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th1 p003 teletravail et tms home sweet home auteurs maria gabriella fazio tirrozzo 1 etablissement 1 msa du languedoc nimes france presentateur maria gabriella fazio tirrozzo |
Th1-P003 - Télétravail et TMS: Home, sweet home?
Thème: THÈME 1 : Enjeux de la révolution numérique et de l'innovation technologique : impact sur le travail, les risques professionnels et la santé au travail
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Auteurs : Maria Gabriella Fazio Tirrozzo (1)
Présentateur : Maria Gabriella Fazio Tirrozzo
Etablissement : (1) MSA du Languedoc, Nimes, FRANCE
Introduction Le télétravail désigne une organisation du travail qui permet d'exercer, en dehors des locaux de l'employeur, une activité qui aurait pu y être exécutée, grâce aux nouvelles technologies de l'information et de la communication.
Il y a peu d’études concernant l'association entre télétravail et TMS (troubles musculo-squelettiques). Ces pathologies constituent 93,3% des Maladies Professionnelles reconnues par le Régime Agricole (2016), 5% d'entre elles se manifestent dans le tertiaire.
Depuis 2018, la MSA du Languedoc offre à ses salariés la possibilité de travailler à leur domicile pendant 1 ou 2 jours/semaine, dans le cadre d'une expérimentation d'un an. Des critères et des quotas par service ont été établis pour sélectionner les candidats.
Pour contribuer à l'évaluation de cette expérimentation, une démarche d’appréciation de la qualité de vie au travail et des conditions de santé des télétravailleurs a été faite 4-5 mois après la mise en place du dispositif.
Méthodologie Il s'agit d'une étude transversale observationnelle. Les 48 télétravailleurs ont été convoqués pour une visite médicale ou un entretien infirmier. Un questionnaire anonyme leur a été administré. Les conditions et la qualité de vie au travail, l'interface vie/travail, l’état de santé et le niveau de satisfaction ont fait l'objet d'une analyse.
Resultats Sur les 48 télétravailleurs convoqués, 87,5% ont été rencontrés. Pour 59,5% d'entre eux, la qualité du sommeil s'est sensiblement améliorée. Si 52,6% accusent, au bureau, des douleurs musculo-squelettiques à la fin de la journée, en télétravail seulement 26,2% en souffrent, 51,2% déclarent une augmentation de l'activité physique et 55% trouvent avoir plus de temps pour se dédier aux activités de loisirs, 88% ressentent moins de fatigue à la fin de la journée, seulement 2,4% se sentent plus fatigués. Pour 97,6% la qualité de la relation avec les collègues n'est pas modifiée et 97,6% ne ressentent pas de l'isolement social. Le niveau de satisfaction général, exprimé de 1 à 10, est de 10 pour 66,7%.
Conclusion La donnée la plus intéressante de cette étude est l’amélioration des TMS pendant le jour de télétravail. Cette constatation se situe dans le cadre d'une amélioration générale de la qualité de vie des télétravailleurs. Des déterminants pourraient être l'augmentation de la marge de manœuvre, l’amélioration du temps dédié à l’activité physique et aux loisirs, la réduction du stress et de la fatigue. Pas de remarque particulière sur l' ergonomie du poste de travail, mais tous les télétravailleurs ont déclaré travailler sur un bureau.
Des études plus approfondies seraient souhaitables. |
th1 p004 information sur les tms en boutique orange collaboration et cooperation auteurs emilie georgler 2 tiphanie goetz 1 sandra mege 4 fabienne vuillaume 3 marie odile billon 5 etablissement 1 sst orange schiltigheim france 2 sst orange mulhouse france 3 sst orange besancon france 4 sst orange dijon france 5 sst orange metz france presentateur emilie georgler |
Th1-P004 - Information sur les TMS en boutique ORANGE : Collaboration et coopération
Thème: THÈME 1 : Enjeux de la révolution numérique et de l'innovation technologique : impact sur le travail, les risques professionnels et la santé au travail
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Auteurs : Emilie Georgler (2), Tiphanie Goetz (1), Sandra Mege (4), Fabienne Vuillaume (3), Marie-Odile Billon (5)
Présentateur : Emilie Georgler
Etablissement : (1) SST Orange, Schiltigheim, FRANCE; (2) SST Orange, Mulhouse, FRANCE; (3) SST Orange, Besançon, FRANCE; (4) SST Orange, Dijon, FRANCE; (5) SST Orange, Metz, FRANCE
Introduction L’évolution des métiers de la vente en boutique, a engendré plusieurs modifications matérielles et organisationnelles, conduisant les conseillers clients à changer leurs habitudes de travail. L’augmentation des plaintes de type TMS lors des visites d’Information et de Prévention, a entrainé un questionnement du SST (Service de Santé au Travail) sur une éventuelle corrélation entre ces plaintes et l’introduction de la tablette numérique. Après recherches, ce thème est peu retrouvé dans la littérature. Plusieurs études de terrain ont été menées par des IST (Infirmiers-ères en Santé au Travail) d’Orange, dans plusieurs villes françaises. Concomitamment, les médecins du travail ont émis collectivement une alerte dans leurs conclusions communes du rapport annuel, sur les conditions de travail en boutique. Divers constats ont été établis, notamment sur le travail réel. Ces derniers ont mis en évidence un besoin d’informations des salariés mais aussi de l’employeur sur le risque TMS dans l’environnement spécifique de la boutique.
Objectif Construire une action de prévention destinée aux conseillers clients.
Méthode Ce projet est mené par un collectif d’infirmières en Santé au Travail de différents secteurs géographiques. Il s’appuie sur des études réalisées par leurs pairs, et leurs connaissances du travail réel. Les IST, grâce à leurs compétences en promotion de la santé, ont développé un format leur permettant d’obtenir un maximum de participations de la population cible. Ainsi une intervention en milieu de travail en coopération avec les préventeurs, durant le temps de réunion hebdomadaire, a été retenue. Cela facilite l’accès à la formation aux salariés, compte tenu des contraintes du milieu de la vente. L’expertise infirmière a permis de prioriser les messages de prévention véhiculés. Tout en s’attachant à adopter un langage commun aux conseillers dans le but d’obtenir le maximum d’adhésion à la démarche. Afin de la rendre concrète et participative, il est prévu de scinder ce temps en une partie théorique et une pratique sur les positions de travail. L’ensemble du projet a été discuté et validé par les médecins du travail. Une présentation en partenariat avec les préventeurs est prévue à l’ensemble de la ligne managériale (CODIR, Managers de proximité).
Conclusion Cette démarche a pour ambition de renforcer les actions en pluridisciplinarité dans ce secteur. La connaissance du terrain et les compétences de chacun est nécessaire pour mener une action adaptée et reproductible dans l’ensemble des boutiques. Les IST sont au cœur de ce projet, légitimant ainsi leur place en tant que référent en santé et prévention au travail. |
th1 p005 etude de la position bienvenue accueil client en boutique orange auteurs tiphanie goetz 1 etablissement 1 orange schiltigheim france presentateur tiphanie goetz |
Th1-P005 - Etude de la « Position Bienvenue » : Accueil client en boutique ORANGE
Thème: THÈME 1 : Enjeux de la révolution numérique et de l'innovation technologique : impact sur le travail, les risques professionnels et la santé au travail
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Auteurs : Tiphanie Goetz (1)
Présentateur : Tiphanie Goetz
Etablissement : (1) Orange, Schiltigheim, FRANCE
Introduction Les nouveaux concepts de boutique Orange tendent à faire disparaitre les comptoirs d’accueil et à les remplacer par une position nomade assurée par un vendeur équipé d’une tablette. La mise en place de cette organisation au sein de la Très Grande Boutique Kleber de Strasbourg (TGB) a entrainé une augmentation de plaintes liées à cette position à type de TMS et d’agressivité client. Le contexte général de l’unité Agence Distribution et celui plus spécifique de cette boutique a conduit l’unité et le médecin du travail à proposer une étude de la Position Bienvenue.
Méthode Sollicité pour effectuer cette étude, l’infirmière en santé au travail (IST) a défini le contexte de l’Agence Distribution (Alerte des médecins du travail sur les conditions de travail) puis celui de la TGB. L’IST a précisé les attendus des différents demandeurs (Direction de l’agence Distribution et Médecin du Travail), afin de poser le cadre de son action et s’assurer de sa faisabilité. Une fois ce contexte posé, elle s’est attelée à la définition d’une méthode de travail. Une recherche bibliographique a conforté un lien déjà pressenti entre l’utilisation de la tablette et les plaintes des salariées. Une étude des gestes et postures déjà menée pour cette position de travail au sein de l’entreprise avait évalué le risques d’apparition de TMS mais ne s’interrogeait pas sur l’organisation du travail. Au vu des éléments recueillis, son choix s’est porté sur des séquences d’observation globale de la Position Bienvenue sur une durée totale de 8h et sur la diffusion d’un questionnaire à l’ensemble de l’équipe de la boutique. Ces deux méthodes permettant de confronter des données objectives (observations) et subjectives (ressentis salariés).
Conclusion L’étude a mis en évidence que l’agressivité client, exprimée et ressentie par les salariés, dépasse le champ des catégories de violence sociologiquement admises. La mise en place des tablettes dans les boutiques a introduit une interaction entre le client et le salarié dans la zone personnelle, voire intime du vendeur. Cette gestion de la proxémie est différente selon le motif de l’échange interpersonnel. Ce motif lors de l’accueil, est une demande du client sans co-construction par la suite (vente). La mise en jeu de la distance intime du salarié facilitée par l’utilisation de la tablette semble y induire un sentiment accru d’agressivité. L’introduction de ce nouvel outil numérique semble majorer les risques psycho-sociaux lors de la tenue de la position Bienvenue.
Le développement de l’utilisation de la tablette dans le secteur de la vente questionne sur la présence de cette problématique dans l’ensemble du secteur d’activité et non seulement chez Orange. |
th1 p006 consequences dune assistance physique sur le comportement fonctionnel des articulations de lepaule lors dune flexion sagittale auteurs kevin desbrosses 1 mathilde schwartz 1 jean theurel 1 etablissement 1 inrs vandoeuvre les nancy france presentateur mathilde schwartz |
Th1-P006 - Conséquences d’une assistance physique sur le comportement fonctionnel des articulations de l’épaule lors d’une flexion sagittale
Thème: THÈME 1 : Enjeux de la révolution numérique et de l'innovation technologique : impact sur le travail, les risques professionnels et la santé au travail
Auteurs : Kevin Desbrosses (1), Mathilde Schwartz (1), Jean Theurel (1)
Présentateur : Mathilde Schwartz
Etablissement : (1) INRS, Vandoeuvre-Lès-Nancy, FRANCE
Face à la prévalence des troubles musculo-squelettiques (TMS) de l’épaule, certaines entreprises s’orientent, entre autres projets de prévention, vers l’usage d’exosquelettes, dont l’efficacité pour atténuer l’activité des muscles fléchisseurs de l’épaule fait consensus dans la littérature. Néanmoins, la majorité des cas de tendinopathies de l’épaule résulte d’un conflit sous acromial (CSA), dont les origines dépendent autant de la cinématique de l’articulation que de l’effort excessif des muscles fléchisseurs de l’épaule.
L’objectif de cette étude était de s’assurer que l’assistance au mouvement lors de l’élévation du membre supérieur n’avait pas d’impact délétère sur le comportement fonctionnel de l’articulation.
Au-delà de l’analyse des indices musculaires (EMG) et cinématiques (rythme scapulo-huméral (RSH)) d’une modification du comportement fonctionnel de l’articulation, cette étude, portant sur 28 participants, a également permis de mesurer l’évolution de l’espace sous-acromial (ESA) lors d’une flexion de l’épaule (0° à 90°) sans (CON) ou avec une assistance de 50 % (A50) ou de 90 % (A90) de la force requise lors de tâche (~ 50 % de la force maximale).
L’activité des muscles agonistes a été réduite (p<0,05) pour A50 et A90 dès 10° de flexion de l’épaule, par rapport à CON. L’activité des muscles antagonistes a été augmentée (p<0,05) pour la condition A90 de 5° à 50° de flexion. A50 et A90 étaient associés à des augmentations de la bascule antérieure de la scapula sur l’ensemble du mouvement, et de la sonnette externe de 20 à 45° de flexion. L’articulation gleno-humérale (GH) a été affectée par A90 et A50, démontrant une extension, une adduction et une rotation interne plus prononcées de 10 à 75° de flexion avec exosquelette. Le RSH est modifié de 10 à 60° de flexion pour A90 et de 10 à 30° pour A50, la contribution relative de la flexion GH à la flexion de l’épaule étant réduite. Enfin, l’ESA était plus élevé (p<0,05) pour A90 et A50 que pour CON, de 10° à 70° de flexion. L’ESA tendait (p=0,08) à être réduit pour A50 comparé à CON pour 90° de flexion.
Le recours à une assistance physique lors d’une flexion de l’épaule inférieure à 90° pourrait limiter les contraintes musculaires et mécaniques à l’origine des tendinopathies liées au CSA. Toutefois les conséquences des modifications du comportement fonctionnel observées au niveau des articulations de l’épaule méritent d’être investiguées en profondeur afin de s’assurer que celles-ci ne soient pas à l’origine de nouvelles contraintes sur les structures anatomiques locales. Des études futures paraissent également nécessaires pour confirmer ces résultats lors de mouvements de flexion de l’épaule excédant 90°.
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th1 p007 interets et limites de la teleconsultation en sante securite au travail auteurs emile phan chan the 1 thi my hanh nguyen 1 francois warin 1 benjamin sinnasse 1 patricia le tich 1 etablissement 1 ciamt paris france presentateur emile phan chan the |
Th1-P007 - Intérêts et limites de la téléconsultation en santé-sécurité au travail
Thème: THÈME 1 : Enjeux de la révolution numérique et de l'innovation technologique : impact sur le travail, les risques professionnels et la santé au travail
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Auteurs : Emile Phan Chan The (1), Thi My-Hanh Nguyen (1), Francois Warin (1), Benjamin Sinnasse (1), Patricia Le Tich (1)
Présentateur : Emile Phan Chan The
Etablissement : (1) CIAMT, Paris, FRANCE
La téléconsultation est un acte médical réalisé à distance au moyen d’un dispositif utilisant les technologies de l’information et de la communication. Elle a pour objet de permettre à un professionnel médical de donner une consultation à distance à un patient. Un autre professionnel de santé peut être présent auprès du patient et, le cas échéant, assister le professionnel médical au cours de la téléconsultation.
D’après l’Assurance Maladie, 60 000 actes de téléconsultations ont été pris en charge en septembre 2019 au lieu des 500 000 actes escomptés par le Gouvernement. Le recours à la téléconsultation est inégalement réparti sur le territoire. Les médecins téléconsultants et les usagers sont aussi plus jeunes.
D’après notre enquête réalisée sous la forme d’un questionnaire volontaire et anonyme (16 questions avec réponse binaire [oui ou non] ou à choix multiple) et proposée aux salariés (N = 273) vus en visite périodique courant novembre - décembre 2019 dans un centre interentreprises du nord-est parisien, 46% ont entendu parler de la consultation en télécabine (ou téléconsultation). Ceux qui en ont entendu parler sont favorables à 77% pour avoir une consultation en santé au travail dans une télécabine versus 49% pour les autres. En moyenne, c’est donc six salariés sur dix qui sont favorables à avoir une téléconsultation mais ils préfèrent que la télécabine soit située à l’extérieur de leur lieu de travail. Leur profil serait : < 45 ans ; pensant être en bonne santé ; > 35 H/sem. ; 6 - 7 heures de sommeil / nuit ; non stressés au travail ; et n’ayant ni d’arrêt maladie au cours des 12 derniers mois et ni de traitement médicamenteux.Ceux qui pensent ne pas avoir une bonne santé sont donc moins favorables à avoir une téléconsultation que ceux pensant être en bonne santé. C’est moins d’un salarié sur dix mais c’est deux femmes pour un homme. Ces salariés travaillent plus à temps partiel, dorment moins, sont plus stressés par leur travail, prennent plus de médicaments et ont plus d’arrêt-maladie. Les nouvelles technologies peuvent apparaitre à la fois comme des ressources et des contraintes pour les professionnels des services de santé au travail, comme un facteur de développement de compétences mais aussi comme une augmentation de leur charge de travail. L’organisation de la téléconsultation en santé-sécurité au travail avec les tutelles concernées devrait aussi répondre aux souhaits des médecins téléconsultants et de ceux de leur public cible. La cabine de télémédecine est un outil innovant pour la Santé au Travail. Mais dans la mesure où le médecin engage sa responsabilité, il est essentiel qu’il puisse déterminer à tout moment si la consultation peut être réalisée à distance ou non. |
th1 p008 les outils numeriques a l usage des honnetes gens auteurs marine lacroix 1 magali chevassu 1 marion foissac 1 florence mattei 1 jean philippe matz 1 aurelie roman 1 etablissement 1 presanse paca corse aix en provence france presentateur jean philippe matz |
Th1-P008 - Les outils numériques à l'usage des honnêtes gens
Thème: THÈME 1 : Enjeux de la révolution numérique et de l'innovation technologique : impact sur le travail, les risques professionnels et la santé au travail
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Auteurs : Marine Lacroix (1), Magali Chevassu (1), Marion Foissac (1), Florence Mattei (1), Jean-Philippe Matz (1), Aurélie Roman (1)
Présentateur : Jean-Philippe Matz
Etablissement : (1) PRESANSE PACA CORSE, Aix-En-Provence, FRANCE
Les services de santé au travail sont confrontés à la fois dans leurs pratiques professionnelles et dans leur mission de suivi de la santé des salariés aux évolutions numériques du travail. Comment reconnaitre et évaluer ces risques dématérialisés, donc invisibles, pour mieux agir ?
Cette invisibilité est aussi le propre des addictions sans produit et des risques psychosociaux, et ce n’est pas leur seul point convergent.
En effet, l’utilisation quotidienne des outils numériques constitue un phénomène d’habituation au risque par les salariés. Les phénomènes de dépendance sont de plus en plus observables et banalisés.
La numérisation impacte directement l’organisation et les relations de travail. Malgré les effets positifs sur la performance et la QVT, des conséquences plus négatives sont désormais observables sur la charge mentale, les relations interpersonnelles, la limite entre sphère privée et professionnelle…
Quels sont les moyens d’action de l’entreprise pour prévenir les risques de ces nouvelles pratiques professionnelles et en optimiser leur performance ?
A partir d’un état des lieux sur l’impact des outils numériques professionnels sur les salariés, ELEAS 2018, nous développerons :
- La mise en perspective de l’hyperconnexion au travail au regard des apports cliniques, neurologiques, psychosociaux et cognitifs dans les mécanismes des addictions,
- L’impact sur le travail vs Gollac : analyse des effets sur le travail au regard des 6 dimensions de risques psychosociaux
- L’émergence des nouvelles pathologies : burnout numérique au travail, Ringxiety-vibrations fantômes, Nomophobie…
Exemples issus de notre quotidien :
- Télétravail,
- Intrusion dans la chambre à coucher, surveiller et récompenser les nuits de sommeil,
- Mon manager WhatsApp, mon entreprise connectée (Facebook, Instagram…)
Ce travail a pour objectif de co-construire une démarche de prévention inter-service au sein du collectif Psy PACA Corse au travers d’un support de sensibilisation à destination des entreprises et de leurs salariés. A terme, notre souhait est d’outiller les acteurs de la prévention :
élaboration de chartes de déconnexion, impliquant les mesures individuelles et collectives,
mise à disposition de tests de dépendance de type IAT (Internet Addiction Test),
communication sur les logiciels de gestion des boites mail,
conseil en diagnostics collectifs internes…
L’enjeu sera de sortir d’une gestion individuelle du risque basée sur l’unique responsabilité du salarié, et sa situation de soumission apparemment librement consentie, prescrite par une évolution sociétale inéluctable. Nous favoriserons une approche plurifactorielle engageant l’ensemble des acteurs et les dimensions organisationnelles, techniques et humaines du risque. |
th1 p010 nouvelles modalites de travail cabinet medical connecte pour la pratique clinique en telemedecine quelle prevention a mettre en place auteurs otelia szabo gay 1 marie pierre denarie 1 sylvain guenel 2 arnaud wilmet 2 etablissement 1 ciamt paris france 2 h4d paris france presentateur marie pierre denarie |
Th1-P010 - Nouvelles modalités de travail : Cabinet médical connecté pour la pratique clinique en télémédecine. Quelle prévention à mettre en place ?
Thème: THÈME 1 : Enjeux de la révolution numérique et de l'innovation technologique : impact sur le travail, les risques professionnels et la santé au travail
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Auteurs : Otelia Szabo Gay (1), Marie Pierre Denarie (1), Sylvain Guenel (2), Arnaud Wilmet (2)
Présentateur : Marie Pierre Denarie
Etablissement : (1) CIAMT, Paris, FRANCE; (2) H4D, Paris, FRANCE
Le déploiement de la télémédecine apporte une nouvelle approche de travail avec l’émergence de nouvelles méthodes de prévention adaptées au type d’intervention.
Cette prévention doit s’adapter aux nouvelles modalités de prise en charge à distance entre le patient et le personnel médical ; aux nouveaux matériels ou outils et enfin aux différents intervenants qui les gèrent et permettent un service de qualité.
L’utilisation d’un cabinet médical connecté pour la pratique clinique en télémédecine requiert au quotidien, une maintenance avec, entre autres des protocoles d’hygiènes stricts. Un référent cabine est désigné pour ces nouvelles missions.
L’introduction de ces nouvelles tâches devra être intégrée au sein du DUERP (Document Unique d’Evaluation des Risques) de l’établissement utilisateur, l’objectif étant de permettre l’identification d’éventuels risques santé sécurité, de leurs moyens de maitrise et la mise en place d’actions permettant la prévention primaire.
Nous proposons dans cet exposé de décrire les tâches correspondant à l’utilisation d’un cabinet médical connecté, la mise en place de la prévention primaire et les conseils données aux référents et utilisateurs.
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th1 p012 smartphones dans la pratique professionnelle des residents en medecine du travail auteurs hibatoallah mosbah 1 olfa el maalel 1 3 nejib mrizak 1 3 imene kacem 1 3 meriam hafsia 2 3 myriam fendri 1 maher maoua 1 3 sana guedri 1 3 aicha brahem 1 3 houda kalboussi 1 3 souhail chatti 1 3 etablissement 1 service de medecine de travail chu farhat hached de sousse sousse tunisie 2 service de medecine de travail chu sahoul de sousse sousse tunisie 3 faculte de medecine de sousse sousse tunisie presentateur myriam fendri |
Th1-P012 - Smartphones dans la pratique professionnelle des résidents en médecine du travail.
Thème: THÈME 1 : Enjeux de la révolution numérique et de l'innovation technologique : impact sur le travail, les risques professionnels et la santé au travail
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Auteurs : Hibatoallah Mosbah (1), Olfa El Maalel (1,3), Nejib Mrizak (1,3), Imene Kacem (1,3), Meriam Hafsia (2,3), Myriam Fendri (1), Maher Maoua (1,3), Sana Guedri (1,3), Aicha Brahem (1,3), Houda Kalboussi (1,3), Souhail Chatti (1,3)
Présentateur : Myriam Fendri
Etablissement : (1) Service de Médecine de travail, CHU Farhat Hached de Sousse, Sousse, TUNISIE; (2) Service de Médecine de travail, CHU Sahoul de Sousse, Sousse, TUNISIE; (3) Faculté de Médecine de Sousse, Sousse, TUNISIE
Introduction : Actuellement, on assiste partout dans le monde à une numérisation de la société dans tous les domaines, y compris en médecine. Les Smartphones dont l’utilisation est devenue courante, sont des outils qui permettent aux utilisateurs de communiquer entre eux, de partager des informations et de publier des vidéos, des images et des commentaires à but scientifique.
Objectif : Evaluer l’utilisation des Smartphones par les résidents en médecine du travail dans la pratique professionnelle quotidienne.
Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude transversale exhaustive auprès de tous les résidents de médecine du travail en formation. Un questionnaire anonyme élaborée sur “Google Forms” a été mis en ligne et adressé à tous les résidents exerçant dans des services hospitalo-universitaires Tunisiens.
Résultats : Trente-deux sujets ont été inclus dans cette étude soit un taux de participation de 78%. L’âge moyen était de 29,4±2 ans avec une prédominance féminine (93,7%). Tous les participants avaient un Smartphone principalement de type androïde (87,5%). Ils l’utilisaient en langue française dans 90,6% des cas. La durée moyenne d’utilisation des Smartphones était de 4,3± 2 heures/jour avec une moyenne d’utilisation à but professionnel de 1 heure 15 minutes. Vingt cinq médecins, avaient au moins une ou plusieurs applications médicales téléchargées sur leurs smartphones et 26 avaient des références scientifiques ou des recommandations enregistrées. Le motif le plus fréquent de l’utilisation des applications médicales sur smartphones était la vérification des informations scientifiques sur le web (78,1%).
Conclusion : Grâce à l’évolution considérable des technologies de l’information et de communication au cours de ces dernières années, l’utilisation des outils numériques comme le Smartphone a apporté une nouvelle perspective sur les méthodes d'apprentissage. L’essor des smartphones a facilité cette intrusion par la simplicité d’utilisation et l’accessibilité. |
th1 p014 impact des tic sur la sante des travailleurs des centres dappel telephoniques auteurs ons grissa 1 abdelmajid ben jemaa 1 nihel khouja 1 emna baraketi 1 jihen hsinet 1 rania laaroussi 1 saloua ismail 1 dorra aouida 1 abir ayadi 1 aida benzarti 1 etablissement 1 service de medecine du travail et de maladies professionnelles chu la rabta tunis tunisie presentateur ons grissa |
Th1-P014 - Impact des TIC sur la santé des travailleurs des centres d’appel téléphoniques
Thème: THÈME 1 : Enjeux de la révolution numérique et de l'innovation technologique : impact sur le travail, les risques professionnels et la santé au travail
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Auteurs : Ons Grissa (1), Abdelmajid Ben Jemaa (1), Nihel Khouja (1), Emna Baraketi (1), Jihen Hsinet (1), Rania Laaroussi (1), Saloua Ismail (1), Dorra Aouida (1), Abir Ayadi (1), Aida Benzarti (1)
Présentateur : Ons Grissa
Etablissement : (1) Service de Médecine du Travail et de Maladies Professionnelles CHU La Rabta, Tunis, TUNISIE
Introduction Le développement de nouvelles technologies d’informations et de communications (TIC) est un domaine en pleine expansion en Tunisie avec implantation grandissante de centres d’appels téléphoniques. Cette activité professionnelle s’avère pourvoyeuse de nombreuses contraintes physiques et psychosociales favorisant l’apparition de certaines pathologies chez cette catégorie professionnelle.
Objectifs Etudier les différentes morbidités observées chez les téléconseillers, liées à l’usage des TIC et évaluer le retentissement de ces pathologies sur l’aptitude médicale au travail.
Méthodes Etude descriptive rétrospective ayant intéressé les téléconseillers adressés à la consultation du service de médecine du travail de la Rabta, pour avis d’aptitude médicale au travail, de 2015 à 2019.
Résultats l’étude a concerné 57 patients à prédominance féminine ayant un âge moyen de 35,6ans. Ils avaient une ancienneté professionnelle moyenne de 7,23 ans. Il s’agissait de téléopérateurs dans 91,2% des cas, assurant l’émission et/ou la réception d’appels et la saisie de données sur ordinateur. La durée moyenne de travail était de 37,4 heures/semaine avec un nombre moyen d’appels de 13,1 par heure. Ils signalaient un manque d’autonomie (91,2%), une intolérance au bruit (56,1%), des contraintes gestuelles (43,9%) et un environnement stressant (38,6%). La notion d’absentéisme était rapportée dans 35,1% des cas. Les signes fonctionnels les plus rapportés étaient une hypoacousie (45,6%), des acouphènes (42,1%), des troubles du sommeil (43,9%), des troubles de l’humeur (42,1%) et des troubles anxieux (29,8%). Le délai moyen d’apparition de ces signes était de 6 ans après l’embauche. Les diagnostics retenus étaient essentiellement des troubles anxio-dépressifs (42,1%), des troubles musculo-squelettiques (10,6%) et une surdité de perception (38,6%) dont 3 cas étaient déclarés comme maladie professionnelle. Ces morbidités avaient justifié une inaptitude définitive dans 38,6%, une inaptitude temporaire dans 14% et un aménagement du poste dans 38,6% des cas (essentiellement un aménagement des horaires dans 19,3% ou une éviction de la prise d’appels dans 10,5%).
Conclusion Les technologies d’informations et de communications sont au cœur de l’activité dans les centres d’appels téléphoniques. Il s’avère que ces dispositifs génèrent un impact psychique et physique évident. C’est ainsi qu’une stratégie préventive visant l’amélioration de l’environnement professionnel doit être initiée et entretenue. |
th1 p015 les troubles musculo squelettiques dans un centre dappel telephonique auteurs ines aissa 1 nihel khouja 1 asma koubaa 1 saloua ismail 1 rania laaroussi 1 jihen hsinet 1 aida benzarti 1 abdelmajid ben jemaa 1 etablissement 1 service de medecine du travail et de maladies professionnelles chu la rabta tunis tunisie presentateur asma koubaa |
Th1-P015 - Les Troubles Musculo-squelettiques dans un centre d’appel téléphonique
Thème: THÈME 1 : Enjeux de la révolution numérique et de l'innovation technologique : impact sur le travail, les risques professionnels et la santé au travail
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Auteurs : Ines Aissa (1), Nihel Khouja (1), Asma Koubaa (1), Saloua Ismail (1), Rania Laaroussi (1), Jihen Hsinet (1), Aida Benzarti (1), Abdelmajid Ben Jemaa (1)
Présentateur : Asma Koubaa
Etablissement : (1) Service de Médecine du Travail et de Maladies Professionnelles CHU La Rabta, Tunis, TUNISIE
Introduction Le 21ème siècle, de part le développement de la communication, fut témoin de la naissance de nouveaux corps de métier dont le téléconseiller. Ce dernier, travail sédentaire et répétitif, expose à de nombreux risques dont les troubles musculo-squelettiques (TMS).
Objectifs Identifier les différents types de TMS chez les téléopérateurs d’un centre d’appel téléphonique, dépister les facteurs de risques de TMS chez ces travailleurs et évaluer leur impact sur la vie professionnelle des téléopérateurs.
Méthodes Une enquête épidémiologique descriptive transversale ayant intéressé 103 téléopérateurs dans un centre d’appel du grand Tunis durant le mois de Novembre 2019. La collecte des données était basée sur un auto-questionnaire préétabli inspiré des questionnaires nordique et de l’INRS.
Résultats Il s’agissait d’une population à légère prédominance féminine (57,3%), d’âge moyen de 32,9±7,6 ans, marié dans 42,7% des cas et ayant des parents ou des enfants à charge dans 38% des cas. Ils occupaient au poste de téléopérateur (89,3%) travaillant sur écran et chargé de la réception (7,8%), l’émission (40%) ou la prise d’appel (40%), durant en moyenne 7,75 heures/jour et depuis 5 ans (ancienneté moyenne). Le travail est considéré monotone par 40,8% des travailleurs, peu gratifiant par 20% et peu rémunéré par 36%. Le poste du travail était considéré non ergonomique pour 14,1% des travailleurs, le niveau sonore dans le plateau élevé à très élevé pour 73% et l’ambiance thermique inadéquate pour 51%. En outre, 85,4% des cas avaient signalé un état de stress. Ils avaient rapporté des troubles musculo-squelettiques dans 80% des cas : ils se plaignaient de douleurs des épaules (67%) qui étaient souvent de type inflammatoire (70%) et bilatérales dans 43% des cas, des douleurs du coude (20%), des douleurs ou un inconfort au niveau du poignet et la main (29%), des cervicalgies (43%) et des lombalgies (53%). Cette symptomatologie avait motivé une prise en charge médicale dans 15% des cas et un reclassement professionnel dans 9,9% des cas (soit 10 cas) fait d’aménagement des horaires (7cas), aménagement du poste (2cas) ou mutation à un autre poste (1cas).
Conclusion Le médecin du travail hormis son rôle dans le dépistage de ces pathologies, joue un rôle capital dans le dépistage de leurs facteurs de risques biomécaniques, organisationnels et psychosociaux afin de mettre en place d’une stratégie préventive adéquate et adaptée. |
th1 p016 description de lorganisation des motivations et des consequences du teletravail pour les salaries dans trois grandes entreprises de lorraine auteurs thibaut hehn 1 martine leonard 2 isabelle thaon 1 etablissement 1 universite de lorraine faculte de medecine de nancy nancy france 2 direccte grand est nancy france presentateur thibaut hehn |
Th1-P016 - Description de l’organisation, des motivations et des conséquences du télétravail pour les salaries dans trois grandes entreprises de Lorraine
Thème: THÈME 1 : Enjeux de la révolution numérique et de l'innovation technologique : impact sur le travail, les risques professionnels et la santé au travail
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Auteurs : Thibaut Hehn (1), Martine Leonard (2), Isabelle Thaon (1)
Présentateur : Thibaut Hehn
Etablissement : (1) Université de Lorraine Faculté de Médecine de Nancy, Nancy, FRANCE; (2) DIRECCTE Grand-Est, Nancy, FRANCE
Objectif Dans un monde du travail fortement concurrentiel, les entreprises sont constamment en mutation. Cette évolution permanente modifie les repères des salariés, et pour certains les font disparaitre. Le télétravail est une nouvelle forme d’organisation du travail rendu possible par l’utilisation des technologies de l’information et de la communication. D’après notre revue de la littérature, très peu d’études qualitatives ont exploré les motivations, l’organisation et les conséquences du télétravail pour les salariés, ce que nous avons fait. Méthode 22 entretiens qualitatifs (de 42 minutes en moyenne) ont été menés auprès des salariés de 3 grandes entreprises de Meurthe-et-Moselle jusqu’à saturation des données. Les salariés étaient en télétravail depuis au moins 6 mois et avaient avec des profils socioprofessionnels variés. Les entretiens ont été anonymisés puis retranscrits et analysés intégralement. Résultats Les raisons principales du choix du télétravail sont professionnelles avec les temps de trajets, et l’environnement de travail dégradé. Le télétravail permet aux salariés de mieux concilier la vie professionnelle et la vie privée, mais le travail s’intensifie plus. Ils sont plus concentrés et sont plus productifs en télétravail mais décrivent des journées moins difficiles. Ils expliquent ce paradoxe par une diminution des trajets, et des interruptions de tâches. Sur le plan de la santé, le télétravail permet, une amélioration des symptômes liés au stress et augmente la qualité du sommeil au détriment de l’alimentation et de l’activité physique. Conclusion Les salariés en télétravail se sentent plus détendus et réussissent mieux à concilier leur vie privée et leur vie professionnelle. Ceci-ce fait au prix d’une intensification du travail et il pourrait y avoir au long cours des conséquences sur le collectif de travail comme une dérive des tâches de travail urgentes sur les non télétravailleurs. |
th1 p017 la realite virtuelle au service de la prevention des risques en grande distribution auteurs sophie muller 4 vincent gassmann 1 pierre yves adam 2 fabrice parrain 3 carine loewenguth 5 beatrice trampol 4 anne longue 6 sylvain pereaux 7 delphine sabatier 1 etablissement 1 ast67 strasbourg france 2 carsat alsace moselle strasbourg france 3 acst strasbourg france 4 agestra metz france 5 direccte grand est strasbourg france 6 stsa mulhouse france 7 sist centre alsace colmar france presentateur sophie muller |
Th1-P017 - La réalité virtuelle au service de la prévention des risques en grande distribution
Thème: THÈME 1 : Enjeux de la révolution numérique et de l'innovation technologique : impact sur le travail, les risques professionnels et la santé au travail
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Auteurs : Sophie MULLER (4), Vincent Gassmann (1), Pierre Yves Adam (2), Fabrice Parrain (3), Carine Loewenguth (5), Beatrice Trampol (4), Anne Longue (6), Sylvain Pereaux (7), Delphine Sabatier (1)
Présentateur : Sophie MULLER
Etablissement : (1) AST67, Strasbourg, FRANCE; (2) CARSAT ALSACE MOSELLE, Strasbourg, FRANCE; (3) ACST, Strasbourg, FRANCE; (4) AGESTRA, Metz, FRANCE; (5) DIRECCTE GRAND EST, Strasbourg, FRANCE; (6) STSA, Mulhouse, FRANCE; (7) SIST CENTRE ALSACE, Colmar, FRANCE
Introduction Depuis 2012, un groupe de travail pluridisciplinaire composé de différents partenaires de la prévention (DIRECCTE GRAND EST, CARSAT ALSACE MOSELLE et plusieurs SIST des départements 57, 67 et 68) engage des actions communes de prévention des risques dans la grande distribution. Dans le cadre de la mise à disposition d’une boîte à outils, le groupe de travail s’est lancé dans la création d’un support de formation en réalité virtuelle contenant des messages de prévention ciblés.
Objectifs Favoriser l’implication de tous les acteurs dans la formation à la prévention des risques physiques par l’expérimentation virtuelle.
Public visé Les cibles sont les salariés, les encadrants, les chefs d’entreprise (en poste et nouveaux arrivants) et également les jeunes en formation dans les filières vente.
Méthodologie utilisée La création de l’outil d’expérimentation virtuelle implique différentes étapes :
Modélisation d’un supermarché par l’INSA (Institut National des Sciences Appliquées) de Strasbourg
Rédaction de scénarios pédagogiques par le groupe de travail avec la participation d’enseignants de l’Education Nationale
Création d’un logiciel de réalité virtuelle par le prestataire HOLO3
Acquisition du matériel nécessaire (casques de réalité virtuelle, matériel informatique)
Déploiement auprès des différents acteurs : partenaires institutionnels, entreprises du secteur, enseignement professionnelActions et/ou résultats Lors de la rédaction de ce résumé, le produit est en phase de production par le prestataire sur la base de 4 scénarios livrés pour le mois de février 2020. 15 scénarios sont prévus sur l’année 2020.
Discussion La réalité virtuelle est un outil qui répond aux attentes des nouvelles générations de travailleurs.
Le côté immersif favorise une expérience pédagogique marquante au travers de la mobilisation de multiples canaux sensoriels (vue, ouïe, proprioception) favorisant l’apprentissage. L’apprenant vit les situations à risque sans se mettre en danger et intègre les bonnes pratiques par l’expérience.
Conclusion Cet outil prometteur de sensibilisation aux risques s’inscrit dans la palette des nouveaux outils de formation à disposition des entreprises. La transmission de l’outil et ses messages de prévention associés offre des possibilités d’utilisation par les acteurs de prévention internes et externes à l’entreprise (animation de journées sécurité, formation des nouveaux embauchés, formation continue). L’outil pourrait être démultiplié pour d’autres thématiques et secteurs d’activité
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th10 p561 accompagnement de la reprise dactivite des entreprises de restauration auteurs huguette poumeaud 1 fabrice michiels 1 alicia clement 1 sylvie morand 1 corinne semblat clavel 1 helene daubech 1 etablissement 1 aist19 brive la gaillarde france presentateur fabrice michiels |
Th10-P561 - Accompagnement de la reprise d’activité des entreprises de restauration
Thème: Place des SST dans le dépistage et la prévention de Covid-19
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Auteurs : Huguette POUMEAUD (1), Fabrice Michiels (1), Alicia CLEMENT (1), Sylvie MORAND (1), Corinne SEMBLAT-CLAVEL (1), Hélène DAUBECH (1)
Présentateur : Fabrice Michiels
Etablissement : (1) AIST19, Brive La Gaillarde, FRANCE
La pandémie liée au SARS-COV2 a massivement impacté les entreprises, notamment celles recevant du public, dont beaucoup ont dû interrompre leur activité, à défaut de pouvoir s’adapter pour répondre aux impératifs liés au confinement. Enjeu majeur économique et social, la poursuite ou la reprise de leur activité a pu se heurter à des difficultés particulières inhérentes au métier. Tel fut le cas des entreprises de restauration, dont l’activité conjugue plusieurs critères complexifiant la maitrise du risque épidémique : difficulté à respecter la distanciation, absence de port de masque des convives, partage de matériel par des clients consécutifs… en maintenant un seuil de rentabilité minimal.
Pour ces entreprises, la levée partielle des mesures de confinement du 02/06/20 a constitué une échéance importante. L’AIST19 a souhaité aider la totalité des entreprises du secteur à faire face au défi de la reprise, en proposant une démarche pratique d’analyse et de maitrise du risque, ce au bon moment, malgré les délais très courts laissés par les décisions nationales tributaires de l’évolution épidémique.
Concentrée sur une dizaine de jours, l’action a consisté à coconstruire à partir d’une analyse des séquences de travail un pack de communication « Retour au resto’ », puis à contacter chaque entreprise individuellement (téléphone, à défaut mail), pour expliquer la démarche, délivrer les informations utiles, répondre aux questions, proposer une intervention physique complémentaire.
Parmi les 276 entreprises ciblées, 71% ont pu être contactées entre le 27 et le 29 mai, grâce à la mobilisation de l’ensemble de l’équipe pluridisciplinaire. Parmi elles 23% avaient conservé une activité de « plats à emporter », 49% envisageaient de reprendre le 02/06 et 26% ultérieurement. Si 33% de ces entreprises disposaient d’un DU à jour, et 18% d’une FE de moins de 3 ans, seules 4% avaient formalisé un plan de continuité ou de reprise d’activité, sans différence significative entre les entreprises adhérentes de l’UMIH, avec qui l’action a été menée, et les autres. Outre les 36% d’entreprises ayant sollicité une intervention secondaire (FE et aide au DU), 5% ont souhaité une intervention immédiate (semaine suivante) pour définir in situ leurs modalités de fonctionnement.
Cette action a suscité la satisfaction immédiate des acteurs et de la branche, le guide pratique ayant diffusé au-delà du département. Elle souligne à la fois tout ce qu’un SSTI peut apporter aux TPE, mais aussi l’investissement considérable que l’agilité nécessaire à une telle approche nécessite de la part des personnels du SSTI. En cela la crise actuelle est riche d’enseignements à l’heure où se construit une nouvelle réforme de la santé au travail en France.
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th10 p562 depistage covid 19 des professionnels hospitaliers exemple de cooperation interprofessionnelle auteurs prescillia piron 1 rishma amarsy 2 anissa labib 3 christophe segouin 1 veronique mahe 4 penelope troude 1 etablissement 1 service de sante publique hopitaux universitaires lariboisiere fernand widal paris france 2 equipe operationnelle dhygiene hopitaux universitaires lariboisiere fernand widal paris france 3 direction qualite hopitaux universitaires lariboisiere fernand widal paris france 4 service de sante au travail hopitaux universitaires lariboisiere fernand widal paris france presentateur veronique mahe |
Th10-P562 - Dépistage Covid-19 des professionnels hospitaliers : exemple de coopération interprofessionnelle
Thème: Place des SST dans le dépistage et la prévention de Covid-19
Auteurs : Prescillia Piron (1), Rishma Amarsy (2), Anissa Labib (3), Christophe Segouin (1), Véronique Mahé (4), Pénélope Troude (1)
Présentateur : Véronique Mahé
Etablissement : (1) Service de santé publique-Hôpitaux universitaires Lariboisière-Fernand Widal, Paris, FRANCE; (2) Equipe opérationnelle d’hygiène-Hôpitaux universitaires Lariboisière-Fernand Widal, Paris, FRANCE; (3) Direction qualité-Hôpitaux universitaires Lariboisière-Fernand Widal, Paris, FRANCE; (4) Service de santé au travail-Hôpitaux universitaires Lariboisière-Fernand Widal, Paris, FRANCE
Pour faire face à l’épidémie de Coronavirus SARS-CoV-2, les équipes opérationnelles d’hygiène (EOH) et les services de santé au travail (SST) des hôpitaux ont dû s’adapter rapidement afin de protéger les professionnels de santé. Début mars 2020, les hôpitaux universitaires Lariboisière-Fernand Widal, AP-HP Nord, Paris, se sont organisés pour assurer le dépistage de leurs professionnels. Devant l’activité croissante en terme de dépistage, d’information et de suivi, le service de santé publique a été mobilisé. Le SST, l’EOH et la santé publique ont collaboré pour mettre en place l’unité de dépistage et de suivi des professionnels permettant d’assurer à la fois le dépistage, la prise en charge des personnes dépistées positives et le suivi de ces personnes. L’objectif est de montrer comment plusieurs services peuvent collaborer pour créer de novo une structure hospitalière évolutive s'adaptant à l'évolution des recommandations dans un contexte de crise sanitaire. A partir du 16 mars 2020, l’unité de dépistage et de suivi des professionnels hospitaliers composée de trois cellules (dépistage, annonce des résultats positifs et suivi) a été mise en place et placée sous la responsabilité du SST. Au plus fort de l’épidémie, l’unité fonctionnait 7 jours sur 7. Des externes volontaires ont été affectés à l’unité et des médecins seniors de différents services (psychiatres, neurologues, orthopédistes) sont venus la renforcer. Les professionnels de santé au travail, de santé publique et d’hygiène ont mobilisé leurs compétences spécifiques pour assurer la continuité de la prise en charge et préserver la confidentialité des données. Avec l’aide de la direction qualité, la santé publique a formalisé la prise en charge et le circuit d’informations entre les différentes cellules et professionnels mobilisés. L’EOH assurait l’enquête autour des cas. Le SST assurait le suivi des professionnels à risque de forme grave et prononçait des évictions si nécessaire. Le circuit de prise en charge des professionnels a été adapté au fur et à mesure que les besoins, les connaissances et les outils évoluaient (adaptation des horaires d’ouverture, possibilité de télésuivi par la plateforme Covidom, conseils de rééducation olfactive, réévaluation des durées des arrêts de travail). Cette coopération a permis de réaliser 1635 dépistages par RT-PCR entre le 5/03/20 et le 14/06/2020 (environ un tiers des professionnels de l’hôpital) et de suivre 356 personnes testées positives. La population soignante étant particulièrement exposée au SARS-CoV-2, il est indispensable de proposer une organisation spécifique intra-hospitalière pour limiter au maximum la transmission soignant-soigné ou entre soignants. |
th10 p563 prevalence de covid 19 chez le personnel du chu de lille auteurs pierre marie wardyn 1 pierre marcant 1 sophie miczek 1 alexandra salembier trichard 1 laurence bocket 1 karine faure 1 sebastien hulo 1 annie sobaszek 1 etablissement 1 chu de lille lille france presentateur pierre marie wardyn |
Th10-P563 - Prévalence de covid-19 chez le personnel du chu de lille
Thème: Place des SST dans le dépistage et la prévention de Covid-19
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Auteurs : Pierre-Marie WARDYN (1), Pierre MARCANT (1), Sophie MICZEK (1), Alexandra SALEMBIER-TRICHARD (1), Laurence BOCKET (1), Karine FAURE (1), Sébastien HULO (1), Annie SOBASZEK (1)
Présentateur : Pierre-Marie WARDYN
Etablissement : (1) CHU de Lille, Lille, FRANCE
INTRODUCTION L’épidémie COVID-19 a placé le personnel des établissements de santé en première ligne mais, à ce jour, il existe peu de données dans la littérature sur la prévalence de l’infection à SARS-Cov2 combinant la réalisation d’une RT-PCR et d’une sérologie. L’objectif de cette étude est de déterminer la prévalence de l’infection à SARS-Cov2 chez le personnel du centre hospitalo-universitaire (CHU) de Lille. L’objectif secondaire est de décrire les déterminants d’expositions professionnelles et environnementaux de cette infection.
MATERIEL ET METHODES Dans cette étude monocentrique transversale répétée réalisée entre le 4 mai et le 16 juillet 2020, un prélèvement naso-pharyngé pour analyse par RT-PCR, une sérologie SARS-Cov2 et un questionnaire clinico-professionnel ont été proposés à chaque participant. Ont été inclus les personnels du CHU de Lille travaillant sur site, présentant ou non des symptômes évocateurs d’une infection à SARS-Cov2. Les sujets ont été classés dans l’un des trois groupes suivants selon les données du questionnaire : haut risque (personnel travaillant dans une unité accueillant spécifiquement des patients infectés par le SARS-Cov2 ou suspects de l’être) ; risque intermédiaire (personnel travaillant dans une unité pouvant accueillir des patients infectés ou suspects de l’être) ; risque faible (personnel hors des unités de soins).
RESULTATS 3786 sujets ont été inclus (3415 (90,2%) RT-PCR et 3550 (93,8%) sérologies) : 66 (1,7%) avaient une RT-PCR positive ; 191 (5%) une sérologie positive en IgM/A et/ou IgG. On dénombre 57,7%, 31% et 11,3% de séropositifs dans le groupe à haut risque, dans le groupe intermédiaire et dans le groupe à risque faible respectivement (p=0,054). Parmi les séropositifs du groupe à haut risque, les gestes les plus fréquemment réalisés sur patients suspects ou confirmés étaient les aérosols (58,5%), les soins de bouche (48,8%) et les prélèvements urinaires (46,3%) ; les types de contacts les plus fréquents étaient la manipulation du patient (73,2%), les échanges verbaux (70,7%) et la manipulation de linge sale (68,3%) ; les équipements de protection individuelle les moins fréquemment utilisés étaient les surchaussures (39%), la visière (46,3%) et le tablier en plastique (73,2%).
CONCLUSION La prévalence de l’infection à SARS-Cov2 est faible dans notre échantillon de personnel du CHU de Lille (RT-PCR positives : 1,7% ; sérologie positive : 5%), y compris chez les personnels les plus exposés. Cette faible proportion peut être expliquée par la bonne compliance du personnel à utiliser les moyens de préventions mis en place.
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th10 p564 organisation dun dispositif proactif de relai dinformation et de conseils individualises aupres des entreprises face aux risques portes par la covid 19 auteurs gauthier bellagamba 1 anne landi 1 virginie bardalou 1 frederic denizot 1 christine glaser 1 nathalie beuzeuron 1 nicole leoncel 1 christine le gall 1 laura desplat 1 nicolas lhuillier 1 etablissement 1 groupement interprofessionnel medico social des bouches du rhone marseille france presentateur gauthier bellagamba |
Th10-P564 - Organisation d’un dispositif proactif de relai d’information et de conseils individualisés auprès des entreprises face aux risques portés par la Covid-19
Thème: Covid-19 et organisation des équipes et services de santé au travail (nouveaux outils, difficultés rencontrées)
Auteurs : Gauthier Bellagamba (1), Anne Landi (1), Virginie Bardalou (1), Frédéric Denizot (1), Christine Glaser (1), Nathalie Beuzeuron (1), Nicole Leoncel (1), Christine Le Gall (1), Laura Desplat (1), Nicolas Lhuillier (1)
Présentateur : Gauthier Bellagamba
Etablissement : (1) Groupement Interprofessionnel Médico-Social des Bouches-du-Rhône , Marseille, FRANCE
Dans le cadre du maintien des activités essentielles à la vie de la Nation et en prévision de la reprise des activités économiques, les équipes du Gims 13 ont conçu un dispositif permettant de manière proactive de relayer les règles et recommandations sanitaires ainsi que d’adapter les conseils sur les mesures d’hygiène et de prévention à mettre en place par les entreprises face aux risques portés par la Covid-19.
Ce dispositif repose sur quatre piliers. Premièrement, une veille documentaire a été mise en place afin d’alimenter nos connaissances sur la Covid-19 et sur les mesures pour lutter contre la transmission du virus. Deuxièmement, une stratégie de « phoning » a été mise en place par les AST, IDEST et IPRP pour proposer aux entreprises adhérentes de réaliser par téléphone un état des lieux individualisé sur les mesures mises en place et sur les actions d’amélioration à apporter. Troisièmement, pour structurer les entretiens avec les employeurs, une check-list récapitulative des mesures essentielles a été conçue à laquelle ont été annexés les éléments du fond documentaire. Quatrièmement, pour tracer une partie des échanges et faciliter la transmission d’une restitution écrite, la check-list a été intégrée dans un formulaire informatisé. Après chaque entretien, les données saisies étaient injectées dans un rapport individualisé transmis à l’employeur et au médecin du travail.
Les données saisies ont également fait l’objet d’un traitement statistique par « groupe d’activité », dont les résultats ont été communiqués aux entreprises adhérentes. Au total, 1015 entreprises ont bénéficié de la réalisation de leur état des lieux en mai-juin 2020. Il s’agissait essentiellement d’entreprises de moins de 21 salariés (95%) se répartissant au sein de 24 divisions d’activité. Au moment de la réalisation de l’état des lieux, 34% des adhérents étaient en continuité d’activité, 56% en reprise et 10% en arrêt. Au total, 77% des entreprises avaient affiché les mesures d’hygiène applicables pour limiter la transmission du virus et 63% leurs consignes d’organisation. Par ailleurs, 91% avaient mis en place un plan de nettoyage/désinfection, 95% avaient mis à disposition des masques, 79% des gants, 11% des sur-blouses, 42% des visières et 59% les consignes d’entretien de ces équipements. Au total, 92% des adhérents avaient organisé les relations clients et 83% la distanciation entre les salariés, 31% avaient protocolisé la conduite à tenir en cas de salariés exposés/contaminés, 14% mis à jour leur document unique et 22% avaient formalisé un plan de continuité/reprise d’activité. |
th10 p565 covid 19 concilier prevention et activites essentielles auteurs kirushanthi sakthithasan 1 christophe allanic 1 sandrine tang tardieux 1 laurence bard 1 keti bonga bouna 1 amelie debatisse 1 florence merat 1 jean jacques philippon 1 valerie jouannique 1 etablissement 1 ratp paris france presentateur kirushanthi sakthithasan |
Th10-P565 - Covid-19 : concilier prévention et activités essentielles
Thème: Covid-19 et organisation des équipes et services de santé au travail (nouveaux outils, difficultés rencontrées)
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Auteurs : Kirushanthi Sakthithasan (1), Christophe Allanic (1), Sandrine Tang-Tardieux (1), Laurence Bard (1), Kéti Bonga Bouna (1), Amélie Debatisse (1), Florence Merat (1), Jean Jacques Philippon (1), Valérie Jouannique (1)
Présentateur : Kirushanthi Sakthithasan
Etablissement : (1) RATP, PARIS, FRANCE
Dès l’apparition des premiers cas liés au virus SARS-CoV-2 en France, le SST (Service de Santé au Travail) de la RATP s’est mobilisé pour accompagner l’entreprise dans la mise en place des mesures de prévention adaptées. Les visites médicales urgentes et de sécurité ont été maintenues pour permettre la continuité du service public.
Des actions d’informations et sensibilisations des salariés à la distanciation physique et à l'hygiène des mains ont été menées. Les médecins ont participé aux nombreuses réunions de travail et séances CSSCT/CSE afin d’informer les salariés de l’évolution de la situation sanitaire et des données de la littérature médicale.
Lors de la phase 2, le SST a adapté son activé et contribué activement en lien avec les ARS à l’identification et l'isolement des personnes contacts dans l'objectif de casser les chaines de transmission et de traiter les clusters. Ainsi des cellules médicales Covid-19 ont été créées pour permettre une évaluation de chaque salarié avant la reprise du travail par téléconsultation ou visioconsultation et éviter le retour prématuré de sujets potentiellement contagieux.
Dès le début de la phase 3, une permanence médicale physique et téléphonique a été organisée (8h-23h,7jours/7) permettant le maintien des visites urgentes et l’accompagnement des salariés testés positifs, cas contacts ou à risque de formes graves de la maladie. En parallèle, le travail d’identification avec les préventeurs des situations de travail pour lesquelles la distanciation physique était difficile à respecter a conduit à des solutions organisationnelles. Une veille bibliographique a permis d’ajuster les messages de prévention sur des supports adaptés. La cellule de toxicologie médicale du SST a apporté son expertise sur la validation des produits désinfectants. Des partenariats avec des structures externes ont permis la prise en charge médicale des salariés.
Face à l’ampleur de l’épidémie et en référence aux différentes positions scientifiques, les médecins du travail ont conseillé fermement début avril le port continu de masques par tous les salariés. Ce port est devenu effectif suite à cette préconisation, en avance de phase avec les recommandations internationales.
Le SST a réalisé des campagnes de tests antigéniques et PCR en lien avec les ARS afin de maitriser les clusters. Enfin, l’engagement du service s’est poursuivi lors de la campagne de vaccination dans l’entreprise. La mobilisation des équipes du SST dans ce contexte de crise a été exceptionnelle et s’est appuyée sur une nouvelle organisation de travail. Elle a eu pour objectif de préserver la santé des agents et de contribuer à l'intégration de nouveaux salariés afin d’assurer la continuité des missions de l'entreprise. |
th10 p566 collaboration interservices inedite des psychologues du grand est face au covid auteurs deborah rotolo 1 frederique galois haumant 2 pierre demonceaux 3 diane leterrier 4 etablissement 1 ast67 alsace sante travail strasbourg france 2 stsa 68 sante au travail sud alsace mulhouse france 3 ast08 ardennes sante travail charleville mezieres france 4 agestra metz france presentateur diane leterrier |
Th10-P566 - Collaboration interservices inédite des psychologues du Grand-Est face au COVID
Thème: Covid-19 et organisation des équipes et services de santé au travail (nouveaux outils, difficultés rencontrées)
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Auteurs : Déborah Rotolo (1), Frédérique Galois-Haumant (2), Pierre Demonceaux (3), Diane Leterrier (4)
Présentateur : Diane Leterrier
Etablissement : (1) AST67 - Alsace Santé Travail, Strasbourg, FRANCE; (2) STSA 68 - Santé au Travail Sud Alsace , MULHOUSE, FRANCE; (3) AST08 - Ardennes Santé Travail, CHARLEVILLE-MÉZIÈRES, FRANCE; (4) AGESTRA, METZ, FRANCE
Introduction
Face à la crise sanitaire, l’association GEST, qui regroupe les Services de Santé au Travail Interprofessionnels (SSTI) de la région Grand-Est, a initié une campagne de conseil et sensibilisation afin d’adresser un message commun de prévention à l’ensemble des adhérents, en capitalisant les compétences pluridisciplinaires. Les psychologues du travail se sont inscrits dans cette nouvelle dynamique, en se mobilisant au-delà de leurs missions. Ils sont intervenus sur la prévention de l’impact psychologique et psychosocial de la crise sanitaire en animant deux webinaires sur les thèmes des risques psychosociaux (RPS) et de la qualité de vie au travail (QVT) pour accompagner et soutenir la reprise d’activité.
Objectif
Apporter des éléments de réponse aux interrogations des adhérents à travers un format de communication adapté pour diffuser de l’information en situation exceptionnelle.
Méthodologie utilisée
Analyse du besoin à partir des demandes des entreprises, des échanges entre pairs, et des recherches documentaires,
Collaboration interservices de psychologues du travail : co-construction de l’objectif et du contenu des webinaires à distance,
Animation et réponses aux questions en direct, réalisées en binômes via une plateforme dédiée.
Actions et/ou résultats
Actions intra-services : conseils aux adhérents (employeurs et salariés), accompagnement individuel, publication de guides.
Actions interservices : deux webinaires réalisés : « La reprise d’activité sans stress, c’est possible ? » et « La QVT : une démarche globale pour soutenir l’activité ».
Les résultats de 413 participants en direct et 360 en replay témoignent du succès de cette action inédite.
Discussion / Analyse critique (leviers, freins)
Intérêts :
Une portée beaucoup plus large qu’une intervention classique,
Une action qui s’inscrit dans la prévention primaire,
Un message commun, pertinent et cohérent,
Une collaboration interservices au format adapté au contexte,
Un message diffusé par les SSTI : une source d’information légitime et neutre, perçue comme rassurante pour les participants,
Le « replay » qui permet une disponibilité et accessibilité pérenne de l’information.
Limites :
Une diffusion en décalage avec une actualité changeante (reprise abordée après le déconfinement),
Un délai de réalisation très court,
Des interactions limitées avec les participants et une évaluation impossible de l’impact du message transmis du fait de la nature de l’outil,
Une intervention qui ne remplace pas une action en milieu de travail.
Conclusion
Agilité du collectif de psychologues et promotion de leurs missions en SSTI, à travers une collaboration inédite en interservices en période de crise sanitaire. |
th10 p567 covid19 evaluation clinique et virologique pour la reprise du travail auteurs mouloud bouhadfane 1 pierre roy 1 dominique annette 1 antoine villa 1 marie pascale lehucher 1 etablissement 1 aphm aix marseille universite marseille france presentateur mouloud bouhadfane |
Th10-P567 - Covid19 : évaluation clinique et virologique pour la reprise du travail
Thème: Covid-19 et organisation des équipes et services de santé au travail (nouveaux outils, difficultés rencontrées)
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Auteurs : Mouloud Bouhadfane (1), Pierre Roy (1), Dominique Annette (1), Antoine Villa (1), Marie-Pascale Lehucher (1)
Présentateur : Mouloud Bouhadfane
Etablissement : (1) APHM - AIx Marseille Université, Marseille, FRANCE
En décembre 2019, un nouveau coronavirus, nommé Covid-19, émergea de la ville de Wuhan dans la province chinoise du Hubei. Après une propagation rapide dans le monde, l'Europe est devenue le foyer épidémique au cours du mois de mars 2020 et la France a été l'un des pays les plus touchés.
Ainsi, l'hôpital public français a été mis sous pression par l'afflux massif de patients lors de la première vague épidémique
En première ligne dans le système de gestion du risque sanitaire, le personnel hospitalier présente un risque plus élevé de contamination par une infection respiratoire émergente. Et durant la première vague épidémique de Covid-19, ces derniers n'ont pas été épargnés par les contaminations, imposant de nouvelles contraintes à l'hôpital en termes de gestion du risque infectieux mais aussi de ressources humaines.
Au sein de l’Assistance Publique Hôpitaux de Marseille, l’action du service de médecine du travail du personnel hospitalier MTPH a pleinement contribué à répondre aux nouveaux défis imposés par cette crise sanitaire en assurant un dépistage massif de ses agents ainsi qu’un suivi en cas d’infection.
En s’appuyant sur ce travail, nous avons récolté les données cliniques et paracliniques de plus de 150 agents hospitaliers infectés ont été récoltés lors des visites de dépistage et de reprise réalisées par les médecins du travail sur la période du 15 mars au 1er juin 2020.
L’objectif de notre étude était d’évaluer le délai nécessaire au retour au travail après une infection au Covid-19 chez le personnel hospitalier et d’identifier des facteurs influençant cette reprise.
En respectant les recommandations en vigueur du HCSP pour la reprise du travail, la durée moyenne de l’arrêt de travail enregistrée suite à une infection Covid-19 est d’approximativement 15 jours.
Lors du dépistage, l’asthénie, les céphalées, les courbatures et l’anosmie dominent les symptômes exprimés par les agents testés positifs au Covid-19. A ce stade, les asymptomatiques représentaient 20% des contaminés. A noter, un délai de recours au dépistage pour le personnel symptomatique de 3 jours. À la reprise, la proportion des agents toujours symptomatiques reste élevée à 60% se traduisant cliniquement par une asthénie persistante.
En conclusion, ce travail est la première évaluation de la reprise du travail et des facteurs pouvant l’influencer à la suite d’une infection aux Covid-19. Ces résultats permettent de mieux comprendre et d’améliorer la gestion de la période d’arrêt de travail lié à cette nouvelle maladie par les différents acteurs médicaux. |
th10 p569 stress au travail des dirigeants dentreprise pendant le 1er confinement du au covid 19 auteurs carole jeanton 1 audrey vilmant 1 frederic dutheil 2 etablissement 1 aist la prevention active clermont ferrand france 2 chu clermont ferrand clermont ferrand france presentateur frederic dutheil |
Th10-P569 - Stress au travail des dirigeants d’entreprise pendant le 1er confinement dû au COVID -19
Thème: Covid-19 et organisation des équipes et services de santé au travail (nouveaux outils, difficultés rencontrées)
Auteurs : Carole JEANTON (1), Audrey VILMANT (1), Frédéric DUTHEIL (2)
Présentateur : Frédéric DUTHEIL
Etablissement : (1) AIST la prévention active , CLERMONT FERRAND, FRANCE; (2) CHU Clermont-Ferrand , CLERMONT FERRAND, FRANCE
Contexte La pandémie COVID-19 et le 1er confinement ont été particulièrement stressants avec un impact économique majeur mais l’impact sur le stress des dirigeants d’entreprise n’est pas connu.
Objectif Évaluer l’impact du 1er confinement dû au COVID-19 sur le stress des dirigeants d’entreprise et rechercher les caractéristiques des entreprises les plus à risque.
Méthodes Un questionnaire informatique a été diffusé aux 13114 dirigeants des entreprises suivies par le principal service de santé au travail d’Auvergne (France). Nous avons évalué le stress au travail, le nombre de salariés, le secteur d'activité, le taux d'activité des entreprises et la localisation géographique. Les niveaux de stress moyens et le pourcentage de stress > 8/10 (seuil au-delà duquel une action urgente est nécessaire) ont été étudiés et une analyse des caractéristiques des entreprises les plus à risque a été réalisée.
Résultats Au total, 807 dirigeants d’entreprises ont répondu. Leur stress a augmenté de 25.9 % pendant le confinement et 28.7 % d'entre eux ont eu un stress > 8/10 pendant le confinement. Les secteurs qui ont connu la plus forte augmentation du niveau de stress pendant le confinement sont le commerce de détail (ES=0.22, 95CI 0.00 à 0.45), le commerce de gros (0.26, -0.00 à 0.53) et les EHPAD (0.55, -0.10 à 1.18). Les secteurs les plus exposés au risque de stress >8/10 pendant le confinement tendent à être les EHPAD (OR=2.52, 95CI 0.73 à 8.82), les pharmacies (2.54, 0.81 à 7.95) et le secteur informatique (3.17, 0.84 à 11.90). Les grandes entreprises ont connu la plus forte augmentation du niveau de stress (≥250 salariés : 1.20, 0.36 à 2.03 ; 10 à 249 salariés : 0.90, de 0.27 à 1.54 ; de 1 à 9 salariés : 0.65, 0.03 à 1.28 ; respectivement contre aucun salarié). La localisation géographique et le statut professionnel n'ont pas influencé l'augmentation du stress.
Conclusion Le premier confinement de la pandémie COVID-19 a eu un impact majeur sur le stress des dirigeants d'entreprise. Près d'un tiers d’entre eux ont eu un stress > 8/10 nécessitant une action urgente. Les dirigeants des grandes entreprises étaient plus exposés au stress ainsi que certains secteurs tels que les EHPAD , les pharmacies et les activités informatiques. |
th10 p570 facteurs de risque de contamination professionnelle des soignants par le sars cov 2 enquete par tdr et serologies au chu de rennes auteurs christophe paris 1 christopher heslan 1 nadia fatih 1 emilie tadie 1 anaelle rivallain 1 pierre tattevin 1 vincent thibault 1 ronan garlantezec 1 etablissement 1 chu pontchaillou rennes france presentateur christophe paris |
Th10-P570 - Facteurs de risque de contamination professionnelle des soignants par le SARS Cov 2 : enquête par TDR et sérologies au CHU de Rennes
Thème: Covid-19 et organisation des équipes et services de santé au travail (nouveaux outils, difficultés rencontrées)
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Auteurs : Christophe Paris (1), Christopher Heslan (1), Nadia Fatih (1), Emilie Tadie (1), Anaelle Rivallain (1), Pierre Tattevin (1), Vincent Thibault (1), Ronan Garlantezec (1)
Présentateur : Christophe Paris
Etablissement : (1) CHU Pontchaillou, Rennes, FRANCE
Introduction Depuis Décembre 2019, et l'apparition de l'épidémie par SARS-Cov-2, de nombreux soignants ont été contaminés par ce virus au cours de leur exercice professionnel. La transmission du virus peut en effet se faire par voie cutanée, par voie respiratoire, en particulier par les gouttelettes émises par les malades lors de toux, et enfin par aérosol. Toutefois, les circonstances exactes ne sont pas connues avec précision, alors même que ces éléments sont indispensables à la prévention. L'objectif de cette étude est de rechercher l'existence de gestes professionnels à risque associés à une plus grande prévalence de contamination par ce virus.
Méthodes Entre le 29 Mai et le 10 Juillet 2020, l'ensemble du personnel du CHU de Rennes a été convié à participer à une enquête séro-épidémiologique. Dix équipes de 3 personnes sont ainsi passées systématiquement dans tous les services du CHU à plusieurs reprises. Tous les personnels volontaires ont rempli un questionnaire standardisé sur la présence de symptômes compatibles avec la COVID-19 et leurs activités durant l'épidémie (Février à Juin 2020). Ils bénéficiaient dans le même temps d’un test rapide (TDR) de Ng Biotech®, approuvé par le CNR . Un échantillon de sujets tirés au sort selon leurs activités dans un service ayant accueilli ou non des patients COVID-19 positifs a rempli un questionnaire complémentaire sur les gestes réalisés ainsi que l'utilisation d'équipements de protection individuelle (masques, gants, charlottes, blouses, ...). Les sujets ayant eu une RT-PCR durant l'épidémie ont également été inclus dans cet échantillon. Les TDR positifs ont fait l'objet d'une confirmation sérologique par au moins un test ELISA sur la base du volontariat.
Résultats Plus de 7000 personnels du CHU ont participé au dépistage, dont 3500 à l'étude ancillaire. Le taux de positivité du TDR ou de la sérologie est de 3,78%. L'analyse préliminaire montre que le risque d'un TDR ou d'une sérologie positive associé à la prise en charge d'un patient COVID-19 positif est de 1,15 (0,74-1,78), de 2,00 (1,33-3,01) lors du contact avec un professionnel lui-même positif et de 2,06 (1,31-3,26) lors de la présence dans la vie personnelle d'un sujet identifié comme COVID-19 certain ou possible. En analyse univariée, certains gestes paraissent plus à risque de contamination chez les soignants (examen clinique, ophtalmologique, respiratoire). Les résultats plus complets seront présentés au Congrès.
Conclusion Le risque de contamination professionnelle par le SARS-Cov-2 semble être surtout lié aux contacts entre professionnels, à l'environnement privé et à certains gestes professionnels. Le respect des mesures de prévention doit être systématisé dans toutes les circonstances professionnelles, y compris hors soins. |
th10 p571 teletravail dans un contexte de confinement et etat de sante psychique des salaries auteurs joelane paredes 1 luc fontana 1 carole pelissier 1 etablissement 1 centre hospitalier universitaire de saint etienne saint priest en jarez france presentateur carole pelissier |
Th10-P571 - Télétravail dans un contexte de confinement et état de santé psychique des salariés
Thème: Conséquences de Covid-19 chez les travailleurs (sur le plan psychique et sur le travail)
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Auteurs : Joelane PAREDES (1), Luc FONTANA (1), Carole Pelissier (1)
Présentateur : Carole Pelissier
Etablissement : (1) Centre Hospitalier Universitaire de Saint-Etienne, Saint-Priest-En-Jarez, FRANCE
Introduction :
La crise sanitaire COVID 19, s’est accompagnée d’une augmentation de télétravail subi chez certains salariés. Les objectifs de cette étude sont d’évaluer la prévalence de troubles anxieux ou dépressifs chez les salariés du CHU de Saint-Étienne effectuant du télétravail pendant la période de confinement, et d’évaluer les facteurs médicaux personnels et professionnels associés à ces troubles.
Matériel et méthode :
Sur la période du 11 Mai au 20 Mai 2020, une étude transversale observationnelle a été proposée à 474 personnels hospitaliers en télétravail pendant la période de confinement. Le recueil des informations sociodémographiques, professionnelles et médicales (troubles anxieux et dépressif mesurés à partir de l’échelle HAD) a été effectué par auto-questionnaire. L’analyse statistique s’est appuyée sur les tests de chi2 et fisher pour comparer les fréquences (seuil de significativité retenu pour p<0.05). Cette étude a reçu un avis favorable du comité d’éthique le 11 mai 2020 (IRBN722020/CHUSTE).
Résultat :
Parmi les 330 sujets participant à l’étude (taux de participation : 70%), 106 sujets (32.1%) présentaient des signes évocateurs de troubles anxieux, et 26 (7.65%) des troubles dépressifs.
Parmi les facteurs personnels, le genre féminin et l’aide à la continuité pédagogique sont significativement associés aux troubles anxieux, ce qui n’est pas le cas de la situation familiale, le type de logement, le nombre et l’âge des enfants.
Parmi les facteurs professionnels, les changements d’horaire de travail et/ou de pause pour des raisons professionnelles, les difficultés liées à la connexion internet, ou aux bruits environnants, ou à la vie familiale sont significativement associés aux troubles anxieux.
Parmi les facteurs médicaux, l’altération de la qualité du sommeil, les inquiétudes liées aux médias, à la mise en œuvre du déconfinement, et à la situation de santé d’un proche sont significativement associés aux troubles anxieux.
Conclusion : Cette étude a confirmé l’association significative entre les troubles anxieux et certains facteurs sociodémographiques, professionnels et médicaux modifiables chez les salariés effectuant du télétravail pendant la période de confinement.
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th10 p572 covid 19 et travailleurs essentiels hors secteur de la sante le cas des travailleurs des abattoirs et des services funeraires auteurs quentin durand moreau 1 etablissement 1 universite de l alberta edmonton canada presentateur quentin durand moreau |
Th10-P572 - COVID-19 et travailleurs essentiels hors secteur de la santé : le cas des travailleurs des abattoirs et des services funéraires
Thème: Conséquences de Covid-19 chez les travailleurs (sur le plan psychique et sur le travail)
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Auteurs : Quentin Durand-Moreau (1)
Présentateur : Quentin Durand-Moreau
Etablissement : (1) Université de l'Alberta, Edmonton, CANADA
La pandémie de COVID-19 a été l’occasion de mettre en lumière les travailleurs essentiels, définis comme étant indispensables pour préserver la vie, la santé et le fonctionnement de base de la société. Des travaux ont été initiés pour étudier les répercussions de la COVID-19 chez les professionnels de la santé. Il semble qu’à ce jour il y ait moins d’études qui se soient penchées sur les autres populations de travailleurs essentiels. Nous aborderons le cas des professionnels de l’abattage et des services funéraires.
Début mai 2020, un quart de la totalité des cas de COVID-19 de l’Alberta étaient rattachés à trois abattoirs et près de 1000 rattachés à l’abattoir de High River. Nous avons réalisé une revue rapide de la littérature afin de comprendre les facteurs de risque propres aux abattoirs. Nous avons identifié une variété de facteurs de risque expliquant à la fois une meilleure stabilité du SARS-CoV-2 (surfaces métalliques, humidité, température…) et une contamination facilitée entre travailleurs (organisation des chaînes de production, espaces réduits dans les vestiaires, ventilation inadéquate…). Des facteurs sociaux ont également joué un rôle majeur dans la genèse de ces clusters : mauvaise maîtrise de la langue avec un accès complexe aux informations officielles, relayées de manière déformée par les chefs de production, faible niveau de protection sociale et encouragements à rester travailler malgré les symptômes…
La surmortalité liée à la COVID-19 a généré un surcroît de travail pour les professionnels du secteur funéraire. Les restrictions en place ont modifié la manière d’envisager les sépultures (restrictions de la taille des groupes, funérailles par webcam…). Nous avons initié une enquête à l’échelle fédérale canadienne avec 58 professionnels du secteur funéraire afin d’évaluer leurs niveaux d’anxiété, de dépression et de stress au travail entre mai et juillet 2020. Aucun travailleur n'a déclaré avoir eu la COVID-19. Nous n’avons pas mis en évidence de lien entre les niveaux d’anxiété et de dépression et la province d’origine, classées en fonction de la sévérité de l’épidémie. Nous avons identifié des éléments sans lien avec la COVID-19 comme une différence homme-femme significative sur le niveau d’anxiété, l’accès à des responsabilités managériales ou le surinvestissement au travail.
