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th1 p003 teletravail et tms home sweet home auteurs maria gabriella fazio tirrozzo 1 etablissement 1 msa du languedoc nimes france presentateur maria gabriella fazio tirrozzo |
Th1-P003 - Télétravail et TMS: Home, sweet home?
Thème: THÈME 1 : Enjeux de la révolution numérique et de l'innovation technologique : impact sur le travail, les risques professionnels et la santé au travail
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Auteurs : Maria Gabriella Fazio Tirrozzo (1)
Présentateur : Maria Gabriella Fazio Tirrozzo
Etablissement : (1) MSA du Languedoc, Nimes, FRANCE
Introduction Le télétravail désigne une organisation du travail qui permet d'exercer, en dehors des locaux de l'employeur, une activité qui aurait pu y être exécutée, grâce aux nouvelles technologies de l'information et de la communication.
Il y a peu d’études concernant l'association entre télétravail et TMS (troubles musculo-squelettiques). Ces pathologies constituent 93,3% des Maladies Professionnelles reconnues par le Régime Agricole (2016), 5% d'entre elles se manifestent dans le tertiaire.
Depuis 2018, la MSA du Languedoc offre à ses salariés la possibilité de travailler à leur domicile pendant 1 ou 2 jours/semaine, dans le cadre d'une expérimentation d'un an. Des critères et des quotas par service ont été établis pour sélectionner les candidats.
Pour contribuer à l'évaluation de cette expérimentation, une démarche d’appréciation de la qualité de vie au travail et des conditions de santé des télétravailleurs a été faite 4-5 mois après la mise en place du dispositif.
Méthodologie Il s'agit d'une étude transversale observationnelle. Les 48 télétravailleurs ont été convoqués pour une visite médicale ou un entretien infirmier. Un questionnaire anonyme leur a été administré. Les conditions et la qualité de vie au travail, l'interface vie/travail, l’état de santé et le niveau de satisfaction ont fait l'objet d'une analyse.
Resultats Sur les 48 télétravailleurs convoqués, 87,5% ont été rencontrés. Pour 59,5% d'entre eux, la qualité du sommeil s'est sensiblement améliorée. Si 52,6% accusent, au bureau, des douleurs musculo-squelettiques à la fin de la journée, en télétravail seulement 26,2% en souffrent, 51,2% déclarent une augmentation de l'activité physique et 55% trouvent avoir plus de temps pour se dédier aux activités de loisirs, 88% ressentent moins de fatigue à la fin de la journée, seulement 2,4% se sentent plus fatigués. Pour 97,6% la qualité de la relation avec les collègues n'est pas modifiée et 97,6% ne ressentent pas de l'isolement social. Le niveau de satisfaction général, exprimé de 1 à 10, est de 10 pour 66,7%.
Conclusion La donnée la plus intéressante de cette étude est l’amélioration des TMS pendant le jour de télétravail. Cette constatation se situe dans le cadre d'une amélioration générale de la qualité de vie des télétravailleurs. Des déterminants pourraient être l'augmentation de la marge de manœuvre, l’amélioration du temps dédié à l’activité physique et aux loisirs, la réduction du stress et de la fatigue. Pas de remarque particulière sur l' ergonomie du poste de travail, mais tous les télétravailleurs ont déclaré travailler sur un bureau.
Des études plus approfondies seraient souhaitables. |
th1 p004 information sur les tms en boutique orange collaboration et cooperation auteurs emilie georgler 2 tiphanie goetz 1 sandra mege 4 fabienne vuillaume 3 marie odile billon 5 etablissement 1 sst orange schiltigheim france 2 sst orange mulhouse france 3 sst orange besancon france 4 sst orange dijon france 5 sst orange metz france presentateur emilie georgler |
Th1-P004 - Information sur les TMS en boutique ORANGE : Collaboration et coopération
Thème: THÈME 1 : Enjeux de la révolution numérique et de l'innovation technologique : impact sur le travail, les risques professionnels et la santé au travail
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Auteurs : Emilie Georgler (2), Tiphanie Goetz (1), Sandra Mege (4), Fabienne Vuillaume (3), Marie-Odile Billon (5)
Présentateur : Emilie Georgler
Etablissement : (1) SST Orange, Schiltigheim, FRANCE; (2) SST Orange, Mulhouse, FRANCE; (3) SST Orange, Besançon, FRANCE; (4) SST Orange, Dijon, FRANCE; (5) SST Orange, Metz, FRANCE
Introduction L’évolution des métiers de la vente en boutique, a engendré plusieurs modifications matérielles et organisationnelles, conduisant les conseillers clients à changer leurs habitudes de travail. L’augmentation des plaintes de type TMS lors des visites d’Information et de Prévention, a entrainé un questionnement du SST (Service de Santé au Travail) sur une éventuelle corrélation entre ces plaintes et l’introduction de la tablette numérique. Après recherches, ce thème est peu retrouvé dans la littérature. Plusieurs études de terrain ont été menées par des IST (Infirmiers-ères en Santé au Travail) d’Orange, dans plusieurs villes françaises. Concomitamment, les médecins du travail ont émis collectivement une alerte dans leurs conclusions communes du rapport annuel, sur les conditions de travail en boutique. Divers constats ont été établis, notamment sur le travail réel. Ces derniers ont mis en évidence un besoin d’informations des salariés mais aussi de l’employeur sur le risque TMS dans l’environnement spécifique de la boutique.
Objectif Construire une action de prévention destinée aux conseillers clients.
Méthode Ce projet est mené par un collectif d’infirmières en Santé au Travail de différents secteurs géographiques. Il s’appuie sur des études réalisées par leurs pairs, et leurs connaissances du travail réel. Les IST, grâce à leurs compétences en promotion de la santé, ont développé un format leur permettant d’obtenir un maximum de participations de la population cible. Ainsi une intervention en milieu de travail en coopération avec les préventeurs, durant le temps de réunion hebdomadaire, a été retenue. Cela facilite l’accès à la formation aux salariés, compte tenu des contraintes du milieu de la vente. L’expertise infirmière a permis de prioriser les messages de prévention véhiculés. Tout en s’attachant à adopter un langage commun aux conseillers dans le but d’obtenir le maximum d’adhésion à la démarche. Afin de la rendre concrète et participative, il est prévu de scinder ce temps en une partie théorique et une pratique sur les positions de travail. L’ensemble du projet a été discuté et validé par les médecins du travail. Une présentation en partenariat avec les préventeurs est prévue à l’ensemble de la ligne managériale (CODIR, Managers de proximité).
Conclusion Cette démarche a pour ambition de renforcer les actions en pluridisciplinarité dans ce secteur. La connaissance du terrain et les compétences de chacun est nécessaire pour mener une action adaptée et reproductible dans l’ensemble des boutiques. Les IST sont au cœur de ce projet, légitimant ainsi leur place en tant que référent en santé et prévention au travail. |
th1 p005 etude de la position bienvenue accueil client en boutique orange auteurs tiphanie goetz 1 etablissement 1 orange schiltigheim france presentateur tiphanie goetz |
Th1-P005 - Etude de la « Position Bienvenue » : Accueil client en boutique ORANGE
Thème: THÈME 1 : Enjeux de la révolution numérique et de l'innovation technologique : impact sur le travail, les risques professionnels et la santé au travail
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Auteurs : Tiphanie Goetz (1)
Présentateur : Tiphanie Goetz
Etablissement : (1) Orange, Schiltigheim, FRANCE
Introduction Les nouveaux concepts de boutique Orange tendent à faire disparaitre les comptoirs d’accueil et à les remplacer par une position nomade assurée par un vendeur équipé d’une tablette. La mise en place de cette organisation au sein de la Très Grande Boutique Kleber de Strasbourg (TGB) a entrainé une augmentation de plaintes liées à cette position à type de TMS et d’agressivité client. Le contexte général de l’unité Agence Distribution et celui plus spécifique de cette boutique a conduit l’unité et le médecin du travail à proposer une étude de la Position Bienvenue.
Méthode Sollicité pour effectuer cette étude, l’infirmière en santé au travail (IST) a défini le contexte de l’Agence Distribution (Alerte des médecins du travail sur les conditions de travail) puis celui de la TGB. L’IST a précisé les attendus des différents demandeurs (Direction de l’agence Distribution et Médecin du Travail), afin de poser le cadre de son action et s’assurer de sa faisabilité. Une fois ce contexte posé, elle s’est attelée à la définition d’une méthode de travail. Une recherche bibliographique a conforté un lien déjà pressenti entre l’utilisation de la tablette et les plaintes des salariées. Une étude des gestes et postures déjà menée pour cette position de travail au sein de l’entreprise avait évalué le risques d’apparition de TMS mais ne s’interrogeait pas sur l’organisation du travail. Au vu des éléments recueillis, son choix s’est porté sur des séquences d’observation globale de la Position Bienvenue sur une durée totale de 8h et sur la diffusion d’un questionnaire à l’ensemble de l’équipe de la boutique. Ces deux méthodes permettant de confronter des données objectives (observations) et subjectives (ressentis salariés).
Conclusion L’étude a mis en évidence que l’agressivité client, exprimée et ressentie par les salariés, dépasse le champ des catégories de violence sociologiquement admises. La mise en place des tablettes dans les boutiques a introduit une interaction entre le client et le salarié dans la zone personnelle, voire intime du vendeur. Cette gestion de la proxémie est différente selon le motif de l’échange interpersonnel. Ce motif lors de l’accueil, est une demande du client sans co-construction par la suite (vente). La mise en jeu de la distance intime du salarié facilitée par l’utilisation de la tablette semble y induire un sentiment accru d’agressivité. L’introduction de ce nouvel outil numérique semble majorer les risques psycho-sociaux lors de la tenue de la position Bienvenue.
Le développement de l’utilisation de la tablette dans le secteur de la vente questionne sur la présence de cette problématique dans l’ensemble du secteur d’activité et non seulement chez Orange. |
th1 p006 consequences dune assistance physique sur le comportement fonctionnel des articulations de lepaule lors dune flexion sagittale auteurs kevin desbrosses 1 mathilde schwartz 1 jean theurel 1 etablissement 1 inrs vandoeuvre les nancy france presentateur mathilde schwartz |
Th1-P006 - Conséquences d’une assistance physique sur le comportement fonctionnel des articulations de l’épaule lors d’une flexion sagittale
Thème: THÈME 1 : Enjeux de la révolution numérique et de l'innovation technologique : impact sur le travail, les risques professionnels et la santé au travail
Auteurs : Kevin Desbrosses (1), Mathilde Schwartz (1), Jean Theurel (1)
Présentateur : Mathilde Schwartz
Etablissement : (1) INRS, Vandoeuvre-Lès-Nancy, FRANCE
Face à la prévalence des troubles musculo-squelettiques (TMS) de l’épaule, certaines entreprises s’orientent, entre autres projets de prévention, vers l’usage d’exosquelettes, dont l’efficacité pour atténuer l’activité des muscles fléchisseurs de l’épaule fait consensus dans la littérature. Néanmoins, la majorité des cas de tendinopathies de l’épaule résulte d’un conflit sous acromial (CSA), dont les origines dépendent autant de la cinématique de l’articulation que de l’effort excessif des muscles fléchisseurs de l’épaule.
L’objectif de cette étude était de s’assurer que l’assistance au mouvement lors de l’élévation du membre supérieur n’avait pas d’impact délétère sur le comportement fonctionnel de l’articulation.
Au-delà de l’analyse des indices musculaires (EMG) et cinématiques (rythme scapulo-huméral (RSH)) d’une modification du comportement fonctionnel de l’articulation, cette étude, portant sur 28 participants, a également permis de mesurer l’évolution de l’espace sous-acromial (ESA) lors d’une flexion de l’épaule (0° à 90°) sans (CON) ou avec une assistance de 50 % (A50) ou de 90 % (A90) de la force requise lors de tâche (~ 50 % de la force maximale).
L’activité des muscles agonistes a été réduite (p<0,05) pour A50 et A90 dès 10° de flexion de l’épaule, par rapport à CON. L’activité des muscles antagonistes a été augmentée (p<0,05) pour la condition A90 de 5° à 50° de flexion. A50 et A90 étaient associés à des augmentations de la bascule antérieure de la scapula sur l’ensemble du mouvement, et de la sonnette externe de 20 à 45° de flexion. L’articulation gleno-humérale (GH) a été affectée par A90 et A50, démontrant une extension, une adduction et une rotation interne plus prononcées de 10 à 75° de flexion avec exosquelette. Le RSH est modifié de 10 à 60° de flexion pour A90 et de 10 à 30° pour A50, la contribution relative de la flexion GH à la flexion de l’épaule étant réduite. Enfin, l’ESA était plus élevé (p<0,05) pour A90 et A50 que pour CON, de 10° à 70° de flexion. L’ESA tendait (p=0,08) à être réduit pour A50 comparé à CON pour 90° de flexion.
Le recours à une assistance physique lors d’une flexion de l’épaule inférieure à 90° pourrait limiter les contraintes musculaires et mécaniques à l’origine des tendinopathies liées au CSA. Toutefois les conséquences des modifications du comportement fonctionnel observées au niveau des articulations de l’épaule méritent d’être investiguées en profondeur afin de s’assurer que celles-ci ne soient pas à l’origine de nouvelles contraintes sur les structures anatomiques locales. Des études futures paraissent également nécessaires pour confirmer ces résultats lors de mouvements de flexion de l’épaule excédant 90°.
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th1 p007 interets et limites de la teleconsultation en sante securite au travail auteurs emile phan chan the 1 thi my hanh nguyen 1 francois warin 1 benjamin sinnasse 1 patricia le tich 1 etablissement 1 ciamt paris france presentateur emile phan chan the |
Th1-P007 - Intérêts et limites de la téléconsultation en santé-sécurité au travail
Thème: THÈME 1 : Enjeux de la révolution numérique et de l'innovation technologique : impact sur le travail, les risques professionnels et la santé au travail
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Auteurs : Emile Phan Chan The (1), Thi My-Hanh Nguyen (1), Francois Warin (1), Benjamin Sinnasse (1), Patricia Le Tich (1)
Présentateur : Emile Phan Chan The
Etablissement : (1) CIAMT, Paris, FRANCE
La téléconsultation est un acte médical réalisé à distance au moyen d’un dispositif utilisant les technologies de l’information et de la communication. Elle a pour objet de permettre à un professionnel médical de donner une consultation à distance à un patient. Un autre professionnel de santé peut être présent auprès du patient et, le cas échéant, assister le professionnel médical au cours de la téléconsultation.
D’après l’Assurance Maladie, 60 000 actes de téléconsultations ont été pris en charge en septembre 2019 au lieu des 500 000 actes escomptés par le Gouvernement. Le recours à la téléconsultation est inégalement réparti sur le territoire. Les médecins téléconsultants et les usagers sont aussi plus jeunes.
D’après notre enquête réalisée sous la forme d’un questionnaire volontaire et anonyme (16 questions avec réponse binaire [oui ou non] ou à choix multiple) et proposée aux salariés (N = 273) vus en visite périodique courant novembre - décembre 2019 dans un centre interentreprises du nord-est parisien, 46% ont entendu parler de la consultation en télécabine (ou téléconsultation). Ceux qui en ont entendu parler sont favorables à 77% pour avoir une consultation en santé au travail dans une télécabine versus 49% pour les autres. En moyenne, c’est donc six salariés sur dix qui sont favorables à avoir une téléconsultation mais ils préfèrent que la télécabine soit située à l’extérieur de leur lieu de travail. Leur profil serait : < 45 ans ; pensant être en bonne santé ; > 35 H/sem. ; 6 - 7 heures de sommeil / nuit ; non stressés au travail ; et n’ayant ni d’arrêt maladie au cours des 12 derniers mois et ni de traitement médicamenteux.Ceux qui pensent ne pas avoir une bonne santé sont donc moins favorables à avoir une téléconsultation que ceux pensant être en bonne santé. C’est moins d’un salarié sur dix mais c’est deux femmes pour un homme. Ces salariés travaillent plus à temps partiel, dorment moins, sont plus stressés par leur travail, prennent plus de médicaments et ont plus d’arrêt-maladie. Les nouvelles technologies peuvent apparaitre à la fois comme des ressources et des contraintes pour les professionnels des services de santé au travail, comme un facteur de développement de compétences mais aussi comme une augmentation de leur charge de travail. L’organisation de la téléconsultation en santé-sécurité au travail avec les tutelles concernées devrait aussi répondre aux souhaits des médecins téléconsultants et de ceux de leur public cible. La cabine de télémédecine est un outil innovant pour la Santé au Travail. Mais dans la mesure où le médecin engage sa responsabilité, il est essentiel qu’il puisse déterminer à tout moment si la consultation peut être réalisée à distance ou non. |
th1 p008 les outils numeriques a l usage des honnetes gens auteurs marine lacroix 1 magali chevassu 1 marion foissac 1 florence mattei 1 jean philippe matz 1 aurelie roman 1 etablissement 1 presanse paca corse aix en provence france presentateur jean philippe matz |
Th1-P008 - Les outils numériques à l'usage des honnêtes gens
Thème: THÈME 1 : Enjeux de la révolution numérique et de l'innovation technologique : impact sur le travail, les risques professionnels et la santé au travail
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Auteurs : Marine Lacroix (1), Magali Chevassu (1), Marion Foissac (1), Florence Mattei (1), Jean-Philippe Matz (1), Aurélie Roman (1)
Présentateur : Jean-Philippe Matz
Etablissement : (1) PRESANSE PACA CORSE, Aix-En-Provence, FRANCE
Les services de santé au travail sont confrontés à la fois dans leurs pratiques professionnelles et dans leur mission de suivi de la santé des salariés aux évolutions numériques du travail. Comment reconnaitre et évaluer ces risques dématérialisés, donc invisibles, pour mieux agir ?
Cette invisibilité est aussi le propre des addictions sans produit et des risques psychosociaux, et ce n’est pas leur seul point convergent.
En effet, l’utilisation quotidienne des outils numériques constitue un phénomène d’habituation au risque par les salariés. Les phénomènes de dépendance sont de plus en plus observables et banalisés.
La numérisation impacte directement l’organisation et les relations de travail. Malgré les effets positifs sur la performance et la QVT, des conséquences plus négatives sont désormais observables sur la charge mentale, les relations interpersonnelles, la limite entre sphère privée et professionnelle…
Quels sont les moyens d’action de l’entreprise pour prévenir les risques de ces nouvelles pratiques professionnelles et en optimiser leur performance ?
A partir d’un état des lieux sur l’impact des outils numériques professionnels sur les salariés, ELEAS 2018, nous développerons :
- La mise en perspective de l’hyperconnexion au travail au regard des apports cliniques, neurologiques, psychosociaux et cognitifs dans les mécanismes des addictions,
- L’impact sur le travail vs Gollac : analyse des effets sur le travail au regard des 6 dimensions de risques psychosociaux
- L’émergence des nouvelles pathologies : burnout numérique au travail, Ringxiety-vibrations fantômes, Nomophobie…
Exemples issus de notre quotidien :
- Télétravail,
- Intrusion dans la chambre à coucher, surveiller et récompenser les nuits de sommeil,
- Mon manager WhatsApp, mon entreprise connectée (Facebook, Instagram…)
Ce travail a pour objectif de co-construire une démarche de prévention inter-service au sein du collectif Psy PACA Corse au travers d’un support de sensibilisation à destination des entreprises et de leurs salariés. A terme, notre souhait est d’outiller les acteurs de la prévention :
élaboration de chartes de déconnexion, impliquant les mesures individuelles et collectives,
mise à disposition de tests de dépendance de type IAT (Internet Addiction Test),
communication sur les logiciels de gestion des boites mail,
conseil en diagnostics collectifs internes…
L’enjeu sera de sortir d’une gestion individuelle du risque basée sur l’unique responsabilité du salarié, et sa situation de soumission apparemment librement consentie, prescrite par une évolution sociétale inéluctable. Nous favoriserons une approche plurifactorielle engageant l’ensemble des acteurs et les dimensions organisationnelles, techniques et humaines du risque. |
th1 p010 nouvelles modalites de travail cabinet medical connecte pour la pratique clinique en telemedecine quelle prevention a mettre en place auteurs otelia szabo gay 1 marie pierre denarie 1 sylvain guenel 2 arnaud wilmet 2 etablissement 1 ciamt paris france 2 h4d paris france presentateur marie pierre denarie |
Th1-P010 - Nouvelles modalités de travail : Cabinet médical connecté pour la pratique clinique en télémédecine. Quelle prévention à mettre en place ?
Thème: THÈME 1 : Enjeux de la révolution numérique et de l'innovation technologique : impact sur le travail, les risques professionnels et la santé au travail
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Auteurs : Otelia Szabo Gay (1), Marie Pierre Denarie (1), Sylvain Guenel (2), Arnaud Wilmet (2)
Présentateur : Marie Pierre Denarie
Etablissement : (1) CIAMT, Paris, FRANCE; (2) H4D, Paris, FRANCE
Le déploiement de la télémédecine apporte une nouvelle approche de travail avec l’émergence de nouvelles méthodes de prévention adaptées au type d’intervention.
Cette prévention doit s’adapter aux nouvelles modalités de prise en charge à distance entre le patient et le personnel médical ; aux nouveaux matériels ou outils et enfin aux différents intervenants qui les gèrent et permettent un service de qualité.
L’utilisation d’un cabinet médical connecté pour la pratique clinique en télémédecine requiert au quotidien, une maintenance avec, entre autres des protocoles d’hygiènes stricts. Un référent cabine est désigné pour ces nouvelles missions.
L’introduction de ces nouvelles tâches devra être intégrée au sein du DUERP (Document Unique d’Evaluation des Risques) de l’établissement utilisateur, l’objectif étant de permettre l’identification d’éventuels risques santé sécurité, de leurs moyens de maitrise et la mise en place d’actions permettant la prévention primaire.
Nous proposons dans cet exposé de décrire les tâches correspondant à l’utilisation d’un cabinet médical connecté, la mise en place de la prévention primaire et les conseils données aux référents et utilisateurs.
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th1 p012 smartphones dans la pratique professionnelle des residents en medecine du travail auteurs hibatoallah mosbah 1 olfa el maalel 1 3 nejib mrizak 1 3 imene kacem 1 3 meriam hafsia 2 3 myriam fendri 1 maher maoua 1 3 sana guedri 1 3 aicha brahem 1 3 houda kalboussi 1 3 souhail chatti 1 3 etablissement 1 service de medecine de travail chu farhat hached de sousse sousse tunisie 2 service de medecine de travail chu sahoul de sousse sousse tunisie 3 faculte de medecine de sousse sousse tunisie presentateur myriam fendri |
Th1-P012 - Smartphones dans la pratique professionnelle des résidents en médecine du travail.
Thème: THÈME 1 : Enjeux de la révolution numérique et de l'innovation technologique : impact sur le travail, les risques professionnels et la santé au travail
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Auteurs : Hibatoallah Mosbah (1), Olfa El Maalel (1,3), Nejib Mrizak (1,3), Imene Kacem (1,3), Meriam Hafsia (2,3), Myriam Fendri (1), Maher Maoua (1,3), Sana Guedri (1,3), Aicha Brahem (1,3), Houda Kalboussi (1,3), Souhail Chatti (1,3)
Présentateur : Myriam Fendri
Etablissement : (1) Service de Médecine de travail, CHU Farhat Hached de Sousse, Sousse, TUNISIE; (2) Service de Médecine de travail, CHU Sahoul de Sousse, Sousse, TUNISIE; (3) Faculté de Médecine de Sousse, Sousse, TUNISIE
Introduction : Actuellement, on assiste partout dans le monde à une numérisation de la société dans tous les domaines, y compris en médecine. Les Smartphones dont l’utilisation est devenue courante, sont des outils qui permettent aux utilisateurs de communiquer entre eux, de partager des informations et de publier des vidéos, des images et des commentaires à but scientifique.
Objectif : Evaluer l’utilisation des Smartphones par les résidents en médecine du travail dans la pratique professionnelle quotidienne.
Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude transversale exhaustive auprès de tous les résidents de médecine du travail en formation. Un questionnaire anonyme élaborée sur “Google Forms” a été mis en ligne et adressé à tous les résidents exerçant dans des services hospitalo-universitaires Tunisiens.
Résultats : Trente-deux sujets ont été inclus dans cette étude soit un taux de participation de 78%. L’âge moyen était de 29,4±2 ans avec une prédominance féminine (93,7%). Tous les participants avaient un Smartphone principalement de type androïde (87,5%). Ils l’utilisaient en langue française dans 90,6% des cas. La durée moyenne d’utilisation des Smartphones était de 4,3± 2 heures/jour avec une moyenne d’utilisation à but professionnel de 1 heure 15 minutes. Vingt cinq médecins, avaient au moins une ou plusieurs applications médicales téléchargées sur leurs smartphones et 26 avaient des références scientifiques ou des recommandations enregistrées. Le motif le plus fréquent de l’utilisation des applications médicales sur smartphones était la vérification des informations scientifiques sur le web (78,1%).
Conclusion : Grâce à l’évolution considérable des technologies de l’information et de communication au cours de ces dernières années, l’utilisation des outils numériques comme le Smartphone a apporté une nouvelle perspective sur les méthodes d'apprentissage. L’essor des smartphones a facilité cette intrusion par la simplicité d’utilisation et l’accessibilité. |
th1 p014 impact des tic sur la sante des travailleurs des centres dappel telephoniques auteurs ons grissa 1 abdelmajid ben jemaa 1 nihel khouja 1 emna baraketi 1 jihen hsinet 1 rania laaroussi 1 saloua ismail 1 dorra aouida 1 abir ayadi 1 aida benzarti 1 etablissement 1 service de medecine du travail et de maladies professionnelles chu la rabta tunis tunisie presentateur ons grissa |
Th1-P014 - Impact des TIC sur la santé des travailleurs des centres d’appel téléphoniques
Thème: THÈME 1 : Enjeux de la révolution numérique et de l'innovation technologique : impact sur le travail, les risques professionnels et la santé au travail
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Auteurs : Ons Grissa (1), Abdelmajid Ben Jemaa (1), Nihel Khouja (1), Emna Baraketi (1), Jihen Hsinet (1), Rania Laaroussi (1), Saloua Ismail (1), Dorra Aouida (1), Abir Ayadi (1), Aida Benzarti (1)
Présentateur : Ons Grissa
Etablissement : (1) Service de Médecine du Travail et de Maladies Professionnelles CHU La Rabta, Tunis, TUNISIE
Introduction Le développement de nouvelles technologies d’informations et de communications (TIC) est un domaine en pleine expansion en Tunisie avec implantation grandissante de centres d’appels téléphoniques. Cette activité professionnelle s’avère pourvoyeuse de nombreuses contraintes physiques et psychosociales favorisant l’apparition de certaines pathologies chez cette catégorie professionnelle.
Objectifs Etudier les différentes morbidités observées chez les téléconseillers, liées à l’usage des TIC et évaluer le retentissement de ces pathologies sur l’aptitude médicale au travail.
Méthodes Etude descriptive rétrospective ayant intéressé les téléconseillers adressés à la consultation du service de médecine du travail de la Rabta, pour avis d’aptitude médicale au travail, de 2015 à 2019.
Résultats l’étude a concerné 57 patients à prédominance féminine ayant un âge moyen de 35,6ans. Ils avaient une ancienneté professionnelle moyenne de 7,23 ans. Il s’agissait de téléopérateurs dans 91,2% des cas, assurant l’émission et/ou la réception d’appels et la saisie de données sur ordinateur. La durée moyenne de travail était de 37,4 heures/semaine avec un nombre moyen d’appels de 13,1 par heure. Ils signalaient un manque d’autonomie (91,2%), une intolérance au bruit (56,1%), des contraintes gestuelles (43,9%) et un environnement stressant (38,6%). La notion d’absentéisme était rapportée dans 35,1% des cas. Les signes fonctionnels les plus rapportés étaient une hypoacousie (45,6%), des acouphènes (42,1%), des troubles du sommeil (43,9%), des troubles de l’humeur (42,1%) et des troubles anxieux (29,8%). Le délai moyen d’apparition de ces signes était de 6 ans après l’embauche. Les diagnostics retenus étaient essentiellement des troubles anxio-dépressifs (42,1%), des troubles musculo-squelettiques (10,6%) et une surdité de perception (38,6%) dont 3 cas étaient déclarés comme maladie professionnelle. Ces morbidités avaient justifié une inaptitude définitive dans 38,6%, une inaptitude temporaire dans 14% et un aménagement du poste dans 38,6% des cas (essentiellement un aménagement des horaires dans 19,3% ou une éviction de la prise d’appels dans 10,5%).
Conclusion Les technologies d’informations et de communications sont au cœur de l’activité dans les centres d’appels téléphoniques. Il s’avère que ces dispositifs génèrent un impact psychique et physique évident. C’est ainsi qu’une stratégie préventive visant l’amélioration de l’environnement professionnel doit être initiée et entretenue. |
th1 p015 les troubles musculo squelettiques dans un centre dappel telephonique auteurs ines aissa 1 nihel khouja 1 asma koubaa 1 saloua ismail 1 rania laaroussi 1 jihen hsinet 1 aida benzarti 1 abdelmajid ben jemaa 1 etablissement 1 service de medecine du travail et de maladies professionnelles chu la rabta tunis tunisie presentateur asma koubaa |
Th1-P015 - Les Troubles Musculo-squelettiques dans un centre d’appel téléphonique
Thème: THÈME 1 : Enjeux de la révolution numérique et de l'innovation technologique : impact sur le travail, les risques professionnels et la santé au travail
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Auteurs : Ines Aissa (1), Nihel Khouja (1), Asma Koubaa (1), Saloua Ismail (1), Rania Laaroussi (1), Jihen Hsinet (1), Aida Benzarti (1), Abdelmajid Ben Jemaa (1)
Présentateur : Asma Koubaa
Etablissement : (1) Service de Médecine du Travail et de Maladies Professionnelles CHU La Rabta, Tunis, TUNISIE
Introduction Le 21ème siècle, de part le développement de la communication, fut témoin de la naissance de nouveaux corps de métier dont le téléconseiller. Ce dernier, travail sédentaire et répétitif, expose à de nombreux risques dont les troubles musculo-squelettiques (TMS).
Objectifs Identifier les différents types de TMS chez les téléopérateurs d’un centre d’appel téléphonique, dépister les facteurs de risques de TMS chez ces travailleurs et évaluer leur impact sur la vie professionnelle des téléopérateurs.
Méthodes Une enquête épidémiologique descriptive transversale ayant intéressé 103 téléopérateurs dans un centre d’appel du grand Tunis durant le mois de Novembre 2019. La collecte des données était basée sur un auto-questionnaire préétabli inspiré des questionnaires nordique et de l’INRS.
Résultats Il s’agissait d’une population à légère prédominance féminine (57,3%), d’âge moyen de 32,9±7,6 ans, marié dans 42,7% des cas et ayant des parents ou des enfants à charge dans 38% des cas. Ils occupaient au poste de téléopérateur (89,3%) travaillant sur écran et chargé de la réception (7,8%), l’émission (40%) ou la prise d’appel (40%), durant en moyenne 7,75 heures/jour et depuis 5 ans (ancienneté moyenne). Le travail est considéré monotone par 40,8% des travailleurs, peu gratifiant par 20% et peu rémunéré par 36%. Le poste du travail était considéré non ergonomique pour 14,1% des travailleurs, le niveau sonore dans le plateau élevé à très élevé pour 73% et l’ambiance thermique inadéquate pour 51%. En outre, 85,4% des cas avaient signalé un état de stress. Ils avaient rapporté des troubles musculo-squelettiques dans 80% des cas : ils se plaignaient de douleurs des épaules (67%) qui étaient souvent de type inflammatoire (70%) et bilatérales dans 43% des cas, des douleurs du coude (20%), des douleurs ou un inconfort au niveau du poignet et la main (29%), des cervicalgies (43%) et des lombalgies (53%). Cette symptomatologie avait motivé une prise en charge médicale dans 15% des cas et un reclassement professionnel dans 9,9% des cas (soit 10 cas) fait d’aménagement des horaires (7cas), aménagement du poste (2cas) ou mutation à un autre poste (1cas).
Conclusion Le médecin du travail hormis son rôle dans le dépistage de ces pathologies, joue un rôle capital dans le dépistage de leurs facteurs de risques biomécaniques, organisationnels et psychosociaux afin de mettre en place d’une stratégie préventive adéquate et adaptée. |
th1 p016 description de lorganisation des motivations et des consequences du teletravail pour les salaries dans trois grandes entreprises de lorraine auteurs thibaut hehn 1 martine leonard 2 isabelle thaon 1 etablissement 1 universite de lorraine faculte de medecine de nancy nancy france 2 direccte grand est nancy france presentateur thibaut hehn |
Th1-P016 - Description de l’organisation, des motivations et des conséquences du télétravail pour les salaries dans trois grandes entreprises de Lorraine
Thème: THÈME 1 : Enjeux de la révolution numérique et de l'innovation technologique : impact sur le travail, les risques professionnels et la santé au travail
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Auteurs : Thibaut Hehn (1), Martine Leonard (2), Isabelle Thaon (1)
Présentateur : Thibaut Hehn
Etablissement : (1) Université de Lorraine Faculté de Médecine de Nancy, Nancy, FRANCE; (2) DIRECCTE Grand-Est, Nancy, FRANCE
Objectif Dans un monde du travail fortement concurrentiel, les entreprises sont constamment en mutation. Cette évolution permanente modifie les repères des salariés, et pour certains les font disparaitre. Le télétravail est une nouvelle forme d’organisation du travail rendu possible par l’utilisation des technologies de l’information et de la communication. D’après notre revue de la littérature, très peu d’études qualitatives ont exploré les motivations, l’organisation et les conséquences du télétravail pour les salariés, ce que nous avons fait. Méthode 22 entretiens qualitatifs (de 42 minutes en moyenne) ont été menés auprès des salariés de 3 grandes entreprises de Meurthe-et-Moselle jusqu’à saturation des données. Les salariés étaient en télétravail depuis au moins 6 mois et avaient avec des profils socioprofessionnels variés. Les entretiens ont été anonymisés puis retranscrits et analysés intégralement. Résultats Les raisons principales du choix du télétravail sont professionnelles avec les temps de trajets, et l’environnement de travail dégradé. Le télétravail permet aux salariés de mieux concilier la vie professionnelle et la vie privée, mais le travail s’intensifie plus. Ils sont plus concentrés et sont plus productifs en télétravail mais décrivent des journées moins difficiles. Ils expliquent ce paradoxe par une diminution des trajets, et des interruptions de tâches. Sur le plan de la santé, le télétravail permet, une amélioration des symptômes liés au stress et augmente la qualité du sommeil au détriment de l’alimentation et de l’activité physique. Conclusion Les salariés en télétravail se sentent plus détendus et réussissent mieux à concilier leur vie privée et leur vie professionnelle. Ceci-ce fait au prix d’une intensification du travail et il pourrait y avoir au long cours des conséquences sur le collectif de travail comme une dérive des tâches de travail urgentes sur les non télétravailleurs. |
th1 p017 la realite virtuelle au service de la prevention des risques en grande distribution auteurs sophie muller 4 vincent gassmann 1 pierre yves adam 2 fabrice parrain 3 carine loewenguth 5 beatrice trampol 4 anne longue 6 sylvain pereaux 7 delphine sabatier 1 etablissement 1 ast67 strasbourg france 2 carsat alsace moselle strasbourg france 3 acst strasbourg france 4 agestra metz france 5 direccte grand est strasbourg france 6 stsa mulhouse france 7 sist centre alsace colmar france presentateur sophie muller |
Th1-P017 - La réalité virtuelle au service de la prévention des risques en grande distribution
Thème: THÈME 1 : Enjeux de la révolution numérique et de l'innovation technologique : impact sur le travail, les risques professionnels et la santé au travail
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Auteurs : Sophie MULLER (4), Vincent Gassmann (1), Pierre Yves Adam (2), Fabrice Parrain (3), Carine Loewenguth (5), Beatrice Trampol (4), Anne Longue (6), Sylvain Pereaux (7), Delphine Sabatier (1)
Présentateur : Sophie MULLER
Etablissement : (1) AST67, Strasbourg, FRANCE; (2) CARSAT ALSACE MOSELLE, Strasbourg, FRANCE; (3) ACST, Strasbourg, FRANCE; (4) AGESTRA, Metz, FRANCE; (5) DIRECCTE GRAND EST, Strasbourg, FRANCE; (6) STSA, Mulhouse, FRANCE; (7) SIST CENTRE ALSACE, Colmar, FRANCE
Introduction Depuis 2012, un groupe de travail pluridisciplinaire composé de différents partenaires de la prévention (DIRECCTE GRAND EST, CARSAT ALSACE MOSELLE et plusieurs SIST des départements 57, 67 et 68) engage des actions communes de prévention des risques dans la grande distribution. Dans le cadre de la mise à disposition d’une boîte à outils, le groupe de travail s’est lancé dans la création d’un support de formation en réalité virtuelle contenant des messages de prévention ciblés.
Objectifs Favoriser l’implication de tous les acteurs dans la formation à la prévention des risques physiques par l’expérimentation virtuelle.
Public visé Les cibles sont les salariés, les encadrants, les chefs d’entreprise (en poste et nouveaux arrivants) et également les jeunes en formation dans les filières vente.
Méthodologie utilisée La création de l’outil d’expérimentation virtuelle implique différentes étapes :
Modélisation d’un supermarché par l’INSA (Institut National des Sciences Appliquées) de Strasbourg
Rédaction de scénarios pédagogiques par le groupe de travail avec la participation d’enseignants de l’Education Nationale
Création d’un logiciel de réalité virtuelle par le prestataire HOLO3
Acquisition du matériel nécessaire (casques de réalité virtuelle, matériel informatique)
Déploiement auprès des différents acteurs : partenaires institutionnels, entreprises du secteur, enseignement professionnelActions et/ou résultats Lors de la rédaction de ce résumé, le produit est en phase de production par le prestataire sur la base de 4 scénarios livrés pour le mois de février 2020. 15 scénarios sont prévus sur l’année 2020.
Discussion La réalité virtuelle est un outil qui répond aux attentes des nouvelles générations de travailleurs.
Le côté immersif favorise une expérience pédagogique marquante au travers de la mobilisation de multiples canaux sensoriels (vue, ouïe, proprioception) favorisant l’apprentissage. L’apprenant vit les situations à risque sans se mettre en danger et intègre les bonnes pratiques par l’expérience.
Conclusion Cet outil prometteur de sensibilisation aux risques s’inscrit dans la palette des nouveaux outils de formation à disposition des entreprises. La transmission de l’outil et ses messages de prévention associés offre des possibilités d’utilisation par les acteurs de prévention internes et externes à l’entreprise (animation de journées sécurité, formation des nouveaux embauchés, formation continue). L’outil pourrait être démultiplié pour d’autres thématiques et secteurs d’activité
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th10 p561 accompagnement de la reprise dactivite des entreprises de restauration auteurs huguette poumeaud 1 fabrice michiels 1 alicia clement 1 sylvie morand 1 corinne semblat clavel 1 helene daubech 1 etablissement 1 aist19 brive la gaillarde france presentateur fabrice michiels |
Th10-P561 - Accompagnement de la reprise d’activité des entreprises de restauration
Thème: Place des SST dans le dépistage et la prévention de Covid-19
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Auteurs : Huguette POUMEAUD (1), Fabrice Michiels (1), Alicia CLEMENT (1), Sylvie MORAND (1), Corinne SEMBLAT-CLAVEL (1), Hélène DAUBECH (1)
Présentateur : Fabrice Michiels
Etablissement : (1) AIST19, Brive La Gaillarde, FRANCE
La pandémie liée au SARS-COV2 a massivement impacté les entreprises, notamment celles recevant du public, dont beaucoup ont dû interrompre leur activité, à défaut de pouvoir s’adapter pour répondre aux impératifs liés au confinement. Enjeu majeur économique et social, la poursuite ou la reprise de leur activité a pu se heurter à des difficultés particulières inhérentes au métier. Tel fut le cas des entreprises de restauration, dont l’activité conjugue plusieurs critères complexifiant la maitrise du risque épidémique : difficulté à respecter la distanciation, absence de port de masque des convives, partage de matériel par des clients consécutifs… en maintenant un seuil de rentabilité minimal.
Pour ces entreprises, la levée partielle des mesures de confinement du 02/06/20 a constitué une échéance importante. L’AIST19 a souhaité aider la totalité des entreprises du secteur à faire face au défi de la reprise, en proposant une démarche pratique d’analyse et de maitrise du risque, ce au bon moment, malgré les délais très courts laissés par les décisions nationales tributaires de l’évolution épidémique.
Concentrée sur une dizaine de jours, l’action a consisté à coconstruire à partir d’une analyse des séquences de travail un pack de communication « Retour au resto’ », puis à contacter chaque entreprise individuellement (téléphone, à défaut mail), pour expliquer la démarche, délivrer les informations utiles, répondre aux questions, proposer une intervention physique complémentaire.
Parmi les 276 entreprises ciblées, 71% ont pu être contactées entre le 27 et le 29 mai, grâce à la mobilisation de l’ensemble de l’équipe pluridisciplinaire. Parmi elles 23% avaient conservé une activité de « plats à emporter », 49% envisageaient de reprendre le 02/06 et 26% ultérieurement. Si 33% de ces entreprises disposaient d’un DU à jour, et 18% d’une FE de moins de 3 ans, seules 4% avaient formalisé un plan de continuité ou de reprise d’activité, sans différence significative entre les entreprises adhérentes de l’UMIH, avec qui l’action a été menée, et les autres. Outre les 36% d’entreprises ayant sollicité une intervention secondaire (FE et aide au DU), 5% ont souhaité une intervention immédiate (semaine suivante) pour définir in situ leurs modalités de fonctionnement.
Cette action a suscité la satisfaction immédiate des acteurs et de la branche, le guide pratique ayant diffusé au-delà du département. Elle souligne à la fois tout ce qu’un SSTI peut apporter aux TPE, mais aussi l’investissement considérable que l’agilité nécessaire à une telle approche nécessite de la part des personnels du SSTI. En cela la crise actuelle est riche d’enseignements à l’heure où se construit une nouvelle réforme de la santé au travail en France.
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th10 p562 depistage covid 19 des professionnels hospitaliers exemple de cooperation interprofessionnelle auteurs prescillia piron 1 rishma amarsy 2 anissa labib 3 christophe segouin 1 veronique mahe 4 penelope troude 1 etablissement 1 service de sante publique hopitaux universitaires lariboisiere fernand widal paris france 2 equipe operationnelle dhygiene hopitaux universitaires lariboisiere fernand widal paris france 3 direction qualite hopitaux universitaires lariboisiere fernand widal paris france 4 service de sante au travail hopitaux universitaires lariboisiere fernand widal paris france presentateur veronique mahe |
Th10-P562 - Dépistage Covid-19 des professionnels hospitaliers : exemple de coopération interprofessionnelle
Thème: Place des SST dans le dépistage et la prévention de Covid-19
Auteurs : Prescillia Piron (1), Rishma Amarsy (2), Anissa Labib (3), Christophe Segouin (1), Véronique Mahé (4), Pénélope Troude (1)
Présentateur : Véronique Mahé
Etablissement : (1) Service de santé publique-Hôpitaux universitaires Lariboisière-Fernand Widal, Paris, FRANCE; (2) Equipe opérationnelle d’hygiène-Hôpitaux universitaires Lariboisière-Fernand Widal, Paris, FRANCE; (3) Direction qualité-Hôpitaux universitaires Lariboisière-Fernand Widal, Paris, FRANCE; (4) Service de santé au travail-Hôpitaux universitaires Lariboisière-Fernand Widal, Paris, FRANCE
Pour faire face à l’épidémie de Coronavirus SARS-CoV-2, les équipes opérationnelles d’hygiène (EOH) et les services de santé au travail (SST) des hôpitaux ont dû s’adapter rapidement afin de protéger les professionnels de santé. Début mars 2020, les hôpitaux universitaires Lariboisière-Fernand Widal, AP-HP Nord, Paris, se sont organisés pour assurer le dépistage de leurs professionnels. Devant l’activité croissante en terme de dépistage, d’information et de suivi, le service de santé publique a été mobilisé. Le SST, l’EOH et la santé publique ont collaboré pour mettre en place l’unité de dépistage et de suivi des professionnels permettant d’assurer à la fois le dépistage, la prise en charge des personnes dépistées positives et le suivi de ces personnes. L’objectif est de montrer comment plusieurs services peuvent collaborer pour créer de novo une structure hospitalière évolutive s'adaptant à l'évolution des recommandations dans un contexte de crise sanitaire. A partir du 16 mars 2020, l’unité de dépistage et de suivi des professionnels hospitaliers composée de trois cellules (dépistage, annonce des résultats positifs et suivi) a été mise en place et placée sous la responsabilité du SST. Au plus fort de l’épidémie, l’unité fonctionnait 7 jours sur 7. Des externes volontaires ont été affectés à l’unité et des médecins seniors de différents services (psychiatres, neurologues, orthopédistes) sont venus la renforcer. Les professionnels de santé au travail, de santé publique et d’hygiène ont mobilisé leurs compétences spécifiques pour assurer la continuité de la prise en charge et préserver la confidentialité des données. Avec l’aide de la direction qualité, la santé publique a formalisé la prise en charge et le circuit d’informations entre les différentes cellules et professionnels mobilisés. L’EOH assurait l’enquête autour des cas. Le SST assurait le suivi des professionnels à risque de forme grave et prononçait des évictions si nécessaire. Le circuit de prise en charge des professionnels a été adapté au fur et à mesure que les besoins, les connaissances et les outils évoluaient (adaptation des horaires d’ouverture, possibilité de télésuivi par la plateforme Covidom, conseils de rééducation olfactive, réévaluation des durées des arrêts de travail). Cette coopération a permis de réaliser 1635 dépistages par RT-PCR entre le 5/03/20 et le 14/06/2020 (environ un tiers des professionnels de l’hôpital) et de suivre 356 personnes testées positives. La population soignante étant particulièrement exposée au SARS-CoV-2, il est indispensable de proposer une organisation spécifique intra-hospitalière pour limiter au maximum la transmission soignant-soigné ou entre soignants. |
th10 p563 prevalence de covid 19 chez le personnel du chu de lille auteurs pierre marie wardyn 1 pierre marcant 1 sophie miczek 1 alexandra salembier trichard 1 laurence bocket 1 karine faure 1 sebastien hulo 1 annie sobaszek 1 etablissement 1 chu de lille lille france presentateur pierre marie wardyn |
Th10-P563 - Prévalence de covid-19 chez le personnel du chu de lille
Thème: Place des SST dans le dépistage et la prévention de Covid-19
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Auteurs : Pierre-Marie WARDYN (1), Pierre MARCANT (1), Sophie MICZEK (1), Alexandra SALEMBIER-TRICHARD (1), Laurence BOCKET (1), Karine FAURE (1), Sébastien HULO (1), Annie SOBASZEK (1)
Présentateur : Pierre-Marie WARDYN
Etablissement : (1) CHU de Lille, Lille, FRANCE
INTRODUCTION L’épidémie COVID-19 a placé le personnel des établissements de santé en première ligne mais, à ce jour, il existe peu de données dans la littérature sur la prévalence de l’infection à SARS-Cov2 combinant la réalisation d’une RT-PCR et d’une sérologie. L’objectif de cette étude est de déterminer la prévalence de l’infection à SARS-Cov2 chez le personnel du centre hospitalo-universitaire (CHU) de Lille. L’objectif secondaire est de décrire les déterminants d’expositions professionnelles et environnementaux de cette infection.
MATERIEL ET METHODES Dans cette étude monocentrique transversale répétée réalisée entre le 4 mai et le 16 juillet 2020, un prélèvement naso-pharyngé pour analyse par RT-PCR, une sérologie SARS-Cov2 et un questionnaire clinico-professionnel ont été proposés à chaque participant. Ont été inclus les personnels du CHU de Lille travaillant sur site, présentant ou non des symptômes évocateurs d’une infection à SARS-Cov2. Les sujets ont été classés dans l’un des trois groupes suivants selon les données du questionnaire : haut risque (personnel travaillant dans une unité accueillant spécifiquement des patients infectés par le SARS-Cov2 ou suspects de l’être) ; risque intermédiaire (personnel travaillant dans une unité pouvant accueillir des patients infectés ou suspects de l’être) ; risque faible (personnel hors des unités de soins).
RESULTATS 3786 sujets ont été inclus (3415 (90,2%) RT-PCR et 3550 (93,8%) sérologies) : 66 (1,7%) avaient une RT-PCR positive ; 191 (5%) une sérologie positive en IgM/A et/ou IgG. On dénombre 57,7%, 31% et 11,3% de séropositifs dans le groupe à haut risque, dans le groupe intermédiaire et dans le groupe à risque faible respectivement (p=0,054). Parmi les séropositifs du groupe à haut risque, les gestes les plus fréquemment réalisés sur patients suspects ou confirmés étaient les aérosols (58,5%), les soins de bouche (48,8%) et les prélèvements urinaires (46,3%) ; les types de contacts les plus fréquents étaient la manipulation du patient (73,2%), les échanges verbaux (70,7%) et la manipulation de linge sale (68,3%) ; les équipements de protection individuelle les moins fréquemment utilisés étaient les surchaussures (39%), la visière (46,3%) et le tablier en plastique (73,2%).
CONCLUSION La prévalence de l’infection à SARS-Cov2 est faible dans notre échantillon de personnel du CHU de Lille (RT-PCR positives : 1,7% ; sérologie positive : 5%), y compris chez les personnels les plus exposés. Cette faible proportion peut être expliquée par la bonne compliance du personnel à utiliser les moyens de préventions mis en place.
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th10 p564 organisation dun dispositif proactif de relai dinformation et de conseils individualises aupres des entreprises face aux risques portes par la covid 19 auteurs gauthier bellagamba 1 anne landi 1 virginie bardalou 1 frederic denizot 1 christine glaser 1 nathalie beuzeuron 1 nicole leoncel 1 christine le gall 1 laura desplat 1 nicolas lhuillier 1 etablissement 1 groupement interprofessionnel medico social des bouches du rhone marseille france presentateur gauthier bellagamba |
Th10-P564 - Organisation d’un dispositif proactif de relai d’information et de conseils individualisés auprès des entreprises face aux risques portés par la Covid-19
Thème: Covid-19 et organisation des équipes et services de santé au travail (nouveaux outils, difficultés rencontrées)
Auteurs : Gauthier Bellagamba (1), Anne Landi (1), Virginie Bardalou (1), Frédéric Denizot (1), Christine Glaser (1), Nathalie Beuzeuron (1), Nicole Leoncel (1), Christine Le Gall (1), Laura Desplat (1), Nicolas Lhuillier (1)
Présentateur : Gauthier Bellagamba
Etablissement : (1) Groupement Interprofessionnel Médico-Social des Bouches-du-Rhône , Marseille, FRANCE
Dans le cadre du maintien des activités essentielles à la vie de la Nation et en prévision de la reprise des activités économiques, les équipes du Gims 13 ont conçu un dispositif permettant de manière proactive de relayer les règles et recommandations sanitaires ainsi que d’adapter les conseils sur les mesures d’hygiène et de prévention à mettre en place par les entreprises face aux risques portés par la Covid-19.
Ce dispositif repose sur quatre piliers. Premièrement, une veille documentaire a été mise en place afin d’alimenter nos connaissances sur la Covid-19 et sur les mesures pour lutter contre la transmission du virus. Deuxièmement, une stratégie de « phoning » a été mise en place par les AST, IDEST et IPRP pour proposer aux entreprises adhérentes de réaliser par téléphone un état des lieux individualisé sur les mesures mises en place et sur les actions d’amélioration à apporter. Troisièmement, pour structurer les entretiens avec les employeurs, une check-list récapitulative des mesures essentielles a été conçue à laquelle ont été annexés les éléments du fond documentaire. Quatrièmement, pour tracer une partie des échanges et faciliter la transmission d’une restitution écrite, la check-list a été intégrée dans un formulaire informatisé. Après chaque entretien, les données saisies étaient injectées dans un rapport individualisé transmis à l’employeur et au médecin du travail.
Les données saisies ont également fait l’objet d’un traitement statistique par « groupe d’activité », dont les résultats ont été communiqués aux entreprises adhérentes. Au total, 1015 entreprises ont bénéficié de la réalisation de leur état des lieux en mai-juin 2020. Il s’agissait essentiellement d’entreprises de moins de 21 salariés (95%) se répartissant au sein de 24 divisions d’activité. Au moment de la réalisation de l’état des lieux, 34% des adhérents étaient en continuité d’activité, 56% en reprise et 10% en arrêt. Au total, 77% des entreprises avaient affiché les mesures d’hygiène applicables pour limiter la transmission du virus et 63% leurs consignes d’organisation. Par ailleurs, 91% avaient mis en place un plan de nettoyage/désinfection, 95% avaient mis à disposition des masques, 79% des gants, 11% des sur-blouses, 42% des visières et 59% les consignes d’entretien de ces équipements. Au total, 92% des adhérents avaient organisé les relations clients et 83% la distanciation entre les salariés, 31% avaient protocolisé la conduite à tenir en cas de salariés exposés/contaminés, 14% mis à jour leur document unique et 22% avaient formalisé un plan de continuité/reprise d’activité. |
th10 p565 covid 19 concilier prevention et activites essentielles auteurs kirushanthi sakthithasan 1 christophe allanic 1 sandrine tang tardieux 1 laurence bard 1 keti bonga bouna 1 amelie debatisse 1 florence merat 1 jean jacques philippon 1 valerie jouannique 1 etablissement 1 ratp paris france presentateur kirushanthi sakthithasan |
Th10-P565 - Covid-19 : concilier prévention et activités essentielles
Thème: Covid-19 et organisation des équipes et services de santé au travail (nouveaux outils, difficultés rencontrées)
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Auteurs : Kirushanthi Sakthithasan (1), Christophe Allanic (1), Sandrine Tang-Tardieux (1), Laurence Bard (1), Kéti Bonga Bouna (1), Amélie Debatisse (1), Florence Merat (1), Jean Jacques Philippon (1), Valérie Jouannique (1)
Présentateur : Kirushanthi Sakthithasan
Etablissement : (1) RATP, PARIS, FRANCE
Dès l’apparition des premiers cas liés au virus SARS-CoV-2 en France, le SST (Service de Santé au Travail) de la RATP s’est mobilisé pour accompagner l’entreprise dans la mise en place des mesures de prévention adaptées. Les visites médicales urgentes et de sécurité ont été maintenues pour permettre la continuité du service public.
Des actions d’informations et sensibilisations des salariés à la distanciation physique et à l'hygiène des mains ont été menées. Les médecins ont participé aux nombreuses réunions de travail et séances CSSCT/CSE afin d’informer les salariés de l’évolution de la situation sanitaire et des données de la littérature médicale.
Lors de la phase 2, le SST a adapté son activé et contribué activement en lien avec les ARS à l’identification et l'isolement des personnes contacts dans l'objectif de casser les chaines de transmission et de traiter les clusters. Ainsi des cellules médicales Covid-19 ont été créées pour permettre une évaluation de chaque salarié avant la reprise du travail par téléconsultation ou visioconsultation et éviter le retour prématuré de sujets potentiellement contagieux.
Dès le début de la phase 3, une permanence médicale physique et téléphonique a été organisée (8h-23h,7jours/7) permettant le maintien des visites urgentes et l’accompagnement des salariés testés positifs, cas contacts ou à risque de formes graves de la maladie. En parallèle, le travail d’identification avec les préventeurs des situations de travail pour lesquelles la distanciation physique était difficile à respecter a conduit à des solutions organisationnelles. Une veille bibliographique a permis d’ajuster les messages de prévention sur des supports adaptés. La cellule de toxicologie médicale du SST a apporté son expertise sur la validation des produits désinfectants. Des partenariats avec des structures externes ont permis la prise en charge médicale des salariés.
Face à l’ampleur de l’épidémie et en référence aux différentes positions scientifiques, les médecins du travail ont conseillé fermement début avril le port continu de masques par tous les salariés. Ce port est devenu effectif suite à cette préconisation, en avance de phase avec les recommandations internationales.
Le SST a réalisé des campagnes de tests antigéniques et PCR en lien avec les ARS afin de maitriser les clusters. Enfin, l’engagement du service s’est poursuivi lors de la campagne de vaccination dans l’entreprise. La mobilisation des équipes du SST dans ce contexte de crise a été exceptionnelle et s’est appuyée sur une nouvelle organisation de travail. Elle a eu pour objectif de préserver la santé des agents et de contribuer à l'intégration de nouveaux salariés afin d’assurer la continuité des missions de l'entreprise. |
th10 p566 collaboration interservices inedite des psychologues du grand est face au covid auteurs deborah rotolo 1 frederique galois haumant 2 pierre demonceaux 3 diane leterrier 4 etablissement 1 ast67 alsace sante travail strasbourg france 2 stsa 68 sante au travail sud alsace mulhouse france 3 ast08 ardennes sante travail charleville mezieres france 4 agestra metz france presentateur diane leterrier |
Th10-P566 - Collaboration interservices inédite des psychologues du Grand-Est face au COVID
Thème: Covid-19 et organisation des équipes et services de santé au travail (nouveaux outils, difficultés rencontrées)
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Auteurs : Déborah Rotolo (1), Frédérique Galois-Haumant (2), Pierre Demonceaux (3), Diane Leterrier (4)
Présentateur : Diane Leterrier
Etablissement : (1) AST67 - Alsace Santé Travail, Strasbourg, FRANCE; (2) STSA 68 - Santé au Travail Sud Alsace , MULHOUSE, FRANCE; (3) AST08 - Ardennes Santé Travail, CHARLEVILLE-MÉZIÈRES, FRANCE; (4) AGESTRA, METZ, FRANCE
Introduction
Face à la crise sanitaire, l’association GEST, qui regroupe les Services de Santé au Travail Interprofessionnels (SSTI) de la région Grand-Est, a initié une campagne de conseil et sensibilisation afin d’adresser un message commun de prévention à l’ensemble des adhérents, en capitalisant les compétences pluridisciplinaires. Les psychologues du travail se sont inscrits dans cette nouvelle dynamique, en se mobilisant au-delà de leurs missions. Ils sont intervenus sur la prévention de l’impact psychologique et psychosocial de la crise sanitaire en animant deux webinaires sur les thèmes des risques psychosociaux (RPS) et de la qualité de vie au travail (QVT) pour accompagner et soutenir la reprise d’activité.
Objectif
Apporter des éléments de réponse aux interrogations des adhérents à travers un format de communication adapté pour diffuser de l’information en situation exceptionnelle.
Méthodologie utilisée
Analyse du besoin à partir des demandes des entreprises, des échanges entre pairs, et des recherches documentaires,
Collaboration interservices de psychologues du travail : co-construction de l’objectif et du contenu des webinaires à distance,
Animation et réponses aux questions en direct, réalisées en binômes via une plateforme dédiée.
Actions et/ou résultats
Actions intra-services : conseils aux adhérents (employeurs et salariés), accompagnement individuel, publication de guides.
Actions interservices : deux webinaires réalisés : « La reprise d’activité sans stress, c’est possible ? » et « La QVT : une démarche globale pour soutenir l’activité ».
Les résultats de 413 participants en direct et 360 en replay témoignent du succès de cette action inédite.
Discussion / Analyse critique (leviers, freins)
Intérêts :
Une portée beaucoup plus large qu’une intervention classique,
Une action qui s’inscrit dans la prévention primaire,
Un message commun, pertinent et cohérent,
Une collaboration interservices au format adapté au contexte,
Un message diffusé par les SSTI : une source d’information légitime et neutre, perçue comme rassurante pour les participants,
Le « replay » qui permet une disponibilité et accessibilité pérenne de l’information.
Limites :
Une diffusion en décalage avec une actualité changeante (reprise abordée après le déconfinement),
Un délai de réalisation très court,
Des interactions limitées avec les participants et une évaluation impossible de l’impact du message transmis du fait de la nature de l’outil,
Une intervention qui ne remplace pas une action en milieu de travail.
Conclusion
Agilité du collectif de psychologues et promotion de leurs missions en SSTI, à travers une collaboration inédite en interservices en période de crise sanitaire. |
th10 p567 covid19 evaluation clinique et virologique pour la reprise du travail auteurs mouloud bouhadfane 1 pierre roy 1 dominique annette 1 antoine villa 1 marie pascale lehucher 1 etablissement 1 aphm aix marseille universite marseille france presentateur mouloud bouhadfane |
Th10-P567 - Covid19 : évaluation clinique et virologique pour la reprise du travail
Thème: Covid-19 et organisation des équipes et services de santé au travail (nouveaux outils, difficultés rencontrées)
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Auteurs : Mouloud Bouhadfane (1), Pierre Roy (1), Dominique Annette (1), Antoine Villa (1), Marie-Pascale Lehucher (1)
Présentateur : Mouloud Bouhadfane
Etablissement : (1) APHM - AIx Marseille Université, Marseille, FRANCE
En décembre 2019, un nouveau coronavirus, nommé Covid-19, émergea de la ville de Wuhan dans la province chinoise du Hubei. Après une propagation rapide dans le monde, l'Europe est devenue le foyer épidémique au cours du mois de mars 2020 et la France a été l'un des pays les plus touchés.
Ainsi, l'hôpital public français a été mis sous pression par l'afflux massif de patients lors de la première vague épidémique
En première ligne dans le système de gestion du risque sanitaire, le personnel hospitalier présente un risque plus élevé de contamination par une infection respiratoire émergente. Et durant la première vague épidémique de Covid-19, ces derniers n'ont pas été épargnés par les contaminations, imposant de nouvelles contraintes à l'hôpital en termes de gestion du risque infectieux mais aussi de ressources humaines.
Au sein de l’Assistance Publique Hôpitaux de Marseille, l’action du service de médecine du travail du personnel hospitalier MTPH a pleinement contribué à répondre aux nouveaux défis imposés par cette crise sanitaire en assurant un dépistage massif de ses agents ainsi qu’un suivi en cas d’infection.
En s’appuyant sur ce travail, nous avons récolté les données cliniques et paracliniques de plus de 150 agents hospitaliers infectés ont été récoltés lors des visites de dépistage et de reprise réalisées par les médecins du travail sur la période du 15 mars au 1er juin 2020.
L’objectif de notre étude était d’évaluer le délai nécessaire au retour au travail après une infection au Covid-19 chez le personnel hospitalier et d’identifier des facteurs influençant cette reprise.
En respectant les recommandations en vigueur du HCSP pour la reprise du travail, la durée moyenne de l’arrêt de travail enregistrée suite à une infection Covid-19 est d’approximativement 15 jours.
Lors du dépistage, l’asthénie, les céphalées, les courbatures et l’anosmie dominent les symptômes exprimés par les agents testés positifs au Covid-19. A ce stade, les asymptomatiques représentaient 20% des contaminés. A noter, un délai de recours au dépistage pour le personnel symptomatique de 3 jours. À la reprise, la proportion des agents toujours symptomatiques reste élevée à 60% se traduisant cliniquement par une asthénie persistante.
En conclusion, ce travail est la première évaluation de la reprise du travail et des facteurs pouvant l’influencer à la suite d’une infection aux Covid-19. Ces résultats permettent de mieux comprendre et d’améliorer la gestion de la période d’arrêt de travail lié à cette nouvelle maladie par les différents acteurs médicaux. |
th10 p569 stress au travail des dirigeants dentreprise pendant le 1er confinement du au covid 19 auteurs carole jeanton 1 audrey vilmant 1 frederic dutheil 2 etablissement 1 aist la prevention active clermont ferrand france 2 chu clermont ferrand clermont ferrand france presentateur frederic dutheil |
Th10-P569 - Stress au travail des dirigeants d’entreprise pendant le 1er confinement dû au COVID -19
Thème: Covid-19 et organisation des équipes et services de santé au travail (nouveaux outils, difficultés rencontrées)
Auteurs : Carole JEANTON (1), Audrey VILMANT (1), Frédéric DUTHEIL (2)
Présentateur : Frédéric DUTHEIL
Etablissement : (1) AIST la prévention active , CLERMONT FERRAND, FRANCE; (2) CHU Clermont-Ferrand , CLERMONT FERRAND, FRANCE
Contexte La pandémie COVID-19 et le 1er confinement ont été particulièrement stressants avec un impact économique majeur mais l’impact sur le stress des dirigeants d’entreprise n’est pas connu.
Objectif Évaluer l’impact du 1er confinement dû au COVID-19 sur le stress des dirigeants d’entreprise et rechercher les caractéristiques des entreprises les plus à risque.
Méthodes Un questionnaire informatique a été diffusé aux 13114 dirigeants des entreprises suivies par le principal service de santé au travail d’Auvergne (France). Nous avons évalué le stress au travail, le nombre de salariés, le secteur d'activité, le taux d'activité des entreprises et la localisation géographique. Les niveaux de stress moyens et le pourcentage de stress > 8/10 (seuil au-delà duquel une action urgente est nécessaire) ont été étudiés et une analyse des caractéristiques des entreprises les plus à risque a été réalisée.
Résultats Au total, 807 dirigeants d’entreprises ont répondu. Leur stress a augmenté de 25.9 % pendant le confinement et 28.7 % d'entre eux ont eu un stress > 8/10 pendant le confinement. Les secteurs qui ont connu la plus forte augmentation du niveau de stress pendant le confinement sont le commerce de détail (ES=0.22, 95CI 0.00 à 0.45), le commerce de gros (0.26, -0.00 à 0.53) et les EHPAD (0.55, -0.10 à 1.18). Les secteurs les plus exposés au risque de stress >8/10 pendant le confinement tendent à être les EHPAD (OR=2.52, 95CI 0.73 à 8.82), les pharmacies (2.54, 0.81 à 7.95) et le secteur informatique (3.17, 0.84 à 11.90). Les grandes entreprises ont connu la plus forte augmentation du niveau de stress (≥250 salariés : 1.20, 0.36 à 2.03 ; 10 à 249 salariés : 0.90, de 0.27 à 1.54 ; de 1 à 9 salariés : 0.65, 0.03 à 1.28 ; respectivement contre aucun salarié). La localisation géographique et le statut professionnel n'ont pas influencé l'augmentation du stress.
Conclusion Le premier confinement de la pandémie COVID-19 a eu un impact majeur sur le stress des dirigeants d'entreprise. Près d'un tiers d’entre eux ont eu un stress > 8/10 nécessitant une action urgente. Les dirigeants des grandes entreprises étaient plus exposés au stress ainsi que certains secteurs tels que les EHPAD , les pharmacies et les activités informatiques. |
th10 p570 facteurs de risque de contamination professionnelle des soignants par le sars cov 2 enquete par tdr et serologies au chu de rennes auteurs christophe paris 1 christopher heslan 1 nadia fatih 1 emilie tadie 1 anaelle rivallain 1 pierre tattevin 1 vincent thibault 1 ronan garlantezec 1 etablissement 1 chu pontchaillou rennes france presentateur christophe paris |
Th10-P570 - Facteurs de risque de contamination professionnelle des soignants par le SARS Cov 2 : enquête par TDR et sérologies au CHU de Rennes
Thème: Covid-19 et organisation des équipes et services de santé au travail (nouveaux outils, difficultés rencontrées)
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Auteurs : Christophe Paris (1), Christopher Heslan (1), Nadia Fatih (1), Emilie Tadie (1), Anaelle Rivallain (1), Pierre Tattevin (1), Vincent Thibault (1), Ronan Garlantezec (1)
Présentateur : Christophe Paris
Etablissement : (1) CHU Pontchaillou, Rennes, FRANCE
Introduction Depuis Décembre 2019, et l'apparition de l'épidémie par SARS-Cov-2, de nombreux soignants ont été contaminés par ce virus au cours de leur exercice professionnel. La transmission du virus peut en effet se faire par voie cutanée, par voie respiratoire, en particulier par les gouttelettes émises par les malades lors de toux, et enfin par aérosol. Toutefois, les circonstances exactes ne sont pas connues avec précision, alors même que ces éléments sont indispensables à la prévention. L'objectif de cette étude est de rechercher l'existence de gestes professionnels à risque associés à une plus grande prévalence de contamination par ce virus.
Méthodes Entre le 29 Mai et le 10 Juillet 2020, l'ensemble du personnel du CHU de Rennes a été convié à participer à une enquête séro-épidémiologique. Dix équipes de 3 personnes sont ainsi passées systématiquement dans tous les services du CHU à plusieurs reprises. Tous les personnels volontaires ont rempli un questionnaire standardisé sur la présence de symptômes compatibles avec la COVID-19 et leurs activités durant l'épidémie (Février à Juin 2020). Ils bénéficiaient dans le même temps d’un test rapide (TDR) de Ng Biotech®, approuvé par le CNR . Un échantillon de sujets tirés au sort selon leurs activités dans un service ayant accueilli ou non des patients COVID-19 positifs a rempli un questionnaire complémentaire sur les gestes réalisés ainsi que l'utilisation d'équipements de protection individuelle (masques, gants, charlottes, blouses, ...). Les sujets ayant eu une RT-PCR durant l'épidémie ont également été inclus dans cet échantillon. Les TDR positifs ont fait l'objet d'une confirmation sérologique par au moins un test ELISA sur la base du volontariat.
Résultats Plus de 7000 personnels du CHU ont participé au dépistage, dont 3500 à l'étude ancillaire. Le taux de positivité du TDR ou de la sérologie est de 3,78%. L'analyse préliminaire montre que le risque d'un TDR ou d'une sérologie positive associé à la prise en charge d'un patient COVID-19 positif est de 1,15 (0,74-1,78), de 2,00 (1,33-3,01) lors du contact avec un professionnel lui-même positif et de 2,06 (1,31-3,26) lors de la présence dans la vie personnelle d'un sujet identifié comme COVID-19 certain ou possible. En analyse univariée, certains gestes paraissent plus à risque de contamination chez les soignants (examen clinique, ophtalmologique, respiratoire). Les résultats plus complets seront présentés au Congrès.
Conclusion Le risque de contamination professionnelle par le SARS-Cov-2 semble être surtout lié aux contacts entre professionnels, à l'environnement privé et à certains gestes professionnels. Le respect des mesures de prévention doit être systématisé dans toutes les circonstances professionnelles, y compris hors soins. |
th10 p571 teletravail dans un contexte de confinement et etat de sante psychique des salaries auteurs joelane paredes 1 luc fontana 1 carole pelissier 1 etablissement 1 centre hospitalier universitaire de saint etienne saint priest en jarez france presentateur carole pelissier |
Th10-P571 - Télétravail dans un contexte de confinement et état de santé psychique des salariés
Thème: Conséquences de Covid-19 chez les travailleurs (sur le plan psychique et sur le travail)
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Auteurs : Joelane PAREDES (1), Luc FONTANA (1), Carole Pelissier (1)
Présentateur : Carole Pelissier
Etablissement : (1) Centre Hospitalier Universitaire de Saint-Etienne, Saint-Priest-En-Jarez, FRANCE
Introduction :
La crise sanitaire COVID 19, s’est accompagnée d’une augmentation de télétravail subi chez certains salariés. Les objectifs de cette étude sont d’évaluer la prévalence de troubles anxieux ou dépressifs chez les salariés du CHU de Saint-Étienne effectuant du télétravail pendant la période de confinement, et d’évaluer les facteurs médicaux personnels et professionnels associés à ces troubles.
Matériel et méthode :
Sur la période du 11 Mai au 20 Mai 2020, une étude transversale observationnelle a été proposée à 474 personnels hospitaliers en télétravail pendant la période de confinement. Le recueil des informations sociodémographiques, professionnelles et médicales (troubles anxieux et dépressif mesurés à partir de l’échelle HAD) a été effectué par auto-questionnaire. L’analyse statistique s’est appuyée sur les tests de chi2 et fisher pour comparer les fréquences (seuil de significativité retenu pour p<0.05). Cette étude a reçu un avis favorable du comité d’éthique le 11 mai 2020 (IRBN722020/CHUSTE).
Résultat :
Parmi les 330 sujets participant à l’étude (taux de participation : 70%), 106 sujets (32.1%) présentaient des signes évocateurs de troubles anxieux, et 26 (7.65%) des troubles dépressifs.
Parmi les facteurs personnels, le genre féminin et l’aide à la continuité pédagogique sont significativement associés aux troubles anxieux, ce qui n’est pas le cas de la situation familiale, le type de logement, le nombre et l’âge des enfants.
Parmi les facteurs professionnels, les changements d’horaire de travail et/ou de pause pour des raisons professionnelles, les difficultés liées à la connexion internet, ou aux bruits environnants, ou à la vie familiale sont significativement associés aux troubles anxieux.
Parmi les facteurs médicaux, l’altération de la qualité du sommeil, les inquiétudes liées aux médias, à la mise en œuvre du déconfinement, et à la situation de santé d’un proche sont significativement associés aux troubles anxieux.
Conclusion : Cette étude a confirmé l’association significative entre les troubles anxieux et certains facteurs sociodémographiques, professionnels et médicaux modifiables chez les salariés effectuant du télétravail pendant la période de confinement.
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th10 p572 covid 19 et travailleurs essentiels hors secteur de la sante le cas des travailleurs des abattoirs et des services funeraires auteurs quentin durand moreau 1 etablissement 1 universite de l alberta edmonton canada presentateur quentin durand moreau |
Th10-P572 - COVID-19 et travailleurs essentiels hors secteur de la santé : le cas des travailleurs des abattoirs et des services funéraires
Thème: Conséquences de Covid-19 chez les travailleurs (sur le plan psychique et sur le travail)
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Auteurs : Quentin Durand-Moreau (1)
Présentateur : Quentin Durand-Moreau
Etablissement : (1) Université de l'Alberta, Edmonton, CANADA
La pandémie de COVID-19 a été l’occasion de mettre en lumière les travailleurs essentiels, définis comme étant indispensables pour préserver la vie, la santé et le fonctionnement de base de la société. Des travaux ont été initiés pour étudier les répercussions de la COVID-19 chez les professionnels de la santé. Il semble qu’à ce jour il y ait moins d’études qui se soient penchées sur les autres populations de travailleurs essentiels. Nous aborderons le cas des professionnels de l’abattage et des services funéraires.
Début mai 2020, un quart de la totalité des cas de COVID-19 de l’Alberta étaient rattachés à trois abattoirs et près de 1000 rattachés à l’abattoir de High River. Nous avons réalisé une revue rapide de la littérature afin de comprendre les facteurs de risque propres aux abattoirs. Nous avons identifié une variété de facteurs de risque expliquant à la fois une meilleure stabilité du SARS-CoV-2 (surfaces métalliques, humidité, température…) et une contamination facilitée entre travailleurs (organisation des chaînes de production, espaces réduits dans les vestiaires, ventilation inadéquate…). Des facteurs sociaux ont également joué un rôle majeur dans la genèse de ces clusters : mauvaise maîtrise de la langue avec un accès complexe aux informations officielles, relayées de manière déformée par les chefs de production, faible niveau de protection sociale et encouragements à rester travailler malgré les symptômes…
La surmortalité liée à la COVID-19 a généré un surcroît de travail pour les professionnels du secteur funéraire. Les restrictions en place ont modifié la manière d’envisager les sépultures (restrictions de la taille des groupes, funérailles par webcam…). Nous avons initié une enquête à l’échelle fédérale canadienne avec 58 professionnels du secteur funéraire afin d’évaluer leurs niveaux d’anxiété, de dépression et de stress au travail entre mai et juillet 2020. Aucun travailleur n'a déclaré avoir eu la COVID-19. Nous n’avons pas mis en évidence de lien entre les niveaux d’anxiété et de dépression et la province d’origine, classées en fonction de la sévérité de l’épidémie. Nous avons identifié des éléments sans lien avec la COVID-19 comme une différence homme-femme significative sur le niveau d’anxiété, l’accès à des responsabilités managériales ou le surinvestissement au travail.
Il est important de s’intéresser aux travailleurs essentiels hors secteur de soin. Les clusters de COVID-19 dans les abattoirs à l’échelle mondiale sont toujours relativement fréquents. Ils illustrent l’intrication entre santé au travail et santé publique. En revanche, la pandémie à COVID-19 ne doit pas faire perdre de vue les autres problématiques professionnelles qui persistent. |
th10 p574 contexte des contaminations des professionnels de sante par la covid 19 auteurs cyril olivier 3 dominique abiteboul 1 2 elisabeth bouvet 2 3 isabelle lolom 2 gerard pellissier 2 marie cecile bayeux 1 elisabeth rouveix 2 etablissement 1 inrs paris france 2 geres paris france 3 has saint denis france presentateur dominique abiteboul |
Th10-P574 - Contexte des contaminations des professionnels de santé par la Covid-19
Thème: Conséquences de Covid-19 chez les travailleurs (sur le plan psychique et sur le travail)
Auteurs : CYRIL OLIVIER (3), DOMINIQUE ABITEBOUL (1,2), Elisabeth BOUVET (2,3), Isabelle LOLOM (2), Gérard Pellissier (2), Marie-Cécile BAYEUX (1), Elisabeth ROUVEIX (2)
Présentateur : DOMINIQUE ABITEBOUL
Etablissement : (1) INRS, Paris, FRANCE; (2) GERES, Paris, FRANCE; (3) HAS, Saint-Denis, FRANCE
Objectif décrire les circonstances des contaminations par le SARS-CoV-2
Méthode un questionnaire, mis en ligne le 17/04/2020 pouvant être documenté par tout PS quel que soit son mode d’exercice (établissement de santé (ES), ville, EHPAD…), pour lequel un diagnostic de COVID-19 a été posé. Les données collectées portent sur l’activité, les tâches réalisées, le port de protections et d’éventuels contacts avec des cas, durant les 2 semaines précédant le début des symptômes.
Résultats du 17/04 au 15/08/2020, 2329 cas ont été notifiés dont, principalement, 720 IDE, 523 médecins et 328 AS. 69% exerçaient exclusivement en ES, 18,5% en ville et les autres essentiellement dans le secteur médico-social. La répartition géographique des répondeurs se rapprochait de celle des cas de COVID 19 chez les personnels des ES (PES) recensés par Santé Publique France : près de 30% des cas en Ile de France et plus de 10% dans les régions Grand Est et Bourgogne-Franche-Comté. Le pic de début des symptômes se situe durant la semaine du 16 au 23 mars.