Il est important de s’intéresser aux travailleurs essentiels hors secteur de soin. Les clusters de COVID-19 dans les abattoirs à l’échelle mondiale sont toujours relativement fréquents. Ils illustrent l’intrication entre santé au travail et santé publique. En revanche, la pandémie à COVID-19 ne doit pas faire perdre de vue les autres problématiques professionnelles qui persistent. |
th10 p574 contexte des contaminations des professionnels de sante par la covid 19 auteurs cyril olivier 3 dominique abiteboul 1 2 elisabeth bouvet 2 3 isabelle lolom 2 gerard pellissier 2 marie cecile bayeux 1 elisabeth rouveix 2 etablissement 1 inrs paris france 2 geres paris france 3 has saint denis france presentateur dominique abiteboul |
Th10-P574 - Contexte des contaminations des professionnels de santé par la Covid-19
Thème: Conséquences de Covid-19 chez les travailleurs (sur le plan psychique et sur le travail)
Auteurs : CYRIL OLIVIER (3), DOMINIQUE ABITEBOUL (1,2), Elisabeth BOUVET (2,3), Isabelle LOLOM (2), Gérard Pellissier (2), Marie-Cécile BAYEUX (1), Elisabeth ROUVEIX (2)
Présentateur : DOMINIQUE ABITEBOUL
Etablissement : (1) INRS, Paris, FRANCE; (2) GERES, Paris, FRANCE; (3) HAS, Saint-Denis, FRANCE
Objectif décrire les circonstances des contaminations par le SARS-CoV-2
Méthode un questionnaire, mis en ligne le 17/04/2020 pouvant être documenté par tout PS quel que soit son mode d’exercice (établissement de santé (ES), ville, EHPAD…), pour lequel un diagnostic de COVID-19 a été posé. Les données collectées portent sur l’activité, les tâches réalisées, le port de protections et d’éventuels contacts avec des cas, durant les 2 semaines précédant le début des symptômes.
Résultats du 17/04 au 15/08/2020, 2329 cas ont été notifiés dont, principalement, 720 IDE, 523 médecins et 328 AS. 69% exerçaient exclusivement en ES, 18,5% en ville et les autres essentiellement dans le secteur médico-social. La répartition géographique des répondeurs se rapprochait de celle des cas de COVID 19 chez les personnels des ES (PES) recensés par Santé Publique France : près de 30% des cas en Ile de France et plus de 10% dans les régions Grand Est et Bourgogne-Franche-Comté. Le pic de début des symptômes se situe durant la semaine du 16 au 23 mars.
En ES, dans les 2 semaines précédant les symptômes,13% des déclarants ont exercé en intérim ou renfort. 1415/1602 (88%) des répondeurs jugent qu’ils ont eu accès autant que de besoin à des solutions hydroalcooliques. S’agissant du port du masque, il varie selon les tâches : un masque chirurgical était porté dans 2/3 des entretiens en tête à tête avec le patient à moins d’1 m, dans 3 cas sur 4 lors d’un examen clinique ou prise de constantes par exemple. Quant au masque FFP2 pendant les manœuvres respiratoires, il était porté dans 62% des cas lors d’intubations et dans 47% lors de nébulisations ; les raisons principales données au non port étant les dotations limitées et les consignes initiales restrictives.
Parmi les 954 PES ayant participé à des réunions de travail, 63% ne portaient jamais de masque ou en portaient parfois à cette occasion. En salle de repos, 1368/1602(85%) soignants ne portaient jamais ou occasionnellement un masque.
514/1602 (32%) répondeurs ont déclaré avoir été en contact, sans masque, avec un collègue ayant une COVID 19, pendant ses symptômes ou durant les précédentes 72h. En dehors de leur activité professionnelle, seuls 12% des professionnels contaminés ont été en contact avec au moins un cas suspecté ou confirmé de COVID-19.
Conclusion cette enquête descriptive repose sur la participation volontaire des soignants et se poursuit jusqu’en avril 2021. Ces résultats préliminaires seront à confirmer et préciser. D’ores et déjà, l’insuffisance du port du masque, au moins au début de l’épidémie, est confirmé. A côté des expositions professionnelles, le rôle de la contamination entre soignants sur leur lieu d’exercice parait être notable. |
th10 p575 programme de therapie cognitivo comportementale tcc en ligne pour diminuer les effets du stress chez les professionnels de sante auteurs nathalie nourry 1 luisa weiner 1 2 anne marie zinetti bertschy 1 isabelle frey 1 pierre vidailhet 1 amaury mengin 1 etablissement 1 hopitaux universitaire de strasbourg strasbourg france 2 faculte de psychologie strasbourg france presentateur nathalie nourry |
Th10-P575 - Programme de thérapie cognitivo-comportementale (TCC) en ligne pour diminuer les effets du stress chez les professionnels de santé
Thème: Conséquences de Covid-19 chez les travailleurs (sur le plan psychique et sur le travail)
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Auteurs : Nathalie Nourry (1), LUISA WEINER (1,2), Anne Marie Zinetti Bertschy (1), Isabelle Frey (1), Pierre Vidailhet (1), Amaury Mengin (1)
Présentateur : Nathalie Nourry
Etablissement : (1) hopitaux universitaire de strasbourg, Strasbourg, FRANCE; (2) Faculté de psychologie, Strasbourg, FRANCE
Contexte
Lorsque l'épidémie de coronavirus a débuté en mars 2020, très rapidement il est apparu au pôle de psychiatrie du CHU la nécessité d'offrir à la communauté hospitalière un outil de prévention pour minimiser les effets sur la santé psychique d'une telle crise sanitaire. La littérature scientifique mettait en effet en évidence des taux de dépression, d'état de stress post traumatique et d'anxiété important dans les équipes de soignants en Chine ou lors des précédentes épidémies (SARS, MERS). Les thérapies cognitivo comportementale (TCC) ont démontré leur effet dans la prévention du stress professionnel. Mais deux freins majeurs ont été identifiés pour leur mise en œuvre en présentiel : la disponibilité des soignants et le respect de la distanciation physique.
Méthode
Les psychologues spécialisés en TCC ont conçu le programme de psychothérapie en ligne auto-administrable « Ma Santé Aussi ».
L’évaluation de l'efficacité du programme en ligne "Ma Santé Aussi" se fait dans le cadre d'un programme de recherche, avec inclusion de soignants issus de 6 différents CH/CHU de l’interrégion Est. Une évaluation pré et post programme comporte des questionnaires portant sur les conditions d'exposition, la dépression (PHQ9), la qualité du sommeil, le PTSD, et la satisfaction de l'outil.
Résultats
Le site internet "Ma santé aussi" a été ouvert durant l'été, il comporte 7 modules thématiques (e.g., sommeil, stress, auto-compassion) qui permettent d'accompagner progressivement le soignant durant le programme de TCC. Le soignant peut utiliser à discrétion le programme de TCC, à son rythme, lorsqu'il est disponible. De plus, il a la possibilité quand il le souhaite de solliciter une consultation avec un psychologue par téléphone.
Le système permet donc de contourner les deux principaux freins à savoir respecter la distanciation physique et être accessible à toute heure pour s'adapter à la disponibilité du soignant sollicitant de l'aide.
Nos données préliminaires suggèrent que les soignants ayant utilisé le programme sont satisfaits et soulagés dès les premières séances. Les données complètes quant à l'efficacité du programme sont attendues en décembre 2020.
Conclusion
Les premiers résultats ont incité l'équipe à poursuivre le développement du site internet, et surtout à augmenter la diffusion de l'outil. Nous sommes ainsi en train d'étudier une mise à disposition pour l'ensemble des établissements de santé du territoire : CH, EHPAD, EPSM, Cliniques, établissements médico-sociaux… |
th10 p577 covid 19 deconfiner la sante au travail une collaboration ars sst lors des clusters de saisonniers agricoles auteurs maria gabriella fazio tirrozzo 1 elisabeth foulhac 2 etablissement 1 msa du languedoc nimes france 2 ars dd30 nimes france presentateur maria gabriella fazio tirrozzo |
Th10-P577 - COVID-19, DECONFINER LA SANTE AU TRAVAIL, UNE COLLABORATION ARS/SST, LORS DES CLUSTERS DE SAISONNIERS AGRICOLES
Thème: THÈME 10-1 Retours d'expérience et actions de prévention réalisées par les services de Santé au Travail en lien avec Covid-19 en y incluant la vaccination
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Auteurs : Maria Gabriella Fazio Tirrozzo (1), Elisabeth Foulhac (2)
Présentateur : Maria Gabriella Fazio Tirrozzo
Etablissement : (1) MSA du Languedoc, Nimes, FRANCE; (2) ARS, DD30, Nimes, FRANCE
CONTEXTE Des clusters COV-2 positifs sont détectés en juin 2020 dans une population de saisonniers détachés, dans les Bouches du Rhône et, en suite, dans le Gard.
Une campagne de dépistage est lancée par l' ARS-DD30, avec l'aide des Médecins du Travail de la MSA du Languedoc.
ACTION Les dépistages sont faits initialement auprès des entreprises arboricoles embauchant, entre autres, des saisonniers détaches (317 tests, 5,4 % positifs) et, en suite, pendant 3 jours, dans la ville de Beaucaire, ou la population hispanophone était principalement hébergée (824 tests, 9,5% positifs).
Trois Médecins du Travail, dont deux maîtrisant la langue espagnole, contribuent aux entretiens des sujets testés, au contact tracing des positifs et à la rédaction des arrêts de travail.
Une analyse des déterminants de ces clusters, en lien avec les conditions de travail et en lien avec les conditions de vie, est réalisée.
Les entreprises ayant de saisonniers révélés positifs font successivement l’objet d'interventions par les Médecins du Travail, les Infirmières et les Conseillers en Prévention, pour un accompagnement dans la mise en place des mesures barrières et pour des échanges sur les risques avec les saisonniers.
CONCLUSION Santé Publique et Médecine du Travail ont un enjeu commun, la prévention, et partagent plusieurs méthodologies de travail.
La santé résulte d'interactions complexes d'un sujet avec son environnement, dont le lieu de travail n'est qu’un des biotopes habités par le travailleur. Ce biotope n'est pas cloisonné par rapport aux autres. Les facteurs qui agissent sur la santé des travailleurs débordent souvent du lieu de travail. Dans l'exemple de ces clusters, pour ce qui concerne les déterminants qui ne sont pas directement en lien avec les lieux de travail, notamment les hébergements (habitats collectifs, chambres surpeuplées, conditions d’hygiènes parfois difficiles), les habitudes de vie, la non-connaissance de la langue française, la méconnaissance et le manque des liaisons avec le système de santé de proximité ont, probablement, joué un rôle décisif dans la diffusion de l'infection. Un autre facteur est à prendre en compte pour ce que concerne les saisonniers détachés, leur invisibilité substantielle pour la SST, vu qu'ils cotisent dans leur pays d'origine,
Décloisonner la SST du scenario exclusif des lieux et des conditions de travail est souhaitable dans le cadre de son évolution vers une vision environnementale.
Vice versa, la complexité des facteurs qu’interviennent dans le travail peut générer des problématiques capables d'affecter la santé de la population entière, dont les stratégies de la Santé Publique doivent tenir compte. |
th10 p578 adhesion a la vaccination contre le sars cov 2 chez les professionnels du chu de toulouse auteurs jeremie somme 1 isabelle jougla 1 jean marc soulat 1 fabrice herin 1 etablissement 1 chu de toulouse service de sante au travail toulouse france presentateur jeremie somme |
Th10-P578 - Adhésion à la vaccination contre le SARS-CoV-2 chez les professionnels du CHU de Toulouse
Thème: THÈME 10-1 Retours d'expérience et actions de prévention réalisées par les services de Santé au Travail en lien avec Covid-19 en y incluant la vaccination
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Auteurs : Jérémie Sommé (1), Isabelle Jougla (1), Jean-Marc Soulat (1), Fabrice Hérin (1)
Présentateur : Jérémie Sommé
Etablissement : (1) CHU de Toulouse - Service de santé au travail, Toulouse, FRANCE
Introduction L’épidémie de COVID-19 a entrainé (au 06/05/2021) 3 209 416 décès dans le monde dont 104 848 en France. En août 2020, les premiers résultats d’un vaccin efficace étaient publiés. La campagne vaccinale anti-COVID-19 a commencé le 27/12/2020 en France, pays le plus hésitant à la vaccination au monde. Les professionnels des établissements de santé étaient priorisés dès le début de la campagne.
Matériel et méthode Nous avons mené une étude prospective du 04/01 au 21/04/2021. L’objectif était d’estimer le taux d’adhésion à la vaccination contre la COVID-19 chez le personnel du CHU de Toulouse et d’étudier les facteurs impliqués. Un questionnaire anonyme en ligne portait sur la profession du répondant, son état de santé, son attitude par rapport aux vaccins en général, sa connaissance de la COVID-19 et de la vaccination. Le modèle multivarié par régression logistique avec ajustement a été utilisé pour les analyses statistiques.
Résultats Le taux global d’adhésion à la vaccination contre la COVID-19 était de 74.8% chez 1 984 professionnels du CHU (12.2% du personnel salarié total). Cette adhésion dépendait de l’âge (p global <0.001) et de la profession exercée (p global <0.001). Les professions médicales et les salariés ≥50 ans adhéraient le plus à la vaccination (p<0.001). Cette adhésion était plus forte chez les hommes (OR : 1.42 ; p=0.018), chez les personnes sans antécédent de maladie COVID-19 (OR : 0.53 ; p<0.001), chez les salariés déclarant se vacciner contre la grippe saisonnière chaque année depuis 3 ans (OR : 2.74 ; p<0.001) et chez ceux vaccinés contre la grippe A(H1N1) en 2009 (OR : 3.39 ; p<0.001). La motivation principale de la vaccination était de protéger son entourage avant de se protéger (n=1 318 ; 88.8% vs n=979 ; 66.0% ; p<0.001). 1 179 (79.4%) professionnels pensaient que la vaccination était la seule solution pour résoudre l’épidémie. Pour les 215 personnes refusant la vaccination, les principales causes étaient le manque de preuve de sureté des nouveaux vaccins (n=146 ; 67.9%) et la crainte d’évènements indésirables (n=108 ; 50.2%). 79 salariés déclaraient qu’ils ne changeraient pas d’avis sur leur refus de la vaccination. Chez les 500 salariés qui refusaient la vaccination ou qui n’étaient pas encore décidés, la principale mesure incitative à la vaccination était de « mieux les informer sur les vaccins disponibles » (n=279 ; 55.8%).
Conclusion Avant l’obligation vaccinale et le passe sanitaire, le taux d’adhésion à la vaccination de 74.8% chez les professionnels du CHU de Toulouse était comparable aux 75.1% de la population française favorable à la vaccination en général (2016). L’adhésion vaccinale contre la COVID-19 a peu été influencée par le contexte épidémique. |
th10 p579 covid 19 et secteur minier au mali quelle prevention auteurs mahamadou kone 1 2 sambou dit m pah mangane 1 etablissement 1 service medical du site minier au mali sikasso mali 2 societe malienne de sante et securite au travail somasst bamako mali presentateur mahamadou kone |
Th10-P579 - COVID-19 et secteur minier au Mali : quelle prévention ?
Thème: THÈME 10-1 Retours d'expérience et actions de prévention réalisées par les services de Santé au Travail en lien avec Covid-19 en y incluant la vaccination
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Auteurs : Mahamadou Kone (1,2), Sambou Dit M'pah Mangane (1)
Présentateur : Mahamadou Kone
Etablissement : (1) Service médical du site minier au Mali, Sikasso, MALI; (2) Société malienne de santé et sécurité au travail (SOMASST), Bamako, MALI
Introduction Le secteur minier comme toute collectivité, constitue un milieu favorable à la propagation de la COVID-19.
Objectif Décrire les activités de prévention menées par le service médical du site minier.
Méthodologie Une étude rétrospective allant de février 2020 à juillet 2021 a été menée dans le service médical d’une société de mine d’or au Mali. Elle a inclus toutes les activités de prévention contre la Covid-19. Nous avons utilisé le fichier informatisé du service médical pour le recueil et l’analyse des données.
Résultats Un comité de crise contre la COVID-19 composé de 9 membres a été mis en place. Un poster de sensibilisation et 5 fiches reflexes ont été affichés dans les services. Les statistiques de la COVID-19 étaient diffusées quotidiennement sur le réseau intranet de la société. Quatre dispositifs de lavage des mains ont été installés aux entrées de la société en plus des 8 autres déjà fonctionnels dans les services. Les gels hydro alcooliques étaient disponibles. Le personnel médical a été formé sur la COVID-19. Nous avons formé 12 agents de sécurité sur la prise de la température avec le thermo flash, 4 agents d’entretien sur la désinfection, 2 agents de buanderie sur le lavage des masques en tissus, 2 équipes sur l’inspection du respect des mesures barrières sur le site. Les postes de travail et la salle à manger ont été aménagés en respectant une distance d’un mètre. Tous les véhicules se rendant sur le site étaient désinfectés.
L’accès du site minier était conditionné à un résultat négatif à la COVID-19 par un test antigénique rapide ou un RT-PCR datant d’au plus 48 heures. Le lavage des mains au savon et le port du masque étaient obligatoires sur le site. Un site d’isolement d’une capacité de 10 lits a été aménagé. La prise de la température était systématique aux entrées. Un protocole de dépistage et de prise en charge d’un éventuel cas était élaboré.
Conclusion Ces actions nous ont permis d’assurer la protection des travailleurs contre la COVID-19 avec l’implication de tous. L’accent doit être mis sur leur suivi et leur adaptation selon l’évolution de la pandémie |
th10 p580 depistage de la covid 19 en entreprise par un ssti auteurs sylvain chamot 1 etablissement 1 chu amiens picardie amiens france presentateur sylvain chamot |
Th10-P580 - Dépistage de la COVID-19 en entreprise par un SSTI
Thème: THÈME 10-1 Retours d'expérience et actions de prévention réalisées par les services de Santé au Travail en lien avec Covid-19 en y incluant la vaccination
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Auteurs : Sylvain Chamot (1)
Présentateur : Sylvain Chamot
Etablissement : (1) CHU Amiens Picardie, Amiens, FRANCE
Introduction L’arrêté du 16 octobre 2020 a permis aux services de santé au travail de réaliser des dépistages du COVID-19 auprès des salariés en entreprise. La circulaire interministérielle du 14 décembre 2020 en a précisé les modalités pratiques. Ce dépistage devait être organisé à l’initiative de l’employeur, par des équipes formées, et les salariés devaient être volontaires.
Expérience Le service de la Médecine du Travail de l’Aisne s’est engagé dès le départ dans ces campagnes de dépistage, notamment en organisant le 18 décembre 2020 une demi-journée de formation pratique et de simulation. Toutes les étapes du processus ont alors été testées : accueil du salarié, recueil des informations médicales, saisie sur la plateforme SIDEP (malgré des difficultés d’accès majeures pour les professionnels de santé du SSTI), restitution des résultats, ainsi que la conduite à tenir en fonction de ces derniers. La formation à la réalisation des tests a été effectuée par un interne en médecine en santé au travail ayant une expérience du fait de son activité de réserviste sanitaire, et les tests ont été réalisés sur le personnel du service présent et volontaire ce jour-là. L’objectif était qu’en condition réelle, le dépistage soit le plus fluide possible afin de gêner le moins possible l’activité de l’entreprise volontaire.
Retour Au total, le SSTI a été sollicité une dizaine de fois par des entreprises afin de réaliser des campagnes de dépistage entre décembre 2020 et avril 2021. Aucune de ces sollicitations n’a abouti. Le frein majeur et clairement identifié était le fait que la prestation devait être facturée à l’entreprise demandeuse, ce qui fait notamment que le SSTI n’avait aucun stock et ne pouvait répondre aux demandes en urgence, en cas de suspicion de cluster. Plusieurs entreprises ont fait réaliser ces tests par des laboratoires de ville ou des pharmacies, avec prise en charge par l’assurance maladie. Lors des suspicions de cluster, l’ARS des Hauts de France a mobilisé des équipes de professionnels de santé libéraux et/ou des réservistes sanitaires pour intervenir en entreprise, sans reste à charge pour l’employeur.
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th10 p581 vaccination des salaries contre la covid 19 auteurs sylvain chamot 1 etablissement 1 chu amiens picardie amiens france presentateur sylvain chamot |
Th10-P581 - Vaccination des salariés contre la COVID-19
Thème: THÈME 10-1 Retours d'expérience et actions de prévention réalisées par les services de Santé au Travail en lien avec Covid-19 en y incluant la vaccination
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Auteurs : Sylvain Chamot (1)
Présentateur : Sylvain Chamot
Etablissement : (1) CHU Amiens Picardie, Amiens, FRANCE
Introduction La Direction Générale de la Santé a communiqué aux médecins « de ville » le 12 février 2021, à travers le DGS-URGENT N°2021_15, que des vaccins contre la COVID-19 du laboratoire ASTRAZENECA seraient mis à disposition à compter de la semaine du 22 février 2021, à destination des populations ciblées au même moment.
Expérience Après une rapide concertation, la Médecine du Travail de l’Aisne a considéré que cette directive s’adressait aussi aux médecins du travail. Il a été décidé de centraliser les demandes de flacons pour les médecins du travail volontaires auprès d’une pharmacie partenaire. La possibilité de vacciner pour les médecins du travail a été confirmée rapidement par la DGT et l’assurance du SSTI. Le protocole de vaccination a été établi par la suite, avec ouverture d’un questionnaire de pré-inscription sur le site internet du SSTI et mailing auprès des adhérents. La vérification de l’éligibilité et de l’appartenance à une entreprise adhérente étaient réalisées par les équipes du SSTI suite à cette pré-inscription. Les vaccinations ont été réalisées par les médecins et infirmières du service au sein des locaux du SSTI, sur des vacations de 12 ou 24 salariés pour ne pas perdre de doses du vaccin. La saisie informatique de la vaccination était réalisée par les assistantes médicales du service. Un protocole spécifique a été mis en place pour les usagers d’ESAT (et équivalent).
Retour La Médecine du Travail de l’Aisne a été l’un des premiers SSTI de France à proposer la vaccination aux salariés de ses adhérents. Au 1er mars, 47 salariés avaient pu être vaccinés. La campagne a ensuite été grandement ralentie par les préoccupations autour de ce vaccin. Au 1er juin 2021, 362 salariés avaient été vaccinés, avec des vacations sur la moitié des centres actifs du SSTI. |
th10 p582 suivi de lactivite des services sst des msa pendant le premier confinement et le deconfinement auteurs gaetan deffontaines 1 isabelle vanicek 1 dominique semeraro 1 patrice heurtaut 1 etablissement 1 ccmsa bobigny france presentateur gaetan deffontaines |
Th10-P582 - Suivi de l’activité des services SST des MSA pendant le premier confinement et le déconfinement
Thème: THÈME 10-1 Retours d'expérience et actions de prévention réalisées par les services de Santé au Travail en lien avec Covid-19 en y incluant la vaccination
Auteurs : Gaetan Deffontaines (1), Isabelle Vanicek (1), Dominique Semeraro (1), Patrice Heurtaut (1)
Présentateur : Gaetan Deffontaines
Etablissement : (1) CCMSA, Bobigny, FRANCE
La Mutualité Sociale Agricole (MSA) s’est adaptée aux différentes phases de la crise sanitaire liée à la COVID19 pour poursuivre ses différentes missions auprès de ses adhérents dans le cadre de son guichet unique. Pour assurer un suivi quantitatif d’activité de chaque service, elle a mis à la disposition des 35 caisses de son réseau un outil de recueil transversal appelé IASO (déesse grecque de la guérison).
Au sein des MSA, les services Santé Sécurité au Travail (SST) ont adapté leurs organisations pour rester présents auprès des entreprises et travailleurs agricoles. Cette mobilisation a contribué à faire face à l'épidémie, protéger la santé des salariés et garantir la poursuite d’activités agricoles essentielles à la vie de la Nation.
Par ailleurs, les pouvoirs publics ont demandé la remontée d’informations sur l'activité de chaque service de santé au travail à destination des DIRECCTE.
L’objectif est de décrire l’évolution quantitative de l’activité des services SST des MSA durant les périodes du confinement et de déconfinement.
D’avril à juillet 2020, les données du module SST de IASO ont permis de dresser un tableau de bord hebdomadaire : suivi des effectifs et activités en santé au travail et en milieu du travail (AMT).
Pendant la période de confinement, ¾ des personnels des services SST était en activité, 6 % en permanence physique, 8% se sont mis à disposition des pouvoirs publics (réserve sanitaire, secteur curatif), 99 % de l’activité médicale était réalisée à distance (50% début Juillet). Les visites de reprise étaient les plus fréquentes avec un pic mi-mai (déconfinement, 40 % des visites) et mi-juin. Les visites à la demande ont représenté jusque ¼ de l’activité médicale.
L'AMT (pro active et réponse à la demande) s’est mise en place à distance avec 95 % d’accompagnement sur la problématique COVID19, avec un pic en avril et en début de déconfinement.
En conclusion, les équipes SST se sont fortement mobilisées auprès des entreprises et des travailleurs agricoles. L’activité médicale s’est adaptée rapidement au contexte de confinement et déconfinement. Les professionnels de santé ont répondu aux demandes de visite et au besoin d'accompagnement, particulièrement pour les personnes " vulnérables" (visites de reprise, à la demande). L'AMT a été intense en début de confinement et de déconfinement, portant sur les diverses répercussions de la crise sanitaire dans l’entreprise : campagnes téléphoniques, réponses aux demandes, créations de documents.
Cette approche quantitative sera complétée par des retours d’expérience et une réflexion sur l’évolution des pratiques en SST : construction pluridisciplinaire d’outils collaboratifs, e-téléconsultation, méthodes de prévention innovantes. |
th10 p583 mieux connaitre le droit un atout en periode covid auteurs francoise ducrot 1 audrey gillard 1 etablissement 1 service de sante au travail de la region nantaise nantes france presentateur francoise ducrot |
Th10-P583 - Mieux connaître le droit : un atout en période COVID
Thème: THÈME 10-1 Retours d'expérience et actions de prévention réalisées par les services de Santé au Travail en lien avec Covid-19 en y incluant la vaccination
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Auteurs : Françoise Ducrot (1), Audrey Gillard (1)
Présentateur : Françoise Ducrot
Etablissement : (1) SERVICE DE SANTE AU TRAVAIL DE LA REGION NANTAISE, Nantes, FRANCE
Inscrites dans la Loi depuis 1946, les missions des Services de santé au travail sont essentielles et ont été maintenues par l’instruction de la Direction Générale du Travail du 17/03/20 puis précisées dans l’ordonnance du 02/04/20 pendant la crise sanitaire liée à la COVID-19.
Issue de la Directive cadre n°89-391 du 12/06/89, la mise en œuvre de mesures visant à promouvoir l’amélioration de la sécurité et de la santé des travailleurs au travail a fait l’objet d’une loi de transposition référencée n°91-1414 du 31/12/91.
Si la crise sanitaire a bouleversé les organisations de travail, elle a permis aussi de mettre en évidence la collaboration entre les Services de santé et les acteurs de prévention de l’entreprise.
Aussi, assurant le suivi de 270 000 salariés répartis sur 24 500 établissements, le SSTRN a eu la volonté de se mobiliser en collaborant avec tous les acteurs de prévention pour impulser la culture de prévention au sein des entreprises notamment les TPE et PME représentant 90 % des adhérents du Service.
La présentation basée sur le travail des équipes qu’il soit présentiel, rédactionnel, téléphonique ou en ligne montre le rôle structurant, protecteur et déterminant de la réglementation en santé travail, encore méconnue des travailleurs, pour traverser une crise sanitaire en sécurité juridique et humaine.
La période de crise permet de promouvoir cette culture de prévention relative à la santé au travail, de confirmer le rôle indispensable des SST comme interlocuteurs de proximité privilégiés des entreprises, d’améliorer la collaboration entre les acteurs de prévention notamment au cœur des entreprises sans oublier l’action de prévention que chacun peut réaliser en prenant soin de sa santé, de sa sécurité et de celles des autres (Article L. 4122-1 du code du travail).
Aussi, il est important de rappeler que l’entreprise est un lieu d’apprentissage où le respect des règles par les employeurs et les salariés est la base pour créer la confiance nécessaire pour travailler dans un collectif dans des conditions respectant la sécurité et la préservation de la santé.
C’est pourquoi, la compréhension du cadre réglementaire, socle de la prévention primaire, doit être connue des branches professionnelles afin d’en assurer sa promotion. Cette perspective laisse envisager la possibilité d’établir des partenariats comme action de prévention collective. |
th10 p584 role du sstrn dans la litteratie en sante au travail en periode covid auteurs francoise ducrot 1 etablissement 1 service de sante au travail de la region nantaise nantes france presentateur francoise ducrot |
Th10-P584 - Rôle du SSTRN dans la littératie en santé au travail en période COVID
Thème: THÈME 10-1 Retours d'expérience et actions de prévention réalisées par les services de Santé au Travail en lien avec Covid-19 en y incluant la vaccination
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Auteurs : Françoise Ducrot (1)
Présentateur : Françoise Ducrot
Etablissement : (1) SERVICE DE SANTE AU TRAVAIL DE LA REGION NANTAISE, Nantes, FRANCE
Partenaire de proximité légitime des entreprises, le SSTRN a participé activement à la lutte contre la propagation du virus responsable de la COVID-19 en diffusant notamment des messages de prévention aux entreprises comme le stipule l’ordonnance du 02/04/20.
Soucieuses de fournir des informations utiles, claires et faciles à comprendre pour lutter contre les impacts négatifs sur la littératie, les équipes se sont fortement mobilisées pour accompagner les adhérents à travers les visites, les téléconsultations, les conseils téléphoniques ou les supports de communication.
Cela a permis d’améliorer le niveau de connaissance des adhérents sur les divers risques liés à cette période (biologique, psychologique, …) et de continuer de promouvoir la santé au travail.
La présentation met en évidence la prise en compte du concept de littératie à la fois dans :
- les moyens mis en place : composition d’une cellule d’écoute téléphonique par exemple, mise en place d’un centre de vaccination,
- le panel de sujets traités dans les dossiers mis en ligne (COVID, confinement, reprise d’activité) ou au cours des webinaires diffusés,
- dans les différents outils de communication utilisés au cours des différentes périodes de la crise sanitaire que ce soit :
- en interne : guide pour aider à gérer la prise en charge des appels des employeurs et des salariés, newsletters,
- ou en externe : affiches avec pictogrammes, newsletters, protocoles, actualisation du site internet, publication de posts sur les réseaux sociaux et interviews (médias).
Aussi, en facilitant la compréhension de l’ensemble de ses messages de prévention et en utilisant de multiples supports de communication, le SSTRN a poursuivi sa dynamique active en continuant de favoriser l’appropriation par tous de cette culture de prévention dans le monde de l’entreprise pour rendre chacun acteur de prévention dans l’intérêt de tous. |
th10 p585 experience du centre de vaccination du sstrn en periode covid auteurs francoise ducrot 1 gregoire tardy 1 etablissement 1 service de sante au travail de la region nantaise nantes france presentateur francoise ducrot |
Th10-P585 - Expérience du centre de vaccination du SSTRN en période COVID
Thème: THÈME 10-1 Retours d'expérience et actions de prévention réalisées par les services de Santé au Travail en lien avec Covid-19 en y incluant la vaccination
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Auteurs : Françoise Ducrot (1), Gregoire Tardy (1)
Présentateur : Françoise Ducrot
Etablissement : (1) SERVICE DE SANTE AU TRAVAIL DE LA REGION NANTAISE, Nantes, FRANCE
Début 2021, « vacciner » complète le leitmotiv « tester-alerter-protéger » utilisé dans la stratégie sanitaire nationale de lutte contre la COVID 19 pour sortir durablement de la crise.
En mars, une offre de vaccination destinée aux adhérents du SSTRN échoue faute de livraison des doses.
En avril, alors que les données épidémiologiques montrent une circulation plus importante de la COVID 19 dans la région, la discussion s’est réengagée avec l’ARS.
En mai, après confirmation des livraisons de doses de vaccins du laboratoire Pfizer BioNtech par l’ARS, le SSTRN, fort d’équipes aguerries à l’adaptation de leur environnement professionnel depuis notamment quatorze mois, lance le projet d’ouverture d’un centre de vaccination.
Si la finalité est de participer à la campagne de vaccination de masse utile à l’effort de la Nation, l’enjeu est aussi de montrer, dans un contexte de pré-réforme propre à la santé au travail, la capacité d’un SSTI à réaliser une action de prévention primaire collective d’envergure.
Le challenge était aussi de rendre opérationnel un centre de vaccination dans un délai court de trois semaines. C’est pourquoi l’activation d’un comité de pilotage couplé à l’utilisation de la méthode Agile a permis une adaptation rapide.
Les retours d’expériences d’autres centres de vaccination du département ont servi de référence tout comme les documents de l’ARS.
Progressivement, les moyens matériels, fonctionnels et humains se sont ajustés pour rendre opérationnel le centre sur les principes d’une marche en avant et le respect des gestes barrières.
Parallèlement, le partenariat avec l’ARS s’est construit jusqu’à l’organisation de la livraison des doses.
Ainsi, dès le 07/06/21, l’ouverture du centre a permis au SSTRN de participer activement à la dynamique vaccinale nationale en mobilisant au quotidien une vingtaine de personnes pour atteindre un objectif de six cents vaccins par jour.
Une montée en charge progressive sur trois semaines a été choisie pour ajuster le fonctionnement de l’équipe opérationnelle du centre : encadrement, professionnels de santé, administratifs ainsi que les supports, logistiques et informatiques.
Puis, des retours d’expériences fréquents, effectués jusqu’à la fermeture du centre le 30/09/21, ont permis de fluidifier chaque étape du process et d’en établir un bilan positif.
En conclusion, l’adhésion des parties prenantes a permis la réussite de ce projet précurseur de la Loi du 02/08/21 relative au renforcement de la prévention en santé au travail.
Enfin, c’est en puisant l’énergie nécessaire dans le sens de leur mission que les équipes ont à nouveau montré leur capacité à s’adapter et ont permis de renforcer la visibilité du SSTRN en créant des partenariats efficients. |
th10 p586 role du sstrn dans la prevention en periode covid auteurs francoise ducrot 1 etablissement 1 service de sante au travail de la region nantaise nantes france presentateur francoise ducrot |
Th10-P586 - Rôle du SSTRN dans la prévention en période COVID
Thème: THÈME 10-1 Retours d'expérience et actions de prévention réalisées par les services de Santé au Travail en lien avec Covid-19 en y incluant la vaccination
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Auteurs : Françoise Ducrot (1)
Présentateur : Françoise Ducrot
Etablissement : (1) SERVICE DE SANTE AU TRAVAIL DE LA REGION NANTAISE, Nantes, FRANCE
Au cours de la crise sanitaire liée à la COVID 19, le SSTRN, tout en garantissant la sécurité de ses 333 collaborateurs, a maintenu son activité et a ensuite appliqué les différents textes réglementaires et recommandations des autorités sanitaires.
Soucieux de transmettre des informations adéquates et de lutter contre les impacts négatifs sur la littératie, le SSTRN a mobilisé ses équipes pour :
- accompagner ses adhérents sur les mesures à prendre pour éviter les risques de transmission du virus aussi bien sur le plan organisationnel, technique, collectif, individuel et matériel
- poursuivre le suivi individuel de la santé des salariés, notamment dans les entreprises de la première ligne
- prévenir les effets psychologiques dus à la crise (confinement, télétravail, conséquences sociales)
- contribuer aux campagnes de dépistage et de vaccination.
Pour cela, tous les modes de communication à disposition ont été orchestrés dans le but de veiller à la protection des personnes suivies, à risque ou pas, ainsi qu’à la protection des tiers évoluant dans l’environnement immédiat de travail.
A partir des données de la cellule de crise, initiée dès le début du mois de mars 2020 par la Direction du SSTRN, la présentation met en évidence les principales actions de prévention telles que :
- veille d’information quotidienne et mise à jour du site internet
- envoi régulier de posts sur les réseaux sociaux et de newsletters
- mise en place d’une cellule d’écoute téléphonique pluridisciplinaire
- réorganisation des équipes santé travail pour conseiller les adhérents à distance : téléconsultations, conseils téléphoniques, …
- création de dossiers spécifiques : COVID, confinement, reprise d’activité
- participation à des groupes de travail nationaux pilotés par PRESANSE dont les travaux ont été diffusés notamment sur le site du Ministère du travail
- création et diffusion d’une douzaine de webinaires (offres de services, reprise d’activité, référent COVID-19, télétravail, risque psychologique, …)
- interviews pour la presse (Ouest France, Concours Médical, …)
- mise en ligne d’outils pratiques : fiches situations de travail, fiches conseils, protocole, affiche, matrice de contact, …
- mise en place de conférences en ligne et d’ateliers en distanciel
- développement partenarial (ARS, SSTI PDL, …).
Ainsi, fortes de leur savoir-faire et de leur travail interdisciplinaire, toutes les équipes du SSTRN, motivées par le sens de leurs missions, ont eu à cœur d’être réactives et de promouvoir la santé au travail dans le monde de l’entreprise en impulsant des actions de prévention collective permettant ainsi de favoriser l’appropriation de la cuture de prévention auprès de chacun dans l’intérêt de tous.
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th10 p587 la covid 19 depuis son debut retour dexperience du service de medecine du travail de lehu doran dans la prise en charge du personnel soignant auteurs rabia medjane 1 2 3 4 nadjet soltani 1 4 kelthoum badi 1 4 naima boucedra 1 4 sihem hamiti 1 4 houari sassi 1 4 baghdad rezk kallah 1 2 3 etablissement 1 etablissement hospitalier et universitaire d oran 1er novembre 1954 oran algerie 2 laboratoire de recherche en sante environnement univ 1 oran algerie 3 faculte de medecine univ 1 oran algerie 4 hopital nedjma 240 lits covid 19 oran algerie presentateur rabia medjane |
Th10-P587 - La Covid-19 depuis son début, retour d’expérience du service de médecine du travail de l’EHU d’Oran dans la prise en charge du personnel soignant
Thème: THÈME 10-1 Retours d'expérience et actions de prévention réalisées par les services de Santé au Travail en lien avec Covid-19 en y incluant la vaccination
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Auteurs : Rabia Medjane (1,2,3,4), Nadjet Soltani (1,4), Kelthoum Badi (1,4), Naima Boucedra (1,4), Sihem Hamiti (1,4), Houari Sassi (1,4), Baghdad Rezk-Kallah (1,2,3)
Présentateur : Rabia Medjane
Etablissement : (1) Etablissement Hospitalier et Universitaire d'Oran, 1er novembre 1954, Oran, ALGERIE; (2) Laboratoire de Recherche en Santé Environnement, Univ-1, Oran, ALGERIE; (3) Faculté de médecine, Univ-1, Oran, ALGERIE; (4) Hôpital NEDJMA 240 lits, Covid-19, Oran, ALGERIE
Objectif Décrire le retour d’expérience du service de médecine du travail (SMT) de l’Etablissement Hospitalier Universitaire d'Oran (EHU d’Oran) dans la prise en charge du Personnel Soignant (P.S) atteint de la Covid-19.
Méthodologie Données médicales et administratives sont recueillies à partir des dossiers médicaux du P.S.
Résultats Au total, 1243 professionnels de soin diagnostiqués Covid-19 positifs depuis le début de la pandémie sont enregistrés. Soit une prévalence de 22.8 %.
Le diagnostic est posé chez 728 cas (58.5%) par la PCR, 301 cas (24.2%) par les tests antigéniques, 147 cas (11.8%) par la sérologie, et 67 cas (5.4%) par la TDM thoracique.
Trois pics ont été enregistrés dans notre pays, le 1er en juillet 2020, le 2ème en novembre 2020 et le dernier en juillet/aout 2021.
Mile deux cents quarante trois visites médicales de reprise de travail après atteinte confirmée de la Covid-19 ont été effectuées. Dans certaines circonstances une prolongation de confinement est jugée nécessaire. Il a été noté 578 prolongations.
Cent trente huit P.S ont été hospitalisés pour forme sévère voir grave de la maladie. La durée de séjour à l’hôpital varie de 3 à 60 jours. Il a été noté Trois décès.
Le profil du P.S atteint de la Covid-19 est marqué par une prédominance féminine (62%). Ils sont majoritairement âgés entre 30 et 39 ans, occupant le poste d’infirmier ou d’aide soignant dans les deux tiers des cas. Plus de 90% du P.S sont symptomatiques dont le maitre symptôme est l’anosmie dans (89%) suivi de la fièvre dans (37 %) puis de céphalées dans (32 %). Plus de 100 P.S sont déclarés inaptes définitifs au travail en première ligne dans les unités Covid-19 et 26 sont inaptes temporaires.
Conclusion Le P.S de l’EHU d'Oran en première ligne depuis l’émergence de la pandémie ce qui reflète cette prévalence élevée. Un dépistage précoce empêche le passage vers les formes graves par une prise en charge rapide et précoce. C’est à la charge des médecins du travail de sensibiliser le personnel de la santé surexposé vis-à-vis de l’intérêt de la vaccination.
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th10 p588 la vaccination contre la covid 19 des travailleurs de la sante dun grand etablissement hospitalier de louest algerien auteurs rabia medjane 1 2 3 4 baghdad rezk kallah 1 2 3 naima boucedra 1 5 kelthoum badi 1 5 houari sassi 1 5 nadjet soltani 1 5 sihem hamiti 1 5 youcef boukhari 4 etablissement 1 etablissement hospitalier et universitaire d oran 1er novembre 1954 oran algerie 2 laboratoire de recherche en sante environnement univ 1 oran algerie 3 faculte de medecine univ 1 oran algerie 4 direction da la sante et de la population de la wilaya d oran dsp oran oran algerie 5 hopital nedjma 240 lits covid 19 oran algerie presentateur rabia medjane |
Th10-P588 - La vaccination contre la Covid-19 des travailleurs de la santé d’un grand établissement hospitalier de l’ouest algérien.
Thème: THÈME 10-1 Retours d'expérience et actions de prévention réalisées par les services de Santé au Travail en lien avec Covid-19 en y incluant la vaccination
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Auteurs : Rabia MEDJANE (1,2,3,4), Baghdad REZK-KALLAH (1,2,3), Naima Boucedra (1,5), Kelthoum Badi (1,5), Houari Sassi (1,5), Nadjet Soltani (1,5), Sihem Hamiti (1,5), Youcef Boukhari (4)
Présentateur : Rabia MEDJANE
Etablissement : (1) Etablissement Hospitalier et Universitaire d'Oran, 1er novembre 1954, Oran, ALGERIE; (2) Laboratoire de Recherche en Santé Environnement, Univ-1, Oran, ALGERIE; (3) Faculté de médecine, Univ-1, Oran, ALGERIE; (4) Direction da la Santé et de la Population de la wilaya d'Oran (DSP Oran), Oran, ALGERIE; (5) Hôpital NEDJMA 240 lits, Covid-19, Oran, ALGERIE
Introduction Dans le cadre de la lutte contre la Covid-19 chez les Travailleurs de la Santé (T.S) de l’Etablissement Hospitalier Universitaire d'Oran (EHU d’Oran), la compagne vaccinale a été organisée et lancée par notre service médecine du travail (SMT) depuis le 02 février 2021 jusqu’à ce jour, en collaboration avec la Direction de la Santé et de la Population de la wilaya d’Oran.
Objectifs 1- Déterminer la prévalence de la vaccination contre la Covid-19 chez les T.S
2- Décrire les effets secondaires de la vaccination contre la Covid-19 survenus chez la même population.
Méthodologie Les données sur les caractéristiques socioprofessionnelles ainsi que les effets secondaires de la vaccination ont été récoltées à partir des dossiers médicaux et des fiches cliniques de notre personnel de santé.
Résultats A ce jour, 751 des T.S de notre établissement ont été correctement vaccinés contre la covid19, soit une prévalence de 13.8%. Nous avons à notre disposition 4 vaccins différents. Les femmes représentent 58,3%. Plus de treize pour cent des sujets vaccinés ont des maladies chroniques. L’Hypertension artérielle et le diabète sont les plus répondus avec respectivement 38% et 27%.
Le vaccin Coronavac/Sinovac a été administré chez 292 T.S., parmi eux, 17,4% ont déclarés des effets secondaires, la fièvre et les céphalées représentent chacune 31%, les courbatures 11 %.
Deux cents soixante dix neuf T.S ont reçu le vaccin Sputnik. Plus des 2/3 ont signalé des effets secondaires à type de courbatures (27%) et de fièvre (23%). Cent onze sujets ont été vaccinés par le vaccin Sinopharm, les effets secondaires ont été signalés par seulement 3,5%.
Concernant le vaccin Astra Zeneca, il a été administré à leur demande chez 69 sujets. Ils sont tous médecins chercheurs hospitalo-universitaires. Les effets secondaires notés sont communs à tous les vaccins connus mondialement.
Aucun effet secondaire grave n’a été signalé pour les 4 vaccins utilisés depuis le début de la compagne vaccinale.
Conclusion La vaccination contre la Covid-19 reste la meilleure arme pour prévenir la maladie. Pour préserver le droit à la santé au travail des travailleurs de la santé et assurer la continuité des services de soins au niveau des établissements de santé, le personnel soignant en Algérie est prioritaire à la vaccination.
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th10 p589 evaluation de la detresse psychologique des etudiants en medecine de saint etienne en periode de crise sanitaire auteurs carole pelissier 1 manon viale 1 luc fontana 1 etablissement 1 universite jean monnet saint etienne france presentateur carole pelissier |
Th10-P589 - Évaluation de la détresse psychologique des étudiants en médecine de Saint-Étienne en période de crise sanitaire
Thème: THÈME 10-1 Retours d'expérience et actions de prévention réalisées par les services de Santé au Travail en lien avec Covid-19 en y incluant la vaccination
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Auteurs : Carole Pelissier (1), Manon Viale (1), Luc Fontana (1)
Présentateur : Carole Pelissier
Etablissement : (1) Université Jean Monnet, Saint-Etienne, FRANCE
Introduction En plus des conséquences sanitaires et économiques, la pandémie de Covid-19 a eu un fort impact sur la santé mentale et l’enseignement des étudiants en médecine, une population déjà fragile. Le but de notre étude est d’évaluer la prévalence de la détresse psychologique chez les étudiants en médecine de Saint-Étienne ainsi que les facteurs associés à cette dernière.
Matériel et méthode Nous avons réalisé une étude observationnelle transversale. Du 10 au 25 mars 2021, 1814 étudiants de la première à la sixième année de la faculté de médecine de Saint-Étienne ont été invités à répondre par mail à un auto-questionnaire anonyme en ligne. La prévalence de la détresse psychologique a été mesurée via le questionnaire validé GHQ121 dans sa version française. D’autres facteurs (socio-démographiques, médicaux, habitudes de vie) ont été relevés afin de déterminer les variables associées à la détresse psychologique. Pour cela une analyse univariée puis multivariée ont été réalisées.
Résultats 832 étudiants ont participé à l’étude pour un taux de participation de 43%. Parmi eux, 625 (75%) présentaient des signes de détresse psychologique et 15% (109) ont déclaré avoir eu des idées suicidaires durant les trois derniers mois. Les facteurs corrélés à une augmentation du risque de détresse psychologique sont le sexe féminin, le vécu d’un traumatisme pendant la crise sanitaire, la modification de la consommation d’alcool et les difficultés avec le travail en distanciel. A l’inverse, la pratique d’une activité rémunérée, l’entraide et le sentiment de travail reconnu apparaissent comme protecteurs.
Conclusion Avec la mise en lumière d’un taux très important de détresse psychologique dans notre population, cette étude montre l’importance et la nécessité d’un dépistage précoce via une prise en charge de qualité et un suivi régulier des étudiants, dès la première année. L’importance d'un travail distanciel de qualité doit être recherchée dans la mise en place de l'enseignement à distance comme dans le télétravail. |
th10 p590 les bulles de sante au travail concilier teletravail confinement et sante auteurs florence jegou 1 sylvie bellanger 1 etablissement 1 msa de maine et loire angers france presentateur sylvie bellanger |
Th10-P590 - Les Bulles de Santé au travail: concilier télétravail, confinement et santé
Thème: THÈME 10-1 Retours d'expérience et actions de prévention réalisées par les services de Santé au Travail en lien avec Covid-19 en y incluant la vaccination
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Auteurs : Florence Jegou (1), Sylvie Bellanger (1)
Présentateur : Sylvie Bellanger
Etablissement : (1) MSA DE MAINE ET LOIRE, Angers, FRANCE
Contexte
Dans le cadre de la pandémie COVID19, le confinement total au domicile décrété en France.
Le télétravail a été imposé à beaucoup de travailleurs, les conditions de travail ont dû être
improvisées. Une infirmière du travail (IDEST) a alors mis en place des réunions courtes en
petits groupes, pour remédier ensemble aux problèmes posés.
Matériel et méthode
L’organisation concrète de ces temps de réunions appelés « Bulles de Santé au travail » a été
encadrée par le médecin du travail et l’IDEST.
Ces réunions avaient lieu par visioconférence, avec 3 salariés maximum en même temps, sur
la base du volontariat, pendant une heure. L’IDEST débutait la séance par une présentation :
des recommandations sur l’installation au poste de travail, l’équilibre entre vie privée et vie
professionnelle, ainsi que l’hygiène de vie en plein confinement. Ensuite, les échanges avaient
lieu entre les participants.
Résultats
7 séances ont pu été réalisées en un mois. Lors des échanges, chacun a pu exprimer ses
difficultés sur la situation, même sans être du même métier.
Le manque d’ergonomie au poste au domicile a eu un impact sur la santé physique des
salariés. Le contexte de pandémie, l’annonce brutale du confinement et les informations
contradictoires ont majoré l’anxiété. Les causes de souffrance au travail étaient multiples :déséquilibre entre vie professionnelle et vie privée, perte de repères, difficultés de
concentration, adaptations permanentes, isolement, intensification du travail avec de nombreux
canaux d’informations. Certaines atteintes à la santé ont été signalées au Médecin du travail.
Lors des échanges, les participants ont aussi pu dévoiler leur capacité d’adaptation et apporter
des pistes de réflexion: les salariés ont pu découvrir des marges de manoeuvre pour équilibrer
vie professionnelle et vie privée, et améliorer leurs conditions de travail.
Discussion
Cette action a permis de repérer des salariés pouvant présenter des signes de souffrance mais
aussi de valoriser les missions du métier d'IDEST. Un autre lien avec les salariés a pu être
créé mais ces réunions ne remplacent pas les entretiens individuels. Cette action de Santé au
travail pourra être déclinée sous une autre forme à l’avenir.
Conclusion
Pendant le confinement, le télétravail a eu des conséquences sur la santé des salariés. Des
échanges menés par une IDEST autour de deux thèmes de prévention (le poste de travail et la
conciliation des temps de vie) ont favorisé le lien entre salariés appartenant à la même
entreprise. Les salariés ont pu retrouver des marges de manoeuvre pour leur organisation, et
nous situer comme acteurs de prévention, notamment en temps de pandémie COVID19. |
th10 p592 la gestion de la crise covid par poulina group holding auteurs hatem ben mansour 1 dhouha boulila 1 mohamed bouzid 1 fayrouz kallel dziri 1 etablissement 1 poulina group holding boumhel tunisie presentateur hatem ben mansour |
Th10-P592 - La gestion de la crise COVID par "Poulina Group Holding"
Thème: THÈME 10-1 Retours d'expérience et actions de prévention réalisées par les services de Santé au Travail en lien avec Covid-19 en y incluant la vaccination
Auteurs : Hatem Ben Mansour (1), Dhouha Boulila (1), Mohamed Bouzid (1), Fayrouz Kallel Dziri (1)
Présentateur : Hatem Ben Mansour
Etablissement : (1) POULINA GROUP HOLDING, Boumhel, TUNISIE
La Tunisie comme tous les pays du monde a été confrontée à la terrible pandémie provoquée par le SARS-CoV2 durant les années 2020 et 2021. L’année 2021 a été terrible pour notre pays avec des conséquences : sanitaires, économiques et sociales et politiques. En effet, durant l’été 2021 le nombre total des victimes de la COVID a dépassé les 24000 décès. La Tunisie a failli voir son système de santé s’effondrer avec une saturation totale de ses hôpitaux et une pénurie d’oxygène médical.
C’est dans ce contexte, que notre groupe constitué de plus de 60 filiales réparties en 8 métiers devait se maintenir pour assurer les postes d’emploi de ses employés et assurer la survie de toutes ses filiales tout en assurant les meilleures conditions d’hygiène et sécurité. Un grand pari que la Direction du groupe a pris en misant sur les compétences de son personnel administratif et celui des services médicaux du travail.
Ainsi, dès le début de la pandémie en Mars 2020 un certain nombre de mesures ont été prises et généralisées à toutes les filiales. Et ce, sans le soutien de l’état, qui se trouve déjà en difficulté économique depuis des années.
L’objectif de ce travail est de présenter notre expérience dans la gestion de cette crise sanitaire.
Stratégie adoptée
Prendre les mesures organisationnelles afin d’assurer la continuité de l’activité tout en préservant les revenus des employés.
Mettre les mesures sanitaires nécessaires à la préservation de la santé et de la sécurité des travailleurs et veiller à leur respect le plus stricte.
Assurer une surveillance épidémiologique quotidienne de la situation de l’épidémie.
Résultats atteints
Nombre de cas COVID cumulés au 15/10/2021 est de 980 personnes et 885 personnes ont été mises en quarantaines sur un ensemble de près de 24 000 employés.
Le nombre moyen de cas COVID positif est de 34 cas par mois sauf pour les mois de juin et juillet 2021 où on a enregistré respectivement 307 et 306 cas. Ces mois correspondent aux mois où on a enregistré en Tunisie les plus hauts chiffres de contamination (plus de 2500 cas/jour) et de décès (plus de 100 décès/jour).
Cependant, nous déplorons trois décès parmi le personnel de tout le groupe.
Grace aux 15 journées de vaccination organisées, le taux moyen de vaccination du personnel au sein des 36 filiales concernées a atteint les 87%. Les ¾ des filiales ont un taux de vaccination qui dépasse les 80% et près de 50% ont un taux variant entre 90 et 100%.
Aucune filiale n’a été contrainte d’arrêter son activité pour cause de COVID.
Conclusion
La mise en œuvre de la stratégie a permis l’atteinte des objectifs fixés : maintien de l’activité économique du groupe et sauvegarde de la santé et des intérêts économique des salariés.
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th10 p594 prevention du covid19 en entreprise experience dun sepp belge auteurs michel muller 1 vanessa binet 1 mathieu versee 2 etablissement 1 cohezio liege belgique 2 cohezio bruxelles belgique presentateur michel muller |
Th10-P594 - Prévention du covid19 en entreprise : expérience d’un SEPP belge
Thème: THÈME 10-1 Retours d'expérience et actions de prévention réalisées par les services de Santé au Travail en lien avec Covid-19 en y incluant la vaccination
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Auteurs : Michel Muller (1), Vanessa Binet (1), Mathieu Versée (2)
Présentateur : Michel Muller
Etablissement : (1) COHEZIO, Liège, BELGIQUE; (2) COHEZIO, Bruxelles, BELGIQUE
Introduction La décision de confinement généralisé prise par les autorités belges a mis à contribution tous les services belges de prévention et protection au travail (SEPP) dans l’assistance aux entreprises pour gérer la crise et appliquer les mesures de prévention. Notre organisation s’occupe de beaucoup d’entreprises œuvrant dans des secteurs essentiels (soins de santé, EHPAD, zones de police, zones de secours, collectivités territoriales, courrier et distribution, transports, …), qui nous ont beaucoup sollicités. Nos actions ont porté sur 5 domaines :
Aide à l’organisation de travail pendant le confinement et le déconfinement Toutes les mesures de prévention nécessaires ont entraîné une adaptation de toutes les procédures de travail et de nettoyage. Un aide a été apportée sur cette nouvelle organisation (équipements et méthodes de protection individuelle et collective, organisation du travail, …)
Prévention public-cibles Notre aide a été demandée pour adapter les postes de travail et les mesures de prévention pour des publics fragiles en cas de covid19 et définir qui devait être écarté de certains risques et situations de travail.
Dépistage par tests PCR Les SEPP ont été mandatés pour les tests PCR systématiques du personnel des EHPAD. Les médecins et infirmier.e.s volontaires ont d’abord suivi une formation (équipements de protection, réalisation du geste, procédures de récolte et transmission des résultats). Notre service a été chargé de coordonner la logistique de tous les SEPP pour ces campagnes.
Vaccination Les SEPP ont aussi réalisé les campagnes de vaccination du personnel des EHPAD, maisons de repos et institutions de soins
Tracing et gestion de clusters en entreprise avec prescription de tests PCR et rédaction des certificats de quarantaine des contacts à haut risque.
Outils créés et utilisés pendant cette phase
Cellule covid19, chargée de recueillir et structurer toutes les informations disponibles sur le covid19 et tous les moyens de prévention dans tous les domaines.
Regroupement et structuration par la cellule covid19 de tous les documents et sources d’information dans un répertoire spécifique sur notre intranet et accessible à tous les collègues.
Adresse de messagerie «covid19» prise en charge par la cellule covid19 et à qui toute personne interne et externe peut poser ses questions.
Adresse de messagerie «tracing» avec permanence médicale
Checkliste d'aide au traçage des contacts
Création de supports visuels pour l’information et la formation du personnel des entreprises affiliées
Création d’un canevas d’analyse des risques pour le déconfinement basé sur la méthode STOP (Suppression du risque, diminution du risque par des moyens Technologique, Organisationnels, ou de protection Personnelle) |
th10 p595 evaluation du stress ressenti par les salaries pendant la pandemie a sars cov 2 auteurs martine jacquand 1 2 audrey vilmant 1 severine brunet 1 karine rouffiac 2 christelle rouel 1 etablissement 1 aist lpa clermont ferrand france 2 chu clermont ferrand france presentateur martine jacquand |
Th10-P595 - Evaluation du stress ressenti par les salariés pendant la pandémie à SARS-CoV-2
Thème: THÈME 10-1 Retours d'expérience et actions de prévention réalisées par les services de Santé au Travail en lien avec Covid-19 en y incluant la vaccination
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Auteurs : Martine Jacquand (1,2), Audrey Vilmant (1), Severine Brunet (1), Karine Rouffiac (2), Christelle Rouel (1)
Présentateur : Martine Jacquand
Etablissement : (1) AIST LPA, Clermont Ferrand, FRANCE; (2) CHU , Clermont Ferrand, FRANCE
Introduction Cette étude a été réalisée dans un service de santé au travail interentreprises afin d’évaluer l’impact des périodes de confinement et déconfinement successifs sur le stress ressenti des salariés en fonction de critères socioprofessionnels et de données médicales (TA, IMC).
Méthodologie Il s’agit d’une enquête transversale descriptive multicentrique qui s’est déroulée du 17 mars 2020 au 7 octobre 2021. Chaque salarié vu par un professionnel de santé lors d’un entretien en présentiel ou en téléconsultation a bénéficié d’une évaluation de son état de stress ressenti lié au SARS-CoV-2 à l’aide d’une échelle visuelle analogique (EVA) allant de 0 à 100.
Résultats L’échantillon a concerné 8825 salariés d’âge moyen 38 ans (+/-12), d’ancienneté moyenne de 5 ans (+/-8). Le sexe ratio est de 1,1. Les entretiens ont été réalisés majoritairement par les IDEST (83%). La moyenne du stress perçu lié à la COVID-19 est de 20,2 (+/-24). 6,1% des salariés ont un score EVA supérieur à 60 et 1,2% un score supérieur à 80. Il n’a pas été retrouvé de différence significative entre les différentes périodes de confinement et de déconfinement. Les secteurs les plus concernés sont les industries extractives et manufacturières (p<0,004), la santé humaine et action sociale et les autres activités de services (p<0,005) et les administrations publiques et l’enseignement (p<0,02).
Les salariés qui ont un score EVA supérieur à 60 sont plus âgés (p<0,000), de genre féminin (p<0,000), reçus par des médecins (p<0,000), présentent une tension artérielle statistiquement plus élevée (PAS≥140mmHg et/ou une PAD≥90mmHg) (p<0,001) ainsi qu’un indice de masse corporelle (IMC) statistiquement supérieur (p<0,01) aux autres salariés avec un score EVA inférieur 60.
Discussion En fonction des résultats de cette étude, il pourra être envisagé des actions préventives de sensibilisation individuelles et collectives.
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th10 p597 covid 19 des repercussions significatives sur les travailleurs saisonniers auteurs marion arnaud 1 etablissement 1 aismt04 manosque france presentateur marion arnaud |
Th10-P597 - Covid-19 : des répercussions significatives sur les travailleurs saisonniers
Thème: THÈME 10-1 Retours d'expérience et actions de prévention réalisées par les services de Santé au Travail en lien avec Covid-19 en y incluant la vaccination
Auteurs : Marion Arnaud (1)
Présentateur : Marion Arnaud
Etablissement : (1) AISMT04, Manosque, FRANCE
En France, l’épidémie liée à la Covid-19 a touché significativement notre système de santé ainsi que notre économie. Petites comme grandes entreprises ont cherché lors du processus de déconfinement à reprendre leurs activités et les salariés saisonniers ont rapidement été mobilisés dans des milieux professionnels à risques tels que les campings, les hôtels, la restauration, les clubs d’activités d’eau vives et rivières, etc.
Dès lors, comment jongler entre les notions de loisir, détente et liberté souhaités par des millions de français après des mois de confinement, et le maintien de règles sanitaires strictes ? Entre divertissement et rectitude, les salariés saisonniers ont pu échanger avec les professionnels de santé au travail via l’organisation d’Actions de Formation de Prévention (AFP) collectives en lien avec la Covid-19. Ces échanges avec les salariés et les employeurs ont permis de débattre sur les freins et les conséquences engendrés par cette crise sanitaire sur leurs activités.
Dans ce contexte sanitaire, ceux-ci ont dû faire face à différentes nouvelles problématiques telles que :
- Un besoin d’adapter rapidement leurs prestations de services aux exigences des usagers,
- Une augmentation des cadences de travail en haute saison couplée à de plus fortes contraintes sanitaires,
- La mise en place de nouveaux produits, dispositifs et protocoles, parfois non adaptés à leurs pratiques professionnelles,
- Une méconnaissance des produits et/ou dispositifs fournis par les employeurs entraînant parfois, par cause à effet, un mésusage de ceux-ci,
- Une augmentation des incivilités liées au non-respect des mesures sanitaires en vigueur, etc.
Grâce à une étude comparative par questionnaires réalisée en 2020 et 2021 auprès de plus d’une centaine de saisonniers, le Service de Santé au Travail Interentreprises (SSTI) des Alpes-de-Haute-Provence a pu faire un point sur les représentations, les habitudes professionnelles mais également sur les nouveaux moyens connus et utilisés. Les actions de prévention collectives ainsi que les données collectées ont permis d’adapter les échanges et les pratiques des professionnels de santé du territoire. De ce fait, le SSTI du 04 a pu répondre à une demande majeure et prégnante dans ce contexte de pandémie mondiale.
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th10 p598 une pandemie qui se prolonge sante des dirigeants de tpe pme auteurs christophe collomb 1 denis leclerc 1 audrey stoufflet 1 etablissement 1 agestra metz france presentateur christophe collomb |
Th10-P598 - Une pandémie qui se prolonge : santé des dirigeants de TPE/PME
Thème: THÈME 10-1 Retours d'expérience et actions de prévention réalisées par les services de Santé au Travail en lien avec Covid-19 en y incluant la vaccination
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Auteurs : Christophe Collomb (1), Denis Leclerc (1), Audrey Stoufflet (1)
Présentateur : Christophe Collomb
Etablissement : (1) AGESTRA, Metz, FRANCE
Depuis mars 2020, la pandémie de COVID-19 sévit durablement. Notre pays a connu trois confinements et des mesures restrictives mouvantes qui ont impacté durablement la vie sociale et l’économie avec des conséquences sanitaires non négligeables. En septembre 2020, le service de santé au travail interentreprises (SSTI) de Moselle, AGESTRA, a interrogé les dirigeants de TPE/PME pour connaitre les effets du premier confinement sur leur santé. Ils étaient 38% au printemps 2020 à déclarer une santé perçue moins bonne qu’avant la crise.
La persistance de la crise a motivé une seconde démarche afin de connaitre l’effet de la durée de cette crise sur la santé des dirigeants d’entreprise.
Pour ce faire un nouveau questionnaire, reprenant les mêmes thèmes que celui d’AGESTRA, a été proposé aux 20 SSTI de l’association Grand Est Santé Travail (GEST). Douze ont sollicité par mailing les dirigeants (fonction publique exclue) de TPE et de PME dont ils assurent le suivi pour y répondre. L’enquête s’est déroulée du 13 avril au 17 mai 2021 et 934 dirigeants ont répondu.
Pour 81%, l’activité de leur entreprise a été arrêtée ou diminuée pendant le premier confinement et 49% déclarent la même situation au troisième confinement. Le secteur du commerce a été le plus impacté par la durée de la crise.
95% des dirigeants ont dû mettre en place des modifications de fonctionnement lors du premier confinement. 52% ont eu des difficultés à le faire. Ces difficultés sont plus souvent rapportées par les dirigeants de PME. 23% des dirigeants mentionnent une augmentation de l’absentéisme, 34% une diminution de la motivation des équipes et 48% des résultats diminués.
Concernant la santé perçue, 47% des répondants la déclarent moins bonne en mai 2021 qu’avant la pandémie. La dégradation est plus importante chez les femmes, lorsque l’arrêt ou la diminution de l’activité perdure et lorsque la motivation de leurs équipes est diminuée.
Les résultats montrent également une forte dégradation des santés mentale et physique, de la qualité du sommeil et des habitudes de vie chez les entrepreneurs.
La consommation de psychotropes, hypnotiques et antalgiques quant à elle est passée de 6% avant la pandémie à 13% au printemps 2021.
Ce travail confirme que la durée de la crise sanitaire et la dégradation de la santé des dirigeants sont fortement liées. Ils sont exposés à plusieurs facteurs de risques de dégradation de leur santé : durée de crise, résultats économiques incertains et confiance réduite en l’avenir.
Cette crise met en évidence l’impact fort de l’environnement socio-économique sur la santé des dirigeants et nécessite donc une réflexion profonde en matière de prévention pour les entrepreneurs qui est actuellement négligée.
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th10 p599 la resistance au vaccin covid 19 parmi le personnel de soins auteurs amira omrane 1 amen moussa 1 latifa ben afia 1 selma smida 1 lynn guetari 1 taoufik khalfallah 1 etablissement 1 service de medecine de travail et pathologies professionnelles eps tahar sfar mahdia tunisie presentateur lynn guetari |
Th10-P599 - La résistance au vaccin COVID-19 parmi le personnel de soins.
Thème: THÈME 10-1 Retours d'expérience et actions de prévention réalisées par les services de Santé au Travail en lien avec Covid-19 en y incluant la vaccination
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Auteurs : Amira Omrane (1), Amen Moussa (1), Latifa Ben Afia (1), Selma Smida (1), Lynn Guetari (1), Taoufik Khalfallah (1)
Présentateur : Lynn Guetari
Etablissement : (1) Service de Médecine de Travail et pathologies professionnelles, EPS Tahar Sfar, Mahdia, TUNISIE
Objectif : évaluer la perception des vaccins COVID-19 chez le personnel de soins. Matériels at Méthodes : Cette étude transversale a été menée entre le 15 et 30 juin 2021 à l'hôpital public Taher Sfar Mahdia situé dans la région du centre Tunisien et comptant 1120 personnels de soins. Un questionnaire auto-administré et structuré a été distribué exhaustivement aux personnels de soins et relatif au niveau général de confiance par rapport aux vaccins (échelle de type Likert en 10 points), le niveau d'acceptation des vaccins COVID-19 déjà approuvés et utilisés en Tunisie au moment de l'étude, le niveau de peur avant la vaccination et les principales raisons de cette peur, les principales raisons de la volonté de se faire vacciner, les principales sources d'information sur les vaccins COVID-19 et les données démographiques et professionnelles. De plus, les données indiquant si les personnes interrogées ont été infectées et si elles ont perdu un parent par le SRAS-CoV-2 ont également été recueillies.
Résultats : Au total 890 personnel de soins ont répondu au questionnaire soit un taux de réponse de 79,5%. Au moment de l’étude, 55,2% ont été vacciné contre le COVID-19. Les sujets vaccinés avaient un âge moyen de 42,7±24,4 ans, exerçaient comme médecins (33,8%) ou infirmiers (31,6%) aux services de gynécologie (7,4%) de néonatologie et pédiatrie (7% et 6,6% respectivement). Un antécédent de pathologies chroniques (type diabète, HTA, obésité ou insuffisance respiratoire) a été retrouvé chez 35,5% des sujets vaccinés et une infection antérieure au COVID-19 chez 31,1% d’entre eux. Un décès par un parent proche par la COVID-19 a été rapporté par 13,1% des sujets. L’information concernant cette vaccination provenait d’un collègue de travail ou d’un ami (22,8%) ou des réseaux sociaux (19,4%). Les vaccins les plus utilisés ont été le BioNtecch/Pfizer (53%) et SputnikV (46,1%).
Les sujets vaccinés contre la COVID-19 ont été statistiquement des sujets plus âgés (p=0,017), exerçant au premier front (médecins et infirmiers) (p=0,000) aux services à haut risque de contamination (gynécologie, pédiatrie et néonatologie et réanimation COVID-19) (p=0,000) et qui ont enduré antérieurement une infection au virus COVID-19 (p=0,000).
Parmi les sujets non vaccinés, les raisons de refus ont été dominés par la crainte de réactions allergiques immédiates (33,7%) et des effets indésirables à long terme (23,7%).
Conclusion : Cette étude a révélé des niveaux considérables de résistance aux vaccins COVID-19 parmi le personnel de soins. Cette résistance est problématique puisqu’elle peut impacter la décision du grand public d’où la nécessité de campagne d‘information et de communication scientifique efficace et continue.
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th10 p600 vaccination contre la covid 19 en sist l aventure d ast 67 auteurs anca raluca popa 1 michele weber 1 armand reboh 1 etablissement 1 ast 67 strasbourg france presentateur anca raluca popa |
Th10-P600 - Vaccination contre la Covid-19 en SIST : l'aventure d'AST 67
Thème: THÈME 10-1 Retours d'expérience et actions de prévention réalisées par les services de Santé au Travail en lien avec Covid-19 en y incluant la vaccination
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Auteurs : Anca Raluca Popa (1), Michele Weber (1), Armand Reboh (1)
Présentateur : Anca Raluca Popa
Etablissement : (1) AST 67, Strasbourg, FRANCE
La mobilisation d'AST dans la campagne de vaccination contre le covid -19 a démarré fin 2020 par la participation d'un médecin du travail et du directeur aux réunions du COPIL départemental Vaccination Covid 19 organisées par l'ARS et la Préfecture du Bas-Rhin.
Ces réunions ont permis la construction d'un partenariat précoce, avec dès début 2021 la vaccination du personnel prioritaire d'EHPAD par des médecins volontaires, en parallèle de la vaccination des résidents.
Certains médecins ont également réalisé des vaccinations dans le VacciCar en partenariat avec le SDIS 67, en ESAT ou vers le public fragile.
L'implication du SIST s'est poursuivie en début du mois de mars 2021 par l'ouverture d'un centre proposant le vaccin Astra Zeneca dès sa mise à disposition et un autre fin mars 2021. Très rapidement, l'ARS nous a aidé à monter en puissance par la mise en place pour notre service d'un flux dédié de livraison de vaccins à ARN messager, permettant l'organisation de vacations de vaccinations dans les centres médicaux de tous les médecins volontaires, au fur et à mesure de l'élargissement du public visé. Ces vacations ont mobilisé également les autres membres des équipes pluridisciplinaires (assistantes, infirmiers...) et le personnel du siège administratif pour les aspects logistiques.
Au total, les équipes ont réalisé 3510 consultations pré-vaccinales et ont permis la vaccination de 2035 salariés.
Nous proposons dans cette communication de présenter l'organisation originale mise en place, les difficultés rencontrées et les solutions trouvées, quelquefois en dernière minute, pour parvenir à ce résultat. |
th10 p601 l astme face a la pandemie de covid 19 auteurs karine chatelain 1 anca mistreanu 1 dominick natale 1 etablissement 1 ast moselle est 57150 creutzwald france presentateur karine chatelain |
Th10-P601 - l'ASTME face à la pandémie de Covid 19
Thème: THÈME 10-1 Retours d'expérience et actions de prévention réalisées par les services de Santé au Travail en lien avec Covid-19 en y incluant la vaccination
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Auteurs : Karine Chatelain (1), Anca Mistreanu (1), Dominick Natale (1)
Présentateur : Karine Chatelain
Etablissement : (1) AST moselle Est, 57150 Creutzwald, FRANCE
Dès mars 2020, l’ASTME met en place une cellule de crise afin d’assurer la continuité des activités vitales du pays. Deux centres de permanence répondent aux demandes de visites médicales et aux questionnements des employeurs et de leurs salariés en désarrois. Dans l’urgence et grâce aux données médicales d’environ 2000 dossiers, les médecins du travail identifient les salariés à risque de forme grave de Covid et proposent des aménagements en télétravail et 451 évictions professionnelles temporaires. La réouverture rapide des autres centres permet une reprise progressive d’activité en téléconsultation ou en présentiel.
Sans attendre, nos équipes pluridisciplinaires contactent les entreprises par téléphone, mail et visioconférence, représentant 3490 actions proactives, donnent des informations sur la maladie, les moyens de prévention, l’organisation du travail (télétravail), les premiers secours et la mise à jour du document unique ; elles s’investissent aussi dans des webinaires avec d’autres services de santé au travail du Grand Est.
Au 1er déconfinement, en mai 2020, nos conseils s’enrichissent des consignes de Santé Publique et du Ministère du Travail : nous ciblons les entreprises en reprise d’activité. Nos actions se diversifient au travers des contact tracing en entreprise, de pratiques gratuites de tests antigéniques de dépistage, prescriptions d’arrêt de travail et mises en isolement.
En mars 2021, l’ ASTME propose de vacciner les salariés. La vaccination anti Covid est pilotée par un groupe de travail dont l’activité est restreinte par la disponibilité des flacons, les retards de livraison, en attendant les dotations spécifiques aux médecins du travail. Afin de garantir une offre homogène aux salariés et mutualiser nos moyens, l’ASTME déploie des équipes volontaires (médecins, infirmiers, assistantes, et aides logistique) pour assurer des séances de vaccinations centralisées, sur un site unique à Creutzwald. Des vaccinations au sein de grandes entreprises sont pratiquées aussi. Nous avons donc effectué 740 injections. De plus, nombreux médecins et infirmiers de l’ASTME donnent de leur temps libre aux centres de vaccinations de proximité.