En ES, dans les 2 semaines précédant les symptômes,13% des déclarants ont exercé en intérim ou renfort. 1415/1602 (88%) des répondeurs jugent qu’ils ont eu accès autant que de besoin à des solutions hydroalcooliques. S’agissant du port du masque, il varie selon les tâches : un masque chirurgical était porté dans 2/3 des entretiens en tête à tête avec le patient à moins d’1 m, dans 3 cas sur 4 lors d’un examen clinique ou prise de constantes par exemple. Quant au masque FFP2 pendant les manœuvres respiratoires, il était porté dans 62% des cas lors d’intubations et dans 47% lors de nébulisations ; les raisons principales données au non port étant les dotations limitées et les consignes initiales restrictives.
Parmi les 954 PES ayant participé à des réunions de travail, 63% ne portaient jamais de masque ou en portaient parfois à cette occasion. En salle de repos, 1368/1602(85%) soignants ne portaient jamais ou occasionnellement un masque.
514/1602 (32%) répondeurs ont déclaré avoir été en contact, sans masque, avec un collègue ayant une COVID 19, pendant ses symptômes ou durant les précédentes 72h. En dehors de leur activité professionnelle, seuls 12% des professionnels contaminés ont été en contact avec au moins un cas suspecté ou confirmé de COVID-19.
Conclusion cette enquête descriptive repose sur la participation volontaire des soignants et se poursuit jusqu’en avril 2021. Ces résultats préliminaires seront à confirmer et préciser. D’ores et déjà, l’insuffisance du port du masque, au moins au début de l’épidémie, est confirmé. A côté des expositions professionnelles, le rôle de la contamination entre soignants sur leur lieu d’exercice parait être notable. |
th10 p575 programme de therapie cognitivo comportementale tcc en ligne pour diminuer les effets du stress chez les professionnels de sante auteurs nathalie nourry 1 luisa weiner 1 2 anne marie zinetti bertschy 1 isabelle frey 1 pierre vidailhet 1 amaury mengin 1 etablissement 1 hopitaux universitaire de strasbourg strasbourg france 2 faculte de psychologie strasbourg france presentateur nathalie nourry |
Th10-P575 - Programme de thérapie cognitivo-comportementale (TCC) en ligne pour diminuer les effets du stress chez les professionnels de santé
Thème: Conséquences de Covid-19 chez les travailleurs (sur le plan psychique et sur le travail)
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Auteurs : Nathalie Nourry (1), LUISA WEINER (1,2), Anne Marie Zinetti Bertschy (1), Isabelle Frey (1), Pierre Vidailhet (1), Amaury Mengin (1)
Présentateur : Nathalie Nourry
Etablissement : (1) hopitaux universitaire de strasbourg, Strasbourg, FRANCE; (2) Faculté de psychologie, Strasbourg, FRANCE
Contexte
Lorsque l'épidémie de coronavirus a débuté en mars 2020, très rapidement il est apparu au pôle de psychiatrie du CHU la nécessité d'offrir à la communauté hospitalière un outil de prévention pour minimiser les effets sur la santé psychique d'une telle crise sanitaire. La littérature scientifique mettait en effet en évidence des taux de dépression, d'état de stress post traumatique et d'anxiété important dans les équipes de soignants en Chine ou lors des précédentes épidémies (SARS, MERS). Les thérapies cognitivo comportementale (TCC) ont démontré leur effet dans la prévention du stress professionnel. Mais deux freins majeurs ont été identifiés pour leur mise en œuvre en présentiel : la disponibilité des soignants et le respect de la distanciation physique.
Méthode
Les psychologues spécialisés en TCC ont conçu le programme de psychothérapie en ligne auto-administrable « Ma Santé Aussi ».
L’évaluation de l'efficacité du programme en ligne "Ma Santé Aussi" se fait dans le cadre d'un programme de recherche, avec inclusion de soignants issus de 6 différents CH/CHU de l’interrégion Est. Une évaluation pré et post programme comporte des questionnaires portant sur les conditions d'exposition, la dépression (PHQ9), la qualité du sommeil, le PTSD, et la satisfaction de l'outil.
Résultats
Le site internet "Ma santé aussi" a été ouvert durant l'été, il comporte 7 modules thématiques (e.g., sommeil, stress, auto-compassion) qui permettent d'accompagner progressivement le soignant durant le programme de TCC. Le soignant peut utiliser à discrétion le programme de TCC, à son rythme, lorsqu'il est disponible. De plus, il a la possibilité quand il le souhaite de solliciter une consultation avec un psychologue par téléphone.
Le système permet donc de contourner les deux principaux freins à savoir respecter la distanciation physique et être accessible à toute heure pour s'adapter à la disponibilité du soignant sollicitant de l'aide.
Nos données préliminaires suggèrent que les soignants ayant utilisé le programme sont satisfaits et soulagés dès les premières séances. Les données complètes quant à l'efficacité du programme sont attendues en décembre 2020.
Conclusion
Les premiers résultats ont incité l'équipe à poursuivre le développement du site internet, et surtout à augmenter la diffusion de l'outil. Nous sommes ainsi en train d'étudier une mise à disposition pour l'ensemble des établissements de santé du territoire : CH, EHPAD, EPSM, Cliniques, établissements médico-sociaux… |
th2 fp 02 organisation du suivi medical en sante au travail des internes des hopitaux en aquitaine et au niveau national auteurs audrey panier 2 isabelle buisson valles 3 catherine verdun esquer 1 etablissement 1 chu de bordeaux bordeaux france 2 ahi33 bordeaux france 3 direccte nouvelle aquitaine bordeaux france presentateur catherine verdun esquer |
Th2-FP-02 - Organisation du suivi médical en santé au travail des internes des hôpitaux en Aquitaine et au niveau national
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Audrey Panier (2), Isabelle Buisson-Valles (3), Catherine Verdun-Esquer (1)
Présentateur : Catherine Verdun-Esquer
Etablissement : (1) CHU de Bordeaux, Bordeaux, FRANCE; (2) AHI33, Bordeaux, FRANCE; (3) DIRECCTE Nouvelle Aquitaine, Bordeaux, FRANCE
L’interne est un agent hospitalier public mais il ne semble pas bénéficier du même suivi médical en santé au travail que les autres agents. Il est pourtant exposé à des risques professionnels.
Après avoir mené une réflexion visant à identifier les principaux risques professionnels auxquels sont exposés les internes en fonction de leur spécialité, nous avons fait un état des lieux des modalités de suivi médical en santé au travail des internes pratiqué en France. La finalité était d’optimiser ce suivi en proposant un modèle d’organisation et un outil de suivi.
L’analyse de la Matrice Emploi Exposition spécifique au milieu de soin et une revue de la littérature visaient à répondre au premier objectif. Un questionnaire national destiné aux Services de Santé au Travail des CHU et un autre, régional, destiné au réseau de Médecine du Travail du Personnel Hospitalier d’Aquitaine ont ensuite été diffusés par mail.
Les internes sont concernés par l’ensemble des risques professionnels, allant des risques biologiques aux risques psycho-sociaux. Certains terrains de stage semblent plus exposants à certains risques professionnels (chirurgie notamment en cas de radiologie interventionnelle, réanimation, urgences, oncologie, anatomo-pathologie…). Concernant le suivi en santé au travail, sur les vingt-sept CHU interrogés, dix-huit (66.7%) ont répondu. Dans treize CHU, l’interne bénéficie d’une visite médicale en santé au travail lors de sa prise de fonction. Sur le plan national, au cours de l’internat, les internes bénéficient d’une visite médicale dans 89% des cas (16/18). Concernant les échanges d’information entre les Services de Santé au Travail des CHU et des CH périphériques, huit CHU indiquent qu’il n’y en a aucun, neuf indiquent que le transfert du dossier médical s’effectue si l’interne le demande. Pour le questionnaire régional, 9/17 centres hospitaliers ont répondu. Les internes peuvent bénéficier d’une visite médicale au cours de l’internat dans tous les centres hospitaliers. Les différents types de visite ne sont pas tous effectués.
Ces résultats mettent ainsi en exergue la nécessité de proposer un suivi médical en santé au travail adapté aux spécificités de l’exercice de l’interne, suivi actuellement non uniformisé en France. La communication entre le CHU régional et les centres hospitaliers périphériques n’est pas optimale. Au regard de ce constat, nous proposons d’optimiser l’organisation de ce suivi et de mettre en place un outil de suivi médical en santé au travail dédié et adapté aux internes. |
th2 fp 03 contamination interne du personnel infirmier par les medicaments anticancereux etude multicentrique francaise auteurs antoine villa 2 3 catherine verdun esquer 1 mireille canal raffin 1 3 mathieu molimard 1 emmanuelle bignon 3 beatrice martinez 3 dunia sakr 3 regis lassalle 3 magali rouyer 3 simone mathoulin pelissier 3 isabelle baldi 1 3 etablissement 1 chu de bordeaux universite de bordeaux bordeaux france 2 ap hm chu timone consultation de pathologie professionnelle et de l environnement marseille france 3 universite de bordeaux bordeaux france presentateur mireille canal raffin |
Th2-FP-03 - Contamination interne du personnel infirmier par les médicaments anticancéreux : étude multicentrique Française
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Antoine Villa (2,3), Catherine Verdun-Esquer (1), Mireille Canal Raffin (1,3), Mathieu Molimard (1), Emmanuelle Bignon (3), Béatrice Martinez (3), Dunia Sakr (3), Régis Lassalle (3), Magali Rouyer (3), Simone Mathoulin-Pelissier (3), Isabelle Baldi (1,3)
Présentateur : Mireille Canal Raffin
Etablissement : (1) CHU de Bordeaux / Université de Bordeaux , Bordeaux, FRANCE; (2) AP-HM, CHU Timone, Consultation de Pathologie Professionnelle et de l'Environnement, Marseille, FRANCE; (3) Université de Bordeaux, Bordeaux, FRANCE
Introduction Les médicaments anticancéreux (MAC) sont classés « dangereux à la manipulation » par le National Institute of Occupational Safety Health (NIOSH) du fait de leurs effets cancérogène, mutagène et/ou reprotoxique (CMR). La contamination interne par les MAC pour les travailleurs les manipulant et/ou au contact de patients traités par ces MAC, constitue une préoccupation majeure pour le médecin du travail. Peu de données françaises sont actuellement disponibles sur cette contamination. Il n’existe pas à ce jour de valeur biologique d’interprétation. Etant donné le potentiel CMR des MAC, les niveaux de contamination interne doivent être abaissés aussi bas qu’il est possible de les détecter. Ce travail a pour objectif d’évaluer la contamination interne du personnel infirmier (IDE) de 2 établissements de soins (CHU de Bordeaux ; IUCT-Oncopôle de Toulouse) à l’aide de méthodes de dosage de haute sensibilité.
Matériels et méthodes C’est une étude observationnelle, descriptive, multicentrique, incluant toutes IDE exerçant dans 1 des 11 services de soins sélectionnés où sont manipulés au moins 1 des 5 MAC suivants : 5-fluorouracile (5-FU), cyclophosphamide (CP), doxorubicine (Dx), ifosfamide (IF), méthotrexate (MTX). Pour chaque IDE, 3 prélèvements urinaires (en début de poste / 0-2h après la fin de poste / 7-10h après) et 1 auto-questionnaire collectant des données socio-démographiques et professionnelles (tâches exposantes, ports des équipements de protection,.. ) ont été recueillis.
Résultats Dans cette étude, 93 % des IDE sont de sexe féminin, avec un âge moyen de 34,3 ans. Le taux de contamination interne des IDE est de 60,8 % (n= 45/74), tous médicaments et prélèvements confondus. Dans 50,9% des prélèvements au moins 1 MAC a été détecté (n=113/222). Concernant les IDE, 23% sont contaminées au CP, 20,3% à IF, 25,7% au MTX, 10,8% à l’alpha-fluoro-béta-alanine (FBAL, métabolite du 5FU) et 4,1% à la Dx. Le nombre de MAC détectés était de 1 pour 68,9 % des IDE contaminées, 2 pour 24,4% et 3 pour 6,7%. Les niveaux de concentration s’étendent des limites de quantification des méthodes (CP, IF, MTX : 2,5 ng/L ; Dx : 10 ng/L ; FBAL : 20 ng/L) jusqu’à 459 ng/L pour la Dx.
Conclusion Une sensibilisation est indispensable notamment quant au risque reprotoxique pour le personnel féminin en âge de procréer. Les données issues de l’auto-questionnaire permettront l’étude des déterminants associés à cette contamination. Des prélèvements de surface sont en cours pour compléter cette étude. Une formation est actuellement organisée pour réduire au maximum ces contaminations. Enfin, une traçabilité de ces expositions au long cours est déployée auprès des différentes catégories professionnelles exposées.
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th2 fp 05 contamination des surfaces par les medicaments anticancereux au sein dunites de reconstitutions centralisees des chimiotherapies auteurs mireille canal raffin 1 2 catherine verdun esquer 1 claire leger 1 benoit atge 3 kevin tremolet 1 camille mouilleron 2 beatrice martinez 2 mathieu molimard 1 2 sylvie crasute manciet 1 antoine villa 4 etablissement 1 chu de bordeaux universite de bordeaux bordeaux france 2 universite de bordeaux inserm u1219 bordeaux france 3 association d hygiene industrielle ahi33 bordeaux france 4 ap hm chu timone consultation de pathologie professionnelle et de l environnement marseille france presentateur mireille canal raffin |
Th2-FP-05 - Contamination des surfaces par les médicaments anticancéreux au sein d’Unités de Reconstitutions Centralisées des Chimiothérapies
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Mireille Canal Raffin (1,2), Catherine Verdun-Esquer (1), Claire Léger (1), Benoit Atgé (3), Kevin Tremolet (1), Camille Mouilleron (2), Béatrice Martinez (2), Mathieu Molimard (1,2), Sylvie Crasute-Manciet (1), Antoine Villa (4)
Présentateur : Mireille Canal Raffin
Etablissement : (1) CHU de Bordeaux / Université de Bordeaux , Bordeaux, FRANCE; (2) Université de Bordeaux - Inserm U1219, Bordeaux, FRANCE; (3) Association d'Hygiène Industrielle, AHI33, Bordeaux, FRANCE; (4) AP-HM, CHU Timone, Consultation de Pathologie Professionnelle et de l'Environnement, Marseille, FRANCE
Introduction Les Unités de Reconstitutions Centralisées des Chimiothérapies (URCC) sont concernées au quotidien par le problème de la contamination de l’environnement de travail par les médicaments anticancéreux (MAC). Cette contamination expose le personnel des URCC principalement par voie cutanée. L’objectif était de décrire la contamination des surfaces par les MAC au sein d’URCC et sur la surface des poches de chimiothérapies qui y sont fabriquées.
Matériel et Méthode Le kit de prélèvements de surface développé par le CHU de Bordeaux a permis de détecter et quantifier par UHPLC-MS/MS plusieurs MAC (n=15) : 112 prélèvements ont été réalisés dans 3 URCC : dans l'enceinte de protection collective utilisée pour les préparations (isolateur ou PSMII), sur la surface des poches et leurs suremballages, dans l'environnement immédiat de l'enceinte de préparation (paillasses, poignées de porte, matériel informatique), dans les pièces contigues (zone administrative).
Résultats L’ensemble des prélèvements de surface des 3 URCC (n=51) est contaminé et de 2 à 12 MAC ont été détectés sur 1 même prélèvement. Avec une concentration médiane [C]med de 900ng/compresse (cp) (n=17; 6,6-32700ng/cp, min-max), tous MAC confondus, l’intérieur des enceintes de préparation est la zone la plus contaminée suivie de l’environnement immédiat de la zone de préparation ([C]med = 2ng/cp; 0,0295-430ng/cp, min-max, n=29) dont le matériel informatique et téléphone avec une [C]med de 64ng/cp (n=8). Dans les pièces contigues, une [C]med 6,6 fois plus faible (0,3ng/c; 0,12-1,2ng/cp, min-max, n=5) a été détectée (bureaux, souris d’ordinateur, poignées). L’ensemble des poches (n=29) est contaminé et 90,6% des suremballages (n=29/32).
Les [C]med sont de 4 ng/cp sur les poches (0,05–1 500ng/cp, min-max) et 10 fois plus faible (0,4ng/cp; <0,002-300ng/cp, min-max) sur les suremballages. Une contamination croisée a été mise en évidence : 2 à 11 MAC différents détectés sur 95,1% (n=61) des surfaces des poches et suremballages.
Conclusion Ces résultats montrent une contamination de l’environnement de travail des URCC pour l’ensemble des surfaces dont les pièces contigues aux salles de préparation dans lesquelles le port d’équipements de protection n’est pas préconisé. La contamination de la surface des poches et leurs suremballages expose également les coursiers et les personnels des services de soins. Ce travail permet de rendre visible l’invisible pour sensibiliser le personnel quant à leur exposition et à la nécessité de renforcer les procédures de nettoyage des locaux. Des études sont en cours sur les procédés de décontamination des surfaces pour abaisser les niveaux de contamination aussi bas que possible et réduire l’exposition professionnelle |
th2 p018 lexposition aux rayonnements ionisants dans les bloc operatoire de tlemcen auteurs zakia meziane 1 2 nafissa chabni 1 abdeslam taleb 1 2 etablissement 1 universite abou bekr belkaid tlemcen tlemcen 0 2 laboratoire toxicomed tlemcen 0 presentateur zakia meziane |
Th2-P018 - L’exposition aux rayonnements ionisants dans les bloc opératoire de Tlemcen
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Zakia Meziane (1,2), Nafissa Chabni (1), Abdeslam Taleb (1,2)
Présentateur : Zakia Meziane
Etablissement : (1) Université ABOU BEKR BELKAID TLEMCEN, Tlemcen, 0; (2) Laboratoire TOXICOMED, Tlemcen, 0
Introduction
La radiologie interventionnelle est un examen d’imagerie médicale et comprend l’ensemble des actes médicaux invasifs ayant pour but le diagnostic et/ou le traitement d’une pathologie.
Objectif :
Déterminer la fréquence du personnel soignant exposé au rayonnement ionisant suite à l’utilisation de l’amplificateur de brillance dans les blocs opératoires du CHU Tlemcen.
Matériels et Méthodes :
Notre étude est de type descriptif, s’est déroulée durant la période d’Octobre 2017 à Mars 2018, ayant touché tout le personnel exerçant au bloc opératoire (médical et paramédical) qui est exposé au rayonnement ionisant au moment d’utilisation de l’amplificateur de brillance dans les différents services Bloc opératoire de service traumatologie, Bloc opératoire de service Neurochirurgie, Bloc opératoire de service UMC, Bloc opératoire de cardiologie, CHU Tlemcen.
Notre enquête est basée sur le « Questionnaire ». Portant sur L’aspect social et démographique. L’exposition du rayonnement ionisant au bloc opératoire et la Formation et information sur les risques liés au rayonnement ionisants et sur la radioprotection. La disponibilité des moyens de protection et de surveillance au bloc opératoire et la surveillance dosimétrique et médicale.
La saisie du questionnaire à été faite sur SPSS.21.
Résultats
Notre questionnaire à concerné 30 travailleurs au bloc opératoire tout confondu (médecin, infirmier, AMAR « Auxiliaire Médicale en Anesthésie et Réanimation ».
L’appareil de radiologie ou l’amplificateur de brillance est fréquemment utilisé dans tous les blocs opératoires et ce, dans pratiquement toutes les spécialités chirurgicales dans des différents services.
Dans les blocs opératoires, les chirurgiens et les infirmiers manipulent eux même l’amplificateur de brillance par manque de personnel spécialisé (les manipulateurs en imagerie médicale) sachant que ces personnels soignants n’ont reçu aucune formation sur la radioprotection.
La majorité des personnels exerçant au bloc opératoire sont conscients des dangers liés à l’utilisation des rayonnements, mais ils n’ont acquit aucune formation sur la radioprotection, de même qu’il y’a un manque des équipements de radioprotection dans tous les blocs opératoires du CHU Tlemcen.
Conclusion
Dans notre étude , la totalité des personnels exerçant au bloc opératoire utilisent fréquemment l’amplificateur de brillance, malgré qu’ils n’ont pas subis une formation sur les risques liés aux rayons X et sur la radioprotection, cela peut être un obstacle |
th2 p019 monitoring des prelevements surfaciques lies a lexposition aux produits cytostatiques auteurs zakia meziane 1 2 abdessalam taleb 1 2 etablissement 1 universite abou bekr belkaid tlemcen tlemcen 0 2 laboratoire toxicomed tlemcen 0 presentateur zakia meziane |
Th2-P019 - Monitoring des prélèvements surfaciques liés à l’exposition aux produits cytostatiques
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : ZAKIA MEZIANE (1,2), ABDESSALAM TALEB (1,2)
Présentateur : ZAKIA MEZIANE
Etablissement : (1) Université ABOU BEKR BELKAID tLEMCEN, Tlemcen, 0; (2) Laboratoire Toxicomed, Tlemcen, 0
Introduction :
La manipulation et l’administration des cytotoxiques injectables préoccupent le milieu hospitalier, les nombreux effets secondaires survenant au cours des traitements, ont conduit les chercheurs à s’interroger sur l’éventuelle toxicité de ces moléculespour le personnel
Objectif :
Évaluation et l'identification de l'exposition des travailleurs des établissements de soins de Tlemcen aux produits cytostatiques.
Méthodes :
Une étude descriptive suivi d’une étude exploratrice ont été menée auprès de 74 personnels de soins exposés aux cytostatiques répartis en deux établissements,CHU et l’EHS Tlemcen, entre Janvier 2017 et Janvier 2018.
Les informations de l' enquête sont recueillies par l’administration d'un Questionnaire réalisé par le laboratoired’hygiène Environnementale KU LEUVEN la Belgique et 2e questionnaire inspiré de celui de l’INRS.
Des prélèvements de surface d'échantillonnage ont été réalisés avec un tampon Alpha® à faible teneur organique en carbone pour les cytostatiques, et des prélèvements corporelles sur les mains et les parties non couvertes du corps du personnel soignant.
Tous les échantillons sont envoyés au laboratoire de Toxicologie KU Leuven pour la quantification et l'identification des composés, qui sont les plus utilisés au sein du CHU Tlemcen.
La saisie des données ainsi que l’analyse descriptive des résultats sont réalisés à l’aide de logiciel Epi info 7vs 3.5.
Résultats :
Il s’agit d’une population jeune, l’âge moyen est de 34,4 ± 8,6 ans avec une prédominance du sexe féminin (78%). L’ancienneté moyenne est de 6,3 ± 6,7 ans. Les effets sur la santé sont marqués par céphalées 47,3%, chute de cheveux dans 40,5%, des vertiges dans 37,8%, des troubles digestifs dans 25,7%,notion de fatigue dans 21,6%, une rhinite allergique chez 17agents, asthme chez 04 agents , des brulures cutanées dans 16,2% et des eczémas chez 09 femmes et concernant les effets retardés CMR ; aucun cas de cancer n’a été discerné alors que l’infertilité est signalée exclusivement chez 3 femmes, La notion d’avortement est annoncée chez 5 femmes .
L’utilisation des EPI reste insuffisante et de façon irrégulière,
Les résultats des prélèvements surfaciques et corporels sont revenus très positives avec une contamination très importante surtout dans les services d’Oncologie et de Maternité.
L’étude des conditions de travail révèle que les préparations des cytostatiques se font sous hotte (56,2%) au niveau de service d’oncologie, hématologie et maternité, dont ces hottes sont soit non-conformes, soit non fonctionnelles.
Conclusion.
Cette étude révèle une forte exposition aux cytostatiques, une richesse des signes cliniques, une insuffisance des moyens de protection d’ou` l’intérêt d’une surveillance médicale spécial. |
th2 p021 monitoring lies a lexposition aux produits cytostatiques du personnel soignant auteurs abdessalam taleb 1 2 zakia meziane 1 2 radu cornelloduca 3 godderis lode 4 etablissement 1 universite abou bekr belkaid tlemcen tlemcen 0 2 laboratoire toxicomed tlemcen 0 3 service dhygiene du milieu et surveillance biologique lns luxembourg luxembourg luxembourg 4 environment and health unit department of public health and primary care ku leuven leuven belgique presentateur zakia meziane |
Th2-P021 - Monitoring liés à l’exposition aux produits cytostatiques du personnel soignant
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Abdessalam Taleb (1,2), Zakia Meziane (1,2), Radu Cornelloduca (3), Godderis Lode (4)
Présentateur : Zakia Meziane
Etablissement : (1) Université ABOU BEKR BELKAID tLEMCEN, Tlemcen, 0; (2) Laboratoire TOXICOMED, Tlemcen , 0; (3) Service d’hygiène du milieu et surveillance biologique, LNS -Luxembourg, Luxembourg, LUXEMBOURG; (4) Environment and Health Unit, Department of Public Health and Primary Care,KU Leuven, Leuven, BELGIQUE
Introduction :
La manipulation et l’administration des cytotoxiques injectables préoccupent le milieu hospitalier, la survenue de tumeurs secondaires chez des patients traités par chimiothérapie,ont conduit les chercheurs scientifiques à s’interroger sur l’éventuelle toxicité lors de leur manipulation.
Objectif
Évaluation et l'identification de l'exposition des travailleurs des établissements de soins de Tlemcen aux produits cytostatiques.
Méthodes :
Une étude descriptive suivi d’une étude exploratrice menée auprès de 74 personnels de soins exposés aux cytostatiques répartis en deux établissements; CHU et l’EHSTlemcen , entre Janvier 2017 et Janvier 2018.
Les informations relatives à cette enquête sont recueillies sur les lieux de travail par l’administration d’un questionnaire comportant deux volets; Le premier réalisé par le laboratoire d’hygiène Environnementale KU LEUVEN la Belgique et 2e inspiré de celui de l’INRS.
En outre des prélèvements de surface d'échantillonnage ont été réalisés avec un tampon Alpha® à faible teneur en carbone organique pour les cytostatiques, et des prélèvements corporelles sur les mains et les parties non couvertes du corps du personnel soignant.
Tous les échantillons sont envoyés au laboratoire de Toxicologie KU Leuven pour la quantification et l'identification des composés, qui sont les plus utilisés au sein du CHU Tlemcen.
La saisie des données ainsi que l’analyse descriptive des résultats sont réalisés à l’aide de logiciel Epi info 7vs 3.5.
Résultats :
Il s’agit d’une population jeune, l’âge moyen est de 34,4 ± 8 ans avec une prédominance féminine (78%). L’ancienneté moyenne est de 6,3 ± 6,ans. Les effets sur la santé sont marqués par des céphalées 47,3%, chute de cheveux dans 40,5%, des vertiges dans 37,8%, des troubles digestifs dans 25,7%, notion de fatigue dans 21,6%, une rhinite allergique chez 17 agents, asthme chez 04 agents , des brulures cutanées dans 16,2% et concernant les effets retardés CMR ; aucun cas de cancer n’a été discerné alors que l’infertilité est signalée chez 3 femmes, la notion d’avortement chez 5 femmes soit 13,2%. L’utilisation des EPI reste insuffisante..
Les résultats des prélèvements surfaciques et corporels sont revenus très positives avec une contamination très importante surtout dans les services d’Oncologie et de Maternité.
L’étude des conditions de travail révèle que les préparations des cytostatiques se font sous hotte (56,2%) au niveau de service d’oncologie, hématologie et maternité .
Conclusion
Cette étude révèle une forte exposition aux cytostatiques, une richesse des signes cliniques, une insuffisance des moyens de protection d’ou l’intérêt d’une surveillance médicale spéciale semestrielle, et une amélioration des conditions de travail.
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th2 p022 la prevalence des accidents exposant au sang chez le personnel soignant paramedical des urgences medico chirurgicales du chu tlemcen auteurs zakia meziane 1 2 abdelhafid benmehdi 1 2 abdessalam taleb 1 2 etablissement 1 universite abou bekr belkaid tlemcen tlemcen 0 2 laboratoire toxicomed tlemcen 0 presentateur zakia meziane |
Th2-P022 - La prévalence des accidents exposant au sang chez le personnel soignant paramédical des urgences médico-chirurgicales du CHU Tlemcen
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Zakia Meziane (1,2), Abdelhafid Benmehdi (1,2), Abdessalam Taleb (1,2)
Présentateur : Zakia Meziane
Etablissement : (1) Université ABOU BEKR BELKAID tLEMCEN, Tlemcen, 0; (2) laboratoire Toxicomed, Tlemcen, 0
Introduction
Les accidents d’exposition au sang (AES) restent fréquents, malgré les recommandations, et mettent en danger la vie des professionnels de santé du fait du risque de contamination notamment virale.
Objectif
Déterminer la prévalence des accidents exposant au sang chez le personnel soignant paramédical des urgences du CHU Tlemcen
Matériels et Méthodes
Il s'agit d'une étude descriptive suivi par une étude ergonomique , à travers un questionnaire et une grille d’observation, entre janvier et mars 2018,ayant intéressé les infirmiers de santé publique et les aides soignants des services des urgences du CHU Tlemcen.
Résultats-Discussion
Notre étude à porté sur 25 agents paramédicaux du service des UMC ,avec une prédominance féminine,l’âge moyen de notre population est de 28.4ans, L’ancienneté moyenne 4,5ans,le poste le plus représenté est celui des ATS avec un taux de 52%,les accidents d’exposition au sang sont fréquents dans le service des urgences d’après87,5% des infirmiers .
Le nombre des infirmiers qui ont été sujet d’un AES est de 64% ce qui peut être due au contexte de travail au niveau des urgences (surcharge , stress,...)
68,75% des soignants recherche le statut sérologique du patient source suite à un AES,la majorité des soignants recapuchonnent les aiguilles après leur utilisation de même que la plus part ne mettent pas des gants lors de l’exécution des soins, ce sont deux attitudes à risque qui sont négligées par les soignants et peuvent aboutir à des accidents exposant au sang..
D’après 72% des soignants il n’y a pas un protocole à suivre en cas d’un AES,ceci démontre l’absence d’une conscience de la part de toute l’équipe .Tous les soignants appliquent des soins locaux en cas d’un AES et la majorité 60% utilise l’eau de javel comme désinfectant.
Suite à nos observations faites sur place ,on a remarqué certains divergences par rapport aux résultats du questionnaire.
Le soignant ne porte pas les gants avant chaque gestede soins,le lavage des mains avant et après les soins n’est pas respecté,le port de masque se fait en cas de risque de contamination par des maladies infectieuses et le port des lunettes est absent,le niveau de remplissage des conteneurs n’est pas respecté est souvent débordé,
enfin les résultats du questionnaire a démontré que la fréquence des AES est trés élevée alors que lors de nos observations on a trouvé seulement 5 cas d’AES.
Conclusion
Il ressort de cette étude que les accidents d’exposition au sang sont fréquents chez le personnel infirmier dse urgences du CHUTlemcen et que les connaissances théoriques sont Insuffisantes,surtout en matière de prévention et de conduite à tenir après AES, pour cela Il faut poursuivre l'effort de formation et d'information du personnel.
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th2 p023 les lombalgies des aides soignants le role de linfirmier en sante au travail dans lidentification des facteurs de risque et la prevention globale des tms auteurs mourad layazid 1 otelia szabo gay 1 audrey baunard 1 benjamin sinnasse 1 etablissement 1 ciamt paris france presentateur mourad layazid |
Th2-P023 - Les lombalgies des aides-soignants. Le rôle de l’infirmier en santé au travail dans l’identification des facteurs de risque et la prévention globale des TMS
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Mourad Layazid (1), Otelia Szabo Gay (1), Audrey Baunard (1), Benjamin Sinnasse (1)
Présentateur : Mourad Layazid
Etablissement : (1) CIAMT, Paris, FRANCE
Contexte de l'étude : En France comme dans la plupart des pays, les lombalgies n’arrêtent pas de progresser. Le secteur des soins de santé est reconnu comme étant à risque. Notre démarche de prévention a lieu dans un centre de médecine physique et de réadaptation situé en IDF.
Objectif et population étudiée : Compte-tenu des multiples constats lors des entretiens infirmiers et des indicateurs RH (absentéisme et accidents du travail), l’objectif principal de l’étude consiste à identifier les causes de risques de douleurs lombalgiques chez des aides-soignants et de mettre en place un plan de prévention globale.
L’étude se déroule dans un centre spécialisé en médecine physique et réadaptation situé en région parisienne. Le centre compte 213 salariés, dont 54 aides-soignants avec une majorité de femmes.
Méthode et outils : La première phase de recherche consiste à mener des entretiens individuels dans le but de recueillir les points de vue des aides-soignants sur leur travail, via un questionnaire de dix questions. Par la suite, une étude épidémiologique quantitative et qualitative a été réalisée via l'enquête « EVREST ». La dernière étape, comporte une étude de poste ayant pour objectif d’analyser une situation de travail réelle d’une aide-soignante. Les diverses étapes de cette étude (de l’enquête à l’étude de poste), ont été exposées à la direction de l’établissement.
Résultats et discussion : Identification des facteurs de risques concordants : pression temporelle, charge de travail, manque de reconnaissance, contraintes physiques.
Concernant la pression temporelle : 47% déclarent abandonner une tâche pour une autre non prévue et traiter trop vite une opération qui demande davantage de soin.
Concernant la charge de travail : 100% des salariés ont déclaré que les charges physiques du poste de travail sont pénibles et 80% des aides-soignants considèrent qu’ils sont souvent confrontés à des postures contraignantes.
Concernant les plaintes liées aux TMS, 62% déclaraient avoir des troubles ostéo-articulaires au niveau du membre supérieur, 83% des salariés étudiés ont évoqué des plaintes au niveau du rachis dorsolombaire.
En conclusion, parmi la population enquêtée (n=30), 55.55% présentait un trouble musculo-squelettiques.
Ces résultats concordants amène le médecin du travail et l’infirmier à entamer une réflexion d’accompagnement en vue d’améliorer les conditions de travail, de réduire les accidents de travail et de proposer la mise en place d’une démarche préventive qui se déroulera en plusieurs étapes (Impliquer tous les acteurs, repérer et recueillir des données, élaborer et proposer un plan d’actions d’amélioration et le mettre en œuvre pour ainsi définir les indicateurs de suivi).
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th2 p024 travail en 12h variation de la vigilance et strategies dadaptation auteurs clementine cavelier 1 carole pelissier 1 2 paul vercherin 1 hugues patural 1 luc fontana 1 2 etablissement 1 centre hospitalier universitaire de saint etienne saint priest en jarez france 2 univ lyon univ lyon 1 univ st etienne ifsttar umrestte umr_t9405 saint etienne france presentateur carole pelissier |
Th2-P024 - Travail en 12h, variation de la vigilance, et stratégies d’adaptation
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Clémentine Cavelier (1), Carole Pelissier (1,2), Paul Vercherin (1), Hugues Patural (1), Luc Fontana (1,2)
Présentateur : Carole Pelissier
Etablissement : (1) Centre Hospitalier Universitaire de Saint-Etienne, Saint-Priest-En-Jarez, FRANCE; (2) Univ Lyon, Univ Lyon 1, Univ St Etienne, IFSTTAR, UMRESTTE, UMR_T9405, Saint-Etienne, FRANCE
Introduction La diffusion d’un rythme de travail en 12h alternant chez les soignants interroge sur le maintien au cours du temps d’un niveau de vigilance suffisant pour permettre la qualité des soins du patient. L’objectif de cette étude est de décrire l’évolution au cours du temps de travail, du niveau de vigilance, de somnolence et les stratégies d’adaptation chez les infirmières travaillant pendant 12h successifs.
Matériel et méthode Dix-huit infirmières travaillant sur 33 postes de travail en 12h (19 postes de nuits et 14 postes de jours), ont complété en début de poste puis toutes les 3 heures une échelle de somnolence de Karolinska et ont passé un test bref de vigilance psychomotrice. Les différentes stratégies de régulation du travail et la qualité des soins ont été évaluées à partir d’un auto-questionnaire complété à 3h, 6h, 9h et 12h après le début du poste de travail.
Résultats Le personnel travaillant en 12h de jour ou de nuit ne présente pas de signes de somnolence sévère au cours du temps de travail. Les infirmières sont plus somnolentes à partir de la neuvième heure. Les temps de réaction les plus rapides sont retrouvés dans les six premières heures du poste le jour. La nuit, les temps de réaction ne varient pas significativement. Il n’a pas été mis en évidence de modifications de la qualité des soins perçus par une majorité de soignants au cours de leur temps de travail. Les infirmières privilégient certaines stratégies d’adaptation au cours du temps de travail : « prendre un café/thé » en première partie de poste, « faire une sieste » en deuxième partie de poste, la nuit.
Conclusion Il convient de rester attentif à l’état de santé des soignants exposés au travail en 12h en maintenant une surveillance médicale régulière par le service de santé au travail et en privilégiant les stratégies d’adaptation pour conserver un niveau suffisant de vigilance permettant la qualité des soins.
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th2 p025 evaluation qualitative des contraintes psychosociales du personnel en ehpad auteurs morgane garde 1 nicoleta cimpean 3 luc fontana 1 2 carole pelissier 1 2 etablissement 1 centre hospitalier universitaire de saint etienne saint priest en jarez france 2 univ lyon univ lyon 1 univ st etienne ifsttar umrestte umr_t9405 saint etienne france 3 sud loire sante au travail saint etienne france presentateur carole pelissier |
Th2-P025 - Evaluation qualitative des contraintes psychosociales du personnel en EHPAD
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Morgane Garde (1), Nicoleta Cimpean (3), Luc Fontana (1,2), Carole Pelissier (1,2)
Présentateur : Carole Pelissier
Etablissement : (1) Centre Hospitalier Universitaire de Saint-Etienne, Saint-Priest-En-Jarez, FRANCE; (2) Univ Lyon, Univ Lyon 1, Univ St Etienne, IFSTTAR, UMRESTTE, UMR_T9405, Saint-Etienne, FRANCE; (3) Sud Loire Santé au Travail, Saint-Etienne, FRANCE
Introduction Le personnel travaillant en contact direct des résidents dans les Etablissements d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD), est exposé à des contraintes physiques, psychiques et émotionnelles élevées liées à la prise en charge de résidents de plus en plus dépendants et polypathologiques.
L’objectif de cette étude est de préciser les contraintes psychosociales du personnel non médical travaillant en EHPAD.
Matériel et méthode Une étude qualitative par entretiens semi-directifs a été réalisée de mai à septembre 2019 auprès de 27 salariés (infirmiers, aides-soignants :AS, aides médico-psychologiques et agents de services hospitaliers :ASH) travaillant dans trois EHPAD. Après retranscription, l’analyse des verbatims par thématique a été réalisée.
Résultat Le personnel rapporte une fatigue physique et psychique avec un retentissement sur la vie personnelle. A partir de l’analyse de la retranscription des entretiens, des facteurs psychosociaux ont été identifiés en lien avec les exigences du travail, les exigences émotionnelles, les conflits de valeur et les rapports sociaux (rapport Gollac) . Un défaut de moyens humains et matériel, une pression temporelle pouvant entrainer un conflit de valeur avec qualité empêchée, sont identifiés. Les AS et les ASH décrivent en particulier un défaut de reconnaissance de la hiérarchie avec un déséquilibre effort/ récompense. Le « prendre soin » est une valeur qui définit le soin de qualité en particulier pour le personnel qualifié. Des situations de difficultés relationnelles sont décrites en particulier lorsqu’un défaut d’encadrement par la hiérarchie est présent ou un défaut de communication. Certains soignants rapportent une méconnaissance de la part de la hiérarchie du travail réel. L’entraide, le soutien du collectif, de la hiérarchie directe apparaissent comme des facteurs protecteurs du désir de quitter le travail en EHPAD. L’absence de soutien du collectif de travail, du supérieur hiérarchique apparait comme un facteur favorisant le désir de quitter le travail en EHPAD.