Depuis le début de cette pandémie, les médecins du travail et leurs équipes accompagnent les entreprises et leurs salariés, comme l’attestent différents témoignages de gratitude : structures de soins, sanitaire et social, grande distribution, transport, et transmettent à leur tour, les actions de préventions au-delà de leur simple obligation. |
th10 p602 infection covid 19 chez le personnel de sante experience du service de medecine du travail dun chu de louest algerien auteurs othmane ghomari 1 samia merad 1 fmr moulessehoul 1 yacine merad 1 etablissement 1 laboratoire de recherche en environnement et sante sidi bel abbes algerie presentateur othmane ghomari |
Th10-P602 - Infection Covid-19 chez le personnel de santé : Expérience du service de médecine du travail d’un CHU de l’ouest Algérien
Thème: THÈME 10-1 Retours d'expérience et actions de prévention réalisées par les services de Santé au Travail en lien avec Covid-19 en y incluant la vaccination
Auteurs : Othmane Ghomari (1), Samia Merad (1), Fmr Moulessehoul (1), Yacine Merad (1)
Présentateur : Othmane Ghomari
Etablissement : (1) laboratoire de recherche en environnement et santé, Sidi Bel Abbès, ALGERIE
Objectif Estimer la prévalence de l’infection Covid-19 chez le personnel de santé (PS) de 3 établissements hospitaliers (CHU, centre anti cancer et l’EHS mère-enfant) d’une ville de l’ouest Algérien
Sujets et Méthodes Il s’agit d’une étude transversale descriptive menée du 01/03/2020 au 31/08/2021 qui a concerné le PS de 3 établissements hospitaliers. Un dépistage de PS asymptomatiques ayant eu un contact avec un patient COVID-19 confirmé et une évaluation du risque (faible, moyen et élevé) d’infection a été réalisé. Le diagnostic chez les PS symptomatiques a été réalisé par (PCR TDM, sérologie). Les cas confirmés ou probables (présence d’images à la TDM) du PS dont les diagnostics avaient été posés en dehors de la consultation Covid ont été inclus. Les données recueillies comportaient l’état civil du PS, la symptomatologie clinique, les circonstances d’infection, les examens complémentaires (TDM, PCR, test antigénique, sérologie) et les certificats médicaux (confinement, reprise de travail)
Résultats la prévalence de l’infection Covid été de 15% (527 cas). L’âge moyen était de 36,4 ans. La tranche d’âge des 21-30 ans était la plus touchée. Les femmes représentaient (70,8%). Les paramédicaux étaient les plus touchés (44,6%), les médecins (40%).La prévalence de l’infection dépistée était de17,3 % parmi les cas asymptomatiques, le diagnostic était de 38,1% parmi les cas symptomatiques. La notification de cas diagnostiquée en dehors du SMT était de 44,7 %. Nous avons connu 3 vagues successives, la 3ème vague a été plus importante que les précédentes. Le service le plus touché était celui de réanimation (5,7%), les UMC et de traumatologie avec 4,9% chacun. Les signes cliniques les plus fréquemment observés étaient l’asthénie (80%), arthralgies myalgies (68%), anosmie agueusie (67%), fièvre (56,7 %) Toux (56,4%) céphalée (54%).L’infection COVID était bénigne chez 9 patients sur 10. Elle était modérée chez 1 patient sur 10. Les contacts en milieu hospitalier étaient de 64,2% dont 22,1% étaient aux niveaux des services dédiés aux patients Covid. Le contact en milieu extra hospitalier était de 13,7%. Aucun sujet contact n’a été identifié dans 22,1%. La participation aux réunions sans protection, la prise de repas avec les collègues et le non-respect des moyens de protection étaient les principales modalités de contaminations dans notre étude.
Conclusion La présentation clinique du COVID-19 chez les PS ne semble pas différer de celle de la population générale. La principale source d'infection se situe dans les établissements de santé. Cela souligne l'importance de mettre en place des procédures de protection individuelles et vacciner l’ensemble du personnel de santé
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th10 p603 les maux lies aux mauvaises postures dues au teletravail obligatoire auteurs alexandra singer 1 veronique oster 2 etablissement 1 region grand est epinal france 2 region grand est strasbourg france presentateur alexandra singer |
Th10-P603 - LES MAUX LIES AUX MAUVAISES POSTURES DUES AU TELETRAVAIL OBLIGATOIRE
Thème: THÈME 10-1 Retours d'expérience et actions de prévention réalisées par les services de Santé au Travail en lien avec Covid-19 en y incluant la vaccination
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Auteurs : Alexandra Singer (1), Véronique Oster (2)
Présentateur : Alexandra Singer
Etablissement : (1) Région Grand Est, Epinal, FRANCE; (2) Région Grand Est, Strasbourg, FRANCE
Printemps 2021, 3ème confinement : télétravail obligatoire pour tous les postes éligibles. Au sein de la collectivité Grand Est, c'est une nouveauté pour 84 % des agents. Certains interpellent l'IST (Infirmière en Santé Travail) référente pour des douleurs, nécessitant consultation médicale et traitement (kiné, médicaments) voire passage au Service d'Accueil des Urgences. L'origine ou l'aggravation de ces douleurs paraissent liées à une mauvaise installation au poste de télétravail et/ou au transport du matériel y afférent. Plan d'actions établi par l'IST en accord avec le MT (médecin du travail) et le service DRH (Direction des Ressources Humaines) : Un. Etablissement d'un état des lieux bibliographique sur le télétravail et les risques pour les salariés. Deux. Elaboration d'un questionnaire en ligne sur Google Forms, portant sur les données organisationnelles du télétravail, les différents éléments matériels et environnementaux, les répercussions physiques et les actions de prévention éventuelles déjà en place. Questionnaire diffusé par mail à l'ensemble des 2056 agents dministratifs répartis sur 18 sites. Retour = 40,3 % Trois. Analyse des réponses, avec confirmation de l'hypothèse de départ : le télétravail est à l'origine de divers maux physiques (pour plus de 80 % des agents) et de troubles visuels. En parallèle, émergence d'une problématique sur le droit à la déconnexion et les RPS (Risques Psycho-Sociaux), cependant en lien avec les douleurs physiques. Quatre. Recherche d'actions possibles et synthèse transmise au service DRH : organisationnelles, matérielles, financières, création d'un guide papier "devenir un télétravailleur avisé", en attente d'édition et diffusion auprès des agents. Parallèlement, il est envisagé de pouvoir commander certaines fiches de ce guide en format affiche pour le poste de télétravail et/ou le bureau ; le but commun de ces deux supports étant que les agents puissent s'y référer facilement, et ainsi adopter les bons réfélexes de télétravail. |
th10 p608 impact psychosocial de la covid19 chez le personnel de sante auteurs chahrazed kandouci 1 fethi mecabih 2 imen mecabih 3 chiffa kadari 3 nihad megharbi 3 mohamed yacine achouri 3 baderdine abdelkrim kandouci 1 ahmed benabdelaziz 4 etablissement 1 laboratoire de recherche en environnement et sante universite djillali liabes sidi bel abbes sidi bel abbes algerie 2 departement de pharmacie faculte de medecine d alger alger algerie 3 departement de pharmacie faculte de medecine universite djillali liabes sidi bel abbes algerie sidi bel abbes algerie 4 faculte de medecine de sousse universite de sousse laboratoire de recherche lr19sp01 tunisie sousse tunisie presentateur chahrazed kandouci |
Th10-P608 - Impact psychosocial de la COVID19 chez le personnel de santé
Thème: THÈME 10-2 Suivi des salariés/agents contaminés, retour et maintien au travail des personnes vulnérables ou atteintes de formes chroniques ou prolongées de Covid-19
Auteurs : Chahrazed Kandouci (1), Fethi Meçabih (2), Imen Meçabih (3), Chiffa Kadari (3), Nihad Megharbi (3), Mohamed Yacine Achouri (3), Baderdine Abdelkrim Kandouci (1), Ahmed Benabdelaziz (4)
Présentateur : Chahrazed Kandouci
Etablissement : (1) Laboratoire de recherche en environnement et santé, Université Djillali Liabes Sidi Bel Abbès, Sidi Bel Abbès, ALGERIE; (2) Département de Pharmacie, Faculté de Médecine d'Alger, Alger, ALGERIE; (3) Département de Pharmacie, faculté de Médecine, université Djillali Liabes. Sidi Bel Abbès Algérie, Sidi Bel Abbès, ALGERIE; (4) Faculté de médecine de Sousse. Université de Sousse. Laboratoire de Recherche LR19SP01 (Tunisie), Sousse, TUNISIE
Contexte La pandémie actuelle COVID-19 a mis les professionnels de la santé face à une détresse psychologique croissante, avec un risque élevé d’infection.
Objectif Estimer la prévalence des troubles anxio-dépressifs chez les professionnels de la santé en Algérie et déterminer les facteurs de risque associés.
Méthode Une étude descriptive transversale a été menée du 11 janvier au 09 mars 2021 et a concerné les professionnels de la santé, en Algérie, à travers un auto questionnaire en ligne. Les échelles d’évaluation de la santé mentale utilisées ont été GAD-7 (7 items) pour l’anxiété, et la CES-D (20 items) pour la dépression. La résilience a été estimée par le CD-RISC (10 items). Un questionnaire original a été utilisé pour évaluer trois facteurs : la peur de l'infection et de la mort, l’isolement et la stigmatisation, ainsi que la motivation et le comportement d'évasion au travail.
Résultats Au total, 1005 professionnels de la santé ont été inclus dans l’étude, dont 51.5% ont été des médecins, 75,6% ont été des femmes et 41,1% ont été au premier front de lutte contre la Covid-19. La prévalence d’anxiété et de dépression ont été respectivement de 23.8% et 44,6%. Parmi les facteurs de risque de l’anxiété : avoir une comorbidité (OR : 1.70 ; IC95%: 1.06-2.71), et travailler en poste avancé de lutte contre la Covid-19 (OR : 2,06 ; IC95%: 1.33-3.23). Etre marié, spécialiste, résident et avoir un score élevé de résilience étaient des facteurs associés à la dépression avec respectivement OR : 0,59 ; IC95%: 0,38-0,91, OR : 0,22 ; IC95%: 0,07-0,71, OR : 0,24 ; IC95%: 0,07-0,81, et OR : 0,97 ; IC95%: 0,95-0,99.
Conclusion En Algérie, la lutte contre la pandémie de Covid-19 a eu un impact sur la santé mentale des professionnels de santé. D’où l’urgence de la mise en place des programmes rapides d’intervention, pour le renforcement de leur santé mentale, dans une lutte plus durable et plus efficace.
Mots clés : Covid-19 - Professionnels de santé - Santé mentale – Anxiété – Dépression – Résilience - Algérie. |
th10 p609 la gestion des premiers cas confirmes de covid 19 dans un secteur minier au mali auteurs mahamadou kone 1 2 sambou dit m pah mangane 1 etablissement 1 service medical du site minier au mali sikasso mali 2 societe malienne de sante et securite au travail somasst bamako mali presentateur mahamadou kone |
Th10-P609 - La gestion des premiers cas confirmés de COVID-19 dans un secteur minier au Mali
Thème: THÈME 10-2 Suivi des salariés/agents contaminés, retour et maintien au travail des personnes vulnérables ou atteintes de formes chroniques ou prolongées de Covid-19
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Auteurs : Mahamadou Kone (1,2), Sambou Dit M'pah Mangane (1)
Présentateur : Mahamadou Kone
Etablissement : (1) Service médical du site minier au Mali, Sikasso, MALI; (2) Société malienne de santé et sécurité au travail (SOMASST), Bamako, MALI
Introduction Notre service médical a eu à agir et réagir devant une situation jusque-là inconnue qu’est la gestion des premiers cas confirmés de COVID-19 chez les travailleurs.
Objectif Décrire la chronologie des évènements et l’épidémiologie des cas confirmés de COVID-19.
Méthodologie Il s’agissait d’une étude descriptive, prospective et transversale réalisée du 12 avril 2021 au 10 mai 2021 au service médical d’une société minière au Mali. L’analyse a concerné la chronologie des évènements à partir du premier cas enregistré et l’épidémiologie des cas confirmés.
Résultats Le premier cas, un homme de 32 ans, blanchisseur à la base vie, a consulté notre service médical le 12 avril 2021 pour une toux sèche, de courbatures avec une température à 37,5°C. Testé positif au test antigénique rapide, le sujet a été prélevé pour RT-PCR, qui est revenu positif le 13 avril 2021. Les évènements se sont succédés selon l’ordre suivant : la réunion urgente de la cellule de crise, la recherche des cas contacts, la désinfection des lieux, la réorganisation des activités du service médical en se concentrant sur le dépistage collectif, le prélèvement pour RT-PCR, la prise en charge des cas confirmés. L’accès du site minier a été conditionné à un résultat négatif à la COVID-19 par un test antigénique rapide ou un RT-PCR datant d’au plus 48 heures.
L’âge moyen des 9 cas confirmés était de 34,88 ± 7,30 ans. Le sexe ratio était de 8 hommes sur une femme. Les agents de sécurité (n=4) et les superviseurs (n=3) étaient les plus représentés. La majorité des cas (n=7) étaient symptomatiques. Les symptômes les plus fréquents étaient la toux sèche (n=4) et la rhinorrhée (n=4). Tous les 9 cas ont été pris en charge sur le site minier. La durée moyenne de confinement était de 13,66 ± 3,90 jours. Les 9 cas ont été déclarés guéris et ont repris leur travail à l’identique.
Conclusion Notre service médical a pu apporter une aide substantielle en conseillant l’employeur, en créant une unité de dépistage et de prélèvement pour RT-PCR et en prenant en charge sur place les travailleurs atteints de COVID-19. |
th10 p610 impact de la crise sanitaire sur les motifs d inaptitude et de demande d amenagement auteurs michel niezborala 1 lorraine mokeddem 1 francois tessereau 1 etablissement 1 prevaly toulouse france presentateur michel niezborala |
Th10-P610 - Impact de la crise sanitaire sur les motifs d'inaptitude et de demande d'aménagement
Thème: THÈME 10-2 Suivi des salariés/agents contaminés, retour et maintien au travail des personnes vulnérables ou atteintes de formes chroniques ou prolongées de Covid-19
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Auteurs : Michel Niezborala (1), Lorraine Mokeddem (1), François Tessereau (1)
Présentateur : Michel Niezborala
Etablissement : (1) Prevaly, Toulouse, FRANCE
Objectif la crise sanitaire a bouleversé le cadre de réalisation des examens médicaux des salariés et notre objectif a été d’en évaluer l’impact sur les pratiques des médecins du travail.
Méthodes Notre Service de santé au travail interentreprises a participé à la mise en place du dispositif IODA (Inaptitudes en Occitanie : Diagnostic et Analyses) sous l’égide du PRST3. Il s’agissait pour chaque inaptitude d’indiquer au maximum 2 pathologies ayant motivé la décision et d’extraire du dossier médical certaines caractéristiques du salarié ou de son entreprise. Les pathologies étaient codées selon la CIM 10. Notre service ayant étendu le recueil aux demandes d’aménagement de poste, il a été possible de prendre en compte ces avis. Nos analyses ont comparé les données recueillies avant et après le 16/03/2020, date de début du premier confinement.
Résultats Entre le 01/11/2019 et le 15/12/2020, 85286 examens médicaux ont été réalisés dont 52033 après le 16/03/2020. Dans cette période, 1479 salariés ont été déclarés inaptes (863 après le 20/03) et 7945 ont bénéficié d’une demande d’aménagement (6197 après le 20/03). Les pathologies ont été codées pour 68,7% des inaptitudes et 42,4% des demandes d’aménagement. Les avis d’inaptitude et les demandes d’aménagement touchaient 1,8% et 5,4% des salariés vus avant le début de la crise et 1,7% et 11,8% après. Les caractéristiques socioprofessionnelles des salariés vus ont peu varié sauf une baisse marquée des intérimaires (10,9% des vus avant et 6,4% après) et une augmentation des salariés en suivi individuel adapté (6,1% avant et 8,7% après). Parmi les inaptes, les maladies du système nerveux ont diminué (9,2% puis 3,2% des pathologies codées) et les troubles mentaux et du comportement ont augmenté (40,3% puis 48,3%). Pour les demandes d’aménagement, l’augmentation la plus nette a concerné les maladies de l’appareil respiratoire (0,8% puis 7,1% des pathologies codées) mais aussi celles des appareils circulatoire (4,3% puis 8,4%), digestif (0,3% puis 1,3%), du sang (0,8% puis 3,9%), endocriniennes (1,5% puis 4,2%) et les troubles mentaux et du comportement (11,8% puis 16,4%). Certaines pathologies ont diminué en fréquence : celles du système ostéoarticulaire sont passées de 53,2% des pathologies codées à 37,6% et celles du système nerveux de 9,2% à 3,0%.
Conclusion Nos résultats objectivent le maintien d’une activité clinique soutenue malgré la crise. Ils sont influencés par l’impact de la crise sanitaire sur l’activité économique. Mais surtout, Ils montrent le rôle majeur joué par les médecins du travail dans l’accompagnement des personnes vulnérables et de celles souffrant de troubles anxieux. |
th10 p611 depistage du personnel de sante expose au sars cov 2 auteurs ludovic noel 1 elise marion paris 1 rafika boufercha 1 francoise martin 1 christine zandotti 1 remi charrel 1 mouloud bouhadfane 1 marie pascale lehucher michel 1 antoine villa 1 etablissement 1 aphm hopital de la timone marseille france presentateur ludovic noel |
Th10-P611 - Dépistage du personnel de santé exposé au SARS-CoV-2
Thème: THÈME 10-2 Suivi des salariés/agents contaminés, retour et maintien au travail des personnes vulnérables ou atteintes de formes chroniques ou prolongées de Covid-19
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Auteurs : Ludovic Noel (1), Elise Marion-Paris (1), Rafika Boufercha (1), Françoise Martin (1), Christine Zandotti (1), Rémi Charrel (1), Mouloud Bouhadfane (1), Marie-Pascale Lehucher-Michel (1), Antoine Villa (1)
Présentateur : Ludovic Noel
Etablissement : (1) APHM - Hôpital de la Timone, Marseille, FRANCE
Introduction Dans le cadre de la pandémie mondiale au SARS-CoV-2, les personnels de santé (PS) sont professionnellement exposés à ce virus. Dans ce contexte, cette étude présente les données de surveillance de 5704 travailleurs d'un centre hospitalier, exposés au SARS-CoV-2.
Matériel et méthode Les PS symptomatiques, les cas contacts et ceux présentant une forte anxiété ont été testés du 17/03/20 au 20/04/2020. Le diagnostic de COVID-19 a été réalisé par RT-PCR après prélèvement nasopharyngé.
Résultats Au cours de cette période, 30,4% (1735/5704) des PS ont bénéficié de 3057 écouvillons nasaux. Parmi ceux-ci, 8,0 % (138/1735) étaient infectés par le SRAS-CoV-2. Parmi les PS positifs au SARS-CoV-2, 21,7 % étaient asymptomatiques. Chez les PS symptomatiques, 8,1 % (77/952) des tests RT-PCR effectués étaient positifs ; chez les PS, cas contact, sans symptôme, 2,3% (23/1010) des tests étaient positifs (p<0,001) ; chez les PS, anxieux, asymptomatiques, 0,3 % (2/687) des tests étaient positifs. Les premiers étaient plus à risque d’être positifs que ces derniers (p<0,001). Dans les unités COVID et les unités non COVID, le nombre de personnes infectées par le SARS-CoV-2 était respectivement de 5,8 % (13/223) et 8,2 % (125/1512) (p=0,2). Les catégories professionnelles les plus souvent infectées par le SARS-CoV2 étaient les infirmières (30,0 % ; 40/138), les internes/médecins (21,0 % ; 29/138) et les aides-soignants (10,9 % ; 15/138). Parmi les médecins, la majorité étaient des internes (70,0 % ; 20/29). Les travailleurs de plus de 50 ans étaient moins susceptibles d'être positifs au SARS-CoV-2 (3,8 % ; 14/373) que les autres travailleurs plus jeunes (9,1 % ; 124/1362) (p<0,001). Aucun cas grave de COVID-19 n'a été signalé dans notre population au cours de cette période.
Conclusion Parmi les PS positifs détectés, 21,7% (25/115) étaient asymptomatiques. Ces données soulignent l'importance du dépistage systématique des cas contacts même asymptomatiques et de l'utilisation d'équipements de protection individuelle pour éviter la transmission. Le pourcentage des cas positifs diminuait à mesure que l'âge augmentait, en particulier après l'âge de 45 ans. Les personnels de plus de 45 ans, étant plus expérimentées et se sentant plus à risque, ont pu être mieux protégées ou affectées à des services moins à risque ou confinés à domicile. Les PS travaillant dans des unités COVID-19 n'étaient pas plus souvent infectés que ceux travaillant dans des unités non-COVID-19, probablement parce qu'ils étaient plus conscients des dangers et des risques associés au SARS-CoV-2, qu'ils disposaient de plus d'équipements de protection individuelle, qu'ils les portaient de manière plus stricte et qu'ils étaient mieux informés et formés. |
th10 p612 dispositif de contact tracing par le pole sante au travail de la metropole nca auteurs maria del mar corcostegui 1 christine tibi 1 hugo marina 1 michele froment 2 herve laubertie 2 etablissement 1 pole sante au travail metropole nice cote d azur nice france 2 direction du bien etre et de la sante au travail metropole nice cote d azur nice france presentateur maria del mar corcostegui |
Th10-P612 - Dispositif de contact traçing par le pôle santé au travail de la Métropole NCA
Thème: THÈME 10-2 Suivi des salariés/agents contaminés, retour et maintien au travail des personnes vulnérables ou atteintes de formes chroniques ou prolongées de Covid-19
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Auteurs : Maria Del Mar Corcostegui (1), Christine Tibi (1), Hugo Marina (1), Michèle Froment (2), Hervé Laubertie (2)
Présentateur : Maria Del Mar Corcostegui
Etablissement : (1) Pole santé au travail Metropole Nice Cote d'Azur, Nice, FRANCE; (2) Direction du bien être et de la santé au travail Métropole Nice Cote d'Azur, Nice, FRANCE
Introduction : Le Pôle de Santé au Travail est mutualisé pour la Métropole Nice Cote d’Azur et la Mairie de Nice. Il est composé en ETP (équivalent temps plein) de 2 médecins, 1 interne, 2 infirmières et 2 agents administratifs.
La crise sanitaire COVID 19 a fortement impacté notre activité clinique. Nous avons dû nous adapter et nous réorganiser pour rester accessibles, limiter la propagation du virus et gérer les clusters. Nous avons participé à la poursuite de l’activité des services prioritaires (crèches, police municipale, écoles…) en conseillant des mesures-barrière adaptées.
Méthode : Dès le 17 mars 2020, début du confinement, une plateforme téléphonique médicale a été mise en place 7/7j (8h à 20h). L'objectif était de:
- Répondre aux questions médicales des agents;
- Isoler les cas index et identifier et confiner les contacts professionnels;
- Répondre aux questions sur les contacts en milieu familial et aux demandes des agents sur leur vulnérabilité par rapport au virus.
Un mail de confirmation avec la conduite à tenir était envoyé aux agents, à chaque service impacté par les mesures individuelles ou collectives à appliquer et à la RH.
Le 8 mai 2020, notre équipe a repris l'activité en présentiel pour les visites prioritaires tout en assurant le contact tracing. En raison du nombre d’appels trop important, la plateforme téléphonique a été complétée par une adresse mail générique « info-covid » permettant de grouper les questions et les réponses données suivant les recommandations sanitaires en constante évolution.
Devant l’importance du volume d’informations à gérer pour plus de 13000 agents, nous avons développé, avec l’aide du service informatique, un outil de traçabilité des cas covid et des cas-contacts dans la collectivité. Les données étaient enregistrées dans un tableau Excel partagé et anonymisées dès la fin de l'enquête d'entourage.
Conclusion
Ce dispositif a permis de :
- Obtenir une photographie du nombre de Cas Index, de Cas- Contact, ainsi que des conduites à tenir préconisées : durées, dates d’isolement, fermetures des services et identification des clusters;
- Extraire des données épidémiologiques sur l’évolution de la pandémie dans la collectivité et dans chaque service. La commission COVID du CHSCT était informée régulièrement et les services à risque étaient repérés pour réévaluer les mesures barrières;
- Identifier rapidement les clusters et les signaler aux médecins de l’ARS.
L'ensemble de l'organisation du contact-traçing, a été facilitée par les mesures diagnostiques précoces mises en place par la Métropole de Nice Cote d'Azur et le travail en pluridisciplinarité des services de la Direction de bien-être au travail.
Le dispositif reste actif et adapté à l'évolution sanitaire.
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th10 p613 profil epidemiologique clinique biologique et radiologique du personnel soignant des etablissements de soins de tlemcen contamines par la covid 19 avril 2020 jusqua avril 2021 auteurs zakia meziane 1 2 moundir amer bensaber 1 2 farah fakiri 1 2 samia tchnar 1 abdesselam taleb 1 2 etablissement 1 chu tlemcen tlemcen algerie 2 universite abou bekr belkaid tlemcen algerie presentateur zakia meziane |
Th10-P613 - Profil épidémiologique, clinique, biologique et radiologique du personnel soignant des établissements de soins de Tlemcen contaminés par la covid 19 Avril 2020 jusqu’a AVRIL 2021
Thème: THÈME 10-2 Suivi des salariés/agents contaminés, retour et maintien au travail des personnes vulnérables ou atteintes de formes chroniques ou prolongées de Covid-19
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Auteurs : Zakia Meziane (1,2), Moundir Amer Bensaber (1,2), Farah Fakiri (1,2), Samia Tchnar (1), Abdesselam Taleb (1,2)
Présentateur : Zakia Meziane
Etablissement : (1) CHU Tlemcen, Tlemcen, ALGERIE; (2) Université ABOU BEKR BELKAID , Tlemcen, ALGERIE
INTRODUCTION
Lors de la pandémie par le SARS-CoV-2 le personnel de la santé s'est trouvé à la première barrière,affronter la maladie avec le risque de propagation nosocomiale pouvant aboutir à une réduction importante des effectifs
OBJECTIFS
Décrire les caractéristiques cliniques ,biologiques et radiologiques du personnel contaminé par la Covid 19
Repérer les cas ayant évolués vers les complications, et élaborer une prise en charge
Matériels et Méthodes:
il s’agit d’une étude descriptive, allant de Aout 2020 jusqu’a Avril 2021 comportant le personnel de la santé travaillant dans le CHU et EHS mère enfant Tlemcen qui se sont présenté au service de médecine du travail (unité COVID 19) ayant inclus les agents hospitaliers symptomatique, asymptomatique ou contact positif COVID19
L’ensemble des sujets enquêtés ont été soumis à un questionnaire, portant sur les caractéristiques sociales , professionnelles du sujet, la symptomatologie clinique en rapport avec la COVID-19 , l’existence et le type des moyens de protection utilisés
Le traitement et l’analyse des données par le logiciel SPSS version 17.
Résultats
Au total, 521 agents diagnostiqués COVID-19 positifs sont enregistrés par notre service,soit une proportion de 12%. Le diagnostic a été confirmé chez 425 (81,6%) patients par RT-PCR , 149( 28,6%) par TDM thoracique ,75(14,4 %) avaient une sérologie positive et 13 (2,5%) un test antigénique positif, l’âge moyen est de 36 ans ±6 ans avec une nette prédominance féminine soit un taux de 72% de femmes et 28 % d’hommes
Une évolution croissante des cas de contamination du personnel a été observée de Novembre 2020 avec un pic en juillet et en novembre suivi d’une décroissance à compter de décembre 2020 pour aboutir à 04 cas en Avril 2021
Le service de Maternité et les UMC étaient les plus touchés,ceci pourrait être expliqué par l´effectif le plus important, partageant les mêmes locaux avec une difficulté de maintenir une distanciation correcte.
le poste le plus retrouvé était les ISP avec un effectif de (84)16% suivi par les médecins résidents
(71)14% et les ATS (65)12%
Les symptômes retrouvés lors de la consultation sont respectivement une Asthénie 413 , anosmie 338 , Agueusie 293 , fièvre 288 , courbature 247 céphalée 255 , diarrhée 212 , Toux sèche 178 et la dyspnée 111cas , les groupe sanguins les plus retrouvés sont le groupe O et A positif
Conclusion
Lors de cette pandémie, les hôpitaux en Algérie ont été très impactés, en particulier le CHU de Tlemcen qui a été désigné hôpital COVID-19.
Notre priorité est d’informer et sensibiliser notre personnel sur l’intérêt de la vaccination contre la covid19 qui reste une arme très puissante,ainsi que le respect des moyens de protection individuels et la distanciation.
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th10 p614 la contamination des pharmaciens par le sars cov2 covid19 dans la wilaya de tlemcen durant la periode de janvier a septembre 2021 auteurs zakia meziane 1 2 nafissa chabni 1 2 nawel brikci nigassa 1 2 abdesselam taleb 1 2 etablissement 1 chu tlemcen tlemcen algerie 2 universite abou bekr belkaid tlemcen algerie presentateur zakia meziane |
Th10-P614 - La contamination des pharmaciens par le SARS -COV2 (covid19) dans la wilaya de Tlemcen durant la période de Janvier à Septembre 2021
Thème: THÈME 10-2 Suivi des salariés/agents contaminés, retour et maintien au travail des personnes vulnérables ou atteintes de formes chroniques ou prolongées de Covid-19
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Auteurs : Zakia Meziane (1,2), Nafissa Chabni (1,2), Nawel Brikci Nigassa (1,2), Abdesselam Taleb (1,2)
Présentateur : Zakia Meziane
Etablissement : (1) CHU Tlemcen, Tlemcen, ALGERIE; (2) Université ABOU BEKR BELKAID , Tlemcen, ALGERIE
Introduction :
Au jour d'aujourd'hui, de nombreux pharmaciens dans le monde se trouvent en première ligne dans la prise en charge des patients atteints du COVID-19 et sont, de ce fait, exposés à d'éventuelles contaminations.
L’objectif
Déterminer la fréquence de la contamination par le SARS-COV2 des pharmaciens d’officine et ceux qui exercent au niveau publique (CHU Tlemcen).
Méthodes : Il s’agit d’une étude descriptive transversale menée entre janvier et septembre 2021 sur les pharmaciens exposés au cours de leur activité professionnelle au SARS-COV2 au moyen d’un questionnaire anonyme distribué main à main auprès de 65pharmaciens en plus d’une version électronique mis en ligne pour les 10 répondeurs restants
Ce questionnaire comportant , le profil d’informateur, le secteur, Le poste occupé, La vaccination antigrippale , les circonstances de contamination Le test biologique utilisé, Une partie d’évaluation des mesures de lutte anti-infectieuse au niveau de l’officine ou le service , La gestion de flux,La mise en disposition du gel hydro-alcoolique, L’application de mesure de désinfection de l’officine, La mise à jour pour une application correcte des directives nationales;
Des tests biologiques RT-PCR , le test antigénique ainsi que des tests sérologiques ont été réalisés pour le personnel pharmacien contaminé , contact positif ou contact douteux.
L’analyse statistique Les données ont été saisies sur le logiciel Excel et l’analyse a été faite sur le logiciel statistique package for the social sciences (SPSS) version 23 avec des résultats quantitatives et qualitatives.
Résultats : Le questionnaire a concerné 75 participants issus de la wilaya du Tlemcen .les formulaires inclus, 24 pharmaciens généralistes, 14 résidants, 14 assistants, 11pharmaciens hospitalo-universitaires dans le secteur public au niveau du CHU Tlemcen et 12 pharmaciens d’officine. L’Age moyen est de 35,64 ± 8,14 ans .concernant la contamination par la COVID19,le taux de contamination est de 41% dont les pharmaciens étatiques sont les plus touchés (60%) dont les pharmaciens généralistes sont les plus contaminés (51.7%) avec une prédominance féminine (61.3%) et les jeunes sont les plus touchés avec un taux de 71%.la majorité des pharmaciens contaminé (64.52%) ont répondu que l’origine de leur contamination est professionnelle.tous ont pu bénéficier d'un traitement , seulement un cas s'est recontaminé et on note pas de complications post Covid19;
Conclusion : Cette étude a pu donner une appréciation à l’ensemble des pharmaciens quant à leur exposition au COVID-19.une l’enquête plus approfondies avec une population plus élargie serait nécessaire pour avoir des résultats plus pointus dans l’avenir. |
th10 p615 etude de la seroprevalence et de limpact de la covid 19 sur la sante et la vie socio professionnelle du personnel soignant de lehu doran auteurs rabia medjane 1 2 5 6 nadjet soltani 1 6 naima boucedra 1 6 keltoum badi 1 6 youcef boukhari 4 yahia mohamdi 4 houari toumi 1 3 5 baghdad rezk kallah 1 2 5 etablissement 1 etablissement hospitalier et universitaire d oran 1er novembre 1954 oran algerie 2 laboratoire de recherche en sante environnement oran algerie 3 service de phamaco vigilance oran algerie 4 direction da la sante et de la population de la wilaya d oran dsp oran oran algerie 5 faculte de medecine univ 1 oran algerie 6 hopital nedjma 240 lits covid 19 oran algerie presentateur rabia medjane |
Th10-P615 - Etude de la séroprévalence et de l’impact de la Covid-19 sur la santé et la vie socio-professionnelle du personnel soignant de l’EHU d’Oran
Thème: THÈME 10-2 Suivi des salariés/agents contaminés, retour et maintien au travail des personnes vulnérables ou atteintes de formes chroniques ou prolongées de Covid-19
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Auteurs : Rabia Medjane (1,2,5,6), Nadjet Soltani (1,6), Naima Boucedra (1,6), Keltoum Badi (1,6), Youcef Boukhari (4), Yahia Mohamdi (4), Houari Toumi (1,3,5), Baghdad Rezk-Kallah (1,2,5)
Présentateur : Rabia Medjane
Etablissement : (1) Etablissement Hospitalier et Universitaire d'Oran, 1er novembre 1954, Oran, ALGERIE; (2) Laboratoire de Recherche en Santé Environnement, Oran, ALGERIE; (3) Service de phamaco-vigilance, Oran, ALGERIE; (4) Direction da la Santé et de la Population de la wilaya d'Oran (DSP Oran), Oran, ALGERIE; (5) Faculté de médecine, Univ-1, Oran, ALGERIE; (6) Hôpital NEDJMA 240 lits, Covid-19, Oran, ALGERIE
Introduction La pandémie de la Covid-19 a bouleversé le monde de travail notamment celui des établissements de soins. Le personnel soignant (P.S) a assisté à une réorganisation imminente de ses activités dans une ambiance de travail d’incertitude. Des conséquences sur la santé, sur l’emploi et sur le bien être des travailleurs ainsi que leurs familles. Cette pandémie a provoqué également une pénurie des tests de diagnostic de certitude de la Covid-19, la fréquence des cas asymptomatiques et des cas non diagnostiqués rendent difficile l’estimation la prévalence de la Covid-19.
Objectifs 1- Etudier l’impact de la Covid-19 sur la santé et la vie socio-professionnelle du P.S.
2- Evaluer la séroprévalence des anticorps anti SARS-CoàV-2 chez cette population.
Méthodologie Etude épidémiologique transversale prospective lancée en décembre 2020. Des courriers ont été envoyés aux différents services pour inviter le P.S à participer à cette étude en répondant préalablement au questionnaire préétabli. Ils ont bénéficié par la suite d’une sérologie Covid-19 en utilisant un test rapide. Le questionnaire est composé de 7 parties : leurs renseignements socio-professionnels, leur vulnérabilité, leurs symptômes, l’impact sur leur vie professionnelle, l’impact sur leur vie quotidienne, l’impact sur la santé et enfin les résultats de leurs sérologie Covid-19.
Résultats Sur un total de 1035 participants, 817 travailleurs de santé ont été retenus. Les autres sont éliminés à cause d’un questionnaire mal rédigé ou incomplet. Notre population d’étude était majoritairement de sexe féminin (82.7%) et est âgée en moyenne de 36 ans. Le personnel soignant médical et paramédical représente 51,7%. Les caractéristiques de cette pandémie (contagiosité rapide, connaissances récentes, sévérité extrême et mort des soignants) ont provoqué un climat anxiogène. Plusieurs facteurs organisationnels peuvent être à l’origine de stress au travail : manque d’équipement de protection individuel et de matériel, nouvelle réaffectation de poste, manque de temps de communication et bouleversement de la vie quotidienne familiale et sociale. L’absence de soutien, la crainte de contaminer un proche, l’isolement social constituent d’autres impacts.
Sur l’ensemble du P.S retenus, 237 étaient séropositifs à la Covid-19 (soit une prévalence de 29%), parmi eux 63% avaient des IgG positifs.
Conclusion Notre étude nous a permis de définir la séroprévalence de la Covid-19 du P.S de notre établissement. Cette crise sanitaire nous a aidés à mieux comprendre la vulnérabilité des soignants à la souffrance psychologique dans le but de renforcer les stratégies de la prévention et la gestion des situations de crises sanitaires. |
th10 p616 sero prevalence chez le personnel hospitalier ayant eu covid 19 auteurs hager kamoun 1 ines bacha 2 nadia ben mansour 3 selma kaouel 1 yoldez ziadi 1 sophia besbes 1 yomna ben lamine 1 etablissement 1 kassab institute health ministry tunis tunis tunisie 2 polyclinique de la caisse nationale de securite sante el omrane tunis tunisie 3 laboratoire de recherche en epidemiologie et prevention des maladies cardiovasculaires faculte de medecine de tunis tunis tunisie presentateur hager kamoun |
Th10-P616 - Séro-prévalence chez le personnel hospitalier ayant eu COVID 19
Thème: THÈME 10-2 Suivi des salariés/agents contaminés, retour et maintien au travail des personnes vulnérables ou atteintes de formes chroniques ou prolongées de Covid-19
Auteurs : Hager Kamoun (1), Ines Bacha (2), Nadia Ben Mansour (3), Selma Kaouel (1), Yoldez Ziadi (1), Sophia Besbes (1), Yomna Ben Lamine (1)
Présentateur : Hager Kamoun
Etablissement : (1) Kassab Institute, Health Ministry, Tunis, Tunis, TUNISIE; (2) Polyclinique de la Caisse Nationale de Sécurité Santé, El Omrane. , Tunis, TUNISIE; (3) Laboratoire de recherche en épidémiologie et prévention des maladies cardiovasculaires, Faculté de Médecine de Tunis., Tunis, TUNISIE
Introduction L’Organisation Mondiale de la Santé a recommandé au personnel de se faire vacciner après un délai 6 mois par rapport à la date de la maladie en se basant sur une éventuelle immunité naturelle protectrice. Des tests sérologiques sanguins, ont été recommandés, permettent de détecter la production d’immunoglobulines (IgG et IgM) dirigées contre le virus.
Objectifs: Décrire la forme clinique des personnels victimes de COVID 19 et évaluer la couverture sérologique de ce personnel.
Méthode Nous avons entrepris une étude descriptive, auprès de tout le personnel de l’institut Kassab ayant contracté COVID 19 entre le 1er Février et le 29 Avril 2021, non vacciné, ayant accepté de participer de faire un test sérologique sanguin. Nous avons utilisé une fiche de collecte de données préétablie selon les données de la littérature et complétée par un médecin du travail à partir du dossier médical de médecine du travail. La détection qualitative des anticorps anti-Spike été réalisée au laboratoire de l’institut, avec le réactif VIDAS®SARS-COV-2 IgM et IgG de Biomérieux®. L’analyse des données a été effectuée par le logiciel SPSS 20.0.
Résultats Au total 96 personnels ont eu COVID 19 durant les 3 mois de l’étude. Le diagnostic a été posé dans 84% des cas par une RT-PCR et dans 16% par un test rapide antigénique et 77 (77%) ont effectué l’analyse sérologique. Parmi eux 17 (22%) hommes versus 60 (78%) femmes avec sexe ratio de 0,28. L’âge moyen était de 41 ans +/- 8. Parmi eux 11 (14%) médecins, 40 (52%) paramédicaux, 6 administratifs et 20 (26%) autres. 59 personnels étaient affectés dans des services de soins versus 18 sans contact direct avec des patients. Neuf personnels ont eu une forme de COVID avec atteinte respiratoire et recours à l’hospitalisation en unité d’oxygène. Le nombre de jours d'arrêt de travail était en moyenne de 19,5 jours +/- 13 avec (VL : 3 à 77 jours). La sérologie a été réalisée dans un intervalle de 1 à 3 mois post-infection dans 49% des cas. La réponse humorale était positive chez 54 (70%) versus 23 (30%) et ne semblait pas évoluer en fonction de l’âge, ni du sexe ni du grade ni du service d’affectation ni de la forme clinique.
Conclusion Cette étude a permis de révéler les caractéristiques de l’infection par le SARS-CoV-2 chez le personnel de santé et de détecter une production variable des anticorps anti-Spike. Elle a souligné ainsi le besoin d’une meilleure exploration de la réponse immunitaire afin de déterminer une éventuelle protection contre la COVID-19. En attendant, le personnel hospitalier ayant développé la maladie, doit respecter strictement les recommandations en matière de prévention.
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th10 p617 contexte de contamination des soignants par le sars cov 2 dans une structure hospitaliere en tunisie auteurs amene fki 1 meriam hafsia 1 rania laaroussi 1 nabil ben ghadha 1 sonia ksibi 1 etablissement 1 chu sahloul sousse tunisie presentateur amene fki |
Th10-P617 - Contexte de contamination des soignants par le SARS-COV-2 dans une structure hospitalière en Tunisie
Thème: THÈME 10-2 Suivi des salariés/agents contaminés, retour et maintien au travail des personnes vulnérables ou atteintes de formes chroniques ou prolongées de Covid-19
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Auteurs : Amene Fki (1), Meriam Hafsia (1), Rania Laaroussi (1), Nabil Ben Ghadha (1), Sonia Ksibi (1)
Présentateur : Amene Fki
Etablissement : (1) CHU Sahloul, Sousse, TUNISIE
Introduction Dès l’émergence du SARS-CoV-2 en Chine, les personnels de santé sont rapidement apparus comme à risque de contracter la Covid-19.
Objectif Décrire les situations d’exposition des professionnels de santé infectés par le SARS-CoV-2.
Méthodes Un questionnaire établi et renseigné par les professionnels de santé exerçants au CHU Sahloul de Sousse-Tunisie, pour lesquels un diagnostic de COVID-19 avait été posé durant la période allant du 1er septembre 2020 au 31 décembre 2020. Les données collectées portaient sur l’activité, le type de tâches réalisées, le port des éléments de protection et l’existence d’éventuels contacts avec des cas (professionnels ou extra-professionnels), dans les 2 semaines précédant la date de début des symptômes.
Résultats Un total de 188/287 soignants contaminés avait répondu au questionnaire. La répartition par sexe et âge des répondants montre un sexe-ratio à 0,34 et un âge moyen de 41ans. Le personnel paramédical représentait 63% des participants. Parmi les soignants contaminés, 16 (8,5%) n’ont pas travaillé durant les 15 jours précédant les symptômes. On dénombre 69 (36,7%) professionnels ayant travaillé en secteur covid. Le taux d’utilisation d’un masque FFP2 pour la réalisation des tâches les plus à risque variait fortement en fonction du secteur d’exercice. Concernant, les solutions hydro-alcooliques, 58,5% des personnels ont déclaré en disposer autant que de besoin. D’autres situations d’exposition, en dehors du soin direct aux patients, ont été rapportées par ces 188 professionnels infectés : 20,4% déclaraient au moins un contact sans masque avec un ou/des soignants ayant une infection confirmée à Covid-19, pendant ses symptômes et 32,4% rapportaient des contacts avec des cas suspectés ou confirmés d’infection à Covid-19 en dehors de leur activité professionnelle.
Conclusion Le contexte de contamination des soignants semble essentiellement professionnel. Le défaut d'utilisation des masques de protection, en particulier dans les secteurs hors COVID ainsi que le rôle de la contamination entre soignants sur leur lieu d’exercice paraient être des déterminants importants de la contamination des soignants.
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th10 p618 qualite des soins prodigues par le personnel atteint de covid 19 auteurs amani dallagi 1 saloua ismail 1 jihen hsinet 1 nihel khouja 1 sarra kaabi 1 ons grissa 1 ines aissa 1 aida benzarti 1 abdelmajid ben jemaa 1 etablissement 1 hopital la rabta tunis tunisie presentateur amani dallagi |
Th10-P618 - Qualité des soins prodigués par le personnel atteint de covid-19
Thème: THÈME 10-2 Suivi des salariés/agents contaminés, retour et maintien au travail des personnes vulnérables ou atteintes de formes chroniques ou prolongées de Covid-19
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Auteurs : Amani Dallagi (1), Saloua Ismail (1), Jihen Hsinet (1), Nihel Khouja (1), Sarra Kaabi (1), Ons Grissa (1), Ines Aissa (1), Aida Benzarti (1), Abdelmajid Ben Jemâa (1)
Présentateur : Amani Dallagi
Etablissement : (1) Hôpital La Rabta, Tunis, TUNISIE
Introduction Le personnel hospitalier représente une population particulièrement exposée au risque de contracter le SARS-COV-2. A la reprise de l’activité suite à une infection COVID-19, la qualité des soins pourrait être impactée.
Objectif Evaluer l’impact de l’infection au SARS-COV-2 chez le personnel hospitalier sur la qualité des soins prodigués et la relation avec l’environnement du travail.
Méthode Etude descriptive transversale portant sur le personnel hospitalier du CHU la Rabta ayant été infecté par le SARS-CoV-2 entre Avril 2020 et Juin 2021. Le recueil de données s’est basé sur un questionnaire conduit dans les différents services d’affectation du personnel.
Résultat Nous avons recensé 103 personnels hospitaliers ayant un âge moyen de 40,3 ± 9,5 ans avec une nette prédominance féminine (79,6%). Ils occupaient les postes de médecin (22,3%), infirmier (46,6%), technicien supérieur (14,6%), ouvrier (13,6%) et agent administratif (2,9%). La contamination a eu lieu sur les lieux du travail dans 56,3% des cas. Il s’agissait soit d’un contact avec un patient atteint (34%) ou avec des collègues contaminés (22,3%). Le mode de contamination était extra-professionnel dans 24,3% des cas. A la reprise de l’activité professionnelle, des difficultés pour réaliser certaines tâches habituelles ont été rapportées dans 20,4% des cas. Des erreurs de soins et des oublis ont été signalés par respectivement 9,7% et 64,1% du personnel. Certains personnels (14,6%) ont éprouvé des difficultés pour comprendre des situations cliniques ou consignes de travail. Des difficultés de concentration ont été rapportées dans 49,5% des cas. Par ailleurs, 31,1% du personnel étaient incapables de réaliser autant de tâches qu’auparavant pendant leur journée de travail. Le personnel hospitalier appréciait moins son milieu de travail dans 29,1% des cas. Plus de distance dans leurs relations avec les patients a été instauré dans 10,7% des cas et 9,7% étaient moins à l’écoute de leurs plaintes. Une moindre reconnaissance de la part des supérieurs hiérarchiques pour le travail accompli a été rapportée dans 8,7%. Par ailleurs, ils rapportaient moins de soutien de la part de leurs collègues de travail dans 1,9 % des cas. Un besoin d’aménagement des horaires de travail a été formulé dans 50,5% des cas.
Conclusion De par ses symptômes souvent persistants, l’infection au SARS-COV-2 affecte potentiellement la reprise de l’activité hospitalière du personnel atteint avec un impact non négligeable sur la qualité des soins. Une prise en charge spécifique avec réhabilitation en cas de besoin permettrait de réduire cet impact. |
th10 p619 persistance de la dyspnee a la reprise du travail chez le personnel de soins auteurs anja mghirbi 1 imen youssef 1 siwar chemingui 1 hiba ziedi 1 dorra aouida 1 nizar ladhari 1 etablissement 1 service de pathologie professionnelle et daptitude au travail hopital charles nicolle de tunis tunis tunisie presentateur dorra aouida |
Th10-P619 - Persistance de la dyspnée à la reprise du travail chez le personnel de soins
Thème: THÈME 10-2 Suivi des salariés/agents contaminés, retour et maintien au travail des personnes vulnérables ou atteintes de formes chroniques ou prolongées de Covid-19
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Auteurs : Anja Mghirbi (1), Imen Youssef (1), Siwar Chemingui (1), Hiba Ziedi (1), Dorra Aouida (1), Nizar Ladhari (1)
Présentateur : Dorra Aouida
Etablissement : (1) Service de pathologie professionnelle et d’aptitude au travail Hôpital Charles Nicolle de Tunis, Tunis, TUNISIE
Introduction Le syndrome post-COVID, également appelé COVID long, englobe des symptômes persistant après la phase aigüe de la maladie. L’asthénie est le symptôme le plus fréquemment rapporté dans le post-COVID, suivi par la dyspnée résiduelle. Celle-ci peut avoir des conséquences sur le retour au travail.
Objectifs Déterminer la prévalence de la dyspnée post covid à la reprise du travail du personnel soignant et décrire leurs caractéristiques socioprofessionnelles et cliniques.
Méthodes Il s’agissait d’une étude descriptive rétrospective portant sur le personnel de l’hôpital Charles Nicolle ayant gardé une dyspnée post covid à la reprise du travail durant la période allant de Septembre 2020 à Décembre 2020.
Résultats Durant la période d’étude, parmi 588 patients infectés par la covid 19, on a colligé 81 cas (13,7 %) ayant eu une dyspnée persistante à la reprise du travail. La moyenne d’âge était de 42,9 ans±10,48 avec une nette prédominance féminine (73% des femmes). Il s'agissait d'infirmier (36% des cas), de technicien (33% des cas), d’ouvrier (15% des cas), de médecin (10% des cas) et d’agent administratif (6% des cas). Les services d’affectation étaient surtout les services médicaux (35% des cas) et les services chirurgicaux (33% des cas). L’ancienneté professionnelle était en moyenne de 17 ans avec des extrêmes allant de.1 à 36 ans Des antécédents respiratoires étaient notés chez 13% des cas (10% d’asthme et 3% de BPCO) et une cardiopathie était rapportée chez 9% des cas. Le tabagisme était rapporté chez 8% des cas et l’activité physique chez 35% des cas. Un surpoids pondéral était retrouvé chez 50% des cas et une obésité chez 25% des cas. La prescription de corticothérapie était indiquée chez 14% des cas, le recours à l’oxygénothérapie à domicile était rapporté chez 4% des cas et une hospitalisation était rapportée chez 11% des cas. La reprise du travail était faite en moyenne après 19 jours de la date du prélèvement avec des extrêmes allant de 8 à 152 jours.
Conclusion la dyspnée post covid est fréquente et peut avoir des conséquences sur la reprise du travail. De ce fait un meilleur accompagnement de ces patients est nécessaire afin d’améliorer leur qualité de vie. |
th10 p620 la qualite de vie post covid 19 chez des professionnels de sante auteurs amene fki 1 meriam hafsia 1 rania laaroussi 1 nabil ben ghadha 1 sonia ksibi 1 etablissement 1 chu sahloul sousse tunisie presentateur amene fki |
Th10-P620 - La qualité de vie post COVID-19 chez des professionnels de santé
Thème: THÈME 10-2 Suivi des salariés/agents contaminés, retour et maintien au travail des personnes vulnérables ou atteintes de formes chroniques ou prolongées de Covid-19
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Auteurs : Amene Fki (1), Meriam Hafsia (1), Rania Laaroussi (1), Nabil Ben Ghadha (1), Sonia Ksibi (1)
Présentateur : Amene Fki
Etablissement : (1) CHU Sahloul, Sousse, TUNISIE
Objectif Evaluer la qualité de vie post covid-19 et ses facteurs déterminants chez des professionnels de santé.
Méthodes Etude transversale conduite auprès des soignants exerçants au CHU Sahloul de Sousse - Tunisie, pour lesquels un diagnostic de COVID-19 avait été posé durant la période allant du 1er septembre 2020 au 31 décembre 2020. Les données collectées portaient sur les caractéristiques sociodémographiques, professionnelles et cliniques. La qualité de vie de ces patients était évaluée 3 mois après l’infection, utilisant le questionnaire SF12 dans ses deux dimensions physique et mentale.
Résultats Un total de 187/287 personnels atteints avait répondu au questionnaire (sexe ratio= 0.34 ; âge moyen =41 ans). Le personnel paramédical représentait 63,1% des répondants. 28,6 % travaillaient dans les services des urgences et de soins intensifs. Plus de la moitié du personnel affecté (52, 4%) avait gardé des symptômes 3 mois après l'infection par covid 19. Le score moyen global de qualité de vie était de 59,42 ± 17,57 avec 28,9 % du personnel atteint avait un score global de qualité de vie bas. Le score de santé physique était bas dans 31 % des cas et le score de santé mentale était bas dans 29,9 % des cas. Le score global de qualité de vie et le score de santé physique étaient corrélés à la présence d'antécédents pathologiques (p=0,012 ; p=0,004 respectivement) et à la présence de symptômes physiques post covid-19 (p<0,001). Un score de santé mentale bas était corrélé à la présence de symptômes physiques post covid-19 (p=0,009).
Conclusion La qualité de vie était altérée au troisième mois post covid-19 chez certains professionnels de santé et semble être liée à la présence d'antécédents pathologiques et à la présence de symptômes physiques post covid-19.
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th10 p621 qualite de vie chez le personnel hospitalier retabli de covid 19 auteurs siwar chemingui 1 nizar ladhari 1 hiba ziedi 1 imen youssef 1 wiem ayed 1 jihen rjab 1 hanene ben said 1 dorra brahim 1 meriem mersni 1 najla mechergui 1 etablissement 1 hopital charles nicolle de tunis tunis tunisie presentateur hiba ziedi |
Th10-P621 - Qualité de vie chez le personnel hospitalier rétabli de Covid-19
Thème: THÈME 10-2 Suivi des salariés/agents contaminés, retour et maintien au travail des personnes vulnérables ou atteintes de formes chroniques ou prolongées de Covid-19
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Auteurs : Siwar Chemingui (1), Nizar Ladhari (1), Hiba Ziedi (1), Imen Youssef (1), Wiem Ayed (1), Jihen Rjab (1), Hanene Ben Said (1), Dorra Brahim (1), Meriem Mersni (1), Najla Mechergui (1)
Présentateur : Hiba Ziedi
Etablissement : (1) Hôpital Charles Nicolle de Tunis, Tunis, TUNISIE
Introduction La pandémie Covid-19 a eu d’importantes répercussions sur la santé physique et psychologique des personnes ayant contracté le virus du SARS-Cov2. Néanmoins, cet impact s’est avéré encore plus significatif chez le personnel soignant placé en première ligne dans la gestion de cette crise sanitaire.
Objectif Evaluer l’impact de la COVID-19 sur la qualité de vie chez le personnel hospitalier atteint de cette maladie.
Méthodes Il s’agissait d’une étude descriptive transversale ayant intéressé le personnel de santé de l’hôpital Charles Nicolle de Tunis COVID-19 positifs, pendant la période allant de Mai 2021 à Juin 2021. L’impact sur la qualité de vie a été étudié à travers le questionnaire validé de qualité de vie SF12, trois mois après l’infection.
Résultats La population de l’étude était composée de 122 personnels de santé contactés à trois mois post-infection. Ils avaient un âge moyen de 43,39±10,44 ans et étaient à prédominance féminine (82 % des femmes). Ils avaient une ancienneté professionnelle moyenne de 15,72 ans (minimum d’un an et maximum de 38 ans) et étaient représentés principalement par des ouvriers (34,4% des cas) et des infirmiers (23,8% des cas). La majorité appartenait aux services médicaux (29,5% des cas), aux services chirurgicaux (29,5% des cas) et aux services administratifs (13,9% des cas). A trois mois en post-infection, 52,5% des patients avaient une incapacité modérée (score SF12 est compris entre 30 et 39), 41% des cas avaient une qualité de vie très altérée avec une incapacité sévère (score SF12 inférieur à 30) et 1,6% des patients avaient une qualité de vie moyenne (score SF12 supérieur à 50).
Conclusion Une diminution significative de la qualité de vie du personnel de santé ayant contracté la maladie covid-19 dans les domaines de capacités physiques, émotionnelles et de la vie sociale a été détectée. De ce fait, la mise en place systématique des mesures de rééducation fonctionnelle et de soutien psychologique semble indispensable dans ce contexte. |
th10 p622 capacite au travail chez les professionnels de sante covid 19 positifs auteurs hiba ziedi 1 imen yousfi 1 dorra brahim 1 meriem mersni 1 hanene ben said 1 najla mechergui 1 imen youssef 1 nizar ladhari 1 etablissement 1 service de pathologie professionnelle et d aptitude au travail hopital charles nicolle de tunis tunis tunisie presentateur hiba ziedi |
Th10-P622 - Capacité au travail chez les professionnels de santé COVID-19 positifs
Thème: THÈME 10-2 Suivi des salariés/agents contaminés, retour et maintien au travail des personnes vulnérables ou atteintes de formes chroniques ou prolongées de Covid-19
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Auteurs : Hiba Ziedi (1), Imen Yousfi (1), Dorra Brahim (1), Meriem Mersni (1), Hanene Ben Said (1), Najla Mechergui (1), Imen Youssef (1), Nizar Ladhari (1)
Présentateur : Hiba Ziedi
Etablissement : (1) Service de pathologie professionnelle et d'aptitude au travail, Hôpital Charles Nicolle de Tunis, Tunis, TUNISIE
Introduction Le personnel de santé est particulièrement exposé au risque de contamination par le SARS-Cov-2. Par ailleurs, cette infection peut être à l’origine d’une limitation de la capacité au travail. Différents outils sont utilisés pour mesurer cette capacité. Parmi les outils les bien connus, l'indice de capacité au travail (WAI) qui est un outil d'auto-évaluation valide et largement utilisé.
Objectif Evaluer la capacité au travail chez les professionnels de santé atteints de COVID-19.
Méthodes Etude transversale descriptive ayant intéressé le personnel de santé de l’hôpital Charles Nicolle de Tunis atteint de COVID-19 pendant la période allant du septembre 2020 jusqu’au Mars 2021. Le recueil de données a été réalisé lors de la visite médicale de reprise effectuée après la période de confinement à l’aide d’une fiche préétablie contenant les données sociodémographiques et l’indice de capacité au travail (Work Ability Index(WAI)).
Résultats Pendant cette période nous avons recensé 669 cas d’infection COVID-19 chez les professionnels de santé de l’hôpital Charles Nicolle de Tunis dont 550 personnes ont accepté de répondre au WAI avec un taux de réponse évalué à 82,2%. L’âge moyen était de 40,5±10,3 ans avec une prédominance féminine de 77,5%. La catégorie professionnelle la plus représentée était celle des infirmiers (32%). La majorité des personnels appartenaient à des services chirurgicaux (37,5%) et travaillaient à horaire fixe le jour (76%). L’ancienneté professionnelle moyenne était de 10 ans avec des extrêmes allant de un an à 38 ans. La présence d’antécédents pathologiques était observée chez 51,5% des personnels. La plupart des patients avaient une évolution favorable de l’infection COVID-19. La durée moyenne d’isolement était de 15±7,5 jours. La persistance des symptômes à la reprise du travail était notée chez 69,8 % des interrogés. Parmi les répondants au WAI, 41,1% avaient une capacité ressentie au travail moyenne. Cette capacité était perçue comme bonne dans 27,3% des cas et excellente dans 11,6% des cas. Vingt pourcent de la population étudiée avaient une capacité faible au travail. La capacité au travail évaluée par le WAI était statistiquement liée à la présence d’antécédents pathologiques (p<0,001), à la persistance des symptômes à la reprise du travail (p<0,001), à la catégorie professionnelle des infirmiers (p<0,001) et au sexe féminin (p=0,025).
Conclusion Dans la majorité des cas, la capacité au travail chez les personnels de santé était altérée en post COVID-19. Ceci suggère des recommandations préventives afin d’améliorer le retour au travail des malades COVID-19.
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th10 p623 le syndrome post covid chez le personnel de sante dans un centre hospitalo universitaire dans la region du centre tunisien auteurs asma chouchane 1 souheil chatti 1 nejib mrizak 1 maher maoua 1 imene kacem 1 manel makhloufi 1 marwa bouhoula 1 asma aloui 1 aicha brahem 1 houda kalboussi 1 olfa el maalel 1 etablissement 1 centre hospitalo universitaire farhat hached avenue ibn el jazzar sousse 4000 sousse tunisie presentateur manel makhloufi |
Th10-P623 - Le syndrome post-COVID chez le personnel de santé dans un centre hospitalo-universitaire dans la région du centre tunisien.
Thème: THÈME 10-2 Suivi des salariés/agents contaminés, retour et maintien au travail des personnes vulnérables ou atteintes de formes chroniques ou prolongées de Covid-19
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Auteurs : Asma Chouchane (1), Souheil Chatti (1), Nejib Mrizak (1), Maher Maoua (1), Imène Kacem (1), Manel Makhloufi (1), Marwa Bouhoula (1), Asma Aloui (1), Aicha Brahem (1), Houda Kalboussi (1), Olfa El Maalel (1)
Présentateur : Manel Makhloufi
Etablissement : (1) Centre Hospitalo-Universitaire Farhat Hached, Avenue Ibn El Jazzar-Sousse- 4000, Sousse, TUNISIE
INTRODUCTION La maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) est une maladie infectieuse caractérisée par son évolution imprévisible. Les données manquent sur les symptômes qui persistent ou qui ressurgissent des semaines et des mois après la guérison.
OBJECTIF Décrire l'évolution clinique et identifier les facteurs associés à la persistance des symptômes chez les personnels de soins atteints de COVID19.
MATERIEL ET METHODES Etude transversale portant sur le personnel de soins du CHU Farhat Hached de Sousse atteint du COVID19, confirmée par un RT-PCR, durant la période allant du 1er septembre au 31 décembre 2020. Les données socioprofessionnelles et médicales initiales des participants ont été recueillies à l’aide d’une fiche synoptique préétablie à partir des dossiers médicaux des patients à l’étude. Les participants ont été contactés après au moins un mois de leur RT-PCR positive afin de préciser les principaux signes cliniques persistants après la guérison clinique.
RESULTATS Au total, 254 patients ont été recensés. L’âge moyen était de 41,74±10,2 ans avec une prédominance féminine (sex-ratio : 0,23). Plus de 92% des participants étaient non tabagiques. L’obésité était présente chez 31,8% des cas. Près du tiers du personnel était représenté par les infirmiers (31,9%), suivi par les médecins (22,5% des cas). Les services les plus concernés par la covid 19 étaient celui de la gynéco-obstétrique (15,6%) suivi par la pédiatrie (7,8%). L’hypertension artérielle était le principal antécédent pathologique parmi les victimes. Seulement 4,7% des personnels étaient asymptomatiques au début de la maladie. Le tableau clinique initial des sujets était dominé par les courbatures (63%), l’asthénie (60%) et les céphalées (52%). Le personnel de soin a nécessité une hospitalisation dans 30% des cas. Le suivi des sujets s’est étalé sur une durée de 1 à 6 mois post guérison avec une moyenne de 77 jours. Plus de 70% des victimes avaient gardé des symptômes après la guérison. Ces symptômes étaient représentés par la dyspnée d’effort (28%), l’asthénie (20%), l’anosmie (10%), les céphalées (9,7%) et les troubles de mémoires (8,6%). Le syndrome post covid était significativement associé au genre (p<10-3), à l’âge (p=0,04), au tabagisme (p<10-3) et le fait de ne pas avoir eu de symptômes au début de la maladie (p<10-3).
CONCLUSION Nos résultats ont mis en évidence l’importance du syndrome post covid parmi le personnel de soins. Ainsi la connaissance de ce syndrome, l’identification de ses facteurs de risque ainsi que leur prise en charge précoce permettra d’améliorer l’évolution de la COVID 19. |
th10 p624 reprise du travail avec symptomes persistants de covid19 et stigmatisation auteurs asma aloui 1 2 olfa el maalel 1 2 souhaiel chatti 1 2 nejib mrizak 1 2 zeineb athimni 1 2 maher maoua 1 2 narjes belhadj chabbah 1 2 marwa bouhoula 1 2 asma chouchen 1 2 imen kacem 1 2 aicha brahem 1 2 houda kalboussi 1 2 etablissement 1 service de medecine du travail et pathologies professionnelles au chu farhat hached rue ibn jazzar 4002 sousse tunisie sousse tunisie 2 faculte de medecine de sousse universite de sousse 4002 sousse tunisie sousse tunisie presentateur nejib mrizak |
Th10-P624 - Reprise du travail avec symptômes persistants de COVID19 et stigmatisation.
Thème: THÈME 10-2 Suivi des salariés/agents contaminés, retour et maintien au travail des personnes vulnérables ou atteintes de formes chroniques ou prolongées de Covid-19
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Auteurs : Asma Aloui (1,2), Olfa El Maalel (1,2), Souhaiel Chatti (1,2), Nejib Mrizak (1,2), Zeineb Athimni (1,2), Maher Maoua (1,2), Narjes Belhadj Chabbah (1,2), Marwa Bouhoula (1,2), Asma Chouchen (1,2), Imen Kacem (1,2), Aicha Brahem (1,2), Houda Kalboussi (1,2)
Présentateur : Nejib Mrizak
Etablissement : (1) Service de médecine du travail et pathologies professionnelles au CHU Farhat Hached, Rue Ibn Jazzar ,4002, Sousse,Tunisie, Sousse, TUNISIE; (2) Faculté de médecine de Sousse, Université de Sousse, 4002 Sousse, Tunisie, Sousse, TUNISIE
Introduction La COVID 19 est caractérisée par la persistance des symptômes, même après la fin de la période de contagiosité. Cependant, la crainte d’être contaminé par le contact avec un patient antérieurement affecté ayant des symptômes persistants à la reprise du travail peut être responsable de comportement de retrait et de stigmatisation.
Objectif Déterminer la fréquence de la stigmatisation vécue par le personnel de santé affecté par la COVID-19 et son association avec les symptômes persistants à la reprise du travail.
Matériel et Méthodes Etude transversale analytique portant sur le personnel de santé exerçant au CHU Farhat Hached de sousse et affecté par la COVID-19 durant une période de 6 mois. Un questionnaire anonyme a été distribué pour recueillir les données socio-professionnelles et médicales.
Résultats Au total, 477 cas ont été inclus dans notre étude avec un taux de réponse de 85,9%. L’âge moyen de notre population était de 39,95 ans avec une prédominance féminine dans 78,2% des cas. La majorité des patients exerçait dans le service de gynécologie (15,9%), suivi par le service de néonatologie (5,5%) avec une ancienneté professionnelle moyenne de 10,7 ans. La catégorie professionnelle la plus touchée durant la période d’étude était celle des infirmiers (32,1%) et celle des techniciens supérieurs (19,9%). La durée moyenne du confinement était de 16,46 ± 7,8 jours. L’asthénie et les courbatures étaient les symptômes persistants les plus fréquents dans 18,9%, suivies par la dyspnée d’effort dans 11,1%. A leur reprise du travail, 15,5% des participants souffraient de stigmatisation et subissaient un comportent de retrait de la part de leurs collègues. Cette situation était fréquente chez les participantes femmes âgées de plus de 39 ans (p = 0,001) et ayant une ancienneté professionnelle supérieurs à 9 ans (p = 0,006). Les patients présentant des symptômes persistants à la reprise du travail ont souffert plus du comportement de stigmatisation mais sans différence statistiquement significative (p = 0,37).
Conclusion La stigmatisation est fréquente chez le personnel de la santé affecté par le COVID-19. Pour prévenir ce phénomène, il est nécessaire de réaliser des séances de sensibilisation portant sur ce nouveau virus auprès du personnel de la santé et de la population en générale. |
th10 p625 l impact de l atteinte par covid 19 sur la productivite au travail et la limitation des activites chez des professionnels de sante auteurs amene fki 1 meriam hafsia 1 rania laaroussi 1 sonia ksibi 1 etablissement 1 chu sahloul sfax tunisie presentateur amene fki |
Th10-P625 - L'impact de l'atteinte par COVID-19 sur la productivité au travail et la limitation des activités chez des professionnels de santé
Thème: THÈME 10-2 Suivi des salariés/agents contaminés, retour et maintien au travail des personnes vulnérables ou atteintes de formes chroniques ou prolongées de Covid-19
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Auteurs : Amene Fki (1), Meriam Hafsia (1), Rania Laaroussi (1), Sonia Ksibi (1)
Présentateur : Amene Fki
Etablissement : (1) CHU Sahloul, Sfax, TUNISIE
Objectif Evaluer l'impact de la COVID-19 sur la productivité au travail et la limitation des activités chez des personnels de santé.
Méthodes Etude transversale menée auprès des soignants exerçants au CHU Sahloul de Sousse - Tunisie, pour lesquels un diagnostic de COVID-19 avait été posé entre septembre et décembre 2020. La productivité au travail et la limitation des activités étaient évaluées 3 mois après l’infection par le questionnaire WPAI dans sa version française.
Résultats Un total de 188 soignants atteints avait répondu au questionnaire (sexe ratio=0,34 ; âge moyen= 41 ans). Le personnel paramédical représentait 63,1% des répondants et 28,6 % travaillaient dans les services des urgences et de soins intensifs. Plus de la moitié du personnel affecté (52, 4%) avait gardé des symptômes physiques 3 mois après l'infection par covid 19. Le pourcentage moyen de l’absentéisme était de 5,48% et celui du présentéisme était de 23,04%. La limitation des activités était de 26,84%. La productivité au travail était corrélée à l’âge (p=0,015), à la présence d’antécédents pathologiques (p=0,043) et à la présence de symptômes physiques post covid-19 (p=0,007).
Conclusion La covid -19 semble avoir un impact sur la productivité au travail chez certains professionnels de santé. L'âge, les antécédents pathologiques et les symptômes post covid paraients être des déterminants importants de la baisse de la productivité. |
th10 p626 le cout de linfection a covid 19 dorigine professionnelle chez le personnel soignant hospitalier auteurs slim ernez 1 amira omrane 1 sihem zaoueli 2 lynn guetari 1 ahmed mouhanned hadded 1 noura belhadj 1 lamia bouzgarrou 1 taoufik khalfallah 1 salem enbili 2 etablissement 1 service de medecine de travail et pathologies professionnelles eps taher sfar mahdia tunisie 2 direction generale eps taher sfar mahdia tunisie presentateur lynn guetari |
Th10-P626 - Le coût de l’infection à COVID-19 d’origine professionnelle chez le personnel soignant hospitalier.
Thème: THÈME 10-2 Suivi des salariés/agents contaminés, retour et maintien au travail des personnes vulnérables ou atteintes de formes chroniques ou prolongées de Covid-19
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Auteurs : Slim Ernez (1), Amira Omrane (1), Sihem Zaoueli (2), Lynn Guetari (1), Ahmed Mouhanned Hadded (1), Noura Belhadj (1), Lamia Bouzgarrou (1), Taoufik Khalfallah (1), Salem Enbili (2)
Présentateur : Lynn Guetari
Etablissement : (1) Service de Médecine de Travail et pathologies professionnelles, EPS Taher Sfar , Mahdia, TUNISIE; (2) Direction générale, EPS Taher Sfar, Mahdia, TUNISIE
Introduction : En Tunisie, le premier cas de contamination à coronavirus 2019 (COVID-19) était rapporté en mars 2020. Depuis, la pandémie à COVID-19 s’est propagée progressivement et a affecté presque tous les secteurs d’activité, en particulier le secteur de soins. Avec la diminution des capacités de nombreux hôpitaux et les pénuries de personnels soignants, la question de l'organisation du système de santé face à cette pandémie était remise au cœur du débat. Le personnel soignant, qui mènent une bataille inégale contre un agent viral à propagation rapide, était confronté à un problème d’absentéisme causé par la nécessité de l'isolement en cas d'infection confirmée par le SRAS-CoV-2 et à l’origine de perturbations dans la stabilité de la prestation des services de soins. Ce travail a pour objectif d’analyser l'influence de la pandémie à SRAS-CoV-2 sur l’absentéisme les personnels soignants hospitaliers et évaluer le coût de ce dernier.
Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective analytique menée dans un hôpital public situé à Mahdia au centre Tunisien des cas d’infection à COVID-19 déclaré comme maladie professionnelle. La population était analysée en fonction des données sociodémographiques et professionnels (catégorie professionnelle, services hospitaliers,…). Les données relatives aux jours de travail perdus et le coût des journées de travail pour chaque personnel étaient obtenus du service des ressources humaines de l’hôpital.
Résultats : Depuis le début de la pandémie, 786 contaminations par le COVID-19 étaient objectivées parmi le personnel de soins dont 475 (60%) étaient déclarées en maladies professionnelles. Ces derniers avaient un âge moyen de 37,07±9,43 ans [25-64 ans]. Les taux d'infection et de quarantaine pour maladie professionnelles étaient plus élevés chez les infirmières (28,4%) et les médecins en cours de formation (24,3%) exerçant aux services de gynécologie (12,9%) et des urgences (7%). Des formes graves étaient constatées chez seize personnels soignants dont un décès.
L’infection professionnelle à COVID-19 était à l’origine de 5279 jours de travail avec un arrêt moyen de 11±3 jours [10-40 jours]. Cet arrêt de travail était statistiquement corrélé à l’hospitalisation (p=0,000) et à la catégorie professionnelles (p=0,000).
Le coût total de cette mise en quarantaine était estimée à 60 084 179,67 dinars Tunisien soit 18 254 883,13 Euro.
Conclusions : Les personnels soignants sont un groupe considérablement touché par la pandémie à COVID-19. Pour maintenir la continuité des services de soins et la stabilité de la main-d'œuvre, le problème du COVID-19 chez les personnels soignants devrait être correctement contenu et contrôlé.
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th10 p630 teletravail et confinement les reseaux au service de la prevention auteurs emilie georgler 1 benedicte courbet 1 fabienne vuillaume 1 danielle gass 1 rodrigue ferreira 1 etablissement 1 orange sa mulhouse france presentateur emilie georgler |
Th10-P630 - Télétravail et confinement : les réseaux au service de la prévention
Thème: THÈME 10-3 Changements intervenus sur les conditions de travail, développement de nouveaux outils, mise en place de nouvelles pratiques professionnelles ou organisations à l'occasion de la pandémie
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Auteurs : Emilie Georgler (1), Benedicte Courbet (1), Fabienne Vuillaume (1), Danielle Gass (1), Rodrigue Ferreira (1)
Présentateur : Emilie Georgler
Etablissement : (1) ORANGE SA, Mulhouse, FRANCE
Introduction Le confinement lié à la pandémie Covid-19 a vu émerger le télétravail comme mode de travail à privilégier. Même si certaines entreprises sont déjà familiarisées avec cette organisation, beaucoup de salariés se sont retrouvés à travailler chez eux du jour au lendemain. Malgré la gestion de la crise sanitaire, le SST (Service de Santé au Travail) a souhaité garder le lien avec les salariés en proposant des communications de prévention en lien avec le confinement. La première étant basée sur le risque TMS, majoré par la mise en place du télétravail de façon non préparée et le contexte anxiogène.
Objectif Assurer la continuité du rôle de prévention du SST en dispensant des conseils adaptés au télétravail imposé dans un contexte de crise sanitaire.
Méthode Une action de prévention doit être facile d’accès et attractive pour être efficace, d’autant plus dans un contexte de télétravail en « mode dégradé » (moyens matériel, organisationnel, garde d’enfant). Pour que les salariés portent attention à des conseils ergonomiques, un groupe de travail IST/AST (Infirmiers-ères/Assistants-es en Santé au Travail) a choisi de se différencier des autres supports généralement utilisés. Le réseau de partage de vidéo TikTok a vu son nombre d’utilisateurs augmenter durant le confinement avec une moyenne d’âges supérieure. C’est pourquoi il est apparu comme un moyen intéressant et original pour la diffusion de messages de prévention. Les vidéos réalisées ont été intégrées à un support écrit dynamique et participatif pour donner du sens à la démarche. Ce message transmis aux managers des différentes unités pour qu’eux-mêmes relayent l’information aux membres de leurs équipes respectives, a permis un meilleur impact et une transmission personnalisée devant le nombre de communications générales.
Conclusion L’élaboration de ces communications de prévention a démontré l’adaptabilité et l’agilité du SST dans un contexte de crise sanitaire sans perdre de vue son objectif en matière de conseils de prévention. Ce projet est aussi le premier fruit d’une nouvelle collaboration IST/AST issue de deux secteurs géographiques différents qui ont su s’adapter à une nouvelle façon de travailler. Devant les retours positifs des salariés, d’autres informations ont suivi sur divers sujets (sédentarité, alimentation…) toujours en rapport avec la situation particulière de confinement. Ce support a été repris dans de nombreuses autres entités du groupe aussi bien au niveau national qu’international. Cette démarche a démontré que les IST ont su dispenser, à distance, des mesures de prévention. |
th10 p631 stress percu par les professionnels de sante durant la pandemie covid 19 choisir pour prevenir auteurs nadia el ouni 1 manel makhloufi 2 houda kalboussi 2 amel braham 1 asma aloui 2 marwa bouhoula 2 asma chouchane 2 jaafer nakhli 1 najib mrizek 2 etablissement 1 laboratoire de recherche en psychiatrie lr12es04 faculte de medecine de sousse sousse tunisie 2 service de medecine de travail hopital farhat hached sousse tunisie presentateur manel makhloufi |
Th10-P631 - Stress perçu par les professionnels de santé durant la pandémie COVID- 19 : Choisir pour prévenir
Thème: THÈME 10-3 Changements intervenus sur les conditions de travail, développement de nouveaux outils, mise en place de nouvelles pratiques professionnelles ou organisations à l'occasion de la pandémie
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Auteurs : Nadia El Ouni (1), Manel Makhloufi (2), Houda Kalboussi (2), Amel Braham (1), Asma Aloui (2), Marwa Bouhoula (2), Asma Chouchane (2), Jaafer Nakhli (1), Najib Mrizek (2)
Présentateur : Manel Makhloufi
Etablissement : (1) laboratoire de recherche en psychiatrie LR12ES04 - Faculté de médecine de Sousse , Sousse, TUNISIE; (2) service de médecine de travail- Hôpital Farhat Hached, Sousse, TUNISIE
Problématique La pandémie de la maladie à coronavirus (COVID-19) s’est répandue rapidement sur la planète à partir de la fin de l’année 2019, confinant des populations entières, fermant des frontières, débordant des hôpitaux, mettant à rude épreuve des systèmes de soin et exposant des travailleurs de santé à un risque psychologique énorme.
Objectif du travail Notre objectif de travail était d’évaluer le stress perçu par les professionnels de santé pendant la pandémie COVID-19 et d’en déterminer les facteurs associés sociodémographiques et professionnels.
Méthodes Nous avons mené une étude transversale à visée analytique auprès d’un échantillon représentatif de professionnels de santé de la région sanitaire de Sousse. Nous avons recueilli les caractéristiques sociodémographiques et professionnelles des travailleurs de santé. Nous avons ensuite évalué le stress perçu à l’aide de l’échelle PSS10 et le sentiment d’appartenance au travail à l’aide de la Workplace Belongingness Scale traduite.
Résultats Notre étude a porté sur 254 professionnels de santé. Ils avaient un âge moyen de 32,9 ± 8,76 ans avec un sex ratio (H/F) de 0,51. L’évaluation de stress perçu chez les participants a révélé un score moyen de 30,69 ± 7,67 avec une prévalence de stress sévère estimée à 22,4 %. Il était significativement plus élevé chez les femmes et les professionnels de santé ayant un parent en charge. Aucune association significative n’a été trouvée entre le stress perçu, l’horaire et la charge de travail. Par contre, la disponibilité d’équipements de protection individuelle complets, le travail dans les circuits COVID, et l’affectation par choix personnel étaient associés à de meilleurs résultats en termes de stress perçu. L’analyse multivariée a révélé que le travail dans un circuit COVID, l’affectation par choix personnel et l’appartenance au travail étaient des facteurs indépendants influençant le stress perçu chez notre population de l’étude. Le test de Sober a révélé que l’appartenance au travail était une variable médiatrice qui fait partie du processus qui associe le choix personnel au niveau de stress perçu.
Conclusion L’impact psychologique de la pandémie COVID-19 sur les professionnels de santé est indéniable. Nos résultats nous offrent plusieurs axes d’intervention pouvant alléger cette détresse et nous préparer à toute futur adversité.
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th10 p632 prevention rps par les psychologues du sstrn en periode covid auteurs melanie bagas 1 frederic le bihan 1 claire dufeu 1 sophie mahe 1 ana sofia leclerc 1 etablissement 1 sstrn nantes france presentateur melanie bagas |
Th10-P632 - Prévention RPS par les psychologues du SSTRN en période COVID
Thème: THÈME 10-3 Changements intervenus sur les conditions de travail, développement de nouveaux outils, mise en place de nouvelles pratiques professionnelles ou organisations à l'occasion de la pandémie
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Auteurs : Mélanie Bagas (1), Frédéric Le Bihan (1), Claire Dufeu (1), Sophie Mahe (1), Ana Sofia Leclerc (1)
Présentateur : Mélanie Bagas
Etablissement : (1) SSTRN, Nantes, FRANCE
Le contexte de pandémie de COVID-19 impacte les dirigeants et leurs salariés aussi bien sur le plan professionnel que personnel et ce encore aujourd’hui.
Au-delà du risque pour la santé physique, la situation sanitaire a des conséquences sur la santé psychique (stress, angoisse…) et sociale (isolement, tensions dans les collectifs de travail…) et a profondément modifié les modalités de travail dans de nombreuses entreprises (réorganisation en lien avec l’absence de personnel, respect des protocoles sanitaires, mise en place du télétravail, risque de fermeture d’entreprises…). Ainsi, la prévention des risques psychosociaux en cette période singulière a également pris une place importante dans les actions proposées aux adhérents.
Afin de maintenir l’action en milieu de travail dans le but de préserver la santé mentale comme défini dans le cadre d’emploi des psychologues du travail en SSTI et en application de l’instruction de la DGT du 17/03/2020, l’équipe des psychologues du travail du SSTRN a adapté ses missions, ses outils et a expérimenté de nouveaux cadres de travail :
La participation des psychologues à une cellule d’écoute téléphonique pluridisciplinaire
La participation à la rédaction d’articles et de messages de prévention
La rédaction d’un guide interne pour aider à gérer les appels des employeurs et des salariés
La construction d’un atelier de sensibilisation à distance
L’animation d’un webinaire
L’expérimentation d’un dispositif clinique d’accompagnement individuel de la souffrance au travail, destiné aux salariés.La présentation met en évidence les actions mises en œuvre par l’équipe des psychologues du travail qui répondent d’une part à l’évolution des besoins des adhérents et d’autre part représentent les ponts nécessaires entre les différents niveaux de prévention (du niveau tertiaire au niveau primaire) et les différentes échelles d’intervention (de l’individu au collectif de travail) dans les entreprises.
Ce regard rétrospectif ouvre également les portes à de nouvelles réflexions et perspectives, tant sur le plan du travail pluridisciplinaire en SSTI que des nouvelles modalités d’accompagnement des adhérents au service de la prévention (la thématique de la santé des dirigeants, le suivi individuel des salariés…).
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th10 p633 covid 19 bain revelateur de la degradation des conditions de travail auteurs muriel duguet 1 thomas descazaux 2 etablissement 1 altegor toulouse france 2 prevaly toulouse france presentateur muriel duguet |
Th10-P633 - COVID-19 bain révélateur de la dégradation des conditions de travail
Thème: THÈME 10-3 Changements intervenus sur les conditions de travail, développement de nouveaux outils, mise en place de nouvelles pratiques professionnelles ou organisations à l'occasion de la pandémie
Auteurs : Muriel Duguet (1), Thomas Descazaux (2)
Présentateur : Muriel Duguet
Etablissement : (1) ALTEGOR, Toulouse, FRANCE; (2) PREVALY, Toulouse, FRANCE
Le contexte épidémique ordonne l’insertion de la distance et de l’incertitude dans l’environnement de travail. Il accélère le virage technologique qui digitalise les relations et agit comme un véritable révélateur des fragilités qui menacent la coopération au sein des collectifs.
La distanciation sociale, les gestes barrières dans les organisations du travail in situ, le déploiement massif du télétravail délitent les collectifs, stigmatisent les professionnels rendus invisibles par la dé-spatialisation du travail. Le visible n’est plus que le résultat du travail objectivé, chiffré. Les cellules de crise fleurissent, prescrivent les organisations du travail, des métiers apparaissent, se transforment, contraints par le paradigme numérique.
Les nombreuses injonctions réglementaires rigidifient les organisations, se substituent aux espaces de régulation, exacerbent les inégalités sociales au sein des équipes, amplifient les conflits latents. Alors que les métiers du soin occupent l’espace médiatique, social, la centralité du travail se perd et les relations entre les professionnels se durcissent au point parfois de se rompre. Les saisines de cellules harcèlement et commission violence ne cessent d’augmenter, mettant à jour « l’impérieuse nécessité » du recrutement de médiateurs professionnels.
Le vécu du travail ne semble plus trouver d’espace pour son expression, étouffé par la conformité à l’obligation légale. Le rythme effréné de l’information a dépassé notre capacité à la traiter : publications, actualisations itératives, recommandations de bonne pratique, consignes et protocoles sanitaires incarnent un trouble profond de la communication à l’ère numérique.
Malgré la volonté d’incarner sécurité et contrôle, l’impensé de la préparation à cette situation de crise sanitaire aboutit à une perte massive de repères pour les organisations, les collectifs et les individus ; source de violents conflits éthiques.
Pourtant, certains retours d’expériences témoignent de l’ingéniosité et de l’incroyable adaptation permanente de certaines organisations à ce contexte générateur de tensions récurrentes. La capacité à innover de ces professionnels mettant leurs talents au service de la transformation crée de nouvelles manières d’interagir, de manager, de garder du lien, de vivre le travail.
Comment soutenir le pouvoir d’agir des coopérations quand le désir de penser son travail, de questionner collectivement les organisations se voit écrasé par les injonctions sanitaires successives et paradoxales ?
Que devient le travail et sa fonction identitaire quand ceux qui le composent, le construisent, le façonnent ne se côtoient plus ?
Comment préserver la santé au travail quand la prévention elle-même semble devoir se transformer ? |
th10 p634 agilite organisationnelle et gestion de la pandemie covid 19 le cas dun hopital public auteurs amira omrane 1 wissem bedoui 2 sami boudaouara 3 lynn guetari 1 sihem zaoueli 3 ilhem bousarsar 2 taoufik khalfallah 1 salem enbili 3 etablissement 1 service de medecine de travail et pathologies professionnelles eps tahar sfar mahdia tunisie 2 caisse nationale dassurance maladie district du centre mahdia tunisie 3 direction generale eps tahar sfar mahdia tunisie presentateur lynn guetari |
Th10-P634 - Agilité organisationnelle et gestion de la pandémie Covid-19 : Le cas d’un hôpital Public
Thème: THÈME 10-3 Changements intervenus sur les conditions de travail, développement de nouveaux outils, mise en place de nouvelles pratiques professionnelles ou organisations à l'occasion de la pandémie
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Auteurs : Amira Omrane (1), Wissem Bedoui (2), Sami Boudaouara (3), Lynn Guetari (1), Sihem Zaoueli (3), Ilhem Bousarsar (2), Taoufik Khalfallah (1), Salem Enbili (3)
Présentateur : Lynn Guetari
Etablissement : (1) Service de Médecine de Travail et pathologies professionnelles, EPS Tahar Sfar, Mahdia, TUNISIE; (2) Caisse Nationale d’Assurance Maladie, District du Centre, Mahdia, TUNISIE; (3) Direction générale, EPS Tahar Sfar, Mahdia, TUNISIE
Introduction : Depuis la déclaration du premier cas de COVID-19 en Décembre 2019, le monde a été confronté à une pandémie qui vient directement impacter les hôpitaux de première ligne. Différentes stratégies de gestion adaptatives ont été adapté dans d’autres pays pour palier à cette crise. En Tunisie, la COVID-19 est venu percuter directement un système hospitalier déjà traversé par de fortes tensions résultant d’une pénurie des ressources humaines et économiques. Cette difficulté de transformation organisationnelle interroge directement la capacité des établissements de soins à s’adapter face à la gestion d’une urgence inédite où a régné peur, incertitude et incomplétude
Cette étude avait pour objectif de présenter les éléments managériaux et organisationnels entrepris pour palier à la pandémie COVID-19 dans un hôpital public au centre Tunisie.
Matériel et Méthodes : Étude rétrospective menée dans l’établissement Public de Santé Taher Sfar situé à Mahdia au centre Tunisien et comptant 1120 personnel de soins. Les différentes étapes de planification de la création des unités d’hospitalisation des patients COVID-19 ont été détaillé. Les caractéristiques structurales de l’établissement, les besoins et les objectifs et les principes fondant ce management ont été revus.
Résultat : Durant cette zone de Turbulence, cet hôpital public a mis en place une cellule de crise qui a dirigé toutes les phases de la réalisation de ce projet en collaboration avec tous les personnels de l’Hôpital. Les unités COVID crées ont été : deux unités oxygènes (35 lits avec oxygène), une unité de réanimation COVID (capacité 14 lits) une unité aux urgences (3 lits) et un laboratoire d’analyse COVID-19. La pénurie du personnel de soin à cet établissement, a obligé les managers à recruter 17 infirmiers et 3 techniciens biologistes
Pour une bonne distribution des ressources humaines, le service de Médecine et Santé au Travail s'est chargé d'examiner 1324 dossiers des personnels de soins afin de statuer sur leur aptitude à exercer dans les circuits COVID-19. Au final 107 décisions d'inaptitude ont été délivrées.
Conclusion : La pandémie COVID-19 constitue la perturbation la plus importante du système de Soin durant cette décennie. Ce travail a présenté la réponse managériale et organisationnelle à cette crise. Cette réponse, soutenue par différents acteurs de soins, a dû faire preuve d’agilité recherchant des solutions durables et résilientes pour gérer la situation actuelle et une telle future pandémie.
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th10 p635 la qualite de vie et la qualite du sommeil des personnels soignants en charge des patients covid 19 auteurs amira omrane 1 jalel kenani 2 taoufik khalfallah 1 imen touil 2 emira sghaier 3 lynn guetari 1 oussema jaoued 4 jihen chelly 5 fatma el arbi 5 mohamed fekih hassen 4 soudani mergueli 3 etablissement 1 service de medecine de travail et pathologies professionnelles eps taher sfar mahdia tunisie 2 service de pneumologie eps taher sfar mahdia tunisie 3 service des urgences eps taher sfar mahdia tunisie 4 service de reanimation medicale eps taher sfar mahdia tunisie 5 service des maladies infectieuses eps taher sfar mahdia tunisie presentateur lynn guetari |
Th10-P635 - La qualité de vie et la qualité du sommeil des personnels soignants en charge des patients COVID-19
Thème: THÈME 10-3 Changements intervenus sur les conditions de travail, développement de nouveaux outils, mise en place de nouvelles pratiques professionnelles ou organisations à l'occasion de la pandémie
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Auteurs : Amira Omrane (1), Jalel Kenani (2), Taoufik Khalfallah (1), Imen Touil (2), Emira Sghaier (3), Lynn Guetari (1), Oussema Jaoued (4), Jihen Chelly (5), Fatma El Arbi (5), Mohamed Fekih Hassen (4), Soudani Mergueli (3)
Présentateur : Lynn Guetari
Etablissement : (1) Service de Médecine de Travail et Pathologies Professionnelles, EPS Taher Sfar, Mahdia, TUNISIE; (2) Service de pneumologie, EPS Taher Sfar, Mahdia, TUNISIE; (3) Service des urgences, EPS Taher Sfar, Mahdia, TUNISIE; (4) Service de Réanimation Médicale, EPS Taher Sfar, Mahdia, TUNISIE; (5) Service des maladies infectieuses, EPS Taher Sfar, Mahdia, TUNISIE
Introduction : Les professionnels soignants faisant face à la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) sont confrontés à des niveaux élevés de stress. Cette étude avait pour objectif d’évaluer la qualité de vie (QdV) et la qualité du sommeil (QS) chez les professionnels hospitaliers soignants traitant des patients infectés par la COVID-19 et préciser les déterminants de cette Qdv.
Matériels et Méthodes : Une étude transversale comparative était menée à l'hôpital public Taher Sfar Mahdia, Tunisie auprès de 150 professionnels de la santé. Les professionnels soignant traitant les patients infectés par le COVID-19 (n=75) étaient considéré comme le groupe de référence (Groupe I). Un groupe témoin (n=75), appariés selon l'âge et le sexe, était constitué par des professionnels soignant qui ne prennent pas en charge des patients COVID-19 (personnels de la consultation externe) (groupe II). L'étude était basée sur un questionnaire auto-administré en français relatif aux caractéristiques sociodémographiques et professionnels et contenant trois questionnaires validés : l'échelle des troubles de l’anxiété généralisée en 7 items (GAD-7), l'échelle du questionnaire sur la santé du patient en 9 items (PHQ-9), l'indice de qualité du sommeil de Pittsburgh (PSQI) et l’échelle de l’impact de la COVID-19 sur la qualité de vie (COV19-QoL) à 6 items.
Résultats : Le groupe de professionnels de la santé traitant des patients COVID-19 (groupe I) était principalement composé de femmes d’âge moyen de 32,67 ± 7,04 ans. Ces professionnels de soins avaient une qualité de vie moins bonne : score COV19-QoL 15,64 ± 7,1 dans le groupe I vs 13,01 ± 7,11 dans le groupe II (p = 0,028), et une qualité de sommeil moins bonne ; Score de Pittsburgh 10,6 ± 742 vs 7,89 ± 6,14 dans le groupe ne traitant pas de patients COVID-19 (p = 0,001). Les niveaux d'anxiété et de dépression étaient significativement plus élevés dans le groupe I (respectivement p=0,005 et 0,03).
L'analyse de régression linéaire multiple a révélé que l’âge (bêta = –0,632 ; p < 0,05), le nombre de personnes à charge (bêta = –0,632 ; p < 0,01), l’ancienneté de travail dans les unités COVID-19 (bêta = –0,23 ; p < 0,05), les score PSQI (bêta = 0,527 ; p < 0,01), PHQ-9 (bêta = 0,623 ; p < 0,01) et GAD (bêta = –0, 809 ; p < 0,01) étaient des facteurs prédicteurs indépendants du score de COV19-QOL.
Conclusion : La pandémie de COVID-19 a considérablement influencé divers aspects de la QdV des professionnels de la santé, notamment leur santé physique et psychologique. Des interventions psychologiques sont nécessaires pour atténuer les effets négatifs de la pandémie et améliorer la santé et la QVS de ces travailleurs et améliorer ainsi la qualité de soins.
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th10 p636 la cooperation entre lhopital et les acteurs de sante sur un territoire transformee par la gestion de la crise covid auteurs sandrine caroly 1 vincent bonneterre 2 etablissement 1 universite grenoble alpes grenoble france 2 chuga grenoble france presentateur sandrine caroly |
Th10-P636 - La coopération entre l’hôpital et les acteurs de santé sur un territoire transformée par la gestion de la crise Covid
Thème: THÈME 10-3 Changements intervenus sur les conditions de travail, développement de nouveaux outils, mise en place de nouvelles pratiques professionnelles ou organisations à l'occasion de la pandémie
Auteurs : Sandrine Caroly (1), Vincent Bonneterre (2)
Présentateur : Sandrine Caroly
Etablissement : (1) Université Grenoble Alpes, Grenoble, FRANCE; (2) CHUGA, Grenoble, FRANCE
La gestion de la COVID-19 a amené la création de cellules de crises au CHU et entre les acteurs de soin pour trouver des solutions organisationnelles sur le territoire- Sud Isère. Coopérer pour faire face à la crise porte autant sur les consignes sanitaires que sur le matériel, la gestion de la pénurie des RH, le partage des activités (chirurgie, consultation, hospitalisation, urgence, gériatrie).
La méthodologie ergonomique (observation 150 cellules de crise) depuis fin mars 2020 se poursuivent encore aujourd’hui. Des entretiens individuels (40) avec des acteurs de ces cellules ont été réalisés à des différents moments. La cellule de crise territoriale comprend l’hôpital, les cliniques, la médecine de ville, les laboratoires d’analyse, la ville, l’ARS, l’éducation nationale, la CPAM, et les autres acteurs de soin. Chaque acteur a en interne ses propres cellules de crise. La cellule territoriale permet d'échanger de l’information, d’adopter une posture commune, de se mettre d’accord sur des points de blocages.
L’analyse de l’évolution des communications dans ces cellules et des processus de décision montre le passage d’un travail collectif à un collectif de travail, capable d’une coopération efficiente, d’un soutien mutuel, d’un partage de valeurs, voire même d’une préservation de la santé de chacun.
La crise Covid-19 est une opportunité d’activité collective pour travailler en réseau entre les acteurs du territoire. La nécessité de travail collecrid tient à la pénurie des ressources principalement humaines, difficultés déjà existantes dans le passé (crise des infirmières, des urgences), qui n’étaient pas partagées. Plusieurs événements ont marqués la création d’un collectif territorial : un plan blanc signé entre les partenaires, des communications de presse faites ensemble, une visite du ministre au moment du déconfinement pour exprimer une volonté d'un système de santé territorial, des innovations (outils partagés de gestion de l’information pour suivre les données Covid ou dans une spécialité entre différents établissements, équipe mobile, gestion des flux Covid et de la régulation sur le territoire). L’entraide permet à chacun de ne pas rester seul face aux difficultés : échanges de personnel entre clinique et hôpital, utilisation de machine dans un autre établissement, mise à disposition de lits d'hospitalisation pour désengorger, médecin de ville en aide dans les Ehpads, au Samu.
Cette coopération entre acteurs de santé sur un territoire n’a pas été perçue par les professionnels de terrain, qui ont pu ressentir les transformations organisationnelles comme des ressources ou des obstacles à leur activité de travail. Les changements de pratiques ont été très importants et l'épuisement aussi. |
th10 p637 evaluation du risque chimique lie aux travaux de nettoyage et desinfection pendant la pandemie covid 19 dans un hopital public auteurs chayma harrathi 1 amira omrane 1 lynn guetari 1 faouzia chebbi 2 sana el mhamedi 2 lamia bouzgarrou 1 taoufik khalfallah 1 etablissement 1 service de medecine de travail et pathologies professionnelles eps taher sfar mahdia tunisie 2 service de medecine preventive et communautaire eps taher sfar mahdia tunisie presentateur lynn guetari |
Th10-P637 - Evaluation du risque chimique lié aux travaux de nettoyage et désinfection pendant la pandémie COVID-19 dans un hôpital public
Thème: THÈME 10-3 Changements intervenus sur les conditions de travail, développement de nouveaux outils, mise en place de nouvelles pratiques professionnelles ou organisations à l'occasion de la pandémie
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Auteurs : Chayma Harrathi (1), Amira Omrane (1), Lynn Guetari (1), Faouzia Chebbi (2), Sana El Mhamedi (2), Lamia Bouzgarrou (1), Taoufik Khalfallah (1)
Présentateur : Lynn Guetari
Etablissement : (1) Service de Médecine de travail et pathologies professionnelles, EPS Taher Sfar, Mahdia, TUNISIE; (2) Service de Médecine préventive et communautaire, EPS Taher Sfar, Mahdia, TUNISIE
Introduction : Le secteur de soins expose à une multitude de risques professionnels dominé par le risque chimique. Le risque chimique a pour origine des substances nocives, toxiques, irritantes, corrosives ou inflammables pouvant être présentes dans les produits de nettoyage et de désinfection. L’apparition du virus COVID-19 et les conditions pandémiques ont fait ressortir l’importance de nettoyer et de désinfecter les lieux du travail d’où l’augmentation de l’utilisation de ces produits avec les exigences de l’hygiène hospitalière.
L’objectif de cette étude a été d’évaluer le risque chimique lié aux produits de nettoyage et de désinfection dans un hôpital public lors de la pandémie COVID-19 et comparer les niveaux de cette exposition à ceux des années précédant cette pandémie.
Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective comparative de l’exposition aux risques chimiques liés aux produits de nettoyage et de désinfection dans un hôpital public situé à Mahdia au centre Tunisien durant les années 2018 et 2020 (marquée par la pandémie COVID-19). L’évaluation du risque chimique a été faite moyennant la méthode d’évaluation simplifiée intégrée dans le logiciel SEIRICH (niveau d'expertise 3, version 3.2.0).
Résultats : Durant l’année 2020, le logiciel SEIRICH a identifié neuf agents chimiques étiquetés et deux agents chimiques émis dont un produit était identifié comme Cancérigène Mutagène Reprotoxique (CMR). Le risque relatif a été élevé pour la santé et la sécurité des personnels de soins et l'environnent dans cet hôpital public. La hiérarchisation du risque selon les unités de travail a montré une légère modification du risque chimique qui demeure élevé à très élevé dans toutes les unités de travail. Le plan d'action proposé par SEIRICH a inclus des actions urgentes et immédiates.
La comparaison des inventaires des produits de nettoyage et désinfection des années 2018 et 2020 a montré une constance des produits utilisés et une augmentation des quantités utilisées durant la pandémie COVID-19. Cette augmentation était de 35,5% pour le savon liquide, 95,2% pour le gel hydro-alcoolique, 80,84% pour le produit détergent et désinfectant des Sols et Surfaces, 610% pour le produit pré-désinfectant des dispositifs médicaux, 118% pour le produit de désinfection des dispositifs médicaux, 18,18% pour les lingettes désinfectantes et de 297% pour le produit désinfectant virucide des surfaces.
Conclusion : Cette étude a objectivé une augmentation du risque chimique lié à l’utilisation de produits de nettoyage et de désinfection durant la pandémie COVID-19. La mise en place des mesures préventives est nécessaire pour réduire ce risque chimique qui découle de l’utilisation de ces produits.
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th10 p638 le travail et la sante avant versus pendant la crise covid 19 une comparaison avec evrest auteurs laetitia rollin 1 3 ariane leroyer 4 valerya viera giraldo 2 celine mardon 2 serge volkoff 2 etablissement 1 chu de rouen rouen france 2 conservatoire national arts et metiers paris france 3 universite de rouen normandie rouen france 4 universite de lille lille france presentateur laetitia rollin |
Th10-P638 - Le travail et la santé, avant versus pendant la crise Covid-19 : Une comparaison avec Evrest
Thème: THÈME 10-3 Changements intervenus sur les conditions de travail, développement de nouveaux outils, mise en place de nouvelles pratiques professionnelles ou organisations à l'occasion de la pandémie
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Auteurs : Laetitia Rollin (1,3), Ariane Leroyer (4), Valerya Viera Giraldo (2), Céline Mardon (2), Serge Volkoff (2)
Présentateur : Laetitia Rollin
Etablissement : (1) CHU de Rouen, Rouen, FRANCE; (2) Conservatoire National Arts et Métiers, Paris, FRANCE; (3) Université de Rouen Normandie, Rouen, FRANCE; (4) Université de Lille, Lille, FRANCE
Introduction Dans le cadre de l’observatoire Evrest, visant à recueillir des informations sur le travail et la santé pour un échantillon de salariés, lors des entretiens périodiques de santé au travail, les réponses des salariés interrogés à partir du 17 mars 2020 ont été comparées aux réponses antérieures. Les objectifs des résultats présentés ici étaient de comparer le travail et la santé des salariés aux deux périodes.
Matériel et méthodes Les questionnaires de 6856 salariés nés en octobre interrogés entre le 17/03/2020 et le 31/08/2021 (période « pendant la crise ») ont été comparés à ceux de 15540 salariés nés en octobre interrogés entre le 1/01/2019 et le 16/03/2020 (période « avant la crise »). Des pondérations ont été établies pour chacun des deux échantillons par calage sur marges à partir des données Insee les plus récentes disponibles (2018). Les comparaisons ont porté sur trois domaines de caractéristiques du travail (les contraintes physiques, l’intensité du travail, le manque de pouvoir d’agir), via des indicateurs globaux répartis en trois tertiles et selon le détail des variables qui les composent, puis sur la santé. Les différences ont été recherchées par catégories socio-professionnelles (tests du Chi2). Enfin, les liens entre travail et santé aux deux périodes ont été explorés par des régressions logistiques ajustées sur l’âge, le sexe et les catégories socio-professionnelles.
Résultats S’agissant des contraintes physiques on n’observe guère de différences entre les 2 périodes, quelle que soit la catégorie socioprofessionnelle considérée. Côté intensité du travail, pendant la crise les employés seraient un peu plus souvent en situation « favorable » que ceux interrogés précédemment (p=0,089). S’agissant du manque de pouvoir d’agir, les cadres et les employés interrogés pendant la crise sont plus souvent en situation « favorable » ; pour ces derniers exclusivement grâce à une baisse des situations « défavorables » (resp. p=0,046 et p<0,001). Pour la santé aucune différence n’a été observée, quelle que soit la variable considérée, au sein de chaque catégorie socioprofessionnelle, entre les 2 périodes de réponse. Les liens entre travail et santé sont très similaires entre les deux périodes.
Conclusion La comparaison d’échantillons Evrest nationaux ne laisse pas apparaitre de différence majeure sur le travail et la santé des salariés en emploi aux deux périodes et interrogés dans Evrest.
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th10 p641 le burnout au sein des services des urgences accentue en periode pandemique covid 19 auteurs zina hakim 1 houda kalboussi 1 souhaiel chatti 1 sameh baanannou 2 nejib mrizak 1 asma aloui 1 zeineb athimni 1 salma khazri 2 maroua bouhoula 1 asma chouchene 1 imene kacem 1 aicha brahem 1 maher maoua 1 etablissement 1 hopital farhat hached de sousse sousse tunisie 2 universite privee des sciences et arts techniques sousse tunisie presentateur nejib mrizak |
Th10-P641 - Le « Burnout » au sein des services des urgences accentué en période pandémique (covid-19)
Thème: THÈME 10-3 Changements intervenus sur les conditions de travail, développement de nouveaux outils, mise en place de nouvelles pratiques professionnelles ou organisations à l'occasion de la pandémie
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Auteurs : Zina Hakim (1), Houda Kalboussi (1), Souhaiel Chatti (1), Sameh Baanannou (2), Nejib Mrizak (1), Asma Aloui (1), Zeineb Athimni (1), Salma Khazri (2), Maroua Bouhoula (1), Asma Chouchène (1), Imène Kacem (1), Aicha Brahem (1), Maher Maoua (1)
Présentateur : Nejib Mrizak
Etablissement : (1) Hôpital Farhat Hached de Sousse, Sousse, TUNISIE; (2) Université Privée des Sciences et Arts Techniques, Sousse, TUNISIE
Introduction
Le burnout ou l’épuisement professionnel est une réalité préoccupante en milieu de soin. Les infirmiers travaillant dans les services des urgences sont exposés à une variété de facteurs de stress du travail. L’émergence de la pandémie de la COVID-19 serait un facteur favorisant l’épuisement chez les professionnels de la santé.
Objectifs
Décrire la prévalence de l’épuisement professionnel chez les infirmiers exerçants dans les services des urgences
Identifier les moyens préventifs adoptés par les infirmiers pour faire face au travail pendant la situation pandémiqueMéthodes
Il s’agit d’une étude transversale réalisée auprès des infirmiers travaillant dans quatre services des urgences appartenant à quatre centres hospitaliers tunisiens. Le recueil des données a été réalisé moyennant un questionnaire comportant les caractéristiques sociodémographiques et professionnels. L’échelle de Maslach du burnout a été utilisée pour dépister l’épuisement professionnel.
Résultats
L’effectif total comportait 60 infirmiers d’une moyenne d’âge de 38 ans avec une prédominance masculine, soit 53,3%. Une ancienneté de travail inférieure à 10 ans était notée chez 61,7% des individus. Plus des ¾ des sujets (76,7%) rapportaient des troubles du sommeil et 68,3% des somatisations liées au stress, et ces manifestations augmentaient en période de COVID19 selon 51,7% des sujets. Un épuisement émotionnel (EE) élevé était retrouvé chez 83,3% des infirmiers. La majorité des sujets, soit 93,9 % avaient un niveau de dépersonnalisation élevé. Un niveau d’accomplissement professionnel faible était retrouvé chez 8,3% des infirmiers. Ainsi, 86,7% présentaient un épuisement professionnel modéré. Près de 70% des sujets reconnaissaient le burnout et ses facteurs de risque professionnels. Par ailleurs, 6 individus (10%) avaient bénéficié d’une prise en charge psychologique.
Face à la situation pandémique, les infirmiers ont adopté des mesures de prévention particulières, essentiellement : la reconnaissance de la part de la hiérarchie (61,7%), le travail en équipe (63,3%), la réduction des heures de travail (56,7%) et l’activité sportive (35%).
Conclusion
L’épuisement professionnel apparait comme une réalité préoccupante en milieu des urgences. La mise en place de stratégies préventives, une meilleure organisation du travail et la valorisation du soignant semblent indispensables. |
th2 fp 02 organisation du suivi medical en sante au travail des internes des hopitaux en aquitaine et au niveau national auteurs audrey panier 2 isabelle buisson valles 3 catherine verdun esquer 1 etablissement 1 chu de bordeaux bordeaux france 2 ahi33 bordeaux france 3 direccte nouvelle aquitaine bordeaux france presentateur catherine verdun esquer |
Th2-FP-02 - Organisation du suivi médical en santé au travail des internes des hôpitaux en Aquitaine et au niveau national
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Audrey Panier (2), Isabelle Buisson-Valles (3), Catherine Verdun-Esquer (1)
Présentateur : Catherine Verdun-Esquer
Etablissement : (1) CHU de Bordeaux, Bordeaux, FRANCE; (2) AHI33, Bordeaux, FRANCE; (3) DIRECCTE Nouvelle Aquitaine, Bordeaux, FRANCE
L’interne est un agent hospitalier public mais il ne semble pas bénéficier du même suivi médical en santé au travail que les autres agents. Il est pourtant exposé à des risques professionnels.
Après avoir mené une réflexion visant à identifier les principaux risques professionnels auxquels sont exposés les internes en fonction de leur spécialité, nous avons fait un état des lieux des modalités de suivi médical en santé au travail des internes pratiqué en France. La finalité était d’optimiser ce suivi en proposant un modèle d’organisation et un outil de suivi.
L’analyse de la Matrice Emploi Exposition spécifique au milieu de soin et une revue de la littérature visaient à répondre au premier objectif. Un questionnaire national destiné aux Services de Santé au Travail des CHU et un autre, régional, destiné au réseau de Médecine du Travail du Personnel Hospitalier d’Aquitaine ont ensuite été diffusés par mail.
Les internes sont concernés par l’ensemble des risques professionnels, allant des risques biologiques aux risques psycho-sociaux. Certains terrains de stage semblent plus exposants à certains risques professionnels (chirurgie notamment en cas de radiologie interventionnelle, réanimation, urgences, oncologie, anatomo-pathologie…). Concernant le suivi en santé au travail, sur les vingt-sept CHU interrogés, dix-huit (66.7%) ont répondu. Dans treize CHU, l’interne bénéficie d’une visite médicale en santé au travail lors de sa prise de fonction. Sur le plan national, au cours de l’internat, les internes bénéficient d’une visite médicale dans 89% des cas (16/18). Concernant les échanges d’information entre les Services de Santé au Travail des CHU et des CH périphériques, huit CHU indiquent qu’il n’y en a aucun, neuf indiquent que le transfert du dossier médical s’effectue si l’interne le demande. Pour le questionnaire régional, 9/17 centres hospitaliers ont répondu. Les internes peuvent bénéficier d’une visite médicale au cours de l’internat dans tous les centres hospitaliers. Les différents types de visite ne sont pas tous effectués.
Ces résultats mettent ainsi en exergue la nécessité de proposer un suivi médical en santé au travail adapté aux spécificités de l’exercice de l’interne, suivi actuellement non uniformisé en France. La communication entre le CHU régional et les centres hospitaliers périphériques n’est pas optimale. Au regard de ce constat, nous proposons d’optimiser l’organisation de ce suivi et de mettre en place un outil de suivi médical en santé au travail dédié et adapté aux internes. |
th2 fp 03 contamination interne du personnel infirmier par les medicaments anticancereux etude multicentrique francaise auteurs antoine villa 2 3 catherine verdun esquer 1 mireille canal raffin 1 3 mathieu molimard 1 emmanuelle bignon 3 beatrice martinez 3 dunia sakr 3 regis lassalle 3 magali rouyer 3 simone mathoulin pelissier 3 isabelle baldi 1 3 etablissement 1 chu de bordeaux universite de bordeaux bordeaux france 2 ap hm chu timone consultation de pathologie professionnelle et de l environnement marseille france 3 universite de bordeaux bordeaux france presentateur mireille canal raffin |
Th2-FP-03 - Contamination interne du personnel infirmier par les médicaments anticancéreux : étude multicentrique Française
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Antoine Villa (2,3), Catherine Verdun-Esquer (1), Mireille Canal Raffin (1,3), Mathieu Molimard (1), Emmanuelle Bignon (3), Béatrice Martinez (3), Dunia Sakr (3), Régis Lassalle (3), Magali Rouyer (3), Simone Mathoulin-Pelissier (3), Isabelle Baldi (1,3)
Présentateur : Mireille Canal Raffin
Etablissement : (1) CHU de Bordeaux / Université de Bordeaux , Bordeaux, FRANCE; (2) AP-HM, CHU Timone, Consultation de Pathologie Professionnelle et de l'Environnement, Marseille, FRANCE; (3) Université de Bordeaux, Bordeaux, FRANCE
Introduction Les médicaments anticancéreux (MAC) sont classés « dangereux à la manipulation » par le National Institute of Occupational Safety Health (NIOSH) du fait de leurs effets cancérogène, mutagène et/ou reprotoxique (CMR). La contamination interne par les MAC pour les travailleurs les manipulant et/ou au contact de patients traités par ces MAC, constitue une préoccupation majeure pour le médecin du travail. Peu de données françaises sont actuellement disponibles sur cette contamination. Il n’existe pas à ce jour de valeur biologique d’interprétation. Etant donné le potentiel CMR des MAC, les niveaux de contamination interne doivent être abaissés aussi bas qu’il est possible de les détecter. Ce travail a pour objectif d’évaluer la contamination interne du personnel infirmier (IDE) de 2 établissements de soins (CHU de Bordeaux ; IUCT-Oncopôle de Toulouse) à l’aide de méthodes de dosage de haute sensibilité.
Matériels et méthodes C’est une étude observationnelle, descriptive, multicentrique, incluant toutes IDE exerçant dans 1 des 11 services de soins sélectionnés où sont manipulés au moins 1 des 5 MAC suivants : 5-fluorouracile (5-FU), cyclophosphamide (CP), doxorubicine (Dx), ifosfamide (IF), méthotrexate (MTX). Pour chaque IDE, 3 prélèvements urinaires (en début de poste / 0-2h après la fin de poste / 7-10h après) et 1 auto-questionnaire collectant des données socio-démographiques et professionnelles (tâches exposantes, ports des équipements de protection,.. ) ont été recueillis.
Résultats Dans cette étude, 93 % des IDE sont de sexe féminin, avec un âge moyen de 34,3 ans. Le taux de contamination interne des IDE est de 60,8 % (n= 45/74), tous médicaments et prélèvements confondus. Dans 50,9% des prélèvements au moins 1 MAC a été détecté (n=113/222). Concernant les IDE, 23% sont contaminées au CP, 20,3% à IF, 25,7% au MTX, 10,8% à l’alpha-fluoro-béta-alanine (FBAL, métabolite du 5FU) et 4,1% à la Dx. Le nombre de MAC détectés était de 1 pour 68,9 % des IDE contaminées, 2 pour 24,4% et 3 pour 6,7%. Les niveaux de concentration s’étendent des limites de quantification des méthodes (CP, IF, MTX : 2,5 ng/L ; Dx : 10 ng/L ; FBAL : 20 ng/L) jusqu’à 459 ng/L pour la Dx.
Conclusion Une sensibilisation est indispensable notamment quant au risque reprotoxique pour le personnel féminin en âge de procréer. Les données issues de l’auto-questionnaire permettront l’étude des déterminants associés à cette contamination. Des prélèvements de surface sont en cours pour compléter cette étude. Une formation est actuellement organisée pour réduire au maximum ces contaminations. Enfin, une traçabilité de ces expositions au long cours est déployée auprès des différentes catégories professionnelles exposées.
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th2 fp 05 contamination des surfaces par les medicaments anticancereux au sein dunites de reconstitutions centralisees des chimiotherapies auteurs mireille canal raffin 1 2 catherine verdun esquer 1 claire leger 1 benoit atge 3 kevin tremolet 1 camille mouilleron 2 beatrice martinez 2 mathieu molimard 1 2 sylvie crasute manciet 1 antoine villa 4 etablissement 1 chu de bordeaux universite de bordeaux bordeaux france 2 universite de bordeaux inserm u1219 bordeaux france 3 association d hygiene industrielle ahi33 bordeaux france 4 ap hm chu timone consultation de pathologie professionnelle et de l environnement marseille france presentateur mireille canal raffin |
Th2-FP-05 - Contamination des surfaces par les médicaments anticancéreux au sein d’Unités de Reconstitutions Centralisées des Chimiothérapies
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Mireille Canal Raffin (1,2), Catherine Verdun-Esquer (1), Claire Léger (1), Benoit Atgé (3), Kevin Tremolet (1), Camille Mouilleron (2), Béatrice Martinez (2), Mathieu Molimard (1,2), Sylvie Crasute-Manciet (1), Antoine Villa (4)
Présentateur : Mireille Canal Raffin
Etablissement : (1) CHU de Bordeaux / Université de Bordeaux , Bordeaux, FRANCE; (2) Université de Bordeaux - Inserm U1219, Bordeaux, FRANCE; (3) Association d'Hygiène Industrielle, AHI33, Bordeaux, FRANCE; (4) AP-HM, CHU Timone, Consultation de Pathologie Professionnelle et de l'Environnement, Marseille, FRANCE
Introduction Les Unités de Reconstitutions Centralisées des Chimiothérapies (URCC) sont concernées au quotidien par le problème de la contamination de l’environnement de travail par les médicaments anticancéreux (MAC). Cette contamination expose le personnel des URCC principalement par voie cutanée. L’objectif était de décrire la contamination des surfaces par les MAC au sein d’URCC et sur la surface des poches de chimiothérapies qui y sont fabriquées.
Matériel et Méthode Le kit de prélèvements de surface développé par le CHU de Bordeaux a permis de détecter et quantifier par UHPLC-MS/MS plusieurs MAC (n=15) : 112 prélèvements ont été réalisés dans 3 URCC : dans l'enceinte de protection collective utilisée pour les préparations (isolateur ou PSMII), sur la surface des poches et leurs suremballages, dans l'environnement immédiat de l'enceinte de préparation (paillasses, poignées de porte, matériel informatique), dans les pièces contigues (zone administrative).
Résultats L’ensemble des prélèvements de surface des 3 URCC (n=51) est contaminé et de 2 à 12 MAC ont été détectés sur 1 même prélèvement. Avec une concentration médiane [C]med de 900ng/compresse (cp) (n=17; 6,6-32700ng/cp, min-max), tous MAC confondus, l’intérieur des enceintes de préparation est la zone la plus contaminée suivie de l’environnement immédiat de la zone de préparation ([C]med = 2ng/cp; 0,0295-430ng/cp, min-max, n=29) dont le matériel informatique et téléphone avec une [C]med de 64ng/cp (n=8). Dans les pièces contigues, une [C]med 6,6 fois plus faible (0,3ng/c; 0,12-1,2ng/cp, min-max, n=5) a été détectée (bureaux, souris d’ordinateur, poignées). L’ensemble des poches (n=29) est contaminé et 90,6% des suremballages (n=29/32).
Les [C]med sont de 4 ng/cp sur les poches (0,05–1 500ng/cp, min-max) et 10 fois plus faible (0,4ng/cp; <0,002-300ng/cp, min-max) sur les suremballages. Une contamination croisée a été mise en évidence : 2 à 11 MAC différents détectés sur 95,1% (n=61) des surfaces des poches et suremballages.
Conclusion Ces résultats montrent une contamination de l’environnement de travail des URCC pour l’ensemble des surfaces dont les pièces contigues aux salles de préparation dans lesquelles le port d’équipements de protection n’est pas préconisé. La contamination de la surface des poches et leurs suremballages expose également les coursiers et les personnels des services de soins. Ce travail permet de rendre visible l’invisible pour sensibiliser le personnel quant à leur exposition et à la nécessité de renforcer les procédures de nettoyage des locaux. Des études sont en cours sur les procédés de décontamination des surfaces pour abaisser les niveaux de contamination aussi bas que possible et réduire l’exposition professionnelle |
th2 p018 lexposition aux rayonnements ionisants dans les bloc operatoire de tlemcen auteurs zakia meziane 1 2 nafissa chabni 1 abdeslam taleb 1 2 etablissement 1 universite abou bekr belkaid tlemcen tlemcen 0 2 laboratoire toxicomed tlemcen 0 presentateur zakia meziane |
Th2-P018 - L’exposition aux rayonnements ionisants dans les bloc opératoire de Tlemcen
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Zakia Meziane (1,2), Nafissa Chabni (1), Abdeslam Taleb (1,2)
Présentateur : Zakia Meziane
Etablissement : (1) Université ABOU BEKR BELKAID TLEMCEN, Tlemcen, 0; (2) Laboratoire TOXICOMED, Tlemcen, 0
Introduction
La radiologie interventionnelle est un examen d’imagerie médicale et comprend l’ensemble des actes médicaux invasifs ayant pour but le diagnostic et/ou le traitement d’une pathologie.
Objectif :
Déterminer la fréquence du personnel soignant exposé au rayonnement ionisant suite à l’utilisation de l’amplificateur de brillance dans les blocs opératoires du CHU Tlemcen.
Matériels et Méthodes :
Notre étude est de type descriptif, s’est déroulée durant la période d’Octobre 2017 à Mars 2018, ayant touché tout le personnel exerçant au bloc opératoire (médical et paramédical) qui est exposé au rayonnement ionisant au moment d’utilisation de l’amplificateur de brillance dans les différents services Bloc opératoire de service traumatologie, Bloc opératoire de service Neurochirurgie, Bloc opératoire de service UMC, Bloc opératoire de cardiologie, CHU Tlemcen.
Notre enquête est basée sur le « Questionnaire ». Portant sur L’aspect social et démographique. L’exposition du rayonnement ionisant au bloc opératoire et la Formation et information sur les risques liés au rayonnement ionisants et sur la radioprotection. La disponibilité des moyens de protection et de surveillance au bloc opératoire et la surveillance dosimétrique et médicale.
La saisie du questionnaire à été faite sur SPSS.21.
Résultats
Notre questionnaire à concerné 30 travailleurs au bloc opératoire tout confondu (médecin, infirmier, AMAR « Auxiliaire Médicale en Anesthésie et Réanimation ».
L’appareil de radiologie ou l’amplificateur de brillance est fréquemment utilisé dans tous les blocs opératoires et ce, dans pratiquement toutes les spécialités chirurgicales dans des différents services.
Dans les blocs opératoires, les chirurgiens et les infirmiers manipulent eux même l’amplificateur de brillance par manque de personnel spécialisé (les manipulateurs en imagerie médicale) sachant que ces personnels soignants n’ont reçu aucune formation sur la radioprotection.
La majorité des personnels exerçant au bloc opératoire sont conscients des dangers liés à l’utilisation des rayonnements, mais ils n’ont acquit aucune formation sur la radioprotection, de même qu’il y’a un manque des équipements de radioprotection dans tous les blocs opératoires du CHU Tlemcen.
Conclusion
Dans notre étude , la totalité des personnels exerçant au bloc opératoire utilisent fréquemment l’amplificateur de brillance, malgré qu’ils n’ont pas subis une formation sur les risques liés aux rayons X et sur la radioprotection, cela peut être un obstacle |
th2 p019 monitoring des prelevements surfaciques lies a lexposition aux produits cytostatiques auteurs zakia meziane 1 2 abdessalam taleb 1 2 etablissement 1 universite abou bekr belkaid tlemcen tlemcen 0 2 laboratoire toxicomed tlemcen 0 presentateur zakia meziane |
Th2-P019 - Monitoring des prélèvements surfaciques liés à l’exposition aux produits cytostatiques
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : ZAKIA MEZIANE (1,2), ABDESSALAM TALEB (1,2)
Présentateur : ZAKIA MEZIANE
Etablissement : (1) Université ABOU BEKR BELKAID tLEMCEN, Tlemcen, 0; (2) Laboratoire Toxicomed, Tlemcen, 0
Introduction :
La manipulation et l’administration des cytotoxiques injectables préoccupent le milieu hospitalier, les nombreux effets secondaires survenant au cours des traitements, ont conduit les chercheurs à s’interroger sur l’éventuelle toxicité de ces moléculespour le personnel
Objectif :
Évaluation et l'identification de l'exposition des travailleurs des établissements de soins de Tlemcen aux produits cytostatiques.
Méthodes :
Une étude descriptive suivi d’une étude exploratrice ont été menée auprès de 74 personnels de soins exposés aux cytostatiques répartis en deux établissements,CHU et l’EHS Tlemcen, entre Janvier 2017 et Janvier 2018.
Les informations de l' enquête sont recueillies par l’administration d'un Questionnaire réalisé par le laboratoired’hygiène Environnementale KU LEUVEN la Belgique et 2e questionnaire inspiré de celui de l’INRS.
Des prélèvements de surface d'échantillonnage ont été réalisés avec un tampon Alpha® à faible teneur organique en carbone pour les cytostatiques, et des prélèvements corporelles sur les mains et les parties non couvertes du corps du personnel soignant.
Tous les échantillons sont envoyés au laboratoire de Toxicologie KU Leuven pour la quantification et l'identification des composés, qui sont les plus utilisés au sein du CHU Tlemcen.
La saisie des données ainsi que l’analyse descriptive des résultats sont réalisés à l’aide de logiciel Epi info 7vs 3.5.
Résultats :
Il s’agit d’une population jeune, l’âge moyen est de 34,4 ± 8,6 ans avec une prédominance du sexe féminin (78%). L’ancienneté moyenne est de 6,3 ± 6,7 ans. Les effets sur la santé sont marqués par céphalées 47,3%, chute de cheveux dans 40,5%, des vertiges dans 37,8%, des troubles digestifs dans 25,7%,notion de fatigue dans 21,6%, une rhinite allergique chez 17agents, asthme chez 04 agents , des brulures cutanées dans 16,2% et des eczémas chez 09 femmes et concernant les effets retardés CMR ; aucun cas de cancer n’a été discerné alors que l’infertilité est signalée exclusivement chez 3 femmes, La notion d’avortement est annoncée chez 5 femmes .
L’utilisation des EPI reste insuffisante et de façon irrégulière,
Les résultats des prélèvements surfaciques et corporels sont revenus très positives avec une contamination très importante surtout dans les services d’Oncologie et de Maternité.
L’étude des conditions de travail révèle que les préparations des cytostatiques se font sous hotte (56,2%) au niveau de service d’oncologie, hématologie et maternité, dont ces hottes sont soit non-conformes, soit non fonctionnelles.
Conclusion.
Cette étude révèle une forte exposition aux cytostatiques, une richesse des signes cliniques, une insuffisance des moyens de protection d’ou` l’intérêt d’une surveillance médicale spécial. |
th2 p021 monitoring lies a lexposition aux produits cytostatiques du personnel soignant auteurs abdessalam taleb 1 2 zakia meziane 1 2 radu cornelloduca 3 godderis lode 4 etablissement 1 universite abou bekr belkaid tlemcen tlemcen 0 2 laboratoire toxicomed tlemcen 0 3 service dhygiene du milieu et surveillance biologique lns luxembourg luxembourg luxembourg 4 environment and health unit department of public health and primary care ku leuven leuven belgique presentateur zakia meziane |
Th2-P021 - Monitoring liés à l’exposition aux produits cytostatiques du personnel soignant
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Abdessalam Taleb (1,2), Zakia Meziane (1,2), Radu Cornelloduca (3), Godderis Lode (4)
Présentateur : Zakia Meziane
Etablissement : (1) Université ABOU BEKR BELKAID tLEMCEN, Tlemcen, 0; (2) Laboratoire TOXICOMED, Tlemcen , 0; (3) Service d’hygiène du milieu et surveillance biologique, LNS -Luxembourg, Luxembourg, LUXEMBOURG; (4) Environment and Health Unit, Department of Public Health and Primary Care,KU Leuven, Leuven, BELGIQUE
Introduction :
La manipulation et l’administration des cytotoxiques injectables préoccupent le milieu hospitalier, la survenue de tumeurs secondaires chez des patients traités par chimiothérapie,ont conduit les chercheurs scientifiques à s’interroger sur l’éventuelle toxicité lors de leur manipulation.
Objectif
Évaluation et l'identification de l'exposition des travailleurs des établissements de soins de Tlemcen aux produits cytostatiques.
Méthodes :
Une étude descriptive suivi d’une étude exploratrice menée auprès de 74 personnels de soins exposés aux cytostatiques répartis en deux établissements; CHU et l’EHSTlemcen , entre Janvier 2017 et Janvier 2018.
Les informations relatives à cette enquête sont recueillies sur les lieux de travail par l’administration d’un questionnaire comportant deux volets; Le premier réalisé par le laboratoire d’hygiène Environnementale KU LEUVEN la Belgique et 2e inspiré de celui de l’INRS.
En outre des prélèvements de surface d'échantillonnage ont été réalisés avec un tampon Alpha® à faible teneur en carbone organique pour les cytostatiques, et des prélèvements corporelles sur les mains et les parties non couvertes du corps du personnel soignant.
Tous les échantillons sont envoyés au laboratoire de Toxicologie KU Leuven pour la quantification et l'identification des composés, qui sont les plus utilisés au sein du CHU Tlemcen.
La saisie des données ainsi que l’analyse descriptive des résultats sont réalisés à l’aide de logiciel Epi info 7vs 3.5.
Résultats :
Il s’agit d’une population jeune, l’âge moyen est de 34,4 ± 8 ans avec une prédominance féminine (78%). L’ancienneté moyenne est de 6,3 ± 6,ans. Les effets sur la santé sont marqués par des céphalées 47,3%, chute de cheveux dans 40,5%, des vertiges dans 37,8%, des troubles digestifs dans 25,7%, notion de fatigue dans 21,6%, une rhinite allergique chez 17 agents, asthme chez 04 agents , des brulures cutanées dans 16,2% et concernant les effets retardés CMR ; aucun cas de cancer n’a été discerné alors que l’infertilité est signalée chez 3 femmes, la notion d’avortement chez 5 femmes soit 13,2%. L’utilisation des EPI reste insuffisante..
Les résultats des prélèvements surfaciques et corporels sont revenus très positives avec une contamination très importante surtout dans les services d’Oncologie et de Maternité.
L’étude des conditions de travail révèle que les préparations des cytostatiques se font sous hotte (56,2%) au niveau de service d’oncologie, hématologie et maternité .
Conclusion
Cette étude révèle une forte exposition aux cytostatiques, une richesse des signes cliniques, une insuffisance des moyens de protection d’ou l’intérêt d’une surveillance médicale spéciale semestrielle, et une amélioration des conditions de travail.
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th2 p022 la prevalence des accidents exposant au sang chez le personnel soignant paramedical des urgences medico chirurgicales du chu tlemcen auteurs zakia meziane 1 2 abdelhafid benmehdi 1 2 abdessalam taleb 1 2 etablissement 1 universite abou bekr belkaid tlemcen tlemcen 0 2 laboratoire toxicomed tlemcen 0 presentateur zakia meziane |
Th2-P022 - La prévalence des accidents exposant au sang chez le personnel soignant paramédical des urgences médico-chirurgicales du CHU Tlemcen
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Zakia Meziane (1,2), Abdelhafid Benmehdi (1,2), Abdessalam Taleb (1,2)
Présentateur : Zakia Meziane
Etablissement : (1) Université ABOU BEKR BELKAID tLEMCEN, Tlemcen, 0; (2) laboratoire Toxicomed, Tlemcen, 0
Introduction
Les accidents d’exposition au sang (AES) restent fréquents, malgré les recommandations, et mettent en danger la vie des professionnels de santé du fait du risque de contamination notamment virale.
Objectif
Déterminer la prévalence des accidents exposant au sang chez le personnel soignant paramédical des urgences du CHU Tlemcen
Matériels et Méthodes
Il s'agit d'une étude descriptive suivi par une étude ergonomique , à travers un questionnaire et une grille d’observation, entre janvier et mars 2018,ayant intéressé les infirmiers de santé publique et les aides soignants des services des urgences du CHU Tlemcen.
Résultats-Discussion
Notre étude à porté sur 25 agents paramédicaux du service des UMC ,avec une prédominance féminine,l’âge moyen de notre population est de 28.4ans, L’ancienneté moyenne 4,5ans,le poste le plus représenté est celui des ATS avec un taux de 52%,les accidents d’exposition au sang sont fréquents dans le service des urgences d’après87,5% des infirmiers .
Le nombre des infirmiers qui ont été sujet d’un AES est de 64% ce qui peut être due au contexte de travail au niveau des urgences (surcharge , stress,...)
68,75% des soignants recherche le statut sérologique du patient source suite à un AES,la majorité des soignants recapuchonnent les aiguilles après leur utilisation de même que la plus part ne mettent pas des gants lors de l’exécution des soins, ce sont deux attitudes à risque qui sont négligées par les soignants et peuvent aboutir à des accidents exposant au sang..
D’après 72% des soignants il n’y a pas un protocole à suivre en cas d’un AES,ceci démontre l’absence d’une conscience de la part de toute l’équipe .Tous les soignants appliquent des soins locaux en cas d’un AES et la majorité 60% utilise l’eau de javel comme désinfectant.
Suite à nos observations faites sur place ,on a remarqué certains divergences par rapport aux résultats du questionnaire.
Le soignant ne porte pas les gants avant chaque gestede soins,le lavage des mains avant et après les soins n’est pas respecté,le port de masque se fait en cas de risque de contamination par des maladies infectieuses et le port des lunettes est absent,le niveau de remplissage des conteneurs n’est pas respecté est souvent débordé,
enfin les résultats du questionnaire a démontré que la fréquence des AES est trés élevée alors que lors de nos observations on a trouvé seulement 5 cas d’AES.
Conclusion
Il ressort de cette étude que les accidents d’exposition au sang sont fréquents chez le personnel infirmier dse urgences du CHUTlemcen et que les connaissances théoriques sont Insuffisantes,surtout en matière de prévention et de conduite à tenir après AES, pour cela Il faut poursuivre l'effort de formation et d'information du personnel.
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th2 p023 les lombalgies des aides soignants le role de linfirmier en sante au travail dans lidentification des facteurs de risque et la prevention globale des tms auteurs mourad layazid 1 otelia szabo gay 1 audrey baunard 1 benjamin sinnasse 1 etablissement 1 ciamt paris france presentateur mourad layazid |
Th2-P023 - Les lombalgies des aides-soignants. Le rôle de l’infirmier en santé au travail dans l’identification des facteurs de risque et la prévention globale des TMS
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Mourad Layazid (1), Otelia Szabo Gay (1), Audrey Baunard (1), Benjamin Sinnasse (1)
Présentateur : Mourad Layazid
Etablissement : (1) CIAMT, Paris, FRANCE
Contexte de l'étude : En France comme dans la plupart des pays, les lombalgies n’arrêtent pas de progresser. Le secteur des soins de santé est reconnu comme étant à risque. Notre démarche de prévention a lieu dans un centre de médecine physique et de réadaptation situé en IDF.
Objectif et population étudiée : Compte-tenu des multiples constats lors des entretiens infirmiers et des indicateurs RH (absentéisme et accidents du travail), l’objectif principal de l’étude consiste à identifier les causes de risques de douleurs lombalgiques chez des aides-soignants et de mettre en place un plan de prévention globale.
L’étude se déroule dans un centre spécialisé en médecine physique et réadaptation situé en région parisienne. Le centre compte 213 salariés, dont 54 aides-soignants avec une majorité de femmes.
Méthode et outils : La première phase de recherche consiste à mener des entretiens individuels dans le but de recueillir les points de vue des aides-soignants sur leur travail, via un questionnaire de dix questions. Par la suite, une étude épidémiologique quantitative et qualitative a été réalisée via l'enquête « EVREST ». La dernière étape, comporte une étude de poste ayant pour objectif d’analyser une situation de travail réelle d’une aide-soignante. Les diverses étapes de cette étude (de l’enquête à l’étude de poste), ont été exposées à la direction de l’établissement.
Résultats et discussion : Identification des facteurs de risques concordants : pression temporelle, charge de travail, manque de reconnaissance, contraintes physiques.
Concernant la pression temporelle : 47% déclarent abandonner une tâche pour une autre non prévue et traiter trop vite une opération qui demande davantage de soin.
Concernant la charge de travail : 100% des salariés ont déclaré que les charges physiques du poste de travail sont pénibles et 80% des aides-soignants considèrent qu’ils sont souvent confrontés à des postures contraignantes.
Concernant les plaintes liées aux TMS, 62% déclaraient avoir des troubles ostéo-articulaires au niveau du membre supérieur, 83% des salariés étudiés ont évoqué des plaintes au niveau du rachis dorsolombaire.
En conclusion, parmi la population enquêtée (n=30), 55.55% présentait un trouble musculo-squelettiques.
Ces résultats concordants amène le médecin du travail et l’infirmier à entamer une réflexion d’accompagnement en vue d’améliorer les conditions de travail, de réduire les accidents de travail et de proposer la mise en place d’une démarche préventive qui se déroulera en plusieurs étapes (Impliquer tous les acteurs, repérer et recueillir des données, élaborer et proposer un plan d’actions d’amélioration et le mettre en œuvre pour ainsi définir les indicateurs de suivi).
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th2 p024 travail en 12h variation de la vigilance et strategies dadaptation auteurs clementine cavelier 1 carole pelissier 1 2 paul vercherin 1 hugues patural 1 luc fontana 1 2 etablissement 1 centre hospitalier universitaire de saint etienne saint priest en jarez france 2 univ lyon univ lyon 1 univ st etienne ifsttar umrestte umr_t9405 saint etienne france presentateur carole pelissier |
Th2-P024 - Travail en 12h, variation de la vigilance, et stratégies d’adaptation
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Clémentine Cavelier (1), Carole Pelissier (1,2), Paul Vercherin (1), Hugues Patural (1), Luc Fontana (1,2)
Présentateur : Carole Pelissier
Etablissement : (1) Centre Hospitalier Universitaire de Saint-Etienne, Saint-Priest-En-Jarez, FRANCE; (2) Univ Lyon, Univ Lyon 1, Univ St Etienne, IFSTTAR, UMRESTTE, UMR_T9405, Saint-Etienne, FRANCE
Introduction La diffusion d’un rythme de travail en 12h alternant chez les soignants interroge sur le maintien au cours du temps d’un niveau de vigilance suffisant pour permettre la qualité des soins du patient. L’objectif de cette étude est de décrire l’évolution au cours du temps de travail, du niveau de vigilance, de somnolence et les stratégies d’adaptation chez les infirmières travaillant pendant 12h successifs.
Matériel et méthode Dix-huit infirmières travaillant sur 33 postes de travail en 12h (19 postes de nuits et 14 postes de jours), ont complété en début de poste puis toutes les 3 heures une échelle de somnolence de Karolinska et ont passé un test bref de vigilance psychomotrice. Les différentes stratégies de régulation du travail et la qualité des soins ont été évaluées à partir d’un auto-questionnaire complété à 3h, 6h, 9h et 12h après le début du poste de travail.
Résultats Le personnel travaillant en 12h de jour ou de nuit ne présente pas de signes de somnolence sévère au cours du temps de travail. Les infirmières sont plus somnolentes à partir de la neuvième heure. Les temps de réaction les plus rapides sont retrouvés dans les six premières heures du poste le jour. La nuit, les temps de réaction ne varient pas significativement. Il n’a pas été mis en évidence de modifications de la qualité des soins perçus par une majorité de soignants au cours de leur temps de travail. Les infirmières privilégient certaines stratégies d’adaptation au cours du temps de travail : « prendre un café/thé » en première partie de poste, « faire une sieste » en deuxième partie de poste, la nuit.
Conclusion Il convient de rester attentif à l’état de santé des soignants exposés au travail en 12h en maintenant une surveillance médicale régulière par le service de santé au travail et en privilégiant les stratégies d’adaptation pour conserver un niveau suffisant de vigilance permettant la qualité des soins.
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th2 p025 evaluation qualitative des contraintes psychosociales du personnel en ehpad auteurs morgane garde 1 nicoleta cimpean 3 luc fontana 1 2 carole pelissier 1 2 etablissement 1 centre hospitalier universitaire de saint etienne saint priest en jarez france 2 univ lyon univ lyon 1 univ st etienne ifsttar umrestte umr_t9405 saint etienne france 3 sud loire sante au travail saint etienne france presentateur carole pelissier |
Th2-P025 - Evaluation qualitative des contraintes psychosociales du personnel en EHPAD
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Morgane Garde (1), Nicoleta Cimpean (3), Luc Fontana (1,2), Carole Pelissier (1,2)
Présentateur : Carole Pelissier
Etablissement : (1) Centre Hospitalier Universitaire de Saint-Etienne, Saint-Priest-En-Jarez, FRANCE; (2) Univ Lyon, Univ Lyon 1, Univ St Etienne, IFSTTAR, UMRESTTE, UMR_T9405, Saint-Etienne, FRANCE; (3) Sud Loire Santé au Travail, Saint-Etienne, FRANCE
Introduction Le personnel travaillant en contact direct des résidents dans les Etablissements d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD), est exposé à des contraintes physiques, psychiques et émotionnelles élevées liées à la prise en charge de résidents de plus en plus dépendants et polypathologiques.
L’objectif de cette étude est de préciser les contraintes psychosociales du personnel non médical travaillant en EHPAD.
Matériel et méthode Une étude qualitative par entretiens semi-directifs a été réalisée de mai à septembre 2019 auprès de 27 salariés (infirmiers, aides-soignants :AS, aides médico-psychologiques et agents de services hospitaliers :ASH) travaillant dans trois EHPAD. Après retranscription, l’analyse des verbatims par thématique a été réalisée.
Résultat Le personnel rapporte une fatigue physique et psychique avec un retentissement sur la vie personnelle. A partir de l’analyse de la retranscription des entretiens, des facteurs psychosociaux ont été identifiés en lien avec les exigences du travail, les exigences émotionnelles, les conflits de valeur et les rapports sociaux (rapport Gollac) . Un défaut de moyens humains et matériel, une pression temporelle pouvant entrainer un conflit de valeur avec qualité empêchée, sont identifiés. Les AS et les ASH décrivent en particulier un défaut de reconnaissance de la hiérarchie avec un déséquilibre effort/ récompense. Le « prendre soin » est une valeur qui définit le soin de qualité en particulier pour le personnel qualifié. Des situations de difficultés relationnelles sont décrites en particulier lorsqu’un défaut d’encadrement par la hiérarchie est présent ou un défaut de communication. Certains soignants rapportent une méconnaissance de la part de la hiérarchie du travail réel. L’entraide, le soutien du collectif, de la hiérarchie directe apparaissent comme des facteurs protecteurs du désir de quitter le travail en EHPAD. L’absence de soutien du collectif de travail, du supérieur hiérarchique apparait comme un facteur favorisant le désir de quitter le travail en EHPAD.
Conclusion Il ressort de cette étude des axes d’amélioration possibles en lien avec un management facilitant la communication avec le personnel, et la juste reconnaissance du travail effectué.
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th2 p026 analyse ergonomique du travail dans un ehpad prevention des tms auteurs dahila hulot 1 etablissement 1 acms marly le roi france presentateur dahila hulot |
Th2-P026 - Analyse ergonomique du travail dans un EHPAD, prévention des TMS
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Dahila Hulot (1)
Présentateur : Dahila Hulot
Etablissement : (1) ACMS, Marly Le Roi, FRANCE
Mon étude, d’un point de vue ergonomique, a été réalisée dans un EHPAD haut de gamme à Paris. L’EHPAD accueille des personnes âgées autonomes, semi-valides et dépendantes en long ou court séjour. Ma mission portait sur l’analyse des situations de travail des aides-soignants (AS) et infirmiers (IDE) à différents étages de l’établissement et en tenant compte du niveau de GIR et de la répartition des CDD/CDI afin de comprendre leurs activités et leurs contraintes qui peuvent être source de TMS et de conditions de travail détériorées.
Ma méthodologie d’intervention a consisté en la création d’un comité de suivi composé de la directrice de l’établissement et de managers clé, en l’analyse documentaire (fiche de postes heurées, plannings, entrées/sorties, …), en observations de l’activité de travail, en organisation d’entretiens individuels avec la direction puis avec des salariés volontaires et leurs représentants et en la mise en place de groupes de travail et de discussions autour de l’activité de travail du personnel de soin. L’analyse documentaire m’a renseignée sur l’existence d’un important turn-over chez les AS ; d’un taux d’absentéisme qui atteint les 15% ; d’un taux de 50% d’AT chez les AS et d’une forte dépendance des résidents du 4ème étage. Les entretiens et groupes de travail ont permis de mettre en avant la charge de travail des IDE, le manque de reconnaissance, les absences régulières du personnel affecté au 4ème étage et de leur charge de travail liée à la présence de vacataires et du manque de temps et de formation pour l’utilisation des aides techniques. Les observations et analyse de l’activité réelle ont permis, entre autres, de mettre en avant des temps de négociation pour un soin de qualité plus courts chez un titulaire en comparaison à un vacataire, de repérer des tâches interférentes qui augmentent la charge de travail et les déplacements chez les IDE ou encore des manques de communication et de concertation entre AS et IDE notamment pour faire face à la forte dépendance des résidents au 4ème étage.
Il est clair que l’organisation du travail est un élément essentiel pour cet établissement, notamment pour la répartition du personnel entre les étages. J’ai proposé des pistes d’amélioration par la mise en place d’un groupe projet, qui inclus naturellement les soignants, autour des contraintes de l’activité, des besoins en communication et en formation à l’utilisation des aides techniques. Par ailleurs, il était évident que l’évaluation des risques de manière plus globale soit faite à travers un document unique et une bonne démarche de prévention des risques co-construite avec les salariés. L’objectif étant de garantir la qualité de service mais également le bien-être des soignants. |
th2 p027 evaluation de l exposition aux cytotoxiques par prelevements surfaciques cutanes auteurs murielle sellin 1 etablissement 1 association sante au travail interservices toulouse france presentateur murielle sellin |
Th2-P027 - Evaluation de l'exposition aux cytotoxiques par prélèvements surfaciques cutanés
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
Auteurs : Murielle Sellin (1)
Présentateur : Murielle Sellin
Etablissement : (1) Association Santé au Travail Interservices, Toulouse, FRANCE
En milieu professionnel, une des principales voies d'absorption des agents cytotoxiques est la voie cutanée (contact direct ou projection lors de la préparation, de la manipulation des excrétas ou de l’élimination des déchets, surfaces contaminées).
Les études ayant porté sur la recherche de tels agents sur les diverses surfaces de travail ne permettent cependant pas d'appréhender les niveaux d'exposition sans avoir à y associer l'utilisation d'un indice biologique d'exposition.
L’identification de quantités mesurables de molécules actives sur des surfaces très variables de l’espace de travail peuvent en effet réveiller des inquiétudes chez les salariés.
Nous proposons de présenter les résultats d'une campagne de prélèvements surfaciques ayant pour objectif l'évaluation de la contamination cutanée au niveau des mains des différents acteurs d'un service d'oncologie.
Cette démarche devrait permettre :
- D’analyser l'efficacité des protections individuelles : l’étanchéité des gants dans les conditions réelles d’utilisation, la pertinence d’une double protection
- D’analyser les pratiques en place : l’efficacité de l’étape de retrait des gants et de nettoyage des mains |
th2 p028 promotion de la vaccination antigrippale durant la visite medicale d embauche auteurs michael currat 1 catherine lazor blanchet 1 giorgio zanetti 1 etablissement 1 chuv lausanne suisse presentateur michael currat |
Th2-P028 - Promotion de la vaccination antigrippale durant la visite médicale d'embauche
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Michael Currat (1), Catherine Lazor-Blanchet (1), Giorgio Zanetti (1)
Présentateur : Michael Currat
Etablissement : (1) CHUV, Lausanne, SUISSE
Introduction La vaccination est le moyen prévention le plus efficace contre l’épidémie de grippe saisonnière. Malgré les recommandations et une active promotion, la couverture vaccinale reste désespérément basse parmi le personnel soignant et médical en milieu hospitalier. Le but de notre étude a été de tester si la visite médicale d’embauche que doit effectuer tout nouveau collaborateur de notre institution pourrait être un moment opportun pour promouvoir la vaccination contre la grippe auprès du nouveau personnel soignant engagé dans un hôpital universitaire.
Méthode Tous les nouveaux employés devant travaillés aux contacts des patients et qui ont dû effectuer une visite médical d’embauche entre la fin de l’épidémie de grippe 2016 et le début de la campagne de grippe suivante ont été randomisés et répartis dans un groupe contrôle ou un groupe intervention. L’intervention a consisté en un entretien semi structuré et la transmission d’une brochure informative sur le thème de la grippe et de la vaccination durant la visite médicale d’embauche et l’envoi d’une carte postale rappelant la démarche informative et encourageant la vaccination contre la grippe au début de la campagne de vaccination contre la grippe suivante. Les taux de vaccination ont été comparés dans les 2 groupes à la fin de l’épidémie de grippe suivante.
Résultats trois cents cinquante-sept employés ont été inclus. Les taux de vaccination se sont révélés identiques dans les 2 groupes : 79/172 (46%) dans le groupe contrôle et 92/185 (50%) dans le groupe intervention. Un taux de vaccination significativement plus élevé a été mis en évidence chez les médecins (70/117, 60%) que parmi les autres professionnelles (101/240, 42%, p = 0.001). Dans une analyse exploratoire prédéfinie parmi les médecins, il a été mis en évidence un taux de vaccination plus élevé dans le groupe intervention (36/51, 71%) que dans le groupe contrôle (34/65, 52%, p = 0.046).
Conclusion La promotion de la vaccination contre la grippe durant la visite médicale d’embauche n’a pas permis d’augmenter le taux de vaccination chez le personnel soignant ou médical hospitalier durant la campagne de vaccination contre la grippe suivante. Les résultats suggèrent cependant un impact favorable dans le sous-groupe des médecins. Il pourrait être intéressant d'utiliser des stratégies de communication adaptées aux différentes catégories de travailleurs de la santé pour promouvoir le vaccin contre la grippe lors de la visite médical d’embauche. |
th2 p030 evolution des etablissements de sante la sterilisation l arbre qui cache la foret auteurs julie vidal 1 etablissement 1 asti occitanie toulouse france presentateur julie vidal |
Th2-P030 - Evolution des établissements de santé : la stérilisation, l'arbre qui cache la forêt
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Julie Vidal (1)
Présentateur : Julie Vidal
Etablissement : (1) ASTI Occitanie, Toulouse, FRANCE
Près de 10 ans d'interventions menées au sein de services de stérilisation conduisent aujourd'hui à s'interroger à la fois sur l'évolution des problématiques de santé rencontrées, sur les liens avec les changements opérés dans les modes de gestion et d'organisation des établissements mais aussi sur les formes d'intervention conduites pour prévenir les atteintes à la santé des salariés.
Les problématiques de santé, au départ centrées sur la pénibilité physique associée aux activités de lavage et de conditionnement des dispositifs médicaux, s'expriment aujourd'hui à travers un délitement des coopérations des équipes mais aussi une mise à mal des managers dans la coordination des équipes.
Ces fortes dégradations relationnelles s'accompagnent d'impacts majeurs à la fois dans l'organisation du process de stérilisation et sur la santé du personnel.