Conclusion Il ressort de cette étude des axes d’amélioration possibles en lien avec un management facilitant la communication avec le personnel, et la juste reconnaissance du travail effectué.
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th2 p026 analyse ergonomique du travail dans un ehpad prevention des tms auteurs dahila hulot 1 etablissement 1 acms marly le roi france presentateur dahila hulot |
Th2-P026 - Analyse ergonomique du travail dans un EHPAD, prévention des TMS
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Dahila Hulot (1)
Présentateur : Dahila Hulot
Etablissement : (1) ACMS, Marly Le Roi, FRANCE
Mon étude, d’un point de vue ergonomique, a été réalisée dans un EHPAD haut de gamme à Paris. L’EHPAD accueille des personnes âgées autonomes, semi-valides et dépendantes en long ou court séjour. Ma mission portait sur l’analyse des situations de travail des aides-soignants (AS) et infirmiers (IDE) à différents étages de l’établissement et en tenant compte du niveau de GIR et de la répartition des CDD/CDI afin de comprendre leurs activités et leurs contraintes qui peuvent être source de TMS et de conditions de travail détériorées.
Ma méthodologie d’intervention a consisté en la création d’un comité de suivi composé de la directrice de l’établissement et de managers clé, en l’analyse documentaire (fiche de postes heurées, plannings, entrées/sorties, …), en observations de l’activité de travail, en organisation d’entretiens individuels avec la direction puis avec des salariés volontaires et leurs représentants et en la mise en place de groupes de travail et de discussions autour de l’activité de travail du personnel de soin. L’analyse documentaire m’a renseignée sur l’existence d’un important turn-over chez les AS ; d’un taux d’absentéisme qui atteint les 15% ; d’un taux de 50% d’AT chez les AS et d’une forte dépendance des résidents du 4ème étage. Les entretiens et groupes de travail ont permis de mettre en avant la charge de travail des IDE, le manque de reconnaissance, les absences régulières du personnel affecté au 4ème étage et de leur charge de travail liée à la présence de vacataires et du manque de temps et de formation pour l’utilisation des aides techniques. Les observations et analyse de l’activité réelle ont permis, entre autres, de mettre en avant des temps de négociation pour un soin de qualité plus courts chez un titulaire en comparaison à un vacataire, de repérer des tâches interférentes qui augmentent la charge de travail et les déplacements chez les IDE ou encore des manques de communication et de concertation entre AS et IDE notamment pour faire face à la forte dépendance des résidents au 4ème étage.
Il est clair que l’organisation du travail est un élément essentiel pour cet établissement, notamment pour la répartition du personnel entre les étages. J’ai proposé des pistes d’amélioration par la mise en place d’un groupe projet, qui inclus naturellement les soignants, autour des contraintes de l’activité, des besoins en communication et en formation à l’utilisation des aides techniques. Par ailleurs, il était évident que l’évaluation des risques de manière plus globale soit faite à travers un document unique et une bonne démarche de prévention des risques co-construite avec les salariés. L’objectif étant de garantir la qualité de service mais également le bien-être des soignants. |
th2 p027 evaluation de l exposition aux cytotoxiques par prelevements surfaciques cutanes auteurs murielle sellin 1 etablissement 1 association sante au travail interservices toulouse france presentateur murielle sellin |
Th2-P027 - Evaluation de l'exposition aux cytotoxiques par prélèvements surfaciques cutanés
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
Auteurs : Murielle Sellin (1)
Présentateur : Murielle Sellin
Etablissement : (1) Association Santé au Travail Interservices, Toulouse, FRANCE
En milieu professionnel, une des principales voies d'absorption des agents cytotoxiques est la voie cutanée (contact direct ou projection lors de la préparation, de la manipulation des excrétas ou de l’élimination des déchets, surfaces contaminées).
Les études ayant porté sur la recherche de tels agents sur les diverses surfaces de travail ne permettent cependant pas d'appréhender les niveaux d'exposition sans avoir à y associer l'utilisation d'un indice biologique d'exposition.
L’identification de quantités mesurables de molécules actives sur des surfaces très variables de l’espace de travail peuvent en effet réveiller des inquiétudes chez les salariés.
Nous proposons de présenter les résultats d'une campagne de prélèvements surfaciques ayant pour objectif l'évaluation de la contamination cutanée au niveau des mains des différents acteurs d'un service d'oncologie.
Cette démarche devrait permettre :
- D’analyser l'efficacité des protections individuelles : l’étanchéité des gants dans les conditions réelles d’utilisation, la pertinence d’une double protection
- D’analyser les pratiques en place : l’efficacité de l’étape de retrait des gants et de nettoyage des mains |
th2 p028 promotion de la vaccination antigrippale durant la visite medicale d embauche auteurs michael currat 1 catherine lazor blanchet 1 giorgio zanetti 1 etablissement 1 chuv lausanne suisse presentateur michael currat |
Th2-P028 - Promotion de la vaccination antigrippale durant la visite médicale d'embauche
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Michael Currat (1), Catherine Lazor-Blanchet (1), Giorgio Zanetti (1)
Présentateur : Michael Currat
Etablissement : (1) CHUV, Lausanne, SUISSE
Introduction La vaccination est le moyen prévention le plus efficace contre l’épidémie de grippe saisonnière. Malgré les recommandations et une active promotion, la couverture vaccinale reste désespérément basse parmi le personnel soignant et médical en milieu hospitalier. Le but de notre étude a été de tester si la visite médicale d’embauche que doit effectuer tout nouveau collaborateur de notre institution pourrait être un moment opportun pour promouvoir la vaccination contre la grippe auprès du nouveau personnel soignant engagé dans un hôpital universitaire.
Méthode Tous les nouveaux employés devant travaillés aux contacts des patients et qui ont dû effectuer une visite médical d’embauche entre la fin de l’épidémie de grippe 2016 et le début de la campagne de grippe suivante ont été randomisés et répartis dans un groupe contrôle ou un groupe intervention. L’intervention a consisté en un entretien semi structuré et la transmission d’une brochure informative sur le thème de la grippe et de la vaccination durant la visite médicale d’embauche et l’envoi d’une carte postale rappelant la démarche informative et encourageant la vaccination contre la grippe au début de la campagne de vaccination contre la grippe suivante. Les taux de vaccination ont été comparés dans les 2 groupes à la fin de l’épidémie de grippe suivante.
Résultats trois cents cinquante-sept employés ont été inclus. Les taux de vaccination se sont révélés identiques dans les 2 groupes : 79/172 (46%) dans le groupe contrôle et 92/185 (50%) dans le groupe intervention. Un taux de vaccination significativement plus élevé a été mis en évidence chez les médecins (70/117, 60%) que parmi les autres professionnelles (101/240, 42%, p = 0.001). Dans une analyse exploratoire prédéfinie parmi les médecins, il a été mis en évidence un taux de vaccination plus élevé dans le groupe intervention (36/51, 71%) que dans le groupe contrôle (34/65, 52%, p = 0.046).
Conclusion La promotion de la vaccination contre la grippe durant la visite médicale d’embauche n’a pas permis d’augmenter le taux de vaccination chez le personnel soignant ou médical hospitalier durant la campagne de vaccination contre la grippe suivante. Les résultats suggèrent cependant un impact favorable dans le sous-groupe des médecins. Il pourrait être intéressant d'utiliser des stratégies de communication adaptées aux différentes catégories de travailleurs de la santé pour promouvoir le vaccin contre la grippe lors de la visite médical d’embauche. |
th2 p030 evolution des etablissements de sante la sterilisation l arbre qui cache la foret auteurs julie vidal 1 etablissement 1 asti occitanie toulouse france presentateur julie vidal |
Th2-P030 - Evolution des établissements de santé : la stérilisation, l'arbre qui cache la forêt
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Julie Vidal (1)
Présentateur : Julie Vidal
Etablissement : (1) ASTI Occitanie, Toulouse, FRANCE
Près de 10 ans d'interventions menées au sein de services de stérilisation conduisent aujourd'hui à s'interroger à la fois sur l'évolution des problématiques de santé rencontrées, sur les liens avec les changements opérés dans les modes de gestion et d'organisation des établissements mais aussi sur les formes d'intervention conduites pour prévenir les atteintes à la santé des salariés.
Les problématiques de santé, au départ centrées sur la pénibilité physique associée aux activités de lavage et de conditionnement des dispositifs médicaux, s'expriment aujourd'hui à travers un délitement des coopérations des équipes mais aussi une mise à mal des managers dans la coordination des équipes.
Ces fortes dégradations relationnelles s'accompagnent d'impacts majeurs à la fois dans l'organisation du process de stérilisation et sur la santé du personnel.
Au-delà des contraintes spécifiques liées aux activités de stérilisation et aux caractéristiques des équipes (usure professionnelle, difficulté à stabiliser les équipes), le tournant gestionnaire pris dans les établissements de santé (évaluation, objectifs quantitatifs, certification et traçabilité) transparaît de façon aïgue notamment en stérilisation.
Les évolutions de l’activité chirurgicale impactent directement les services de stérilisation avec le développement de l’ambulatoire et le flux tendu généré, l'accroissement des prêts de matériel chirurgical dans une logique de réduction des coûts...
L’accélération du rythme de travail et le changement dans la nature des soins et de la prise en charge des patients interrogent le sens du travail et les repères professionnels. Ces modifications impactent aussi les services support comme la stérilisation ainsi que les modes d’organisation à mettre en place pour l’encadrement.
Ces dégradations viennent aussi révéler des enjeux de reconnaissance (du métier, du travail réel, de sa pénibilité), de charge de travail occasionnée et d'amplitudes horaires générées pour répondre aux objectifs quantitatifs fixés (12h, horaires de nuit).
Ces évolutions dans la nature des problèmes soulevés et les demandes exprimées nécessitent donc aussi de revoir les modes d'intervention dans ces services. La combinaison d'analyse de l’activité par des observations à l’animation d'espaces de discussion collective du rapport subjectif au travail des équipes et à l'accompagnement de l'encadrement dans la coordination des équipes font partie de nouvelles formes d'action déployées pour tenter de répondre aux difficultés soulevées.
Recentrer les conflits sur le travail et ses évolutions permettrait aussi d'amener un éclairage dépassant les services de stérilisation pour venir interroger plus largement le sens du soin vis-à-vis des patients et des salariés.
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th2 p031 enquete sur les connaissances des infirmieres vis a vis du risque chimique aux medicaments anticancereux auteurs antoine villa 1 2 nathalie kiffer 1 sarah bibolet 1 mireille canal raffin 2 3 marie pascale lehucher michel 1 4 etablissement 1 aphm chu timone consultation de pathologie professionnelle et de l environnement marseille france 2 universite de bordeaux inserm 1219 equipe epicene bordeaux france 3 laboratoire de pharmacologie clinique et de toxicologie chu bordeaux bordeaux france 4 universite aix marseille bordeaux france presentateur antoine villa |
Th2-P031 - Enquête sur les connaissances des infirmières vis à vis du risque chimique aux médicaments anticancéreux
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Antoine Villa (1,2), Nathalie Kiffer (1), Sarah Bibolet (1), Mireille Canal-Raffin (2,3), Marie-Pascale Lehucher-Michel (1,4)
Présentateur : Antoine Villa
Etablissement : (1) APHM - CHU Timone - Consultation de pathologie professionnelle et de l'environnement, Marseille, FRANCE; (2) Université de Bordeaux, INSERM 1219, équipe EPICENE, Bordeaux, FRANCE; (3) Laboratoire de Pharmacologie Clinique et de Toxicologie, CHU Bordeaux, Bordeaux, FRANCE; (4) Université Aix-Marseille, Bordeaux, FRANCE
Introduction Les médicaments anticancéreux (MAC) sont classés par le National Institute for Occupational Safety and Health (NIOSH) comme « dangereux à la manipulation ». De nombreuses études menées dans les années 90 et encore aujourd’hui mettent en évidence une contamination interne des infirmières (IDE) manipulant ces MAC. L’objectif de cette étude est d’évaluer le niveau de connaissances des IDE sur les dangers des MAC, les sources et les voies d’exposition, les règles d’hygiène industrielle et le port des équipements de protection individuelle (EPI).
Matériel et méthode L’enquête a été menée par l’intermédiaire d’un questionnaire anonyme auprès d’IDE travaillant en services d’oncologie (n=3) en établissements de soins, en France, en 2019. L’entretien semi-directif, d’une durée de 15 minutes par IDE, était réalisé sur la base du volontariat. L’analyse s’est faite à l’aide du logiciel Excel 2013.
Résultats Le taux de réponse était de 64,7% (55/85). Les IDE interrogées étaient majoritairement des femmes (95%, 52/55) avec un âge médian de 31 ans (23 - 60 ans, min - max). Concernant les dangers des MAC, 25% des IDE ne connaissaient pas les dangers, 40% citaient l’effet reprotoxique et 18% l’effet cancérogène. A propos de la connaissance des voies d’exposition, 98% connaissaient la voie cutanée, 71% citaient la voie respiratoire et seulement 5% la voie digestive. Concernant le port des gants, 85% des IDE n’en portaient pas lors du réglage de la pompe à perfusion, 58% n’en portait pas lors de la gestion des déchets, 56% lors de l’entretien de l’environnement, 49% lors du nettoyage du matériel, 40% lors du retrait des poches de MAC en fin de perfusion, 28% lors du changement de draps et 14% lors des soins de nursing.
A propos du respect des règles d’hygiène, 45% des IDE ne changeaient pas quotidiennement leur tenue de travail et 44% les lavaient à domicile. Plus du quart des IDE avaient une activité ‘‘main-bouche’’ quotidienne : 27% rapportaient une onychophagie, 31% portaient leur stylo à la bouche et 25% fumaient des cigarettes. Pendant leur temps de travail, 96% des IDE utilisaient leur portable personnel. Enfin, 51% des IDE buvaient ou mangeaient dans le service de soins en dehors des lieux dédiés.
Conclusions Les IDE ne mesurent pas les risques liés à l’exposition aux MAC par manque de connaissances sur la dangerosité de ces molécules, sur les sources et les voies d’exposition et le port des EPI. Au regard de ces éléments, il est nécessaire de développer un programme national de formation spécifique (formation initiale, e-learning, …) sur les risques liés aux MAC pour les IDE et pour tout personnel au contact de ces MAC. Cette formation devrait se baser sur des recommandations élaborées au plan national. |
th2 p035 cas de coqueluche chez un salarie correctement vaccine auteurs claire brzezinki 1 etablissement 1 ametra montpellier france presentateur claire brzezinki |
Th2-P035 - Cas de coqueluche chez un salarié correctement vacciné
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Claire Brzezinki (1)
Présentateur : Claire Brzezinki
Etablissement : (1) AMETRA, Montpellier, FRANCE
Nous rapportons un cas clinique de coqueluche avérée chez un salarié d’un établissement de soins accueillant des patients immunodéprimés et ayant bénéficié d’un vaccin dTcP par REPEVAX® l’année précédente.
Contexte Un cas de coqueluche chez un membre du personnel de la direction d’une clinique de cancérologie a été confirmé par PCR en mai 2019. Ce salarié, âgé de 47 ans, présentait une toux non fébrile depuis quinze jours avec évolution par quintes. Le salarié n’a pas bénéficié d’arrêt de travail avant confirmation diagnostique de coqueluche et ne portait pas de masque chirurgical lors de son activité professionnelle depuis l’apparition de sa toux. Ce salarié n’est pas en contact direct avec les patients de son établissement mais est amené à être régulièrement en contact avec le personnel soignant. Ce salarié a été vacciné par REPEVAX® en mai 2018. Il n’a aucun antécédent notable et n’avait aucun traitement médicamenteux au moment de la vaccination pouvant expliquer une non réponse. Il avait bénéficié dans l’enfance de vaccins combinés avec valence coqueluche. La conjointe de ce salarié, travaillant dans le secteur de recherche de cet établissement, a contracté la coqueluche, ce cas ayant été également confirmé par PCR. S’en sont suivis 5 autres cas avérés, 3 cas chez des membres du personnel, un cas chez un enfant venu en atelier de formation et un cas chez une patiente atteinte de cancer venue en consultation de suivi. Ces personnes n’avaient pas bénéficié de vaccination par dTcP dans les 10 dernières années. Une déclaration à l’ARS a été effectuée dès connaissance du 2e cas de la structure ainsi qu’une information à l’ensemble du personnel par le biais de l’EOH (équipe opérationnelle d’hygiène) de l’établissement, associée à une conduite à tenir pour les tousseurs ou futurs tousseurs ainsi qu’une conduite à tenir pour les personnes à risque (femmes enceintes, sujets immunodéprimés, etc).
Discussion Les données de la littérature ne font état de que de peu de cas de coqueluche chez des personnes vaccinées par REPEVAX® dans les moins de 5 ans. Ces cas ne sont probablement pas tous déclarés à la pharmacovigilance. A ce jour, nous n’avons pas connaissance de cas de coqueluche dans les 5 ans après vaccination avec la forme commerciale BOOSTRIXTETRA®.
Conclusion Ce cas nous rappelle qu’il est nécessaire de renforcer la sensibilisation des personnels travaillant dans des établissements de soins vis-à-vis de la vaccination dTcP, l’intérêt d’un rappel tous les 10 ans pour cette population, la nécessité de porter un masque dès symptômes de toux afin de limiter la diffusion de cas. D’autre part, ce cas nous incite à ne pas méconnaître que toute personne vaccinée par un vaccin dTcP peut présenter une coqueluche.
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th2 p037 intervenir aupres des dentistes sans montrer les dents auteurs nadine ackermann 1 catherine pettini cohen 1 lydia baradat 1 sophie triau 1 etablissement 1 acms suresnes france presentateur catherine pettini cohen |
Th2-P037 - Intervenir auprès des dentistes, sans montrer les dents...
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Nadine Ackermann (1), Catherine Pettini-Cohen (1), Lydia Baradat (1), Sophie Triau (1)
Présentateur : Catherine Pettini-Cohen
Etablissement : (1) ACMS, Suresnes, FRANCE
L’ACMS suit près de neuf cents cabinets dentaires qui relèvent du code de la nomenclature d’activités française 8623Z. Pendant l’année 2019, quatre-vingt-trois demandes ont été traitées par les intervenants en prévention des risques professionnels, portant sur les thèmes de l’ergonomie (0.8%), du risque chimique (12%), du document unique (20%) et de la réalisation et mise à jour de la fiche d’entreprise (67%), principal axe d’interventions des techniciens du pôle Sécurité. La maîtrise des risques professionnels dans les cabinets dentaires est complexe car les risques y sont variés et spécifiques : risque biologique, rayonnement ionisant, risque chimique, postures contraignantes. Par ailleurs, la nature des risques professionnels va dépendre des spécialités du praticien : implantologie, petite chirurgie, parodontie, stomatologie, pédodontie, endodontie. Les risques dépendent aussi pour l’assistant dentaire des prérogatives qui lui sont confiées.
Une trame de fiche d’entreprise spécifique aux dentistes a été créée pour aider les techniciens et les médecins du travail de notre service à intervenir et leur faciliter le repérage des risques. Cette trame a été réalisée par un groupe pluridisciplinaire constitué de médecins du travail, de techniciens et ingénieurs du pôle sécurité et du pôle risque chimique. Dans un second temps, elle a été revue et enrichie avec l’aide d’une technicienne Hygiène et Sécurité, forte de vingt ans d’exercice comme assistante dentaire. Son témoignage a permis de soulever des problématiques parfois sous-estimées, comme le niveau d’exposition au bruit quotidien au fauteuil. Suite aux visites des cabinets dentaires, il ressort que le risque biologique est souvent insuffisamment maîtrisé par les dentistes, avec la mise à disposition de gants inadaptés à l’égard des micro-organismes et de masques qui ne protègent que le patient.
Cette trame de fiche d’entreprise spécifique aux dentistes est un outil précieux pour les préventeurs, confrontés à des praticiens souvent peu disponibles pour recevoir des professionnels de la santé au travail et parfois dans le déni des risques professionnels. Notre mission auprès des dentistes reste délicate et complexe.
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th2 p040 capacite dajustement des masques respiratoires auteurs sandrine chazelet 1 myriam bouslama 2 etablissement 1 inrs vandoeuvre les nancy france 2 inrs paris france presentateur sandrine chazelet |
Th2-P040 - Capacité d’ajustement des masques respiratoires
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Sandrine Chazelet (1), Myriam Bouslama (2)
Présentateur : Sandrine Chazelet
Etablissement : (1) INRS, Vandoeuvre-Lès-Nancy, FRANCE; (2) INRS, Paris, FRANCE
La protection des personnels soignants intervenant auprès de patients atteints de certaines infections transmissibles par voie respiratoire, telle que la tuberculose, nécessite le port d’un appareil de protection respiratoire de type demi-masque filtrant de classe FFP2. Pour que cette protection soit efficace, il faut s’assurer que le demi-masque s’ajuste bien au visage de l’opérateur. Plusieurs paramètres permettent d’obtenir un masque bien ajusté : la forme du demi-masque, sa taille, la présence d’éléments de réglage comme la barrette nasale, … Une étude est actuellement menée à l’INRS sur la capacité des demi-masques respiratoires à usage unique, actuellement disponibles dans les établissements de soins, à s’ajuster au visage. L’objectif est d’établir des recommandations pour faciliter la mise en place d’essais d’ajustement dans le secteur hospitalier (présélection des modèles de masques en fonction des dimensions faciales, protocole d’essai d’ajustement).
Ce travail a consisté en la réalisation d’essais d’ajustement en laboratoire sur une sélection de quatorze modèles de demi-masques respiratoires de type FFP 2 actuellement utilisés à l’hôpital et sur quatorze sujets. L’influence de la forme du masque (bec de canard, à plis, à coquille), des dimensions faciales des sujets (longueur et largeur de visage), de l’expérience du sujet vis-à-vis du port du masque, du port de barbe ont été étudiés.
Les résultats montrent une forte augmentation du nombre d’essais d'ajustement réussis :
- lorsque le sujet est formé au port des masques,
- lorsque le sujet est rasé.
Sur quatorze modèles testés, seulement deux modèles s’ajustent bien à l’ensemble des sujets, qui présentent des dimensions faciales variées. Mais chaque sujet a également trouvé un demi-masque FFP2, parmi les quatorze testés, qui s’adapte bien à son visage.
Il est donc primordial, pour proposer une solution de protection respiratoire efficace aux différents personnels soignants, en fonction de leur morphologie du visage, de disposer de différents modèles de demi-masques FFP2. Un premier niveau de sélection des modèles adaptés pourrait être proposé à partir des mesures des dimensions faciales. Ensuite un essai d’ajustement devrait être mené conformément à l’ED6273 1 de l’INRS.
1Protection respiratoire. Réaliser des essais d'ajustement. Protection respiratoire. Réaliser des essais d'ajustement. Aide-mémoire technique. 2016, INRS, ED 6273, 20p.
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th2 p041 troubles psychoaffectifs chez les professionnels de sante travaillant a horaire atypique auteurs dorra brahim 1 najla mechergui 1 faten bouden 1 hanene ben said 1 ghada bahri 1 nizar ladhari 1 imen youssef 1 etablissement 1 service de pathologies professionnelles et d aptitude au travail hopital charles nicolle tunis tunisie presentateur faten bouden |
Th2-P041 - Troubles psychoaffectifs chez les professionnels de santé travaillant à horaire atypique
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Dorra Brahim (1), Najla Mechergui (1), Faten Bouden (1), Hanene Ben Said (1), Ghada Bahri (1), Nizar Ladhari (1), Imen Youssef (1)
Présentateur : Faten Bouden
Etablissement : (1) Service de pathologies professionnelles et d'aptitude au travail, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, TUNISIE
Objectif
Déterminer la fréquence des troubles psychoaffectifs chez les professionnels de santé travaillant à horaire posté.
Méthodes
Il s’agissait d’une étude descriptive et transversale menée auprès des personnels de soins travaillant à horaire atypique dans un hôpital universitaire et volontaires pour répondre aux différents items de l’échelle Hospital Anxiety and Depression (HAD).
Résultats
Au total, 158 personnels ont été interrogés. Les femmes représentaient 70,9%. L’âge moyen était de 36,5±8,9 ans. L’ancienneté professionnelle moyenne était de 11,1±8,9 ans et l’ancienneté professionnelle moyenne dans le travail posté était de 10,3±9,2 ans. Les principaux services représentés étaient ceux de réanimation (15,2% ; n=24), des urgences (11,4% ; n=18), de radiologie (10,8% ; n=17), de cardiologie (10,1% ; n=16) et de gynécologie (9,5% ; n=15).Les infirmiers représentaient la principale catégorie professionnelle (46,2%) suivis des ouvriers (23,4%) et des techniciens supérieurs (19%).
Une symptomatologie anxieuse certaine était retrouvée chez 53,2% (n=84) des personnels interrogés dont 72,7% (n=61) étaient des femmes. Vingt sept participants avaient une symptomatologie dépressive certaine avec un score (D) HAD moyen de 12,4±1,5. Une liaison statistiquement significative était retrouvée entre les symptômes dépressifs et les services (p=0,04) et les catégories professionnelles (p= 0,01) avec une fréquence plus élevée dans les services des urgences et de réanimation (10/27) et chez le personnel infirmier (7/27).
Discussion et conclusion
Une symptomatologie anxio-dépressive était notée chez la majorité du personnel interrogé. Ceci laisse supposer que le travail posté représente un facteur de risque psychosocial d’autant plus qu’il s’associe à une charge de travail élevée caractérisant certains services médicaux et certaines catégories professionnelles.
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th2 p042 recherche intervention sur l empowerment et la qualite de vie de travail des professionnels en ehpad resultats preliminaires auteurs anne armant 1 2 christine jeoffrion 2 baptiste cougot 1 3 4 jules gauvin 1 3 dominique tripodi 1 2 etablissement 1 centre hospitalier universitaire de nantes service de sante au travail et de pathologie professionnelle uic recherche innovation sante travail nantes france 2 universite de nantes faculte de psychologie lppl ea4638 nantes france 3 centre hospitalier universitaire de nantes service de sante publique nantes france 4 universite de tours departement de psychologie qualipsy ee 1901 tours france presentateur anne armant |
Th2-P042 - Recherche intervention sur l'empowerment et la qualité de vie de travail des professionnels en EHPAD : résultats préliminaires.
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Anne Armant (1,2), Christine Jeoffrion (2), Baptiste Cougot (1,3,4), Jules Gauvin (1,3), Dominique Tripodi (1,2)
Présentateur : Anne Armant
Etablissement : (1) Centre Hospitalier Universitaire de Nantes, Service de Santé au Travail et de Pathologie Professionnelle, UIC Recherche Innovation Santé Travail, Nantes, FRANCE; (2) Université de Nantes, Faculté de Psychologie, LPPL EA4638, Nantes, FRANCE; (3) Centre Hospitalier Universitaire de Nantes, Service de Santé Publique, Nantes, FRANCE; (4) Université de Tours, Département de Psychologie, QualiPsy EE 1901, Tours, FRANCE
Problématique Avec un absentéisme record, des turn-over importants et de fortes difficultés de recrutement, la situation des EHPAD français fait débat tant sur la question de la santé et de la qualité de vie au travail des professionnels que du point de vue de la qualité de l’accompagnement des personnes en perte d’autonomie qui y résident. Cette situation est d’autant plus préoccupante que la structure des âges se transforme. Aujourd’hui dans ce système à bout de souffle l’organisation du travail est structurée par spécialisation, par métiers aux frontières rigides et aux pouvoirs très inégaux.
Objectif le projet de recherche-intervention, financé à hauteur de 244 640 € par la CNRACL, a un double objectif : (1) déployer un dispositif d’intervention psychosociale qui vise à augmenter les capacités des professionnels, à s’exprimer et à transformer leur travail (empowerment) dans une optique de qualité de vie au travail et de qualité des services ; (2) évaluer son impact sur la santé et la QVT des professionnels.
Méthodologie Un échantillon de 8 établissements de la fonction publique a été mis en place par tirage au sort (4 expérimentaux / 4 contrôles). L’intervention a été conçue en 5 temps : 1- mesure de la santé et la qualité de vie au travail à l’aide d’échelles psychométriques validées et des indicateurs institutionnels d’absentéisme et de turn-over ; 2- Un temps de recueil de données qualitatives par entretiens et observations dans les établissements ; 3- Co-élaboration du diagnostic ; 4- accompagnement dans la conception de solution et leurs mises en place ; 5- mesures à 1 mois et 12 mois après intervention. L’échantillon comporte 217 individus pour les mesures quantitatives. 90 entretiens qualitatifs et 30 heures d’observation de terrain.
Résultats L’intervention est en cours. Les premières analyses transversales des phases 1 à 4 montrent des tendances structurelles et des réalités contrastées suivant les EHPADs. Parmi les déterminants centraux des problématiques de santé on retrouve : les variations importantes de la charge de travail avec la variation de la dépendance sans ajustement d’effectif ; la division organisée dans le travail avec une plus ou moins grande rigidité des statuts qui peut entraver le déploiement du soutien social, du développement professionnel et créer des cliques ; une gestion de l’absentéisme à courte vue qui crée des boucles de renforcement négatif de surcharge.
Discussion Les premiers résultats laissent entrevoir les freins structurels que rencontrent les EHPAD de la fonction publique dans leur capacité à se transformer. Ils invitent à observer les déterminants et l’impact de l’engagement des acteurs dirigeants dans la transformation.
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th2 p043 aptitude de travail au poste de medecin a propos dune serie de 36 cas auteurs ghada bahri 1 ghada garali 1 dorra essid 1 mongi hamdouni 2 nesrine chaouech 1 najla mechergui 1 imen youssef 1 nizar ladhari 1 etablissement 1 service de pathologies professionnelles et d aptitude au travail hopital charles nicolle tunis tunisie 2 caisse nationale d assurance maladie tunis tunisie presentateur dorra essid |
Th2-P043 - Aptitude de travail au poste de médecin : A propos d’une série de 36 cas
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Ghada Bahri (1), Ghada Garali (1), Dorra Essid (1), Mongi Hamdouni (2), Nesrine Chaouech (1), Najla Mechergui (1), Imen Youssef (1), Nizar Ladhari (1)
Présentateur : Dorra Essid
Etablissement : (1) Service de pathologies professionnelles et d'aptitude au travail, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, TUNISIE; (2) Caisse Nationale d'Assurance Maladie, Tunis, TUNISIE
Objectif
Discuter les décisions d’aptitude au travail au poste de médecin en considérant les caractéristiques professionnelles et médicales de cette catégorie professionnelle.
Méthodes
Etude descriptive et rétrospective ayant concerné les médecins adressés à la consultation de pathologie professionnelle à l’hôpital Charles Nicolle pour un avis médical d’aptitude au travail durant la période allant du premier Janvier 2014 au 31 Décembre 2018.
Résultats
Durant la période d’étude, 36 cas ont été colligés. La moyenne d’âge était de 43±8,6 ans avec un sexe ratio de 0,25. L’ancienneté professionnelle moyenne était de 10,6 ans±9,7 ans.
Les médecins inclus, tous exerçant dans le secteur public, étaient des médecins généralistes (n=25), dentistes (n=6) ou spécialistes (n=5). Les principaux motifs de consultation étaient : pathologies psychiatriques (44,4%), rhumatologiques (30,5%) et dermatologiques (11,1%).
Un aménagement ou des restrictions d’aptitude ont été prescrits dans 69% des cas. Trois médecins souffrant de sclérose en plaque (SEP) ont bénéficié d’une éviction du travail de nuit.
Une éviction des gestes de soins a été indiquée chez un médecin exerçant dans un hôpital de circonscription, atteint d’une maladie de Parkinson. Un reclassement professionnel vers un poste à caractère administratif a été recommandé pour trois patients (un médecin généraliste atteint d’une SEP évoluée, un dentiste souffrant d’une tendinopathie récidivante de l’épaule et un médecin généraliste souffrant d’une psychose délirante).
Aussi, six déclarations de maladies professionnelles ont été établies : il s’agissait de trois cas de troubles musculo-squelettiques chez des dentistes, un cas de radiodermite des mains chez un assistant en radiologie et deux cas d’eczéma de contact au Latex chez deux chirurgiens.
Discussion et Conclusion
Le poste de travail de médecin, comme tout autre poste, expose à des contraintes professionnelles particulières. Afin de garantir une bonne qualité des soins et services prodigués, il est primordial de réévaluer périodiquement l’aptitude au travail des praticiens.
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th2 p044 dependance tabagique chez le personnel de soins etat des lieux dans un centre hospitalo universitaire tunisien auteurs dorra brahim 1 faten bouden 1 najla mechergui 1 nesrine chaouech 1 ghada garali 1 nizar ladhari 1 imen youssef 1 etablissement 1 service de pathologies professionnelles et d aptitude au travail hopital charles nicolle tunis tunisie presentateur faten bouden |
Th2-P044 - Dépendance tabagique chez le personnel de soins : état des lieux dans un centre hospitalo-universitaire tunisien
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Dorra Brahim (1), Faten Bouden (1), Najla Mechergui (1), Nesrine Chaouech (1), Ghada Garali (1), Nizar Ladhari (1), Imen Youssef (1)
Présentateur : Faten Bouden
Etablissement : (1) Service de pathologies professionnelles et d'aptitude au travail, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, TUNISIE
Objectifs
-Déterminer la fréquence du tabagisme parmi le personnel soignant d’un hôpital universitaire.
-Evaluer la dépendance tabagique chez le personnel fumeur et décrire leur profil socioprofessionnel et médical.
Méthodes
Etude descriptive transversale, menée durant une période de deux mois allant de janvier 2019 à février 2019, ayant intéressé tout le personnel paramédical d’un hôpital universitaire. Le niveau de dépendance physique au tabac était évalué par le test de Fangeström.
Résultats
Au total, 147 personnels étaient interrogés. La fréquence du tabagisme était évaluée à 55,7% avec une consommation moyenne de 23,2±9,9 Paquets/Année. Dans ce groupe, l’âge moyen était de 41±3,6 ans. Le sexe ratio (H/F) était de 1,9. Des antécédents médicaux de diabète de type 2 et d’hypertension artérielle étaient trouvés chez 37,2% des cas. L’ancienneté professionnelle moyenne était de 16,8±4,6 ans. Les personnels tabagiques étaient des infirmiers (40,2%), des ouvriers (18,2%) et des techniciens supérieurs (13,4%). Ils appartenaient principalement au service des urgences (21,9%) d’anesthésie réanimation (17%) et de chirurgie générale (14%).Le score moyen de Fangeström était de 6,4±1,6/10.La dépendance était forte (6-7) chez 41,5% des personnels, moyenne (5) chez 28% d’entre eux et faible (3 à 4) chez 13,4% des fumeurs. Les hommes étaient plus dépendants à la nicotine que les femmes (p=0,02). Une liaison statistiquement significative était trouvée entre le niveau de dépendance tabagique et la catégorie professionnelle (p=0,03) avec un niveau plus élevé chez le personnel infirmier.
Discussion et conclusion
Une fréquence élevée du tabagisme avec une forte dépendance étaient notées chez les professionnels de santé imposant l’adaptation d’une stratégie antitabac globale et la mise en place des mesures de prévention psychologique, médicale et légale nécessaires pour lutter contre ce fléau.
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th2 p045 degre de satisfaction au travail des infirmiers de gynecologie obstetrique etude comparative secteur public secteur prive auteurs mariem ben rhouma 1 mejda bani 1 dorra essid 1 nada mjahed 2 imene yousfi 1 nizar ladhari 1 imen youssef 1 etablissement 1 service de pathologies professionnelles et d aptitude au travail hopital charles nicolle tunis tunisie 2 inspection medicale du travail de tunis tunis tunisie presentateur dorra essid |
Th2-P045 - Degré de satisfaction au travail des infirmiers de gynécologie obstétrique : étude comparative secteur public/secteur prive
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
Auteurs : Mariem Ben Rhouma (1), Mejda Bani (1), Dorra Essid (1), Nada Mjahed (2), Imene Yousfi (1), Nizar Ladhari (1), Imen Youssef (1)
Présentateur : Dorra Essid
Etablissement : (1) Service de pathologies professionnelles et d'aptitude au travail, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, TUNISIE; (2) Inspection médicale du travail de Tunis, Tunis, TUNISIE
Objectifs
- Décrire les caractéristiques socioprofessionnelles des infirmiers affectés dans des services de gynécologie obstétrique dans le secteur public et privé.
- Evaluer et comparer la satisfaction au travail de ces infirmiers.
Méthodes
Enquête transversale descriptive menée auprès de deux groupes d’infirmiers travaillant aux services de gynécologie obstétrique : le premier concernant le secteur public et le second concernant le secteur privé. L’étude, menée entre février et mars 2017, s’était basée sur un questionnaire auto-administré « SAPHORA-JOB© » modifié.
Résultats
L’étude avait inclus 100 infirmiers : 51 du secteur public (taux de réponse de 85%) et 49 du secteur privé (taux de réponse de 82%). Notre population était à prédominance féminine dans les deux secteurs (78% et 86%). L’âge moyen était de 32,7 ± 12,6 ans. L’ancienneté professionnelle était en moyenne de 12 ans au secteur public et 5 ans au secteur privé. Les infirmiers des hôpitaux assuraient en moyenne 39 heures de travail par semaine et ceux des cliniques 44 heures.
Au total, 55% des cas étaient globalement satisfaits de l’organisation et du contenu du travail dans le secteur privé contre 39% dans le secteur public. Concernant les relations humaines en milieu professionnel, 57% des infirmiers des cliniques étaient satisfaits alors que les infirmiers des hôpitaux étaient satisfaits dans 22% des cas. L’étude de la reconnaissance dans le secteur public et privé a trouvé respectivement que 50% et 86% des infirmiers estimaient avoir une reconnaissance de leurs efforts au travail. 65% des infirmiers du secteur public et 80% du secteur privé n’étaient pas satisfaits de leur rémunération considérant leur salaire bas comparé à la complexité, la charge et la responsabilité au travail.
Discussion et Conclusion
La démotivation et l’insatisfaction au travail retentissent sur le bien-être du soignant mais aussi sur la qualité des soins prodigués. De ce fait, des mesures préventives doivent être entreprises tels l’adaptation des horaires de travail, l’encouragement à l’autonomie, la valorisation du travail d’équipe, la reconnaissance des compétences et des efforts fournis et l’augmentation des salaires et des avantages.