Au-delà des contraintes spécifiques liées aux activités de stérilisation et aux caractéristiques des équipes (usure professionnelle, difficulté à stabiliser les équipes), le tournant gestionnaire pris dans les établissements de santé (évaluation, objectifs quantitatifs, certification et traçabilité) transparaît de façon aïgue notamment en stérilisation.
Les évolutions de l’activité chirurgicale impactent directement les services de stérilisation avec le développement de l’ambulatoire et le flux tendu généré, l'accroissement des prêts de matériel chirurgical dans une logique de réduction des coûts...
L’accélération du rythme de travail et le changement dans la nature des soins et de la prise en charge des patients interrogent le sens du travail et les repères professionnels. Ces modifications impactent aussi les services support comme la stérilisation ainsi que les modes d’organisation à mettre en place pour l’encadrement.
Ces dégradations viennent aussi révéler des enjeux de reconnaissance (du métier, du travail réel, de sa pénibilité), de charge de travail occasionnée et d'amplitudes horaires générées pour répondre aux objectifs quantitatifs fixés (12h, horaires de nuit).
Ces évolutions dans la nature des problèmes soulevés et les demandes exprimées nécessitent donc aussi de revoir les modes d'intervention dans ces services. La combinaison d'analyse de l’activité par des observations à l’animation d'espaces de discussion collective du rapport subjectif au travail des équipes et à l'accompagnement de l'encadrement dans la coordination des équipes font partie de nouvelles formes d'action déployées pour tenter de répondre aux difficultés soulevées.
Recentrer les conflits sur le travail et ses évolutions permettrait aussi d'amener un éclairage dépassant les services de stérilisation pour venir interroger plus largement le sens du soin vis-à-vis des patients et des salariés.
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th2 p031 enquete sur les connaissances des infirmieres vis a vis du risque chimique aux medicaments anticancereux auteurs antoine villa 1 2 nathalie kiffer 1 sarah bibolet 1 mireille canal raffin 2 3 marie pascale lehucher michel 1 4 etablissement 1 aphm chu timone consultation de pathologie professionnelle et de l environnement marseille france 2 universite de bordeaux inserm 1219 equipe epicene bordeaux france 3 laboratoire de pharmacologie clinique et de toxicologie chu bordeaux bordeaux france 4 universite aix marseille bordeaux france presentateur antoine villa |
Th2-P031 - Enquête sur les connaissances des infirmières vis à vis du risque chimique aux médicaments anticancéreux
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Antoine Villa (1,2), Nathalie Kiffer (1), Sarah Bibolet (1), Mireille Canal-Raffin (2,3), Marie-Pascale Lehucher-Michel (1,4)
Présentateur : Antoine Villa
Etablissement : (1) APHM - CHU Timone - Consultation de pathologie professionnelle et de l'environnement, Marseille, FRANCE; (2) Université de Bordeaux, INSERM 1219, équipe EPICENE, Bordeaux, FRANCE; (3) Laboratoire de Pharmacologie Clinique et de Toxicologie, CHU Bordeaux, Bordeaux, FRANCE; (4) Université Aix-Marseille, Bordeaux, FRANCE
Introduction Les médicaments anticancéreux (MAC) sont classés par le National Institute for Occupational Safety and Health (NIOSH) comme « dangereux à la manipulation ». De nombreuses études menées dans les années 90 et encore aujourd’hui mettent en évidence une contamination interne des infirmières (IDE) manipulant ces MAC. L’objectif de cette étude est d’évaluer le niveau de connaissances des IDE sur les dangers des MAC, les sources et les voies d’exposition, les règles d’hygiène industrielle et le port des équipements de protection individuelle (EPI).
Matériel et méthode L’enquête a été menée par l’intermédiaire d’un questionnaire anonyme auprès d’IDE travaillant en services d’oncologie (n=3) en établissements de soins, en France, en 2019. L’entretien semi-directif, d’une durée de 15 minutes par IDE, était réalisé sur la base du volontariat. L’analyse s’est faite à l’aide du logiciel Excel 2013.
Résultats Le taux de réponse était de 64,7% (55/85). Les IDE interrogées étaient majoritairement des femmes (95%, 52/55) avec un âge médian de 31 ans (23 - 60 ans, min - max). Concernant les dangers des MAC, 25% des IDE ne connaissaient pas les dangers, 40% citaient l’effet reprotoxique et 18% l’effet cancérogène. A propos de la connaissance des voies d’exposition, 98% connaissaient la voie cutanée, 71% citaient la voie respiratoire et seulement 5% la voie digestive. Concernant le port des gants, 85% des IDE n’en portaient pas lors du réglage de la pompe à perfusion, 58% n’en portait pas lors de la gestion des déchets, 56% lors de l’entretien de l’environnement, 49% lors du nettoyage du matériel, 40% lors du retrait des poches de MAC en fin de perfusion, 28% lors du changement de draps et 14% lors des soins de nursing.
A propos du respect des règles d’hygiène, 45% des IDE ne changeaient pas quotidiennement leur tenue de travail et 44% les lavaient à domicile. Plus du quart des IDE avaient une activité ‘‘main-bouche’’ quotidienne : 27% rapportaient une onychophagie, 31% portaient leur stylo à la bouche et 25% fumaient des cigarettes. Pendant leur temps de travail, 96% des IDE utilisaient leur portable personnel. Enfin, 51% des IDE buvaient ou mangeaient dans le service de soins en dehors des lieux dédiés.
Conclusions Les IDE ne mesurent pas les risques liés à l’exposition aux MAC par manque de connaissances sur la dangerosité de ces molécules, sur les sources et les voies d’exposition et le port des EPI. Au regard de ces éléments, il est nécessaire de développer un programme national de formation spécifique (formation initiale, e-learning, …) sur les risques liés aux MAC pour les IDE et pour tout personnel au contact de ces MAC. Cette formation devrait se baser sur des recommandations élaborées au plan national. |
th2 p035 cas de coqueluche chez un salarie correctement vaccine auteurs claire brzezinki 1 etablissement 1 ametra montpellier france presentateur claire brzezinki |
Th2-P035 - Cas de coqueluche chez un salarié correctement vacciné
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Claire Brzezinki (1)
Présentateur : Claire Brzezinki
Etablissement : (1) AMETRA, Montpellier, FRANCE
Nous rapportons un cas clinique de coqueluche avérée chez un salarié d’un établissement de soins accueillant des patients immunodéprimés et ayant bénéficié d’un vaccin dTcP par REPEVAX® l’année précédente.
Contexte Un cas de coqueluche chez un membre du personnel de la direction d’une clinique de cancérologie a été confirmé par PCR en mai 2019. Ce salarié, âgé de 47 ans, présentait une toux non fébrile depuis quinze jours avec évolution par quintes. Le salarié n’a pas bénéficié d’arrêt de travail avant confirmation diagnostique de coqueluche et ne portait pas de masque chirurgical lors de son activité professionnelle depuis l’apparition de sa toux. Ce salarié n’est pas en contact direct avec les patients de son établissement mais est amené à être régulièrement en contact avec le personnel soignant. Ce salarié a été vacciné par REPEVAX® en mai 2018. Il n’a aucun antécédent notable et n’avait aucun traitement médicamenteux au moment de la vaccination pouvant expliquer une non réponse. Il avait bénéficié dans l’enfance de vaccins combinés avec valence coqueluche. La conjointe de ce salarié, travaillant dans le secteur de recherche de cet établissement, a contracté la coqueluche, ce cas ayant été également confirmé par PCR. S’en sont suivis 5 autres cas avérés, 3 cas chez des membres du personnel, un cas chez un enfant venu en atelier de formation et un cas chez une patiente atteinte de cancer venue en consultation de suivi. Ces personnes n’avaient pas bénéficié de vaccination par dTcP dans les 10 dernières années. Une déclaration à l’ARS a été effectuée dès connaissance du 2e cas de la structure ainsi qu’une information à l’ensemble du personnel par le biais de l’EOH (équipe opérationnelle d’hygiène) de l’établissement, associée à une conduite à tenir pour les tousseurs ou futurs tousseurs ainsi qu’une conduite à tenir pour les personnes à risque (femmes enceintes, sujets immunodéprimés, etc).
Discussion Les données de la littérature ne font état de que de peu de cas de coqueluche chez des personnes vaccinées par REPEVAX® dans les moins de 5 ans. Ces cas ne sont probablement pas tous déclarés à la pharmacovigilance. A ce jour, nous n’avons pas connaissance de cas de coqueluche dans les 5 ans après vaccination avec la forme commerciale BOOSTRIXTETRA®.
Conclusion Ce cas nous rappelle qu’il est nécessaire de renforcer la sensibilisation des personnels travaillant dans des établissements de soins vis-à-vis de la vaccination dTcP, l’intérêt d’un rappel tous les 10 ans pour cette population, la nécessité de porter un masque dès symptômes de toux afin de limiter la diffusion de cas. D’autre part, ce cas nous incite à ne pas méconnaître que toute personne vaccinée par un vaccin dTcP peut présenter une coqueluche.
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th2 p037 intervenir aupres des dentistes sans montrer les dents auteurs nadine ackermann 1 catherine pettini cohen 1 lydia baradat 1 sophie triau 1 etablissement 1 acms suresnes france presentateur catherine pettini cohen |
Th2-P037 - Intervenir auprès des dentistes, sans montrer les dents...
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Nadine Ackermann (1), Catherine Pettini-Cohen (1), Lydia Baradat (1), Sophie Triau (1)
Présentateur : Catherine Pettini-Cohen
Etablissement : (1) ACMS, Suresnes, FRANCE
L’ACMS suit près de neuf cents cabinets dentaires qui relèvent du code de la nomenclature d’activités française 8623Z. Pendant l’année 2019, quatre-vingt-trois demandes ont été traitées par les intervenants en prévention des risques professionnels, portant sur les thèmes de l’ergonomie (0.8%), du risque chimique (12%), du document unique (20%) et de la réalisation et mise à jour de la fiche d’entreprise (67%), principal axe d’interventions des techniciens du pôle Sécurité. La maîtrise des risques professionnels dans les cabinets dentaires est complexe car les risques y sont variés et spécifiques : risque biologique, rayonnement ionisant, risque chimique, postures contraignantes. Par ailleurs, la nature des risques professionnels va dépendre des spécialités du praticien : implantologie, petite chirurgie, parodontie, stomatologie, pédodontie, endodontie. Les risques dépendent aussi pour l’assistant dentaire des prérogatives qui lui sont confiées.
Une trame de fiche d’entreprise spécifique aux dentistes a été créée pour aider les techniciens et les médecins du travail de notre service à intervenir et leur faciliter le repérage des risques. Cette trame a été réalisée par un groupe pluridisciplinaire constitué de médecins du travail, de techniciens et ingénieurs du pôle sécurité et du pôle risque chimique. Dans un second temps, elle a été revue et enrichie avec l’aide d’une technicienne Hygiène et Sécurité, forte de vingt ans d’exercice comme assistante dentaire. Son témoignage a permis de soulever des problématiques parfois sous-estimées, comme le niveau d’exposition au bruit quotidien au fauteuil. Suite aux visites des cabinets dentaires, il ressort que le risque biologique est souvent insuffisamment maîtrisé par les dentistes, avec la mise à disposition de gants inadaptés à l’égard des micro-organismes et de masques qui ne protègent que le patient.
Cette trame de fiche d’entreprise spécifique aux dentistes est un outil précieux pour les préventeurs, confrontés à des praticiens souvent peu disponibles pour recevoir des professionnels de la santé au travail et parfois dans le déni des risques professionnels. Notre mission auprès des dentistes reste délicate et complexe.
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th2 p040 capacite dajustement des masques respiratoires auteurs sandrine chazelet 1 myriam bouslama 2 etablissement 1 inrs vandoeuvre les nancy france 2 inrs paris france presentateur sandrine chazelet |
Th2-P040 - Capacité d’ajustement des masques respiratoires
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Sandrine Chazelet (1), Myriam Bouslama (2)
Présentateur : Sandrine Chazelet
Etablissement : (1) INRS, Vandoeuvre-Lès-Nancy, FRANCE; (2) INRS, Paris, FRANCE
La protection des personnels soignants intervenant auprès de patients atteints de certaines infections transmissibles par voie respiratoire, telle que la tuberculose, nécessite le port d’un appareil de protection respiratoire de type demi-masque filtrant de classe FFP2. Pour que cette protection soit efficace, il faut s’assurer que le demi-masque s’ajuste bien au visage de l’opérateur. Plusieurs paramètres permettent d’obtenir un masque bien ajusté : la forme du demi-masque, sa taille, la présence d’éléments de réglage comme la barrette nasale, … Une étude est actuellement menée à l’INRS sur la capacité des demi-masques respiratoires à usage unique, actuellement disponibles dans les établissements de soins, à s’ajuster au visage. L’objectif est d’établir des recommandations pour faciliter la mise en place d’essais d’ajustement dans le secteur hospitalier (présélection des modèles de masques en fonction des dimensions faciales, protocole d’essai d’ajustement).
Ce travail a consisté en la réalisation d’essais d’ajustement en laboratoire sur une sélection de quatorze modèles de demi-masques respiratoires de type FFP 2 actuellement utilisés à l’hôpital et sur quatorze sujets. L’influence de la forme du masque (bec de canard, à plis, à coquille), des dimensions faciales des sujets (longueur et largeur de visage), de l’expérience du sujet vis-à-vis du port du masque, du port de barbe ont été étudiés.
Les résultats montrent une forte augmentation du nombre d’essais d'ajustement réussis :
- lorsque le sujet est formé au port des masques,
- lorsque le sujet est rasé.
Sur quatorze modèles testés, seulement deux modèles s’ajustent bien à l’ensemble des sujets, qui présentent des dimensions faciales variées. Mais chaque sujet a également trouvé un demi-masque FFP2, parmi les quatorze testés, qui s’adapte bien à son visage.
Il est donc primordial, pour proposer une solution de protection respiratoire efficace aux différents personnels soignants, en fonction de leur morphologie du visage, de disposer de différents modèles de demi-masques FFP2. Un premier niveau de sélection des modèles adaptés pourrait être proposé à partir des mesures des dimensions faciales. Ensuite un essai d’ajustement devrait être mené conformément à l’ED6273 1 de l’INRS.
1Protection respiratoire. Réaliser des essais d'ajustement. Protection respiratoire. Réaliser des essais d'ajustement. Aide-mémoire technique. 2016, INRS, ED 6273, 20p.
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th2 p041 troubles psychoaffectifs chez les professionnels de sante travaillant a horaire atypique auteurs dorra brahim 1 najla mechergui 1 faten bouden 1 hanene ben said 1 ghada bahri 1 nizar ladhari 1 imen youssef 1 etablissement 1 service de pathologies professionnelles et d aptitude au travail hopital charles nicolle tunis tunisie presentateur faten bouden |
Th2-P041 - Troubles psychoaffectifs chez les professionnels de santé travaillant à horaire atypique
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Dorra Brahim (1), Najla Mechergui (1), Faten Bouden (1), Hanene Ben Said (1), Ghada Bahri (1), Nizar Ladhari (1), Imen Youssef (1)
Présentateur : Faten Bouden
Etablissement : (1) Service de pathologies professionnelles et d'aptitude au travail, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, TUNISIE
Objectif
Déterminer la fréquence des troubles psychoaffectifs chez les professionnels de santé travaillant à horaire posté.
Méthodes
Il s’agissait d’une étude descriptive et transversale menée auprès des personnels de soins travaillant à horaire atypique dans un hôpital universitaire et volontaires pour répondre aux différents items de l’échelle Hospital Anxiety and Depression (HAD).
Résultats
Au total, 158 personnels ont été interrogés. Les femmes représentaient 70,9%. L’âge moyen était de 36,5±8,9 ans. L’ancienneté professionnelle moyenne était de 11,1±8,9 ans et l’ancienneté professionnelle moyenne dans le travail posté était de 10,3±9,2 ans. Les principaux services représentés étaient ceux de réanimation (15,2% ; n=24), des urgences (11,4% ; n=18), de radiologie (10,8% ; n=17), de cardiologie (10,1% ; n=16) et de gynécologie (9,5% ; n=15).Les infirmiers représentaient la principale catégorie professionnelle (46,2%) suivis des ouvriers (23,4%) et des techniciens supérieurs (19%).
Une symptomatologie anxieuse certaine était retrouvée chez 53,2% (n=84) des personnels interrogés dont 72,7% (n=61) étaient des femmes. Vingt sept participants avaient une symptomatologie dépressive certaine avec un score (D) HAD moyen de 12,4±1,5. Une liaison statistiquement significative était retrouvée entre les symptômes dépressifs et les services (p=0,04) et les catégories professionnelles (p= 0,01) avec une fréquence plus élevée dans les services des urgences et de réanimation (10/27) et chez le personnel infirmier (7/27).
Discussion et conclusion
Une symptomatologie anxio-dépressive était notée chez la majorité du personnel interrogé. Ceci laisse supposer que le travail posté représente un facteur de risque psychosocial d’autant plus qu’il s’associe à une charge de travail élevée caractérisant certains services médicaux et certaines catégories professionnelles.
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th2 p042 recherche intervention sur l empowerment et la qualite de vie de travail des professionnels en ehpad resultats preliminaires auteurs anne armant 1 2 christine jeoffrion 2 baptiste cougot 1 3 4 jules gauvin 1 3 dominique tripodi 1 2 etablissement 1 centre hospitalier universitaire de nantes service de sante au travail et de pathologie professionnelle uic recherche innovation sante travail nantes france 2 universite de nantes faculte de psychologie lppl ea4638 nantes france 3 centre hospitalier universitaire de nantes service de sante publique nantes france 4 universite de tours departement de psychologie qualipsy ee 1901 tours france presentateur anne armant |
Th2-P042 - Recherche intervention sur l'empowerment et la qualité de vie de travail des professionnels en EHPAD : résultats préliminaires.
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Anne Armant (1,2), Christine Jeoffrion (2), Baptiste Cougot (1,3,4), Jules Gauvin (1,3), Dominique Tripodi (1,2)
Présentateur : Anne Armant
Etablissement : (1) Centre Hospitalier Universitaire de Nantes, Service de Santé au Travail et de Pathologie Professionnelle, UIC Recherche Innovation Santé Travail, Nantes, FRANCE; (2) Université de Nantes, Faculté de Psychologie, LPPL EA4638, Nantes, FRANCE; (3) Centre Hospitalier Universitaire de Nantes, Service de Santé Publique, Nantes, FRANCE; (4) Université de Tours, Département de Psychologie, QualiPsy EE 1901, Tours, FRANCE
Problématique Avec un absentéisme record, des turn-over importants et de fortes difficultés de recrutement, la situation des EHPAD français fait débat tant sur la question de la santé et de la qualité de vie au travail des professionnels que du point de vue de la qualité de l’accompagnement des personnes en perte d’autonomie qui y résident. Cette situation est d’autant plus préoccupante que la structure des âges se transforme. Aujourd’hui dans ce système à bout de souffle l’organisation du travail est structurée par spécialisation, par métiers aux frontières rigides et aux pouvoirs très inégaux.
Objectif le projet de recherche-intervention, financé à hauteur de 244 640 € par la CNRACL, a un double objectif : (1) déployer un dispositif d’intervention psychosociale qui vise à augmenter les capacités des professionnels, à s’exprimer et à transformer leur travail (empowerment) dans une optique de qualité de vie au travail et de qualité des services ; (2) évaluer son impact sur la santé et la QVT des professionnels.
Méthodologie Un échantillon de 8 établissements de la fonction publique a été mis en place par tirage au sort (4 expérimentaux / 4 contrôles). L’intervention a été conçue en 5 temps : 1- mesure de la santé et la qualité de vie au travail à l’aide d’échelles psychométriques validées et des indicateurs institutionnels d’absentéisme et de turn-over ; 2- Un temps de recueil de données qualitatives par entretiens et observations dans les établissements ; 3- Co-élaboration du diagnostic ; 4- accompagnement dans la conception de solution et leurs mises en place ; 5- mesures à 1 mois et 12 mois après intervention. L’échantillon comporte 217 individus pour les mesures quantitatives. 90 entretiens qualitatifs et 30 heures d’observation de terrain.
Résultats L’intervention est en cours. Les premières analyses transversales des phases 1 à 4 montrent des tendances structurelles et des réalités contrastées suivant les EHPADs. Parmi les déterminants centraux des problématiques de santé on retrouve : les variations importantes de la charge de travail avec la variation de la dépendance sans ajustement d’effectif ; la division organisée dans le travail avec une plus ou moins grande rigidité des statuts qui peut entraver le déploiement du soutien social, du développement professionnel et créer des cliques ; une gestion de l’absentéisme à courte vue qui crée des boucles de renforcement négatif de surcharge.
Discussion Les premiers résultats laissent entrevoir les freins structurels que rencontrent les EHPAD de la fonction publique dans leur capacité à se transformer. Ils invitent à observer les déterminants et l’impact de l’engagement des acteurs dirigeants dans la transformation.
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th2 p043 aptitude de travail au poste de medecin a propos dune serie de 36 cas auteurs ghada bahri 1 ghada garali 1 dorra essid 1 mongi hamdouni 2 nesrine chaouech 1 najla mechergui 1 imen youssef 1 nizar ladhari 1 etablissement 1 service de pathologies professionnelles et d aptitude au travail hopital charles nicolle tunis tunisie 2 caisse nationale d assurance maladie tunis tunisie presentateur dorra essid |
Th2-P043 - Aptitude de travail au poste de médecin : A propos d’une série de 36 cas
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Ghada Bahri (1), Ghada Garali (1), Dorra Essid (1), Mongi Hamdouni (2), Nesrine Chaouech (1), Najla Mechergui (1), Imen Youssef (1), Nizar Ladhari (1)
Présentateur : Dorra Essid
Etablissement : (1) Service de pathologies professionnelles et d'aptitude au travail, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, TUNISIE; (2) Caisse Nationale d'Assurance Maladie, Tunis, TUNISIE
Objectif
Discuter les décisions d’aptitude au travail au poste de médecin en considérant les caractéristiques professionnelles et médicales de cette catégorie professionnelle.
Méthodes
Etude descriptive et rétrospective ayant concerné les médecins adressés à la consultation de pathologie professionnelle à l’hôpital Charles Nicolle pour un avis médical d’aptitude au travail durant la période allant du premier Janvier 2014 au 31 Décembre 2018.
Résultats
Durant la période d’étude, 36 cas ont été colligés. La moyenne d’âge était de 43±8,6 ans avec un sexe ratio de 0,25. L’ancienneté professionnelle moyenne était de 10,6 ans±9,7 ans.
Les médecins inclus, tous exerçant dans le secteur public, étaient des médecins généralistes (n=25), dentistes (n=6) ou spécialistes (n=5). Les principaux motifs de consultation étaient : pathologies psychiatriques (44,4%), rhumatologiques (30,5%) et dermatologiques (11,1%).
Un aménagement ou des restrictions d’aptitude ont été prescrits dans 69% des cas. Trois médecins souffrant de sclérose en plaque (SEP) ont bénéficié d’une éviction du travail de nuit.
Une éviction des gestes de soins a été indiquée chez un médecin exerçant dans un hôpital de circonscription, atteint d’une maladie de Parkinson. Un reclassement professionnel vers un poste à caractère administratif a été recommandé pour trois patients (un médecin généraliste atteint d’une SEP évoluée, un dentiste souffrant d’une tendinopathie récidivante de l’épaule et un médecin généraliste souffrant d’une psychose délirante).
Aussi, six déclarations de maladies professionnelles ont été établies : il s’agissait de trois cas de troubles musculo-squelettiques chez des dentistes, un cas de radiodermite des mains chez un assistant en radiologie et deux cas d’eczéma de contact au Latex chez deux chirurgiens.
Discussion et Conclusion
Le poste de travail de médecin, comme tout autre poste, expose à des contraintes professionnelles particulières. Afin de garantir une bonne qualité des soins et services prodigués, il est primordial de réévaluer périodiquement l’aptitude au travail des praticiens.
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th2 p044 dependance tabagique chez le personnel de soins etat des lieux dans un centre hospitalo universitaire tunisien auteurs dorra brahim 1 faten bouden 1 najla mechergui 1 nesrine chaouech 1 ghada garali 1 nizar ladhari 1 imen youssef 1 etablissement 1 service de pathologies professionnelles et d aptitude au travail hopital charles nicolle tunis tunisie presentateur faten bouden |
Th2-P044 - Dépendance tabagique chez le personnel de soins : état des lieux dans un centre hospitalo-universitaire tunisien
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Dorra Brahim (1), Faten Bouden (1), Najla Mechergui (1), Nesrine Chaouech (1), Ghada Garali (1), Nizar Ladhari (1), Imen Youssef (1)
Présentateur : Faten Bouden
Etablissement : (1) Service de pathologies professionnelles et d'aptitude au travail, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, TUNISIE
Objectifs
-Déterminer la fréquence du tabagisme parmi le personnel soignant d’un hôpital universitaire.
-Evaluer la dépendance tabagique chez le personnel fumeur et décrire leur profil socioprofessionnel et médical.
Méthodes
Etude descriptive transversale, menée durant une période de deux mois allant de janvier 2019 à février 2019, ayant intéressé tout le personnel paramédical d’un hôpital universitaire. Le niveau de dépendance physique au tabac était évalué par le test de Fangeström.
Résultats
Au total, 147 personnels étaient interrogés. La fréquence du tabagisme était évaluée à 55,7% avec une consommation moyenne de 23,2±9,9 Paquets/Année. Dans ce groupe, l’âge moyen était de 41±3,6 ans. Le sexe ratio (H/F) était de 1,9. Des antécédents médicaux de diabète de type 2 et d’hypertension artérielle étaient trouvés chez 37,2% des cas. L’ancienneté professionnelle moyenne était de 16,8±4,6 ans. Les personnels tabagiques étaient des infirmiers (40,2%), des ouvriers (18,2%) et des techniciens supérieurs (13,4%). Ils appartenaient principalement au service des urgences (21,9%) d’anesthésie réanimation (17%) et de chirurgie générale (14%).Le score moyen de Fangeström était de 6,4±1,6/10.La dépendance était forte (6-7) chez 41,5% des personnels, moyenne (5) chez 28% d’entre eux et faible (3 à 4) chez 13,4% des fumeurs. Les hommes étaient plus dépendants à la nicotine que les femmes (p=0,02). Une liaison statistiquement significative était trouvée entre le niveau de dépendance tabagique et la catégorie professionnelle (p=0,03) avec un niveau plus élevé chez le personnel infirmier.
Discussion et conclusion
Une fréquence élevée du tabagisme avec une forte dépendance étaient notées chez les professionnels de santé imposant l’adaptation d’une stratégie antitabac globale et la mise en place des mesures de prévention psychologique, médicale et légale nécessaires pour lutter contre ce fléau.
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th2 p045 degre de satisfaction au travail des infirmiers de gynecologie obstetrique etude comparative secteur public secteur prive auteurs mariem ben rhouma 1 mejda bani 1 dorra essid 1 nada mjahed 2 imene yousfi 1 nizar ladhari 1 imen youssef 1 etablissement 1 service de pathologies professionnelles et d aptitude au travail hopital charles nicolle tunis tunisie 2 inspection medicale du travail de tunis tunis tunisie presentateur dorra essid |
Th2-P045 - Degré de satisfaction au travail des infirmiers de gynécologie obstétrique : étude comparative secteur public/secteur prive
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
Auteurs : Mariem Ben Rhouma (1), Mejda Bani (1), Dorra Essid (1), Nada Mjahed (2), Imene Yousfi (1), Nizar Ladhari (1), Imen Youssef (1)
Présentateur : Dorra Essid
Etablissement : (1) Service de pathologies professionnelles et d'aptitude au travail, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, TUNISIE; (2) Inspection médicale du travail de Tunis, Tunis, TUNISIE
Objectifs
- Décrire les caractéristiques socioprofessionnelles des infirmiers affectés dans des services de gynécologie obstétrique dans le secteur public et privé.
- Evaluer et comparer la satisfaction au travail de ces infirmiers.
Méthodes
Enquête transversale descriptive menée auprès de deux groupes d’infirmiers travaillant aux services de gynécologie obstétrique : le premier concernant le secteur public et le second concernant le secteur privé. L’étude, menée entre février et mars 2017, s’était basée sur un questionnaire auto-administré « SAPHORA-JOB© » modifié.
Résultats
L’étude avait inclus 100 infirmiers : 51 du secteur public (taux de réponse de 85%) et 49 du secteur privé (taux de réponse de 82%). Notre population était à prédominance féminine dans les deux secteurs (78% et 86%). L’âge moyen était de 32,7 ± 12,6 ans. L’ancienneté professionnelle était en moyenne de 12 ans au secteur public et 5 ans au secteur privé. Les infirmiers des hôpitaux assuraient en moyenne 39 heures de travail par semaine et ceux des cliniques 44 heures.
Au total, 55% des cas étaient globalement satisfaits de l’organisation et du contenu du travail dans le secteur privé contre 39% dans le secteur public. Concernant les relations humaines en milieu professionnel, 57% des infirmiers des cliniques étaient satisfaits alors que les infirmiers des hôpitaux étaient satisfaits dans 22% des cas. L’étude de la reconnaissance dans le secteur public et privé a trouvé respectivement que 50% et 86% des infirmiers estimaient avoir une reconnaissance de leurs efforts au travail. 65% des infirmiers du secteur public et 80% du secteur privé n’étaient pas satisfaits de leur rémunération considérant leur salaire bas comparé à la complexité, la charge et la responsabilité au travail.
Discussion et Conclusion
La démotivation et l’insatisfaction au travail retentissent sur le bien-être du soignant mais aussi sur la qualité des soins prodigués. De ce fait, des mesures préventives doivent être entreprises tels l’adaptation des horaires de travail, l’encouragement à l’autonomie, la valorisation du travail d’équipe, la reconnaissance des compétences et des efforts fournis et l’augmentation des salaires et des avantages.
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th2 p049 connaissance et gestion du risque radiologique chez les ambulanciers auteurs mathilde boulanger 1 elodie laurent 1 marion marie 1 mathieu dumontier 1 etienne fourreau 1 anne guihot leclerc 2 etablissement 1 cmaic herouville st clair france 2 smpp universite de caen caen france presentateur mathilde boulanger |
Th2-P049 - Connaissance et gestion du risque radiologique chez les ambulanciers
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
Auteurs : Mathilde Boulanger (1), Elodie Laurent (1), Marion Marie (1), Mathieu Dumontier (1), Etienne Fourreau (1), Anne Guihot-Leclerc (2)
Présentateur : Mathilde Boulanger
Etablissement : (1) CMAIC, Hérouville St Clair, FRANCE; (2) SMPP Université de Caen, Caen, FRANCE
Introduction Le transport de patients expose les ambulanciers à de multiples risques, parmi lesquels le risque radiologique lors de la prise en charge des patients de médecine nucléaire. Notre travail avait pour objectifs (1) de faire un état des lieux des pratiques pour la gestion de ce risque, méconnu pour cette profession à en juger par le manque de littérature ; (2) de l’évaluer plus précisément. Matériel et méthodes La population source était celle des sociétés d’ambulance adhérant à notre service de santé au travail en mars 2018. (1) Tous les employeurs ont reçu un courrier d’information, puis ont été contactés pour la passation d’un questionnaire portant sur l’organisation du travail, le transport des patients, la connaissance et la gestion du risque radiologique. (2) Des entreprises représentant la variété des contextes de travail ont ensuite été sélectionnées pour la réalisation d’études de poste et de dosimétries passives – personnelles et d’ambiance dans les véhicules –, pendant 3 mois. Les dosimètres étaient confiés à des salariés volontaires, pouvant respecter les consignes d’utilisation. Un recueil de l’ensemble des transports de patients depuis les services de médecine nucléaire était fait par l’entreprise, dans un tableau-type. Une approche complémentaire a permis d’estimer la dose reçue par l’ambulancier selon l’examen et le temps de transport. Résultats Sur les 21 entreprises éligibles représentant 360 salariés, 16 (81%), représentant 321 salariés (89%), ont accepté de répondre au questionnaire. La médiane du nombre de salariés était de 19 (min 8, max 45). (1) Le risque radiologique n’était pas pris en compte dans la formation des personnels ni dans l’organisation quotidienne du travail, mais 5 employeurs mentionnaient ne pas affecter les femmes enceintes au transport de patients radio-injectés. Sur les 16 DUER, 3 mentionnaient le risque radiologique. La traçabilité des transports était assurée pour 5 employeurs. Enfin, aucun protocole de gestion des déchets biologiques ne prenait en compte le risque radiologique. (2) Pour les 13 travailleurs et 13 véhicules retenus pour la deuxième partie de l’étude, aucun dosimètre n’est revenu positif. La modélisation a permis d’établir qu’une dose annuelle de 1 mSv pouvait théoriquement être atteinte dans certaines configurations. Discussion Il existe une méconnaissance claire du risque radiologique dans notre population d’étude, aussi une restitution et un échange avec les employeurs ont-ils été prévus pour les former. Le caractère local et la faible taille de l’échantillon ne permettent pas une généralisation à l’ensemble du territoire, mais ces premiers résultats doivent inciter les équipes pluridisciplinaires à une vigilance particulière. |
th2 p050 evaluation des troubles anxio depressifs chez 74 infirmiers exercant dans un hopital universitaire auteurs faten bouden 1 ghada garali 1 ghada bahri 1 dorra aouida 1 nizar ladhari 1 imen youssef 1 etablissement 1 service de pathologies professionnelles et d aptitude au travail hopital charles nicolle tunis tunisie presentateur dorra aouida |
Th2-P050 - Evaluation des troubles anxio-dépressifs chez 74 infirmiers exerçant dans un hôpital universitaire
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Faten Bouden (1), Ghada Garali (1), Ghada Bahri (1), Dorra Aouida (1), Nizar Ladhari (1), Imen Youssef (1)
Présentateur : Dorra Aouida
Etablissement : (1) Service de pathologies professionnelles et d'aptitude au travail, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, TUNISIE
Objectifs Evaluer la dépression et l’anxiété chez le personnel infirmier d’un hôpital universitaire à Tunis
Déterminer les éventuels facteurs individuels et professionnels en cause.
Méthodes Etude descriptive transversale réalisée auprès des infirmiers exerçant à l’hôpital Habib Thameur de Tunis. Elle s’était basée sur un questionnaire préétabli précisant les caractéristiques socio-professionnelles et sur le questionnaire d’anxiété dépression HAD (Hospital anxiety and depression) validé en langue arabe.
Résultats La population était composée de 74 infirmiers. L’âge moyen était de 36,9 ± 10,6 ans avec une nette prédominance féminine (71,6%). Les infirmiers étaient mariés dans 70% des cas et 49% n’avaient pas d’enfants à charge. L’addiction au tabac était retrouvée chez 13% des cas. Le personnel soignant travaillait dans un service de médecine dans 58% des cas. Les horaires de travail étaient les suivants : horaire matinal fixe (n=12), horaire alterné (n=45) et travail de nuit (n=31). L’ancienneté moyenne au poste de travail était de 12,7 ans±3,5. Les infirmiers subissaient des violences verbales dans 50% des cas et des violences physiques dans 28% des cas. Des conflits avec les collègues étaient rapportés par 57% des cas. Le salaire était considéré comme insuffisant dans 85% des cas. La reconnaissance hiérarchique n’était retrouvée que dans 27% des cas. Selon le questionnaire HAD, 40% des cas avaient une anxiété certaine et 34% avaient un syndrome dépressif certain. L’anxiété était significativement associée au travail en horaire alterné (p=0,01) et la dépression était associée au statut marital (p=0,25), au travail alterné (p=0,04) et au travail de nuit (p=0,03).
Discussion et conclusion Les manifestations psychiques chez cette population d’infirmiers étaient notables. Elles paraissaient liées notamment au mode organisationnel du travail d’où la nécessité d’instaurer des mesures préventives afin d’éviter l’absentéisme et la dégradation de la qualité des soins.
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th2 p051 evaluation de la qualite de vie au travail chez les chirurgiens de lhopital charles nicolle a propos de 35 cas auteurs zied khessairi 1 najla mechergui 1 faten bouden 1 dorra essid 1 nizar ladhari 1 imen youssef 1 etablissement 1 service de pathologies professionnelles et d aptitude au travail hopital charles nicolle tunis tunisie presentateur zied khessairi |
Th2-P051 - Evaluation de la qualité de vie au travail chez les chirurgiens de l’hôpital Charles Nicolle : a propos de 35 cas
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
Auteurs : Zied Khessairi (1), Najla Mechergui (1), Faten Bouden (1), Dorra Essid (1), Nizar Ladhari (1), Imen Youssef (1)
Présentateur : Zied Khessairi
Etablissement : (1) Service de pathologies professionnelles et d'aptitude au travail, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, TUNISIE
Objectif Evaluer la qualité de vie au travail chez des chirurgiens exerçant dans un hôpital universitaire.
Méthodes Etude descriptive transversale, ayant intéressé les chirurgiens de l’hôpital Charles Nicolle de Tunis durant une période de deux mois (de janvier à février 2019). Elle était basée sur un auto-questionnaire inspiré de « l’ISQVT ».
Résultats Au total, 35 chirurgiens ont participé, soit un taux de réponse de 76%. La répartition selon les services était: chirurgie générale (11 cas), urologie (3 cas), oto-rhino-laryngologie (2 cas), gynécologie (10 cas), orthopédie (5 cas) et chirurgie maxillo-faciale (4 cas). L’âge moyen était de 43,5±8,2 ans. Le sex-ratio était de 2,5. Des antécédents de maladie chronique étaient retrouvés chez cinq cas. On a recensé 11 professeurs, 10 maitres de conférence agrégés, 12 assistants hospitalo-universitaires et 2 spécialistes en chirurgie. L’ancienneté professionnelle moyenne était de 12,5±9,03 années. La cadence était estimée élevée tout le long de la journée dans 15 cas. Les conflits étaient résolus plus ou moins de manière équitable dans 10 cas. Le supérieur hiérarchique était toujours disposé à écouter au sujet des problèmes au travail dans 12 cas. Seize cas avaient été très souvent irritables et sentaient certainement que le travail leur a pris tellement d’énergie que cela avait un impact négatif sur leur vie privée. Le travail était souvent éprouvant sur le plan émotionnel dans 14 cas. 11 cas étaient insatisfaits de leur travail dans son ensemble.
Discussion et conclusion Dans cette série, les conditions de travail ont un impact négatif sur la santé et la vie privée des chirurgiens ce qui impose des mesures correctives adéquates afin de promouvoir leur qualité de vie.
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th2 p052 diminution de lexposition professionnelle au formol a linstitut medico legal auteurs dana macovei 1 irene savio 1 jean marc soulat 1 fabrice herin 1 etablissement 1 chu toulouse toulouse france presentateur fabrice herin |
Th2-P052 - Diminution de l’exposition professionnelle au formol à l’institut médico-légal
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
Auteurs : Dana Macovei (1), Irène Savio (1), Jean-Marc Soulat (1), Fabrice Herin (1)
Présentateur : Fabrice Herin
Etablissement : (1) CHU Toulouse, Toulouse, FRANCE
Introduction L’utilisation du formol est soumise aux règles de prévention des risques d’exposition aux produits cancérogènes, mutagènes et reprotoxiques (CMR) catégorie 1 et 2. L’analyse du document unique identifie l’utilisation du formol dans 30 % des scénarios comportant la manipulation ou l’exposition à des produits CMR sur le CHU. L’utilisation du formol est un risque prioritaire à l’institut médico-légal (IML).
Matériel et méthodes Une analyse des conditions d’utilisation du formaldéhyde à l’IML a été menée par l’équipe pluridisciplinaire en santé au travail. Des observations approfondies de terrain de toutes les activités exposantes au formol, ont été réalisées: dans les 2 salles d’autopsie, la salle de fœtopathologie et la salle de stockage. Des prélèvements d’ambiance et des prélèvements sur le personnel exposé ainsi que des contrôles des ventilations et des sorbonnes ont été réalisés par des sociétés extérieures.
Résultats Les situations identifiées comme étant le plus à risque pour les soignants sont le transvasement de formol sur les organes à conserver pour analyse judiciaire et la destruction de contenants scellés, après accord du magistrat. Le contrôle des ventilations a mis en évidence la non-conformité de 2 sorbonnes (salle de fœtopathologie et salle d’autopsie 2). Les prélèvements de formol réalisés sur opérateur n’ont pas dépassées 10% de la valeur limite d’exposition professionnelle (VLEP). Les mesures d’ambiance dans le local de stockage ont montré des valeurs à 9% de la VLEP. Pour l’activité de destruction aucune mesure de formol n’a été réalisée du fait qu’une alternative n’exposant plus l’opérateur au formol a été trouvée.
Discussion Les résultats des mesures doivent être interprétés avec précaution; il s’agit de mesures ponctuelles et non annuelles (réglementation CMR). Une séance de sensibilisation au risque chimique et au risque lié à l’exposition au formol a été dispensée au personnel. La solution trouvée pour éviter l’exposition au formol lors de la destruction comporte l’élimination directe des contenants par une entreprise spécialisée. D’autres mesures mises en place incluent l’installation d’une table aspirante dans la salle d’autopsie 1, d’un système de robinet pour le formol, le remplacement de la sorbonne non conforme avec une hotte.
Conclusion La démarche pluridisciplinaire de prévention a permis de diminuer l’exposition au formol (CMR). Lors du déménagement prévu dans quelques années l’ensemble de ces mesures de prévention doivent être pris en compte et le service de santé au travail associé dès la conception de locaux afin d’éviter qu’une situation similaire, d’exposition du personnel aux produits CMR, se reproduise. |
th2 p053 etude de laptitude du personnel de sante au travail de nuit auteurs asma gaddour 2 3 olfa el maalel 1 3 nejib mrizak 1 3 myriam fendri 1 imene kacem 1 3 haifa aroui 2 3 maher maoua 1 3 aicha brahem 1 3 sana guedri 1 3 houda kalboussi 1 3 souhail chatti 1 3 etablissement 1 service de medecine de travail chu farhat hached de sousse sousse tunisie 2 service de medecine de travail ibn jazzar de kairouan kairouan tunisie 3 faculte de medecine de sousse sousse tunisie presentateur myriam fendri |
Th2-P053 - Etude de l’aptitude du personnel de santé au travail de nuit
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
Auteurs : Asma Gaddour (2,3), Olfa El Maalel (1,3), Nejib Mrizak (1,3), Myriam Fendri (1), Imene Kacem (1,3), Haifa Aroui (2,3), Maher Maoua (1,3), Aicha Brahem (1,3), Sana Guedri (1,3), Houda Kalboussi (1,3), Souhail Chatti (1,3)
Présentateur : Myriam Fendri
Etablissement : (1) Service de Médecine de travail, CHU Farhat Hached de Sousse, Sousse, TUNISIE; (2) Service de Médecine de travail, Ibn Jazzar de Kairouan, Kairouan, TUNISIE; (3) Faculté de Médecine de Sousse, Sousse, TUNISIE
Introduction :
Les horaires atypiques, et tout particulièrement le travail de nuit, peuvent constituer un facteur de risque pour les travailleurs exerçant dans des secteurs professionnels multiples notamment le personnel de santé. Le travail de nuit a été incriminé dans divers problèmes de santé et l’OMS le considère comme cancérigène probable. Même si l’adaptation des travailleurs à ces contraintes horaires est possible, leurs aptitudes au travail pourraient être mises en jeu du fait des désynchronisations auxquelles leurs organismes sont soumis en permanence
Objectif : Déterminer les différents motifs d’inaptitude de travail de nuit chez le personnel de santé.
Matériel et méthodes :
Il s’agit d’une étude descriptive rétrospective portant sur tous les dossiers médicaux du personnel de santé ayant consulté au service de médecine de travail du CHU Farhat Hached de Sousse pour avis d’aptitude et ceci durant une période de 8 ans (de 2012 à 2019).
Résultats :
Au total 62 patients ont été inclus dans cette étude. L’âge moyen était de 41,8±9,3 ans avec une prédominance féminine 67,7%. Environ 12% des consultants étaient des tabagiques avec une moyenne de consommation de 47±23 PA. La population d’étude était constituée principalement d’infirmiers (43,5%) suivie des médecins (22,6%).La majorité des consultants exerçaient au service des urgences (35%) et au service de gynécologie obstétrique (18,3%) avec une ancienneté professionnelle de 14,38±11 ans. Le travail de nuit fixe avait concerné 11,3% des patients. L’inaptitude au travail de nuit était jugée temporaire chez 20% des travailleurs avec une période de réévaluation allant de 6 mois à 1 an. Les motifs d’inaptitude les plus fréquents étaient au premier lieu la dépression (34,4%) suivi par le diabète (18%).
Conclusion :
L’aptitude médicale est une adéquation entre l’état de santé du salarié et les caractéristiques du poste de travail. Seul le médecin du travail est juge de telle décision. La mise en place de mesures préventives chez le personnel hospitalier de nuit est nécessaire afin de garantir la santé de ces travailleurs et la sécurité des patients et de minimiser les avis d’inaptitude |
th2 p054 le travail de nuit chez les medecins en cours de formation le repos compensateur est il souhaitable auteurs nesrine kammoun 1 mejda bani 1 mounira hajjaji 2 nada kotti 2 dorra essid 1 mohamed larbi masmoudi 2 khaouther jmal hammami 2 etablissement 1 institut de sante et securite au travail tunis tunisie 2 service de medecine du travail et de pathologies professionnelles chu hedi chaker de sfax sfax tunisie presentateur dorra essid |
Th2-P054 - Le travail de nuit chez les médecins en cours de formation: le repos compensateur est il souhaitable ?
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Nesrine Kammoun (1), Mejda Bani (1), Mounira Hajjaji (2), Nada Kotti (2), Dorra Essid (1), Mohamed Larbi Masmoudi (2), Khaouther Jmal Hammami (2)
Présentateur : Dorra Essid
Etablissement : (1) Institut de santé et sécurité au travail, Tunis, TUNISIE; (2) Service de Médecine du Travail et de Pathologies Professionnelles CHU Hédi Chaker de Sfax, Sfax, TUNISIE
Introduction La fatigue chez les internes et les résidents en médecine est un phénomène bien connu. En effet, l’activité de gardes est source d’une réelle contrainte et pénibilité chez les médecins en cours de formation.
Objectifs Evaluer la répercussion du travail de nuit sur la fatigue et le besoin de récupération chez les internes et les résidents en médecine.
Matériels et méthodes Il s’agit d’une étude transversale conduite auprès des internes et des résidents des deux CHU de Sfax. Un questionnaire portant sur les facteurs organisationnels, le besoin de récupération et le niveau de fatigue a été utilisé moyennant des échelles validées.
Résultats Notre population d’étude était composée de 92 internes et résidents avec un taux de réponse de 26,8%. Le temps de travail hebdomadaire moyen était plus de 60 heures dans 38,6% des cas. Le nombre d’heures travaillées par semaine était significativement corrélé avec la rumination et un impact négatif sur la vie privée. Parmi les médecins en cours de formation, 12 % signalaient s’endormir au moins une fois en conduisant. Le besoin de récupération chez les internes et les résidents était corrélé avec le nombre de malade en charge par jour, l'insatisfaction au travail et un mauvais équilibre travail et famille. Les conditions de travail étaient jugées déplorables dans la moitie des cas. Les exigences temporelles importantes du travail étaient à l’origine des erreurs médicales commises par notre population de jeunes médecins.
Conclusion Au vu de ces résultats, les auteurs soulignent l’importance de l’amélioration des conditions du travail des médecins en cours de formation aux CHU de Sfax. Le repos compensateur pourrait être l’une des solutions envisageables.
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th2 p055 les accidents de travail et les contraintes psychosociales et organisationnelles chez le personnel soignant auteurs nesrine kammoun 1 mejda bani 1 mounira hajjaji 2 k loukil 2 dorra essid 1 mohamed larbi masmoudi 2 khaouther jmal hammami 2 etablissement 1 institut de sante et securite au travail tunis tunisie 2 service de medecine du travail et de pathologies professionnelles chu hedi chaker de sfax sfax tunisie presentateur dorra essid |
Th2-P055 - Les accidents de travail et les contraintes psychosociales et organisationnelles chez le personnel soignant
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Nesrine Kammoun (1), Mejda Bani (1), Mounira Hajjaji (2), K Loukil (2), Dorra Essid (1), Mohamed Larbi Masmoudi (2), Khaouther Jmal Hammami (2)
Présentateur : Dorra Essid
Etablissement : (1) Institut de santé et sécurité au travail, Tunis, TUNISIE; (2) Service de Médecine du Travail et de Pathologies Professionnelles CHU Hédi Chaker de Sfax, Sfax, TUNISIE
Objectif Rechercher une relation entre les risques organisationnels et psychosociaux perçus et la survenue des accidents du travail en milieu de soins.
Méthodologies Nous avons mené une enquête transversale au prés de personnel hospitalier moyennant un questionnaire portant sur les caractéristiques socioprofessionnelles, les antécédents d’accident du travail, la présence de risques psychosociaux et la qualité des relations avec l’entourage professionnel.
Résultats Notre population comptait 326 sujets dont 115 hommes et 211 femmes.L’antécédent d’un ou plusieurs accidents du travail était trouvé chez 36,8% des personnels interrogés. Les accidents d’exposition au sang étaient les plus fréquents dans 66,1% des cas. L’inattention lors des soins prodigués aux patients était le principal mécanismede la survenue d’accident du travail (46.7%). La situation de jobstarin était notée chez 68,7% des cas. L’antécédent de survenue d’accidents du travail était associée significativement aux caractéristiques socioprofessionnelles (le sexe, les problèmes de la santé générale, le statut matrimonial, le grade professionnel, le poste et les horaires du travail) et non associée à la présence d’une situation du jobstrain. Par ailleurs, il existait une association significative entre les situations de jobstrain et d’isostrain et des circonstances de survenue d’accident du travailtels que les soins, le nettoyage, le brancardage, le glissade, la chute d´escalier, la projection sur les yeux de liquide biologique. Les comportements indésirables subis au travail étaient rapportés par 44,5% du personnel soignant. Nous avons trouvé une corrélation positive entre ces comportements subis et la présence d’une situation de jobstrain et/ou d´isostrain.
Discussion et conclusion Les contraintes psychosociales et organisationnelles au travail empêchent le personnel de gérer les situations difficiles auxquelles il doit faire face et en conséquence, il sera à risque d’être victime des accidents du travail.
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th2 p058 qualite de vie du personnel soignant dans les hopitaux regionaux auteurs manel zaidi 1 ines rassas 1 asma kheder 1 imen jammeli 1 taoufik khalfallah 1 aouatef mahfoudh 1 etablissement 1 faculte de medecine de monastir tunisie monastir tunisie presentateur imen jammeli |
Th2-P058 - Qualité de vie du personnel soignant dans les hôpitaux régionaux
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
Auteurs : Manel Zaidi (1), Ines Rassas (1), Asma Kheder (1), Imen Jammeli (1), Taoufik Khalfallah (1), Aouatef Mahfoudh (1)
Présentateur : Imen Jammeli
Etablissement : (1) Faculté de médecine de Monastir-Tunisie, Monastir, TUNISIE
Objectif : évaluer la qualité de vie du personnel infirmier dans leur contexte socio-professionnel.
Matériels et méthodes : nous avons réalisé une enquête transversale s’étendant sur une période de trois mois. L’étude a intéressé ainsi tous les personnels infirmiers des hôpitaux de circonscription de la région de Mahdia. Nous avons passé à cette population un questionnaire préétabli, portant sur la description des caractéristiques sociodémographiques, de l’état de santé et des caractéristiques professionnelles. L’évaluation des contraintes psycho-organisationnelles a été réalisée grâce au questionnaire NWI-EO (NWI-Extended Organization) traduit en langue française. Pour évaluer la qualité de vie, nous avons utilisé le questionnaire SF12.
Résultats : La population étudiée était relativement jeune, 26,51 %, avaient un âge moyen de 41 ± 11 ans. L’ancienneté professionnelle moyenne de la population étudiée était de 17±11 ans. Les contraintes soulevaient par la plupart des infirmiers n’étaient pas liées uniquement à l’organisation du travail, notamment les interruptions fréquentes des taches de soins et l’effectif insuffisant en personnels, mais aussi à des difficultés relationnelles au sein de l’équipe médicale. Dans notre étude, le score moyen de la santé mentale a été de 50. Une altération de la qualité de vie mentale a été constatée chez 48% des personnels soignants avec un score de santé mentale < 50. Parmi les caractéristiques démographiques, le genre était corrélé à une détérioration de la qualité de vie mentale de nos travailleurs, avec une vulnérabilité d’autant plus élevée des femmes.
La qualité de vie mentale était perçue plus altérée par les femmes et les personnels soignants âgés de 45 ans ou plus. Cette altération est concomitante avec une l’augmentation de l’ancienneté professionnelle.
Conclusion : L’infirmière exposée à la pénibilité mentale et physique au travail, se trouve confrontée à une lourde charge familiale, ce qui retentit sur son bien-être et sa santé physique. |
th2 p060 demarche pluridisciplinaire de prevention du risque associe aux medicaments cytotoxiques par le biais daction en milieu de travail couplee a des consultations auteurs aude levant herin 1 jean bessieres 1 amandine girin 1 lysianne grosjean 1 michel niezborala 1 etablissement 1 astia toulouse france presentateur aude levant herin |
Th2-P060 - Démarche pluridisciplinaire de prévention du risque associé aux médicaments cytotoxiques par le biais d’action en milieu de travail couplée à des consultations
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Aude Levant-Herin (1), Jean Bessieres (1), Amandine Girin (1), Lysianne Grosjean (1), Michel Niezborala (1)
Présentateur : Aude Levant-Herin
Etablissement : (1) ASTIA, Toulouse, FRANCE
Objectif : cette étude a pour objectif principal de diminuer le risque associé à l’exposition de salariés d’une clinique toulousaine aux médicaments cytotoxiques par le moyen d’une évaluation précise de ce risque, d’une sensibilisation des salariés et de préconisations de mesures de prévention du risque à la direction
Méthodologie : cette étude toujours en cours se déroule en 2019-2020 dans une clinique toulousaine. La démarche initiale a été de proposer l’étude à la direction de la clinique et en CSSCT. Deuxièmement, il a été nécessaire de repérer le circuit des cytotoxiques dans l’établissement de leur réception à leur élimination. Des entretiens avec les cadres des secteurs concernés ont été réalisés par le médecin du travail pour présentation de la démarche. Des études de poste en binôme préventeur-infirmière en santé travail avec l’appui d’une trame de repérage ont été réalisées pour identifier les situations à risque de contamination afin de cibler les salariés éligibles à une biométrologie. En parallèle, des consultations médicales et des entretiens infirmiers pour les salariés des services concernés ont été programmés afin d’analyser leur niveau de connaissance du risque. Une restitution auprès de la direction et en CSSCT est prévue ainsi qu’une sensibilisation des salariés et un rendu de préconisations à la direction pour diminuer le risque.
Résultats attendus : cette étude a permis un travail en plurisdisciplinarité permettant de croiser les regards des membres de l’équipe pluridisciplinaire. L’adhésion de la direction de l’établissement a été acquise par les démarches préalables à l’étude réalisée. Cette étude permettra à court terme une évaluation au plus près du risque pour faire des préconisations pertinentes à la fois pour les salariés mais aussi pour l’employeur. |
th2 p061 etude epidemiologique des troubles musculosquelettiques au chu de bouake auteurs anny adjoua chantal kra 1 irel narcisse arnaud aka 2 andre arsene bhellys kouame 1 ya madina ouattara 1 linda melissa affoue n guessan 1 chimene pulcherie guiegui 2 aime francois tchicaya 2 etablissement 1 centre hospitalier universitaire de bouake bouake cote d ivoire 2 centre hospitalier universitaire de yopougon abidjan 0 presentateur anny adjoua chantal kra |
Th2-P061 - Etude épidémiologique des troubles musculosquelettiques au CHU de Bouaké
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Auteurs : Anny Adjoua Chantal Kra (1), Irel Narcisse Arnaud Aka (2), Andre Arsene Bhellys Kouame (1), Ya Madina Ouattara (1), Linda Melissa Affoue N'guessan (1), Chimene Pulcherie Guiegui (2), Aime Francois Tchicaya (2)
Présentateur : Anny Adjoua Chantal Kra
Etablissement : (1) CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE BOUAKE, Bouake, COTE D'IVOIRE; (2) CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE YOPOUGON, Abidjan, 0
Introduction Les troubles musculo-squelettiques (TMS) constituent un problème majeur de santé en milieu hospitalier.
Objectif Décrire les caractéristiques épidémiologiques des troubles musculo-squelettiques chez le personnel soignant au CHU de Bouaké.
Matériels et méthode Du 1er Juillet au 30 Septembre 2019, nous avons réalisé une étude transversale à visée descriptive des TMS chez le personnel soignant du CHU de Bouaké. Les données ont été recueillies à l’aide d’une fiche d’enquête inspirée des questionnaires de l’INRS (octobre 2000) et de la Quick Exposure Check. Au plan clinique le protocole SALTSA a servi de matrice pour la conduite de l’examen.
Résultats Sur une population de 394 personnels de soins, 314 (79,7%) ont déclaré souffrir de troubles musculo-squelettiques. Ces troubles siégeaient généralement au niveau du bas du dos (68,27%).
Au plan clinique, le syndrome rachidien dorso-lombaire et les cervicalgies étaient les troubles les plus observés dans 54,7% des cas.
Les principaux facteurs de risque étaient la flexion du rachis et la manutention manuelle dans respectivement 64,9% et 83,2% des cas ; aussi des situations à risques telles que la répétitivité des mouvements (51,5%), le travail avec le bras à hauteur de la poitrine ou des épaules (43,2%) ont-elles été observées.
Un risque élevé de TMS au niveau du dos a été retrouvé chez 32,7% des travailleurs.
Conclusion Les services hospitaliers exposent les travailleurs au risque de TMS. Ceux-ci ont des répercussions sur le salarié et sur la qualité des prestations. Il s’avère donc nécessaire de mettre en place de mesures préventives telle que la formation en les gestes et postures à adopter lors des opérations de manutentions et pendant l’administration des soins. |
th2 p062 evaluation du risque sonore dans lunite dimagerie medicale par resonnance magnetique auteurs imene magroun 1 hiba ziedi 1 ghada bahri 1 abir ayadi 1 etablissement 1 hopital abderrahmane mami ariana tunisie 2 groupement de medecine du travail de l ariana ariana tunisie presentateur imene magroun |
Th2-P062 - Evaluation du risque sonore dans l’unité d’imagerie médicale par résonnance magnétique
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Imene Magroun (1), Hiba Ziedi (1), Ghada Bahri (1), Abir Ayadi (1)
Présentateur : Imene Magroun
Etablissement : (1) Hôpital Abderrahmane MAMI , Ariana, TUNISIE; (2) Groupement de Médecine du Travail de l'Ariana, Ariana, TUNISIE
Introduction L’appareil d’imagerie par résonance magnétique (IRM) émet un bruit variable intense nécessitant le port de protecteurs auriculaires des patients subissant cet examen. Le personnel de soins affecté à cette unité ne devrait pas être soumis à cette contrainte physique.
Objectif Evaluer le risque sonore à l’unité IRM dans un hôpital universitaire.
Méthodes Visites des locaux de l’unité d’IRM avec étude des conditions du travail et mesurages du bruit. Revue de la littérature nationale et internationale.
Résultats L’étude du poste du travail a révélé la présence de bruit séquentiel, saccadé discontinu. Un mur avec une fenêtre vitrée séparaient l’appareil IRM du personnel de soins. Son épaisseur était faible. Les niveaux sonores n’ont pas dépassé les normes règlementaires tunisiennes. Les fréquences graves étaient prédominantes et dépassaient 60 dB. Le personnel de soins affecté à cette unité travaillait cinq jours sur 7 et ne faisait pas de rotation. Il se plaignait de nervosité, d’irritabilité et de trouble du sommeil.
Conclusion La réduction du niveau sonore prend en considération les deux contraintes physiques : bruit et vibration. L’isolement de l’appareil IRM était recommandé par la pose d’un revêtement mural et le recouvrement du sol par une résine absorbante. Cette évaluation du risque, primordiale, permet d’émettre les mesures préventives adéquates et spécifiques visant la promotion de la santé du personnel affecté à cette unité. |
th2 p063 etude de lintradermoreaction a la tuberculine chez le personnel hospitalier auteurs hiba ziedi 1 ghada bahri 1 abir ayadi 1 sihem ayari 1 hafaoua daghfous 1 imene magroun 1 myriam fendri 2 etablissement 1 hopital abderrahmane mami ariana tunisie 2 service de medecine de travail chu farhat hached sousse tunisie presentateur myriam fendri |
Th2-P063 - Etude de l’intradermoréaction à la tuberculine chez le personnel hospitalier
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Hiba Ziedi (1), Ghada Bahri (1), Abir Ayadi (1), Sihem Ayari (1), Hafaoua Daghfous (1), Imene Magroun (1), Myriam Fendri (2)
Présentateur : Myriam Fendri
Etablissement : (1) Hôpital Abderrahmane MAMI , Ariana, TUNISIE; (2) Service de Médecine de travail, CHU Farhat Hached, Sousse, TUNISIE
Introduction La tuberculose demeure une maladie fréquente en Tunisie. Le risque de transmission de la maladie est considérable chez la population générale et particulièrement chez le personnel de soins dans les structures dédiées à la prise en charge des patients souffrants d’affections respiratoires. L’intradermoréaction à la tuberculine (IDR) est un test couramment utilisé pour le dépistage de cette maladie.
Objectif Relever les caractéristiques socioprofessionnelles du personnel hospitalier ayant une IDR à la tuberculine positive.
Méthodes Etude transversale descriptive incluant le personnel hospitalier qui s’est présenté à la consultation de médecine du travail dans le cadre de la visite périodique. L’étude a été menée du 1er janvier 2017 au 19 Mai 2018. Les participants ont bénéficié d’un examen physique, d’une IDR à la tuberculine. Des examens complémentaires ont été demandés : une radiographie du thorax et la recherche du Bacille de Koch (BK) dans les crachats.
Résultats L’étude a inclus 85 personnels de soins. Le sex ratio était de 0,27. L’âge moyen était de 36 ± 8,4 ans. L’ancienneté professionnelle moyenne était de 6 ± 5,2 ans. Les ouvriers et les techniciens supérieurs représentaient respectivement 40% et 32% de la population étudiée. La notion de contage tuberculeux dans la famille n’a pas été rapportée. L’IDR à la tuberculine était positive chez 12% du personnel. Une réaction phlycténulaire a été notée chez 4% du personnel. Elle était statistiquement associée aux antécédents de TB pulmonaire (p=0,008) et de polyarthrite rhumatoïde (p=0,043). Un cas de tuberculose a été retenu après avis des pneumologues. Le personnel ayant un diabète sucré (p=0,05) ou une ancienneté professionnelle supérieure à 5 ans avait un risque plus élevé de positivité de l’IDR. Les radiographies de thorax et la recherche de BK dans les crachats étaient sans anomalies chez toute la population d’étude.
Conclusion La positivité de l’IDR à la tuberculine est liée au terrain du personnel hospitalier et de son ancienneté professionnelle (durée de contact avec les malades infectés). Cette technique, à interprétation délicate, trouve tout son intérêt lors des visites d’embauche du personnel hospitalier. Toutefois, elle semble insuffisante lors du suivi périodique ultérieur d’où la nécessité de la mise en place d’une procédure de dépistage claire adoptant des tests immunologiques plus sensibles. |
th2 p068 satisfaction au travail des medecins hospitalo universitaires tunisiens auteurs mejda bani 1 sabrine soltani 3 kaouala lassoued 1 dorra essid 1 ghada garali 1 sonia fehri 1 adel amri 2 hedia bellali 4 habib nouaigui 1 etablissement 1 institut de sante et securite au travail tunis tunisie 2 centre militaire de medecine du travail et de securite professionnelle tunis tunisie 3 service de radiologie chu mongi slim tunis tunisie 4 service epidemiologie et stataistique hopital a mami ariana tunisie presentateur dorra essid |
Th2-P068 - Satisfaction au travail des médecins hospitalo-universitaires Tunisiens
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Mejda Bani (1), Sabrine Soltani (3), Kaouala Lassoued (1), Dorra Essid (1), Ghada Garali (1), Sonia Fehri (1), Adel Amri (2), Hèdia Bellali (4), Habib Nouaigui (1)
Présentateur : Dorra Essid
Etablissement : (1) Institut de santé et sécurité au travail, Tunis, TUNISIE; (2) Centre Militaire de Médecine du Travail et de Sécurité Professionnelle, Tunis, TUNISIE; (3) Service de radiologie CHU Mongi Slim, Tunis, TUNISIE; (4) Service Epidémiologie et Stataistique Hôpital A Mami, Ariana, TUNISIE
Introduction Dans le secteur de la santé publique, la satisfaction au travail des médecins hospitalo-universitaires est étroitement liée à la qualité et à l'efficacité des services, ainsi qu’à la satisfaction des patients. L’objectif de ce travail était d’évaluer la satisfaction au travail des médecins hospitalo-universitaires et d’identifier leurs principales sources d’insatisfaction.
Méthodes Etude descriptive transversale avec un recueil prospectif des données, ayant concerné les médecins hospitalo-universitaires exerçant dans sept hôpitaux universitaires de Tunis et menée entre janvier et avril 2017. La collecte des données s’était basée sur le questionnaire « Saphora Job ».
Résultats Le taux de réponse au questionnaire était de 58,6%. L’âge moyen des participants était de 39 ± 6,6 ans. Ils avaient une ancienneté professionnelle moyenne de 8,2 ± 6,9 ans. Les médecins appartenaient au corps A dans 36,1% et au corps B dans 63,9%. Leurs spécialités étaient médicales dans 61,5% des cas, chirurgicales dans 23,6% des cas et fondamentales dans 14,9% des cas.
L’étude de la satisfaction générale au travail montrait que les médecins étaient satisfaits dans 10,1% des cas, assez satisfaits dans 70,7% des cas et non satisfaits dans 19,2 % des cas. Les facteurs de satisfaction les plus fréquemment relevés étaient relatifs aux sections relations entre les professionnels (53,3%), encadrement (46,6%), organisation du travail (26,6%) et reconnaissance positive au travail (23,1%). Les principaux facteurs d’insatisfaction étaient relatifs au droit du travail (55%), à la relation avec la direction (46,7%) et à la rémunération (54,9%).
Conclusion En Tunisie, l’insatisfaction au travail des médecins hospitaliers constitue une cause principale d’abandon de postes dans le secteur de la santé publique. La mise en place d’un projet de réforme visant l’amélioration de leurs sources d’insatisfaction devrait lutter contre ce fléau.
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th2 p069 lombalgies et presenteisme impact sur la productivite au travail auteurs asma kheder 1 imen jammeli 1 taoufik khalfallah 1 aouatef mahfoudh 1 etablissement 1 maculte de medecine de monastir tunisie monastir tunisie presentateur imen jammeli |
Th2-P069 - Lombalgies et présentéisme : impact sur la productivité au travail
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
Auteurs : Asma Kheder (1), Imen Jammeli (1), Taoufik Khalfallah (1), Aouatef Mahfoudh (1)
Présentateur : Imen Jammeli
Etablissement : (1) Maculté de médecine de Monastir-Tunisie, Monastir, TUNISIE
Introduction : Le présentéisme est « le problème de la présence des travailleurs sur les lieux du travail sans être totalement fonctionnels en raison d’une condition médicale ». Selon certains auteurs, il en découle une perte de la productivité dont le coût peut être plus élevé que celui de l’absentéisme.
Objectif : Déterminer les facteurs associés au présentéisme au travail chez le personnel hospitalier lombalgique.
Méthodes : Etude transversale descriptive, conduite auprès du personnel hospitalier -toutes catégories confondues- ayant consulté au service de médecine du travail et des pathologies professionnelles au CHU de Mahdia - Tunisie pour lombalgie, durant l’année 2017 et 2018. La fiche d’enquête a comporté des informations relatives aux données socio-démographiques, professionnelles et médicales, en plus de la version française du WRFQ « Work Role Functionning questionnaire ». Le WRFQ évalue à travers 5 sous-échelles (exigences horaires, physiques, mentales, sociales et celles reliées à la productivité), l’impact d’un problème de santé sur la productivité au travail. Le score varie de 0% à 100%. Un score élevé signifie moins de difficultés au travail. Une analyse statistique à l’aide du logiciel SPSS a été réalisée.
Résultats : Durant la période d’étude, 32 dossiers ont été colligés. La population d’étude était à prédominance féminine (59,4%) avec un âge moyen de 42,59 ± 10,6 ans. La catégorie professionnelle la plus représentée était celle des infirmiers (56,3%) appartenant le plus fréquemment au service des urgences (18,8%). L’ancienneté professionnelle hospitalière moyenne était de 16,12 ± 9,93 ans. Les lombalgies étaient d’intensité modérée dans 62,5% des cas. Concernant le WRFQ, toutes les sous-échelles avait un score moyen >50% sauf celui des exigences physiques (49,17 ± 29,17 %). Le score moyen du WRFQ total était de 69,90 ± 20,26 %. Après analyse uni variée, la productivité au travail était significativement plus altérée chez les travailleurs ayant des lombalgies durant plus de trentes jours durant les douze derniers mois (p=0,01), ceux qui estimaient leurs douleurs comme fortes (p=0,002), ceux qui rapportaient une réduction de leurs activités quotidiennes pendant plus que 8 jours durant l’année écoulée (p=0,002) ainsi que chez ceux ayant eu recourt à une consultation médicale (p=0,01). Au niveau de l’analyse multivariée, seulement le fait d’avoir des douleurs estimées comme fortes a été retenu (p=0,01).
Conclusion :
La sévérité de la douleur lombaire était associée avec une productivité significativement plus faible chez le personnel hospitalier. |
th2 p072 analyse des facteurs dinsatisfaction des medecins hospitalo universitaires en tunisie auteurs mejda bani 1 sabrine soltani 3 kaouala lassoued 1 dorra essid 1 lynda haddad 1 adel amri 2 hedia bellali 4 habib nouaigui 1 etablissement 1 institut de sante et securite au travail tunis tunisie 2 centre militaire de medecine du travail et de securite professionnelle tunis tunisie 3 service de radiologie chu mongi slim tunis tunisie 4 service epidemiologie et stataistique hopital a mami ariana tunisie presentateur dorra essid |
Th2-P072 - Analyse des facteurs d’insatisfaction des médecins hospitalo-universitaires en Tunisie
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Mejda Bani (1), Sabrine Soltani (3), Kaouala Lassoued (1), Dorra Essid (1), Lynda Haddad (1), Adel Amri (2), Hèdia Bellali (4), Habib Nouaigui (1)
Présentateur : Dorra Essid
Etablissement : (1) Institut de santé et sécurité au travail, Tunis, TUNISIE; (2) Centre Militaire de Médecine du Travail et de Sécurité Professionnelle, Tunis, TUNISIE; (3) Service de radiologie CHU Mongi Slim, Tunis, TUNISIE; (4) Service Epidémiologie et Stataistique Hôpital A Mami, Ariana, TUNISIE
Introduction En Tunisie, la problématique de satisfaction au travail des médecins hospitaliers est d’actualité. En effet, les conditions de travail ont un impact important sur leur démotivation et constituent une cause principale d’abandon de postes dans ce secteur, surtout ces dernières années.
Objectif Analyser les facteurs d’insatisfaction au travail selon les caractéristiques socio-professionnelles des médecins.
Méthodes l’étude a concerné les médecins hospitalo-universitaires exerçant dans sept hôpitaux universitaires de Tunis.Le niveau de satisfaction a été évalué à l’aide du questionnaire « Saphora Job ».
Résultats Le nombre de médecins participants était de 208. Seulement 10,1% des cas étaient « satisfaits ».L’analyse de la satisfaction au travail selon les caractéristiques socio-professionnelles des médecins participants montrait une association significative entre certains items du questionnaire et le genre, l’âge, l’ancienneté professionnelle, le grade universitaire et la spécialité. Les femmes étaient moins satisfaites que leurs collègues de sexe masculin pour les items relatifs à l’organisation et au contenu du travail, au développement professionnel, à l’encadrement et à la reconnaissance. Nos jeunes médecins étaient moins satisfaits pour certains items du questionnaire relatifs au développement professionnel, à la rémunération, au droit du travail et à la relation avec la direction. Les médecins hospitalo-universitaires spécialistes dans les branches fondamentales étaient les plus satisfaits, ceux ayant des spécialités chirurgicales étaient les moins satisfaits dans des items relatifs à l’organisation et au contenu du travail et à la reconnaissance.
Conclusion Notre étude a essayé d’identifier les sources d’insatisfaction des médecins hospitalo-universitaires tunisiens leur amenant à quitter leurs postes de travail au niveau des centres hospitalo-universitaires. A la lumière de nos résultats, nous avons proposé les recommandations qui pourront améliorer la situation professionnelle des médecins hospitalo-universitaires.
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th2 p073 periodes de tachycardie et astreinte cardiaque des medecins urgentistes pendant les gardes de nuit auteurs frederic dutheil 1 2 3 4 5 6 fares moustafa 3 jeannot schmidt 3 gil boudet 1 4 foued marhar 7 christophe perrier 3 geraldine naughton 5 alain chamoux 1 pascal huguet 4 martial mermillod 8 9 foued saadaoui 10 etablissement 1 institut de medecine du travail faculte de medecine universite clermont auvergne clermont ferrand france 10 saudi electronic university college of sciences and theoretical studies riyadh arabie saoudite 2 centre hospitallier universitaire service sante travail environnement clermont ferrand france 3 centre hospitallier universitaire service de medecine d urgence clermont ferrand france 4 laboratoire de pscychologie sociale et cognitive lapsco umr ubp cnrs 6024 equipe 3 stress physiologique et psychosocial bien etre clermont ferrand france 5 australian catholic university faculty of health school of exercise science melbourne australie 6 wittyfit paris france 7 centre hospitallier universitaire servie d anesthesie et de soins intensifs toulouse france 8 universite grenoble alpes cnrs laboratoire de psychologie et neurocognition grenoble france 9 institut universitaire de france paris france presentateur frederic dutheil |
Th2-P073 - Périodes de tachycardie et astreinte cardiaque des médecins urgentistes pendant les gardes de nuit
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Frédéric Dutheil (1,2,3,4,5,6), Fares Moustafa (3), Jeannot Schmidt (3), Gil Boudet (1,4), Foued Marhar (7), Christophe Perrier (3), Geraldine Naughton (5), Alain Chamoux (1), Pascal Huguet (4), Martial Mermillod (8,9), Foued Saâdaoui (10)
Présentateur : Frédéric Dutheil
Etablissement : (1) Institut de Médecine du Travail, Faculté de Médecine, Université Clermont-Auvergne, Clermont-Ferrand, FRANCE; (10) Saudi Electronic University, College of Sciences and Theoretical Studies., Riyadh, ARABIE SAOUDITE; (2) Centre Hospitallier Universitaire, Service Santé Travail Environnement, Clermont-Ferrand, FRANCE; (3) Centre Hospitallier Universitaire, Service de Médecine d'Urgence , Clermont-Ferrand, FRANCE; (4) LAboratoire de Pscychologie Sociale et Cognitive (LAPSCO)-UMR UBP-CNRS 6024, Equipe 3: Stress Physiologique et Psychosocial, Bien-Être, Clermont-Ferrand, FRANCE; (5) Australian Catholic University, Faculty of Health, School of Exercise Science, Melbourne, AUSTRALIE; (6) WittyFit, Paris, FRANCE; (7) Centre Hospitallier Universitaire, Servie d'anesthésie et de soins intensifs , Toulouse, FRANCE; (8) Université Grenoble Alpes, CNRS,Laboratoire de Psychologie et NeuroCognition, Grenoble, FRANCE; (9) Institut Universitaire de France, Paris, FRANCE
Contexte Les médecins urgentistes sont une population à risque de stress chronique et d'épuisement professionnel, car leur travail est une interaction complexe entre le stress (imprévisibilité des situations stressantes, urgences vitales), le manque de sommeil et la fatigue due à de longues heures de travail et une vigilance soutenue. Le stress chronique au travail accroît le risque cardiovasculaire. Objectifs Comparer la tachycardie et l’astreinte cardiaque entre les gardes de nuit de 24 heures (G24) et les gardes de 14 heures (G14) chez les médecins urgentistes, et étudier les facteurs influençant ces deux paramètres. Méthodes La fréquence cardiaque (FC) a été monitorée à l’aide d’un Holter-ECG dans le cadre d'un essai randomisé comparant une garde de 24 heures, une garde de 14 heures et un jour de contrôle, chez 19 médecins urgentistes. Nous avons également monitoré le troisième jour (J3) après chaque système de gardes et un jour de contrôle (C). Nous avons mesuré le stress perçu à l'aide d'une échelle visuelle analogique et le nombre de prises en charge d'urgences vitales. Résultats Les 17 médecins urgentistes complétant l'ensemble du protocole ont atteint une FC maximale (180,9 ± 6,9 bpm) au cours des deux systèmes de gardes. Les minutes de tachycardie > 100 bpm étaient plus élevées en garde de 24 heures (208,3 ± 63,8), que les autres jours (G14 : 142,3 ± 36,9; J3 / G14: 64,8 ± 31,4; J3 /G 24: 57,6 ± 19,1; jour contrôle: 39,2 ± 11,6 min, p <0,05). Les gardes induisaient une astreinte cardiaque deux fois plus élevée que pendant les jours sans contact avec les patients. Chaque urgence vitale augmentait de 26 min la période de tachycardie ≥ 100 bpm (p <0,001), de 7 min celle ≥ 110 bpm (p <0,001), et de 2 min celle ≥ 120 bpm (p <0,001) et de 19 min l’astreinte cardiaque ≥ 30% (p = 0,014). Le stress était associé à une plus grande durée de tachycardie ≥ 100, 110 et 120 bpm, et d’astreinte cardiaque ≥ 30% (p <0,001). Conclusions Nous avons démontré plusieurs incidences de FC maximale pendant les quarts de travail combinés avec une astreinte cardiaque élevée. La durée de la tachycardie était la plus élevée en garde de 24 heures et durait plusieurs heures. Ces valeurs sont comparables à celles des travailleurs exposés à des tâches physiques exigeantes ou à la chaleur. Par conséquent, nous suggérons que les médecins urgentistes limitent les gardes de 24 heures. De plus, nous avons démontré l’intérêt du monitorage de la fréquence cardiaque pour identifier les événements stressants.
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th2 p074 suicide des medecins et des professionnels de sante revue systematisee de la litterature et meta analyse auteurs frederic dutheil 1 valentin navel 1 claire aubert 2 bruno pereira 1 michael dambrun 3 fares moustafa 1 mermillod martial 4 julien steven baker 5 marion trousselard 6 francois xavier lesage 7 etablissement 1 universite clermont auvergne chu clermont ferrand clermont ferrand france 2 universite de versailles saint quentin en yvelines versailles france 3 universite clermont auvergne clermont ferrand france 4 univ grenoble alpes univ savoie mont blanc grenoble france 5 hong kong baptist university hong kong hong kong 6 french armed forces biomedical research institute irba bretigny sur orge france 7 university of montpellier chu montpellier montpellier france presentateur frederic dutheil |
Th2-P074 - Suicide des médecins et des professionnels de santé : Revue systématisée de la littérature et méta-analyse
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Frédéric Dutheil (1), Valentin Navel (1), Claire Aubert (2), Bruno Pereira (1), Michael Dambrun (3), Fares Moustafa (1), Mermillod Martial (4), Julien Steven Baker (5), Marion Trousselard (6), Francois-Xavier Lesage (7)
Présentateur : Frédéric Dutheil
Etablissement : (1) Universite Clermont Auvergne & CHU Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, FRANCE; (2) Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, Versailles, FRANCE; (3) Université Clermont Auvergne, Clermont-Ferrand, FRANCE; (4) Univ. Grenoble Alpes, Univ. Savoie Mont Blanc, Grenoble, FRANCE; (5) Hong Kong Baptist University, Hong Kong, HONG-KONG; (6) French Armed Forces Biomedical Research Institute-IRBA, Brétigny-Sur-Orge, FRANCE; (7) University of Montpellier & CHU Montpellier, Montpellier, FRANCE
Introduction: Nous avons cherché à réaliser une revue systématisée de la littérature et une méta-analyse sur le risque de suicide chez les professionnels de santé.
Méthode: Les recherches ont été effectuées dans les bases de données PubMed, Cochrane Library, Science Direct et Embase jusqu'en avril 2019 avec les mots-clés suivants: suicide* AND (« health-care worker* » OR physician* OR nurse*). Quand il était possible, nous avons stratifié les résultats par sexe, zones géographiques, périodes et spécialités.
Résultats: 61 articles ont été inclus. Le SMR global des suicides était 1.44 (95CI 1.16, 1.72) avec une hétérogénéité importante (I2=94%, p<0.001). Les femmes étaient à risque plus élevé (SMR=1.90; 95CI 1.49, 2.58; ES=0.67; 95CI 0.19, 1.14; p<0.001 comparé aux hommes). Les médecins des USA étaient à plus haut risque (ES=1.34; 95CI 1.28, 1.55; p<0.001 vs reste du monde). Le taux de suicide a diminué avec le temps, spécifiquement en Europe (ES=0.18; 95CI 0.00, 0.37; p=0.044). Certaines spécialités sembleraient plus à risque telles que les anesthésistes, les psychiatres et les médecins généralistes. Il y a 1% (95CI 1.0, 2.0; p<0.001) de tentatives de suicide et 17% (95CI 12, 21; p<0.001) d’idées suicidaires chez les médecins. Il n’y a pas assez de données sur les autres professionnels pour réaliser des méta-analyses.
Conclusion: Les médecins sont à risque de suicide, spécialement les femmes. Le taux de suicide diminue avec le temps, spécifiquement en Europe. La prévalence élevée des médecins ayant fait une tentative de suicide ou de ceux ayant eu des idées suicidaires devraient servir à mettre en place des stratégies préventives. Enfin l’absence de donnée sur les autres professionnels de santé, suggère un besoin d’investigations. |
th2 p075 les facteurs de stress des infirmiers tunisiens exercant dans des services de pathologies psychiatriques auteurs mejda bani 1 kaouala lassoued 1 meriem mersni 1 dorra essid 1 ghada garali 1 nesrine kammoun 1 mohamed chatti 1 eya grioui 2 habib nouaigui 1 etablissement 1 institut de sante et securite au travail tunis tunisie 2 infirmiere en attente d embauche tunis tunisie presentateur dorra essid |
Th2-P075 - Les facteurs de stress des infirmiers tunisiens exerçant dans des services de pathologies psychiatriques
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Mejda Bani (1), Kaouala Lassoued (1), Meriem Mersni (1), Dorra Essid (1), Ghada Garali (1), Nesrine Kammoun (1), Mohamed Chatti (1), Eya Grioui (2), Habib Nouaigui (1)
Présentateur : Dorra Essid
Etablissement : (1) Institut de santé et sécurité au travail, Tunis, TUNISIE; (2) infirmière en attente d'embauche, Tunis, TUNISIE
Objectif :Evaluer les sources de stress dans le milieu du travail en psychiatrie
Méthodes : Enquête descriptive transversale auprès des infirmiers exerçant dans des services de psychiatrie. Pour mesurer les sources de stress professionnel chez les infirmiers, nous nous sommes basés sur le questionnaire "Job Stress Survey (JSS)"
Résultats :Notre population était composée de 60 infirmiers affectés dans des services psychiatriques àl’hôpital Razi de Manouba. L’âge moyen des infirmiers était de 34 ans avec une ancienneté professionnelle moyenne de 6,5 ans. Les résultats de notre étude ont bien confirmé l’existence, à des proportions variables, de facteurs de stress professionnel chez les infirmiers.Les infirmiers, dans 85% des cas, étaient fréquemment obligés de combler le travail d’un autre collègue. Cet évènement induisait un niveau de stress élevé chez 61,7 % parmi eux. Le salaire inadéquat, le deuxième facteur qui entrainait un taux de stress élevé pour 91,7% des cas.
L’insuffisance de temps,trop papier à remplir, les fluctuations fréquentes allant d’activités ennuyeuses à des activités exigeantes,les interruptions fréquentes,l’environnement de travail bruyant, les collaborateurs peu motivés et l’insuffisance de personnel pour mener adéquatement une mission étaient des évènements survenant d’une façon fréquente dans des proportions supérieures à 70% de nos infirmiers. Ces facteurs étaient des sources de stress élevé dans des taux variant entre 58 % pour l’évènement remplir trop de papiers et 28% pour l’évènement fluctuations fréquentes allant d’activités ennuyeuses à des activités exigeantes.Les conflits avec les autres départements et travailler des heures supplémentaires étaient des évènements fréquents dans l’activité de l’infirmier dans respectivement 76,7% et 66,7% des cas. Ces deux évènements impliquaient un niveau de stress élevé chez 70% et 65% des infirmiers.
Conclusion : Les facteurs de stress professionnel sont liés à l’organisation du travail. Nous avons proposé des recommandations pour éviter l’altération de la santé mentale de ces infirmiers.
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th2 p077 la mesure du stress chez les infirmiers des services de psychiatrie tunisiens auteurs kaouala lassoued 1 mejda bani 1 dorra essid 1 meriem mersni 1 nesrine kammoun 1 eya grioui 2 mohamed chatti 1 habib nouaigui 1 etablissement 1 institut de sante et securite au travail tunis tunisie 2 infirmiere en attente d embauche tunis tunisie presentateur dorra essid |
Th2-P077 - La mesure du stress chez les infirmiers des services de psychiatrie tunisiens
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Kaouala Lassoued (1), Mejda Bani (1), Dorra Essid (1), Meriem Mersni (1), Nesrine Kammoun (1), Eya Grioui (2), Mohamed Chatti (1), Habib Nouaigui (1)
Présentateur : Dorra Essid
Etablissement : (1) Institut de santé et sécurité au travail, Tunis, TUNISIE; (2) infirmière en attente d'embauche, Tunis, TUNISIE
Introduction les infirmiers en milieu psychiatrique fourniront en plus des soins communs à toutes les unités de soins, un effort supplémentaire pour les patients agités, en confusion ou avec des problèmes psychiatriques lourds. Cette confrontation journalière aura des répercussions sur la santé mentale de l’infirmier tel que le stress permanent et le Burn out.
Objectif Evaluer le niveau de stress au travail des infirmiers affectés aux services de psychiatrie de l’hôpital Razi à Tunis en Tunisie.
Méthodes Enquête descriptive transversale, auprès d’une population d’infirmiers travaillant dans des services de psychiatrie. Notre étude a duré 4 semaines à partir de 10 septembre 2018 jusqu’à le 6 Octobre 2018.Le recueil des données a été réalisé par le questionnaire (Perceived Stress Scale (PSS)/ Echelle de stress perçu).
Résultats Notre étude a concerné 60 infirmiers. Le calcul des scores du questionnaire(PSS) nous a permis de constater que 37% des infirmiers étaient en état de stress modéré(21≤score≥26) et dans 67% des cas ils étaient en état de stress permanent(score>26).Les infirmiers dans 35% des cas étaient souvent dérangés par un événement inattendu. Dans 51.7% des cas les infirmiers indiquaient qu’ils leur semblent souvent difficile de contrôler les choses importantes dans leurs vies. Un taux de 45% de la population indiquait qu’ils étaient assez souvent sentis nerveux ou stressés. Les infirmiers dans 55% des cas n’étaient presque jamais capables de maitriser leur énervement.Les infirmiers dans 45% des cas indiquaient qu’assez souvent ils se sentaient irrités parce qu’un événement échappait de leurs contrôles.
Conclusion Notre étude a permis de mettre en lumière que les infirmiers exerçant en milieu psychiatrique souffraient d’un état de stress permanent. Ce stress est dû à des facteurs multiples qui méritent d’être identifiés et analysés par une autre étude.
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th2 p078 le stress parmi les infirmieres des unites d urgence d anesthesiologie et de soins intensifs depend de la qualification auteurs frederic dutheil 1 marion trousselard 2 geraldine naughton 4 sylvie cosserant 3 sylvie amadon 3 christian duale 3 pierre schoeffler 1 etablissement 1 universite clermont auvergne chu clermont ferrand clermont ferrand france 2 armies biomedical research institute irba bretigny sur orge france 3 chu clermont ferrand clermont ferrand france 4 australian catholic university melbourne australie presentateur frederic dutheil |
Th2-P078 - Le stress parmi les infirmières des unités d'urgence, d'anesthésiologie et de soins intensifs dépend de la qualification
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Frédéric Dutheil (1), Marion Trousselard (2), Geraldine Naughton (4), Sylvie Cosserant (3), Sylvie Amadon (3), Christian Duale (3), Pierre Schoeffler (1)
Présentateur : Frédéric Dutheil
Etablissement : (1) Universite Clermont Auvergne & CHU Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, FRANCE; (2) Armies' Biomedical Research Institute (IRBA), Bretigny Sur Orge, FRANCE; (3) CHU Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, FRANCE; (4) Australian Catholic University, Melbourne, AUSTRALIE
CONTEXTE: La littérature sur le stress infirmier fait état d'une culture d'acceptation des facteurs de stress au travail, ironiquement liée au contrôle des situations de travail pour gérer efficacement le stress. L'un des principaux modèles de perception du stress au travail est le modèle Karasek ou modèle Job Demand-Control-Support (JDCS). Cependant, on sait peu de choses sur les effets du niveau de qualification sur le stress vécu par les infirmiers, en particulier dans les services de soins médicaux urgents (soins intensifs, SAMU, urgences)
MÉTHODES: Une enquête utilisant le modèle JDCS a été menée auprès de 385 infirmiers travaillant dans services de soins médicaux urgents (soins intensifs, SAMU, urgences) d'un hôpital universitaire. Des questions spécifiques ont exploré des variables telles que le sexe, les unités de soins actifs, le niveau de qualification et l'expérience de travail.
RÉSULTATS: Deux cents questionnaires ont été retournés. Un niveau élevé de stress au travail a été mis en évidence sans effet de genre et en l'absence d'isostrain. Les infirmiers des unités de soins médicaux urgents étaient situées dans le quadrant de stress élevé du modèle JDCS. À l'inverse, les autres infirmiers sont généralement situées dans le quadrant «actif». Un niveau de scolarité plus élevé était associé à un stress professionnel plus élevée et à un niveau de latitude décisionnelle plus faible.
CONCLUSIONS: Dans des services de soins médicaux urgents, un niveau de scolarité élevé était un facteur majeur lié à un stress au travail élevé et était associé à une perception d'un faible contrôle des situations de travail, qui peuvent tous deux être des prédicteurs de troubles mentaux. En particulier, le manque de contrôle a été associé à la détresse morale, une caractéristique fréquemment signalée dans les milieux de soins urgents. Des stratégies pour aider les infirmières à gérer les facteurs de stress quotidiens dans les soins actifs sont nécessaires.
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th2 p079 aptitude medicale au travail chez les medecins auteurs emna baraketi 1 abdelmajid ben jemaa 1 nihel khouja 1 saloua ismail 1 jihen hsinet 1 abir ayadi 1 dorra aouida 1 ons grissa 1 rania laaroussi 1 aida benzarti 1 etablissement 1 service de medecine du travail et de maladies professionnelles chu la rabta tunis tunisie presentateur dorra aouida |
Th2-P079 - Aptitude Médicale au Travail chez les Médecins
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Emna Baraketi (1), Abdelmajid Ben Jemaa (1), Nihel Khouja (1), Saloua Ismail (1), Jihen Hsinet (1), Abir Ayadi (1), Dorra Aouida (1), Ons Grissa (1), Rania Laaroussi (1), Aida Benzarti (1)
Présentateur : Dorra Aouida
Etablissement : (1) Service de Médecine du Travail et de Maladies Professionnelles CHU La Rabta, Tunis, TUNISIE
Introduction Le métier de médecin expose à une multitude de risques dont le nombre ne cesse de s’accroitre devant l’innovation continue dans les domaines du diagnostic, des soins et de l’hygiène. C’est un poste de sécurité ayant des exigences médicales particulières. Objectif Discuter l’aptitude médicale au travail des médecins en fonction des morbidités recensés.
Méthodes Etude descriptive rétrospective ayant intéressé les médecins adressés, pour avis d’aptitude médicale au travail, à la consultation du service de médecine du travail de l’hôpital la Rabta de Tunis, entre 1999 et 2019.
Résultats L’étude a concerné 42 patients avec une prédominance féminine (sex-ratio H/F à 0,5) et un âge moyen de 35,8 ans. Ils étaient des médecins en cours de formation (52,4%), des médecins généralistes (38,1%), des spécialistes (2,4%) et des dentistes (7,1%). Ils travaillaient dans le secteur public dans 92,8% des cas et ils avaient une ancienneté moyenne de 7,6 ans. Les services les plus concernés étaient les services chirurgicaux (31%) et les urgences (26,2%). Ils avaient un travail posté avec garde de nuit dans 78,6% des cas. Les motifs de consultation étaient majoritairement des lésions cutanées (38%), des troubles musculo-squelettiques (19,2%), neurologiques (12%), respiratoires (9,6%), endocriniens (7,2%) et psychiatriques (4,8%). Les diagnostics retenus étaient essentiellement des dermatites de contact allergiques (23,9%), dermatites de contact irritatives (14,2%), tuberculose (9,5%), asthme allergique (4,8%), diabète insulino-nécessitant (4,8%) et tendinopathies de l’épaule (4,8%). Les patients étaient aptes au poste du travail dans 31% des cas et inaptes temporairement dans 4,8%. Un aménagement du poste était proposé dans 64,3% des cas (essentiellement une éviction du travail de nuit dans 23,9% des cas ou une prescription de gants adaptés dans 19,1%). Il s’agissait d’une maladie professionnelle dans 28,6% et d’un accident de travail dans 11,9% des cas.
Conclusion Le poste de médecin expose à plusieurs risques professionnels et requiert des exigences médicales strictes. Le retentissement de certaines pathologies chroniques sur l’aptitude médicale à ce poste est considérable et pourrait être évité par une prévention adéquate par le médecin du travail qui commence dès l’orientation professionnelle. |
th2 p083 stress physiologique et psychosocial l interet des biomarqueurs du stress en medecine du travail auteurs frederic dutheil 1 jeannot schmidt 1 gil boudet 1 christophe perrier 1 martial mermillod 3 fares moustafa 1 pierre bertrand 2 laurie mondillon 2 guillaume vallet 2 jean baptiste bouillon minois 1 etablissement 1 universite clermont auvergne chu clermont ferrand clermont ferrand france 2 universite clermont auvergne clermont ferrand france 3 universite grenoble alpes universite savoie mont blanc grenoble france presentateur frederic dutheil |
Th2-P083 - Stress physiologique et psychosocial: l'intérêt des biomarqueurs du stress en médecine du travail
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Frédéric Dutheil (1), Jeannot Schmidt (1), Gil Boudet (1), Christophe Perrier (1), Martial Mermillod (3), Fares Moustafa (1), Pierre Bertrand (2), Laurie Mondillon (2), Guillaume Vallet (2), Jean-Baptiste Bouillon-Minois (1)
Présentateur : Frédéric Dutheil
Etablissement : (1) Universite Clermont Auvergne & CHU Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, FRANCE; (2) Universite Clermont Auvergne, Clermont-Ferrand, FRANCE; (3) Université Grenoble Alpes, Université Savoie Mont Blanc, Grenoble, FRANCE
En médecine du travail, les risques psychosociaux sont une préoccupation majeure. Un médecin du travail a besoin d'outils pour une évaluation objective du stress psychoscial. Ces outils pourraient être des questionnaires tels que l'échelle visuelle analogique du stress ou le questionnaire de contrôle de la demande par jod de Karasek, qui peuvent être utiles pour détecter les travailleurs les plus à risque. Ces outils pour évaluer le stress pourraient également être des biomarqueurs de stress. Par exemple, nous avons été la première équipe à proposer du DHEAS salivaire comme biomarqueur fiable du stress. Ensuite, le stress peut aussi être physiologique. Le stress physiologique principal est un stress mental, un stress physique (exercice), un apport nutritionnel insuffisant ou une privation de sommeil. Les médecins d'urgence sont un modèle de stress car ils combinent tous les types de stress. Ils sont dans un contexte psychosocial particulier et ils sont confrontés à la mort, ils doivent parfois courir, ils ne peuvent pas manger quand ils veulent et parfois ne mangent pas pendant 24 heures, ils ne peuvent pas non plus dormir… Nous présenterons les principaux articles publiés de l'étude JOBSTRESS qui a comparé plusieurs biomarqueurs putatifs du stress à travers différents types de quarts de nuit, grâce à une conception contrôlée randomisée par quart de travail. Les principaux biomarqueurs du stress sont la fréquence cardiaque et la variabilité de la fréquence cardiaque, ainsi que les cytokines pro-inflammatoires. Nous avons démontré plusieurs incidences de FC maximale pendant les quarts de travail combinées à une tension cardiaque élevée, ainsi qu'une mauvaise variabilité de la fréquence cardiaque et une inflammation systématique. Les quarts de travail consécutifs de 24 heures ont montré les changements les plus importants dans les biomarqueurs de stress. Nous avons également mis en évidence une réponse prolongée aux quarts de nuit avec la réponse la plus élevée 3 jours après les quarts. Le principal facteur explicatif de l'augmentation des biomarqueurs de stress était les urgences de vie ou de mort. Par conséquent, nous suggérons que les médecins d'urgence limitent leur exposition aux quarts de travail de 24 heures et soient prudents le troisième jour après le quart de travail. |
th2 p086 prevention des tms en ephad resultats a 1 an auteurs thierry marc 1 etablissement 1 tminstitute montpellier france presentateur thierry marc |
Th2-P086 - Prévention des TMS en EPHAD : résultats à 1 an
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
Auteurs : Thierry Marc (1)
Présentateur : Thierry Marc
Etablissement : (1) TMInstitute, Montpellier, FRANCE
Introduction le personnel travaillant en EPHAD présente un taux de sinistralité 3 fois supérieur à la moyenne nationale. L'objecti de ce travail est d'étudir l’efficacité d’un programme de prévention des TMS (Ostéart) visant à diminuer les douleurs et les gènes au niveau de l’appareil musculo-squelettique sur un groupe de 20 salariés. Dans un deuxième temps nous avons contrôlé la stabilité des résultats 1 an après la fin du programme.
Matériel et méthode le personnel a participé au programme Osteart réalisé par des kinépréventeurs (KP) spécialisés en prévention des TMS. Après recueil du consentement du salarié, une réunion de 3 heures « acteur de sa santé », permettant de mettre en mouvement les salariés, était organisée. Le programme se déroulait sur 6 mois (4 heures individuelles et 7 heures d’atelier collectif, réparties sur 6 mois)). Les sessions individuelles de 45 minutes (effectuées au début et à la fin de l’action) comportent : un interrogatoire (localisation et intensité de la douleur EVA 0 à 10), un bilan clinique détaillé du membre supérieur, du rachis, du membre inférieur et de la posture et équilibre. A l’issu de ce bilan des mobilisations articulaires étaient réalisées par le KP. En fonction des résultats des exercices individuels étaient prescrits. Ces sessions étaient suivies de séances de groupe ou des exercices communs étaient enseignés (échauffement, étirement, équilibre, tonification musculaire …).
Résultats au début de l’action 85% des salariés ressentaient douleur, ce taux diminuait à 44% à 6 mois et se stabilisait à 14% un an après la fin du programme. 75% avait une douleur supérieure à 5/10 à au début, à 6 mois seul 8% avait une douleur supérieure à 5et 0% un an après. Pour les 14% qui étaient encore douloureux, la douleur était à 2 ou 3.
Les amplitudes articulaires étaient augmentées pour les épaules, le rachis cervical (inclinaison et rotation) et le poignet (flexion, extension et supination). Les signes cliniques de la coiffe des rotateurs ont nettement diminués et ceux du canal carpien ont disparu.
Conclusion cette étude démontre qu’il est possible de diminuer très significativement les douleurs de l’appareil musculo-squelettiques des salariés d'un EPHAD. Grâce à la participation active et à la modification de leurs comportements, les salariés continuent de s’améliorer dans l’année qui suit. Ainsi, l’objectif défini par le rapport El Khomri, de diminuer d’un cinquième la sinistralité d’ici 2025 dans les métiers d’aides-soignants et d’accompagnants, semble être parfaitement atteignable.
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th2 p087 aborder la vaccination grippale des soignants autrement et pourquoi pas par un film danimation auteurs thierry bonjour 1 hind letaief 2 jerome ory 1 etablissement 1 chu de nimes nimes france 2 chu de montpellier montpellier france presentateur thierry bonjour |
Th2-P087 - Aborder la vaccination grippale des soignants autrement : et pourquoi pas par un film d’animation ?
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Thierry Bonjour (1), Hind Letaief (2), Jérôme Ory (1)
Présentateur : Thierry Bonjour
Etablissement : (1) Chu de nîmes, Nîmes, FRANCE; (2) Chu de Montpellier, Montpellier, FRANCE
Selon les objectifs de couverture vaccinale inscrits dans la loi, les professionnels de santé devraient être vaccinés à 75% contre la grippe saisonnière. Or, malgré de nombreuses compagnes d’information à destination des professionnels de santé, la France est encore loin de ce résultat.
En effet, pour la saison 2018-2019 (1) seuls 35% des professionnels de santé exerçant dans les établissements de soins étaient vaccinés contre la grippe.
Alors que l’éventualité de passer par la coercition pour augmenter les taux de vaccination est une solution régulièrement évoquée par les pouvoir publics, pouvoir communiquer autrement auprès des personnels soignants pour rappeler l’importance de cette vaccination apparait être un enjeu essentiel.
En effet, les déterminants de la vaccination ou de la non vaccination grippale sont nombreux et ont fait l’objet de publications scientifiques. Les personnels soignants ne sont pas exsangues eux aussi de fake-news au sujet du vaccin (2).
Notre objectif était de réaliser un film d’animation afin de promouvoir d’une manière originale la vaccination antigrippale des personnels soignants en y expliquant la balance bénéfices-risques favorable à partir d’une revue de la littérature scientifique et d’aborder l’autodétermination vaccinale des professionnels de santé par une approche bienveillante et optimiste.
Ce film (3) s’intitule « Sylvie et le vaccin contre la grippe », il raconte l’histoire d’une infirmière qui hésite une année de plus à se faire vacciner contre la grippe. Il a été déployé au CHU de Nîmes et Montpellier pour la campagne vaccinale 2019-2020 et dans plus d’une quinzaine d’établissement de soin en France et est accessible librement sur le réseau social YOUTUBE.
Il a pour ambition d’être un outil facile d’accès pouvant être utilisé comme campagne d’information « prêt à l’emploi » pour ouvrir la discussion sur la vaccination avec des professionnels de santé ou des étudiants qui au contact quotidien avec leurs patients sont plus à risque de contracter et de propager le virus de la grippe (4).
1) Bulletin de santé publique France. Octobre 2019. Couverture vaccinale antigrippale chez les professionnels de santé.
2) Vivion M and al.- Promotion de la vaccination contre la grippe saisonnière : des stratégies efficaces pour rejoindre les travailleurs de la santé. Québec : Institut National de Santé Publique, 2013.
3) Sylvie et le vaccin contre la grippe : https://www.youtube.com/watch?v=pBQRtVqBsvA
4) Kuster and al. - PLoS One. 2011 - Incidence of Influenza in Healthy Adults and Healthcare Workers: A Systematic Review and Meta-Analysis. |
th2 p089 les facteurs de risque psychosociaux et laddiction au travail chez les medecins auteurs jihen turki 1 nehla rmadi 3 irtyah merchaoui 2 etablissement 1 inspection medicale au travail et de la securite professionnelle zaghouan tunisie 2 service de medecine de travail et de pathologie professionnelle de monastir monastir tunisie 3 service de medecine du travail hopital hedi chaker sfax tunis tunisie presentateur jihen turki |
Th2-P089 - Les facteurs de risque psychosociaux et l’addiction au travail chez les médecins
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Jihen Turki (1), Nehla Rmadi (3), Irtyah Merchaoui (2)
Présentateur : Jihen Turki
Etablissement : (1) Inspection Médicale au Travail et de la Sécurité Professionnelle, Zaghouan, TUNISIE; (2) Service de Médecine de Travail et de Pathologie professionnelle de Monastir, Monastir, TUNISIE; (3) Service de médecine du travail. Hôpital Hedi Chaker Sfax, Tunis, TUNISIE
Objectifs du travail Le workaholisme ou addiction au travail est un investissement excessif dans les activités professionnelles, s’accompagnant d’une présence abusive sur le lieu de travail et de la recherche frénétique de la performance ou de la productivité. Dans ce travail, nous proposons d’évaluer les différents facteurs de risque de l’addiction au travail chez un groupe de médecins de travail tunisiens.
Méthodologie Notre étude a été menée auprès de 34 Médecins de travail du terrain. Elle s’est basée sur une entrevue avec un questionnaire explorant les données personnelles, les caractéristiques du travail et le bienêtre au travail. L’addiction au travail a été évaluée par le WART test.
Résultats Notre population était 100% des femmes. L’âge moyen était de 35,9±1,5 ans. Près de 56% étaient mariées. L’ancienneté professionnelle moyenne était de 3,85 ±0,9 ans. La moyenne de nombre d’heures de travail par semaine était de 35,6±1,6. Près du tiers de notre population jugeait que leur charge mentale était forte.
Dix personnes (29,4%) présentaient une addiction au travail et plus de la moitié était en danger d’addiction (53%). Le score moyen d’addiction au travail était de 63,9 ±9,4.
Le modèle de régression linéaire, du score d’addiction au travail était composé du statut social (p=0,00) et des antécédents personnels (p=0,004), il a expliqué la variation de 19,8% du score.
Discussion et Conclusion L’addiction au travail est un problème majeur dont la résolution implique un processus de prise en charge multidisciplinaire. Une démarche concertée de réduction des risques psychosociaux est nécessaire. |
th2 p091 ressenti au travail des agents d un hopital peripherique auteurs martine jacquand 1 2 mustapha haloui 1 eric hounhoui gan 1 liza segovia 1 frederic dutheil 2 etablissement 1 centre hospitalier de moulins yzeures clermont ferrand france 2 chu de clermont ferrand clermont ferrand france presentateur martine jacquand |
Th2-P091 - Ressenti au travail des agents d'un hôpital périphérique
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Martine Jacquand (1,2), Mustapha Haloui (1), Eric Hounhoui Gan (1), Liza Segovia (1), Frederic Dutheil (2)
Présentateur : Martine Jacquand
Etablissement : (1) Centre Hospitalier de Moulins-Yzeures, Clermont Ferrand, FRANCE; (2) CHU de Clermont-Ferrand, Clermont Ferrand, FRANCE
Contexte de l’étude La crise de l’hôpital public ne semble épargner aucun établissement. Le centre hospitalier périphérique étudié comprend plusieurs pôles : chirurgie et médecine, femme mère enfants, filière gériatrique, santé mentale, support et logistique, pour un peu plus de 2000 agents. Devant la constatation d’un absentéisme particulièrement marqué et les situations de mal-être constatées lors des entretiens médicaux, il est rapidement apparu la nécessité de préciser la nature des difficultés exprimées.
Méthodologie Des questionnaires anonymes reprenant certains items de Karasek et Siegrist ont été distribués pendant l’été 2019 à tous les agents non médicaux et retournés en moins d’un mois dans le service santé travail pour analyse. L’objectif est de trouver des pistes de réflexion afin de poursuivre le travail dans de meilleures conditions, compte-tenu des contraintes hospitalières qui pèsent sur l’établissement.
Résultats Le taux de réponses est de 68 % (951 réponses sur 1400 questionnaires envoyés). Huit sur dix sont des femmes, titulaires et travaillant à temps complet avec une moyenne d’âge de 41 ans (+/- 10.5). Plus d’une femme sur deux est soignante principalement infirmière (IDE) et aide-soignante (AS). L’ancienneté de plus de 10 ans concerne 1 agent sur 2 dans la fonction et 1 agent sur 4 dans le poste. Globalement, 2 agents sur 3 se déclarent satisfaits au travail et 6 sur 10 autonomes. La moitié des agents limiterait leur temps de pause ou de repas du fait de la charge de travail. En gériatrie, les agents se sentent moins autonomes avec une charge de travail plus importante (p<0,05). Plus de la moitié des agents estiment faire un travail de qualité et près de 8 sur 10 des choses qu’ils ne désapprouvent pas (6 sur 10 pour les AS et en gériatrie). Si 2 agents sur 3 pensent être reconnus par les collègues et par les patients, 1 sur 2 par les familles et l’encadrement, ils ne sont plus que 2 sur 10 par l’Institution. Six agents sur 10 se disent informés des projets et des choix d’organisation du service et très peu pouvoir y contribuer. Lorsque les agents se trouvent en difficulté dans leur travail (1 sur 3), ils s’adresseraient plutôt à leur collègue et leurs proches (7 sur 10) qu’auprès de leur hiérarchie et des professionnels de santé (2 à 3 sur 10). Plus de la moitié des agents envisage un changement d’activité et 2 sur 10 pensent souvent ou toujours changer d’emploi. Ils sont 14% à penser quitter le monde de la santé et 20% pour les AS.
Conclusion Un Comité de Pilotage a été créé au pôle gériatrique en vue d’établir des axes notamment organisationnels privilégiant la prévention primaire et secondaire. L’analyse des facteurs de risques est poursuivie. |
th2 p095 prevalence du burnout des medecins en europe auteurs chloe hiver 1 marie pascale lehucher michel 1 etablissement 1 faculte medecine marseille marseille france presentateur chloe hiver |
Th2-P095 - Prévalence du Burnout des Médecins en Europe
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Chloé Hiver (1), Marie-Pascale Lehucher-Michel (1)
Présentateur : Chloé Hiver
Etablissement : (1) Faculté Médecine Marseille, Marseille, FRANCE
Introduction Le syndrome d’épuisement professionnel ou « burnout », est à ce jour un phénomène largement étudié qui touche particulièrement les populations médicales. Cependant, ce terme n’est toujours pas parfaitement défini et il existe de nombreux outils pour l’évaluer. Le Maslach Burnout Inventory (MBI), est un outil de recherche permettant son évaluation et le calcul de sa prévalence. Il permet l’évaluation du burnout selon 3 dimensions distinctes : l’épuisement émotionnel, la dépersonnalisation et le manque d’accomplissement personnel.
Problématique Cet outil ne bénéficie pas d’une méthode d’utilisation consensuelle et est laissé à l’interprétation de chaque auteur offrant un large panel de définitions et de méthodes de mesure. Cela pose alors le problème de l’extrapolation des résultats de chacune des études publiant sur le sujet. Ainsi aucune étude n’a permis à ce jour la réalisation d’une méta-analyse fiable du taux de prévalence du burnout des médecins en Europe.
Objectif Devant ce phénomène grandissant du burnout des médecins, de ses conséquences supposées et du manque de connaissance en termes de prévalence dans ce domaine, nous nous sommes intéressés à l’évaluation du taux de prévalence du burnout des médecins européens.
Méthode Nous avons réalisé une revue de la littérature pour la période 2006-2018 à l’aide des ressources de Pubmed/Medline, Web of Science et de la BDSP. Seules les études publiées en anglais, et mesurant à l’aide du MBI le taux de prévalence du burnout de médecins installés dans un pays européens ont été inclues. Les résultats de 56 études répondant à ces critères ont alors pu être utilisés dans la méta-analyse. Une étape préalable a cependant été nécessaire : la classification des résultats des études selon la définition du burnout donnée par chaque auteur. La première, dite « définition tridimensionnelle » correspond aux études considérant un état de burnout lorsque chacune des trois dimensions du MBI est perturbée ; la deuxième, la « définition bidimensionnelle » lorsque au moins deux des trois dimensions sont perturbées et la troisième dite « définition unidimensionnelle » lorsqu’une seule des dimensions du MBI est perturbée.
Résultats La méta-prévalence du burnout des médecins européens, estimée selon chacune des trois des définitions du burnout était de 8% pour la définition à trois dimensions, 24% pour celle à deux dimensions et 40% pour celle à une dimension.
Conclusion Ces résultats renforcent la nécessité d’une définition et d’une méthode d’évaluation consensuelle du burnout et illustrent l’importance grandissante de ce syndrome au sein de la population médicale.
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th2 p098 evaluation des connaissances et attitudes du personnel sur le risque professionnel dans les laboratoires danathomo cyto pathologie dun hopital tunisien auteurs orjouane sassi gharbi 1 jihene hsinet 3 hager kamoun 4 dekhra kacem 2 aida benzarti 3 karima mrad 2 etablissement 1 hopital d enfants bechir hamza tunis tunisie 2 institut salah azaiez tunis tunisie 3 eps la rabta tunis tunisie 4 institut mohamed kassab d orthopedie tunis tunisie presentateur orjouane sassi gharbi |
Th2-P098 - Evaluation des connaissances et attitudes du personnel sur le risque professionnel dans les laboratoires d’Anathomo-cyto-pathologie d’un hôpital tunisien.
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
Auteurs : Orjouane Sassi Gharbi (1), Jihène Hsinet (3), Hager Kamoun (4), Dekhra Kacem (2), Aida Benzarti (3), Karima Mrad (2)
Présentateur : Orjouane Sassi Gharbi
Etablissement : (1) Hôpital d'Enfants Béchir Hamza , Tunis, TUNISIE; (2) Institut Salah Azaiez, Tunis, TUNISIE; (3) EPS La Rabta, Tunis, TUNISIE; (4) Institut Mohamed Kassab d'orthopédie, Tunis, TUNISIE
Introduction : Le département d’Anatomie et de Cytologie Pathologique a pour mission d’établir le diagnostic formel de lésion tumorale et d’en préciser les caractéristiques morphologiques (lésion bénigne, maligne, degré d’agressivité, limites d’exérèse d’une tumeur). Ce diagnostic peut s’établir à partir de pièces opératoires, de biopsies ou de prélèvements cytologiques. En cancérologie, il est indispensable avant de débuter tout traitement. Les personnels, qui y travaillent, sont exposés assez souvent à de nombreux produits chimiques, responsables d’actions nocives sur l’organisme et d’accidents physiques ; incendie, explosion.
L’évaluation du risque chimique dans ces laboratoires hospitaliers a pu être réellement envisagée depuis la mise en place de ces laboratoires. Cette évaluation a pour objectifs de déterminer les niveaux de connaissance des personnels des laboratoires anatomo-pathologie et immuno-histochimique de l’institut sur les produits chimiques manipulés et leurs effets toxiques, identifier les attitudes du personnel face aux risques de ces produits, déterminer les procédures entretenues lors de la gestion des déchets chimiques et décrire et évaluer la qualité de la prévention collective et individuelle dans ces laboratoires.
Méthodes : Nous avons réalisé une étude transversale descriptive sur une période de trois mois, qui a concerné tout le personnel de santé affecté dans les deux laboratoires. Une enquête par questionnaire auto administré et une observation des conditions de travail.
Résultats : Au total, 29 professionnels ont répondues aux questionnaires. On a trouvé une insuffisance au niveau des connaissances des personnels aux dangers des produits chimiques manipulés, un non respect des règles d’hygiène, un manque des équipements de protections collectives (les hottes aspirantes, les armoires à feu…) et individuelles (les lunettes, les masques respiratoires…), l’absence d’un système de collecte et de traitement des déchets liquides et solides, le manque des mesures de prévention (formation, suivi médical…). Le stockage des produits chimiques se fait d’une façon hiérarchique, qui rend le risque d’accident chimique plus important ce qui n’allège pas l’impact et l’absence de fiches des données de sécurité dans les deux laboratoires.
Conclusion : La gestion du risque chimique dans les laboratoires d’anatomo-cyto-pathologie nécessite une identification du risque et prendre les mesures préventives nécessaires afin de le réduire voire le rendre inexistant.
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th2 p103 evaluation des pratiques et risques professionnels lies a lutilisation du meopa au chu de nantes auteurs francois leger 1 emmanuelle kuhn 1 claire longuenesse 1 julien nizard 1 etablissement 1 chu de nantes nantes france presentateur francois leger |
Th2-P103 - Évaluation des pratiques et risques professionnels liés à l’utilisation du MEOPA au CHU de Nantes
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : François Léger (1), Emmanuelle Kuhn (1), Claire Longuenesse (1), Julien Nizard (1)
Présentateur : François Léger
Etablissement : (1) CHU de Nantes, Nantes, FRANCE
Introduction Le Mélange Équimolaire d’Oxygène et de Protoxyde d’Azote (MEOPA) est de plus en plus utilisé pour ses propriétés analgésiques et anxiolytiques[1,2]. Pour autant, les études sur son utilisation dans les services de soins sont rares et la question des risques professionnels fait toujours débat, en particulier les risques toxicologiques[3,4,5]. S’il n’y a pas de valeur limite d’exposition professionnelle (VLEP) en France, il semble nécessaire de limiter les expositions en-deçà des recommandations actuelles[2,3,4,5]. Nous avons évalué les pratiques d'utilisation et les expositions professionnelles auprès des soignants du CHU de Nantes.
Méthodes Nous avons réalisé une étude descriptive transversale auprès des soignants exposés au MEOPA par la diffusion d’un questionnaire dématérialisé de juin à août 2018. Une analyse statistique a été faite par un test du Khi2 et une régression logistique binomiale pour l’estimation de facteurs de risque de survenue de symptômes lors des expositions. Le seuil de significativité a été fixé à 0,05. Parallèlement, la Caisse d’Assurance Retraite et de la Santé au Travail (CARSAT) a réalisé des prélèvements atmosphériques de N2O et recueilli les paramètres aérauliques dans 3 services grands consommateurs de MEOPA.
Résultats Trois cent quarante-trois questionnaires ont été exploités dont un tiers (33%) de pédiatrie où ce produit est largement utilisé[1]. Près de la moitié (45%) a déclaré au moins un symptôme rythmé par les expositions. Les aides-soignantes, auxiliaires de puériculture, infirmières et les soignants exposés plus de 5 fois par semaine ou qui travaillent dans un service consommant plus de 200 bouteilles par an semblent plus à risque de déclarer un symptôme. En revanche, nous n’avons pas identifié de relation statistiquement significative entre troubles de la reproduction et expositions. Plus du tiers (36,2%) a bénéficié d’une formation à l’utilisation du MEOPA, mais seulement 10,5% des aides-soignantes et 19,4% des auxiliaires de puériculture, également exposées lors des soins. Pour les prélèvements atmosphériques, nos résultats ont dépassé les recommandations françaises[3,4,5] pour 7 des 12 soignants suivis sur 8 soins.
Conclusion Des mesures préventives sont nécessaires pour une utilisation du gaz en toute sécurité, limiter les expositions et la pollution atmosphérique des locaux: formation aux bonnes pratiques d’administration, sensibilisation aux risques professionnels, amélioration de la ventilation, utilisation d’une valve à la demande ou d’une aspiration à la source, suivi en médecine du travail[3,4]. Des prélèvements atmosphériques à distance des mesures préventives retenues nous permettront d’évaluer le bénéfice sur les niveaux d’exposition. |
th3 fp 06 le syndrome de brooks a propos de 15 cas colliges au service de medecine de travail du chu farhat hached de sousse tunisie auteurs asma chouchane 1 souheil chatti 1 nejib mrizak 1 asma koubaa 1 maher maoua 1 imene kacem 1 maroua bouhoula 1 asma aloui 1 sana el guedri 1 aicha brahem 1 houda kalboussi 1 olfa el maalel 1 etablissement 1 service de medecine du travail chu farhat hached sousse tunisie sousse tunisie presentateur asma koubaa |
Th3-FP-06 - Le syndrome de brooks : à propos de 15 cas colligés au service de médecine de travail du CHU Farhat Hached de Sousse (Tunisie)
Thème: THÈME 3 : Allergies professionnelles - immunotoxicité - interactions gènes - environnement - épigénétique et travail
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Auteurs : Asma Chouchane (1), Souheil Chatti (1), Nejib Mrizak (1), Asma Koubaa (1), Maher Maoua (1), Imène Kacem (1), Maroua Bouhoula (1), Asma Aloui (1), Sana El Guedri (1), Aicha Brahem (1), Houda Kalboussi (1), Olfa El Maalel (1)
Présentateur : Asma Koubaa
Etablissement : (1) Service de Médecine du Travail CHU Farhat Hached Sousse Tunisie, Sousse, TUNISIE
INTRODUCTION : Le syndrome de dysfonction réactive des bronches (RADS) ou syndrome de Brooks est une entité indépendante de l’asthme non immunologique définit par des critères diagnostiques bien précis. Ces dernières années, l’émergence des produits chimiques irritants dans l’environnement du travail avait des répercussions sur l’appareil respiratoire que ce soit à court, moyen ou à long terme d’une part et des conséquences sur la vie professionnelle d’autre part.
OBJECTIFS : Etablir un bilan des observations de syndrome de brooks colligés au service de médecine de travail de Sousse (Tunisie).
PATIENTS ET METHODES : Enquête descriptive qui a porté sur tous les dossiers des sujets présentant un syndrome de Brooks et ayant consulté au service de médecine du travail et de pathologies professionnelles du CHU Farhat Hached de Sousse, sur une période de 10 (1er Janvier 2010 au 30 juin 2019).
RESULTATS : Au total, 15 patientes ont été victimes d’un syndrome de Brooks durant la période de l’étude. L’âge moyen était de 43,13±8 ans. Une seule patiente fumait de façon occasionnelle. Deux patientes avaient des antécédents familiaux d’atopie et une seule patiente avait un antécédent personnel d’asthme. L’ancienneté professionnelle moyenne était de 17,27±9 ans. Les 2 principaux secteurs d’activité concernés étaient celui de la santé et du nettoyage. Les postes de travail les plus retrouvés étaient les techniciens supérieurs et les femmes de ménage. Les agents chimiques incriminés pour être en cause de RADS étaient, les détergents (dominés par le chlore retrouvé dans l’eau de javel), les solvants (peinture et colle), les pesticides, les désinfectants (formaldéhyde), les acides forts dont essentiellement l’acide sulfurique. La crise de dyspnée avait nécessité un traitement d’urgence chez 10 patientes. Les symptômes se sont améliorés au bout de 3 mois chez 6 patientes. La symptomatologie se répétait à chaque réexposition à un produit irritant chez 13 patientes. Concernant la prise en charge médico-légale, 6 patientes sur les 15 ont bénéficié d’une déclaration en accident de travail.
CONCLUSION : A travers le rapport de ces cas, nous constatons qu’il est très important à la fois de reconnaître et de signaler les accidents d’inhalation sur les lieux de travail pour pouvoir identifier l’agent en cause ainsi que les travailleurs concernés pour leur permettre, le cas échéant, un changement de poste ainsi qu’une mise en œuvre de moyens préventifs adéquats. |
th3 fp 07 dermite professionnelle apres exposition aux plantes pas toujours allergique auteurs celine kelly triboulet 1 patricia kisic alviarez 2 sandrine giraud 2 alassane ba 2 marie laure delseries 1 etablissement 1 service medical sncf clermont ferrand france 2 pole qualite securite environnement de l infrapole auvergne nivernais clermont ferrand france presentateur celine kelly triboulet |
Th3-FP-07 - Dermite professionnelle après exposition aux plantes : pas toujours allergique.
Thème: THÈME 3 : Allergies professionnelles - immunotoxicité - interactions gènes - environnement - épigénétique et travail
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Auteurs : Celine Kelly Triboulet (1), Patricia Kisic Alviarez (2), Sandrine Giraud (2), Alassane Ba (2), Marie Laure Delseries (1)
Présentateur : Celine Kelly Triboulet
Etablissement : (1) Service médical SNCF, Clermont Ferrand, FRANCE; (2) Pôle Qualité Sécurité Environnement de l'Infrapôle Auvergne Nivernais, Clermont Ferrand, FRANCE
Un agent de maintenance ferroviaire de 34 ans intervient sur le terrain au mois de juillet. Il n’a pas d’antécédent allergique ni pathologie cutanée. Il travaille au service électrique et effectue la maintenance des installations de sécurité le long des voies. Il est chargé de faire des relevés sur connections inductives. Compte tenu de la chaleur, l’agent est en tenue haute visibilité manches courtes, adaptée à la mission. En fin de journée, l’agent décrit des griffures sur les avant-bras. Progressivement les lésions s’agrandissent accompagnées d’une sensation de brûlure et apparition de « cloques ». L’agent se rend à la pharmacie où le diagnostic de brûlure en lien avec une plante toxique est évoqué. L’agent consulte alors le médecin traitant qui rédige un certificat médical initial d’accident de travail « dermite avant-bras gauche post exposition végétal en condition de chaleur sur les voies ». L’évolution a été spontanément favorable. Le dirigeant du pôle sécurité alerte la cellule de toxicologie, dans l’hypothèse d’un mécanisme toxique responsable des manifestations.
Compte tenu des lésions décrites, des circonstances d’apparition et de l’évolution des lésions, la cellule évoque le diagnostic de dermite des prés. Il ne s’agit pas d’une réaction allergique mais d’une photo-phyto dermatose. La réaction cutanée anormale ou exagérée intervient après contact avec une plante lors de l’exposition aux rayons solaires. Elle est due le plus souvent à la présence de furocoumariniques (bergaptènes, psoralènes, xanthotoxines) dans la plante. Le mécanisme est essentiellement une réaction phototoxique, la réaction photoallergique semble exceptionnelle.
L’aspect clinique est une éruption érythémateuse, vésiculo-bulleuse, voire phlycténulaire. Elle se superpose aux contours de la plante, en regard des zones exposées. Le délai d’apparition est de quelques heures à 72 heures après contact et exposition solaire. Une pigmentation résiduelle peut persister.
Le diagnostic est porté sur l’interrogatoire. Le lien chronologique entre exposition cutanée, lumineuse et apparition de la dermatose est essentiel.
Le traitement des dermites des prés est essentiellement préventif par photoprotection externe (gants, tenue manches longues).
Une campagne d’information et de sensibilisation de tous les travailleurs exposés aux abords des voies a été menée conjointement par le service prévention et le service médical de l’établissement.
Le traitement curatif repose sur des mesures d’hygiène individuelle par lavage immédiat des zones contact, changement et lavages réguliers des vêtements.
Le traitement local repose sur les dermocorticoïdes locaux, les anti-histaminiques et les corticoïdes généraux.
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th3 fp 08 lexposition toxicologique chez les avitailleurs de laeroport de charleroi auteurs christian mostosi 1 jean francois stephenne 2 edelhart kempeneers 3 etablissement 1 attentia belgrade belgique 2 brussels south charleroi airport charleroi belgique 3 attentia bruxelles belgique presentateur christian mostosi |
Th3-FP-08 - L’exposition toxicologique chez les avitailleurs de l’aéroport de Charleroi
Thème: THÈME 3 : Allergies professionnelles - immunotoxicité - interactions gènes - environnement - épigénétique et travail
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Auteurs : Christian Mostosi (1), Jean-François Stéphenne (2), Edelhart Kempeneers (3)
Présentateur : Christian Mostosi
Etablissement : (1) Attentia, Belgrade, BELGIQUE; (2) Brussels South Charleroi Airport, Charleroi, BELGIQUE; (3) Attentia, Bruxelles, BELGIQUE
Introduction Des mesurages effectués il y a quelques années n’ont pas montré une incidence plus élevée de la pollution globale générée par l’aéroport de Charleroi (Belgique) par rapport aux axes routiers et aux industries à proximité. Toutefois, des agents du département Fuel (avitailleurs) de l'aéroport ont exprimé des craintes quant aux risques encourus lors de la manipulation du carburant JET-A1.
Matériel et méthodes Afin d'évaluer l'exposition toxicologique de ces travailleurs, le responsable HSE de l'aéroport en collaboration avec le médecin du travail et l'unité d'hygiène industrielle du service interentreprises de médecine du travail ont décidé d'utiliser deux méthodes de mesure. La première consistait à doser trois types de métabolites dans l'urine pour mettre en évidence l'exposition à certaines substances présentes dans les carburants d'avion, les xylènes, le toluène et le benzène. Sur 32 avitailleurs du département, 26 ont participé à l'échantillonnage et 23 échantillons ont pu être exploités. La deuxième méthode ciblait l’évaluation de l'exposition professionnelle à certaines substances potentiellement dangereuses que les avitailleurs sont susceptibles de respirer dans les zones de travail à l'aéroport. Il a été décidé de réaliser deux campagnes de mesures de l'air ambiant, par des systèmes statiques d’une part et, d’autre part, l’utilisation de capteurs individuels portés par les avitailleurs au niveau des voies respiratoires. Les composés organiques volatils et les particules diesel ont été analysés.
Résultats Malgré les craintes ayant motivé ces analyses, les résultats globaux montrent de faibles niveaux d'exposition, très inférieurs aux valeurs limites existantes, à la fois dans la qualité de l'air et dans les mesurages urinaires.
Discussion Ces résultats sont comparables à une étude réalisée dans plusieurs aéroports français. Le personnel a pu être rassuré et le médecin du travail a proposé d’adapter la surveillance médicale en conséquence. Avec l'évolution de l'aviation d'affaires à l'aéroport de Charleroi, les avitailleurs sont amenés à utiliser d'autres équipements pour le remplissage des avions avec une méthode différente. Leur exposition devra être à nouveau évaluée. |
th3 p104 profil des symptomes dallergies cutanees du personnel soignant de tlemcen auteurs zakia meziane 1 2 amina lachachi 1 soumia mahdad 1 2 abdelhafid benmehdi 1 2 abdesalam taleb 1 2 etablissement 1 universite abou bekr belkaid tlemcen tlemcen 0 2 laboratoire toxicomed tlemcen 0 presentateur zakia meziane |
Th3-P104 - Profil des symptômes d’allergies cutanées du personnel soignant de Tlemcen
Thème: THÈME 3 : Allergies professionnelles - immunotoxicité - interactions gènes - environnement - épigénétique et travail
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Auteurs : Zakia Meziane (1,2), Amina Lachachi (1), Soumia Mahdad (1,2), Abdelhafid Benmehdi (1,2), Abdesalam Taleb (1,2)
Présentateur : Zakia Meziane
Etablissement : (1) Université ABOU BEKR BELKAID tLEMCEN, Tlemcen, 0; (2) Laboratoire TOXICOMED, Tlemcen, 0
Introduction
Le personnel soignant est confronté dans l’exercice de ses fonctions à des risques multiples biologiques, chimiques, physiques et allergiques. L’objectif de notre travail est d’estimer la prévalence des allergies cutanées ainsi que celle des réactions au latex et aux antiseptiques chez le personnel des établissements de soins de Tlemcen.
Matériels et Méthodes
Il s’agit d’une enquête transversale utilisant un questionnaire anonyme, dans le cadre de la visite médicale périodique portant sur 3128 sujets ; (Huit cents trente-trois (833) sujets, ont participé et répondu à cette enquête. L’enquête s’était déroulée au cours de l’année Novembre 2013 à Mars 2014 ; L’étude et l’analyse étaient faites sur logiciel Epi-Info 6.
Résultats
L’enquête préalable de dépistage a permis de constituer la population de 114 cas soit 54,3 % présentaient des manifestations cutanées. La répartition selon le sexe montre une prédominance féminine (84,2%) versus (15,7%) chez les hommes. L’âge moyen des sujets présentant une allergie cutanée est de 34,2± 09,6ans. Les antécédents personnels d’atopie sont notés chez (80,7%) et les antécédents familiaux d’atopie chez (51,7%) ; Le fait d’avoir une symptomatologie suggestive d’allergie cutanée en rapport avec le travail est évoquée par 64% des sujets. La prévalence des sujets présentant une dermite de contact est plus élevée chez le personnel des laboratoires d’analyses médicales avec un pourcentage (27,2%) soit (31 cas) suivi par celui noté chez les infirmiers de santé publique 20 cas (17,6%) qui travaillent dans les services de : chirurgie, Médecine, maternité et Pédiatrie. Ensuite 17(15%) des ATS, 15 (13,2%) agents d’entretiens et enfin les médecins 13(11,4%) (En cinquième position).
Soixante dix neuf (79/114) sujets présentant une dermatite de contact allergique ont pu bénéficier d’un patch test « la batterie standard européenne » ; soit (69,3%).Une réponse positive au latex est observée dans (14 ,7%), suivi par celle au nickel (9%), puis celle au chrome de (6,4%).
Conclusion.
Comme attendu, les symptômes cutanés liés au travail sont fréquemment rapportés par les professionnels de santé, associés notamment à l’utilisation régulière de gants en latex poudrés et de produits désinfectants. Des mesures de prévention primaire et secondaire doivent être déployées. |
th3 p106 allergie cutanee au nickel dans une boulangerie une source inattendue auteurs murielle sellin 1 etablissement 1 association sante au travail interservices toulouse france presentateur murielle sellin |
Th3-P106 - Allergie cutanée au nickel dans une boulangerie - une source inattendue
Thème: THÈME 3 : Allergies professionnelles - immunotoxicité - interactions gènes - environnement - épigénétique et travail
Auteurs : Murielle Sellin (1)
Présentateur : Murielle Sellin
Etablissement : (1) Association Santé au Travail Interservices, Toulouse, FRANCE
Le nickel est un métal très répandu mais également un allergène fréquemment rencontré, responsable de dermites de contact allergiques et d'urticaires de contact.
Nous proposons de présenter les investigations menées pour identifier les sources de nickel dans une boulangerie afin de permettre le maintien d'une salariée sensibilisée.
Le kit de détection du nickel à base de dimethylglyoxime disponible commercialement et qui détecte des quantités significatives de nickel (10ppm) dans les objets destinés à être au contact de la peau a été utilisé.
- Les outils et surfaces professionnelles ont été testés négativement car composés principalement d’aluminium, d’émail ou de téflon.
- Seuls quelques ustensiles en acier inoxydable ont donné un résultat positif : ciseaux, pelle-pomme...
- Quelques éléments ont donné des résultats équivoques (présence possible de nickel en dessous de 10 ppm) : le présentoir de journaux, le dérouleur de papier, les moules à gâteaux et tartes...
- Certains détergents pouvant contenir du nickel, les produits de plonge et nettoyage des mains ont été testés. Un résultat légèrement positif (coloration rose pâle) est obtenu au contact du liquide de plonge (Détergent plonge manuel) dilué depuis le distributeur alors même que le produit pur ne conduit à aucun virage de couleur. Il est probable que la faible teneur en nickel provienne du matériau constituant l’intérieur du distributeur en contact avec le liquide de plonge.
Si les cas d'allergie cutanée professionnelle au nickel ne sont pas rares, la source d'exposition identifiée au cours de l'étude est toutefois inattendue. |
th3 p107 tendances de la sensibilisation aux metaux de la batterie standard europeenne auteurs aicha brahem 1 houda kalboussi 1 souhaiel chatti 1 nejet ghariani 3 olfa el maalel 1 faten debbabi 1 najib mrizek 1 mohamed bouhlel 2 jihene rejeb 1 imene kacem 1 haifa aroui 2 asma gaddour 2 noura bel hadj 1 asma aloui 1 maher maoua 1 etablissement 1 unite de dermato allergologie service de medecine du travail et pathologie professionnelle chu farhat hached de sousse tunisie sousse tunisie 2 service de medecine du travail chu kairouan kairouan kairaouan tunisie 3 service de dermatologie chu farhat hached de sousse tunisie faculte de medecine de sousse avenue mohamed elkaroui 4000 sousse sousse tunisie presentateur jihene rejeb |
Th3-P107 - Tendances de la sensibilisation aux métaux de la Batterie Standard Européenne
Thème: THÈME 3 : Allergies professionnelles - immunotoxicité - interactions gènes - environnement - épigénétique et travail
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Auteurs : Aicha Brahem (1), Houda Kalboussi (1), Souhaiel Chatti (1), Nejet Ghariani (3), Olfa El Maalel (1), Faten Debbabi (1), Najib Mrizek (1), Mohamed Bouhlel (2), Jihene Rejeb (1), Imène Kacem (1), Haifa Aroui (2), Asma Gaddour (2), Noura Bel Hadj (1), Asma Aloui (1), Maher Maoua (1)
Présentateur : Jihene Rejeb
Etablissement : (1) Unité de Dermato-allergologie- Service de Médecine du Travail et Pathologie Professionnelle, CHU Farhat Hached de Sousse-Tunisie, Sousse, TUNISIE; (2) Service de Médecine du travail CHU Kairouan- Kairouan, Kairaouan, TUNISIE; (3) Service de Dermatologie, CHU Farhat Hached de Sousse-Tunisie. Faculté de Médecine de Sousse – Avenue Mohamed Elkaroui 4000- Sousse , Sousse, TUNISIE
Introduction Le développement de l’allergie dépend de plusieurs facteurs tels que la prédisposition individuelle, les modes et les pratiques de vie ainsi que l’environnement professionnel.
Tous ces paramètres peuvent varier considérablement d’une population à une autre et au fil du temps. Ainsi la surveillance épidémiologique est fondamentale pour pouvoir suivre le taux de sensibilisation aux allergènes courants et repérer les allergènes émergents.
Objectifs Evaluer la prévalence de la sensibilisation aux métaux de la Batterie Standard Européenne (BSE) et évaluer leurs tendances au fil du temps.
Matériel et Méthodes Etude descriptive des tendances des dermatites de contact allergiques aux fragrances, menée à l’Unité de Dermato-Allergologie professionnelle du CHU Farhat Hached de Sousse sur la période allant de 1989 à 2015. L’évaluation des tendances a été performée à travers le logiciel Join point Regression programm version 4.5 du National Cancer Institut.
Résultats Au total, 1658 patients ont été inclus dans l’étude, dont 50,6% avaient un patch test positif à un ou plusieurs allergènes de la Batterie Standard Européenne (BSE). Les métaux à savoir le Chrome, le Nickel et le Cobalt étaient respectivement les trois allergènes les plus fréquemment en cause de sensibilisation chez notre population à l’étude. En effet, la fréquence de sensibilisation à ces allergènes était de 37%, 34% et 24% pour le Chrome, le Nickel et le Cobalt respectivement. Les femmes étaient plus fréquemment sensibilisées au nickel (72,3%) que les hommes (27,7%). Cette différence était statistiquement significative (p<10-3). A l’inverse, les hommes étaient significativement plus sensibilisés au chrome (73,5% vs 26,5% ; p<10-3) et au cobalt (65,5% vs 34,5% ; p=0,03). La fréquence de sensibilisation au chrome a connu une constante régression au fil du temps. En effet, le pourcentage d’accroissement annuel était de -2,57% (p de tendance <10-3). De même, la fréquence de sensibilisation au cobalt a connu une diminution non significative (PAA= -0,28% ; p de tendance = 0,9). A l’inverse, une augmentation de la fréquence de sensibilisation au nickel a été observée avec un PAA = +2,7% ; toutefois, cette augmentation était statistiquement non significative (p de tendance = 0,1).
Conclusion La prévalence de sensibilisation au chrome a connu une tendance vers la régression entre 1989 et 2015. Toutefois, elle reste élevée tout comme la prévalence de sensibilisation au cobalt et au nickel. Ceci impose des mesures préventives adaptées notamment réglementaires. |
th3 p108 soin et prothesie ongulaire eviter les allergies et les tms auteurs sophie robert 1 nicolas bertrand 1 etablissement 1 inrs paris france presentateur sophie robert |
Th3-P108 - Soin et Prothésie ongulaire : Eviter les allergies et les TMS
Thème: THÈME 3 : Allergies professionnelles - immunotoxicité - interactions gènes - environnement - épigénétique et travail
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Auteurs : Sophie Robert (1), Nicolas Bertrand (1)
Présentateur : Sophie Robert
Etablissement : (1) INRS, Paris, FRANCE
Si le métier de prothésiste ongulaire n’est pas nouveau, il a connu une forte expansion et exige la maîtrise de nombreuses techniques liées au soin de l’ongle : pose et dépose de vernis classiques ou semi-permanents, pose de faux ongles à l’aide de gels ou de résines, décoration de type “nail art”…
Certaines des substances chimiques contenues dans les résines, colles, dissolvants et vernis utilisés par les prothésistes ongulaires peuvent entraîner la survenue de réactions allergiques cutanées et/ou respiratoires, à l'origine de 75% des pathologies professionnelles diagnostiquées dans ce secteur, la plus courante étant la dermatite allergique de contact.
Les gestes répétitifs, les postures de travail assises prolongées, contraignantes ou encore les vibrations d’outils, utilisés par exemple pour le polissage de l’ongle, peuvent favoriser la survenue de troubles musculosquelettiques (TMS), soient 15% des consultations.
La plupart des accidents du travail dans ce secteur sont causés par des chutes (46%) et de la manutention (38%).
Dans le secteur de la beauté, 97% de la profession est féminine et les ¾ ont moins de 30 ans.
L'INRS s'est investi pour développer des outils et supports de communication, principalement destinés au chef d'entreprise/responsable de salon ou auto-entrepreneur :
- un dépliant de sensibilisation présentant les chiffres clés en matière d'accidents du travail et de maladies professionnelles dans le secteur du soin et de la prothésie ongulaire.
- un nouvel outil OiRA « Soin et prothésie ongulaire » : il s’agit d’un logiciel en ligne qui détaille les risques les plus fréquemment rencontrés dans ces activités et propose des solutions de prévention afin d’aider le chef d’entreprise dans sa démarche de prévention. Disponible en accès libre, OiRA permet d’éditer le document unique (DU) de l’entreprise et de définir son plan d’actions.
- 5 fiches « solution » ont été élaborées, en collaboration avec les organisations professionnelles du secteur de la beauté et l’Assurance maladie – Risques professionnels, pour apporter des solutions concrètes de prévention.Pour exemple, la 1ère fiche solution incite les chefs d’entreprises à acheter des produits sans ingrédient dangereux tout en proposant un modèle de courrier type à envoyer à leurs fournisseurs.
Les autres fiches solution préconisent quant à elles, l’utilisation de captage à la source des substances volatiles et des poussières, le port d’équipements de protection individuelle adaptés (gants, masque, lunettes), les bonnes pratiques d’hygiène et les recommandations concernant les postures. |
th3 p109 drosophiles et risque allergique auteurs leonid rogalev 1 simone munch 2 isabelle vassias 3 etablissement 1 cnrs delegation ile de france ile de france gif sur yvette gif sur yvette france 2 cnrs delegation alsace strasbourg france 3 cnrs delegation ile de france paris centre paris france presentateur leonid rogalev |
Th3-P109 - Drosophiles et risque allergique
Thème: THÈME 3 : Allergies professionnelles - immunotoxicité - interactions gènes - environnement - épigénétique et travail
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Auteurs : Léonid Rogalev (1), Simone Munch (2), Isabelle Vassias (3)
Présentateur : Léonid Rogalev
Etablissement : (1) CNRS - Délégation Ile-de-France Ile-de-France Gif-sur-Yvette, Gif-Sur-Yvette, FRANCE; (2) CNRS - Délégation Alsace, Strasbourg, FRANCE; (3) CNRS - Délégation Ile-de-France Paris-Centre, Paris, FRANCE
Notre étude porte sur une unité de recherche où 25 personnes manipulent des drosophiles issues quasi-exclusivement d’élevages autorisés. Un tiers de l’équipe signale depuis plusieurs années des symptômes allergiques : larmoiements, rhinorrhées, éternuements, irritations cutanées.
Les drosophiles sont maintenues dans des tubes en verre fermés par des bouchons synthétiques, lavés avec une lessive sans phosphate, autoclavés et changés toutes les 3 semaines. Leur milieu de croissance comporte de la farine de maïs, de l’agar, du saccharose ou du glucose, de la levure et des antifongiques potentiellement irritants. Pour le repiquage et le transfert vers de nouveaux tubes, les drosophiles sont anesthésiées au CO2 et triées au pinceau sous binoculaire. Elles peuvent également être prélevées par pneumocapteurs à inspiration buccale, l’extrémité du tuyau siliconé à usage individuel étant protégé par un morceau de gaze. Sauf incident, il n’y a pas de contact direct.
Les opérateurs symptomatiques réagissent aux tâches décrites ci-dessus. Dans la majorité des cas, un terrain atopique est retrouvé. Certains agents ont bénéficié d’un bilan chez un allergologue (prick test) dont l’un a montré une positivité aux anophèles femelles avec absence d’allergie aux mouches mâles, larves et milieux nutritifs.
Différents types d’acariens sont connus pour parasiter les drosophiles et générer des allergies (Tyropagus putrescebtiae…). Ils sont systématiquement détectés et éliminés le cas échéant. Plusieurs cas d’allergies professionnelles aux drosophiles ont été décrits impliquant l’allergène LSP-2 (protéine de stockage des insectes) avec un mécanisme IgE dépendant. L’existence d’un terrain atopique semblerait constituer un facteur de risque. Certains auteurs ont mis en évidence une relation dose-réponse nette entre le niveau d’exposition et la sensibilisation aux drosophiles et concluent à l’importance de contrôles techniques et de protections individuelles identiques à celles en place dans les animaleries de recherche.
Ainsi nous préconisons, outre la mise en place d’équipements individuels de protection respiratoire à type de masque respiratoire FFP2 à soupape pour les personnels symptomatiques et les activités à risques, des mesures d’hygiène visant à réduire l’inhalation de poussières de drosophiles. Elles consistent à limiter l’utilisation des pneumocapteurs, à vérifier l’efficacité de la ventilation, à nettoyer fréquemment et régulièrement les incubateurs, supports et enceintes de stockage en contact avec les drosophiles. Les bouchons des tubes de culture devraient également bénéficier dès le stockage de conditions environnementales empêchant toute contamination par des acariens ou des champignons microscopiques.
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th3 p110 exposition tabagique et intensite des reactions cutanees aux tests epicutanes auteurs myriam nabiha fendri 1 houda kalboussi 1 souheil chatti 1 najib mrizek 1 aicha brahem 1 olfa el maalel 1 yosra dhaha 1 lynn guetari 1 meriam hafsia 2 imene kacem 1 maher maoua 1 sana guedri 1 etablissement 1 service medecine de travail hopital farhat hached sousse tunisie 2 service medecine de travail hopital sahloul sousse tunisie presentateur myriam nabiha fendri |
Th3-P110 - Exposition tabagique et intensité des réactions cutanées aux tests épicutanés
Thème: THÈME 3 : Allergies professionnelles - immunotoxicité - interactions gènes - environnement - épigénétique et travail
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Auteurs : Myriam Nabiha Fendri (1), Houda Kalboussi (1), Souheil Chatti (1), Najib Mrizek (1), Aicha Brahem (1), Olfa El Maalel (1), Yosra Dhaha (1), Lynn Guetari (1), Meriam Hafsia (2), Imene Kacem (1), Maher Maoua (1), Sana Guedri (1)
Présentateur : Myriam Nabiha Fendri
Etablissement : (1) Service Médecine de travail - Hopital FARHAT HACHED, Sousse, TUNISIE; (2) Service Médecine de travail - Hopital SAHLOUL, Sousse, TUNISIE
Introduction La dermatite de contact allergique est en constante évolution du fait du développement de nouveaux matériaux et substances chimiques. Son diagnostic est principalement clinique. Cependant, la réalisation des tests épicutanés reste indispensable à l’identification des allergènes incriminés.
Objectif Etablir un lien entre l’intensité de la réaction cutanée aux patch tests et l’exposition tabagique.
Méthodes Etude rétrospective portant sur tous les patients qui ont consulté à l’Unité de Dermato-Allergologie du Service de Médecine de Travail et de Pathologie Professionnelle du centre hospitalo-universtaire Farhat Hached Sousse durant une période de 03 ans s’étalant de 2013 à 2015 pour l’exploration d’une dermatite de contact et qui ont été patch-testés à la batterie standard européenne.
Résultats Nous avons recensé 253 patients durant la période d’étude. L’âge moyen était de 39 ans. Le sexe ratio était de 1,07. La batterie européenne standard testée comprenait 28 allergènes. Le nickel était incriminé dans 21% des cas. La notion d’exposition tabagique a été retrouvée chez 62,8% de la population étudiée. Parmi les 159 tabagiques, 105 avaient une réponse positive aux patch- tests. L’intensité des réactions variait significativement en fonction de l’exposition tabagique. Les patients tabagiques présentaient plus de réactions faiblement positives (≤1 croix) que les non tabagiques. Aucune différence significative n’a été notée entre la sévérité du tabagisme et l’intensité de la réaction aux tests épicutanés.
Conclusion Il est connu que l’exposition tabagique aurait des répercussions néfastes sur les fonctions immunologiques susceptibles de modifier la réaction cutanée allergique. Néanmoins, une relation définitive entre le tabagisme et la dermatite de contact allergique reste à établir par des études plus approfondies.
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th3 p112 les dermatites allergiques en milieu professionnel auteurs dorra essid 1 wala elhaouari 1 faten bouden 1 ghada bahri 1 hanene ben said 1 nizar ladhari 1 imen youssef 1 etablissement 1 service de pathologies professionnelles et d aptitude au travail hopital charles nicolle tunis tunisie presentateur dorra essid |
Th3-P112 - Les dermatites allergiques en milieu professionnel
Thème: THÈME 3 : Allergies professionnelles - immunotoxicité - interactions gènes - environnement - épigénétique et travail
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Auteurs : Dorra Essid (1), Wala Elhaouari (1), Faten Bouden (1), Ghada Bahri (1), Hanene Ben Said (1), Nizar Ladhari (1), Imen Youssef (1)
Présentateur : Dorra Essid
Etablissement : (1) Service de pathologies professionnelles et d'aptitude au travail, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, TUNISIE
Objectifs Etudier les caractéristiques cliniques et para cliniques des dermatites allergiques en milieu professionnel
Déterminer le retentissement des dermatites sur les décisions d’aptitude.
Méthodes Il s’agissait d’une étude descriptive, rétrospective ayant porté sur 35 cas de dermatite allergique colligés au service de pathologies professionnelles à l’hôpital Charles Nicolle de Tunis sur une période de un an.
Résultats Notre étude a inclus 35 salariés. Le sex ratio (Homme/Femme) était de 0,57. La population d’étude avait un âge moyen de 44±9 ans. Des antécédents d’atopie ont été retrouvés, notamment une rhinite allergique chez 5 cas, une conjonctivite chez 4 cas et un asthme chez 3 cas. La médiane de l’ancienneté professionnelle était de 8 ans [min :1an-max :44 ans]. Les secteurs d’activité les plus représentés étaient le secteur de la santé (11 cas), l’industrie chimique (9 cas), l’industrie mécanique et la confection textile (4 cas chacun). Nos salariés ont occupé principalement le poste d’ouvrier (18 cas), de médecin (5cas), de femme de ménage (3cas). Nous avons relevé 28 cas d’eczéma de contact et 7 cas d’urticaire. Les allergènes étaient essentiellement représentés par le latex (5 cas), le chrome (3 cas), les thiurame mix (3 cas), les mercaptomix (4 cas). L’origine professionnelle des dermatites a été retenue dans 19 cas. L’aménagement de poste a été indiqué dans 14 cas et le changement de poste dans 18 cas.
Conclusion Les dermatites allergiques peuvent être d’origine professionnelle ou aggravées par le travail. Elles peuvent être à l’origine d’un handicap et représenter un obstacle à la réinsertion professionnelle.