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th2 p049 connaissance et gestion du risque radiologique chez les ambulanciers auteurs mathilde boulanger 1 elodie laurent 1 marion marie 1 mathieu dumontier 1 etienne fourreau 1 anne guihot leclerc 2 etablissement 1 cmaic herouville st clair france 2 smpp universite de caen caen france presentateur mathilde boulanger |
Th2-P049 - Connaissance et gestion du risque radiologique chez les ambulanciers
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
Auteurs : Mathilde Boulanger (1), Elodie Laurent (1), Marion Marie (1), Mathieu Dumontier (1), Etienne Fourreau (1), Anne Guihot-Leclerc (2)
Présentateur : Mathilde Boulanger
Etablissement : (1) CMAIC, Hérouville St Clair, FRANCE; (2) SMPP Université de Caen, Caen, FRANCE
Introduction Le transport de patients expose les ambulanciers à de multiples risques, parmi lesquels le risque radiologique lors de la prise en charge des patients de médecine nucléaire. Notre travail avait pour objectifs (1) de faire un état des lieux des pratiques pour la gestion de ce risque, méconnu pour cette profession à en juger par le manque de littérature ; (2) de l’évaluer plus précisément. Matériel et méthodes La population source était celle des sociétés d’ambulance adhérant à notre service de santé au travail en mars 2018. (1) Tous les employeurs ont reçu un courrier d’information, puis ont été contactés pour la passation d’un questionnaire portant sur l’organisation du travail, le transport des patients, la connaissance et la gestion du risque radiologique. (2) Des entreprises représentant la variété des contextes de travail ont ensuite été sélectionnées pour la réalisation d’études de poste et de dosimétries passives – personnelles et d’ambiance dans les véhicules –, pendant 3 mois. Les dosimètres étaient confiés à des salariés volontaires, pouvant respecter les consignes d’utilisation. Un recueil de l’ensemble des transports de patients depuis les services de médecine nucléaire était fait par l’entreprise, dans un tableau-type. Une approche complémentaire a permis d’estimer la dose reçue par l’ambulancier selon l’examen et le temps de transport. Résultats Sur les 21 entreprises éligibles représentant 360 salariés, 16 (81%), représentant 321 salariés (89%), ont accepté de répondre au questionnaire. La médiane du nombre de salariés était de 19 (min 8, max 45). (1) Le risque radiologique n’était pas pris en compte dans la formation des personnels ni dans l’organisation quotidienne du travail, mais 5 employeurs mentionnaient ne pas affecter les femmes enceintes au transport de patients radio-injectés. Sur les 16 DUER, 3 mentionnaient le risque radiologique. La traçabilité des transports était assurée pour 5 employeurs. Enfin, aucun protocole de gestion des déchets biologiques ne prenait en compte le risque radiologique. (2) Pour les 13 travailleurs et 13 véhicules retenus pour la deuxième partie de l’étude, aucun dosimètre n’est revenu positif. La modélisation a permis d’établir qu’une dose annuelle de 1 mSv pouvait théoriquement être atteinte dans certaines configurations. Discussion Il existe une méconnaissance claire du risque radiologique dans notre population d’étude, aussi une restitution et un échange avec les employeurs ont-ils été prévus pour les former. Le caractère local et la faible taille de l’échantillon ne permettent pas une généralisation à l’ensemble du territoire, mais ces premiers résultats doivent inciter les équipes pluridisciplinaires à une vigilance particulière. |
th2 p050 evaluation des troubles anxio depressifs chez 74 infirmiers exercant dans un hopital universitaire auteurs faten bouden 1 ghada garali 1 ghada bahri 1 dorra aouida 1 nizar ladhari 1 imen youssef 1 etablissement 1 service de pathologies professionnelles et d aptitude au travail hopital charles nicolle tunis tunisie presentateur dorra aouida |
Th2-P050 - Evaluation des troubles anxio-dépressifs chez 74 infirmiers exerçant dans un hôpital universitaire
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Faten Bouden (1), Ghada Garali (1), Ghada Bahri (1), Dorra Aouida (1), Nizar Ladhari (1), Imen Youssef (1)
Présentateur : Dorra Aouida
Etablissement : (1) Service de pathologies professionnelles et d'aptitude au travail, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, TUNISIE
Objectifs Evaluer la dépression et l’anxiété chez le personnel infirmier d’un hôpital universitaire à Tunis
Déterminer les éventuels facteurs individuels et professionnels en cause.
Méthodes Etude descriptive transversale réalisée auprès des infirmiers exerçant à l’hôpital Habib Thameur de Tunis. Elle s’était basée sur un questionnaire préétabli précisant les caractéristiques socio-professionnelles et sur le questionnaire d’anxiété dépression HAD (Hospital anxiety and depression) validé en langue arabe.
Résultats La population était composée de 74 infirmiers. L’âge moyen était de 36,9 ± 10,6 ans avec une nette prédominance féminine (71,6%). Les infirmiers étaient mariés dans 70% des cas et 49% n’avaient pas d’enfants à charge. L’addiction au tabac était retrouvée chez 13% des cas. Le personnel soignant travaillait dans un service de médecine dans 58% des cas. Les horaires de travail étaient les suivants : horaire matinal fixe (n=12), horaire alterné (n=45) et travail de nuit (n=31). L’ancienneté moyenne au poste de travail était de 12,7 ans±3,5. Les infirmiers subissaient des violences verbales dans 50% des cas et des violences physiques dans 28% des cas. Des conflits avec les collègues étaient rapportés par 57% des cas. Le salaire était considéré comme insuffisant dans 85% des cas. La reconnaissance hiérarchique n’était retrouvée que dans 27% des cas. Selon le questionnaire HAD, 40% des cas avaient une anxiété certaine et 34% avaient un syndrome dépressif certain. L’anxiété était significativement associée au travail en horaire alterné (p=0,01) et la dépression était associée au statut marital (p=0,25), au travail alterné (p=0,04) et au travail de nuit (p=0,03).
Discussion et conclusion Les manifestations psychiques chez cette population d’infirmiers étaient notables. Elles paraissaient liées notamment au mode organisationnel du travail d’où la nécessité d’instaurer des mesures préventives afin d’éviter l’absentéisme et la dégradation de la qualité des soins.
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th2 p051 evaluation de la qualite de vie au travail chez les chirurgiens de lhopital charles nicolle a propos de 35 cas auteurs zied khessairi 1 najla mechergui 1 faten bouden 1 dorra essid 1 nizar ladhari 1 imen youssef 1 etablissement 1 service de pathologies professionnelles et d aptitude au travail hopital charles nicolle tunis tunisie presentateur zied khessairi |
Th2-P051 - Evaluation de la qualité de vie au travail chez les chirurgiens de l’hôpital Charles Nicolle : a propos de 35 cas
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
Auteurs : Zied Khessairi (1), Najla Mechergui (1), Faten Bouden (1), Dorra Essid (1), Nizar Ladhari (1), Imen Youssef (1)
Présentateur : Zied Khessairi
Etablissement : (1) Service de pathologies professionnelles et d'aptitude au travail, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, TUNISIE
Objectif Evaluer la qualité de vie au travail chez des chirurgiens exerçant dans un hôpital universitaire.
Méthodes Etude descriptive transversale, ayant intéressé les chirurgiens de l’hôpital Charles Nicolle de Tunis durant une période de deux mois (de janvier à février 2019). Elle était basée sur un auto-questionnaire inspiré de « l’ISQVT ».
Résultats Au total, 35 chirurgiens ont participé, soit un taux de réponse de 76%. La répartition selon les services était: chirurgie générale (11 cas), urologie (3 cas), oto-rhino-laryngologie (2 cas), gynécologie (10 cas), orthopédie (5 cas) et chirurgie maxillo-faciale (4 cas). L’âge moyen était de 43,5±8,2 ans. Le sex-ratio était de 2,5. Des antécédents de maladie chronique étaient retrouvés chez cinq cas. On a recensé 11 professeurs, 10 maitres de conférence agrégés, 12 assistants hospitalo-universitaires et 2 spécialistes en chirurgie. L’ancienneté professionnelle moyenne était de 12,5±9,03 années. La cadence était estimée élevée tout le long de la journée dans 15 cas. Les conflits étaient résolus plus ou moins de manière équitable dans 10 cas. Le supérieur hiérarchique était toujours disposé à écouter au sujet des problèmes au travail dans 12 cas. Seize cas avaient été très souvent irritables et sentaient certainement que le travail leur a pris tellement d’énergie que cela avait un impact négatif sur leur vie privée. Le travail était souvent éprouvant sur le plan émotionnel dans 14 cas. 11 cas étaient insatisfaits de leur travail dans son ensemble.
Discussion et conclusion Dans cette série, les conditions de travail ont un impact négatif sur la santé et la vie privée des chirurgiens ce qui impose des mesures correctives adéquates afin de promouvoir leur qualité de vie.
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th2 p052 diminution de lexposition professionnelle au formol a linstitut medico legal auteurs dana macovei 1 irene savio 1 jean marc soulat 1 fabrice herin 1 etablissement 1 chu toulouse toulouse france presentateur fabrice herin |
Th2-P052 - Diminution de l’exposition professionnelle au formol à l’institut médico-légal
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
Auteurs : Dana Macovei (1), Irène Savio (1), Jean-Marc Soulat (1), Fabrice Herin (1)
Présentateur : Fabrice Herin
Etablissement : (1) CHU Toulouse, Toulouse, FRANCE
Introduction L’utilisation du formol est soumise aux règles de prévention des risques d’exposition aux produits cancérogènes, mutagènes et reprotoxiques (CMR) catégorie 1 et 2. L’analyse du document unique identifie l’utilisation du formol dans 30 % des scénarios comportant la manipulation ou l’exposition à des produits CMR sur le CHU. L’utilisation du formol est un risque prioritaire à l’institut médico-légal (IML).
Matériel et méthodes Une analyse des conditions d’utilisation du formaldéhyde à l’IML a été menée par l’équipe pluridisciplinaire en santé au travail. Des observations approfondies de terrain de toutes les activités exposantes au formol, ont été réalisées: dans les 2 salles d’autopsie, la salle de fœtopathologie et la salle de stockage. Des prélèvements d’ambiance et des prélèvements sur le personnel exposé ainsi que des contrôles des ventilations et des sorbonnes ont été réalisés par des sociétés extérieures.
Résultats Les situations identifiées comme étant le plus à risque pour les soignants sont le transvasement de formol sur les organes à conserver pour analyse judiciaire et la destruction de contenants scellés, après accord du magistrat. Le contrôle des ventilations a mis en évidence la non-conformité de 2 sorbonnes (salle de fœtopathologie et salle d’autopsie 2). Les prélèvements de formol réalisés sur opérateur n’ont pas dépassées 10% de la valeur limite d’exposition professionnelle (VLEP). Les mesures d’ambiance dans le local de stockage ont montré des valeurs à 9% de la VLEP. Pour l’activité de destruction aucune mesure de formol n’a été réalisée du fait qu’une alternative n’exposant plus l’opérateur au formol a été trouvée.
Discussion Les résultats des mesures doivent être interprétés avec précaution; il s’agit de mesures ponctuelles et non annuelles (réglementation CMR). Une séance de sensibilisation au risque chimique et au risque lié à l’exposition au formol a été dispensée au personnel. La solution trouvée pour éviter l’exposition au formol lors de la destruction comporte l’élimination directe des contenants par une entreprise spécialisée. D’autres mesures mises en place incluent l’installation d’une table aspirante dans la salle d’autopsie 1, d’un système de robinet pour le formol, le remplacement de la sorbonne non conforme avec une hotte.
Conclusion La démarche pluridisciplinaire de prévention a permis de diminuer l’exposition au formol (CMR). Lors du déménagement prévu dans quelques années l’ensemble de ces mesures de prévention doivent être pris en compte et le service de santé au travail associé dès la conception de locaux afin d’éviter qu’une situation similaire, d’exposition du personnel aux produits CMR, se reproduise. |
th2 p053 etude de laptitude du personnel de sante au travail de nuit auteurs asma gaddour 2 3 olfa el maalel 1 3 nejib mrizak 1 3 myriam fendri 1 imene kacem 1 3 haifa aroui 2 3 maher maoua 1 3 aicha brahem 1 3 sana guedri 1 3 houda kalboussi 1 3 souhail chatti 1 3 etablissement 1 service de medecine de travail chu farhat hached de sousse sousse tunisie 2 service de medecine de travail ibn jazzar de kairouan kairouan tunisie 3 faculte de medecine de sousse sousse tunisie presentateur myriam fendri |
Th2-P053 - Etude de l’aptitude du personnel de santé au travail de nuit
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
Auteurs : Asma Gaddour (2,3), Olfa El Maalel (1,3), Nejib Mrizak (1,3), Myriam Fendri (1), Imene Kacem (1,3), Haifa Aroui (2,3), Maher Maoua (1,3), Aicha Brahem (1,3), Sana Guedri (1,3), Houda Kalboussi (1,3), Souhail Chatti (1,3)
Présentateur : Myriam Fendri
Etablissement : (1) Service de Médecine de travail, CHU Farhat Hached de Sousse, Sousse, TUNISIE; (2) Service de Médecine de travail, Ibn Jazzar de Kairouan, Kairouan, TUNISIE; (3) Faculté de Médecine de Sousse, Sousse, TUNISIE
Introduction :
Les horaires atypiques, et tout particulièrement le travail de nuit, peuvent constituer un facteur de risque pour les travailleurs exerçant dans des secteurs professionnels multiples notamment le personnel de santé. Le travail de nuit a été incriminé dans divers problèmes de santé et l’OMS le considère comme cancérigène probable. Même si l’adaptation des travailleurs à ces contraintes horaires est possible, leurs aptitudes au travail pourraient être mises en jeu du fait des désynchronisations auxquelles leurs organismes sont soumis en permanence
Objectif : Déterminer les différents motifs d’inaptitude de travail de nuit chez le personnel de santé.
Matériel et méthodes :
Il s’agit d’une étude descriptive rétrospective portant sur tous les dossiers médicaux du personnel de santé ayant consulté au service de médecine de travail du CHU Farhat Hached de Sousse pour avis d’aptitude et ceci durant une période de 8 ans (de 2012 à 2019).
Résultats :
Au total 62 patients ont été inclus dans cette étude. L’âge moyen était de 41,8±9,3 ans avec une prédominance féminine 67,7%. Environ 12% des consultants étaient des tabagiques avec une moyenne de consommation de 47±23 PA. La population d’étude était constituée principalement d’infirmiers (43,5%) suivie des médecins (22,6%).La majorité des consultants exerçaient au service des urgences (35%) et au service de gynécologie obstétrique (18,3%) avec une ancienneté professionnelle de 14,38±11 ans. Le travail de nuit fixe avait concerné 11,3% des patients. L’inaptitude au travail de nuit était jugée temporaire chez 20% des travailleurs avec une période de réévaluation allant de 6 mois à 1 an. Les motifs d’inaptitude les plus fréquents étaient au premier lieu la dépression (34,4%) suivi par le diabète (18%).
Conclusion :
L’aptitude médicale est une adéquation entre l’état de santé du salarié et les caractéristiques du poste de travail. Seul le médecin du travail est juge de telle décision. La mise en place de mesures préventives chez le personnel hospitalier de nuit est nécessaire afin de garantir la santé de ces travailleurs et la sécurité des patients et de minimiser les avis d’inaptitude |
th2 p054 le travail de nuit chez les medecins en cours de formation le repos compensateur est il souhaitable auteurs nesrine kammoun 1 mejda bani 1 mounira hajjaji 2 nada kotti 2 dorra essid 1 mohamed larbi masmoudi 2 khaouther jmal hammami 2 etablissement 1 institut de sante et securite au travail tunis tunisie 2 service de medecine du travail et de pathologies professionnelles chu hedi chaker de sfax sfax tunisie presentateur dorra essid |
Th2-P054 - Le travail de nuit chez les médecins en cours de formation: le repos compensateur est il souhaitable ?
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Nesrine Kammoun (1), Mejda Bani (1), Mounira Hajjaji (2), Nada Kotti (2), Dorra Essid (1), Mohamed Larbi Masmoudi (2), Khaouther Jmal Hammami (2)
Présentateur : Dorra Essid
Etablissement : (1) Institut de santé et sécurité au travail, Tunis, TUNISIE; (2) Service de Médecine du Travail et de Pathologies Professionnelles CHU Hédi Chaker de Sfax, Sfax, TUNISIE
Introduction La fatigue chez les internes et les résidents en médecine est un phénomène bien connu. En effet, l’activité de gardes est source d’une réelle contrainte et pénibilité chez les médecins en cours de formation.
Objectifs Evaluer la répercussion du travail de nuit sur la fatigue et le besoin de récupération chez les internes et les résidents en médecine.
Matériels et méthodes Il s’agit d’une étude transversale conduite auprès des internes et des résidents des deux CHU de Sfax. Un questionnaire portant sur les facteurs organisationnels, le besoin de récupération et le niveau de fatigue a été utilisé moyennant des échelles validées.
Résultats Notre population d’étude était composée de 92 internes et résidents avec un taux de réponse de 26,8%. Le temps de travail hebdomadaire moyen était plus de 60 heures dans 38,6% des cas. Le nombre d’heures travaillées par semaine était significativement corrélé avec la rumination et un impact négatif sur la vie privée. Parmi les médecins en cours de formation, 12 % signalaient s’endormir au moins une fois en conduisant. Le besoin de récupération chez les internes et les résidents était corrélé avec le nombre de malade en charge par jour, l'insatisfaction au travail et un mauvais équilibre travail et famille. Les conditions de travail étaient jugées déplorables dans la moitie des cas. Les exigences temporelles importantes du travail étaient à l’origine des erreurs médicales commises par notre population de jeunes médecins.
Conclusion Au vu de ces résultats, les auteurs soulignent l’importance de l’amélioration des conditions du travail des médecins en cours de formation aux CHU de Sfax. Le repos compensateur pourrait être l’une des solutions envisageables.
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th2 p055 les accidents de travail et les contraintes psychosociales et organisationnelles chez le personnel soignant auteurs nesrine kammoun 1 mejda bani 1 mounira hajjaji 2 k loukil 2 dorra essid 1 mohamed larbi masmoudi 2 khaouther jmal hammami 2 etablissement 1 institut de sante et securite au travail tunis tunisie 2 service de medecine du travail et de pathologies professionnelles chu hedi chaker de sfax sfax tunisie presentateur dorra essid |
Th2-P055 - Les accidents de travail et les contraintes psychosociales et organisationnelles chez le personnel soignant
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Nesrine Kammoun (1), Mejda Bani (1), Mounira Hajjaji (2), K Loukil (2), Dorra Essid (1), Mohamed Larbi Masmoudi (2), Khaouther Jmal Hammami (2)
Présentateur : Dorra Essid
Etablissement : (1) Institut de santé et sécurité au travail, Tunis, TUNISIE; (2) Service de Médecine du Travail et de Pathologies Professionnelles CHU Hédi Chaker de Sfax, Sfax, TUNISIE
Objectif Rechercher une relation entre les risques organisationnels et psychosociaux perçus et la survenue des accidents du travail en milieu de soins.
Méthodologies Nous avons mené une enquête transversale au prés de personnel hospitalier moyennant un questionnaire portant sur les caractéristiques socioprofessionnelles, les antécédents d’accident du travail, la présence de risques psychosociaux et la qualité des relations avec l’entourage professionnel.
Résultats Notre population comptait 326 sujets dont 115 hommes et 211 femmes.L’antécédent d’un ou plusieurs accidents du travail était trouvé chez 36,8% des personnels interrogés. Les accidents d’exposition au sang étaient les plus fréquents dans 66,1% des cas. L’inattention lors des soins prodigués aux patients était le principal mécanismede la survenue d’accident du travail (46.7%). La situation de jobstarin était notée chez 68,7% des cas. L’antécédent de survenue d’accidents du travail était associée significativement aux caractéristiques socioprofessionnelles (le sexe, les problèmes de la santé générale, le statut matrimonial, le grade professionnel, le poste et les horaires du travail) et non associée à la présence d’une situation du jobstrain. Par ailleurs, il existait une association significative entre les situations de jobstrain et d’isostrain et des circonstances de survenue d’accident du travailtels que les soins, le nettoyage, le brancardage, le glissade, la chute d´escalier, la projection sur les yeux de liquide biologique. Les comportements indésirables subis au travail étaient rapportés par 44,5% du personnel soignant. Nous avons trouvé une corrélation positive entre ces comportements subis et la présence d’une situation de jobstrain et/ou d´isostrain.
Discussion et conclusion Les contraintes psychosociales et organisationnelles au travail empêchent le personnel de gérer les situations difficiles auxquelles il doit faire face et en conséquence, il sera à risque d’être victime des accidents du travail.
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th2 p058 qualite de vie du personnel soignant dans les hopitaux regionaux auteurs manel zaidi 1 ines rassas 1 asma kheder 1 imen jammeli 1 taoufik khalfallah 1 aouatef mahfoudh 1 etablissement 1 faculte de medecine de monastir tunisie monastir tunisie presentateur imen jammeli |
Th2-P058 - Qualité de vie du personnel soignant dans les hôpitaux régionaux
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
Auteurs : Manel Zaidi (1), Ines Rassas (1), Asma Kheder (1), Imen Jammeli (1), Taoufik Khalfallah (1), Aouatef Mahfoudh (1)
Présentateur : Imen Jammeli
Etablissement : (1) Faculté de médecine de Monastir-Tunisie, Monastir, TUNISIE
Objectif : évaluer la qualité de vie du personnel infirmier dans leur contexte socio-professionnel.
Matériels et méthodes : nous avons réalisé une enquête transversale s’étendant sur une période de trois mois. L’étude a intéressé ainsi tous les personnels infirmiers des hôpitaux de circonscription de la région de Mahdia. Nous avons passé à cette population un questionnaire préétabli, portant sur la description des caractéristiques sociodémographiques, de l’état de santé et des caractéristiques professionnelles. L’évaluation des contraintes psycho-organisationnelles a été réalisée grâce au questionnaire NWI-EO (NWI-Extended Organization) traduit en langue française. Pour évaluer la qualité de vie, nous avons utilisé le questionnaire SF12.
Résultats : La population étudiée était relativement jeune, 26,51 %, avaient un âge moyen de 41 ± 11 ans. L’ancienneté professionnelle moyenne de la population étudiée était de 17±11 ans. Les contraintes soulevaient par la plupart des infirmiers n’étaient pas liées uniquement à l’organisation du travail, notamment les interruptions fréquentes des taches de soins et l’effectif insuffisant en personnels, mais aussi à des difficultés relationnelles au sein de l’équipe médicale. Dans notre étude, le score moyen de la santé mentale a été de 50. Une altération de la qualité de vie mentale a été constatée chez 48% des personnels soignants avec un score de santé mentale < 50. Parmi les caractéristiques démographiques, le genre était corrélé à une détérioration de la qualité de vie mentale de nos travailleurs, avec une vulnérabilité d’autant plus élevée des femmes.
La qualité de vie mentale était perçue plus altérée par les femmes et les personnels soignants âgés de 45 ans ou plus. Cette altération est concomitante avec une l’augmentation de l’ancienneté professionnelle.
Conclusion : L’infirmière exposée à la pénibilité mentale et physique au travail, se trouve confrontée à une lourde charge familiale, ce qui retentit sur son bien-être et sa santé physique. |
th2 p060 demarche pluridisciplinaire de prevention du risque associe aux medicaments cytotoxiques par le biais daction en milieu de travail couplee a des consultations auteurs aude levant herin 1 jean bessieres 1 amandine girin 1 lysianne grosjean 1 michel niezborala 1 etablissement 1 astia toulouse france presentateur aude levant herin |
Th2-P060 - Démarche pluridisciplinaire de prévention du risque associé aux médicaments cytotoxiques par le biais d’action en milieu de travail couplée à des consultations
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Aude Levant-Herin (1), Jean Bessieres (1), Amandine Girin (1), Lysianne Grosjean (1), Michel Niezborala (1)
Présentateur : Aude Levant-Herin
Etablissement : (1) ASTIA, Toulouse, FRANCE
Objectif : cette étude a pour objectif principal de diminuer le risque associé à l’exposition de salariés d’une clinique toulousaine aux médicaments cytotoxiques par le moyen d’une évaluation précise de ce risque, d’une sensibilisation des salariés et de préconisations de mesures de prévention du risque à la direction
Méthodologie : cette étude toujours en cours se déroule en 2019-2020 dans une clinique toulousaine. La démarche initiale a été de proposer l’étude à la direction de la clinique et en CSSCT. Deuxièmement, il a été nécessaire de repérer le circuit des cytotoxiques dans l’établissement de leur réception à leur élimination. Des entretiens avec les cadres des secteurs concernés ont été réalisés par le médecin du travail pour présentation de la démarche. Des études de poste en binôme préventeur-infirmière en santé travail avec l’appui d’une trame de repérage ont été réalisées pour identifier les situations à risque de contamination afin de cibler les salariés éligibles à une biométrologie. En parallèle, des consultations médicales et des entretiens infirmiers pour les salariés des services concernés ont été programmés afin d’analyser leur niveau de connaissance du risque. Une restitution auprès de la direction et en CSSCT est prévue ainsi qu’une sensibilisation des salariés et un rendu de préconisations à la direction pour diminuer le risque.
Résultats attendus : cette étude a permis un travail en plurisdisciplinarité permettant de croiser les regards des membres de l’équipe pluridisciplinaire. L’adhésion de la direction de l’établissement a été acquise par les démarches préalables à l’étude réalisée. Cette étude permettra à court terme une évaluation au plus près du risque pour faire des préconisations pertinentes à la fois pour les salariés mais aussi pour l’employeur. |
th2 p061 etude epidemiologique des troubles musculosquelettiques au chu de bouake auteurs anny adjoua chantal kra 1 irel narcisse arnaud aka 2 andre arsene bhellys kouame 1 ya madina ouattara 1 linda melissa affoue n guessan 1 chimene pulcherie guiegui 2 aime francois tchicaya 2 etablissement 1 centre hospitalier universitaire de bouake bouake cote d ivoire 2 centre hospitalier universitaire de yopougon abidjan 0 presentateur anny adjoua chantal kra |
Th2-P061 - Etude épidémiologique des troubles musculosquelettiques au CHU de Bouaké
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Anny Adjoua Chantal Kra (1), Irel Narcisse Arnaud Aka (2), Andre Arsene Bhellys Kouame (1), Ya Madina Ouattara (1), Linda Melissa Affoue N'guessan (1), Chimene Pulcherie Guiegui (2), Aime Francois Tchicaya (2)
Présentateur : Anny Adjoua Chantal Kra
Etablissement : (1) CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE BOUAKE, Bouake, COTE D'IVOIRE; (2) CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE YOPOUGON, Abidjan, 0
Introduction Les troubles musculo-squelettiques (TMS) constituent un problème majeur de santé en milieu hospitalier.
Objectif Décrire les caractéristiques épidémiologiques des troubles musculo-squelettiques chez le personnel soignant au CHU de Bouaké.
Matériels et méthode Du 1er Juillet au 30 Septembre 2019, nous avons réalisé une étude transversale à visée descriptive des TMS chez le personnel soignant du CHU de Bouaké. Les données ont été recueillies à l’aide d’une fiche d’enquête inspirée des questionnaires de l’INRS (octobre 2000) et de la Quick Exposure Check. Au plan clinique le protocole SALTSA a servi de matrice pour la conduite de l’examen.
Résultats Sur une population de 394 personnels de soins, 314 (79,7%) ont déclaré souffrir de troubles musculo-squelettiques. Ces troubles siégeaient généralement au niveau du bas du dos (68,27%).
Au plan clinique, le syndrome rachidien dorso-lombaire et les cervicalgies étaient les troubles les plus observés dans 54,7% des cas.
Les principaux facteurs de risque étaient la flexion du rachis et la manutention manuelle dans respectivement 64,9% et 83,2% des cas ; aussi des situations à risques telles que la répétitivité des mouvements (51,5%), le travail avec le bras à hauteur de la poitrine ou des épaules (43,2%) ont-elles été observées.
Un risque élevé de TMS au niveau du dos a été retrouvé chez 32,7% des travailleurs.
Conclusion Les services hospitaliers exposent les travailleurs au risque de TMS. Ceux-ci ont des répercussions sur le salarié et sur la qualité des prestations. Il s’avère donc nécessaire de mettre en place de mesures préventives telle que la formation en les gestes et postures à adopter lors des opérations de manutentions et pendant l’administration des soins. |
th2 p062 evaluation du risque sonore dans lunite dimagerie medicale par resonnance magnetique auteurs imene magroun 1 hiba ziedi 1 ghada bahri 1 abir ayadi 1 etablissement 1 hopital abderrahmane mami ariana tunisie 2 groupement de medecine du travail de l ariana ariana tunisie presentateur imene magroun |
Th2-P062 - Evaluation du risque sonore dans l’unité d’imagerie médicale par résonnance magnétique
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Imene Magroun (1), Hiba Ziedi (1), Ghada Bahri (1), Abir Ayadi (1)
Présentateur : Imene Magroun
Etablissement : (1) Hôpital Abderrahmane MAMI , Ariana, TUNISIE; (2) Groupement de Médecine du Travail de l'Ariana, Ariana, TUNISIE
Introduction L’appareil d’imagerie par résonance magnétique (IRM) émet un bruit variable intense nécessitant le port de protecteurs auriculaires des patients subissant cet examen. Le personnel de soins affecté à cette unité ne devrait pas être soumis à cette contrainte physique.
Objectif Evaluer le risque sonore à l’unité IRM dans un hôpital universitaire.
Méthodes Visites des locaux de l’unité d’IRM avec étude des conditions du travail et mesurages du bruit. Revue de la littérature nationale et internationale.
Résultats L’étude du poste du travail a révélé la présence de bruit séquentiel, saccadé discontinu. Un mur avec une fenêtre vitrée séparaient l’appareil IRM du personnel de soins. Son épaisseur était faible. Les niveaux sonores n’ont pas dépassé les normes règlementaires tunisiennes. Les fréquences graves étaient prédominantes et dépassaient 60 dB. Le personnel de soins affecté à cette unité travaillait cinq jours sur 7 et ne faisait pas de rotation. Il se plaignait de nervosité, d’irritabilité et de trouble du sommeil.
Conclusion La réduction du niveau sonore prend en considération les deux contraintes physiques : bruit et vibration. L’isolement de l’appareil IRM était recommandé par la pose d’un revêtement mural et le recouvrement du sol par une résine absorbante. Cette évaluation du risque, primordiale, permet d’émettre les mesures préventives adéquates et spécifiques visant la promotion de la santé du personnel affecté à cette unité. |
th2 p063 etude de lintradermoreaction a la tuberculine chez le personnel hospitalier auteurs hiba ziedi 1 ghada bahri 1 abir ayadi 1 sihem ayari 1 hafaoua daghfous 1 imene magroun 1 myriam fendri 2 etablissement 1 hopital abderrahmane mami ariana tunisie 2 service de medecine de travail chu farhat hached sousse tunisie presentateur myriam fendri |
Th2-P063 - Etude de l’intradermoréaction à la tuberculine chez le personnel hospitalier
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Hiba Ziedi (1), Ghada Bahri (1), Abir Ayadi (1), Sihem Ayari (1), Hafaoua Daghfous (1), Imene Magroun (1), Myriam Fendri (2)
Présentateur : Myriam Fendri
Etablissement : (1) Hôpital Abderrahmane MAMI , Ariana, TUNISIE; (2) Service de Médecine de travail, CHU Farhat Hached, Sousse, TUNISIE
Introduction La tuberculose demeure une maladie fréquente en Tunisie. Le risque de transmission de la maladie est considérable chez la population générale et particulièrement chez le personnel de soins dans les structures dédiées à la prise en charge des patients souffrants d’affections respiratoires. L’intradermoréaction à la tuberculine (IDR) est un test couramment utilisé pour le dépistage de cette maladie.
Objectif Relever les caractéristiques socioprofessionnelles du personnel hospitalier ayant une IDR à la tuberculine positive.
Méthodes Etude transversale descriptive incluant le personnel hospitalier qui s’est présenté à la consultation de médecine du travail dans le cadre de la visite périodique. L’étude a été menée du 1er janvier 2017 au 19 Mai 2018. Les participants ont bénéficié d’un examen physique, d’une IDR à la tuberculine. Des examens complémentaires ont été demandés : une radiographie du thorax et la recherche du Bacille de Koch (BK) dans les crachats.
Résultats L’étude a inclus 85 personnels de soins. Le sex ratio était de 0,27. L’âge moyen était de 36 ± 8,4 ans. L’ancienneté professionnelle moyenne était de 6 ± 5,2 ans. Les ouvriers et les techniciens supérieurs représentaient respectivement 40% et 32% de la population étudiée. La notion de contage tuberculeux dans la famille n’a pas été rapportée. L’IDR à la tuberculine était positive chez 12% du personnel. Une réaction phlycténulaire a été notée chez 4% du personnel. Elle était statistiquement associée aux antécédents de TB pulmonaire (p=0,008) et de polyarthrite rhumatoïde (p=0,043). Un cas de tuberculose a été retenu après avis des pneumologues. Le personnel ayant un diabète sucré (p=0,05) ou une ancienneté professionnelle supérieure à 5 ans avait un risque plus élevé de positivité de l’IDR. Les radiographies de thorax et la recherche de BK dans les crachats étaient sans anomalies chez toute la population d’étude.
Conclusion La positivité de l’IDR à la tuberculine est liée au terrain du personnel hospitalier et de son ancienneté professionnelle (durée de contact avec les malades infectés). Cette technique, à interprétation délicate, trouve tout son intérêt lors des visites d’embauche du personnel hospitalier. Toutefois, elle semble insuffisante lors du suivi périodique ultérieur d’où la nécessité de la mise en place d’une procédure de dépistage claire adoptant des tests immunologiques plus sensibles. |
th2 p068 satisfaction au travail des medecins hospitalo universitaires tunisiens auteurs mejda bani 1 sabrine soltani 3 kaouala lassoued 1 dorra essid 1 ghada garali 1 sonia fehri 1 adel amri 2 hedia bellali 4 habib nouaigui 1 etablissement 1 institut de sante et securite au travail tunis tunisie 2 centre militaire de medecine du travail et de securite professionnelle tunis tunisie 3 service de radiologie chu mongi slim tunis tunisie 4 service epidemiologie et stataistique hopital a mami ariana tunisie presentateur dorra essid |
Th2-P068 - Satisfaction au travail des médecins hospitalo-universitaires Tunisiens
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Mejda Bani (1), Sabrine Soltani (3), Kaouala Lassoued (1), Dorra Essid (1), Ghada Garali (1), Sonia Fehri (1), Adel Amri (2), Hèdia Bellali (4), Habib Nouaigui (1)
Présentateur : Dorra Essid
Etablissement : (1) Institut de santé et sécurité au travail, Tunis, TUNISIE; (2) Centre Militaire de Médecine du Travail et de Sécurité Professionnelle, Tunis, TUNISIE; (3) Service de radiologie CHU Mongi Slim, Tunis, TUNISIE; (4) Service Epidémiologie et Stataistique Hôpital A Mami, Ariana, TUNISIE
Introduction Dans le secteur de la santé publique, la satisfaction au travail des médecins hospitalo-universitaires est étroitement liée à la qualité et à l'efficacité des services, ainsi qu’à la satisfaction des patients. L’objectif de ce travail était d’évaluer la satisfaction au travail des médecins hospitalo-universitaires et d’identifier leurs principales sources d’insatisfaction.
Méthodes Etude descriptive transversale avec un recueil prospectif des données, ayant concerné les médecins hospitalo-universitaires exerçant dans sept hôpitaux universitaires de Tunis et menée entre janvier et avril 2017. La collecte des données s’était basée sur le questionnaire « Saphora Job ».
Résultats Le taux de réponse au questionnaire était de 58,6%. L’âge moyen des participants était de 39 ± 6,6 ans. Ils avaient une ancienneté professionnelle moyenne de 8,2 ± 6,9 ans. Les médecins appartenaient au corps A dans 36,1% et au corps B dans 63,9%. Leurs spécialités étaient médicales dans 61,5% des cas, chirurgicales dans 23,6% des cas et fondamentales dans 14,9% des cas.
L’étude de la satisfaction générale au travail montrait que les médecins étaient satisfaits dans 10,1% des cas, assez satisfaits dans 70,7% des cas et non satisfaits dans 19,2 % des cas. Les facteurs de satisfaction les plus fréquemment relevés étaient relatifs aux sections relations entre les professionnels (53,3%), encadrement (46,6%), organisation du travail (26,6%) et reconnaissance positive au travail (23,1%). Les principaux facteurs d’insatisfaction étaient relatifs au droit du travail (55%), à la relation avec la direction (46,7%) et à la rémunération (54,9%).
Conclusion En Tunisie, l’insatisfaction au travail des médecins hospitaliers constitue une cause principale d’abandon de postes dans le secteur de la santé publique. La mise en place d’un projet de réforme visant l’amélioration de leurs sources d’insatisfaction devrait lutter contre ce fléau.
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th2 p069 lombalgies et presenteisme impact sur la productivite au travail auteurs asma kheder 1 imen jammeli 1 taoufik khalfallah 1 aouatef mahfoudh 1 etablissement 1 maculte de medecine de monastir tunisie monastir tunisie presentateur imen jammeli |
Th2-P069 - Lombalgies et présentéisme : impact sur la productivité au travail
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
Auteurs : Asma Kheder (1), Imen Jammeli (1), Taoufik Khalfallah (1), Aouatef Mahfoudh (1)
Présentateur : Imen Jammeli
Etablissement : (1) Maculté de médecine de Monastir-Tunisie, Monastir, TUNISIE
Introduction : Le présentéisme est « le problème de la présence des travailleurs sur les lieux du travail sans être totalement fonctionnels en raison d’une condition médicale ». Selon certains auteurs, il en découle une perte de la productivité dont le coût peut être plus élevé que celui de l’absentéisme.
Objectif : Déterminer les facteurs associés au présentéisme au travail chez le personnel hospitalier lombalgique.
Méthodes : Etude transversale descriptive, conduite auprès du personnel hospitalier -toutes catégories confondues- ayant consulté au service de médecine du travail et des pathologies professionnelles au CHU de Mahdia - Tunisie pour lombalgie, durant l’année 2017 et 2018. La fiche d’enquête a comporté des informations relatives aux données socio-démographiques, professionnelles et médicales, en plus de la version française du WRFQ « Work Role Functionning questionnaire ». Le WRFQ évalue à travers 5 sous-échelles (exigences horaires, physiques, mentales, sociales et celles reliées à la productivité), l’impact d’un problème de santé sur la productivité au travail. Le score varie de 0% à 100%. Un score élevé signifie moins de difficultés au travail. Une analyse statistique à l’aide du logiciel SPSS a été réalisée.
Résultats : Durant la période d’étude, 32 dossiers ont été colligés. La population d’étude était à prédominance féminine (59,4%) avec un âge moyen de 42,59 ± 10,6 ans. La catégorie professionnelle la plus représentée était celle des infirmiers (56,3%) appartenant le plus fréquemment au service des urgences (18,8%). L’ancienneté professionnelle hospitalière moyenne était de 16,12 ± 9,93 ans. Les lombalgies étaient d’intensité modérée dans 62,5% des cas. Concernant le WRFQ, toutes les sous-échelles avait un score moyen >50% sauf celui des exigences physiques (49,17 ± 29,17 %). Le score moyen du WRFQ total était de 69,90 ± 20,26 %. Après analyse uni variée, la productivité au travail était significativement plus altérée chez les travailleurs ayant des lombalgies durant plus de trentes jours durant les douze derniers mois (p=0,01), ceux qui estimaient leurs douleurs comme fortes (p=0,002), ceux qui rapportaient une réduction de leurs activités quotidiennes pendant plus que 8 jours durant l’année écoulée (p=0,002) ainsi que chez ceux ayant eu recourt à une consultation médicale (p=0,01). Au niveau de l’analyse multivariée, seulement le fait d’avoir des douleurs estimées comme fortes a été retenu (p=0,01).