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th3 p114 relations entre le surpoids lobesite et la severite clinique de la rhinite professionnelle auteurs lynn guetari 1 imene kacem 1 2 maher maoua 1 2 olfa el maalel 1 2 sana guedri 1 2 houda kalboussi 1 2 souhail chatti 1 2 aicha brahem 1 2 nejib mrizak 1 2 etablissement 1 service de medecine de travail chu farhat hached de sousse sousse tunisie 2 faculte de medecine de sousse sousse tunisie presentateur lynn guetari |
Th3-P114 - Relations entre le surpoids, l’obésité et la sévérité clinique de la rhinite professionnelle
Thème: THÈME 3 : Allergies professionnelles - immunotoxicité - interactions gènes - environnement - épigénétique et travail
Auteurs : Lynn Guetari (1), Imene Kacem (1,2), Maher Maoua (1,2), Olfa El Maalel (1,2), Sana Guedri (1,2), Houda Kalboussi (1,2), Souhail Chatti (1,2), Aicha Brahem (1,2), Nejib Mrizak (1,2)
Présentateur : Lynn Guetari
Etablissement : (1) Service de médecine de travail, CHU Farhat Hached de Sousse, Sousse, TUNISIE; (2) Faculté de Médecine de Sousse , Sousse, TUNISIE
Introduction: La rhinite allergique professionnelle est une pathologie respiratoire fréquente dont les formes sévères sont de plus en plus émergentes. Les facteurs de risque de sévérité sont souvent mis sur le compte des conditions de travail et de l’exposition professionnelle. Cependant quelques données épidémiologiques suggèrent un lien entre l’obésité et la rhinite vu la croissance parallèle des deux pathologies.
Objectifs : Etudier la relation entre le surpoids, l’obésité et la sévérité clinique de la rhinite professionnelle.
Matériel et méthodes: Il s’agit d’une étude descriptive incluant tous les patients qui ont été adressé au service de CHU Farhat Hached de Sousse pour rhinite professionnelle entre 2011 et 2016. L’évaluation des signes cliniques de la rhinite a été réalisée moyennant le score PAREO.
Résultats: La population d’étude a inclu 163 cas de rhinite professionnelle d’âge moyen de 39 ± 7,5 ans avec une nette prédominance féminine 68,1%. Le secteur d’activité le plus représenté était le secteur textile (52,8%) avec une ancienneté professionnelle de 15+/-8,3 ans. L’index de poids corporel moyen était de 28,2±4,5. Un surpoids et une obésité étaient rapportés dans 75,5% des cas. Le score PAREO moyen était de 5,5±1,5. Après analyse univariée, une association significative entre le score PAREO et l’obésité (r=0,354 , p<10-3) a été rapportée. Les patients ayant un excès de poids ou une obésité présentaient des scores PAREO plus élevés que les patients de masse corporelle normale ou maigres (p<10-3).
Conclusion: Les résultats de cette étude offrent de nouvelles pistes de recherches intéressantes vue la pandémie de l’obésité et ses conséquences néfastes très suspectes dans l’aggravation des pathologie allergiques professionnelles notamment la rhinite. |
th3 p115 devenir professionnel des salaries atteints dasthme professionnel enquete realisee au chu farhat hached de sousse tunisie auteurs imen jammeli 1 olfa el maalel 1 souhaiel chatti 1 houda kalboussi 1 najib mrizek 1 asma aloui 1 maroua bouhoula 1 manel makhloufi 1 noura belhadj 1 imen kacem 1 sana el guedri 1 maher maoua 1 aicha brahem 1 etablissement 1 service de medecine de travail chu farhat hached de sousse faculte de medecine de sousse 4002 sousse tunisie sousse tunisie presentateur manel makhloufi |
Th3-P115 - Devenir professionnel des salariés atteints d’asthme professionnel : Enquête réalisée au CHU Farhat Hached de Sousse – Tunisie
Thème: THÈME 3 : Allergies professionnelles - immunotoxicité - interactions gènes - environnement - épigénétique et travail
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Auteurs : Imen Jammeli (1), Olfa El Maalel (1), Souhaiel Chatti (1), Houda Kalboussi (1), Najib Mrizek (1), Asma Aloui (1), Maroua Bouhoula (1), Manel Makhloufi (1), Noura Belhadj (1), Imen Kacem (1), Sana El Guedri (1), Maher Maoua (1), Aicha Brahem (1)
Présentateur : Manel Makhloufi
Etablissement : (1) Service de Médecine de travail CHU Farhat Hached de Sousse /Faculté de médecine de Sousse – 4002 Sousse (Tunisie), Sousse, TUNISIE
Introduction L’asthme professionnel constitue la pathologie respiratoire professionnelle la plus répandue. Cette pathologie constitue un problème important de santé au travail avec des répercussions socioéconomiques considérables et un retentissement majeur sur la vie sociale ainsi que professionnelle.
Objectif Déterminer les caractéristiques socioprofessionnelles des sujets atteints d’asthme professionnel et préciser leur devenir professionnel.
Matériel et méthodes Il s’agit d’une étude épidémiologique descriptive rétrospective portant sur tous les cas d’asthme professionnel déclarés au service de Médecine du Travail et de Pathologies Professionnelles du CHU Farhat Hached de Sousse durant une période de 3 ans allant du 1er Janvier 2014 jusqu’au 31 Décembre 2016. Les données manquantes concernant le taux d’incapacité partielle permanente et le devenir professionnel ont été complétées par des entretiens téléphoniques.
Résultats Au total, 72 cas d’asthme professionnel ont été déclarés au cours de la période de l’étude. Le taux de réponse aux entretiens téléphoniques était de 58,33% (42 cas). L’âge moyen de notre population était de 40,93 ± 8,33 ans avec une prédominance féminine dans 61,1 % des cas. Les secteurs les plus incriminés étaient le secteur textile dans 33,3 % suivi par l’industrie de bois dans 11,9% des cas. L’ancienneté professionnelle moyenne était de 17,9 ± 8,9 ans. Des taux d’incapacité partielle permanente (IPP) ont été attribués à 22 cas (52,4%). Le taux moyen d’IPP était de 19,83 ± 0,78 % avec des extrêmes de 10 et 55%. Le délai moyen de reconnaissance était de 1,71 ± 0,78 ans. Quant au devenir professionnel, la majorité des patients (34,1%) avait conservé leur poste, alors que 16,66% des cas ont perdu leur emploi. Cette perte d’emploi avait une association statistiquement significative avec le genre féminin (p = 0,033 ; OR = 1,84 ; IC 95% [1,36 – 2,49]).
Conclusion Au terme de cette étude, l’asthme professionnel présente un impact professionnel et social important notamment la perte d’emploi. Des mesures de prévention rigoureuse et adéquate doivent être instaurées afin de limiter les répercussions socio-économiques importantes de cette affection respiratoire. |
th3 p116 tendance temporelle des rhinites allergiques professionnelles dans le secteur textile du centre tunisien auteurs manelle makhloufi 1 nejib mrizak 1 2 imene kacem 1 2 maher maoua 1 2 asma chouchene 1 2 sana guedri 1 2 aicha brahem 1 2 houda kalboussi 1 2 souhail chatti 1 2 olfa el maalel 1 2 etablissement 1 service de medecine de travail chu farhat hached de sousse sousse tunisie 2 faculte de medecine de sousse sousse tunisie presentateur manelle makhloufi |
Th3-P116 - Tendance temporelle des rhinites allergiques professionnelles dans le secteur textile du centre Tunisien
Thème: THÈME 3 : Allergies professionnelles - immunotoxicité - interactions gènes - environnement - épigénétique et travail
Auteurs : Manelle Makhloufi (1), Nejib Mrizak (1,2), Imene Kacem (1,2), Maher Maoua (1,2), Asma Chouchène (1,2), Sana Guedri (1,2), Aicha Brahem (1,2), Houda Kalboussi (1,2), Souhail Chatti (1,2), Olfa El Maalel (1,2)
Présentateur : Manelle Makhloufi
Etablissement : (1) Service de Médecine de travail, CHU Farhat Hached de Sousse, Sousse, TUNISIE; (2) Faculté de Médecine de Sousse, Sousse, TUNISIE
Problématique : La rhinite allergique professionnelle (RAP) est une pathologie respiratoire fréquente, souvent sous-déclarée. Elle serait 2 à 3 fois plus fréquente que l’asthme. En Tunisie, le secteur le plus pourvoyeur de cette maladie est le secteur textile.
Objectif : Etudier l’évolution temporelle des cas de RAP déclarés dans le secteur textile de la région du centre tunisien.
Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude descriptive réalisée au cours des années 2016-2017, portant sur tous les sujets travaillant dans le secteur textile de la région du centre Tunisien, ayant déclaré une RAP durant la période s’étalant du 1er Janvier 2003 au 31 décembre 2014.
Résultats : Au cours de la période d’étude, 547 travailleurs avaient déclaré une RAP dans le secteur textile. Les cas de RAP déclarés ont connu une évolution croissante pour atteindre un pic de fréquence en 2010 avec 73 cas déclarés. Dans l’ensemble des cas, l’agent étiologique retenu était les poussières textiles végétales. Le nombre de cas de RAP était stable pour les travailleurs de genre masculin tandis qu’il augmentait chez les patients de genre féminin sans différence statistiquement significative (p=0,059). La RAP était de plus en plus déclarée dans les régions de Monastir (p=0,006, r =0,743) et de Mahdia (p=0, 002, r=0,805). Le nombre de cas de RAP déclarés par les médecins spécialistes exerçant dans les deux centre-hospitalo-universitaires de la région augmentait de façon statistiquement significative durant la période d’étude (p=0,003, r = 0,781). Similairement au nombre de cas, le pourcentage de rejet de déclarations de RAP augmentait significativement durant la période d’étude (p=0, 001, r= 0,809).
Conclusion : L’évolution de la RAP au cours des années était croissante chez les femmes. Ceci souligne l’importance de la main-d’œuvre féminine dans le secteur textile d’où la nécessité de renforcer la prévention collective mais aussi individuelle dans ce secteur.
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th3 p117 evolution des asthmes professionnels aux cereales et farines auteurs wala haouari 1 aicha brahem 1 3 houda kalboussi 1 3 olfa el maalel 1 souhail chatti 1 3 nejib mrizek 1 maher maoua 1 chaima sridi 1 marwa bouhoula 1 meriem jabeur 2 noura belhadj 1 asma aloui 1 imene kacem 1 sana elguedri 1 3 etablissement 1 service medecine du travail et des maladies professionnelles chu farhat hached sousse sousse tunisie 2 service de psychiatrie chu farhat hached sousse sousse tunisie 3 faculte de medecine de sousse sousse tunisie presentateur wala haouari |
Th3-P117 - Evolution des Asthmes professionnels aux céréales et farines
Thème: THÈME 3 : Allergies professionnelles - immunotoxicité - interactions gènes - environnement - épigénétique et travail
Auteurs : Wala Haouari (1), Aicha Brahem (1,3), Houda Kalboussi (1,3), Olfa El Maalel (1), Souhail Chatti (1,3), Nejib Mrizek (1), Maher Maoua (1), Chaima Sridi (1), Marwa Bouhoula (1), Meriem Jabeur (2), Noura Belhadj (1), Asma Aloui (1), Imene Kacem (1), Sana Elguedri (1,3)
Présentateur : Wala Haouari
Etablissement : (1) Service médecine du travail et des maladies professionnelles CHU Farhat Hached Sousse, Sousse, TUNISIE; (2) Service de psychiatrie CHU Farhat Hached sousse, Sousse, TUNISIE; (3) faculté de médecine de sousse, Sousse, TUNISIE
Introduction L’asthme professionnel représente 15 à 25% des asthmes de l’adulte et en constitue une forme particulière. La farine constitue la première substance organique impliquée. Cependant cette entité dont les conséquences socio-professionnelles sont souvent fortement péjoratives pour les victimes demeure sous-diagnostiquée et sous-déclarée en Tunisie.
Objectif Evaluer l’évolution et le devenir des sujets atteints d’AP aux céréales et farines.
Patients et méthode Etude descriptive longitudinale de suivi d’une Cohorte de patients. La constitution de la cohorte a été réalisée entre 2003 et 2016 comportant les cas d’asthme professionnel aux céréales et farines diagnostiqués au sein du service de médecine de travail et de pathologies professionnelles de CHU Farhat Hached de Sousse. La réévaluation du contrôle de la maladie, de l’application des recommandations et du devenir professionnel a été faite en 2017.
Résultats Nous avons colligé 43 patients. L’AP aux céréales et farines représentait 4,75% de l’ensemble des cas d’AP. L’âge moyen était de 42,65 ± 8,63 ans avec des extrêmes de 26 et 63 ans. Tous les patients étaient de sexe masculin. Au total, 28 patients (65,12%) étaient exposés aux céréales et farines dans des établissements industriels agro-alimentaires, contre 15 patients (34,88%) exerçant dans des petites entreprises type boulangerie, pâtisserie et minoterie traditionnelle. Plus de la moitié des cas avait une rhinite allergique associée. Seulement 25,6% des patients avaient un taux d’IPP fixé. A la réévaluation, 53,5% des sujets (n=23) n’étaient plus exposés au risque. Parmi eux, 13 cas (30,2%) ont bénéficié d’une mutation de poste, alors que 3 (7%) ont bénéficié d’une retraite anticipée. La majorité des patients avait un asthme peu ou pas contrôlé selon les critères ACT et GINA 2006. Au terme de l’étude analytique, le niveau de contrôle de l’AP variait en fonction du type d’activité professionnelle (pâtisseries, boulangeries et minoteries non contrôlées) selon les critères de GINA 2006 (OR=0,417) et ACT (OR= 5,14). La poursuite de l’exposition au risque était significativement associée à un moindre contrôle (peu ou pas contrôlé) de la maladie avec p=0,003.
Conclusion La poursuite de l’exposition au risque induit un moindre contrôle de la maladie. Le renforcement de la surveillance et du suivi des travailleurs exposés, notamment dans les petites entreprises, est nécessaire.
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th3 p118 frequence et facteurs associes a la polysensibilisation aux metaux enquete realisee au chu farhat hached de sousse tunisie auteurs wala haouari 1 olfa elmaalel 1 2 souhail chatti 1 2 houda kalboussi 1 2 najib mrizek 1 2 asma aloui 1 2 chaima sridi 1 marwa bouhoula 1 noura bel hadj 1 imene kacem 1 2 sana elguedri 1 2 maher maoua 1 2 aicha brahem 1 2 etablissement 1 service medecine du travail et des pathologies professionnelles chu farhat hached sousse sousse tunisie 2 faculte de medecine de sousse 4000 sousse sousse tunisie presentateur wala haouari |
Th3-P118 - Fréquence et facteurs associés à la polysensibilisation aux métaux : enquête réalisée au CHU Farhat Hached de Sousse - Tunisie
Thème: THÈME 3 : Allergies professionnelles - immunotoxicité - interactions gènes - environnement - épigénétique et travail
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Auteurs : Wala Haouari (1), Olfa Elmaalel (1,2), Souhail Chatti (1,2), Houda Kalboussi (1,2), Najib Mrizek (1,2), Asma Aloui (1,2), Chaima Sridi (1), Marwa Bouhoula (1), Noura Bel Hadj (1), Imene Kacem (1,2), Sana Elguedri (1,2), Maher Maoua (1,2), Aicha Brahem (1,2)
Présentateur : Wala Haouari
Etablissement : (1) service médecine du travail et des pathologies professionnelles CHU Farhat Hached Sousse, Sousse, TUNISIE; (2) faculté de médecine de sousse-4000 sousse, Sousse, TUNISIE
Introduction Les métaux sont des allergènes ubiquitaires souvent regroupés dans des alliages. Les métaux les plus incriminés dans les dermatites de contact allergiques sont le chrome, le nickel et le cobalt. La polysensibilisation à ces allergènes n’est pas rare par l’exposition à des matériaux contenant les différents métaux dans leur composition.
Objectifs Déterminer la fréquence de la polysensibilisation aux métaux (nickel, chrome et cobalt) ainsi que les facteurs associés.
Matériel et méthodes Etude épidémiologique rétrospective portant sur tous les cas de dermatite de contact allergique aux métaux confirmés par patch-test aux allergènes de la Batterie Standard Européenne (BSE) et colligés à l’unité de Dermato-allergologie du service de médecine du travail et pathologies professionnelles du CHU Farhat Hached de Sousse durant une période de 10 ans allant du 1er janvier 2006 au 31 décembre 2015.
Résultats Au total, 475 cas de dermatite de contact allergique (DCA) aux métaux ont été colligés durant la période de l’étude. La fréquence de la polysensibilisation aux métaux était de 5,2% (25 cas). L’âge moyen des patients polysensibilisés était 42,08 ans ± 12,53 ans avec une prédominance féminine (sexe ratio=0,66). Dix neufs patients étaient professionnellement actives et les secteurs les plus touchés étaient la santé (12% des cas), suivi par les secteurs de Bâtiments et travaux publics (BTP) et de la confection dans 8% chacun. L’ancienneté professionnelle était de 18,21±10,06 ans. L’aspect clinique des lésions le plus observé était l’aspect érythémato-vésiculeux (52% des cas). Les sièges les plus atteints étaient les avant-bras et les jambes (36% pour chacun) suivi par le bras (20% des cas). Les facteurs associés significativement à la polysensibilisation aux métaux étaient l’ancienneté professionnelle (p=0,017) et l’atteinte au niveau des jambes (p = 0,009).
Conclusion L’exposition concomitante et fréquente aux métaux dans les alliages est responsable de la polysensibilisation à ces allergènes. Des mesures de prévention rigoureuses et adéquates doivent être instaurées pour réduire ce risque immergeant.
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th3 p120 dermatites allergiques de contact en milieu industriel a propos de 99 cas auteurs sywar bousselmi 1 abdelmajid ben jemaa 1 saloua ismail 1 jihen hsinet 1 nihel khouja 1 rania laaroussi 1 emna baraketi 1 abir ayadi 1 ons grissa 1 aida benzarti 1 etablissement 1 service de medecine du travail et de maladies professionnelles chu la rabta tunis tunisie presentateur ons grissa |
Th3-P120 - Dermatites allergiques de contact en milieu industriel (à propos de 99 cas)
Thème: THÈME 3 : Allergies professionnelles - immunotoxicité - interactions gènes - environnement - épigénétique et travail
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Auteurs : Sywar Bousselmi (1), Abdelmajid Ben Jemaa (1), Saloua Ismail (1), Jihen Hsinet (1), Nihel Khouja (1), Rania Laaroussi (1), Emna Baraketi (1), Abir Ayadi (1), Ons Grissa (1), Aida Benzarti (1)
Présentateur : Ons Grissa
Etablissement : (1) Service de Médecine du Travail et de Maladies Professionnelles CHU La Rabta, Tunis, TUNISIE
Introduction Les progrès techniques et la modification des procédés de travail en milieu industriel, avec l’introduction de nouvelles substances et par conséquent de « nouveaux allergènes », ont contribué à une augmentation de la fréquence des dermatites allergiques de contact (DAC).
Objectifs Déterminer les caractéristiques socioprofessionnelles, cliniques et allergologiques des DAC observées en milieu industriel et évaluer leur impact sur l’aptitude médicale au travail.
Méthodes Etude rétrospective descriptive des cas de DAC ayant consulté au service de Médecine du Travail et des Maladies Professionnelles de La Rabta entre 1998 et 2019.
Résultats Nous avons colligé 99 cas de DAC avec une discrète prédominance masculine (58,6%), ayant un âge moyen de 36,97 ± 10,14 ans et une ancienneté moyenne de 11,17 ± 8,87 ans. Les secteurs d’activité les plus pourvoyeurs de DAC étaient l’industrie textile (28%) suivie par l’industrie agroalimentaire (13%), l’industrie automobile (12%), la fabrication de produits de construction (12%) et l’industrie de colles et plastique (7,1%). Les patients occupaient essentiellement le poste d’ouvrier qualifié (49%) ou d’ouvrier polyvalent (29%). Le délai moyen d’apparition des lésions cutanées par rapport au début de l’exposition professionnelle était de 7,24 ± 7,48 ans. Elles étaient dominées par des placards érythémateux squameux et prurigineux (80%) associés à des vésicules (46%) et à des crevasses (32%) et étaient localisées essentiellement au niveau des mains (89%). Le diagnostic d’eczéma de contact allergique a été retenu dans 95% des cas, et le diagnostic d’urticaire dans 5,1% des cas. L’épreuve d’éviction-reprise était positive dans 33% des cas. Les tests épicutanés à la batterie standard Européenne ont été pratiqués chez 92% des patients et ont montré une sensibilisation à au moins un allergène dans 56 % des cas. Ils ont été considérés pertinents dans 79% des cas. Les allergènes les plus retrouvés étaient les métaux ; notamment le bichromate de potassium (25 %), le nickel (23%) et le cobalt (20%), et le thiuram mix (7,7 %). Sur le plan médico-légal, 37% des cas colligés ont été considérés comme maladie professionnelle indemnisable. Concernant l’aptitude médicale au travail, ces DAC ont justifié un aménagement du poste de travail chez 56% des patients, une mutation à un autre poste chez 28% d'entre eux et une inaptitude définitive au poste dans un seul cas.
Conclusion Les DAC sont fréquentes en milieu industriel et peuvent avoir un impact non négligeable sur l’aptitude médicale au travail. La mise en place d’une stratégie de prévention précoce et adéquate est fortement indiquée afin de diminuer la fréquence de ces pathologies et d’en minimiser leurs répercussions. |
th3 p121 les dermatites de contact allergiques en milieu de soin auteurs jihen hsinet 1 abdelmajid ben jemaa 1 dorra aouida 1 nihel khouja 1 saloua ismail 1 emna baraketi 1 sywar bousselmi 1 ons grissa 1 abir ayadi 1 aida benzarti 1 etablissement 1 service de medecine du travail et de maladies professionnelles chu la rabta tunis tunisie presentateur dorra aouida |
Th3-P121 - Les dermatites de contact allergiques en milieu de soin
Thème: THÈME 3 : Allergies professionnelles - immunotoxicité - interactions gènes - environnement - épigénétique et travail
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Auteurs : Jihen Hsinet (1), Abdelmajid Ben Jemaa (1), Dorra Aouida (1), Nihel Khouja (1), Saloua Ismail (1), Emna Baraketi (1), Sywar Bousselmi (1), Ons Grissa (1), Abir Ayadi (1), Aida Benzarti (1)
Présentateur : Dorra Aouida
Etablissement : (1) Service de Médecine du Travail et de Maladies Professionnelles CHU La Rabta, Tunis, TUNISIE
Introduction Le milieu hospitalier est l'un des secteurs professionnels le plus pourvoyeur de dermatites de contact allergiques. La forme la plus fréquente est l'eczéma de contact et plus rarement l'urticaire. La localisation préférentielle de ces dermatoses au niveau des mains s'accompagne le plus souvent d'un handicap physique important compromettant l'aptitude au travail.
Objectifs Etudier les caractéristiques cliniques, étiologiques et allergologiques des dermatites de contact allergiques observées en milieu de soins et d'évaluer le retentissement de ces dermatoses sur l’aptitude au travail professionnel.
Méthodes Etude descriptive rétrospective portant sur 76 cas de dermatite de contact allergique observés chez le personnel de soins et colligés au service de Médecine du Travail et des Maladies Professionnelles du CHU la Rabta entre 2000 et Juillet 2019.
Résultats L’étude a concerné 76 personnels de santé à prédominance féminine (81,6 %). L’âge moyen était de 37,07 ± 10, 34 ans. Les catégories des infirmiers et des ouvriers de nettoyage étaient le plus touchées avec respectivement (48,7%), (28,9%). L’ancienneté moyenne était de 7,24 ± 6,68 ans. La plupart était affectée dans des services à connotation chirurgicale (72,5%). Les lésions cutanées sont dominées par les placards érythémateux squameux (86,8 %) et érythémato- papuleux (27,6 %) siégeant essentiellement au niveau des mains (90,8 %). Les dermatites de contact allergiques recensées étaient l'eczéma (85,6%) et l'urticaire (14,4%). Les allergènes les plus incriminés dans l'apparition de l'eczéma étaient les métaux et les additifs du caoutchouc et les conservateurs. Par ailleurs, le latex étaient l'allergène responsable de tous les cas d'urticaire (14,4%). Ces dermatoses ont justifié un aménagement du poste de travail notamment une éviction/substitution de l'allergène chez la majorité (97,4%) et un changement de poste travail chez deux patients (2,6%).
Conclusion Les dermatites de contact allergique en milieu de soins sont fréquentes touchant plusieurs corps de métiers. Les allergènes en cause sont nombreux et diversifiés présents majoritairement dans les gants et les produits désinfectants et détergents. La prévention doit faire appel, dans la mesure du possible, à la substitution de l'allergènes par d’autres non ou moins allergisants.
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th3 p122 eczema de contact allergique professionnel aux additifs de caoutchouc a propos de 49 cas auteurs rania laaroussi 1 jihen hsinet 1 saloua ismail 1 nihel khouja 1 emna baraketi 1 ons grissa 1 abir ayadi 1 aida benzarti 1 abdelmajid ben jemaa 1 etablissement 1 service de medecine du travail et de maladies professionnelles chu la rabta tunis tunisie presentateur ons grissa |
Th3-P122 - Eczéma de contact allergique professionnel aux additifs de caoutchouc (A propos de 49 cas)
Thème: THÈME 3 : Allergies professionnelles - immunotoxicité - interactions gènes - environnement - épigénétique et travail
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Auteurs : Rania Laaroussi (1), Jihen Hsinet (1), Saloua Ismail (1), Nihel Khouja (1), Emna Baraketi (1), Ons Grissa (1), Abir Ayadi (1), Aida Benzarti (1), Abdelmajid Ben Jemaa (1)
Présentateur : Ons Grissa
Etablissement : (1) Service de Médecine du Travail et de Maladies Professionnelles CHU La Rabta, Tunis, TUNISIE
Introduction En milieu professionnel, les additifs du caoutchouc font partie des allergènes les plus incriminés dans l'eczéma de contact allergique. Plusieurs professions sont particulièrement exposées notamment le personnel soignant, de nettoyage et de l’industrie agroalimentaire. Les gants en sont les causes majoritaires.
Objectifs Etudier les caractéristiques cliniques, allergologiques et étiologiques de cette affection cutanée et évaluer leur retentissement sur l’aptitude au travail.
Méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive portant sur les cas d’eczéma de contact allergiques aux additifs de caoutchouc confirmés par des tests épicutanés, colligés auprès du service de médecine du travail et maladies professionnelles CHU La Rabta.
Résultats Il s'agissait d’une série de 49 patients ayant un âge moyen de 41,34 ans à prédominance féminine (65,3%). La majorité appartenait au secteur de la santé (60%). L’ancienneté moyenne était de 11,71 ± 9,6ans. Les manifestations cutanées étaient dominées par les placards érythémato-véisculeux (91,8%), souvent mal limités (95,9%) siégeant au niveau des mains(81,7%) avec des lésions à distance dans 18,8% des cas. La rythmicité de ces lésions avec l’activité professionnelle était rapportée par la majorité ( 93,9%). L'apparition de ces dermatoses serait essentiellement en rapport avec l'usage des gants en caoutchouc. L'allergène le plus fréquemment retrouvé était la thiuram-mix (91,8%) associé ou non à une sensibilisation au mercaptobenzothiazole (14,3%), mercapto-mix (12%) et l' isopropyl-N-phenyl-4-phenylenediamine (IPPD) (8,2%). Par ailleurs, la majorité des patients ont bénéficié d'un aménagement de poste de travail (83,7%) notamment l'éviction de port de gants en caoutchouc.
Conclusion L'eczéma de contact allergique aux additifs de caoutchouc est fréquente. Les principaux allergènes sont les accélérateurs de vulcanisation notamment les thiurames et les antioxydants. La prévention repose essentiellement sur l'utilisation de substituts aux additifs les plus allergisants. |
th3 p124 les rhinites allergiques aux isocyanates emanant des vapeurs de la colle polyurethane a propos de 9 cas auteurs rania laaroussi 1 jihen hsinet 1 saloua ismail 1 emna baraketi 1 nihel khouja 1 abir ayadi 1 ons grissa 1 aida benzarti 1 abdelmajid ben jemaa 1 etablissement 1 service de medecine du travail et de maladies professionnelles chu la rabta tunis tunisie presentateur ons grissa |
Th3-P124 - Les rhinites allergiques aux isocyanates émanant des vapeurs de la colle polyuréthane (A propos de 9 cas)
Thème: THÈME 3 : Allergies professionnelles - immunotoxicité - interactions gènes - environnement - épigénétique et travail
Auteurs : Rania Laaroussi (1), Jihen Hsinet (1), Saloua Ismail (1), Emna Baraketi (1), Nihel Khouja (1), Abir Ayadi (1), Ons Grissa (1), Aida Benzarti (1), Abdelmajid Ben Jemaa (1)
Présentateur : Ons Grissa
Etablissement : (1) Service de Médecine du Travail et de Maladies Professionnelles CHU La Rabta, Tunis, TUNISIE
Introduction Les polyuréthanes résultent de la polyaddition de poly-isocyanates sur des polyols. La présence d’isocyanates en monomère et pré-polymères représente un risque allergique respiratoire important chez les ouvriers exposés.
Objectifs Décrire les caractéristiques socio-professionnelles, cliniques et para cliniques des rhinites allergiques liées à l’exposition aux isocyantes émanant de la colle polyuréthane et évaluer l’impact de cette morbidité sur l’aptitude.
Méthodes Etude rétrospective descriptive portant sur 9 cas de rhinite allergique liée à l'exposition aux isocyanates émanant des vapeurs de la colle polyuréthane et observés dans une usine de fabrication de volants automobiles.
Résultats Il s’agissait de 9 ouvrières, ayant un âge moyen de 44,9±6,39 ans. Elles occupaient le poste de collage et gainage des volants (7cas) et de finition (2 cas) avec une ancienneté moyenne de 12,59±4,39 ans. Elles manipulaient une colle polyuréthane moyennant un pinceau sans port de moyen de protection respiratoire et sans présence de moyens de protection collective. Les manifestations cliniques étaient dominées par le prurit nasal (6cas) et/ou la rhinorrhée (5cas) et/ou éternuement (4 cas) et/ou une obstruction nasale (5cas) avec notion de dyspnée sifflante chez une patiente. Cette symptomatologie était rythmée par l’activité professionnelle chez toutes les patientes et apparue en moyenne 8 ans après l’embauche. Les pricks tests aux pneumallergènes courants avaient objectivé un terrain atopique chez 4 ouvrières. L’examen ORL spécialisé a montré une muqueuse congestive oedematiée (4 cas) avec une obstruction sévère (1 cas). Le bilan d’exploration fonctionnelle respiratoire a révélé une hyperréactivité bronchique non spécifique chez une patiente. Le diagnostic de rhinite allergique était retenu chez toutes les patientes associée à un asthme chez une d'entre elles. Cette morbidité a justifié un aménagement du poste chez 5 cas, notamment la mise en place d'une aspiration à source avec le port de moyen de protection respiratoire adapté. Par ailleurs, une mutation du poste était prescrite chez le reste des patientes (4 cas). Sur le plan médico-légal, tous les cas de rhinite ont été considérés par présomption légale d’origine comme des maladies professionnelles indemnisable au titre du tableau N°42 (isocyanates) de la liste tunisienne des maladies professionnelles.
Conclusion Les pathologies respiratoires allergiques aux isocyanates notamment les rhinites allergiques sont fréquentes en milieu industriel. La prévention repose sur la réduction de l'exposition par la substitution de ces molécules allergisantes, à défaut sur la mise en place d'équipements de protection collectifs et individuels adaptés. |
th3 p125 evaluation du risque allergique chez les employes dune animalerie auteurs saloua ismail 1 rania laaroussi 1 jihen hsinet 1 sywar bousselmi 1 nihel khouja 1 ons grissa 1 rachid ferchici 1 aida benzarti 1 abdelmajid ben jemaa 1 etablissement 1 service de medecine du travail et de maladies professionnelles chu la rabta tunis tunisie presentateur ons grissa |
Th3-P125 - Evaluation du risque allergique chez les employés d’une animalerie
Thème: THÈME 3 : Allergies professionnelles - immunotoxicité - interactions gènes - environnement - épigénétique et travail
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Auteurs : Saloua Ismail (1), Rania Laaroussi (1), Jihen Hsinet (1), Sywar Bousselmi (1), Nihel Khouja (1), Ons Grissa (1), Rachid Ferchici (1), Aida Benzarti (1), Abdelmajid Ben Jemaa (1)
Présentateur : Ons Grissa
Etablissement : (1) Service de Médecine du Travail et de Maladies Professionnelles CHU La Rabta, Tunis, TUNISIE
Introduction Avec le développement de l’expérimentation animale en Tunisie, l’exposition aux animaux de laboratoire, importants producteurs d’allergènes, devient de plus en plus fréquente. En effet, l’allergie aux animaux de laboratoire est loin d’être exceptionnelle chez les sujets exposés.
Objectif Décrire les caractéristiques de la morbidité allergique chez le personnel d’une animalerie.
Méthodes Etude descriptive portant sur le personnel d’une animalerie de l’industrie pharmaceutique, basée sur un questionnaire et des examens paracliniques et complétée par une étude de poste.
Résultats L’effectif comprenait15 employés ayant un âge moyen de 39,4 ± 8,5 ans avec une nette prédominance masculine (12 hommes). Ils occupaient le poste de vétérinaire (un cas), de pharmacien (2 cas), de technicien supérieur (3 cas) et d’ouvrier (9 cas) et avaient une ancienneté professionnelle moyenne dans l’animalerie de 9,6 ± 8,05 années. Le contact avec les animaux était quotidien chez 12 travailleurs et durait plus de deux heures par jour dans 11 cas. Un seul technicien portait occasionnellement des gants de protection. Des antécédents familiaux d’atopie ont été retrouvés dans 3 cas. Une symptomatologie asthmatiforme a été relevée dans 7 cas, une rhinite allergique dans 4 cas, une conjonctivite allergique dans 5 cas et une urticaire dans 2 cas. Le délai moyen d’apparition des symptômes par rapport à l’embauche était de 2,7 ± 3,9 ans. Le bilan allergologique a révélé des IgE totales élevées chez 4 employés, des tests cutanés aux pneumallergènes courants de l’environnement positifs chez 5 ouvriers et des prick-tests spécifiques positifs dans un cas avec sensibilisation aux déjections de souris et de lapins. La spirométrie n’avait pas montré d’anomalies chez tous les travailleurs.
Conclusion Le diagnostic d’allergie aux animaux de laboratoire repose essentiellement sur la présence de symptômes allergiques ayant une relation chronologique avec l’exposition et la positivité des tests allergologiques. La prévention technique collective repose du la ventilation générale unidirectionnelle et l’installation de filtres afin de réduire la concentration de particules dans l’air ambiant. Ces mesures peuvent être complétées par le port d’équipements de protection individuelle adaptés. |
th3 p126 evaluation du niveau de connaissances des patients asthmatiques sur lasthme professionnel et les agents asthmogenes auteurs meriem mersni 1 habib nouaigui 1 nidhal belloumi 2 mejda bani 1 kaouala lassoued 1 nesrine kammoun 1 imen bachouche 2 f chermiti 2 s fenniche 2 dorra essid 1 etablissement 1 institut de sante et securite au travail tunis tunisie 2 service de pneumologie pavillon 4 hopital abderrahmen mami ariana tunisie presentateur dorra essid |
Th3-P126 - Evaluation du niveau de connaissances des patients asthmatiques sur l’asthme professionnel et les agents asthmogènes
Thème: THÈME 3 : Allergies professionnelles - immunotoxicité - interactions gènes - environnement - épigénétique et travail
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Auteurs : Meriem Mersni (1), Habib Nouaigui (1), Nidhal Belloumi (2), Mejda Bani (1), Kaouala Lassoued (1), Nesrine Kammoun (1), Imen Bachouche (2), F Chermiti (2), S Fenniche (2), Dorra Essid (1)
Présentateur : Dorra Essid
Etablissement : (1) Institut de santé et sécurité au travail, Tunis, TUNISIE; (2) Service de Pneumologie Pavillon 4 Hôpital Abderrahmen Mami, Ariana, TUNISIE
Introduction La difficulté de dépistage de l’asthme professionnel (AP) pourrait être due à un défaut de connaissance de cette entité au sein de la population.Dans le but d’améliorer l’efficacité des interventions des professionnels de la santé, il convient d’abord d’évaluer les connaissances des patients sur cette entité.
Objectifs Evaluer à l’aide d’un questionnaire le niveau des connaissances des patients asthmatiques sur l’AP.
Méthodes Il s’agissait d’une étude transversale conduite à la consultation d’allergologie de l’hôpital Abderrahmen Mami de l’Ariana qui s’intéressait aux patients asthmatiques consentants âgés de plus de 18 ans entre Décembre 2018 et Juin 2019. Nous n’avons pas inclus les cas d’AP ou d’asthme aggravé par le travail confirmé.
A partir d’une revue de la littérature, un auto-questionnaire a été rédigé conformément aux étapes décrites par De Vellis. Il incluait 18 items répartis en 4 dimensions (D) : connaissances sur la maladie asthmatique – connaissances sur l’AP– pronostic de l’AP– prévention de l’AP. Un pré-test a été fait auprès de 18 asthmatiques afin d’évaluer sa clarté et sa compréhensibilité. Le questionnaire a été appliqué au sein d’une population de 107 patients asthmatiques.
Résultats Le score moyen chez nos patients était de 9,92/18. Il n’y avait pas de différence significative des scores moyens des patients selon l’âge, le sexe, l’activité professionnelle, l’origine ou le niveau éducationnel.
Le score moyen le plus bas était celui de la dimension D4 « prévention de l’AP». La dimension D3, intitulée « Pronostic de l’AP » était non discriminante ni corrélée aux scores moyens des trois autres dimensions. Les D1, D2 et D4 étaient corrélées positivement entre elles.Les métiers à risque communément connus par les patients étaient les menuisiers dans 22,4% des cas, les femmes de ménage dans 19,3% des cas, suivis par les piqueuses et les agriculteurs dans 15 % des cas.Les agents asthmogènes les plus cités étaient les poussières textiles dans 19,6% des cas.
Conclusion L’utilisation du questionnaire en clinique aurait pour but d’informer les professionnels de santé sur l’état des connaissances de la population sur l’AP en vue d’augmenter l’efficacité de leurs éventuelles interventions. |
th3 p127 dermatite aeroportee allergique au polyepoxide auteurs jihen turki 1 imen mehri 2 nehla rmadi 3 mohsen marnaoui 1 etablissement 1 inspection medicale au travail et de la securite professionnelle du gouvernorat de zaghouan tunisie zaghouan tunisie 2 groupement de medecine du travail ben arous tunisie 3 service de medecine du travail hopital hedi chaker sfax tunisie presentateur jihen turki |
Th3-P127 - Dermatite aéroportée allergique au polyépoxide
Thème: THÈME 3 : Allergies professionnelles - immunotoxicité - interactions gènes - environnement - épigénétique et travail
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Auteurs : Jihen Turki (1), Imen Mehri (2), Nehla Rmadi (3), Mohsen Marnaoui (1)
Présentateur : Jihen Turki
Etablissement : (1) Inspection Médicale au Travail et de la Sécurité Professionnelle du Gouvernorat de Zaghouan, Tunisie., Zaghouan, TUNISIE; (2) Groupement de Médecine du Travail, Ben Arous, TUNISIE; (3) Service de médecine du travail. Hôpital Hedi Chaker, Sfax, TUNISIE
Objectifs Décrire les caractéristiques socioprofessionnelles et cliniques des salariés exposés aux colles à base de Polyépoxyde dans une entreprise de câblage ayant développé une dermatite de contact allergique.
Méthodes Il s’agit d’une étude descriptive rétrospective de dossiers de salariés dans une entreprise de câblage exposés aux colles à base de Polyépoxyde ayant développé une dermatose de contact allergique durant la période allant du juin 2015 au juin 2018.
Résultats 10 cas de dermatite de contact ont été observés suite à l’utilisation de la colle à base de Polyépoxyde (bisphénol-A-épichlorhydrine résines époxydiques : poids moléculaire moyen ≤ 700). Il s’agit de 7 femmes et 3 hommes. L’âge moyen était de 37 ± 4 ans. Les 7 femmes occupaient le poste d’opératrice et les hommes étaient affectés au poste de contrôle. L’ancienneté professionnelle moyenne était de 6,3 ans. L’utilisation des équipements de protection individuelle conformes a été notée dans 9 cas. Les lésions cutanées étaient à type de lésions érythémato-squameuses prurigineuses au niveau du visage (paupières, régions péribuccale et péri-nasale). Le test d’éviction-reprise était positif chez 9 patients. Les tests épi-cutanés étaient réalisés dans 8 cas. Le diagnostic de dermatite aéroportée de type allergique à la résine époxy a été retenu pour 7 cas. Ces cas ont été déclarés en tant que maladie professionnelle conformément aux dispositions du tableau N°41 de la liste des tableaux des maladies professionnelles indemnisables. Les 10 cas ont bénéficié d’une éviction définitive de la manipulation des produits à base de résine époxy.
Conclusions Les Polyépoxydes représentent le 3éme allergène le plus fréquemment responsable d’eczéma d’origine professionnelle. L’utilisation de résine à haut poids moléculaire, à faible risque allergique, doit être encouragée. Le renforcement des moyens de protection individuelle et collective est nécessaire. |
th4 fp 09 parcours reussi d un maintien en emploi d un salarie d une petite entreprise du btp auteurs jean louis zylberberg 1 delly ekekya 2 etablissement 1 apst btp region parisienne bourg la reine france 2 apas btp region parisienne montrouge france presentateur jean louis zylberberg |
Th4-FP-09 - Parcours réussi d'un maintien en emploi d'un salarié d'une petite entreprise du BTP
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Jean-Louis Zylberberg (1), Delly Ekekya (2)
Présentateur : Jean-Louis Zylberberg
Etablissement : (1) APST BTP RÉGION PARISIENNE , Bourg La Reine, FRANCE; (2) APAS BTP REGION PARISIENNE, Montrouge, FRANCE
Introduction Dans le cadre du maintien en emploi des salariés du bâtiment et travaux publics (BTP) en Ile de France, le service de santé au travail et les œuvres sociales coopèrent depuis de nombreuses années. Plus de 80% des entreprises du BTP ont moins de 10 salariés et vont avoir des difficultés pour reclasser un salarié dans une situation d’inaptitude à son poste. C’est dans ce contexte que nous allons vous décrire une situation réussie de maintien en emploi d’un salarié d’une très petite entreprise (TPE).
Coopération réussie entre institutions Mr S., maçon dans une TPE, est victime sur son lieu de travail d’un accident vasculaire cérébral (non reconnu en accident du travail), en février 2017. Huit mois après, il voit en consultation de pré-reprise son médecin du travail à la demande du médecin conseil. En janvier 2018, il est orienté par le médecin du travail vers le service de reclassement des œuvres sociales afin de l’accompagner dans son projet professionnel de soudeur. A l’issue, une reconnaissance en qualité de travailleur handicapé est demandée puis une formation de remise à niveau de français de trois mois, au cours de son arrêt de travail. La cellule de prévention de la désinsertion professionnelle (PDP) de la Sécurité Sociale est sollicitée afin de maintenir les indemnités journalières pendant cette formation et donne son accord. Après cette première formation, une formation qualifiante de soudeur était prévue en janvier 2019. Mais le financement demandé auprès du Fonds de Gestion des Congés Individuels de Formation (FONGECIF) est refusé pour cause de budget insuffisant. Il est alors fait appel à l’Association de gestion du fonds pour l'insertion des personnes handicapées (AGEFIPH) qui refuse du fait de son statut de salarié et non pas de demandeur d’emploi et du coût important de la formation. Deux ans après l’accident vasculaire cérébral, le médecin conseil décide de mettre fin à ses indemnités journalières. Dans ce contexte, nous avons sollicité auprès de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) la formation de soudeur en Centre de Rééducation Professionnelle (CRP) qui a donné son accord en deux mois. Cette réponse rapide a été facilitée par la présence au sein de la cellule PDP de la Sécurité Sociale de l’ensemble des institutions (médecin du travail, conseillère en reclassement professionnel, médecin conseil, le médecin de la MDPH, l’assistante sociale de la Sécurité Sociale, le Cap Emploi).
Conclusion Cet exemple démontre l’importance de coopérer entre institutions pour chaque étape clé du projet du salarié. Bien qu’étant acteur majeur, le salarié aurait été en échec sans accompagnement des différents partenaires du maintien en emploi. |
th4 fp 10 maintien en emploi et troubles cognitifs de linteret dune intervention pluridisciplinaire auteurs eugenie steck 1 daniel ferreira zeferino 1 etablissement 1 ametif cergy pontoise france presentateur eugenie steck |
Th4-FP-10 - Maintien en emploi et troubles cognitifs: de l’intérêt d’une intervention pluridisciplinaire
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Eugénie Steck (1), Daniel Ferreira Zeferino (1)
Présentateur : Eugénie Steck
Etablissement : (1) AMETIF, Cergy Pontoise, FRANCE
Introduction Nous sommes alertés par l’employeur pour des difficultés exprimées par une salariée à son poste de directrice administrative et financière (DAF). Suite à un accident vasculaire cérébral sur son lieu de travail avec des séquelles cognitives et une fatigabilité, on observe des répercussions sur son travail et sur l’équipe.
La reprise du travail s’est faite en temps-partiel thérapeutique, suivi d’une invalidité catégorie 1. Lors de son arrêt, la salariée a été remplacée. Depuis sa reprise, le poste est partagé.
Objectif Adapter au mieux son poste à son état de santé en terme organisationnel, et fluidifier le fonctionnement de l’équipe.
Méthodologie Nous avons opté pour une intervention ergonomique, l’intervention d’une psychologue étant perçue comme stigmatisante par la salariée. Il a été décidé conjointement de rencontrer la direction puis les deux salariées séparément. Entre chaque rencontre, des échanges téléphoniques et par mail avec le directeur ont été formalisés.
Analyse La direction confirme ses difficultés sur certaines tâches. La fiche de fonction nous a été remise, ainsi qu’une liste des tâches confiées établie en concertation avec l’intéressée. Elle nous a souligné la problématique d’avoir 2 personnes à un poste de DAF engendrant des contraintes techniques ainsi qu’un problème de positionnement de l’équipe, et des 2 salariées entre elles avec de vives tensions. Elle nous confirme l’impact de ses troubles cognitifs sur son travail, ainsi que des difficultés à faire le deuil de certaines missions. D’autre part les 2 salariées font le même constat sur les problématiques organisationnelles (problème de transmission d’informations). Elles soulignent toutes les deux une dégradation de leurs relations.
Préconisations Après chaque rencontre la direction a pu mettre en place au fur et à mesure certaines préconisations (répartition des tâches évitant l’attribution de tâches à forte temporalité, maintien du temps-partiel, possibilité de télétravail).
Nous lui avons également recommandé de réaliser une fiche de poste officielle, de clarifier l’organigramme du service et de les communiquer à l’ensemble de l’équipe.
Discussion L’implication de la direction et de la salariée ont permis un dialogue ouvert et facilitateur pour la mise en place des aménagements. Les tensions entre les deux salariées auraient pu être un frein, levé par l’arrivée inattendue d’une nouvelle DAF durant l’intervention, permettant ainsi la co-construction d’un projet partagé entre les salariées, l’entreprise et le SST.
Une synthèse écrite a été rédigée et intégrée au dossier médical. Cette intervention pluridisciplinaire a abouti à son maintien en emploi, ainsi qu’à un meilleur fonctionnement au sein de l’équipe. |
th4 fp 11 experimentation d un indice de risque de desinsertion professionnelle auteurs nicole dousselin 1 marie triglia 1 anne landi 1 etablissement 1 gims13 marseille france presentateur nicole dousselin |
Th4-FP-11 - Expérimentation d'un indice de risque de désinsertion professionnelle
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Nicole Dousselin (1), Marie Triglia (1), Anne Landi (1)
Présentateur : Nicole Dousselin
Etablissement : (1) gims13, Marseille, FRANCE
Si le maintien dans l’emploi (MDE) est au cœur des préoccupations des services de santé au travail (SST), le rapport IGAS 2018 et les recommandations HAS 2019 insistent sur la nécessité d’agir en amont, et d’améliorer la lisibilité de la cohérence de la prise en charge des personnes à Risque de Désinsertion Professionnelle (RDP).
Agir en amont implique un dépistage précoce des salariés à RDP avant qu’une gène s’installe au travail et se traduise par des arrêts de travail voire une inaptitude avec un risque de précarité.
Orientée par ces enjeux, notre réflexion au GIMS13, inscrite dans notre projet de service et notre démarche qualité s’est axée sur la création d’un indice de RDP évaluable à chaque visite, dès l'embauche pour tous les salariés par tout professionnel de santé au travail.
Nous avons élaboré un indice de 0 à 3 repérant si le salarié est à RDP nul faible moyen ou fort, avec comme corolaire des moyens à déployer appropriés de façon plus ou moins urgente.
Notre méthodologie d’évaluation du RDP s'appuie sur une grille croisée incluant des données de l'approche EVREST et l' échelle visuelle de bien être au travail. Nous avons testé sa faisabilité en 2019, inclut le codage du RDP dans notre logiciel et validé en Commission Médico Technique son déploiement à l'ensemble du SST en 2020.
A l’issue de notre test, cet indice s’est confirmé fiable facile et rapide à évaluer. Il s’insère dans le protocole de collaboration médecin infirmière et s’avère d’une aide majeure pour les infirmières dans leur démarche d’orientation des salariés vers les médecins.
Cet indice résume et concrétise la réflexion intellectuelle que chaque professionnel de santé au travail réalise, en répondant à la question : « quel est le risque pour le salarié que je viens de voir, de rencontrer des difficultés de MDE pour raison de santé ?».
Le déploiement du RDP et son codage par l’ensemble du GIMS13 seront exploités dès 2021.
Nous réaliserons une description de la répartition des salariés selon leur RDP, et pour chaque niveau de RDP sa distribution selon les caractéristiques des salariés, les postes de travail, les entreprises.
Pour tous les salariés identifés à RDP , leur devenir et les actions de MDE mobilisées seront codés y compris lorsque les salariés sont en activité et ne font pas encore l’objet de Mesures Individuelles d’Accompagnement.
Un bilan MDE sera donc réalisable non plus à partir des conclusions de nos visites mais à partir des caractéristiques des salariés et donc du besoin identifié pour chaque salarié en matière de MDE.
L’indice RDP est un outil simple objectif répondant à la double nécessité d’agir en amont de la survenue de la désinsertion professionnelle, et de rendre nos actions lisibles et communicables. |
th4 fp 12 cancer et maintien dans l emploi une action collaborative en entreprise auteurs valerie flandin 1 fanny perrin blanc 1 etablissement 1 acms suresnes france presentateur valerie flandin |
Th4-FP-12 - Cancer et maintien dans l 'emploi : une action collaborative en entreprise
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Valerie Flandin (1), Fanny Perrin Blanc (1)
Présentateur : Valerie Flandin
Etablissement : (1) ACMS, Suresnes, FRANCE
Introduction Le retour au travail, pour un salarié atteint d'un cancer, peut s’avérer complexe. C'est un challenge pour l'entreprise et l'individu et un véritable enjeu en terme de santé publique et de santé au travail. Les partenariats en faveur du retour à l'emploi participent à la prévention de la désinsertion professionnelle (PDP).
Objectif Un service interentreprises de santé au travail (SIST) d'Île-de-France et la Ligue contre le Cancer se sont engagés dans une démarche commune favorisant le retour et le maintien dans l'emploi des salariés atteints d'affections de longue durée notamment cancéreuses. Le but est d'informer et de sensibiliser les employeurs et les salariés des petites et moyennes entreprises et d'initier une dynamique de réflexion sur ce thème.
Méthode Faisant suite aux réunions de pilotage tenues en 2019 et au constat d'une mauvaise connaissance de cette thématique et de ses enjeux dans les entreprises, un atelier de prévention intitulé «Cancer et maintien dans l'emploi, si on en parlait ?» est proposé aux adhérents du SIST, sous forme de diaporamas et de jeux participatifs. Sont notamment abordés, l'utilité de la visite de pré-reprise, les aménagements des postes, la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé ainsi que le programme «Lig'Entreprise», programme d’actions abordant le thème du cancer en entreprise et qui appréhende de manière ludique les problématiques rencontrées par les salariés et les encadrants.
À l'issue de cette intervention, les employeurs qui le souhaitent peuvent solliciter une intervention dédiée à leur entreprise avec la participation conjointe des équipes du SIST et de la Ligue contre le Cancer. Cette dernière propose trois actions portant sur la prévention, le retour à l'emploi (modules de différents formats pour la sensibilisation des collaborateurs et/ou des managers) ou l'information.
Cette collaboration sera initialisée en 2020 dans le département de l'Essonne.
Discussion Les leviers permettant la réussite de cette action sont:
- la mobilisation des équipes santé-travail du SIST (médecin du travail, infirmier de santé au travail, assistant social) associée à la participation active de membres de la Ligue contre le Cancer.
- le nombre conséquent de petites et moyennes entreprises adhérentes au SIST.
Les freins pourraient être organisationnels et liés aux difficultés rencontrées pour mobiliser de telles entreprises sur ce sujet.
Conclusion Ce projet collaboratif (ACMS et Ligue contre le Cancer) en faveur de la prévention de la désinsertion professionnelle devrait être déployé progressivement à partir de 2020 et être généralisé ensuite à l’ensemble de l'Île de France.
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th4 fp 13 vetements de travail connectes une aide pour l evaluation de la charge physique et le retour au travail auteurs yohann levillain 1 gilles marot 1 jean jacques caraco 2 thomas poulin 3 jean pierre zana 4 etablissement 1 arkema serquigny serquigny france 2 altran saint herblain france 3 mulliez flory fevremoine france 4 zconcept paris france presentateur yohann levillain |
Th4-FP-13 - Vêtements de travail connectés : une aide pour l'évaluation de la charge physique et le retour au travail
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Yohann Levillain (1), Gilles Marot (1), Jean-Jacques Caraco (2), Thomas Poulin (3), Jean-Pierre Zana (4)
Présentateur : Yohann Levillain
Etablissement : (1) arkema serquigny, Serquigny, FRANCE; (2) altran, Saint Herblain, FRANCE; (3) mulliez flory, Fevremoine, FRANCE; (4) zconcept, Paris, FRANCE
Les ergonomes, leurs méthodes et leurs outils contribuent à accompagner les entreprises dans l’évaluation des facteurs d’exposition aux risques notamment physiques. L'ergonomie à montré son efficacité humaine économique et son rôle lors de la conception de situations de travail. Les technologies connectées progressent et apportent de nouveaux outils pour d’objectiver les contraintes liées à l’activité.
Chez Arkema, depuis plus de 10 ans, l’évaluation ergonomique de l’activité et des risques sur les sites industriels s’est installée via des diagnostics ergonomiques pour évaluer les situations de travail déclarées comme « pénibles ». La démarche s’est poursuivie par la formation de référents en ergonomie qui évaluent les situations de travail à la demande des opérateurs, du service de santé au travail ou du management. Le vêtement de travail a été rendu communiquant au travers d’un réseau de capteurs de mouvements et positions. Il apporte un complément pour l’analyse de l’activité en objectivant, en situation réelle de travail, les contraintes physiologiques du collaborateur équipé.
Les études menées avec des vêtements connectés ont élargi les objectifs :
- objectiver les contraintes articulaires lors de l’analyse des activités,
- participer à l’amélioration des situations de travail,
- jouer un rôle pédagogique auprès des opérateurs,
- favoriser le dialogue social,
- accompagner le retour au travail.
Les études réalisées concernent les manutentions manuelles de sacs de 20 ou 25 Kg par des préparateurs de commandes. L’activité consiste à préparer des palettes avec différents types de sacs selon les commandes clients.
L’analyse de l’activité a montré dans un premier temps de nombreux facteurs d’exposition aux risques liés à l’organisation de l’activité. L’utilisation des EPIC a amené les opérateurs à revoir leurs modes opératoires et à reconcevoir la zone de travail. Une seconde étude a été engagée à leur demande pour mettre en place une aide technique à la manutention. Elle a confirmé la réduction des contraintes lors de l’utilisation des modes opératoires choisis par les collaborateurs et a montré l’intérêt de l’aide technique dans certaines circonstances.
Les résultats de ces études ont permis d’envisager l’utilisation des EPIC comme un complément pour l’objectivation des contraintes et un dispositif pédagogique pour amener les opérateurs à comprendre les contraintes. Pour les services de santé au travail les epic apportent des éléments objectifs pour les restrictions médicales, les inaptitudes et pour favoriser le retour au travail. Arkema envisage de déployer ses équipements afin d’élargir leur utilisation pour les missions handicap mais aussi pour les équipes chargées de la qualité de vie au travail. |
th4 fp 14 maintien dans l emploi des personnes presentant un trouble bipolaire auteurs elise marion paris 1 emma beetlestone 1 raphael paris 2 antoine villa 1 marie pascale lehucher michel 1 etablissement 1 assistance publique des hopitaux de marseille marseille france 2 hia laveran marseille france presentateur elise marion paris |
Th4-FP-14 - Maintien dans l'emploi des personnes présentant un trouble bipolaire
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
Auteurs : Elise Marion-Paris (1), Emma Beetlestone (1), Raphaël Paris (2), Antoine Villa (1), Marie-Pascale Lehucher-Michel (1)
Présentateur : Elise Marion-Paris
Etablissement : (1) Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille, Marseille, FRANCE; (2) HIA Laveran, Marseille, FRANCE
Objectif Au moins la moitié des personnes touchées par un trouble bipolaire, dont la prévalence mondiale est supérieure à 1% de la population générale, n’a pas d’activité professionnelle stable. L’objectif de cette étude est de recenser les facteurs perçus par les personnes bipolaires comme ayant un impact sur leur maintien dans l’emploi.
Méthode Des entretiens individuels semi-dirigés ont été proposés aux sujets présentant un trouble bipolaire, en âge de travailler, et ayant fréquenté 3 services hospitaliers de l’Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille. Ces personnes devaient être stabilisées médicalement et avoir vécu au moins une expérience professionnelle. Chaque entretien a été enregistré et retranscrit manuellement puis analysé selon un classement thématique des verbatims.
Résultats Dix-neuf personnes ont participé aux entretiens. Trois thèmes majeurs identifiés ont été classés en facteurs intrinsèques (rythme de travail, cadre ou contexte de travail) et extrinsèques (aides extérieures) à la personne bipolaire. La majorité des sujets estime que le travail à horaires réguliers est un facteur d’équilibre. Pour tous, le travail de nuit et les facteurs de stress peuvent entrainer des rechutes. Tous soulignent la nécessité de déstigmatiser la maladie auprès des employeurs et mettre en avant leurs compétences. La plupart estime qu’il faut développer des organismes d’accompagnement à l’emploi spécifiques aux maladies psychiques.
Conclusion Cette recherche contribue à renseigner les sujets présentant un trouble bipolaire sur les facteurs professionnels impactant l’équilibre de leur affection. Des parcours de soin personnalisés pluridisciplinaires impliquant la médecine du travail sont à développer afin de favoriser l’équilibre de la maladie et leur maintien dans l’emploi. |
th4 fp 15 maintien dans lemploi une affaire de symptomes et de temps auteurs simone munch 1 etablissement 1 cnrs coordination nationale de medecine de prevention paris france presentateur simone munch |
Th4-FP-15 - Maintien dans l’emploi, une affaire de symptômes et de temps ?
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Simone Munch (1)
Présentateur : Simone Munch
Etablissement : (1) CNRS - Coordination nationale de médecine de prévention, Paris , FRANCE
Un agent gestionnaire adjoint dans un laboratoire se présente en consultation avec une attitude méfiante voire hostile. Il indique éprouver des difficultés dans l’organisation et le suivi de son travail. Il consulterait régulièrement un psychiatre pour troubles anxieux et psychosomatiques mais refuse tout traitement médicamenteux. Le diagnostic de personnalité schizoïde a été porté.
Un allègement des tâches n’apportant aucune amélioration, un changement d’activité est décidé. Sont privilégiés : un travail d’exécution bien encadré avec peu de latitude décisionnelle, peu de responsabilités et des contacts interindividuels limités. L’agent accepte cet aménagement mais refuse de solliciter une RQTH. Il bénéficiera de l’accompagnement d’une « personne ressource » en cas de difficulté. Un bilan neuropsychologique en centre de réadaptation et de formation professionnelle valide les aménagements préconisés.
Une activité professionnelle d’accueil et de petite maintenance dans un établissement répond aux critères retenus, sous la supervision du responsable administratif. L’évolution, satisfaisante à moyen terme, sera compromise par l’attitude intrusive d’un collègue.
La confiance de l’agent vis-à-vis du médecin et du service des ressources humaines s’améliore néanmoins. Il sollicite une RQTH et se confie sur sa socialisation : déficit de communication, interactions sociales et activités restreintes… Nous pensons comme l’agent qu’il est atteint de troubles de la sphère autistique et il s’inscrit au Centre Ressources Autisme pour bénéficier d’une évaluation. Parallèlement nous sollicitons un organisme spécialisé pour l’accompagner dans son quotidien mais en l’absence de diagnostic patent, aucune suite ne pourra être donnée.
Le diagnostic de syndrome d’Asperger est posé dix ans après le début de l’accompagnement professionnel et lui ouvre les portes d’un groupe de travail sur les interactions sociales et d’une aide adaptée à la gestion des problèmes domestiques. Il est réaffecté à un poste de petite maintenance. L’évolution socioprofessionnelle actuelle est favorable et pour la première fois il a des projets d’avenir.
Cette présentation témoigne de l’influence positive d’une dynamique professionnelle sur l’intégration sociale. Elle montre qu’en dépit d’un diagnostic imprécis au départ il est possible d’accompagner un agent en se basant notamment sur la symptomatologie et son incidence. Le temps psychiatrique n’est en effet pas toujours le temps professionnel ! Nonobstant la période nécessaire à l’établissement d’une relation de confiance avec l’agent, son adhésion aux aménagements proposés de même que celle du collectif de travail sont essentielles. Le temps reste cependant l’élément le plus difficile à maîtriser…
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th4 fp 16 itineraire socio professionnel des asthmatiques a partir de la cohorte constances auteurs dorothee provost 1 julie chesneau 1 chantal raherison 2 marie christine delmas 1 laurence cherie challine 1 marcel goldberg 3 yuriko iwatsubo 1 etablissement 1 sante publique france saint maurice france 2 universite bordeaux bordeaux france 3 inserm villejuif france presentateur dorothee provost |
Th4-FP-16 - Itinéraire socio-professionnel des asthmatiques à partir de la cohorte Constances
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Dorothee Provost (1), Julie Chesneau (1), Chantal Raherison (2), Marie-Christine Delmas (1), Laurence Cherie-Challine (1), Marcel Goldberg (3), Yuriko Iwatsubo (1)
Présentateur : Dorothee Provost
Etablissement : (1) SANTE PUBLIQUE FRANCE, Saint-Maurice, FRANCE; (2) UNIVERSITE BORDEAUX, Bordeaux, FRANCE; (3) INSERM, Villejuif, FRANCE
Introduction Des études ont montré que l'asthme professionnel affecte des sujets actifs jeunes et que ses conséquences socio-économiques peuvent être importantes (diminution de revenus et/ou perte de l’emploi). L’enquête Santé et itinéraire professionnel (SIP) suggère notamment que, comparées aux femmes non asthmatiques, les femmes asthmatiques ont des parcours professionnels plus complexes et des revenus inférieurs. L’objectif de cette étude est de décrire l’itinéraire socio-professionnel des personnes asthmatiques et de le comparer à celui des non-asthmatiques en utilisant les données issues de la cohorte française Constances.
Matériel et Méthodes Cette étude s’appuie sur les données recueillies à l’inclusion par autoquestionnaire auprès de 34 085 personnes âgées de 18 à 69 ans incluses en 2013 et 2014 dans la cohorte Constances. L’asthme actuel a été défini par la survenue d’une crise d’asthme au cours des douze derniers mois et/ou la prise actuelle d’un traitement pour asthme. Les paramètres socio-professionnels étudiés étaient la situation vis-à-vis de l’emploi, les revenus mensuels du foyer, la catégorie sociale et le secteur d’activité, et le nombre et les durées d’emplois et des périodes d’interruption au cours de la vie professionnelle.
Résultats Au total, 1 772 asthmatiques ont été identifiés. Les femmes asthmatiques avaient un nombre d’emplois plus important que les femmes non asthmatiques (respectivement, 34 % et 27 % ont eu plus de 4 emplois au cours de leur vie professionnelle). Chez les hommes, aucune différence n’a été observée entre les asthmatiques et les non-asthmatiques concernant le nombre et la durée des emplois et le nombre et la durée des périodes d’interruption.
Conclusion Ces premiers résultats suggèrent que les femmes asthmatiques connaissent des parcours professionnels plus instables que les femmes non asthmatiques. En revanche, aucun effet n'a été observé chez les hommes. Les analyses se poursuivent pour conforter ces premiers résultats.
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th4 p133 analyse du score fabq un an apres l avis du medecin du travail chez des salaries avec un probleme de rachis etude sur les salaries de lenquete pdp 2015 au ciamt centre interentreprises et artisanal de medecine du travail auteurs otelia szabo gay 1 vinh ngo 1 etablissement 1 ciamt paris france presentateur otelia szabo gay |
Th4-P133 - Analyse du score FABQ un an après l'avis du médecin du travail chez des salariés avec un problème de rachis. Etude sur les salariés de l’enquête PDP 2015 au CIAMT (Centre Interentreprises et Artisanal de Médecine du travail).
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Otelia Szabo Gay (1), Vinh Ngo (1)
Présentateur : Otelia Szabo Gay
Etablissement : (1) CIAMT, Paris, FRANCE
Contexte de l'étude : La priorité nationale des services de santé au travail dans le cadre du CPOM (Contrat Pluriannuel d’Objectifs et de Moyens) reste la prévention de la désinsertion professionnelle (PDP). Dans ce contexte, une enquête annuelle est réalisée au CIAMT avec un suivi longitudinal des salariés qui ont nécessité une intervention du médecin du travail : aménagements de poste, restrictions, inaptitudes. La pathologie du rachis reste le principal problème de « non aptitudes » dans notre service.
Objectif et population étudiée : L’objectif principal de ce mémoire est d’étudier et décrire le score du questionnaire FABQ (Fear-Avoidance beliefs Questionnaire) en fonction de la décision du médecin du travail : aménagement de poste, inaptitude, restrictions chez ces salariés avec un problème de rachis pris dans le cadre de l’enquête PDP 2015 au CIAMT un an après la décision médicale du médecin du travail. L'étude a pu être réalisée pour 28 salariés avec un problème de rachis.
Résultats : Les salariés en poste avec aménagement par le médecin du travail ont une moyenne de : évaluation de l'échelle 1 : croyances concernant l'activité physique à 18,75/ 24 ; évaluation échelle 2 : croyances concernant le travail à 23,8 / 42 ; évaluation globale 52,3 /96 :
Les salariés en cours d'une procédure de reclassement pour inaptitude médicale ont une moyenne de : évaluation de l'échelle 1 : croyances concernant l'activité physique à 19,5/ 24 ; évaluation échelle 2 : croyances concernant le travail à 39,8 / 42 ; évaluation globale 87,1 /96
Les salariés en arrêt maladie pour soins ont une moyenne de : évaluation de l'échelle 1 : croyances concernant l'activité physique à 21,25/ 24 ; évaluation échelle 2 : croyances concernant le travail à 40 / 42 ; évaluation globale 87,5 /96
Conclusions 1. Les personnes en activité professionnelle avec un aménagement de poste ayant un problème de rachis présentent un score FABQ plus faible que les personnes en procédure d'inaptitude ou en arrêt maladie. 2. L'avis du médecin du travail est en concordante avec les croyances et attitudes d'évitement des salariés avec un problème de rachis. 3. Le questionnaire FABQ peut être un outil d'orientation pour le médecin du travail dans le cadre de la prévention de la désinsertion professionnelle des salariés avec un problème de rachis. 4. La réalisation de ce questionnaire présente une limite pour les personnes avec un faible niveau scolaire.
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th4 p134 les effets d un dispositif d accompagnement sur le reinvestissement de la sphere professionnelle auteurs nadia baatouche 1 souade bouyan 1 mouzdalfa hassane 1 patricia sauviat 1 etablissement 1 mairie de bobigny bobigny france presentateur nadia baatouche |
Th4-P134 - Les effets d'un dispositif d'accompagnement sur le réinvestissement de la sphère professionnelle
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
Auteurs : Nadia Baatouche (1), Souade Bouyan (1), Mouzdalfa Hassane (1), Patricia Sauviat (1)
Présentateur : Nadia Baatouche
Etablissement : (1) Mairie de Bobigny, Bobigny, FRANCE
La société post-moderne se caractérise par les transformations du monde du travail bouleversant ainsi en profondeur le rapport de l’individu avec le travail, et avec son propre travail. De nombreuses investigations sur les situations du travail relèvent un accroissement des impacts négatifs du travail sur la santé mentale et physique de l’individu, comme les états dépressifs, le surmenage (burn-out), l’état d’ennui (bore-out), la perte de sens (brown-out). Dès lors, après la santé mentale de l’individu, c’est le caractère potentiellement pathogène du travail qui devient objet de recherche (Morin, 2010 ; Bernaud, 2018).
En psychologie, de nombreuses thèses (Frankl, 1967, Yalom, 1980, Bernaud, 2018) renforcent l’hypothèse qu’un questionnement existentiel à travers le sens donné à sa vie répond à un besoin fondamental de l’être humain, le sens du travail apparaît à présent comme une nouvelle dimension du sens, aussi essentielle pour préserver le bien-être de l’individu.
Les questions existentielles sont d'autant plus présente lorsqu'un individu est confronté à une irruption brutale de troubles physique (TMS) déstructurant alors psychiquement son identité professionnelle.
Avec l’appui d’une vision clair d’un dispositif d’accompagnement à la mobilité proposant un travail réflexif qui conduit l'agent à re-construire son identité personnelle et professionnelle, nous souhaitons présenter le cas d’un agent, accompagné au sein de la collectivité de Bobigny (93), explorant les questions existentielles. Nous concevons que l’intérêt d’un tel dispositif travaillant dans un accompagnement collaboratif (service santé au travail – Service mobilité et Direction des Ressources Humaines) est qu’il permet à son public de tenter de répondre à questions existentielles de son soi actuel, en lien avec son travail et sa vie. En effet, par son approche, par une mise en lumière de ses expériences majeures de ses parcours personnels et professionnels, ce dispositif d’accompagnement invite l’individu à ne plus être un spectateur de sa vie mais au contraire d'être l'auteur.
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th4 p136 etude des inaptitudes medicales sur 2018 dans un ssti auteurs camille ganivet 1 florence oziol 1 pauline rivoal 1 olivier balhawan 1 etablissement 1 pst prevention sante travail caen france presentateur olivier balhawan |
Th4-P136 - Etude des inaptitudes médicales sur 2018 dans un SSTI
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Camille Ganivet (1), Florence Oziol (1), Pauline Rivoal (1), Olivier Balhawan (1)
Présentateur : Olivier Balhawan
Etablissement : (1) PST Prévention Santé Travail , Caen, FRANCE
L’inaptitude au poste de travail est définie comme l’incapacité physique ou psychique pour un salarié à exercer les fonctions qui lui incombent. Lorsqu’apparaît une fragilité dans l’état de santé d’un salarié, l’un des domaines les plus exposé aux répercussions va être celui de l’emploi. Au cours des dernières années, la pratique quotidienne des médecins du travail s’est vue modifiée par les réformes successives et en particulier en 2016, la loi El Khomri. Au-delà de ces modifications, les médecins du travail d’un SSTI ont constaté une augmentation de leur nombre d’inaptitude en 2018. Dans une politique actuelle de maintien en emploi, il a paru important comme objectif de cette étude de recueillir des indicateurs précoces (qui/comment/pourquoi) et ainsi tenter de mettre en œuvre des recommandations de bonnes pratiques pour pouvoir examiner les freins et les leviers de ce maintien en emploi. Il s’agit d’une étude épidémiologique descriptive et prospective portant sur les inaptitudes médicales réalisées au sein d’un SSTI en 2018. Les analyses qualitatives et quantitatives des inaptitudes médicales ont été complétées par des données issues des dossiers médicaux en santé au travail complétée par chaque médecin du travail ayant signé l’inaptitude. Tous les résultats ont été comparés ensuite à l’effectif suivi pour éviter tout biais. Sur les 525 inaptitudes prononcées, 457 ont été saisies par les médecins et 447 ont pu être analysées (87%) : 62% femmes-38% hommes. Dans 66% des cas, la procédure d’inaptitude a été débutée lors de la visite de pré reprise. La majorité des inaptitudes se sont faites à la suite d’un arrêt de travail ; le délai depuis la dernière visite médicale périodique ou d’embauche datait de plus de 36 mois. Les pathologies les plus représentées dans l’inaptitude étaient les TMS, suivie de près par le rachis et les RPS à égalité. 37% des inaptitudes étaient réalisées dans un contexte d’invalidité catégorie 2, 18% dans un contexte d’AT/MP, et 15% pour une fin des indemnités journalières prononcée. Pour 66% des salariés déclarés inaptes, au moins une action de prévention de la désinsertion professionnelle a été réalisée. 77% des postes n’étaient pas aménagés. Dans 69% des cas, les médecins du travail ont jugé qu’aucune mesure n’aurait pu permettre d’éviter l’inaptitude. Cette étude souligne l’importance pour le médecin du travail de rester maître de la périodicité des visites, ainsi que de l’importance de la visite de pré reprise et de sa précocité. Pour voir plus loin, une meilleure prévention de l’altération de l’état de santé des salariés en revenant à de la prévention primaire est in fine l’objectif de cette étude, avec une comparaison prévue sur une année entière prochaine.
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th4 p140 ergotheque et amenagement de poste pour le travail sur ecran auteurs anne jankowski 1 elisabeth gaertner 2 frederic daessle 2 nathalie saglas 2 anne nonnenmacher 1 etablissement 1 sncf strasbourg france 2 unistra strasbourg france presentateur anne jankowski |
Th4-P140 - « Ergothèque » et aménagement de poste pour le travail sur écran
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Anne Jankowski (1), Elisabeth Gaertner (2), Frédéric Daessle (2), Nathalie Saglas (2), Anne Nonnenmacher (1)
Présentateur : Anne Jankowski
Etablissement : (1) SNCF, Strasbourg, FRANCE; (2) Unistra, Strasbourg, FRANCE
Introduction Les aménagements matériels de poste de travail sur écran ne donnent pas toujours satisfaction lorsqu’au préalable un essai de la solution ergonomique n’est pas proposé.
Objectifs Maintenir au poste de travail les salariés présentant des douleurs des membres supérieurs, grâce à un aménagement adapté, et prévenir la désinsertion professionnelle.
Méthodes Le service de santé au travail a été équipé d’une « Ergothèque » : collection de périphériques informatiques (souris verticales, claviers courts, supports de bras, supports de poignets…) adaptés à des pathologies touchant les membres supérieurs, en tenant compte des données de la littérature et de l’expérience du médecin du travail. Le prêt de matériel a également pu être proposé pour des agents travaillant la majeure partie de leur temps sur écran, dans un but de prévention. Le médecin du travail a implémenté la collection au fur et à mesure des besoins rencontrés dans son exercice.
Un questionnaire de satisfaction a été envoyé aux agents ayant pu bénéficier de ce prêt depuis 2016 à l’Unistra et 2018 à la SNCF (Centre Médical de Strasbourg) afin de conforter l’utilité de ce dispositif, d’évaluer l’amélioration et/ou le confort que peut apporter un matériel ergonomique en fonction de la plainte.
Résultats Entre 2016 et 2019, 132 salariés ont bénéficiés du prêt.
64 personnes ont répondu au questionnaire de satisfaction, 49 agents (76%) ont déclaré avoir une amélioration des douleurs/symptômes grâce au matériel qui a été prêté, ce prêt a abouti à un achat du matériel pour 35 agents (54%). Un meilleur confort de travail (prévention) a également pu être constaté (note de 3,74 sur 5).
Les symptômes les plus rencontrés étaient des douleurs des épaules et/ou des poignets (47%). Les matériels prêtés étaient essentiellement des souris verticales (64%) et des reposes bras (21%).
Les essais ont permis de valider et améliorer les indications de certains matériels à des pathologies et symptômes mais aussi d’invalider certains matériels qui ne convenaient pas.
Conclusion Le prêt de matériel ergonomique avant acquisition de matériel ergonomique adapté améliore le maintien au travail des personnes souffrant de TMS et travaillant sur écran.
L’essai de matériel spécialisé permet l’acceptabilité, l’adéquation avant son acquisition. Cette pratique participe au maintien dans l’emploi, à l’amélioration de l’ergonomie au poste de travail, et évite des achats inadaptés ou inutiles. Il permettra à terme de réfléchir à l’élaboration d’une grille de préconisation matériel en rapport avec les symptômes et les pathologies.
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th4 p141 adaptation du poste de travail informatique chez un agent hemiplegique auteurs anne nonnenmacher 1 anne jankowski 1 etablissement 1 sncf strasbourg france presentateur anne nonnenmacher |
Th4-P141 - Adaptation du poste de travail informatique chez un agent hémiplégique
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Anne Nonnenmacher (1), Anne Jankowski (1)
Présentateur : Anne Nonnenmacher
Etablissement : (1) SNCF, Strasbourg, FRANCE
Introduction Une salariée, avec un déficit moteur de l'hémi-corps droit, travaille sur un poste informatique. Cette salariée a toujours compensé la paralysie du membre supérieur droit en hypersollicitant le membre supérieur gauche. Elle ressent des douleurs dans le membre supérieur gauche, seul membre fonctionnel, qui génèrent une perte de mobilité et rendent plus difficiles la tenue du poste. De plus, l'appui sur plusieurs touches combinées du clavier, nécessaire à la réalisation des différentes opérations, est difficile voire impossible avec une seule main.
Objectifs Soulager le membre valide et prévenir l’apparition d’une pathologie ostéoarticulaire chez une salariée hémiplégique.
Améliorer l’ergonomie du poste de travail
Maintenir un agent en situation de handicap dans l’emploi
Méthodes Une étude de son poste de travail a été réalisée par le service de santé au travail : réglage du fauteuil, des écrans, positionnement à gauche de la souris et du téléphone, essai concluant d'une agrafeuse électrique.
Afin de préserver la mobilité du membre supérieur gauche et de faciliter son travail, un clavier monomanuel pour gaucher a été testé : clavier numérique inversé, touches verrouillables et programmables. La salariée a bénéficié d'une information pour son utilisation
Résultats A l'issue d'une phase d'essai de 3 semaines, la salariée s'est totalement familiarisée avec le nouvel outil.
L'acquisition du matériel a été financée par la mission handicap dans le cadre du maintien dans l'emploi d'un salarié en situation de handicap.
Une satisfaction est relevée chez l’agent avec bénéfice au niveau de la mobilité du membre sain, une bonne adaptation au matériel, une diminution du nombre de frappes avec le nouveau matériel
Conclusion L’aménagement du poste de travail informatique d’une salariée hémiplégique a permis son maintien dans l’emploi et d'éviter l’apparition d’une pathologie d'hypersollicitation sur le côté valide.
Cet aménagement a été possible grâce à la connaissance du poste de travail, de l’état clinique de la salariée et de ses ressources, et de l'adaptation du matériel existant |
th4 p142 tms et maintien en emploi a 54 ans illustration pratique auteurs veronique bartenlian 1 modeste ribeiro 1 etablissement 1 acms arpajon france presentateur veronique bartenlian |
Th4-P142 - TMS et maintien en emploi à 54 ans : illustration pratique
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
Auteurs : Veronique Bartenlian (1), Modeste Ribeiro (1)
Présentateur : Veronique Bartenlian
Etablissement : (1) ACMS, Arpajon, FRANCE
Contexte La conjonction du vieillissement des travailleurs et d’une progression générale du productivisme engendre des situations à risque de désinsertion professionnelle de plus en plus fréquentes, en particulier dans la catégorie des travailleurs manuels de plus de 50 ans. Or, c’est en fin de carrière que les salaires deviennent conséquents. A cet âge, une perte d’emploi par inaptitude expose au chômage de longue durée avec appauvrissement immédiat puis en contrecoup, à la retraite qui est parfois encore lointaine. La prévention de la désinsertion professionnelle est ainsi plus que jamais un des objectifs prioritaires des SSTI. Illustration Les TMS figurent parmi les principales causes de perte d’emploi dans cette catégorie de salariés. Notre cas de maintien en emploi réussi concerne un serrurier-métallier de 54 ans atteint d’épicondylites bilatérales chroniques, reconnues maladies professionnelles (MP), non résolutives malgré des actes chirurgicaux itératifs. Lors d’une visite de pré-reprise, le médecin du travail a repéré la situation à risque de désinsertion professionnelle de cet ouvrier bénéficiant d'une RQTH, a alors initié puis coordonné les actions entre l’employeur, le Sameth et l’équipe pluridisciplinaire. Des aides techniques sur mesure définis par l’étude de l’ergonome ont été mises en place : 2 bras articulés porte-outils (visseuse, tronçonneuse) fixés sur un pied à roulettes, et 1 table de travail réglable en hauteur. Discussion La réussite de la démarche a été conditionnée par la volonté et les capacités d’adaptation du salarié, ainsi que par la participation bienveillante de l’employeur qui a financé 20% du projet et supprimé les objectifs de production du salarié. La survie de l’entreprise aurait par ailleurs été compromise en cas d’inaptitude car les indemnités de licenciement, déjà lourdes en raison des 38 ans d’ancienneté du salarié, auraient été doublées car liées à des MP. Cet aménagement, bien que long à mettre en place, a permis au salarié de conserver son poste et de montrer au collectif de travail que l’entreprise était partie prenante de la santé de ses salariés. Cette action particulière de maintien en emploi a également provoqué une prise de conscience et impulsé d’autres actions de prévention au sein de l’entreprise (nouveaux masques de soudage, amélioration de l’éclairage…). De plus, les aides techniques ont pu être testées par les autres ouvriers de l’atelier avec plébiscite de la nouvelle table de travail. L’employeur a prévu de remplacer progressivement les vieilles tables de travail fixes par des tables réglables pour chaque salarié. Au final, cette intervention tertiaire, tardive, a aussi permis de déboucher sur des actions de prévention primaire. |
th4 p143 exemple dune reussite de maintien en emploi dune salariee avec une nevralgie cervico brachiale ncb a bascule auteurs otelia szabo gay 1 alix lepine 2 marie pierre denarie 1 etablissement 1 ciamt paris france 2 i d ergonomie paris france presentateur otelia szabo gay |
Th4-P143 - Exemple d’une réussite de maintien en emploi d’une salariée avec une névralgie cervico-brachiale (NCB) à bascule.
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Otelia Szabo Gay (1), Alix Lepine (2), Marie Pierre Denarie (1)
Présentateur : Otelia Szabo Gay
Etablissement : (1) CIAMT, Paris, FRANCE; (2) I.D. ERGONOMIE, Paris, FRANCE
Contexte de l'étude : Madame S.T., 46 ans travaille depuis 4 ans en tant que Conseillère Emploi Formation. En janvier 2017 elle est reçue à la demande de l’employeur par le médecin du travail en raison des difficultés à son poste de travail. Lors de cette visite médicale, il a été identifié une névralgie cervico-brachiale à bascule très invalidante et une discopathie L5-S1. Après une période de 4 mois d’arrêt maladie, une reprise à mi-temps thérapeutique est prescrite. Elle présente des douleurs au niveau des cervicales avec irradiation dans les membres supérieurs, notamment à gauche sans rythme particulier. La station assise prolongée et les mouvements d’extension des membres supérieurs sont difficiles, le mouvement de balayage de la tête pour consulter des données génèrent des douleurs. Ces problèmes rendent son activité administrative très difficile. Un dossier RQTH est constitué et une EPAAST est demandée avec l’aide du CAP EMPLOI.
Etude de poste : Madame S.T. occupe un bureau partagé avec 3 autres collègues. Dans le cadre de ses fonctions elle accompagne les entreprises afin de faciliter la mise en œuvre et le développement de leurs projets de formation, organise des ateliers, se déplace en RDVs extérieurs 3 à 4 fois par semaine. Depuis la dématérialisation elle travaille avec deux écrans 19 pouces, utilise des applications métiers pour le suivi des budgets des entreprises, la messagerie, ainsi que son téléphone fixe.
Proposition d’aménagement : Plusieurs sièges ont été mis à la disposition pour essais. Le siège choisi présente un dossier haut avec têtière réglable, un soutien lombaire adapté, ainsi que de accoudoirs réglables. Un repose-pied réglable en hauteur et en inclinaison a été proposé. Les deux écrans ont été remplacés par un seul écran 24 pouces avec un bras articulé afin de limiter les mouvements des cervicales. A la suite d’une démonstration du produit, la salariée a validé l’utilisation d’un logiciel de reconnaissance vocale compatible avec le casque téléphonique déjà mis en place. Cette solution permet de remplacer la saisie sur clavier. Le fil du téléphone a été remplacé par un câble plus long afin de limiter les gestes répétitifs. L’entreprise a remplacé les tubes de lumière de couleur jaune pour une diffusion uniforme de la lumière. Une valise à roulette pour les déplacements a été conseillée.
Discussion : Dans le cadre d’un aménagement de poste pour des douleurs de NCB, l’essai du matériel est indispensable avant l’acquisition définitive. Dans notre exemple, la salariée a eu le choix du matériel ce qui a participé à la réussite du maintien au poste depuis maintenant 3 ans.
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th4 p144 adaptation du travail pour les salaries vulnerables une exigence ethique a promouvoir auteurs khalid djeriri 1 bruno bouvier 1 christel lannes 1 nathalie bardot 1 pierre yves bouloton 1 christelle suet 1 patricia rubio 1 elisabeth eudes 1 etablissement 1 uonrh ms clermont ferrand france presentateur khalid djeriri |
Th4-P144 - Adaptation du travail pour les salariés vulnérables, une exigence éthique à promouvoir !
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Khalid Djeriri (1), Bruno Bouvier (1), Christel Lannes (1), Nathalie Bardot (1), Pierre-Yves Bouloton (1), Christelle Suet (1), Patricia Rubio (1), Elisabeth Eudes (1)
Présentateur : Khalid Djeriri
Etablissement : (1) UONRH-MS, Clermont-Ferrand, FRANCE
Lorsque les situations médicales et professionnelles (SM&P) nécessitent d’adapter les postes de travail et que les conditions de leur réalisation sont réunies, elles doivent permettre aux salariés vulnérables comme à l’entreprise, de bénéficier de leur maintien ou de leur retour dans l’emploi (MRE). Cette démarche pluri professionnelle, associe le médecin du travail comme pivot et s’appuie sur le médecin conseil, l’assistante sociale, l’équipe du SST, les référents handicap et les différentes directions des entreprises. Outre les coûts directs et indirects des arrêts de travail, particulièrement ceux de longue durée, les études montrent que la désocialisation dans certaines situations apparaît dès le 30ème jour d’arrêt de travail. Plus la durée de celui-ci est longue, plus le retour peut-être délicat et complexe, ce d’autant que des changements organisationnels, managériaux ou de méthode de travail ont pu intervenir dans cet intervalle. Les problématiques générant ces démarches, sont variées et peuvent être scindées en 2 groupes de durée variable : 1) les temporaires représentées par les formes aigues ou subaigües ; 2) les durables correspondant aux formes chroniques modérées ou lourdes. Nous différencions également, les affections somatiques et les psychiques. Parmi, ces dernières, nous retrouvons régulièrement celles secondaires à des RPS. Il est donc primordial de prévenir ces arrêts de travail, dès que les éléments médicaux ou sociaux augurent d’impacts futurs sur les plans humain et organisationnel. Le statut TH est souvent attribué permettant des adaptations des postes de travail. Les reprises en temps partiel thérapeutique sont régulières assurant un retour progressif au travail. L’attribution d’une invalidité 1ère catégorie contribue à reprendre le travail et à stabiliser l’adéquation entre l’état de santé et les exigences professionnelles. Enfin, la mise en œuvre du travail à distance ou du télétravail, a également permis de consolider, plusieurs MRE, sur des périodes variables. Nous relaterons, différentes SM&P, relatives à des tableaux de maintien au travail : un pan-hypopituitarisme, une bipolarité combinée à des addictions, une pathologie rachidienne et une fracture compliquée d’un pied (le droit) contre-indiquant la conduite. Les tableaux de reprise du travail évoqueront : un cas de greffe pulmonaire, un retour après cancer du sein, une situation d’insuffisance cardiaque post-infarctus du myocarde, un cas de pneumothorax compliqué. Les SM&P liées aux RPS seront illustrées par des actions menées sur des durées courtes et longues. Les enjeux du MRE sont multiples et prégnants sur les plans collectif et individuel, exigeant un engagement éthique des médecins du travail et de leurs équipes.
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th4 p145 le maintien dans lemploi terreau de prevention primaire en entreprise auteurs celine zind 1 regine codron 1 sonia bahiri 1 etablissement 1 acms suresnes france presentateur celine zind |
Th4-P145 - Le maintien dans l’emploi, terreau de prévention primaire en entreprise
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Celine Zind (1), Régine Codron (1), Sonia Bahiri (1)
Présentateur : Celine Zind
Etablissement : (1) ACMS, Suresnes, FRANCE
La population menacée de désinsertion professionnelle est croissante : maladie chronique, handicap, vieillissement... Le maintien en emploi est devenu un axe majeur du plan national de santé au travail et la Haute Autorité de Santé a émis des recommandations de bonnes pratiques qui rejoignent l'expérience pluridisciplinaire des services de santé au travail (SST).
Comment s'approprier ces recommandations ?
A partir du parcours mis en place pour un employé chargé d'approvisionner les 210 sanitaires d'une entreprise, adressé pour adapter ses chaussures de sécurité, décrivons sa prise en charge coordonnée par le médecin du travail.
Plusieurs étapes :
- identifier la problématique globale de santé : collaboration médecins traitant et spécialiste,
- éviter la rupture d’avec le monde professionnel : accompagnement psychologique du salarié affecté par ses difficultés au travail,
- étudier le poste et rendre visible l'activité réelle : intervention de l'ergonome sur le lieu de travail,
- restituer l'étude auprès de l'employeur : prise de conscience des difficultés liées à la multiplicité des tâches, acceptation et initiation d’un plan d'actions,
- évaluer la situation professionnelle et personnelle : accompagnement social et lien avec les partenaires extérieurs (Maison Départementale des Personnes Handicapées, Cap Emploi, Assurance Maladie,…),
- suivre les aménagements validés.
Quels sont les facteurs identifiés, contributifs à la réussite de cette démarche ?
- Précocité du repérage et adhésion impératives du salarié,
- Communication et coopération indispensables au sein des équipes selon les rôles de chacun : soignants, SST, entreprise, salarié et organismes partenaires,
- Lien de confiance essentiel entre le trio salarié, employeur, SST,
- Acceptation de la démarche par le collectif de travail qui bénéficie aussi des aménagements,
- Disponibilité des acteurs à favoriser.
A la lumière de cette prise en charge, l’employeur a intégré les recommandations et les a déclinées ensuite lors du déménagement de son entreprise. C’est alors que les actions de prévention individuelles qui avaient bénéficié au collectif ont ouvert sur un travail de prévention primaire. Et ainsi, l’activité rendue soutenable par le plus grand nombre va faciliter la faisabilité et la pérennité des maintiens dans l'emploi.
Proche du salarié et de l'employeur, connaissant le milieu du travail, agissant en pluridisciplinarité, capable d'actionner les structures externes, le service de santé au travail est l'acteur pivot pour améliorer le pronostic professionnel des salariés en risque de désinsertion, notamment dans les TPE/PME. Ces actions de maintien dans l’emploi sont aussi l’occasion d’initier une démarche de prévention primaire avec l’entreprise.
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th4 p146 lentraide comme gage de reussite d un maintien en emploi auteurs thomas agenais 1 maud elbel 1 judith schaffhauser 2 etablissement 1 institut universitaire de readaptation clemenceau unite d insertion socioprofessionnelle comete france strasbourg france 2 acst strasbourg france presentateur thomas agenais |
Th4-P146 - L’entraide comme gage de réussite d'un maintien en emploi
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Thomas Agenais (1), Maud Elbel (1), Judith Schaffhauser (2)
Présentateur : Thomas Agenais
Etablissement : (1) Institut Universitaire de Réadaptation Clemenceau (Unité d'Insertion Socioprofessionnelle COMETE France), Strasbourg, FRANCE; (2) ACST, Strasbourg, FRANCE
La Démarche Précoce d’Insertion socioprofessionnelle (DPI) est un processus d’accompagnement des personnes hospitalisées qui consiste à intégrer une dimension socioprofessionnelle au projet de soins. Initié dès l’admission, cet accompagnement repose sur un fonctionnement pluridisciplinaire. L’association COMETE France porte et défend cette démarche depuis sa création en décembre 1991. Elle est désormais présente dans 53 établissements de SSR spécialisés pour un total de 43 Unités d’Insertion Socioprofessionnelle sur le territoire. A Strasbourg, c’est l’Institut Universitaire de Réadaptation Clemenceau (IURC) qui présente une Unité d’Insertion Socioprofessionnelle (UISP).
Pour cette communication, nous proposons d’illustrer la DPI par une étude de cas d’un jeune patient victime d’une lésion médullaire à la suite d’un accident de motocross en compétition survenu le 23 septembre 2018. Il s’agit de Monsieur B, entré en rééducation à l’IURC le 26 décembre 2018. Avant cet accident, Monsieur B était animateur de vente pour un magasin de ventre d’accessoires Moto et garage situé à Souffelweyersheim. Le principal enjeu pour garantir la reprise professionnelle en toute sécurité de Monsieur B fut de lui faciliter le passage en fauteuil roulant manuel. Ceci passait par la mise en place de zones de circulation plus spacieuses et de nouveaux systèmes de rangement en caisse afin que l'aire de giration soit respectée. Avec le médecin de santé au travail de l’ACST, un plan de travail caisse réglable en hauteur fut préconisé avec un dégagement complet sous piètement pour faciliter l’accès au fauteuil roulant manuel. Le plan de travail d’arrivage fut supprimé au profit d’un second plan de travail plus large et plus long. L’espace cuisine et sanitaire commun a été repensé afin d’être conforme aux normes PMR et de sécurité.
Après réalisation des travaux, Monsieur B a pu reprendre le travail à la mi-octobre 2019, avec une évolution professionnelle dès début novembre par la prise de fonction de la direction du magasin suite au départ du précédent directeur. Autonome pour les tâches de la vie quotidienne, Monsieur B a pu acquérir un nouveau véhicule avec un aménagement conforme aux recommandations faites lors de son évaluation conduite.
Si l’entraide entre motards appartient à la légende des deux-roues, on peut aussi considérer après avoir vécu cette expérience qu'il s'agit d'un principe bien réel. En effet, dans la situation de Monsieur B, rien n’aurait été possible sans cette solidarité communautaire et le rapprochement de la médecine physique et de réadaptation et la médecine de santé au travail. |
th4 p147 devenir des salaries relevant de la cellule maintien en emploi auteurs emilie sava 1 martine jacquand 1 2 frederic dutheil 2 francoise bonnet abascal 1 laurence guittard 1 christelle petit 1 gil boudet 3 etablissement 1 aist la prevention active clermont ferrand france 2 chu de clermont ferrand clermont ferrand france 3 uca clermont ferrand france presentateur martine jacquand |
Th4-P147 - Devenir des salariés relevant de la Cellule Maintien en Emploi
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Emilie Sava (1), Martine Jacquand (1,2), Frederic Dutheil (2), Francoise Bonnet Abascal (1), Laurence Guittard (1), Christelle Petit (1), Gil Boudet (3)
Présentateur : Martine Jacquand
Etablissement : (1) AIST La prévention active, Clermont Ferrand, FRANCE; (2) CHU de Clermont-Ferrand, Clermont Ferrand, FRANCE; (3) UCA, Clermont-Ferrand, FRANCE
Introduction Le maintien en emploi constitue une priorité nationale du Plan Santé Travail 3. Dans le contexte socio-économique actuel d’allongement des parcours professionnels, de facteurs de pénibilité et d’usure, la survenue de pathologies majore le risque de désinsertion professionnelle. Depuis avril 2016, une cellule de maintien en emploi (CME) a été créée dans un service interprofessionnel de santé au travail en Auvergne afin de compléter les dispositifs existants. La CME est composée d’un médecin du travail, d’une coordinatrice et une assistante administrative.
L’objectif de cette étude est de déterminer le profil et le devenir professionnel des salariés présentant un risque d’inaptitude et orientés à la CME et d’identifier les facteurs influant sur le maintien.
Méthode Nous avons recherché des différences suivant les caractéristiques socio professionnelles et médicales des salariés orientés vers la CME et ayant un dossier clos à la fin de l’année 2017 en fonction du succès ou de l’échec de la mise en œuvre d’une solution de maintien en emploi. Nous avons réalisé une étude rétrospective à partir des données renseignées par la CME sous forme de questionnaire et d’un recueil complémentaire des données saisies dans le logiciel santé travail.
Résultats Les 178 salariés orientés quasi majoritairement par les médecins du travail vers la CME ont un sexe ratio H/F de 1.1 et un âge moyen de 43 ans (+/-9). Ils sont le plus souvent peu qualifiés, en arrêt de travail lors du signalement, principalement pour des pathologies de l’appareil locomoteur, mentales ou du système nerveux. L’origine professionnelle concerne 29% des pathologies dont 40.5% concerne l’appareil locomoteur. Les pathologies mentales touchent surtout les femmes (80%), dans un climat de travail défavorable (p<0.01). Plus d’un tiers des salariés bénéficient d’un maintien en emploi à l’issue de l’accompagnement par la CME.
Le maintien est favorisé lorsque le salarié est en activité lors du signalement (p<0.01), ou en arrêt de courte durée (p<0.01) plutôt dans les grosses entreprises (p< 0.05) et dans un climat de travail favorable (p<0.05).
Conclusion La détection précoce des situations à risque de désinsertion, à l’aide d’indicateurs prédictifs, est fondamentale afin de permettre la mise en œuvre le plus en amont possible de toutes les solutions de maintien en emploi. La CME joue un rôle essentiel de mobilisation des différents acteurs et de coordination. Une assistante sociale est venue renforcer l’équipe.
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th4 p149 maintien en emploi suite a une declaration de maladie professionnelle auteurs naima hoffmann 1 anne francoise auter 1 florence galatry bouju 1 etablissement 1 cnrs toulouse france 2 inserm toulouse france presentateur naima hoffmann |
Th4-P149 - Maintien en emploi suite à une déclaration de maladie professionnelle
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
Auteurs : Naïma Hoffmann (1), Anne-Françoise Auter (1), Florence Galatry-Bouju (1)
Présentateur : Naïma Hoffmann
Etablissement : (1) CNRS, Toulouse, FRANCE; (2) INSERM, Toulouse, FRANCE
Est-il toujours pertinent de recourir au maintien en emploi et quels sont les dispositifs mobilisables en cas d’échec ? Monsieur G. âgé de 57 ans, technicien logistique dans un établissement de recherche publique, a présenté une pathologie relevant du Tableau des Maladies Professionnelles N°57B reconnue comme telle par la commission de réforme. L’épicondylite bilatérale a nécessité une prise en charge chirurgicale avec un suivi rhumatologique régulier. Malgré l’aménagement de son poste de travail comprenant notamment une dispense des hyper-sollicitations des deux coudes, et l’octroi d’un temps partiel thérapeutique, la reprise de travail s’est avérée infructueuse avec réapparition des douleurs et nouvel arrêt de travail. Le reclassement en interne ou dans un autre établissement n’a pas non plus été concluant. Son état de santé physique s’est dégradé suite à sa reprise ainsi que sa santé psychologique avec une décompensation dépressive et installation progressive d’un grand sentiment d’inutilité et de culpabilité. Quelles sont les alternatives existantes et restantes, sachant que son retour au travail semble compromis et ses droits au départ à la retraite non envisageables sur du court terme ? Après analyse pluridisciplinaire de sa situation, une demande de congé longue maladie (CLM) sur sa pathologie psychique est enclenchée. Ainsi, malgré la mobilisation de moyens multiples internes et externes, le retour au travail s’est avéré délétère pour la santé de l’agent. Le taux d’IPP (incapacité permanente partielle) a été fixé à 12% par le médecin expert avec octroi d’une petite allocation temporaire d’invalidité (indemnisation du préjudice fonctionnel). Quelles projections envisageables pour cet agent ? Un CLM avec prolongation en congé longue durée (CLD) ? Un licenciement pour inaptitude physique ? L’analyse de cette situation pourrait conduire à mener une réflexion plus large et plus en amont sur l’évolution des métiers.
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th4 p150 favoriser le retour a l emploi en service autonome dispositif experimental care convention d accompagnement au retour a l emploi auteurs audrey hirou robert 1 marylene couffin 1 matthieu tondeur 2 etablissement 1 service de sante autonome lactalis l hermitage france 2 groupe lactalis laval france presentateur audrey hirou robert |
Th4-P150 - Favoriser le retour à l'emploi en service autonome: Dispositif expérimental CARE (Convention d'Accompagnement au Retour à l'Emploi )
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
Auteurs : Audrey Hirou-Robert (1), Marylène Couffin (1), Matthieu Tondeur (2)
Présentateur : Audrey Hirou-Robert
Etablissement : (1) Service de Santé Autonome Lactalis, L'hermitage, FRANCE; (2) Groupe Lactalis, Laval, FRANCE
Pour le salarié après un arrêt maladie prolongé, il est primordial de permettre une resocialisation dans le monde du travail tout en renforçant l'estime de soi.
Du côté de l'encadrement, le temps de la reprise est souvent vécu comme destabilisant.
La recherche de justice organisationnelle passe par la précision des durées des aménagements de poste, l'acceptation par le collectif, tout en permettant au salarié de bénéficier d'une véritable transition entre le temps du soin et la reprise de ses capacités au travail.
Un groupe de travail impliquant des représentants de la direction, de l'encadrement et de l'équipe pluridisciplinaire en santé au travail a été constitué, il a permis de proposer un dispositif répondant à ces attentes.
Les interlocuteurs sont informés de la nécessité d'anticiper ces situations via la promotion de la visite de pré reprise. Des outils formalisés ont été créés afin d'appuyer la communication envers l'encadrement et de faire adhérer les équipes aux enjeux d'une réintégration réussie pour les collaborateurs, les managers et l'Entreprise.
Nous ne parlons plus de poste aménagés mais de "missions temporaires" tenant compte des préconisations médicales émises, des capacités actuelles ou à développer du salarié, lui permettant de nouer le contact avec son poste (d'origine ou de destination), de s'impliquer d'une manière progressive tout en testant ses capacités.
Un point de mi parcours puis à l'issue du dispositif est réalisé permettant soit de ré intégrer le poste d'origine, soit d'être reclassé. L'échec est toujours possible, le temps du dispositif aura permis de réaliser les démarches requises à l'accompagnement avec une temporalité permettant l'acceptation de la conclusion tant par l'individu (deuil du poste et des capacités antérieures) que par le collectif (tout a été mis en oeuvre pour un maximum de chances).
CARE (Convention d'Accompagnement au Retour à l'Emploi) est mis en place depuis début 2019 sur le périmètre 35. Sur l'ensemble du Complexe Laitier de Retiers (850 salariés) ce sont 17 inaptitudes temporaires ou définitives prononcées pour 12 individus. Le dispositif a permis 3 reclassements et 3 aménagements de postes permanents, soit 50% de maintien dans l'emploi sur site.
En conclusion: un changement de pratiques a été instauré impliquant la direction et l'ensemble des acteurs de l'entreprise. Un maintien dans l'emploi est réussi si chacun des acteurs se sent gagnant dans la démarche.Même en cas d'échec du retour au poste, la démarche reste vécue comme positive permettant de préparer un reclassement externe adapté. Equité de prise en charge, justice sociale et organisationnelle, acceptation sont les maîtres mots de cette réussite. |
th4 p151 cellule cap emploi maintien integree au service de sante travail auteurs alexandre borca 1 djamila haddadi 1 morgane imbault 1 stamatis klonaris 1 etablissement 1 astav valenciennes france presentateur stamatis klonaris |
Th4-P151 - Cellule cap emploi maintien intégrée au service de santé travail
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Alexandre Borca (1), Djamila Haddadi (1), Morgane Imbault (1), Stamatis Klonaris (1)
Présentateur : Stamatis Klonaris
Etablissement : (1) ASTAV, Valenciennes, FRANCE
Nous présenterons le fonctionnement de l’axe maintien dans l’emploi du CAP EMPLOI intégré au sein même de notre Service de Santé au Travail.
C’est une spécificité structurelle que peu de services en France partagent.
L’ASTAV (Association de Santé au Travail de l’Arrondissement de Valenciennes) suit 75000 salariés répartis sur 5350 entreprises (2019). Le service emploie 97 salariés. Tous les métiers de la santé au travail sont représentés.
Depuis 2002, une cellule d’aide au maintien dans l’emploi est portée par le SST. D’abord dénommée IMETH, puis SAMETH en 2009, elle est devenue CAP EMPLOI en 2018. En 2018, conformément à la loi travail, les missions de maintien dans l’emploi ont été intégrées au sein des Organismes de Placement Spécialisés (OPS) dénommés temporairement Cap emploi-Sameth. Depuis septembre 2018, leur nouvelle identité est CAP EMPLOI. Dans le Hainaut, pour répondre aux exigences de cette loi, l’ASTAV a signé une convention de partenariat avec HANDYN’ACTION, qui a permis de conserver l’axe maintien dans l’emploi au sein des locaux de notre SST.
La cellule est composée de 3 chargés de missions conseillers en maintien et 2 assistantes administratives. L’équipe est coordonnée par le SST.
En 2018, la cellule a assuré 176 maintiens tous secteurs confondus. Plus de 400 signalements ont été effectués, dont 50% par les médecins du travail (le restant venant directement des employeurs, des salariés, de la MSA, des médecins préventeurs de la fonction publique).
L’intégration du CAP EMPLOI maintien au SST présente de nombreux avantages:
Une prise en charge rapide grâce à la présence des conseillers en maintien à proximité de l’équipe médicale: un salarié pour qui une action est nécessaire peut être reçu par un conseiller immédiatement, souvent dès la fin de sa consultation.
L’efficience des interventions rendue possible par les échanges en direct, les contacts informels, la mise en commun des agendas et la disponibilité immédiate de bureaux ou de salles de réunion.
La facilité de gestion des dossiers, en particulier pour la circulation des documents, des rapports d’études ou la validation des propositions d’aménagements de postes.
La possibilité pour l’équipe du CAP EMPLOI de bénéficier du support technique des collègues de l’équipe pluridisciplinaire du service si besoin.
Une facilitation des interventions en entreprise pour les conseillers en maintien qui, bénéficiant de la carte de visite du SST, ont un sentiment de légitimité accrue.
Une meilleure visibilité pour l’équipe médicale sur le fonctionnement de la cellule CAP EMPLOI, plus particulièrement sur l’état des actions en cours et leur suivi.
Une confiance renforcée entre les professionnels qui se côtoient ici à un rythme quasi quotidien.
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th4 p152 mise en oeuvre des recommandations de bonnes pratiques en maintien dans lemploi bilan a trois ans dun service dedie au sein de lametra 34 auteurs elisabeth milliau 1 sophie mechali 1 beatrice kozar 1 sarah jeziorski 1 sandrine margaroli 1 etablissement 1 ametra 34 montpellier france presentateur sandrine margaroli |
Th4-P152 - Mise en œuvre des recommandations de bonnes pratiques en maintien dans l’emploi : bilan à trois ans d’un service dédié au sein de l’AMETRA 34
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Elisabeth Milliau (1), Sophie Mechali (1), Béatrice Kozar (1), Sarah Jeziorski (1), Sandrine Margaroli (1)
Présentateur : Sandrine Margaroli
Etablissement : (1) AMETRA 34, Montpellier, FRANCE
Le maintien dans l’emploi est un objectif qui s’inscrit durablement dans les derniers plans de santé au travail et de santé publique (recommandations HAS février 2019).
Depuis 2016, la Mission de Maintien dans l’Emploi de l’AMETRA34 a anticipé ces recommandations de bonnes pratiques, permettant d’obtenir aujourd’hui trois années de résultats chiffrés.
Ainsi nous montrerons comment l’AMETRA34, en corrélation avec son projet de service, s’implique dans le maintien dans l’emploi, grâce à un service dédié et à une équipe pluridisciplinaire spécifique.
Un service clairement identifié, en charge de l’accompagnement de chaque salarié, composé de chargées de mission (IDEST), de médecins et d’assistante permet d’adopter une approche globale médico-socio-professionnelle, par une vision pertinente de la situation clinique et des rapports au travail du salarié, au regard des capacités restantes.
L’équipe pluridisciplinaire, intégrant psychologues du travail, ergonomes et assistante sociale, intervient afin d’éclairer les problématiques propres à chaque dossier.
L’objectif global est d’explorer, avec le médecin du travail référent et le salarié, les outils et pistes pour anticiper et optimiser le maintien dans l’emploi et le conseil à l’employeur.
L’ensemble des membres de cette mission a suivi une formation spécifique afin de s’approprier une méthodologie de travail efficace et permettre la sécurisation des parcours individuels.
Une organisation a été mise en place, permettant un accompagnement précoce, en coordination avec un réseau interne et externe visant l’accompagnement des salariés vers une stratégie progressive : projet professionnel interne, éventuellement externe, ou sortie de l’emploi le cas échéant.
En complément, des actions collectives ciblées ont été développées :
- Atelier collectif d’informations: « Inaptitude et après ? »
- Atelier Cadres pour sensibiliser les managers sur la question du handicap
- Sensibilisation des entreprises aux MCE en lien avec le PRST3 Occitanie
- Communication sur la visite de pré reprise
Au total le bilan à trois ans est très positif, tant pour les salariés que pour les médecins du travail. La mise en place de questionnaires d’évaluation et d’indicateurs pertinents permet de prouver l’efficience de notre accompagnement (maintien en emploi ou dynamique professionnelle effective pour près de 60% des salariés).
Dans le cadre actuel de réformes multiples (retraites, santé au travail, chômage, formation professionnelle), des adaptations restent à mettre en œuvre afin d’optimiser les recommandations de la HAS et du PRST3 à l’échelle d’un territoire en cours de refonte.
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th4 p153 l anticipation du retour au travail cle pour reussir le maintien dans l emploi auteurs francoise ducrot 1 etablissement 1 sstrn nantes france presentateur francoise ducrot |
Th4-P153 - L'anticipation du retour au travail : clé pour réussir le maintien dans l'emploi
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Françoise Ducrot (1)
Présentateur : Françoise Ducrot
Etablissement : (1) SSTRN, Nantes, FRANCE
Le concept de littératie médicale se développe et permet aux publics cibles une meilleure compréhension des sujets abordés afin d’initier un changement de leur comportement dans le sens d’une amélioration de la prévention.
Dans le cadre de la santé au travail, le troisième plan santé travail réalise un renversement de perspective en accordant la priorité à la prévention plutôt qu’à la réparation et favorise l’appropriation par tous d’une culture de prévention.
En priorisant ses actions définies par le CPOM et le PRST3, le SSTRN poursuit le développement de sa démarche de prévention auprès des 280000 salariés suivis répartis sur 24000 établissements grâce à ses 331 professionnels.
En pratique, la prévention de la désinsertion professionnelle et plus spécifiquement le maintien dans l’emploi mobilisent les équipes sur le terrain pour accompagner notamment les 90% des adhérents du Service que représentent les TPE et les PME.
En effet, au cours de leur vie professionnelle, les salariés sont susceptibles de connaître des périodes d’interruption de travail en raison par exemple de la survenue de maladie(s) chronique(s) évolutive(s).
En France, ces mêmes salariés sont de plus en plus nombreux et la question du maintien dans l’emploi est essentielle car deux ans après le diagnostic de la maladie, un tiers ont perdu leur emploi, quitté leur emploi ou sont en arrêt maladie.
Si l’action pluridisciplinaire a prouvé son efficacité pour améliorer l’ergonomie du poste à la reprise du travail, l’anticipation du retour au travail reste un sujet méconnu des employeurs, des salariés et peu abordé au sein des entreprises qui s’en préoccupent avec difficulté une fois confrontées à cette problématique devenue réalité.
La présentation a pour objectif de cibler les employeurs en abordant le retour au travail comme un projet d’entreprise avec son contexte, ses objectifs, ses freins, ses leviers, ses étapes et ses outils. Parmi eux, la présentation cherchera à promouvoir d’une part les outils réglementaires existants (visite de reprise, visite de pré-reprise, visites occasionnelles, aménagements de poste, …) ou parfois méconnus comme le salarié désigné compétent et d’autre part des outils développés au profit des adhérents afin qu’ils s’approprient ce sujet et réfléchissent à une stratégie au sein de leur entreprise.
Ainsi, cette action qui devra préserver le respect du salarié permettra aux différents acteurs de prévention d’agir de façon proactive sur une thématique délicate et parfois tabou développant ainsi une dynamique solidaire et durable au cœur des entreprises en renforçant ainsi le sens collectif du travail en améliorant la qualité de vie au travail à la reprise de celui-ci.
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th4 p154 prevention des tms et rehabilitation reinsertion professionnelle resultats dune enquete aupres des kinesitherapeutes auteurs jean pierre zana 1 sigfried sandner 2 barbara beate beck 3 martine bloch 2 stefan kuhn 2 irene kunz vondracek 4 etablissement 1 zconcept paris france 2 bgw hambourg allemagne 3 forum fbb hambourg allemagne 4 suva lucerne suisse presentateur jean pierre zana |
Th4-P154 - Prévention des TMS et réhabilitation/réinsertion professionnelle : résultats d’une enquête auprès des kinésithérapeutes
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Jean-Pierre Zana (1), Sigfried Sandner (2), Barbara Beate Beck (3), Martine Bloch (2), Stefan Kuhn (2), Irène Kunz - Vondracek (4)
Présentateur : Jean-Pierre Zana
Etablissement : (1) ZConcept, Paris, FRANCE; (2) BGW, Hambourg, ALLEMAGNE; (3) Forum fBB, Hambourg, ALLEMAGNE; (4) SUVA, Lucerne, SUISSE
En 2018 le Groupe de travail Ergonomie du Comité AISS Secteur santé avait conduit une première enquête auprès d’un public élargi de professionnels de la santé et de la sécurité au travail. 152 questionnaires avaient été traités dont 54 questionnaires provenaient du secteur santé, 10 de représentants d’organismes d’assurance, et 88 de salariés ou d’intervenants en entreprise pour la prévention. Les questionnaires représentaient 24 pays avec un maximum de réponses en provenance de France, de Suisse, d’Allemagne, de Belgique et d’Autriche.
En 2019 le groupe de travail a souhaité poursuivre cette enquête sur une population cible, les kinésithérapeutes en France, pour pouvoir comparer les résultats de la population française ayant répondu à la première enquête et ceux des professionnels en Masso-Kinésithérapie.
Les Troubles Musculo-Squelettiques (TMS) restent une préoccupation majeure en termes de santé au travail. Il est donc de l'intérêt de tous d'avoir des pratiques de prévention et de réhabilitation efficaces. Un recueil international des démarches de prévention des troubles musculo-squelettiques (TMS) d’origine professionnelle mais aussi de réhabilitation et de réinsertion favorisant le maintien dans l’emploi et/ou le retour à l’activité professionnelle initiale s'avère nécessaire.
Ce questionnaire a été renseigné par des kinésithérapeutes libéraux, des enseignants en kinésithérapie, des kiné-ergonomes et des étudiants en 4ème année de leur formation.
Les premiers résultats montraient une très grande disparité des modes d’action tant en prévention qu’en réhabilitation avec une absence de consensus. Les seconds résultats, sur une population qui traite en rééducation les TMS, montrent une méconnaissance de l’épidémiologie de ces pathologies liées au travail, et des pratiques qui ne prennent en compte ni la prévention ni le retour au travail.
Alors que les TMS enrichis des risques psychosociaux continuent à préoccuper notamment les entreprises et les services de santé au travail, il devient essentiel d’améliorer les pratiques des professionnels de santé chargés de leur réhabilitation. Le groupe Ergonomie du Comité Secteur santé de l’AISS apportera de nouvelles conclusions et recommandations pour faire progresser le retour à l’emploi ou le maintien dans l’emploi et la prévention chez les personnes atteintes de TMS.
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th4 p156 les patients parkinsoniens en age de travailler ont ils plus darrets maladie avant leur diagnostic une etude cas temoin nationale francaise auteurs frederic moisan 1 2 laurence mandereau bruno 1 elodie moutengou 1 laure carcaillon bentata 1 alexis elbaz 1 2 etablissement 1 sante publique france saint maurice france 2 inserm centre de recherche en epidemiologie et sante des populations u1018 villejuif france presentateur frederic moisan |
Th4-P156 - Les patients parkinsoniens en âge de travailler ont-ils plus d’arrêts maladie avant leur diagnostic ? Une étude cas-témoin nationale française
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Frédéric Moisan (1,2), Laurence Mandereau-Bruno (1), Elodie Moutengou (1), Laure Carcaillon-Bentata (1), Alexis Elbaz (1,2)
Présentateur : Frédéric Moisan
Etablissement : (1) Santé publique France, Saint-Maurice, FRANCE; (2) INSERM, Centre de Recherche en Épidémiologie et Santé des Populations, U1018, Villejuif, FRANCE
Introduction Des symptômes non moteurs (troubles du sommeil, dépression, anxiété, constipation) sont décrits pendant la phase prodromale de la maladie de Parkinson (MP). Ils pourraient impacter la vie professionnelle (capacités de travail, désinsertion, stigmatisation) des patients avant leur diagnostic.
Objectifs Cette étude cas-témoin nationale vise à (i) quantifier la proportion de patients parkinsoniens en arrêt maladie avant leur diagnostic et de la comparer à celles de témoins ; (ii) évaluer le rôle médiateur de certains symptômes non moteurs.
Méthodes Les cas incidents de MP (2014-2015) âgés de moins de 60 ans ont été identifiés parmi les affiliés au régime général à partir d’un algorithme validé utilisant les remboursements de médicaments du Système national des données de santé. Trois témoins par cas ont été tirés au sort et appariés sur l’année d’incidence du cas, l’âge, le sexe, et le département. Les indemnités journalières pour arrêt maladie ont été identifiées chaque année au cours des 8 ans avant le diagnostic (même période pour les témoins). L’évolution de la proportion annuelle d’arrêts a été comparée à l’aide de modèles log-Poisson pour données répétées et des ratios de prévalence (RP) ajustés et leur intervalle de confiance [IC95%] ont été calculés. Des comparaisons suivant les durées d’arrêt dans l’année ont été conduites en estimant des odds ratios (OR) à l’aide d’un modèle logistique multinomial. Le rôle respectif des symptômes anxio-dépressifs et de la constipation a été évalué dans une analyse de médiation.
Résultats L’étude inclut 4060 cas et 11534 témoins (53% d’hommes). L’âge médian est de 53 ans. Au cours des 8 ans avant le diagnostic, les proportions annuelles d’arrêts sont stables chez les témoins (p=0,286) mais elles augmentent chez les cas avec la proximité avec l’année de diagnostic (p=0,003 ; différence entre cas et témoins, p<0,001). Huit ans avant leur diagnostic, les cas ont plus fréquemment un arrêt que les témoins (20% vs 16% ; RP=1,26 [1,17-1,36]). Cette différence augmente avec la durée des arrêts dans l’année (ORarrêts 1-6j=1,28 [1,10-1,49] ; ORarrêts de 60-179j=1,67 [1,33-2,10]). Dans l’analyse de médiation, 12% du RP 8 ans avant le diagnostic est expliqué par la constipation seule et 47% par la constipation et les symptômes anxio-dépressifs.
Conclusions Les patients atteints de MP en âge de travailler ont plus d'arrêts maladie que des témoins appariés avant leur diagnostic, même 7 ans avant. Les différences sont plus prononcées pour les durées d’arrêts plus longues. Ces résultats démontrent l'impact des symptômes non moteurs, notamment anxio-dépressifs, sur la vie professionnelle au cours de la phase prodromale de la MP.
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th4 p157 maintien dans l emploi de l individuel au collectif auteurs virginie rascle 1 nelly villanti 1 etablissement 1 astia toulouse france presentateur nelly villanti |
Th4-P157 - Maintien dans l'emploi, de l'individuel au collectif
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Virginie Rascle (1), Nelly Villanti (1)
Présentateur : Nelly Villanti
Etablissement : (1) ASTIA, Toulouse, FRANCE
Dans une entreprise du secteur audiovisuel, notre équipe pluridisciplinaire a conduit plusieurs interventions ergonomiques pour aménagements de postes sur le principe de la compensation du handicap.
Au-delà du maintien dans l’emploi, notre objectif était d’accompagner l’entreprise pour prévenir l’usure professionnelle des salariés par des actions collectives de prévention primaire.
Sur le plan individuel, les analyses d’activités ont tenu compte des spécificités des personnes (limitations fonctionnelles, capacités restantes) au regard des exigences des situations de travail. Une fois les diagnostics croisés, le bilan commun des ergonomes, coordonné par le médecin du travail, a été restitué et validé par l’employeur.
Ainsi, une sensibilisation a été animée auprès du collectif de travail du service dans lequel deux interventions de maintien dans l’emploi avaient été menées. Elle a apporté des connaissances sur les déterminants des Troubles Musculo-Squelettiques. Celles-ci ont été illustrées par la capitalisation des précédentes analyses d’activités. Pour favoriser dialogue et appropriation par le collectif, le format a alterné animation théorique en salle et mise en pratique sur les postes de travail.
En sept ans, quatre interventions ergonomiques ont permis le maintien dans l’emploi de salariés en situation de handicap par des aménagements de postes sur différents métiers : chef opérateur de son, chef monteur, assistant d’émissions.
Dans l’espace de discussion sur le travail offert par la sensibilisation collective, les 17 salariés ont échangé sur « ce qui use et qui fait ressource » dans leur travail. Les échanges, avec et entre les salariés, ont eu pour base des leviers techniques, organisationnels et humains. Ceux-ci ont permis de faire évoluer les représentations sur leur propre activité et ses effets, sur l’activité des collègues et plus globalement sur l’organisation.
L’implication de l’encadrement, de la direction des achats et des moyens généraux a favorisé l’intégration des recommandations dans les projets en cours (par exemple : implantation technique en salles de montage) et l’anticipation des besoins futurs.
Le travail en équipe pluridisciplinaire a renforcé notre réactivité, l’enrichissement des analyses et la capitalisation des connaissances sur l’entreprise.
Cette addition d’interventions ergonomiques isolées, finalement, a été abordée d’une manière holistique. La démarche a été valorisée comme une ressource pour l’entreprise, favorisant un dialogue social et professionnel avec les salariés, tout en optimisant les ressources de l’équipe pluridisciplinaire.
Ces actions de préservation de la santé des salariés ont contribué à réduire les causes et les facteurs de risques pour ce collectif.
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th4 p159 batir un reseau maintien dans l emploi service sante entreprise ressource capitale auteurs fanny perrin blanc 1 regine codron 1 etablissement 1 acms suresnes france presentateur fanny perrin blanc |
Th4-P159 - Bâtir un réseau maintien dans l'emploi service santé/entreprise, ressource capitale?
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Fanny Perrin Blanc (1), Régine Codron (1)
Présentateur : Fanny Perrin Blanc
Etablissement : (1) ACMS, Suresnes, FRANCE
Les services de santé au travail inter entreprises (SSTI) jouent un rôle capital dans le maintien dans l'emploi et leur relation de proximité avec les entreprises est un levier majeur pour favoriser la réussite de cette mission.
Deux médecins du travail ont testé la mise en place de réunions de coordination santé-travail dans plusieurs entreprises de 70 à 250 salariés avec pour objectif : favoriser et coordonner la prise en charge pluridisciplinaire de situations de maintien en emploi, au sein de l'entreprise, le plus précocement possible.
Ces commissions regroupent au moins un représentant de l'employeur, le médecin du travail, l'assistante sociale et si besoin un représentant du personnel, un membre de l'équipe pluridisciplinaire, un acteur externe...
Elles se réunissent régulièrement dans le strict respect du secret professionnel de chacun.
Les règles de fonctionnement définies sont communiquées dans l'entreprise. Le salarié donne son accord à l'équipe santé avant tout échange.
Ce travail en réseau permet de mieux se connaître, un repérage précoce de situation de salarié en difficulté ou susceptible de le devenir, des échanges sur un plan d'actions à court/moyen terme : mobilisation de l'équipe pluridisciplinaire du SSTI, faisabilité des aménagements proposés, suivi et réajustements éventuels, coordination des actions avec les acteurs externes.
Un membre d'une entreprise pourra exposer ses résultats.
Ces échanges permettent aussi d'évoquer les projets de l'entreprise : réorganisation, prévisions d’investissements, modification d'activité, ce qui permet d’intervenir en prévention primaire.
La multiplicité des acteurs qui interviennent à des niveaux et des moments différents, avec un angle de vue propre à leur mission, rend complexe l'accompagnement des salariés.
Ces rencontres dans l'entreprise donnent à chacun de la lisibilité aux parcours et permettent de proposer des solutions concertées et coordonnées. Elles supposent des acteurs, employeur, médecin du travail, salarié,motivés dans cette démarche, leur rôle et les modalités de coopération étant clairement établis, par exemple sous forme de charte.
Plus facile à mettre en place dans les entreprises de taille moyenne, la commission se confronte aux changements fréquents d'interlocuteurs, d'où le besoin d'une traçabilité des réunions.
Toujours dans le respect du secret médical, l'échange régulier salarié/employeur/médecin du travail, dont le retour d'expérience est très positif, est un levier indispensable pour favoriser le maintien dans l'emploi et mérite d'être testé en petite unité. Il crée aussi l'opportunité d'actions de prévention primaire pour l'équipe santé-travail, fondamentales pour prévenir les risques de désinsertion professionnelle. |
th4 p161 typologie des amenagements de poste auteurs pascal fau prudhomot 1 helene attali 1 regine codron 1 victoria mora 1 marie laure sanchez 1 caroline wargon 1 pierre yves monteleon 1 magali noye 1 etablissement 1 acms suresnes france presentateur victoria mora |
Th4-P161 - Typologie des aménagements de poste
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Pascal Fau-Prudhomot (1), Hélène Attali (1), Régine Codron (1), Victoria Mora (1), Marie-Laure Sanchez (1), Caroline Wargon (1), Pierre-Yves Monteleon (1), Magali Noye (1)
Présentateur : Victoria Mora
Etablissement : (1) ACMS, Suresnes, FRANCE
La prescription d’aménagement de poste fait partie intégrante des missions dévolues au médecin du travail. Elle est explicitement notifiée par l’article L4624-3 du Code du Travail. Qu’en est-il au quotidien ?
ObjectifDécrire et analyser la motivation, la nature, les modalités, le suivi et les conséquences des préconisations d’aménagement de poste.
MéthodeEnquête descriptive transversale par questionnaire auprès des médecins du travail, incluant à la fois les prescriptions réalisées pendant la période de l’enquête et le suivi de prescriptions antérieures.
Critère d’exclusion : salarié faisant l’objet d'une déclaration d’inaptitude permanente au poste de travail ou à tout emploi.
RésultatsNous avons colligé 246 questionnaires entre le 7 octobre et le 15 novembre 2019. L'échantillon se composait de 54% d’hommes et de 46% de femmes, d’un âge moyen de 46 ans. Près des deux tiers des salariés étaient ouvriers ou employés, 22% bénéficiaient d’une RQTH et plus d’un sur deux était atteint d’une maladie chronique. Les préconisations portaient principalement sur l’aménagement organisationnel du poste (71%), l’adaptation du temps de travail (48%), l’aménagement matériel (21,7%). Dans près d’un cas sur deux (44,1%), la prescription d’aménagement revêtait un caractère permanent. Cette préconisation s’est effectuée en concertation avec le salarié dans la quasi-totalité des cas, et avec l’employeur pour 41,9%. Elle a dû être adaptée une fois sur deux pour tenir compte des réalités de l’entreprise.
La prescription d’aménagement a permis d’éviter une inaptitude dans deux cas sur trois et le médecin du travail a estimé que sans cette prescription un arrêt de travail aurait dû être émis dans 85,7% des cas.
L'analyse univariée appliquée à la question « Cet aménagement a-t-il permis d’éviter une inaptitude ? » a retrouvé un lien avec plusieurs variables et l'analyse multivariée consécutive, conduite par régression logistique, en a retenu trois : l’employeur a été contacté en sus de l’attestation ou de l’avis d’aptitude (OR 4 ; p<0,01), les préconisations portent sur un aménagement matériel du poste (OR 4,6 ; p=0,05), l’aménagement a été appliqué en totalité (OR 3,1 ; p<0,10).
DiscussionCette enquête exploratoire met en lumière les points forts de l’action quotidienne du service de santé au travail pour le maintien dans l’emploi des salariés et la prévention de la désinsertion professionnelle. Les échanges avec l’employeur vont au-delà du simple document formel d’attestation ou d’aptitude. Ces premiers résultats nous invitent à prolonger ce travail avec un recrutement plus large et une durée plus importante.
ConclusionLa prescription d’un aménagement permet de sortir de la dualité dangereuse « apte à tout - inapte total ». |
th4 p164 reseau regional sante travail maintien dans l emploi hauts de france auteurs mireille surquin 1 veronique buewaert 2 etablissement 1 istnf loos france 2 pole sante travail metropole nord lille france presentateur mireille surquin |
Th4-P164 - Réseau régional santé travail maintien dans l'emploi Hauts-de-France
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Mireille Surquin (1), Veronique Buewaert (2)
Présentateur : Mireille Surquin
Etablissement : (1) ISTNF, Loos, FRANCE; (2) POLE SANTE TRAVAIL METROPOLE NORD, Lille, FRANCE
Le réseau régional est né du constat d’un groupe régional de médecins du travail du Nord Pas-de-Calais de problèmes de maintien dans l’emploi, de reclassement après inaptitude et d’employabilité des bénéficiaire de la loi de 1987. Il a été mis en place en 1996, en concertation avec l’ISTNF, la Direccte et l’Agefiph, avec pour objectif de former des référents handicap dans les services de santé au travail interentreprise (SSTI) pour informer et conseiller les confrères sur les mesures mobilisables et favoriser les liens avec les acteurs locaux. Son but est d’améliorer le maintien dans l’emploi (MDE) et limiter la désinsertion professionnelle après inaptitude.
Le réseau a évolué au fil des années, notamment avec la loi de 2011 inscrivant le maintien dans l’emploi et la prévention de la désinsertion professionnelle dans les missions des équipes santé-travail. Le réseau ainsi renommé Réseau régional Santé Travail Maintien dans l’emploi (STME) regroupe maintenant des référents (médecins et professionnels de santé au travail) de l’ensemble des services de santé au travail des Hauts-de-France. Porté et animé par l’Institut de santé au travail du nord de la France, avec l’appui d’un médecin du travail coordonnateur de POLE SANTE TRAVAIL METROPOLE NORD, il bénéficie du soutien de la Direccte et de la Région Hauts-de-France et de l’appui universitaire de Lille. Le réseau est inscrit au plan régional santé-travail.
Des avancées
- Connaissance du rôle des différents acteurs du MDE et du rôle pivot du médecin du travail
- Développement des liens entre acteurs locaux-régionaux du MDE
- Développement de groupes Maintien dans l’emploi dans les SST avec des assistantes référentes en appui aux médecins du travail (Aides aux dossiers MDPH, information et orientation des salariés inaptes pour les reconversions, signalements, ...)
- Implication des médecins et équipes santé-travail dans les projets partenariaux via le réseau.
Des actions
- Actualisation des connaissances sur les mesures mobilisables et les actions spécifiques des partenaires pour le MDE
- Réalisation d’outils et production d’indicateurs régionaux permettant aux équipes santé-travail et aux partenaires de sensibiliser les entreprises et les salariés au MDE : indicateurs sur les inaptitudes médicales de 2006 à 2018, guide de prévention des facteurs de pénibilité en lien avec les inaptitudes médicales, recueil d’exemples de maintien dans l’emploi, fiche-navette entre les équipes Comète France et les médecins du travail enquête régionale sur les arrêts de travail et MDE à partir de 2019.
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th4 p167 estimation des cas evitables de tms par differents scenarios de prevention sur les risques professionnels et ou generaux auteurs natacha fouquet 1 laurence cherie challine 2 alexis descatha 3 yves roquelaure 3 etablissement 1 sante publique france direction sante environnement et travail equipe epiprevtms associee a luniversite dangers inserm irset umr_s 1085 saint maurice france 2 sante publique france direction sante environnement et travail saint maurice france 3 univ angers chu angers univ rennes inserm ehesp irset institut de recherche en sante environnement et travail umr_s 1085 angers france presentateur natacha fouquet |
Th4-P167 - Estimation des cas évitables de TMS par différents scénarios de prévention sur les risques professionnels et/ou généraux
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Natacha Fouquet (1), Laurence Cherie-Challine (2), Alexis Descatha (3), Yves Roquelaure (3)
Présentateur : Natacha Fouquet
Etablissement : (1) Santé publique France - Direction Santé Environnement et Travail - équipe EpiPrevTMS associée à l’Université d’Angers, Inserm, Irset – UMR_S 1085, Saint-Maurice, FRANCE; (2) Santé publique France - Direction Santé Environnement et Travail, Saint-Maurice, FRANCE; (3) Univ Angers, CHU Angers, Univ Rennes, Inserm, EHESP, Irset (Institut de recherche en santé, environnement et travail) - UMR_S 1085, Angers, FRANCE
Objectif Evaluer l'impact théorique d’interventions sur les facteurs de risque de troubles musculo-squelettiques (TMS) visant à réduire leur incidence.
Méthodes Dans le cadre du réseau de surveillance des TMS en Pays de la Loire, il a été possible, à partir des bases de données des hôpitaux et cliniques (PMSI) couplé à un auto-questionnaire renseignant l’historique professionnel, d’évaluer l’incidence de deux évènements traceurs :
- pour les TMS du membre supérieur, le syndrome du canal carpien (SCC) opéré,
- pour les lombalgies, la hernie discale (HD) opéré.
A partir des fractions de risque attribuables (FRA) à l’activité professionnelle évaluées par secteurs d’activité, deux scénarios de prévention primaire en milieu de travail ont ainsi été simulés :
- IT-10% : intervention ciblant principalement les facteurs de risque de TMS liés au travail et pour lequel l’objectif est une réduction de 10 % des cas liés au travail
- IG-10% : interventions ciblant à la fois les facteurs personnels et professionnels de TMS et pour lequel l’objectif est une réduction de 10 % de l’ensemble des cas
Résultats Six secteurs étaient ciblés à risque élevé de SCC, 3 chez les hommes (construction ; transport et entreposage ; hébergement et restauration) et 3 chez les femmes (agriculture, sylviculture et pêche ; industrie manufacturière ; santé humaine et action sociale). Théoriquement, sur ces 6 secteurs, il était possible d’éviter 51 cas de SCC [39-69] en appliquant le scénario IT-10% et 179 [145-220] avec IG-10%. Même si IG-10% permettait naturellement d’éviter un plus grand nombre de cas de SCC qu’IT-10%, ce dernier semblait être pertinent dans les secteurs présentant les FRA les plus importantes : l’hébergement et la restauration chez les hommes et l’agriculture chez les femmes.
Quatre secteurs d’activité présentaient un risque élevé de HD : la construction et l’information et communication, chez les hommes, et, chez les femmes, le commerce de gros et de détail et l’hébergement et la restauration. Parmi ces secteurs, les scénarios IT-10% et IG-10% permettaient de prévenir de manière hypothétique respectivement 10 [4-18] et 28 [22-36] cas. Les FRA étant plus faibles pour la HD que pour le SCC, l'efficacité préventive hypothétique était nettement plus faible pour le scénario IT-10% par rapport au scénario IG-10%.
Conclusions Dans la majorité des secteurs, à l’exception de ceux présentant une très forte FRA à l’activité professionnelle, il serait nécessaire de compléter les actions de réduction des expositions professionnelles par des actions de promotion de la santé sur le lieu de travail afin de réduire l’incidence des TMS.
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th4 p168 diversite des handicaps et de leur prise en charge dans la recherche publique auteurs anne francoise auter forestie 1 2 naima hoffmann 1 2 florence galatry bouju 1 stephanie vayssieres 1 2 sylvia nevado 1 2 marjorie campan 1 etablissement 1 cnrs toulouse france 2 inserm toulouse france presentateur anne francoise auter forestie |
Th4-P168 - Diversité des handicaps et de leur prise en charge dans la recherche publique
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
Auteurs : Anne-Francoise Auter-Forestie (1,2), Naïma Hoffmann (1,2), Florence Galatry-Bouju (1), Stephanie Vayssieres (1,2), Sylvia Nevado (1,2), Marjorie Campan (1)
Présentateur : Anne-Francoise Auter-Forestie
Etablissement : (1) CNRS, Toulouse, FRANCE; (2) INSERM, Toulouse, FRANCE
Le maintien dans l’emploi des agents de la fonction publique nécessite des adaptations pour faire face aux évolutions inhérentes au handicap et au vieillissement au travail. La diversité des handicaps, des postes de travail implique une approche individualisée et collaborative entre médecins, infirmières et assistantes sociales. Le handicap peut être reconnu dès le recrutement notamment dans le cadre des mesures d’obligation d’emploi ou faire suite à la survenue de pathologies ou accidents. Les agents bénéficiant d’une reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH), disposent d’une surveillance médicale particulière (SMP) avec examen médical annuel, ainsi que les agents souffrant de pathologies chroniques non bénéficiaires de ce statut afin d’adapter le poste et/ou les conditions de travail à l’état de santé. Le suivi de 150 agents de deux établissements publics de recherche apporte des données en terme d’âge, d’ancienneté, de répartition par genre mais également par poste de travail et par type d’aménagement de poste. Le handicap moteur et la maladie chronique invalidante sont majoritaires respectivement chez les personnels de recherche et les agents administratifs, suivis par le handicap sensoriel et les maladies psychiques sous représentées. La répartition par genre est de 50 % de femmes et d’hommes, de 25 à 65 ans, couvrant la carrière professionnelle (36 % ont plus de 50 ans). Dans le cadre du maintien dans l’emploi, des études de poste peuvent être réalisées par l’équipe pluridisciplinaire ou par le Cap Emploi pour des prestations spécifiques. Les aménagements concernent des aides techniques (mobilier bureautique, prothèses), organisationnelles (télétravail, aménagements horaires), transports adaptés domicile-travail (aménagements véhicules) et aides humaines (auxiliaires de vie pour les activités professionnelles et missions, interprétariat). Un soutien médico-psychologique et des actions de sensibilisation (hiérarchie, collectif de travail, correspondant handicap) complètent cette prise en charge. Au total, la réussite nécessite un engagement fort de l’ensemble de la structure qui se heurte parfois à des contraintes : diminution des effectifs, recul du départ en retraite, fins de droits aux congés maladies, mise en retraite prématurée en l’absence de mesures d’invalidité dans la fonction publique. Le maintien prolongé en activité de personnes en situation de handicap lourd ou de maladie psychiatrique demeure complexe notamment dans le cadre du vieillissement des agents, de l’intensification du travail et des restrictions budgétaires impactant le handicap.
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th4 p169 indices de mal etre au travail propres a une adaptation du suivi individuel de sante auteurs philippe deparis 1 etablissement 1 credit industriel et commercial cic paris france presentateur philippe deparis |
Th4-P169 - Indices de mal-être au travail propres à une adaptation du suivi individuel de santé
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Philippe Deparis (1)
Présentateur : Philippe Deparis
Etablissement : (1) Crédit Industriel et Commercial (CIC), Paris, FRANCE
Objectif La santé mentale représente un enjeu conséquent du maintien dans l’emploi. Les états de profond mal-être lié au travail, en toute ou partie, génèrent des arrêts maladies souvent longs et marquants, à l’origine d’une réimmersion au travail chaotique et complexe. Tenter de les déceler le plus en amont possible, de façon ciblée, constitue un challenge pour tout service de santé au travail (SST). Nous proposons ici des critères non-cliniques propres à adapter le suivi médical.
Méthode Sur la base de conditions de risque psychosocial (rapport Gollac 2011) et d’un traitement psychotrope non préexistant lors de la visite de reprise, nous avons analysés rétrospectivement trente-deux arrêts maladies vus en 2019, dans une population de métiers du secteur bancaire. Inspirés des recommandations HAS 2019 sur le maintien dans l’emploi, plusieurs éléments non-médicaux d’influence et pronostic professionnels ont été étudiés : âge, sexe, niveau d’études, soutien social, ancienneté dans le poste, nombre d’arrêts sur l’année N-1, existence d’un contact antérieur avec le SST.
Résultats Avec un arrêt moyen de 153 jours, nos absences pour mal-être au travail conduisent à une réorientation professionnelle dans près d’un cas sur deux. Seules 20% autorisent un retour au poste sans autre forme d’adaptation. Elles succèdent à une entrée au poste de 22 mois en moyenne, témoignant pour moitié d’un contexte d’exigence émotionnelle, souvent de rapports au travail dégradés. La parité est hautement féminine (88%), l’âge moyen dans les deux sexes de 42 ans. Deux salariés sur trois vivent en couple, avec moins de 2 enfants, ont un niveau d’études bac+2 maximum. Au moins un contact avec le SST dans l’année précédente est répertorié, 1 fois sur 3, au motif de soins ou conseils, jamais pour accident de travail.
Discussion Nos observations confirment l’issue délétère des arrêts longs pour mal-être psychique au travail. Le genre, une basse formation initiale, un manque relatif de soutien social, la nouveauté professionnelle, apparaissent comme plus spécifiquement à risque. L’âge et l’absentéisme antérieur ne semblent pas a contrario des éléments prédictifs.
Conclusion Un certain nombre de documents exploitables par le SST (données RH, absentéisme, registre infirmier) permettent de repérer les facteurs évocateurs d’une situation de mal-être au travail et, au regard des difficultés de réinsertion, d’intervenir en amont d’un arrêt par une adaptation individuelle du suivi médical. Un changement récent de poste, un faible niveau d’études supérieures, un profil féminin avec un ou sans enfant, apparaissent des indicateurs, s’ils interviennent dans un environnement de travail à risque psychosocial, critiques de décompensation psychique.
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th4 p171 depasser le handicap physique maintien dans lemploi dun verrier auteurs anne francoise auter forestie 1 2 naima hoffmann 1 florence galatry bouju 1 etablissement 1 cnrs toulouse france 2 insa toulouse france presentateur anne francoise auter forestie |
Th4-P171 - Dépasser le handicap physique : maintien dans l’emploi d’un verrier
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
Auteurs : Anne-Françoise Auter-Forestie (1,2), Naima Hoffmann (1), Florence Galatry-Bouju (1)
Présentateur : Anne-Françoise Auter-Forestie
Etablissement : (1) CNRS, Toulouse, FRANCE; (2) INSA, Toulouse, FRANCE
Le maintien dans l’emploi est un défi permanent notamment quand le handicap impacte des fonctions physiques nécessaires à la tenue d’un poste de travail. La mise en place de mesures spécifiques lors de la reprise du poste est à réinterroger avec le temps, du fait du vieillissement ou de la survenue d’incidents ultérieurs. Ces réajustements peuvent représenter des enjeux financiers importants et nécessitent la collaboration avec les partenaires du maintien dans l’emploi. M. X âgé de 54 ans est verrier dans un établissement public d’enseignement et de recherche, chargé de la fabrication et réparation de la verrerie d’un laboratoire (éprouvettes, fioles graduées jaugées …). Cette activité nécessite la station debout prolongée, des postures statiques bras en avant et des gestes fins des doigts. Le verre est travaillé à la flamme du chalumeau. L’activité de gestion sur écran, moins physique, représente 15 à 20 % de son travail. M. X est passionné par son activité. A l’âge de 39 ans et 15 ans d’ancienneté, il est atteint d’une lésion cérébrale avec hémiparésie droite séquellaire (il est droitier). Après un arrêt et des soins médico-chirurgicaux lourds pendant 2 ans et demi, il reprend son poste avec un avis favorable du comité médical pour une reprise à temps partiel thérapeutique un an. Le traitement médical est maintenu ainsi que la kinésithérapie avec séjours en rééducation fonctionnelle. Au cours de cette période, une étude ergonomique du poste est conduite et la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé est obtenue. L’atelier est réorganisé pendant les années suivantes et les équipements adaptés sont progressivement fournis entre 2010 et 2016 avec la mise en place d’un tour et d’une hotte aspirante. L’amélioration de la force musculaire du membre supérieur lui permet de ne plus utiliser le support d’avant-bras initialement préconisé. La survenue à distance d’une complication neurologique nécessite un traitement et l’attribution d’un dispositif pour travailleur isolé. En 2015, à 50 ans, des dorsolombalgies apparaissent en lien avec les postures de travail et la station debout nécessitant la reprise d’un suivi de rééducation. En 2018, M. X est victime d’un accident du travail avec brûlure du 3ème degré de la main droite avec le chalumeau. Il est arrêté 4 mois puis reprend 6 mois mi-temps thérapeutique. Une nouvelle demande d’étude de poste avec réaménagement ergonomique pérenne afin de pouvoir maintenir M. X en poste jusqu’à la retraite est faite, le maintien en poste restant un objectif majeur pour l’intéressé, en collaboration avec la direction des ressources humaines, les partenaires du handicap, la conseillère de prévention et l'assistante sociale.
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th4 p172 aptitude medicale des victimes d at ou de mp au sein de l inspection medicale du travail auteurs radhia toumi jemal 1 riadh kraeim 1 kamel lahmar 2 dorra karray 4 adel gaalich 3 etablissement 1 direction regionale des affaires sociales sousse tunisie 2 direction regionale des affaires sociales tunis tunisie 3 caisse nationale d assurance maladie monastir tunisie 4 direction regionale des affaires sociales sfax tunisie presentateur radhia toumi jemal |
Th4-P172 - Aptitude médicale des victimes d'AT ou de MP au sein de l'Inspection Médicale du Travail
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Radhia Toumi Jemal (1), Riadh Kraeim (1), Kamel Lahmar (2), Dorra Karray (4), Adel Gaalich (3)
Présentateur : Radhia Toumi Jemal
Etablissement : (1) DIRECTION RÉGIONALE DES AFFAIRES SOCIALES , Sousse, TUNISIE; (2) Direction régionale des affaires sociales, Tunis, TUNISIE; (3) CAISSE NATIONALE D'ASSURANCE MALADIE, Monastir, TUNISIE; (4) DIRECTION RÉGIONALE DES AFFAIRES SOCIALES, Sfax, TUNISIE
La question d'aptitude médicale des salariés est au carrefour de multiples préoccupations et enjeux (juridiques, médicaux, organisationnelle,...). Il s'agit d'une thématique complexe et évolutive sollicitant régulièrement l'attention du législateur et de l'inspection médicale du travail(IMT). Notre étude s'intéresse particulièrement à des victimes d'AT ou de MP ayant déposées des demandes d'aptitude médicale au sein de la direction régionale de l'inspection médicale de travail de Monastir Tunisie.
L'objectif
- déterminer les caractéristiques socio-professionnelles et médicales des victimes
d'AT et de MP
- dresser les décisions d'aptitude médicale des victimes en question.
Matériel et méthode Il s’agit d’une étude descriptive et rétrospective portant sur les demandes d'aptitude médicale déposées au sein de l'IMT de Monastir chez des victimes d'AT et de MP sur une période de trois ans. Le recueil des données s’est basé sur une fiche d’enquête relevée à partir des dossiers médicaux enregistrés pendant cette période d'étude.
Résultats Au cours de la période d'étude, nous avons recensé 56 victimes d'AT et de MP avec une prédominance masculine (71,4%). Il y avait beaucoup plus de demandes d'aptitude chez les victimes d'AT (73,3%) que chez les victimes de MP (26,7%). La moyenne d'âge était de 38 ± 5,2 ans. L'ancienneté moyenne était de 19 ± 6,3 ans. La majorité des victimes était mariée (81,8%) et occupait le poste d'ouvrier (87,2%). Le secteur le plus touché dans notre étude était le secteur textile et confection (57,8%). Les pathologies les plus signalées, lors d'un AT, étaient les traumatismes lombaires (26,8%) en 1er lieu et les traumatismes du membre inférieur (21,5%) en second. Concernant les MP, le syndrome du canal carpien occupait la 1ère place (16%). Les AT étaient plus fréquents chez les hommes (64,2%). Les MP étaient plus signalées chez les femmes (19,6%). 10,3% des salariés étaient considérés apte à reprendre leur activité professionnelle. 24% des victimes ont été déclarées apte avec restriction. Les principales restrictions étaient le port d'objet lourd et les stations debout ou assises prolongées. Un aménagement du poste de travail a été préconisé pour 12,3 % des cas. Un reclassement professionnel a été recommandé chez 19,1% des cas. Une inaptitude temporaire a été attribuée à 26,3% des cas. 8 % des victimes ont été déclarées inaptes de manière définitive.
Conclusion La décision d'aptitude chez les victimes d'AT et de MP est très délicate et se heurte à de nombreuses difficultés faisant appel à la relecture et la mise en application de textes réglementaires. |
th4 p173 maintien en emploi dans le milieu du spectacle auteurs vy sok 1 jennifer mendes 1 alice bodin 1 agathe vannier 2 etablissement 1 centre medical de la bourse paris france 2 audiens vanves france presentateur jennifer mendes |
Th4-P173 - Maintien en emploi dans le milieu du spectacle
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Vy Sok (1), Jennifer Mendes (1), Alice Bodin (1), Agathe Vannier (2)
Présentateur : Jennifer Mendes
Etablissement : (1) Centre Médical de la Bourse, Paris, FRANCE; (2) Audiens, Vanves, FRANCE
Le milieu du spectacle, regroupant les permanents du spectacle (employés de salle de théâtre par exemple) et les intermittents du spectacle (IS), relèvent du champ d’application 8 et 10 de l'Assurance chômage. Selon les chiffres de Pôle Emploi, l'emploi d’IS en 2017 a concerné 272 000 salariés pour 108 000 employeurs. Leur lieu de résidence est principalement l’Ile-de-France (43,4%).
Le Centre Médical de la Bourse (CMB), service inter-entreprise de santé au travail (SIST), dispose d'une compétence nationale pour les IS de la Direccte. Le CMB se situant en Ile-de-France, il délègue sa compétence à certains SIST partout en France.
La question du maintien en emploi chez les IS est une problématique particulièrement complexe car ce sont des salariés sans employeur fixe. En effet, les salariés présentant des difficultés sont souvent perdus de vue, soit parce que leurs problèmes de santé ne leur permettent plus d’obtenir des contrats, soit parce qu’ils se considèrent eux-mêmes « inaptes » et ne postulent alors plus à leur poste de travail habituel. Aussi, l’information des salariés et des employeurs ainsi que le dépistage précoce par les professionnels de santé sont alors les seules portes d’entrée vers une prise en charge pour prévenir de la désinsertion professionnelle et le |