Conclusion :
La sévérité de la douleur lombaire était associée avec une productivité significativement plus faible chez le personnel hospitalier. |
th2 p072 analyse des facteurs dinsatisfaction des medecins hospitalo universitaires en tunisie auteurs mejda bani 1 sabrine soltani 3 kaouala lassoued 1 dorra essid 1 lynda haddad 1 adel amri 2 hedia bellali 4 habib nouaigui 1 etablissement 1 institut de sante et securite au travail tunis tunisie 2 centre militaire de medecine du travail et de securite professionnelle tunis tunisie 3 service de radiologie chu mongi slim tunis tunisie 4 service epidemiologie et stataistique hopital a mami ariana tunisie presentateur dorra essid |
Th2-P072 - Analyse des facteurs d’insatisfaction des médecins hospitalo-universitaires en Tunisie
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Mejda Bani (1), Sabrine Soltani (3), Kaouala Lassoued (1), Dorra Essid (1), Lynda Haddad (1), Adel Amri (2), Hèdia Bellali (4), Habib Nouaigui (1)
Présentateur : Dorra Essid
Etablissement : (1) Institut de santé et sécurité au travail, Tunis, TUNISIE; (2) Centre Militaire de Médecine du Travail et de Sécurité Professionnelle, Tunis, TUNISIE; (3) Service de radiologie CHU Mongi Slim, Tunis, TUNISIE; (4) Service Epidémiologie et Stataistique Hôpital A Mami, Ariana, TUNISIE
Introduction En Tunisie, la problématique de satisfaction au travail des médecins hospitaliers est d’actualité. En effet, les conditions de travail ont un impact important sur leur démotivation et constituent une cause principale d’abandon de postes dans ce secteur, surtout ces dernières années.
Objectif Analyser les facteurs d’insatisfaction au travail selon les caractéristiques socio-professionnelles des médecins.
Méthodes l’étude a concerné les médecins hospitalo-universitaires exerçant dans sept hôpitaux universitaires de Tunis.Le niveau de satisfaction a été évalué à l’aide du questionnaire « Saphora Job ».
Résultats Le nombre de médecins participants était de 208. Seulement 10,1% des cas étaient « satisfaits ».L’analyse de la satisfaction au travail selon les caractéristiques socio-professionnelles des médecins participants montrait une association significative entre certains items du questionnaire et le genre, l’âge, l’ancienneté professionnelle, le grade universitaire et la spécialité. Les femmes étaient moins satisfaites que leurs collègues de sexe masculin pour les items relatifs à l’organisation et au contenu du travail, au développement professionnel, à l’encadrement et à la reconnaissance. Nos jeunes médecins étaient moins satisfaits pour certains items du questionnaire relatifs au développement professionnel, à la rémunération, au droit du travail et à la relation avec la direction. Les médecins hospitalo-universitaires spécialistes dans les branches fondamentales étaient les plus satisfaits, ceux ayant des spécialités chirurgicales étaient les moins satisfaits dans des items relatifs à l’organisation et au contenu du travail et à la reconnaissance.
Conclusion Notre étude a essayé d’identifier les sources d’insatisfaction des médecins hospitalo-universitaires tunisiens leur amenant à quitter leurs postes de travail au niveau des centres hospitalo-universitaires. A la lumière de nos résultats, nous avons proposé les recommandations qui pourront améliorer la situation professionnelle des médecins hospitalo-universitaires.
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th2 p073 periodes de tachycardie et astreinte cardiaque des medecins urgentistes pendant les gardes de nuit auteurs frederic dutheil 1 2 3 4 5 6 fares moustafa 3 jeannot schmidt 3 gil boudet 1 4 foued marhar 7 christophe perrier 3 geraldine naughton 5 alain chamoux 1 pascal huguet 4 martial mermillod 8 9 foued saadaoui 10 etablissement 1 institut de medecine du travail faculte de medecine universite clermont auvergne clermont ferrand france 10 saudi electronic university college of sciences and theoretical studies riyadh arabie saoudite 2 centre hospitallier universitaire service sante travail environnement clermont ferrand france 3 centre hospitallier universitaire service de medecine d urgence clermont ferrand france 4 laboratoire de pscychologie sociale et cognitive lapsco umr ubp cnrs 6024 equipe 3 stress physiologique et psychosocial bien etre clermont ferrand france 5 australian catholic university faculty of health school of exercise science melbourne australie 6 wittyfit paris france 7 centre hospitallier universitaire servie d anesthesie et de soins intensifs toulouse france 8 universite grenoble alpes cnrs laboratoire de psychologie et neurocognition grenoble france 9 institut universitaire de france paris france presentateur frederic dutheil |
Th2-P073 - Périodes de tachycardie et astreinte cardiaque des médecins urgentistes pendant les gardes de nuit
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Frédéric Dutheil (1,2,3,4,5,6), Fares Moustafa (3), Jeannot Schmidt (3), Gil Boudet (1,4), Foued Marhar (7), Christophe Perrier (3), Geraldine Naughton (5), Alain Chamoux (1), Pascal Huguet (4), Martial Mermillod (8,9), Foued Saâdaoui (10)
Présentateur : Frédéric Dutheil
Etablissement : (1) Institut de Médecine du Travail, Faculté de Médecine, Université Clermont-Auvergne, Clermont-Ferrand, FRANCE; (10) Saudi Electronic University, College of Sciences and Theoretical Studies., Riyadh, ARABIE SAOUDITE; (2) Centre Hospitallier Universitaire, Service Santé Travail Environnement, Clermont-Ferrand, FRANCE; (3) Centre Hospitallier Universitaire, Service de Médecine d'Urgence , Clermont-Ferrand, FRANCE; (4) LAboratoire de Pscychologie Sociale et Cognitive (LAPSCO)-UMR UBP-CNRS 6024, Equipe 3: Stress Physiologique et Psychosocial, Bien-Être, Clermont-Ferrand, FRANCE; (5) Australian Catholic University, Faculty of Health, School of Exercise Science, Melbourne, AUSTRALIE; (6) WittyFit, Paris, FRANCE; (7) Centre Hospitallier Universitaire, Servie d'anesthésie et de soins intensifs , Toulouse, FRANCE; (8) Université Grenoble Alpes, CNRS,Laboratoire de Psychologie et NeuroCognition, Grenoble, FRANCE; (9) Institut Universitaire de France, Paris, FRANCE
Contexte Les médecins urgentistes sont une population à risque de stress chronique et d'épuisement professionnel, car leur travail est une interaction complexe entre le stress (imprévisibilité des situations stressantes, urgences vitales), le manque de sommeil et la fatigue due à de longues heures de travail et une vigilance soutenue. Le stress chronique au travail accroît le risque cardiovasculaire. Objectifs Comparer la tachycardie et l’astreinte cardiaque entre les gardes de nuit de 24 heures (G24) et les gardes de 14 heures (G14) chez les médecins urgentistes, et étudier les facteurs influençant ces deux paramètres. Méthodes La fréquence cardiaque (FC) a été monitorée à l’aide d’un Holter-ECG dans le cadre d'un essai randomisé comparant une garde de 24 heures, une garde de 14 heures et un jour de contrôle, chez 19 médecins urgentistes. Nous avons également monitoré le troisième jour (J3) après chaque système de gardes et un jour de contrôle (C). Nous avons mesuré le stress perçu à l'aide d'une échelle visuelle analogique et le nombre de prises en charge d'urgences vitales. Résultats Les 17 médecins urgentistes complétant l'ensemble du protocole ont atteint une FC maximale (180,9 ± 6,9 bpm) au cours des deux systèmes de gardes. Les minutes de tachycardie > 100 bpm étaient plus élevées en garde de 24 heures (208,3 ± 63,8), que les autres jours (G14 : 142,3 ± 36,9; J3 / G14: 64,8 ± 31,4; J3 /G 24: 57,6 ± 19,1; jour contrôle: 39,2 ± 11,6 min, p <0,05). Les gardes induisaient une astreinte cardiaque deux fois plus élevée que pendant les jours sans contact avec les patients. Chaque urgence vitale augmentait de 26 min la période de tachycardie ≥ 100 bpm (p <0,001), de 7 min celle ≥ 110 bpm (p <0,001), et de 2 min celle ≥ 120 bpm (p <0,001) et de 19 min l’astreinte cardiaque ≥ 30% (p = 0,014). Le stress était associé à une plus grande durée de tachycardie ≥ 100, 110 et 120 bpm, et d’astreinte cardiaque ≥ 30% (p <0,001). Conclusions Nous avons démontré plusieurs incidences de FC maximale pendant les quarts de travail combinés avec une astreinte cardiaque élevée. La durée de la tachycardie était la plus élevée en garde de 24 heures et durait plusieurs heures. Ces valeurs sont comparables à celles des travailleurs exposés à des tâches physiques exigeantes ou à la chaleur. Par conséquent, nous suggérons que les médecins urgentistes limitent les gardes de 24 heures. De plus, nous avons démontré l’intérêt du monitorage de la fréquence cardiaque pour identifier les événements stressants.
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th2 p074 suicide des medecins et des professionnels de sante revue systematisee de la litterature et meta analyse auteurs frederic dutheil 1 valentin navel 1 claire aubert 2 bruno pereira 1 michael dambrun 3 fares moustafa 1 mermillod martial 4 julien steven baker 5 marion trousselard 6 francois xavier lesage 7 etablissement 1 universite clermont auvergne chu clermont ferrand clermont ferrand france 2 universite de versailles saint quentin en yvelines versailles france 3 universite clermont auvergne clermont ferrand france 4 univ grenoble alpes univ savoie mont blanc grenoble france 5 hong kong baptist university hong kong hong kong 6 french armed forces biomedical research institute irba bretigny sur orge france 7 university of montpellier chu montpellier montpellier france presentateur frederic dutheil |
Th2-P074 - Suicide des médecins et des professionnels de santé : Revue systématisée de la littérature et méta-analyse
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Frédéric Dutheil (1), Valentin Navel (1), Claire Aubert (2), Bruno Pereira (1), Michael Dambrun (3), Fares Moustafa (1), Mermillod Martial (4), Julien Steven Baker (5), Marion Trousselard (6), Francois-Xavier Lesage (7)
Présentateur : Frédéric Dutheil
Etablissement : (1) Universite Clermont Auvergne & CHU Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, FRANCE; (2) Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, Versailles, FRANCE; (3) Université Clermont Auvergne, Clermont-Ferrand, FRANCE; (4) Univ. Grenoble Alpes, Univ. Savoie Mont Blanc, Grenoble, FRANCE; (5) Hong Kong Baptist University, Hong Kong, HONG-KONG; (6) French Armed Forces Biomedical Research Institute-IRBA, Brétigny-Sur-Orge, FRANCE; (7) University of Montpellier & CHU Montpellier, Montpellier, FRANCE
Introduction: Nous avons cherché à réaliser une revue systématisée de la littérature et une méta-analyse sur le risque de suicide chez les professionnels de santé.
Méthode: Les recherches ont été effectuées dans les bases de données PubMed, Cochrane Library, Science Direct et Embase jusqu'en avril 2019 avec les mots-clés suivants: suicide* AND (« health-care worker* » OR physician* OR nurse*). Quand il était possible, nous avons stratifié les résultats par sexe, zones géographiques, périodes et spécialités.
Résultats: 61 articles ont été inclus. Le SMR global des suicides était 1.44 (95CI 1.16, 1.72) avec une hétérogénéité importante (I2=94%, p<0.001). Les femmes étaient à risque plus élevé (SMR=1.90; 95CI 1.49, 2.58; ES=0.67; 95CI 0.19, 1.14; p<0.001 comparé aux hommes). Les médecins des USA étaient à plus haut risque (ES=1.34; 95CI 1.28, 1.55; p<0.001 vs reste du monde). Le taux de suicide a diminué avec le temps, spécifiquement en Europe (ES=0.18; 95CI 0.00, 0.37; p=0.044). Certaines spécialités sembleraient plus à risque telles que les anesthésistes, les psychiatres et les médecins généralistes. Il y a 1% (95CI 1.0, 2.0; p<0.001) de tentatives de suicide et 17% (95CI 12, 21; p<0.001) d’idées suicidaires chez les médecins. Il n’y a pas assez de données sur les autres professionnels pour réaliser des méta-analyses.
Conclusion: Les médecins sont à risque de suicide, spécialement les femmes. Le taux de suicide diminue avec le temps, spécifiquement en Europe. La prévalence élevée des médecins ayant fait une tentative de suicide ou de ceux ayant eu des idées suicidaires devraient servir à mettre en place des stratégies préventives. Enfin l’absence de donnée sur les autres professionnels de santé, suggère un besoin d’investigations. |
th2 p075 les facteurs de stress des infirmiers tunisiens exercant dans des services de pathologies psychiatriques auteurs mejda bani 1 kaouala lassoued 1 meriem mersni 1 dorra essid 1 ghada garali 1 nesrine kammoun 1 mohamed chatti 1 eya grioui 2 habib nouaigui 1 etablissement 1 institut de sante et securite au travail tunis tunisie 2 infirmiere en attente d embauche tunis tunisie presentateur dorra essid |
Th2-P075 - Les facteurs de stress des infirmiers tunisiens exerçant dans des services de pathologies psychiatriques
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Mejda Bani (1), Kaouala Lassoued (1), Meriem Mersni (1), Dorra Essid (1), Ghada Garali (1), Nesrine Kammoun (1), Mohamed Chatti (1), Eya Grioui (2), Habib Nouaigui (1)
Présentateur : Dorra Essid
Etablissement : (1) Institut de santé et sécurité au travail, Tunis, TUNISIE; (2) infirmière en attente d'embauche, Tunis, TUNISIE
Objectif :Evaluer les sources de stress dans le milieu du travail en psychiatrie
Méthodes : Enquête descriptive transversale auprès des infirmiers exerçant dans des services de psychiatrie. Pour mesurer les sources de stress professionnel chez les infirmiers, nous nous sommes basés sur le questionnaire "Job Stress Survey (JSS)"
Résultats :Notre population était composée de 60 infirmiers affectés dans des services psychiatriques àl’hôpital Razi de Manouba. L’âge moyen des infirmiers était de 34 ans avec une ancienneté professionnelle moyenne de 6,5 ans. Les résultats de notre étude ont bien confirmé l’existence, à des proportions variables, de facteurs de stress professionnel chez les infirmiers.Les infirmiers, dans 85% des cas, étaient fréquemment obligés de combler le travail d’un autre collègue. Cet évènement induisait un niveau de stress élevé chez 61,7 % parmi eux. Le salaire inadéquat, le deuxième facteur qui entrainait un taux de stress élevé pour 91,7% des cas.
L’insuffisance de temps,trop papier à remplir, les fluctuations fréquentes allant d’activités ennuyeuses à des activités exigeantes,les interruptions fréquentes,l’environnement de travail bruyant, les collaborateurs peu motivés et l’insuffisance de personnel pour mener adéquatement une mission étaient des évènements survenant d’une façon fréquente dans des proportions supérieures à 70% de nos infirmiers. Ces facteurs étaient des sources de stress élevé dans des taux variant entre 58 % pour l’évènement remplir trop de papiers et 28% pour l’évènement fluctuations fréquentes allant d’activités ennuyeuses à des activités exigeantes.Les conflits avec les autres départements et travailler des heures supplémentaires étaient des évènements fréquents dans l’activité de l’infirmier dans respectivement 76,7% et 66,7% des cas. Ces deux évènements impliquaient un niveau de stress élevé chez 70% et 65% des infirmiers.
Conclusion : Les facteurs de stress professionnel sont liés à l’organisation du travail. Nous avons proposé des recommandations pour éviter l’altération de la santé mentale de ces infirmiers.
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th2 p077 la mesure du stress chez les infirmiers des services de psychiatrie tunisiens auteurs kaouala lassoued 1 mejda bani 1 dorra essid 1 meriem mersni 1 nesrine kammoun 1 eya grioui 2 mohamed chatti 1 habib nouaigui 1 etablissement 1 institut de sante et securite au travail tunis tunisie 2 infirmiere en attente d embauche tunis tunisie presentateur dorra essid |
Th2-P077 - La mesure du stress chez les infirmiers des services de psychiatrie tunisiens
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Kaouala Lassoued (1), Mejda Bani (1), Dorra Essid (1), Meriem Mersni (1), Nesrine Kammoun (1), Eya Grioui (2), Mohamed Chatti (1), Habib Nouaigui (1)
Présentateur : Dorra Essid
Etablissement : (1) Institut de santé et sécurité au travail, Tunis, TUNISIE; (2) infirmière en attente d'embauche, Tunis, TUNISIE
Introduction les infirmiers en milieu psychiatrique fourniront en plus des soins communs à toutes les unités de soins, un effort supplémentaire pour les patients agités, en confusion ou avec des problèmes psychiatriques lourds. Cette confrontation journalière aura des répercussions sur la santé mentale de l’infirmier tel que le stress permanent et le Burn out.
Objectif Evaluer le niveau de stress au travail des infirmiers affectés aux services de psychiatrie de l’hôpital Razi à Tunis en Tunisie.
Méthodes Enquête descriptive transversale, auprès d’une population d’infirmiers travaillant dans des services de psychiatrie. Notre étude a duré 4 semaines à partir de 10 septembre 2018 jusqu’à le 6 Octobre 2018.Le recueil des données a été réalisé par le questionnaire (Perceived Stress Scale (PSS)/ Echelle de stress perçu).
Résultats Notre étude a concerné 60 infirmiers. Le calcul des scores du questionnaire(PSS) nous a permis de constater que 37% des infirmiers étaient en état de stress modéré(21≤score≥26) et dans 67% des cas ils étaient en état de stress permanent(score>26).Les infirmiers dans 35% des cas étaient souvent dérangés par un événement inattendu. Dans 51.7% des cas les infirmiers indiquaient qu’ils leur semblent souvent difficile de contrôler les choses importantes dans leurs vies. Un taux de 45% de la population indiquait qu’ils étaient assez souvent sentis nerveux ou stressés. Les infirmiers dans 55% des cas n’étaient presque jamais capables de maitriser leur énervement.Les infirmiers dans 45% des cas indiquaient qu’assez souvent ils se sentaient irrités parce qu’un événement échappait de leurs contrôles.
Conclusion Notre étude a permis de mettre en lumière que les infirmiers exerçant en milieu psychiatrique souffraient d’un état de stress permanent. Ce stress est dû à des facteurs multiples qui méritent d’être identifiés et analysés par une autre étude.
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th2 p078 le stress parmi les infirmieres des unites d urgence d anesthesiologie et de soins intensifs depend de la qualification auteurs frederic dutheil 1 marion trousselard 2 geraldine naughton 4 sylvie cosserant 3 sylvie amadon 3 christian duale 3 pierre schoeffler 1 etablissement 1 universite clermont auvergne chu clermont ferrand clermont ferrand france 2 armies biomedical research institute irba bretigny sur orge france 3 chu clermont ferrand clermont ferrand france 4 australian catholic university melbourne australie presentateur frederic dutheil |
Th2-P078 - Le stress parmi les infirmières des unités d'urgence, d'anesthésiologie et de soins intensifs dépend de la qualification
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Frédéric Dutheil (1), Marion Trousselard (2), Geraldine Naughton (4), Sylvie Cosserant (3), Sylvie Amadon (3), Christian Duale (3), Pierre Schoeffler (1)
Présentateur : Frédéric Dutheil
Etablissement : (1) Universite Clermont Auvergne & CHU Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, FRANCE; (2) Armies' Biomedical Research Institute (IRBA), Bretigny Sur Orge, FRANCE; (3) CHU Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, FRANCE; (4) Australian Catholic University, Melbourne, AUSTRALIE
CONTEXTE: La littérature sur le stress infirmier fait état d'une culture d'acceptation des facteurs de stress au travail, ironiquement liée au contrôle des situations de travail pour gérer efficacement le stress. L'un des principaux modèles de perception du stress au travail est le modèle Karasek ou modèle Job Demand-Control-Support (JDCS). Cependant, on sait peu de choses sur les effets du niveau de qualification sur le stress vécu par les infirmiers, en particulier dans les services de soins médicaux urgents (soins intensifs, SAMU, urgences)
MÉTHODES: Une enquête utilisant le modèle JDCS a été menée auprès de 385 infirmiers travaillant dans services de soins médicaux urgents (soins intensifs, SAMU, urgences) d'un hôpital universitaire. Des questions spécifiques ont exploré des variables telles que le sexe, les unités de soins actifs, le niveau de qualification et l'expérience de travail.
RÉSULTATS: Deux cents questionnaires ont été retournés. Un niveau élevé de stress au travail a été mis en évidence sans effet de genre et en l'absence d'isostrain. Les infirmiers des unités de soins médicaux urgents étaient situées dans le quadrant de stress élevé du modèle JDCS. À l'inverse, les autres infirmiers sont généralement situées dans le quadrant «actif». Un niveau de scolarité plus élevé était associé à un stress professionnel plus élevée et à un niveau de latitude décisionnelle plus faible.
CONCLUSIONS: Dans des services de soins médicaux urgents, un niveau de scolarité élevé était un facteur majeur lié à un stress au travail élevé et était associé à une perception d'un faible contrôle des situations de travail, qui peuvent tous deux être des prédicteurs de troubles mentaux. En particulier, le manque de contrôle a été associé à la détresse morale, une caractéristique fréquemment signalée dans les milieux de soins urgents. Des stratégies pour aider les infirmières à gérer les facteurs de stress quotidiens dans les soins actifs sont nécessaires.
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th2 p079 aptitude medicale au travail chez les medecins auteurs emna baraketi 1 abdelmajid ben jemaa 1 nihel khouja 1 saloua ismail 1 jihen hsinet 1 abir ayadi 1 dorra aouida 1 ons grissa 1 rania laaroussi 1 aida benzarti 1 etablissement 1 service de medecine du travail et de maladies professionnelles chu la rabta tunis tunisie presentateur dorra aouida |
Th2-P079 - Aptitude Médicale au Travail chez les Médecins
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Emna Baraketi (1), Abdelmajid Ben Jemaa (1), Nihel Khouja (1), Saloua Ismail (1), Jihen Hsinet (1), Abir Ayadi (1), Dorra Aouida (1), Ons Grissa (1), Rania Laaroussi (1), Aida Benzarti (1)
Présentateur : Dorra Aouida
Etablissement : (1) Service de Médecine du Travail et de Maladies Professionnelles CHU La Rabta, Tunis, TUNISIE
Introduction Le métier de médecin expose à une multitude de risques dont le nombre ne cesse de s’accroitre devant l’innovation continue dans les domaines du diagnostic, des soins et de l’hygiène. C’est un poste de sécurité ayant des exigences médicales particulières. Objectif Discuter l’aptitude médicale au travail des médecins en fonction des morbidités recensés.
Méthodes Etude descriptive rétrospective ayant intéressé les médecins adressés, pour avis d’aptitude médicale au travail, à la consultation du service de médecine du travail de l’hôpital la Rabta de Tunis, entre 1999 et 2019.
Résultats L’étude a concerné 42 patients avec une prédominance féminine (sex-ratio H/F à 0,5) et un âge moyen de 35,8 ans. Ils étaient des médecins en cours de formation (52,4%), des médecins généralistes (38,1%), des spécialistes (2,4%) et des dentistes (7,1%). Ils travaillaient dans le secteur public dans 92,8% des cas et ils avaient une ancienneté moyenne de 7,6 ans. Les services les plus concernés étaient les services chirurgicaux (31%) et les urgences (26,2%). Ils avaient un travail posté avec garde de nuit dans 78,6% des cas. Les motifs de consultation étaient majoritairement des lésions cutanées (38%), des troubles musculo-squelettiques (19,2%), neurologiques (12%), respiratoires (9,6%), endocriniens (7,2%) et psychiatriques (4,8%). Les diagnostics retenus étaient essentiellement des dermatites de contact allergiques (23,9%), dermatites de contact irritatives (14,2%), tuberculose (9,5%), asthme allergique (4,8%), diabète insulino-nécessitant (4,8%) et tendinopathies de l’épaule (4,8%). Les patients étaient aptes au poste du travail dans 31% des cas et inaptes temporairement dans 4,8%. Un aménagement du poste était proposé dans 64,3% des cas (essentiellement une éviction du travail de nuit dans 23,9% des cas ou une prescription de gants adaptés dans 19,1%). Il s’agissait d’une maladie professionnelle dans 28,6% et d’un accident de travail dans 11,9% des cas.
Conclusion Le poste de médecin expose à plusieurs risques professionnels et requiert des exigences médicales strictes. Le retentissement de certaines pathologies chroniques sur l’aptitude médicale à ce poste est considérable et pourrait être évité par une prévention adéquate par le médecin du travail qui commence dès l’orientation professionnelle. |
th2 p083 stress physiologique et psychosocial l interet des biomarqueurs du stress en medecine du travail auteurs frederic dutheil 1 jeannot schmidt 1 gil boudet 1 christophe perrier 1 martial mermillod 3 fares moustafa 1 pierre bertrand 2 laurie mondillon 2 guillaume vallet 2 jean baptiste bouillon minois 1 etablissement 1 universite clermont auvergne chu clermont ferrand clermont ferrand france 2 universite clermont auvergne clermont ferrand france 3 universite grenoble alpes universite savoie mont blanc grenoble france presentateur frederic dutheil |
Th2-P083 - Stress physiologique et psychosocial: l'intérêt des biomarqueurs du stress en médecine du travail
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Frédéric Dutheil (1), Jeannot Schmidt (1), Gil Boudet (1), Christophe Perrier (1), Martial Mermillod (3), Fares Moustafa (1), Pierre Bertrand (2), Laurie Mondillon (2), Guillaume Vallet (2), Jean-Baptiste Bouillon-Minois (1)
Présentateur : Frédéric Dutheil
Etablissement : (1) Universite Clermont Auvergne & CHU Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, FRANCE; (2) Universite Clermont Auvergne, Clermont-Ferrand, FRANCE; (3) Université Grenoble Alpes, Université Savoie Mont Blanc, Grenoble, FRANCE
En médecine du travail, les risques psychosociaux sont une préoccupation majeure. Un médecin du travail a besoin d'outils pour une évaluation objective du stress psychoscial. Ces outils pourraient être des questionnaires tels que l'échelle visuelle analogique du stress ou le questionnaire de contrôle de la demande par jod de Karasek, qui peuvent être utiles pour détecter les travailleurs les plus à risque. Ces outils pour évaluer le stress pourraient également être des biomarqueurs de stress. Par exemple, nous avons été la première équipe à proposer du DHEAS salivaire comme biomarqueur fiable du stress. Ensuite, le stress peut aussi être physiologique. Le stress physiologique principal est un stress mental, un stress physique (exercice), un apport nutritionnel insuffisant ou une privation de sommeil. Les médecins d'urgence sont un modèle de stress car ils combinent tous les types de stress. Ils sont dans un contexte psychosocial particulier et ils sont confrontés à la mort, ils doivent parfois courir, ils ne peuvent pas manger quand ils veulent et parfois ne mangent pas pendant 24 heures, ils ne peuvent pas non plus dormir… Nous présenterons les principaux articles publiés de l'étude JOBSTRESS qui a comparé plusieurs biomarqueurs putatifs du stress à travers différents types de quarts de nuit, grâce à une conception contrôlée randomisée par quart de travail. Les principaux biomarqueurs du stress sont la fréquence cardiaque et la variabilité de la fréquence cardiaque, ainsi que les cytokines pro-inflammatoires. Nous avons démontré plusieurs incidences de FC maximale pendant les quarts de travail combinées à une tension cardiaque élevée, ainsi qu'une mauvaise variabilité de la fréquence cardiaque et une inflammation systématique. Les quarts de travail consécutifs de 24 heures ont montré les changements les plus importants dans les biomarqueurs de stress. Nous avons également mis en évidence une réponse prolongée aux quarts de nuit avec la réponse la plus élevée 3 jours après les quarts. Le principal facteur explicatif de l'augmentation des biomarqueurs de stress était les urgences de vie ou de mort. Par conséquent, nous suggérons que les médecins d'urgence limitent leur exposition aux quarts de travail de 24 heures et soient prudents le troisième jour après le quart de travail. |
th2 p086 prevention des tms en ephad resultats a 1 an auteurs thierry marc 1 etablissement 1 tminstitute montpellier france presentateur thierry marc |
Th2-P086 - Prévention des TMS en EPHAD : résultats à 1 an
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
Auteurs : Thierry Marc (1)
Présentateur : Thierry Marc
Etablissement : (1) TMInstitute, Montpellier, FRANCE
Introduction le personnel travaillant en EPHAD présente un taux de sinistralité 3 fois supérieur à la moyenne nationale. L'objecti de ce travail est d'étudir l’efficacité d’un programme de prévention des TMS (Ostéart) visant à diminuer les douleurs et les gènes au niveau de l’appareil musculo-squelettique sur un groupe de 20 salariés. Dans un deuxième temps nous avons contrôlé la stabilité des résultats 1 an après la fin du programme.
Matériel et méthode le personnel a participé au programme Osteart réalisé par des kinépréventeurs (KP) spécialisés en prévention des TMS. Après recueil du consentement du salarié, une réunion de 3 heures « acteur de sa santé », permettant de mettre en mouvement les salariés, était organisée. Le programme se déroulait sur 6 mois (4 heures individuelles et 7 heures d’atelier collectif, réparties sur 6 mois)). Les sessions individuelles de 45 minutes (effectuées au début et à la fin de l’action) comportent : un interrogatoire (localisation et intensité de la douleur EVA 0 à 10), un bilan clinique détaillé du membre supérieur, du rachis, du membre inférieur et de la posture et équilibre. A l’issu de ce bilan des mobilisations articulaires étaient réalisées par le KP. En fonction des résultats des exercices individuels étaient prescrits. Ces sessions étaient suivies de séances de groupe ou des exercices communs étaient enseignés (échauffement, étirement, équilibre, tonification musculaire …).
Résultats au début de l’action 85% des salariés ressentaient douleur, ce taux diminuait à 44% à 6 mois et se stabilisait à 14% un an après la fin du programme. 75% avait une douleur supérieure à 5/10 à au début, à 6 mois seul 8% avait une douleur supérieure à 5et 0% un an après. Pour les 14% qui étaient encore douloureux, la douleur était à 2 ou 3.
Les amplitudes articulaires étaient augmentées pour les épaules, le rachis cervical (inclinaison et rotation) et le poignet (flexion, extension et supination). Les signes cliniques de la coiffe des rotateurs ont nettement diminués et ceux du canal carpien ont disparu.
Conclusion cette étude démontre qu’il est possible de diminuer très significativement les douleurs de l’appareil musculo-squelettiques des salariés d'un EPHAD. Grâce à la participation active et à la modification de leurs comportements, les salariés continuent de s’améliorer dans l’année qui suit. Ainsi, l’objectif défini par le rapport El Khomri, de diminuer d’un cinquième la sinistralité d’ici 2025 dans les métiers d’aides-soignants et d’accompagnants, semble être parfaitement atteignable.
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th2 p087 aborder la vaccination grippale des soignants autrement et pourquoi pas par un film danimation auteurs thierry bonjour 1 hind letaief 2 jerome ory 1 etablissement 1 chu de nimes nimes france 2 chu de montpellier montpellier france presentateur thierry bonjour |
Th2-P087 - Aborder la vaccination grippale des soignants autrement : et pourquoi pas par un film d’animation ?
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Thierry Bonjour (1), Hind Letaief (2), Jérôme Ory (1)
Présentateur : Thierry Bonjour
Etablissement : (1) Chu de nîmes, Nîmes, FRANCE; (2) Chu de Montpellier, Montpellier, FRANCE
Selon les objectifs de couverture vaccinale inscrits dans la loi, les professionnels de santé devraient être vaccinés à 75% contre la grippe saisonnière. Or, malgré de nombreuses compagnes d’information à destination des professionnels de santé, la France est encore loin de ce résultat.
En effet, pour la saison 2018-2019 (1) seuls 35% des professionnels de santé exerçant dans les établissements de soins étaient vaccinés contre la grippe.
Alors que l’éventualité de passer par la coercition pour augmenter les taux de vaccination est une solution régulièrement évoquée par les pouvoir publics, pouvoir communiquer autrement auprès des personnels soignants pour rappeler l’importance de cette vaccination apparait être un enjeu essentiel.
En effet, les déterminants de la vaccination ou de la non vaccination grippale sont nombreux et ont fait l’objet de publications scientifiques. Les personnels soignants ne sont pas exsangues eux aussi de fake-news au sujet du vaccin (2).
Notre objectif était de réaliser un film d’animation afin de promouvoir d’une manière originale la vaccination antigrippale des personnels soignants en y expliquant la balance bénéfices-risques favorable à partir d’une revue de la littérature scientifique et d’aborder l’autodétermination vaccinale des professionnels de santé par une approche bienveillante et optimiste.
Ce film (3) s’intitule « Sylvie et le vaccin contre la grippe », il raconte l’histoire d’une infirmière qui hésite une année de plus à se faire vacciner contre la grippe. Il a été déployé au CHU de Nîmes et Montpellier pour la campagne vaccinale 2019-2020 et dans plus d’une quinzaine d’établissement de soin en France et est accessible librement sur le réseau social YOUTUBE.
Il a pour ambition d’être un outil facile d’accès pouvant être utilisé comme campagne d’information « prêt à l’emploi » pour ouvrir la discussion sur la vaccination avec des professionnels de santé ou des étudiants qui au contact quotidien avec leurs patients sont plus à risque de contracter et de propager le virus de la grippe (4).
1) Bulletin de santé publique France. Octobre 2019. Couverture vaccinale antigrippale chez les professionnels de santé.
2) Vivion M and al.- Promotion de la vaccination contre la grippe saisonnière : des stratégies efficaces pour rejoindre les travailleurs de la santé. Québec : Institut National de Santé Publique, 2013.
3) Sylvie et le vaccin contre la grippe : https://www.youtube.com/watch?v=pBQRtVqBsvA
4) Kuster and al. - PLoS One. 2011 - Incidence of Influenza in Healthy Adults and Healthcare Workers: A Systematic Review and Meta-Analysis. |
th2 p089 les facteurs de risque psychosociaux et laddiction au travail chez les medecins auteurs jihen turki 1 nehla rmadi 3 irtyah merchaoui 2 etablissement 1 inspection medicale au travail et de la securite professionnelle zaghouan tunisie 2 service de medecine de travail et de pathologie professionnelle de monastir monastir tunisie 3 service de medecine du travail hopital hedi chaker sfax tunis tunisie presentateur jihen turki |
Th2-P089 - Les facteurs de risque psychosociaux et l’addiction au travail chez les médecins
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Jihen Turki (1), Nehla Rmadi (3), Irtyah Merchaoui (2)
Présentateur : Jihen Turki
Etablissement : (1) Inspection Médicale au Travail et de la Sécurité Professionnelle, Zaghouan, TUNISIE; (2) Service de Médecine de Travail et de Pathologie professionnelle de Monastir, Monastir, TUNISIE; (3) Service de médecine du travail. Hôpital Hedi Chaker Sfax, Tunis, TUNISIE
Objectifs du travail Le workaholisme ou addiction au travail est un investissement excessif dans les activités professionnelles, s’accompagnant d’une présence abusive sur le lieu de travail et de la recherche frénétique de la performance ou de la productivité. Dans ce travail, nous proposons d’évaluer les différents facteurs de risque de l’addiction au travail chez un groupe de médecins de travail tunisiens.
Méthodologie Notre étude a été menée auprès de 34 Médecins de travail du terrain. Elle s’est basée sur une entrevue avec un questionnaire explorant les données personnelles, les caractéristiques du travail et le bienêtre au travail. L’addiction au travail a été évaluée par le WART test.
Résultats Notre population était 100% des femmes. L’âge moyen était de 35,9±1,5 ans. Près de 56% étaient mariées. L’ancienneté professionnelle moyenne était de 3,85 ±0,9 ans. La moyenne de nombre d’heures de travail par semaine était de 35,6±1,6. Près du tiers de notre population jugeait que leur charge mentale était forte.
Dix personnes (29,4%) présentaient une addiction au travail et plus de la moitié était en danger d’addiction (53%). Le score moyen d’addiction au travail était de 63,9 ±9,4.
Le modèle de régression linéaire, du score d’addiction au travail était composé du statut social (p=0,00) et des antécédents personnels (p=0,004), il a expliqué la variation de 19,8% du score.
Discussion et Conclusion L’addiction au travail est un problème majeur dont la résolution implique un processus de prise en charge multidisciplinaire. Une démarche concertée de réduction des risques psychosociaux est nécessaire. |
th2 p091 ressenti au travail des agents d un hopital peripherique auteurs martine jacquand 1 2 mustapha haloui 1 eric hounhoui gan 1 liza segovia 1 frederic dutheil 2 etablissement 1 centre hospitalier de moulins yzeures clermont ferrand france 2 chu de clermont ferrand clermont ferrand france presentateur martine jacquand |
Th2-P091 - Ressenti au travail des agents d'un hôpital périphérique
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Martine Jacquand (1,2), Mustapha Haloui (1), Eric Hounhoui Gan (1), Liza Segovia (1), Frederic Dutheil (2)
Présentateur : Martine Jacquand
Etablissement : (1) Centre Hospitalier de Moulins-Yzeures, Clermont Ferrand, FRANCE; (2) CHU de Clermont-Ferrand, Clermont Ferrand, FRANCE
Contexte de l’étude La crise de l’hôpital public ne semble épargner aucun établissement. Le centre hospitalier périphérique étudié comprend plusieurs pôles : chirurgie et médecine, femme mère enfants, filière gériatrique, santé mentale, support et logistique, pour un peu plus de 2000 agents. Devant la constatation d’un absentéisme particulièrement marqué et les situations de mal-être constatées lors des entretiens médicaux, il est rapidement apparu la nécessité de préciser la nature des difficultés exprimées.
Méthodologie Des questionnaires anonymes reprenant certains items de Karasek et Siegrist ont été distribués pendant l’été 2019 à tous les agents non médicaux et retournés en moins d’un mois dans le service santé travail pour analyse. L’objectif est de trouver des pistes de réflexion afin de poursuivre le travail dans de meilleures conditions, compte-tenu des contraintes hospitalières qui pèsent sur l’établissement.
Résultats Le taux de réponses est de 68 % (951 réponses sur 1400 questionnaires envoyés). Huit sur dix sont des femmes, titulaires et travaillant à temps complet avec une moyenne d’âge de 41 ans (+/- 10.5). Plus d’une femme sur deux est soignante principalement infirmière (IDE) et aide-soignante (AS). L’ancienneté de plus de 10 ans concerne 1 agent sur 2 dans la fonction et 1 agent sur 4 dans le poste. Globalement, 2 agents sur 3 se déclarent satisfaits au travail et 6 sur 10 autonomes. La moitié des agents limiterait leur temps de pause ou de repas du fait de la charge de travail. En gériatrie, les agents se sentent moins autonomes avec une charge de travail plus importante (p<0,05). Plus de la moitié des agents estiment faire un travail de qualité et près de 8 sur 10 des choses qu’ils ne désapprouvent pas (6 sur 10 pour les AS et en gériatrie). Si 2 agents sur 3 pensent être reconnus par les collègues et par les patients, 1 sur 2 par les familles et l’encadrement, ils ne sont plus que 2 sur 10 par l’Institution. Six agents sur 10 se disent informés des projets et des choix d’organisation du service et très peu pouvoir y contribuer. Lorsque les agents se trouvent en difficulté dans leur travail (1 sur 3), ils s’adresseraient plutôt à leur collègue et leurs proches (7 sur 10) qu’auprès de leur hiérarchie et des professionnels de santé (2 à 3 sur 10). Plus de la moitié des agents envisage un changement d’activité et 2 sur 10 pensent souvent ou toujours changer d’emploi. Ils sont 14% à penser quitter le monde de la santé et 20% pour les AS.
Conclusion Un Comité de Pilotage a été créé au pôle gériatrique en vue d’établir des axes notamment organisationnels privilégiant la prévention primaire et secondaire. L’analyse des facteurs de risques est poursuivie. |
th2 p095 prevalence du burnout des medecins en europe auteurs chloe hiver 1 marie pascale lehucher michel 1 etablissement 1 faculte medecine marseille marseille france presentateur chloe hiver |
Th2-P095 - Prévalence du Burnout des Médecins en Europe
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Chloé Hiver (1), Marie-Pascale Lehucher-Michel (1)
Présentateur : Chloé Hiver
Etablissement : (1) Faculté Médecine Marseille, Marseille, FRANCE
Introduction Le syndrome d’épuisement professionnel ou « burnout », est à ce jour un phénomène largement étudié qui touche particulièrement les populations médicales. Cependant, ce terme n’est toujours pas parfaitement défini et il existe de nombreux outils pour l’évaluer. Le Maslach Burnout Inventory (MBI), est un outil de recherche permettant son évaluation et le calcul de sa prévalence. Il permet l’évaluation du burnout selon 3 dimensions distinctes : l’épuisement émotionnel, la dépersonnalisation et le manque d’accomplissement personnel.
Problématique Cet outil ne bénéficie pas d’une méthode d’utilisation consensuelle et est laissé à l’interprétation de chaque auteur offrant un large panel de définitions et de méthodes de mesure. Cela pose alors le problème de l’extrapolation des résultats de chacune des études publiant sur le sujet. Ainsi aucune étude n’a permis à ce jour la réalisation d’une méta-analyse fiable du taux de prévalence du burnout des médecins en Europe.
Objectif Devant ce phénomène grandissant du burnout des médecins, de ses conséquences supposées et du manque de connaissance en termes de prévalence dans ce domaine, nous nous sommes intéressés à l’évaluation du taux de prévalence du burnout des médecins européens.
Méthode Nous avons réalisé une revue de la littérature pour la période 2006-2018 à l’aide des ressources de Pubmed/Medline, Web of Science et de la BDSP. Seules les études publiées en anglais, et mesurant à l’aide du MBI le taux de prévalence du burnout de médecins installés dans un pays européens ont été inclues. Les résultats de 56 études répondant à ces critères ont alors pu être utilisés dans la méta-analyse. Une étape préalable a cependant été nécessaire : la classification des résultats des études selon la définition du burnout donnée par chaque auteur. La première, dite « définition tridimensionnelle » correspond aux études considérant un état de burnout lorsque chacune des trois dimensions du MBI est perturbée ; la deuxième, la « définition bidimensionnelle » lorsque au moins deux des trois dimensions sont perturbées et la troisième dite « définition unidimensionnelle » lorsqu’une seule des dimensions du MBI est perturbée.
Résultats La méta-prévalence du burnout des médecins européens, estimée selon chacune des trois des définitions du burnout était de 8% pour la définition à trois dimensions, 24% pour celle à deux dimensions et 40% pour celle à une dimension.
Conclusion Ces résultats renforcent la nécessité d’une définition et d’une méthode d’évaluation consensuelle du burnout et illustrent l’importance grandissante de ce syndrome au sein de la population médicale.
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th2 p098 evaluation des connaissances et attitudes du personnel sur le risque professionnel dans les laboratoires danathomo cyto pathologie dun hopital tunisien auteurs orjouane sassi gharbi 1 jihene hsinet 3 hager kamoun 4 dekhra kacem 2 aida benzarti 3 karima mrad 2 etablissement 1 hopital d enfants bechir hamza tunis tunisie 2 institut salah azaiez tunis tunisie 3 eps la rabta tunis tunisie 4 institut mohamed kassab d orthopedie tunis tunisie presentateur orjouane sassi gharbi |
Th2-P098 - Evaluation des connaissances et attitudes du personnel sur le risque professionnel dans les laboratoires d’Anathomo-cyto-pathologie d’un hôpital tunisien.
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
Auteurs : Orjouane Sassi Gharbi (1), Jihène Hsinet (3), Hager Kamoun (4), Dekhra Kacem (2), Aida Benzarti (3), Karima Mrad (2)
Présentateur : Orjouane Sassi Gharbi
Etablissement : (1) Hôpital d'Enfants Béchir Hamza , Tunis, TUNISIE; (2) Institut Salah Azaiez, Tunis, TUNISIE; (3) EPS La Rabta, Tunis, TUNISIE; (4) Institut Mohamed Kassab d'orthopédie, Tunis, TUNISIE
Introduction : Le département d’Anatomie et de Cytologie Pathologique a pour mission d’établir le diagnostic formel de lésion tumorale et d’en préciser les caractéristiques morphologiques (lésion bénigne, maligne, degré d’agressivité, limites d’exérèse d’une tumeur). Ce diagnostic peut s’établir à partir de pièces opératoires, de biopsies ou de prélèvements cytologiques. En cancérologie, il est indispensable avant de débuter tout traitement. Les personnels, qui y travaillent, sont exposés assez souvent à de nombreux produits chimiques, responsables d’actions nocives sur l’organisme et d’accidents physiques ; incendie, explosion.
L’évaluation du risque chimique dans ces laboratoires hospitaliers a pu être réellement envisagée depuis la mise en place de ces laboratoires. Cette évaluation a pour objectifs de déterminer les niveaux de connaissance des personnels des laboratoires anatomo-pathologie et immuno-histochimique de l’institut sur les produits chimiques manipulés et leurs effets toxiques, identifier les attitudes du personnel face aux risques de ces produits, déterminer les procédures entretenues lors de la gestion des déchets chimiques et décrire et évaluer la qualité de la prévention collective et individuelle dans ces laboratoires.
Méthodes : Nous avons réalisé une étude transversale descriptive sur une période de trois mois, qui a concerné tout le personnel de santé affecté dans les deux laboratoires. Une enquête par questionnaire auto administré et une observation des conditions de travail.
Résultats : Au total, 29 professionnels ont répondues aux questionnaires. On a trouvé une insuffisance au niveau des connaissances des personnels aux dangers des produits chimiques manipulés, un non respect des règles d’hygiène, un manque des équipements de protections collectives (les hottes aspirantes, les armoires à feu…) et individuelles (les lunettes, les masques respiratoires…), l’absence d’un système de collecte et de traitement des déchets liquides et solides, le manque des mesures de prévention (formation, suivi médical…). Le stockage des produits chimiques se fait d’une façon hiérarchique, qui rend le risque d’accident chimique plus important ce qui n’allège pas l’impact et l’absence de fiches des données de sécurité dans les deux laboratoires.
Conclusion : La gestion du risque chimique dans les laboratoires d’anatomo-cyto-pathologie nécessite une identification du risque et prendre les mesures préventives nécessaires afin de le réduire voire le rendre inexistant.
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th2 p103 evaluation des pratiques et risques professionnels lies a lutilisation du meopa au chu de nantes auteurs francois leger 1 emmanuelle kuhn 1 claire longuenesse 1 julien nizard 1 etablissement 1 chu de nantes nantes france presentateur francois leger |
Th2-P103 - Évaluation des pratiques et risques professionnels liés à l’utilisation du MEOPA au CHU de Nantes
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : François Léger (1), Emmanuelle Kuhn (1), Claire Longuenesse (1), Julien Nizard (1)
Présentateur : François Léger
Etablissement : (1) CHU de Nantes, Nantes, FRANCE
Introduction Le Mélange Équimolaire d’Oxygène et de Protoxyde d’Azote (MEOPA) est de plus en plus utilisé pour ses propriétés analgésiques et anxiolytiques[1,2]. Pour autant, les études sur son utilisation dans les services de soins sont rares et la question des risques professionnels fait toujours débat, en particulier les risques toxicologiques[3,4,5]. S’il n’y a pas de valeur limite d’exposition professionnelle (VLEP) en France, il semble nécessaire de limiter les expositions en-deçà des recommandations actuelles[2,3,4,5]. Nous avons évalué les pratiques d'utilisation et les expositions professionnelles auprès des soignants du CHU de Nantes.
Méthodes Nous avons réalisé une étude descriptive transversale auprès des soignants exposés au MEOPA par la diffusion d’un questionnaire dématérialisé de juin à août 2018. Une analyse statistique a été faite par un test du Khi2 et une régression logistique binomiale pour l’estimation de facteurs de risque de survenue de symptômes lors des expositions. Le seuil de significativité a été fixé à 0,05. Parallèlement, la Caisse d’Assurance Retraite et de la Santé au Travail (CARSAT) a réalisé des prélèvements atmosphériques de N2O et recueilli les paramètres aérauliques dans 3 services grands consommateurs de MEOPA.
Résultats Trois cent quarante-trois questionnaires ont été exploités dont un tiers (33%) de pédiatrie où ce produit est largement utilisé[1]. Près de la moitié (45%) a déclaré au moins un symptôme rythmé par les expositions. Les aides-soignantes, auxiliaires de puériculture, infirmières et les soignants exposés plus de 5 fois par semaine ou qui travaillent dans un service consommant plus de 200 bouteilles par an semblent plus à risque de déclarer un symptôme. En revanche, nous n’avons pas identifié de relation statistiquement significative entre troubles de la reproduction et expositions. Plus du tiers (36,2%) a bénéficié d’une formation à l’utilisation du MEOPA, mais seulement 10,5% des aides-soignantes et 19,4% des auxiliaires de puériculture, également exposées lors des soins. Pour les prélèvements atmosphériques, nos résultats ont dépassé les recommandations françaises[3,4,5] pour 7 des 12 soignants suivis sur 8 soins.
Conclusion Des mesures préventives sont nécessaires pour une utilisation du gaz en toute sécurité, limiter les expositions et la pollution atmosphérique des locaux: formation aux bonnes pratiques d’administration, sensibilisation aux risques professionnels, amélioration de la ventilation, utilisation d’une valve à la demande ou d’une aspiration à la source, suivi en médecine du travail[3,4]. Des prélèvements atmosphériques à distance des mesures préventives retenues nous permettront d’évaluer le bénéfice sur les niveaux d’exposition. |
th3 fp 06 le syndrome de brooks a propos de 15 cas colliges au service de medecine de travail du chu farhat hached de sousse tunisie auteurs asma chouchane 1 souheil chatti 1 nejib mrizak 1 asma koubaa 1 maher maoua 1 imene kacem 1 maroua bouhoula 1 asma aloui 1 sana el guedri 1 aicha brahem 1 houda kalboussi 1 olfa el maalel 1 etablissement 1 service de medecine du travail chu farhat hached sousse tunisie sousse tunisie presentateur asma koubaa |
Th3-FP-06 - Le syndrome de brooks : à propos de 15 cas colligés au service de médecine de travail du CHU Farhat Hached de Sousse (Tunisie)
Thème: THÈME 3 : Allergies professionnelles - immunotoxicité - interactions gènes - environnement - épigénétique et travail
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Auteurs : Asma Chouchane (1), Souheil Chatti (1), Nejib Mrizak (1), Asma Koubaa (1), Maher Maoua (1), Imène Kacem (1), Maroua Bouhoula (1), Asma Aloui (1), Sana El Guedri (1), Aicha Brahem (1), Houda Kalboussi (1), Olfa El Maalel (1)
Présentateur : Asma Koubaa
Etablissement : (1) Service de Médecine du Travail CHU Farhat Hached Sousse Tunisie, Sousse, TUNISIE
INTRODUCTION : Le syndrome de dysfonction réactive des bronches (RADS) ou syndrome de Brooks est une entité indépendante de l’asthme non immunologique définit par des critères diagnostiques bien précis. Ces dernières années, l’émergence des produits chimiques irritants dans l’environnement du travail avait des répercussions sur l’appareil respiratoire que ce soit à court, moyen ou à long terme d’une part et des conséquences sur la vie professionnelle d’autre part.
OBJECTIFS : Etablir un bilan des observations de syndrome de brooks colligés au service de médecine de travail de Sousse (Tunisie).
PATIENTS ET METHODES : Enquête descriptive qui a porté sur tous les dossiers des sujets présentant un syndrome de Brooks et ayant consulté au service de médecine du travail et de pathologies professionnelles du CHU Farhat Hached de Sousse, sur une période de 10 (1er Janvier 2010 au 30 juin 2019).
RESULTATS : Au total, 15 patientes ont été victimes d’un syndrome de Brooks durant la période de l’étude. L’âge moyen était de 43,13±8 ans. Une seule patiente fumait de façon occasionnelle. Deux patientes avaient des antécédents familiaux d’atopie et une seule patiente avait un antécédent personnel d’asthme. L’ancienneté professionnelle moyenne était de 17,27±9 ans. Les 2 principaux secteurs d’activité concernés étaient celui de la santé et du nettoyage. Les postes de travail les plus retrouvés étaient les techniciens supérieurs et les femmes de ménage. Les agents chimiques incriminés pour être en cause de RADS étaient, les détergents (dominés par le chlore retrouvé dans l’eau de javel), les solvants (peinture et colle), les pesticides, les désinfectants (formaldéhyde), les acides forts dont essentiellement l’acide sulfurique. La crise de dyspnée avait nécessité un traitement d’urgence chez 10 patientes. Les symptômes se sont améliorés au bout de 3 mois chez 6 patientes. La symptomatologie se répétait à chaque réexposition à un produit irritant chez 13 patientes. Concernant la prise en charge médico-légale, 6 patientes sur les 15 ont bénéficié d’une déclaration en accident de travail.
CONCLUSION : A travers le rapport de ces cas, nous constatons qu’il est très important à la fois de reconnaître et de signaler les accidents d’inhalation sur les lieux de travail pour pouvoir identifier l’agent en cause ainsi que les travailleurs concernés pour leur permettre, le cas échéant, un changement de poste ainsi qu’une mise en œuvre de moyens préventifs adéquats. |
th3 fp 07 dermite professionnelle apres exposition aux plantes pas toujours allergique auteurs celine kelly triboulet 1 patricia kisic alviarez 2 sandrine giraud 2 alassane ba 2 marie laure delseries 1 etablissement 1 service medical sncf clermont ferrand france 2 pole qualite securite environnement de l infrapole auvergne nivernais clermont ferrand france presentateur celine kelly triboulet |
Th3-FP-07 - Dermite professionnelle après exposition aux plantes : pas toujours allergique.
Thème: THÈME 3 : Allergies professionnelles - immunotoxicité - interactions gènes - environnement - épigénétique et travail
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Auteurs : Celine Kelly Triboulet (1), Patricia Kisic Alviarez (2), Sandrine Giraud (2), Alassane Ba (2), Marie Laure Delseries (1)
Présentateur : Celine Kelly Triboulet
Etablissement : (1) Service médical SNCF, Clermont Ferrand, FRANCE; (2) Pôle Qualité Sécurité Environnement de l'Infrapôle Auvergne Nivernais, Clermont Ferrand, FRANCE
Un agent de maintenance ferroviaire de 34 ans intervient sur le terrain au mois de juillet. Il n’a pas d’antécédent allergique ni pathologie cutanée. Il travaille au service électrique et effectue la maintenance des installations de sécurité le long des voies. Il est chargé de faire des relevés sur connections inductives. Compte tenu de la chaleur, l’agent est en tenue haute visibilité manches courtes, adaptée à la mission. En fin de journée, l’agent décrit des griffures sur les avant-bras. Progressivement les lésions s’agrandissent accompagnées d’une sensation de brûlure et apparition de « cloques ». L’agent se rend à la pharmacie où le diagnostic de brûlure en lien avec une plante toxique est évoqué. L’agent consulte alors le médecin traitant qui rédige un certificat médical initial d’accident de travail « dermite avant-bras gauche post exposition végétal en condition de chaleur sur les voies ». L’évolution a été spontanément favorable. Le dirigeant du pôle sécurité alerte la cellule de toxicologie, dans l’hypothèse d’un mécanisme toxique responsable des manifestations.
Compte tenu des lésions décrites, des circonstances d’apparition et de l’évolution des lésions, la cellule évoque le diagnostic de dermite des prés. Il ne s’agit pas d’une réaction allergique mais d’une photo-phyto dermatose. La réaction cutanée anormale ou exagérée intervient après contact avec une plante lors de l’exposition aux rayons solaires. Elle est due le plus souvent à la présence de furocoumariniques (bergaptènes, psoralènes, xanthotoxines) dans la plante. Le mécanisme est essentiellement une réaction phototoxique, la réaction photoallergique semble exceptionnelle.
L’aspect clinique est une éruption érythémateuse, vésiculo-bulleuse, voire phlycténulaire. Elle se superpose aux contours de la plante, en regard des zones exposées. Le délai d’apparition est de quelques heures à 72 heures après contact et exposition solaire. Une pigmentation résiduelle peut persister.
Le diagnostic est porté sur l’interrogatoire. Le lien chronologique entre exposition cutanée, lumineuse et apparition de la dermatose est essentiel.
Le traitement des dermites des prés est essentiellement préventif par photoprotection externe (gants, tenue manches longues).
Une campagne d’information et de sensibilisation de tous les travailleurs exposés aux abords des voies a été menée conjointement par le service prévention et le service médical de l’établissement.
Le traitement curatif repose sur des mesures d’hygiène individuelle par lavage immédiat des zones contact, changement et lavages réguliers des vêtements.
Le traitement local repose sur les dermocorticoïdes locaux, les anti-histaminiques et les corticoïdes généraux.
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th3 fp 08 lexposition toxicologique chez les avitailleurs de laeroport de charleroi auteurs christian mostosi 1 jean francois stephenne 2 edelhart kempeneers 3 etablissement 1 attentia belgrade belgique 2 brussels south charleroi airport charleroi belgique 3 attentia bruxelles belgique presentateur christian mostosi |
Th3-FP-08 - L’exposition toxicologique chez les avitailleurs de l’aéroport de Charleroi
Thème: THÈME 3 : Allergies professionnelles - immunotoxicité - interactions gènes - environnement - épigénétique et travail
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Auteurs : Christian Mostosi (1), Jean-François Stéphenne (2), Edelhart Kempeneers (3)
Présentateur : Christian Mostosi
Etablissement : (1) Attentia, Belgrade, BELGIQUE; (2) Brussels South Charleroi Airport, Charleroi, BELGIQUE; (3) Attentia, Bruxelles, BELGIQUE
Introduction Des mesurages effectués il y a quelques années n’ont pas montré une incidence plus élevée de la pollution globale générée par l’aéroport de Charleroi (Belgique) par rapport aux axes routiers et aux industries à proximité. Toutefois, des agents du département Fuel (avitailleurs) de l'aéroport ont exprimé des craintes quant aux risques encourus lors de la manipulation du carburant JET-A1.
Matériel et méthodes Afin d'évaluer l'exposition toxicologique de ces travailleurs, le responsable HSE de l'aéroport en collaboration avec le médecin du travail et l'unité d'hygiène industrielle du service interentreprises de médecine du travail ont décidé d'utiliser deux méthodes de mesure. La première consistait à doser trois types de métabolites dans l'urine pour mettre en évidence l'exposition à certaines substances présentes dans les carburants d'avion, les xylènes, le toluène et le benzène. Sur 32 avitailleurs du département, 26 ont participé à l'échantillonnage et 23 échantillons ont pu être exploités. La deuxième méthode ciblait l’évaluation de l'exposition professionnelle à certaines substances potentiellement dangereuses que les avitailleurs sont susceptibles de respirer dans les zones de travail à l'aéroport. Il a été décidé de réaliser deux campagnes de mesures de l'air ambiant, par des systèmes statiques d’une part et, d’autre part, l’utilisation de capteurs individuels portés par les avitailleurs au niveau des voies respiratoires. Les composés organiques volatils et les particules diesel ont été analysés.
Résultats Malgré les craintes ayant motivé ces analyses, les résultats globaux montrent de faibles niveaux d'exposition, très inférieurs aux valeurs limites existantes, à la fois dans la qualité de l'air et dans les mesurages urinaires.
Discussion Ces résultats sont comparables à une étude réalisée dans plusieurs aéroports français. Le personnel a pu être rassuré et le médecin du travail a proposé d’adapter la surveillance médicale en conséquence. Avec l'évolution de l'aviation d'affaires à l'aéroport de Charleroi, les avitailleurs sont amenés à utiliser d'autres équipements pour le remplissage des avions avec une méthode différente. Leur exposition devra être à nouveau évaluée. |
th3 p104 profil des symptomes dallergies cutanees du personnel soignant de tlemcen auteurs zakia meziane 1 2 amina lachachi 1 soumia mahdad 1 2 abdelhafid benmehdi 1 2 abdesalam taleb 1 2 etablissement 1 universite abou bekr belkaid tlemcen tlemcen 0 2 laboratoire toxicomed tlemcen 0 presentateur zakia meziane |
Th3-P104 - Profil des symptômes d’allergies cutanées du personnel soignant de Tlemcen
Thème: THÈME 3 : Allergies professionnelles - immunotoxicité - interactions gènes - environnement - épigénétique et travail
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Auteurs : Zakia Meziane (1,2), Amina Lachachi (1), Soumia Mahdad (1,2), Abdelhafid Benmehdi (1,2), Abdesalam Taleb (1,2)
Présentateur : Zakia Meziane
Etablissement : (1) Université ABOU BEKR BELKAID tLEMCEN, Tlemcen, 0; (2) Laboratoire TOXICOMED, Tlemcen, 0
Introduction
Le personnel soignant est confronté dans l’exercice de ses fonctions à des risques multiples biologiques, chimiques, physiques et allergiques. L’objectif de notre travail est d’estimer la prévalence des allergies cutanées ainsi que celle des réactions au latex et aux antiseptiques chez le personnel des établissements de soins de Tlemcen.
Matériels et Méthodes
Il s’agit d’une enquête transversale utilisant un questionnaire anonyme, dans le cadre de la visite médicale périodique portant sur 3128 sujets ; (Huit cents trente-trois (833) sujets, ont participé et répondu à cette enquête. L’enquête s’était déroulée au cours de l’année Novembre 2013 à Mars 2014 ; L’étude et l’analyse étaient faites sur logiciel Epi-Info 6.
Résultats
L’enquête préalable de dépistage a permis de constituer la population de 114 cas soit 54,3 % présentaient des manifestations cutanées. La répartition selon le sexe montre une prédominance féminine (84,2%) versus (15,7%) chez les hommes. L’âge moyen des sujets présentant une allergie cutanée est de 34,2± 09,6ans. Les antécédents personnels d’atopie sont notés chez (80,7%) et les antécédents familiaux d’atopie chez (51,7%) ; Le fait d’avoir une symptomatologie suggestive d’allergie cutanée en rapport avec le travail est évoquée par 64% des sujets. La prévalence des sujets présentant une dermite de contact est plus élevée chez le personnel des laboratoires d’analyses médicales avec un pourcentage (27,2%) soit (31 cas) suivi par celui noté chez les infirmiers de santé publique 20 cas (17,6%) qui travaillent dans les services de : chirurgie, Médecine, maternité et Pédiatrie. Ensuite 17(15%) des ATS, 15 (13,2%) agents d’entretiens et enfin les médecins 13(11,4%) (En cinquième position).
Soixante dix neuf (79/114) sujets présentant une dermatite de contact allergique ont pu bénéficier d’un patch test « la batterie standard européenne » ; soit (69,3%).Une réponse positive au latex est observée dans (14 ,7%), suivi par celle au nickel (9%), puis celle au chrome de (6,4%).
Conclusion.
Comme attendu, les symptômes cutanés liés au travail sont fréquemment rapportés par les professionnels de santé, associés notamment à l’utilisation régulière de gants en latex poudrés et de produits désinfectants. Des mesures de prévention primaire et secondaire doivent être déployées. |
th3 p106 allergie cutanee au nickel dans une boulangerie une source inattendue auteurs murielle sellin 1 etablissement 1 association sante au travail interservices toulouse france presentateur murielle sellin |
Th3-P106 - Allergie cutanée au nickel dans une boulangerie - une source inattendue
Thème: THÈME 3 : Allergies professionnelles - immunotoxicité - interactions gènes - environnement - épigénétique et travail
Auteurs : Murielle Sellin (1)
Présentateur : Murielle Sellin
Etablissement : (1) Association Santé au Travail Interservices, Toulouse, FRANCE
Le nickel est un métal très répandu mais également un allergène fréquemment rencontré, responsable de dermites de contact allergiques et d'urticaires de contact.
Nous proposons de présenter les investigations menées pour identifier les sources de nickel dans une boulangerie afin de permettre le maintien d'une salariée sensibilisée.
Le kit de détection du nickel à base de dimethylglyoxime disponible commercialement et qui détecte des quantités significatives de nickel (10ppm) dans les objets destinés à être au contact de la peau a été utilisé.
- Les outils et surfaces professionnelles ont été testés négativement car composés principalement d’aluminium, d’émail ou de téflon.
- Seuls quelques ustensiles en acier inoxydable ont donné un résultat positif : ciseaux, pelle-pomme...
- Quelques éléments ont donné des résultats équivoques (présence possible de nickel en dessous de 10 ppm) : le présentoir de journaux, le dérouleur de papier, les moules à gâteaux et tartes...
- Certains détergents pouvant contenir du nickel, les produits de plonge et nettoyage des mains ont été testés. Un résultat légèrement positif (coloration rose pâle) est obtenu au contact du liquide de plonge (Détergent plonge manuel) dilué depuis le distributeur alors même que le produit pur ne conduit à aucun virage de couleur. Il est probable que la faible teneur en nickel provienne du matériau constituant l’intérieur du distributeur en contact avec le liquide de plonge.
Si les cas d'allergie cutanée professionnelle au nickel ne sont pas rares, la source d'exposition identifiée au cours de l'étude est toutefois inattendue. |
th3 p107 tendances de la sensibilisation aux metaux de la batterie standard europeenne auteurs aicha brahem 1 houda kalboussi 1 souhaiel chatti 1 nejet ghariani 3 olfa el maalel 1 faten debbabi 1 najib mrizek 1 mohamed bouhlel 2 jihene rejeb 1 imene kacem 1 haifa aroui 2 asma gaddour 2 noura bel hadj 1 asma aloui 1 maher maoua 1 etablissement 1 unite de dermato allergologie service de medecine du travail et pathologie professionnelle chu farhat hached de sousse tunisie sousse tunisie 2 service de medecine du travail chu kairouan kairouan kairaouan tunisie 3 service de dermatologie chu farhat hached de sousse tunisie faculte de medecine de sousse avenue mohamed elkaroui 4000 sousse sousse tunisie presentateur jihene rejeb |
Th3-P107 - Tendances de la sensibilisation aux métaux de la Batterie Standard Européenne
Thème: THÈME 3 : Allergies professionnelles - immunotoxicité - interactions gènes - environnement - épigénétique et travail
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Auteurs : Aicha Brahem (1), Houda Kalboussi (1), Souhaiel Chatti (1), Nejet Ghariani (3), Olfa El Maalel (1), Faten Debbabi (1), Najib Mrizek (1), Mohamed Bouhlel (2), Jihene Rejeb (1), Imène Kacem (1), Haifa Aroui (2), Asma Gaddour (2), Noura Bel Hadj (1), Asma Aloui (1), Maher Maoua (1)
Présentateur : Jihene Rejeb
Etablissement : (1) Unité de Dermato-allergologie- Service de Médecine du Travail et Pathologie Professionnelle, CHU Farhat Hached de Sousse-Tunisie, Sousse, TUNISIE; (2) Service de Médecine du travail CHU Kairouan- Kairouan, Kairaouan, TUNISIE; (3) Service de Dermatologie, CHU Farhat Hached de Sousse-Tunisie. Faculté de Médecine de Sousse – Avenue Mohamed Elkaroui 4000- Sousse , Sousse, TUNISIE
Introduction Le développement de l’allergie dépend de plusieurs facteurs tels que la prédisposition individuelle, les modes et les pratiques de vie ainsi que l’environnement professionnel.
Tous ces paramètres peuvent varier considérablement d’une population à une autre et au fil du temps. Ainsi la surveillance épidémiologique est fondamentale pour pouvoir suivre le taux de sensibilisation aux allergènes courants et repérer les allergènes émergents.
Objectifs Evaluer la prévalence de la sensibilisation aux métaux de la Batterie Standard Européenne (BSE) et évaluer leurs tendances au fil du temps.
Matériel et Méthodes Etude descriptive des tendances des dermatites de contact allergiques aux fragrances, menée à l’Unité de Dermato-Allergologie professionnelle du CHU Farhat Hached de Sousse sur la période allant de 1989 à 2015. L’évaluation des tendances a été performée à travers le logiciel Join point Regression programm version 4.5 du National Cancer Institut.
Résultats Au total, 1658 patients ont été inclus dans l’étude, dont 50,6% avaient un patch test positif à un ou plusieurs allergènes de la Batterie Standard Européenne (BSE). Les métaux à savoir le Chrome, le Nickel et le Cobalt étaient respectivement les trois allergènes les plus fréquemment en cause de sensibilisation chez notre population à l’étude. En effet, la fréquence de sensibilisation à ces allergènes était de 37%, 34% et 24% pour le Chrome, le Nickel et le Cobalt respectivement. Les femmes étaient plus fréquemment sensibilisées au nickel (72,3%) que les hommes (27,7%). Cette différence était statistiquement significative (p<10-3). A l’inverse, les hommes étaient significativement plus sensibilisés au chrome (73,5% vs 26,5% ; p<10-3) et au cobalt (65,5% vs 34,5% ; p=0,03). La fréquence de sensibilisation au chrome a connu une constante régression au fil du temps. En effet, le pourcentage d’accroissement annuel était de -2,57% (p de tendance <10-3). De même, la fréquence de sensibilisation au cobalt a connu une diminution non significative (PAA= -0,28% ; p de tendance = 0,9). A l’inverse, une augmentation de la fréquence de sensibilisation au nickel a été observée avec un PAA = +2,7% ; toutefois, cette augmentation était statistiquement non significative (p de tendance = 0,1).
Conclusion La prévalence de sensibilisation au chrome a connu une tendance vers la régression entre 1989 et 2015. Toutefois, elle reste élevée tout comme la prévalence de sensibilisation au cobalt et au nickel. Ceci impose des mesures préventives adaptées notamment réglementaires. |
th3 p108 soin et prothesie ongulaire eviter les allergies et les tms auteurs sophie robert 1 nicolas bertrand 1 etablissement 1 inrs paris france presentateur sophie robert |
Th3-P108 - Soin et Prothésie ongulaire : Eviter les allergies et les TMS
Thème: THÈME 3 : Allergies professionnelles - immunotoxicité - interactions gènes - environnement - épigénétique et travail
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Auteurs : Sophie Robert (1), Nicolas Bertrand (1)
Présentateur : Sophie Robert
Etablissement : (1) INRS, Paris, FRANCE
Si le métier de prothésiste ongulaire n’est pas nouveau, il a connu une forte expansion et exige la maîtrise de nombreuses techniques liées au soin de l’ongle : pose et dépose de vernis classiques ou semi-permanents, pose de faux ongles à l’aide de gels ou de résines, décoration de type “nail art”…
Certaines des substances chimiques contenues dans les résines, colles, dissolvants et vernis utilisés par les prothésistes ongulaires peuvent entraîner la survenue de réactions allergiques cutanées et/ou respiratoires, à l'origine de 75% des pathologies professionnelles diagnostiquées dans ce secteur, la plus courante étant la dermatite allergique de contact.
Les gestes répétitifs, les postures de travail assises prolongées, contraignantes ou encore les vibrations d’outils, utilisés par exemple pour le polissage de l’ongle, peuvent favoriser la survenue de troubles musculosquelettiques (TMS), soient 15% des consultations.
La plupart des accidents du travail dans ce secteur sont causés par des chutes (46%) et de la manutention (38%).
Dans le secteur de la beauté, 97% de la profession est féminine et les ¾ ont moins de 30 ans.
L'INRS s'est investi pour développer des outils et supports de communication, principalement destinés au chef d'entreprise/responsable de salon ou auto-entrepreneur :
- un dépliant de sensibilisation présentant les chiffres clés en matière d'accidents du travail et de maladies professionnelles dans le secteur du soin et de la prothésie ongulaire.
- un nouvel outil OiRA « Soin et prothésie ongulaire » : il s’agit d’un logiciel en ligne qui détaille les risques les plus fréquemment rencontrés dans ces activités et propose des solutions de prévention afin d’aider le chef d’entreprise dans sa démarche de prévention. Disponible en accès libre, OiRA permet d’éditer le document unique (DU) de l’entreprise et de définir son plan d’actions.
- 5 fiches « solution » ont été élaborées, en collaboration avec les organisations professionnelles du secteur de la beauté et l’Assurance maladie – Risques professionnels, pour apporter des solutions concrètes de prévention.Pour exemple, la 1ère fiche solution incite les chefs d’entreprises à acheter des produits sans ingrédient dangereux tout en proposant un modèle de courrier type à envoyer à leurs fournisseurs.
Les autres fiches solution préconisent quant à elles, l’utilisation de captage à la source des substances volatiles et des poussières, le port d’équipements de protection individuelle adaptés (gants, masque, lunettes), les bonnes pratiques d’hygiène et les recommandations concernant les postures. |
th3 p109 drosophiles et risque allergique auteurs leonid rogalev 1 simone munch 2 isabelle vassias 3 etablissement 1 cnrs delegation ile de france ile de france gif sur yvette gif sur yvette france 2 cnrs delegation alsace strasbourg france 3 cnrs delegation ile de france paris centre paris france presentateur leonid rogalev |
Th3-P109 - Drosophiles et risque allergique
Thème: THÈME 3 : Allergies professionnelles - immunotoxicité - interactions gènes - environnement - épigénétique et travail
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Auteurs : Léonid Rogalev (1), Simone Munch (2), Isabelle Vassias (3)
Présentateur : Léonid Rogalev
Etablissement : (1) CNRS - Délégation Ile-de-France Ile-de-France Gif-sur-Yvette, Gif-Sur-Yvette, FRANCE; (2) CNRS - Délégation Alsace, Strasbourg, FRANCE; (3) CNRS - Délégation Ile-de-France Paris-Centre, Paris, FRANCE
Notre étude porte sur une unité de recherche où 25 personnes manipulent des drosophiles issues quasi-exclusivement d’élevages autorisés. Un tiers de l’équipe signale depuis plusieurs années des symptômes allergiques : larmoiements, rhinorrhées, éternuements, irritations cutanées.
Les drosophiles sont maintenues dans des tubes en verre fermés par des bouchons synthétiques, lavés avec une lessive sans phosphate, autoclavés et changés toutes les 3 semaines. Leur milieu de croissance comporte de la farine de maïs, de l’agar, du saccharose ou du glucose, de la levure et des antifongiques potentiellement irritants. Pour le repiquage et le transfert vers de nouveaux tubes, les drosophiles sont anesthésiées au CO2 et triées au pinceau sous binoculaire. Elles peuvent également être prélevées par pneumocapteurs à inspiration buccale, l’extrémité du tuyau siliconé à usage individuel étant protégé par un morceau de gaze. Sauf incident, il n’y a pas de contact direct.
Les opérateurs symptomatiques réagissent aux tâches décrites ci-dessus. Dans la majorité des cas, un terrain atopique est retrouvé. Certains agents ont bénéficié d’un bilan chez un allergologue (prick test) dont l’un a montré une positivité aux anophèles femelles avec absence d’allergie aux mouches mâles, larves et milieux nutritifs.
Différents types d’acariens sont connus pour parasiter les drosophiles et générer des allergies (Tyropagus putrescebtiae…). Ils sont systématiquement détectés et éliminés le cas échéant. Plusieurs cas d’allergies professionnelles aux drosophiles ont été décrits impliquant l’allergène LSP-2 (protéine de stockage des insectes) avec un mécanisme IgE dépendant. L’existence d’un terrain atopique semblerait constituer un facteur de risque. Certains auteurs ont mis en évidence une relation dose-réponse nette entre le niveau d’exposition et la sensibilisation aux drosophiles et concluent à l’importance de contrôles techniques et de protections individuelles identiques à celles en place dans les animaleries de recherche.
Ainsi nous préconisons, outre la mise en place d’équipements individuels de protection respiratoire à type de masque respiratoire FFP2 à soupape pour les personnels symptomatiques et les activités à risques, des mesures d’hygiène visant à réduire l’inhalation de poussières de drosophiles. Elles consistent à limiter l’utilisation des pneumocapteurs, à vérifier l’efficacité de la ventilation, à nettoyer fréquemment et régulièrement les incubateurs, supports et enceintes de stockage en contact avec les drosophiles. Les bouchons des tubes de culture devraient également bénéficier dès le stockage de conditions environnementales empêchant toute contamination par des acariens ou des champignons microscopiques.
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th3 p110 exposition tabagique et intensite des reactions cutanees aux tests epicutanes auteurs myriam nabiha fendri 1 houda kalboussi 1 souheil chatti 1 najib mrizek 1 aicha brahem 1 olfa el maalel 1 yosra dhaha 1 lynn guetari 1 meriam hafsia 2 imene kacem 1 maher maoua 1 sana guedri 1 etablissement 1 service medecine de travail hopital farhat hached sousse tunisie 2 service medecine de travail hopital sahloul sousse tunisie presentateur myriam nabiha fendri |
Th3-P110 - Exposition tabagique et intensité des réactions cutanées aux tests épicutanés
Thème: THÈME 3 : Allergies professionnelles - immunotoxicité - interactions gènes - environnement - épigénétique et travail
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Auteurs : Myriam Nabiha Fendri (1), Houda Kalboussi (1), Souheil Chatti (1), Najib Mrizek (1), Aicha Brahem (1), Olfa El Maalel (1), Yosra Dhaha (1), Lynn Guetari (1), Meriam Hafsia (2), Imene Kacem (1), Maher Maoua (1), Sana Guedri (1)
Présentateur : Myriam Nabiha Fendri
Etablissement : (1) Service Médecine de travail - Hopital FARHAT HACHED, Sousse, TUNISIE; (2) Service Médecine de travail - Hopital SAHLOUL, Sousse, TUNISIE
Introduction La dermatite de contact allergique est en constante évolution du fait du développement de nouveaux matériaux et substances chimiques. Son diagnostic est principalement clinique. Cependant, la réalisation des tests épicutanés reste indispensable à l’identification des allergènes incriminés.
Objectif Etablir un lien entre l’intensité de la réaction cutanée aux patch tests et l’exposition tabagique.
Méthodes Etude rétrospective portant sur tous les patients qui ont consulté à l’Unité de Dermato-Allergologie du Service de Médecine de Travail et de Pathologie Professionnelle du centre hospitalo-universtaire Farhat Hached Sousse durant une période de 03 ans s’étalant de 2013 à 2015 pour l’exploration d’une dermatite de contact et qui ont été patch-testés à la batterie standard européenne.
Résultats Nous avons recensé 253 patients durant la période d’étude. L’âge moyen était de 39 ans. Le sexe ratio était de 1,07. La batterie européenne standard testée comprenait 28 allergènes. Le nickel était incriminé dans 21% des cas. La notion d’exposition tabagique a été retrouvée chez 62,8% de la population étudiée. Parmi les 159 tabagiques, 105 avaient une réponse positive aux patch- tests. L’intensité des réactions variait significativement en fonction de l’exposition tabagique. Les patients tabagiques présentaient plus de réactions faiblement positives (≤1 croix) que les non tabagiques. Aucune différence significative n’a été notée entre la sévérité du tabagisme et l’intensité de la réaction aux tests épicutanés.
Conclusion Il est connu que l’exposition tabagique aurait des répercussions néfastes sur les fonctions immunologiques susceptibles de modifier la réaction cutanée allergique. Néanmoins, une relation définitive entre le tabagisme et la dermatite de contact allergique reste à établir par des études plus approfondies.
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th3 p112 les dermatites allergiques en milieu professionnel auteurs dorra essid 1 wala elhaouari 1 faten bouden 1 ghada bahri 1 hanene ben said 1 nizar ladhari 1 imen youssef 1 etablissement 1 service de pathologies professionnelles et d aptitude au travail hopital charles nicolle tunis tunisie presentateur dorra essid |
Th3-P112 - Les dermatites allergiques en milieu professionnel
Thème: THÈME 3 : Allergies professionnelles - immunotoxicité - interactions gènes - environnement - épigénétique et travail
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Auteurs : Dorra Essid (1), Wala Elhaouari (1), Faten Bouden (1), Ghada Bahri (1), Hanene Ben Said (1), Nizar Ladhari (1), Imen Youssef (1)
Présentateur : Dorra Essid
Etablissement : (1) Service de pathologies professionnelles et d'aptitude au travail, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, TUNISIE
Objectifs Etudier les caractéristiques cliniques et para cliniques des dermatites allergiques en milieu professionnel
Déterminer le retentissement des dermatites sur les décisions d’aptitude.
Méthodes Il s’agissait d’une étude descriptive, rétrospective ayant porté sur 35 cas de dermatite allergique colligés au service de pathologies professionnelles à l’hôpital Charles Nicolle de Tunis sur une période de un an.
Résultats Notre étude a inclus 35 salariés. Le sex ratio (Homme/Femme) était de 0,57. La population d’étude avait un âge moyen de 44±9 ans. Des antécédents d’atopie ont été retrouvés, notamment une rhinite allergique chez 5 cas, une conjonctivite chez 4 cas et un asthme chez 3 cas. La médiane de l’ancienneté professionnelle était de 8 ans [min :1an-max :44 ans]. Les secteurs d’activité les plus représentés étaient le secteur de la santé (11 cas), l’industrie chimique (9 cas), l’industrie mécanique et la confection textile (4 cas chacun). Nos salariés ont occupé principalement le poste d’ouvrier (18 cas), de médecin (5cas), de femme de ménage (3cas). Nous avons relevé 28 cas d’eczéma de contact et 7 cas d’urticaire. Les allergènes étaient essentiellement représentés par le latex (5 cas), le chrome (3 cas), les thiurame mix (3 cas), les mercaptomix (4 cas). L’origine professionnelle des dermatites a été retenue dans 19 cas. L’aménagement de poste a été indiqué dans 14 cas et le changement de poste dans 18 cas.
Conclusion Les dermatites allergiques peuvent être d’origine professionnelle ou aggravées par le travail. Elles peuvent être à l’origine d’un handicap et représenter un obstacle à la réinsertion professionnelle.
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th3 p114 relations entre le surpoids lobesite et la severite clinique de la rhinite professionnelle auteurs lynn guetari 1 imene kacem 1 2 maher maoua 1 2 olfa el maalel 1 2 sana guedri 1 2 houda kalboussi 1 2 souhail chatti 1 2 aicha brahem 1 2 nejib mrizak 1 2 etablissement 1 service de medecine de travail chu farhat hached de sousse sousse tunisie 2 faculte de medecine de sousse sousse tunisie presentateur lynn guetari |
Th3-P114 - Relations entre le surpoids, l’obésité et la sévérité clinique de la rhinite professionnelle
Thème: THÈME 3 : Allergies professionnelles - immunotoxicité - interactions gènes - environnement - épigénétique et travail
Auteurs : Lynn Guetari (1), Imene Kacem (1,2), Maher Maoua (1,2), Olfa El Maalel (1,2), Sana Guedri (1,2), Houda Kalboussi (1,2), Souhail Chatti (1,2), Aicha Brahem (1,2), Nejib Mrizak (1,2)
Présentateur : Lynn Guetari
Etablissement : (1) Service de médecine de travail, CHU Farhat Hached de Sousse, Sousse, TUNISIE; (2) Faculté de Médecine de Sousse , Sousse, TUNISIE
Introduction: La rhinite allergique professionnelle est une pathologie respiratoire fréquente dont les formes sévères sont de plus en plus émergentes. Les facteurs de risque de sévérité sont souvent mis sur le compte des conditions de travail et de l’exposition professionnelle. Cependant quelques données épidémiologiques suggèrent un lien entre l’obésité et la rhinite vu la croissance parallèle des deux pathologies.
Objectifs : Etudier la relation entre le surpoids, l’obésité et la sévérité clinique de la rhinite professionnelle.
Matériel et méthodes: Il s’agit d’une étude descriptive incluant tous les patients qui ont été adressé au service de CHU Farhat Hached de Sousse pour rhinite professionnelle entre 2011 et 2016. L’évaluation des signes cliniques de la rhinite a été réalisée moyennant le score PAREO.
Résultats: La population d’étude a inclu 163 cas de rhinite professionnelle d’âge moyen de 39 ± 7,5 ans avec une nette prédominance féminine 68,1%. Le secteur d’activité le plus représenté était le secteur textile (52,8%) avec une ancienneté professionnelle de 15+/-8,3 ans. L’index de poids corporel moyen était de 28,2±4,5. Un surpoids et une obésité étaient rapportés dans 75,5% des cas. Le score PAREO moyen était de 5,5±1,5. Après analyse univariée, une association significative entre le score PAREO et l’obésité (r=0,354 , p<10-3) a été rapportée. Les patients ayant un excès de poids ou une obésité présentaient des scores PAREO plus élevés que les patients de masse corporelle normale ou maigres (p<10-3).
Conclusion: Les résultats de cette étude offrent de nouvelles pistes de recherches intéressantes vue la pandémie de l’obésité et ses conséquences néfastes très suspectes dans l’aggravation des pathologie allergiques professionnelles notamment la rhinite. |
th3 p115 devenir professionnel des salaries atteints dasthme professionnel enquete realisee au chu farhat hached de sousse tunisie auteurs imen jammeli 1 olfa el maalel 1 souhaiel chatti 1 houda kalboussi 1 najib mrizek 1 asma aloui 1 maroua bouhoula 1 manel makhloufi 1 noura belhadj 1 imen kacem 1 sana el guedri 1 maher maoua 1 aicha brahem 1 etablissement 1 service de medecine de travail chu farhat hached de sousse faculte de medecine de sousse 4002 sousse tunisie sousse tunisie presentateur manel makhloufi |
Th3-P115 - Devenir professionnel des salariés atteints d’asthme professionnel : Enquête réalisée au CHU Farhat Hached de Sousse – Tunisie
Thème: THÈME 3 : Allergies professionnelles - immunotoxicité - interactions gènes - environnement - épigénétique et travail
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Auteurs : Imen Jammeli (1), Olfa El Maalel (1), Souhaiel Chatti (1), Houda Kalboussi (1), Najib Mrizek (1), Asma Aloui (1), Maroua Bouhoula (1), Manel Makhloufi (1), Noura Belhadj (1), Imen Kacem (1), Sana El Guedri (1), Maher Maoua (1), Aicha Brahem (1)
Présentateur : Manel Makhloufi
Etablissement : (1) Service de Médecine de travail CHU Farhat Hached de Sousse /Faculté de médecine de Sousse – 4002 Sousse (Tunisie), Sousse, TUNISIE
Introduction L’asthme professionnel constitue la pathologie respiratoire professionnelle la plus répandue. Cette pathologie constitue un problème important de santé au travail avec des répercussions socioéconomiques considérables et un retentissement majeur sur la vie sociale ainsi que professionnelle.
Objectif Déterminer les caractéristiques socioprofessionnelles des sujets atteints d’asthme professionnel et préciser leur devenir professionnel.
Matériel et méthodes Il s’agit d’une étude épidémiologique descriptive rétrospective portant sur tous les cas d’asthme professionnel déclarés au service de Médecine du Travail et de Pathologies Professionnelles du CHU Farhat Hached de Sousse durant une période de 3 ans allant du 1er Janvier 2014 jusqu’au 31 Décembre 2016. Les données manquantes concernant le taux d’incapacité partielle permanente et le devenir professionnel ont été complétées par des entretiens téléphoniques.
Résultats Au total, 72 cas d’asthme professionnel ont été déclarés au cours de la période de l’étude. Le taux de réponse aux entretiens téléphoniques était de 58,33% (42 cas). L’âge moyen de notre population était de 40,93 ± 8,33 ans avec une prédominance féminine dans 61,1 % des cas. Les secteurs les plus incriminés étaient le secteur textile dans 33,3 % suivi par l’industrie de bois dans 11,9% des cas. L’ancienneté professionnelle moyenne était de 17,9 ± 8,9 ans. Des taux d’incapacité partielle permanente (IPP) ont été attribués à 22 cas (52,4%). Le taux moyen d’IPP était de 19,83 ± 0,78 % avec des extrêmes de 10 et 55%. Le délai moyen de reconnaissance était de 1,71 ± 0,78 ans. Quant au devenir professionnel, la majorité des patients (34,1%) avait conservé leur poste, alors que 16,66% des cas ont perdu leur emploi. Cette perte d’emploi avait une association statistiquement significative avec le genre féminin (p = 0,033 ; OR = 1,84 ; IC 95% [1,36 – 2,49]).
Conclusion Au terme de cette étude, l’asthme professionnel présente un impact professionnel et social important notamment la perte d’emploi. Des mesures de prévention rigoureuse et adéquate doivent être instaurées afin de limiter les répercussions socio-économiques importantes de cette affection respiratoire. |
th3 p116 tendance temporelle des rhinites allergiques professionnelles dans le secteur textile du centre tunisien auteurs manelle makhloufi 1 nejib mrizak 1 2 imene kacem 1 2 maher maoua 1 2 asma chouchene 1 2 sana guedri 1 2 aicha brahem 1 2 houda kalboussi 1 2 souhail chatti 1 2 olfa el maalel 1 2 etablissement 1 service de medecine de travail chu farhat hached de sousse sousse tunisie 2 faculte de medecine de sousse sousse tunisie presentateur manelle makhloufi |
Th3-P116 - Tendance temporelle des rhinites allergiques professionnelles dans le secteur textile du centre Tunisien
Thème: THÈME 3 : Allergies professionnelles - immunotoxicité - interactions gènes - environnement - épigénétique et travail
Auteurs : Manelle Makhloufi (1), Nejib Mrizak (1,2), Imene Kacem (1,2), Maher Maoua (1,2), Asma Chouchène (1,2), Sana Guedri (1,2), Aicha Brahem (1,2), Houda Kalboussi (1,2), Souhail Chatti (1,2), Olfa El Maalel (1,2)
Présentateur : Manelle Makhloufi
Etablissement : (1) Service de Médecine de travail, CHU Farhat Hached de Sousse, Sousse, TUNISIE; (2) Faculté de Médecine de Sousse, Sousse, TUNISIE
Problématique : La rhinite allergique professionnelle (RAP) est une pathologie respiratoire fréquente, souvent sous-déclarée. Elle serait 2 à 3 fois plus fréquente que l’asthme. En Tunisie, le secteur le plus pourvoyeur de cette maladie est le secteur textile.
Objectif : Etudier l’évolution temporelle des cas de RAP déclarés dans le secteur textile de la région du centre tunisien.
Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude descriptive réalisée au cours des années 2016-2017, portant sur tous les sujets travaillant dans le secteur textile de la région du centre Tunisien, ayant déclaré une RAP durant la période s’étalant du 1er Janvier 2003 au 31 décembre 2014.
Résultats : Au cours de la période d’étude, 547 travailleurs avaient déclaré une RAP dans le secteur textile. Les cas de RAP déclarés ont connu une évolution croissante pour atteindre un pic de fréquence en 2010 avec 73 cas déclarés. Dans l’ensemble des cas, l’agent étiologique retenu était les poussières textiles végétales. Le nombre de cas de RAP était stable pour les travailleurs de genre masculin tandis qu’il augmentait chez les patients de genre féminin sans différence statistiquement significative (p=0,059). La RAP était de plus en plus déclarée dans les régions de Monastir (p=0,006, r =0,743) et de Mahdia (p=0, 002, r=0,805). Le nombre de cas de RAP déclarés par les médecins spécialistes exerçant dans les deux centre-hospitalo-universitaires de la région augmentait de façon statistiquement significative durant la période d’étude (p=0,003, r = 0,781). Similairement au nombre de cas, le pourcentage de rejet de déclarations de RAP augmentait significativement durant la période d’étude (p=0, 001, r= 0,809).
Conclusion : L’évolution de la RAP au cours des années était croissante chez les femmes. Ceci souligne l’importance de la main-d’œuvre féminine dans le secteur textile d’où la nécessité de renforcer la prévention collective mais aussi individuelle dans ce secteur.
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th3 p117 evolution des asthmes professionnels aux cereales et farines auteurs wala haouari 1 aicha brahem 1 3 houda kalboussi 1 3 olfa el maalel 1 souhail chatti 1 3 nejib mrizek 1 maher maoua 1 chaima sridi 1 marwa bouhoula 1 meriem jabeur 2 noura belhadj 1 asma aloui 1 imene kacem 1 sana elguedri 1 3 etablissement 1 service medecine du travail et des maladies professionnelles chu farhat hached sousse sousse tunisie 2 service de psychiatrie chu farhat hached sousse sousse tunisie 3 faculte de medecine de sousse sousse tunisie presentateur wala haouari |
Th3-P117 - Evolution des Asthmes professionnels aux céréales et farines
Thème: THÈME 3 : Allergies professionnelles - immunotoxicité - interactions gènes - environnement - épigénétique et travail
Auteurs : Wala Haouari (1), Aicha Brahem (1,3), Houda Kalboussi (1,3), Olfa El Maalel (1), Souhail Chatti (1,3), Nejib Mrizek (1), Maher Maoua (1), Chaima Sridi (1), Marwa Bouhoula (1), Meriem Jabeur (2), Noura Belhadj (1), Asma Aloui (1), Imene Kacem (1), Sana Elguedri (1,3)
Présentateur : Wala Haouari
Etablissement : (1) Service médecine du travail et des maladies professionnelles CHU Farhat Hached Sousse, Sousse, TUNISIE; (2) Service de psychiatrie CHU Farhat Hached sousse, Sousse, TUNISIE; (3) faculté de médecine de sousse, Sousse, TUNISIE
Introduction L’asthme professionnel représente 15 à 25% des asthmes de l’adulte et en constitue une forme particulière. La farine constitue la première substance organique impliquée. Cependant cette entité dont les conséquences socio-professionnelles sont souvent fortement péjoratives pour les victimes demeure sous-diagnostiquée et sous-déclarée en Tunisie.
Objectif Evaluer l’évolution et le devenir des sujets atteints d’AP aux céréales et farines.
Patients et méthode Etude descriptive longitudinale de suivi d’une Cohorte de patients. La constitution de la cohorte a été réalisée entre 2003 et 2016 comportant les cas d’asthme professionnel aux céréales et farines diagnostiqués au sein du service de médecine de travail et de pathologies professionnelles de CHU Farhat Hached de Sousse. La réévaluation du contrôle de la maladie, de l’application des recommandations et du devenir professionnel a été faite en 2017.
Résultats Nous avons colligé 43 patients. L’AP aux céréales et farines représentait 4,75% de l’ensemble des cas d’AP. L’âge moyen était de 42,65 ± 8,63 ans avec des extrêmes de 26 et 63 ans. Tous les patients étaient de sexe masculin. Au total, 28 patients (65,12%) étaient exposés aux céréales et farines dans des établissements industriels agro-alimentaires, contre 15 patients (34,88%) exerçant dans des petites entreprises type boulangerie, pâtisserie et minoterie traditionnelle. Plus de la moitié des cas avait une rhinite allergique associée. Seulement 25,6% des patients avaient un taux d’IPP fixé. A la réévaluation, 53,5% des sujets (n=23) n’étaient plus exposés au risque. Parmi eux, 13 cas (30,2%) ont bénéficié d’une mutation de poste, alors que 3 (7%) ont bénéficié d’une retraite anticipée. La majorité des patients avait un asthme peu ou pas contrôlé selon les critères ACT et GINA 2006. Au terme de l’étude analytique, le niveau de contrôle de l’AP variait en fonction du type d’activité professionnelle (pâtisseries, boulangeries et minoteries non contrôlées) selon les critères de GINA 2006 (OR=0,417) et ACT (OR= 5,14). La poursuite de l’exposition au risque était significativement associée à un moindre contrôle (peu ou pas contrôlé) de la maladie avec p=0,003.
Conclusion La poursuite de l’exposition au risque induit un moindre contrôle de la maladie. Le renforcement de la surveillance et du suivi des travailleurs exposés, notamment dans les petites entreprises, est nécessaire.
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th3 p118 frequence et facteurs associes a la polysensibilisation aux metaux enquete realisee au chu farhat hached de sousse tunisie auteurs wala haouari 1 olfa elmaalel 1 2 souhail chatti 1 2 houda kalboussi 1 2 najib mrizek 1 2 asma aloui 1 2 chaima sridi 1 marwa bouhoula 1 noura bel hadj 1 imene kacem 1 2 sana elguedri 1 2 maher maoua 1 2 aicha brahem 1 2 etablissement 1 service medecine du travail et des pathologies professionnelles chu farhat hached sousse sousse tunisie 2 faculte de medecine de sousse 4000 sousse sousse tunisie presentateur wala haouari |
Th3-P118 - Fréquence et facteurs associés à la polysensibilisation aux métaux : enquête réalisée au CHU Farhat Hached de Sousse - Tunisie
Thème: THÈME 3 : Allergies professionnelles - immunotoxicité - interactions gènes - environnement - épigénétique et travail
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Auteurs : Wala Haouari (1), Olfa Elmaalel (1,2), Souhail Chatti (1,2), Houda Kalboussi (1,2), Najib Mrizek (1,2), Asma Aloui (1,2), Chaima Sridi (1), Marwa Bouhoula (1), Noura Bel Hadj (1), Imene Kacem (1,2), Sana Elguedri (1,2), Maher Maoua (1,2), Aicha Brahem (1,2)
Présentateur : Wala Haouari
Etablissement : (1) service médecine du travail et des pathologies professionnelles CHU Farhat Hached Sousse, Sousse, TUNISIE; (2) faculté de médecine de sousse-4000 sousse, Sousse, TUNISIE
Introduction Les métaux sont des allergènes ubiquitaires souvent regroupés dans des alliages. Les métaux les plus incriminés dans les dermatites de contact allergiques sont le chrome, le nickel et le cobalt. La polysensibilisation à ces allergènes n’est pas rare par l’exposition à des matériaux contenant les différents métaux dans leur composition.
Objectifs Déterminer la fréquence de la polysensibilisation aux métaux (nickel, chrome et cobalt) ainsi que les facteurs associés.
Matériel et méthodes Etude épidémiologique rétrospective portant sur tous les cas de dermatite de contact allergique aux métaux confirmés par patch-test aux allergènes de la Batterie Standard Européenne (BSE) et colligés à l’unité de Dermato-allergologie du service de médecine du travail et pathologies professionnelles du CHU Farhat Hached de Sousse durant une période de 10 ans allant du 1er janvier 2006 au 31 décembre 2015.
Résultats Au total, 475 cas de dermatite de contact allergique (DCA) aux métaux ont été colligés durant la période de l’étude. La fréquence de la polysensibilisation aux métaux était de 5,2% (25 cas). L’âge moyen des patients polysensibilisés était 42,08 ans ± 12,53 ans avec une prédominance féminine (sexe ratio=0,66). Dix neufs patients étaient professionnellement actives et les secteurs les plus touchés étaient la santé (12% des cas), suivi par les secteurs de Bâtiments et travaux publics (BTP) et de la confection dans 8% chacun. L’ancienneté professionnelle était de 18,21±10,06 ans. L’aspect clinique des lésions le plus observé était l’aspect érythémato-vésiculeux (52% des cas). Les sièges les plus atteints étaient les avant-bras et les jambes (36% pour chacun) suivi par le bras (20% des cas). Les facteurs associés significativement à la polysensibilisation aux métaux étaient l’ancienneté professionnelle (p=0,017) et l’atteinte au niveau des jambes (p = 0,009).
Conclusion L’exposition concomitante et fréquente aux métaux dans les alliages est responsable de la polysensibilisation à ces allergènes. Des mesures de prévention rigoureuses et adéquates doivent être instaurées pour réduire ce risque immergeant.
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th3 p120 dermatites allergiques de contact en milieu industriel a propos de 99 cas auteurs sywar bousselmi 1 abdelmajid ben jemaa 1 saloua ismail 1 jihen hsinet 1 nihel khouja 1 rania laaroussi 1 emna baraketi 1 abir ayadi 1 ons grissa 1 aida benzarti 1 etablissement 1 service de medecine du travail et de maladies professionnelles chu la rabta tunis tunisie presentateur ons grissa |
Th3-P120 - Dermatites allergiques de contact en milieu industriel (à propos de 99 cas)
Thème: THÈME 3 : Allergies professionnelles - immunotoxicité - interactions gènes - environnement - épigénétique et travail
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Auteurs : Sywar Bousselmi (1), Abdelmajid Ben Jemaa (1), Saloua Ismail (1), Jihen Hsinet (1), Nihel Khouja (1), Rania Laaroussi (1), Emna Baraketi (1), Abir Ayadi (1), Ons Grissa (1), Aida Benzarti (1)
Présentateur : Ons Grissa
Etablissement : (1) Service de Médecine du Travail et de Maladies Professionnelles CHU La Rabta, Tunis, TUNISIE
Introduction Les progrès techniques et la modification des procédés de travail en milieu industriel, avec l’introduction de nouvelles substances et par conséquent de « nouveaux allergènes », ont contribué à une augmentation de la fréquence des dermatites allergiques de contact (DAC).
Objectifs Déterminer les caractéristiques socioprofessionnelles, cliniques et allergologiques des DAC observées en milieu industriel et évaluer leur impact sur l’aptitude médicale au travail.
Méthodes Etude rétrospective descriptive des cas de DAC ayant consulté au service de Médecine du Travail et des Maladies Professionnelles de La Rabta entre 1998 et 2019.
Résultats Nous avons colligé 99 cas de DAC avec une discrète prédominance masculine (58,6%), ayant un âge moyen de 36,97 ± 10,14 ans et une ancienneté moyenne de 11,17 ± 8,87 ans. Les secteurs d’activité les plus pourvoyeurs de DAC étaient l’industrie textile (28%) suivie par l’industrie agroalimentaire (13%), l’industrie automobile (12%), la fabrication de produits de construction (12%) et l’industrie de colles et plastique (7,1%). Les patients occupaient essentiellement le poste d’ouvrier qualifié (49%) ou d’ouvrier polyvalent (29%). Le délai moyen d’apparition des lésions cutanées par rapport au début de l’exposition professionnelle était de 7,24 ± 7,48 ans. Elles étaient dominées par des placards érythémateux squameux et prurigineux (80%) associés à des vésicules (46%) et à des crevasses (32%) et étaient localisées essentiellement au niveau des mains (89%). Le diagnostic d’eczéma de contact allergique a été retenu dans 95% des cas, et le diagnostic d’urticaire dans 5,1% des cas. L’épreuve d’éviction-reprise était positive dans 33% des cas. Les tests épicutanés à la batterie standard Européenne ont été pratiqués chez 92% des patients et ont montré une sensibilisation à au moins un allergène dans 56 % des cas. Ils ont été considérés pertinents dans 79% des cas. Les allergènes les plus retrouvés étaient les métaux ; notamment le bichromate de potassium (25 %), le nickel (23%) et le cobalt (20%), et le thiuram mix (7,7 %). Sur le plan médico-légal, 37% des cas colligés ont été considérés comme maladie professionnelle indemnisable. Concernant l’aptitude médicale au travail, ces DAC ont justifié un aménagement du poste de travail chez 56% des patients, une mutation à un autre poste chez 28% d'entre eux et une inaptitude définitive au poste dans un seul cas.
Conclusion Les DAC sont fréquentes en milieu industriel et peuvent avoir un impact non négligeable sur l’aptitude médicale au travail. La mise en place d’une stratégie de prévention précoce et adéquate est fortement indiquée afin de diminuer la fréquence de ces pathologies et d’en minimiser leurs répercussions. |
th3 p121 les dermatites de contact allergiques en milieu de soin auteurs jihen hsinet 1 abdelmajid ben jemaa 1 dorra aouida 1 nihel khouja 1 saloua ismail 1 emna baraketi 1 sywar bousselmi 1 ons grissa 1 abir ayadi 1 aida benzarti 1 etablissement 1 service de medecine du travail et de maladies professionnelles chu la rabta tunis tunisie presentateur dorra aouida |
Th3-P121 - Les dermatites de contact allergiques en milieu de soin
Thème: THÈME 3 : Allergies professionnelles - immunotoxicité - interactions gènes - environnement - épigénétique et travail
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Auteurs : Jihen Hsinet (1), Abdelmajid Ben Jemaa (1), Dorra Aouida (1), Nihel Khouja (1), Saloua Ismail (1), Emna Baraketi (1), Sywar Bousselmi (1), Ons Grissa (1), Abir Ayadi (1), Aida Benzarti (1)
Présentateur : Dorra Aouida
Etablissement : (1) Service de Médecine du Travail et de Maladies Professionnelles CHU La Rabta, Tunis, TUNISIE
Introduction Le milieu hospitalier est l'un des secteurs professionnels le plus pourvoyeur de dermatites de contact allergiques. La forme la plus fréquente est l'eczéma de contact et plus rarement l'urticaire. La localisation préférentielle de ces dermatoses au niveau des mains s'accompagne le plus souvent d'un handicap physique important compromettant l'aptitude au travail.
Objectifs Etudier les caractéristiques cliniques, étiologiques et allergologiques des dermatites de contact allergiques observées en milieu de soins et d'évaluer le retentissement de ces dermatoses sur l’aptitude au travail professionnel.
Méthodes Etude descriptive rétrospective portant sur 76 cas de dermatite de contact allergique observés chez le personnel de soins et colligés au service de Médecine du Travail et des Maladies Professionnelles du CHU la Rabta entre 2000 et Juillet 2019.
Résultats L’étude a concerné 76 personnels de santé à prédominance féminine (81,6 %). L’âge moyen était de 37,07 ± 10, 34 ans. Les catégories des infirmiers et des ouvriers de nettoyage étaient le plus touchées avec respectivement (48,7%), (28,9%). L’ancienneté moyenne était de 7,24 ± 6,68 ans. La plupart était affectée dans des services à connotation chirurgicale (72,5%). Les lésions cutanées sont dominées par les placards érythémateux squameux (86,8 %) et érythémato- papuleux (27,6 %) siégeant essentiellement au niveau des mains (90,8 %). Les dermatites de contact allergiques recensées étaient l'eczéma (85,6%) et l'urticaire (14,4%). Les allergènes les plus incriminés dans l'apparition de l'eczéma étaient les métaux et les additifs du caoutchouc et les conservateurs. Par ailleurs, le latex étaient l'allergène responsable de tous les cas d'urticaire (14,4%). Ces dermatoses ont justifié un aménagement du poste de travail notamment une éviction/substitution de l'allergène chez la majorité (97,4%) et un changement de poste travail chez deux patients (2,6%).
Conclusion Les dermatites de contact allergique en milieu de soins sont fréquentes touchant plusieurs corps de métiers. Les allergènes en cause sont nombreux et diversifiés présents majoritairement dans les gants et les produits désinfectants et détergents. La prévention doit faire appel, dans la mesure du possible, à la substitution de l'allergènes par d’autres non ou moins allergisants.
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th3 p122 eczema de contact allergique professionnel aux additifs de caoutchouc a propos de 49 cas auteurs rania laaroussi 1 jihen hsinet 1 saloua ismail 1 nihel khouja 1 emna baraketi 1 ons grissa 1 abir ayadi 1 aida benzarti 1 abdelmajid ben jemaa 1 etablissement 1 service de medecine du travail et de maladies professionnelles chu la rabta tunis tunisie presentateur ons grissa |
Th3-P122 - Eczéma de contact allergique professionnel aux additifs de caoutchouc (A propos de 49 cas)
Thème: THÈME 3 : Allergies professionnelles - immunotoxicité - interactions gènes - environnement - épigénétique et travail
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Auteurs : Rania Laaroussi (1), Jihen Hsinet (1), Saloua Ismail (1), Nihel Khouja (1), Emna Baraketi (1), Ons Grissa (1), Abir Ayadi (1), Aida Benzarti (1), Abdelmajid Ben Jemaa (1)
Présentateur : Ons Grissa
Etablissement : (1) Service de Médecine du Travail et de Maladies Professionnelles CHU La Rabta, Tunis, TUNISIE
Introduction En milieu professionnel, les additifs du caoutchouc font partie des allergènes les plus incriminés dans l'eczéma de contact allergique. Plusieurs professions sont particulièrement exposées notamment le personnel soignant, de nettoyage et de l’industrie agroalimentaire. Les gants en sont les causes majoritaires.
Objectifs Etudier les caractéristiques cliniques, allergologiques et étiologiques de cette affection cutanée et évaluer leur retentissement sur l’aptitude au travail.
Méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive portant sur les cas d’eczéma de contact allergiques aux additifs de caoutchouc confirmés par des tests épicutanés, colligés auprès du service de médecine du travail et maladies professionnelles CHU La Rabta.
Résultats Il s'agissait d’une série de 49 patients ayant un âge moyen de 41,34 ans à prédominance féminine (65,3%). La majorité appartenait au secteur de la santé (60%). L’ancienneté moyenne était de 11,71 ± 9,6ans. Les manifestations cutanées étaient dominées par les placards érythémato-véisculeux (91,8%), souvent mal limités (95,9%) siégeant au niveau des mains(81,7%) avec des lésions à distance dans 18,8% des cas. La rythmicité de ces lésions avec l’activité professionnelle était rapportée par la majorité ( 93,9%). L'apparition de ces dermatoses serait essentiellement en rapport avec l'usage des gants en caoutchouc. L'allergène le plus fréquemment retrouvé était la thiuram-mix (91,8%) associé ou non à une sensibilisation au mercaptobenzothiazole (14,3%), mercapto-mix (12%) et l' isopropyl-N-phenyl-4-phenylenediamine (IPPD) (8,2%). Par ailleurs, la majorité des patients ont bénéficié d'un aménagement de poste de travail (83,7%) notamment l'éviction de port de gants en caoutchouc.
Conclusion L'eczéma de contact allergique aux additifs de caoutchouc est fréquente. Les principaux allergènes sont les accélérateurs de vulcanisation notamment les thiurames et les antioxydants. La prévention repose essentiellement sur l'utilisation de substituts aux additifs les plus allergisants. |
th3 p124 les rhinites allergiques aux isocyanates emanant des vapeurs de la colle polyurethane a propos de 9 cas auteurs rania laaroussi 1 jihen hsinet 1 saloua ismail 1 emna baraketi 1 nihel khouja 1 abir ayadi 1 ons grissa 1 aida benzarti 1 abdelmajid ben jemaa 1 etablissement 1 service de medecine du travail et de maladies professionnelles chu la rabta tunis tunisie presentateur ons grissa |
Th3-P124 - Les rhinites allergiques aux isocyanates émanant des vapeurs de la colle polyuréthane (A propos de 9 cas)
Thème: THÈME 3 : Allergies professionnelles - immunotoxicité - interactions gènes - environnement - épigénétique et travail
Auteurs : Rania Laaroussi (1), Jihen Hsinet (1), Saloua Ismail (1), Emna Baraketi (1), Nihel Khouja (1), Abir Ayadi (1), Ons Grissa (1), Aida Benzarti (1), Abdelmajid Ben Jemaa (1)
Présentateur : Ons Grissa
Etablissement : (1) Service de Médecine du Travail et de Maladies Professionnelles CHU La Rabta, Tunis, TUNISIE
Introduction Les polyuréthanes résultent de la polyaddition de poly-isocyanates sur des polyols. La présence d’isocyanates en monomère et pré-polymères représente un risque allergique respiratoire important chez les ouvriers exposés.
Objectifs Décrire les caractéristiques socio-professionnelles, cliniques et para cliniques des rhinites allergiques liées à l’exposition aux isocyantes émanant de la colle polyuréthane et évaluer l’impact de cette morbidité sur l’aptitude.
Méthodes Etude rétrospective descriptive portant sur 9 cas de rhinite allergique liée à l'exposition aux isocyanates émanant des vapeurs de la colle polyuréthane et observés dans une usine de fabrication de volants automobiles.
Résultats Il s’agissait de 9 ouvrières, ayant un âge moyen de 44,9±6,39 ans. Elles occupaient le poste de collage et gainage des volants (7cas) et de finition (2 cas) avec une ancienneté moyenne de 12,59±4,39 ans. Elles manipulaient une colle polyuréthane moyennant un pinceau sans port de moyen de protection respiratoire et sans présence de moyens de protection collective. Les manifestations cliniques étaient dominées par le prurit nasal (6cas) et/ou la rhinorrhée (5cas) et/ou éternuement (4 cas) et/ou une obstruction nasale (5cas) avec notion de dyspnée sifflante chez une patiente. Cette symptomatologie était rythmée par l’activité professionnelle chez toutes les patientes et apparue en moyenne 8 ans après l’embauche. Les pricks tests aux pneumallergènes courants avaient objectivé un terrain atopique chez 4 ouvrières. L’examen ORL spécialisé a montré une muqueuse congestive oedematiée (4 cas) avec une obstruction sévère (1 cas). Le bilan d’exploration fonctionnelle respiratoire a révélé une hyperréactivité bronchique non spécifique chez une patiente. Le diagnostic de rhinite allergique était retenu chez toutes les patientes associée à un asthme chez une d'entre elles. Cette morbidité a justifié un aménagement du poste chez 5 cas, notamment la mise en place d'une aspiration à source avec le port de moyen de protection respiratoire adapté. Par ailleurs, une mutation du poste était prescrite chez le reste des patientes (4 cas). Sur le plan médico-légal, tous les cas de rhinite ont été considérés par présomption légale d’origine comme des maladies professionnelles indemnisable au titre du tableau N°42 (isocyanates) de la liste tunisienne des maladies professionnelles.
Conclusion Les pathologies respiratoires allergiques aux isocyanates notamment les rhinites allergiques sont fréquentes en milieu industriel. La prévention repose sur la réduction de l'exposition par la substitution de ces molécules allergisantes, à défaut sur la mise en place d'équipements de protection collectifs et individuels adaptés. |
th3 p125 evaluation du risque allergique chez les employes dune animalerie auteurs saloua ismail 1 rania laaroussi 1 jihen hsinet 1 sywar bousselmi 1 nihel khouja 1 ons grissa 1 rachid ferchici 1 aida benzarti 1 abdelmajid ben jemaa 1 etablissement 1 service de medecine du travail et de maladies professionnelles chu la rabta tunis tunisie presentateur ons grissa |
Th3-P125 - Evaluation du risque allergique chez les employés d’une animalerie
Thème: THÈME 3 : Allergies professionnelles - immunotoxicité - interactions gènes - environnement - épigénétique et travail
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Auteurs : Saloua Ismail (1), Rania Laaroussi (1), Jihen Hsinet (1), Sywar Bousselmi (1), Nihel Khouja (1), Ons Grissa (1), Rachid Ferchici (1), Aida Benzarti (1), Abdelmajid Ben Jemaa (1)
Présentateur : Ons Grissa
Etablissement : (1) Service de Médecine du Travail et de Maladies Professionnelles CHU La Rabta, Tunis, TUNISIE
Introduction Avec le développement de l’expérimentation animale en Tunisie, l’exposition aux animaux de laboratoire, importants producteurs d’allergènes, devient de plus en plus fréquente. En effet, l’allergie aux animaux de laboratoire est loin d’être exceptionnelle chez les sujets exposés.
Objectif Décrire les caractéristiques de la morbidité allergique chez le personnel d’une animalerie.
Méthodes Etude descriptive portant sur le personnel d’une animalerie de l’industrie pharmaceutique, basée sur un questionnaire et des examens paracliniques et complétée par une étude de poste.
Résultats L’effectif comprenait15 employés ayant un âge moyen de 39,4 ± 8,5 ans avec une nette prédominance masculine (12 hommes). Ils occupaient le poste de vétérinaire (un cas), de pharmacien (2 cas), de technicien supérieur (3 cas) et d’ouvrier (9 cas) et avaient une ancienneté professionnelle moyenne dans l’animalerie de 9,6 ± 8,05 années. Le contact avec les animaux était quotidien chez 12 travailleurs et durait plus de deux heures par jour dans 11 cas. Un seul technicien portait occasionnellement des gants de protection. Des antécédents familiaux d’atopie ont été retrouvés dans 3 cas. Une symptomatologie asthmatiforme a été relevée dans 7 cas, une rhinite allergique dans 4 cas, une conjonctivite allergique dans 5 cas et une urticaire dans 2 cas. Le délai moyen d’apparition des symptômes par rapport à l’embauche était de 2,7 ± 3,9 ans. Le bilan allergologique a révélé des IgE totales élevées chez 4 employés, des tests cutanés aux pneumallergènes courants de l’environnement positifs chez 5 ouvriers et des prick-tests spécifiques positifs dans un cas avec sensibilisation aux déjections de souris et de lapins. La spirométrie n’avait pas montré d’anomalies chez tous les travailleurs.
Conclusion Le diagnostic d’allergie aux animaux de laboratoire repose essentiellement sur la présence de symptômes allergiques ayant une relation chronologique avec l’exposition et la positivité des tests allergologiques. La prévention technique collective repose du la ventilation générale unidirectionnelle et l’installation de filtres afin de réduire la concentration de particules dans l’air ambiant. Ces mesures peuvent être complétées par le port d’équipements de protection individuelle adaptés. |
th3 p126 evaluation du niveau de connaissances des patients asthmatiques sur lasthme professionnel et les agents asthmogenes auteurs meriem mersni 1 habib nouaigui 1 nidhal belloumi 2 mejda bani 1 kaouala lassoued 1 nesrine kammoun 1 imen bachouche 2 f chermiti 2 s fenniche 2 dorra essid 1 etablissement 1 institut de sante et securite au travail tunis tunisie 2 service de pneumologie pavillon 4 hopital abderrahmen mami ariana tunisie presentateur dorra essid |
Th3-P126 - Evaluation du niveau de connaissances des patients asthmatiques sur l’asthme professionnel et les agents asthmogènes
Thème: THÈME 3 : Allergies professionnelles - immunotoxicité - interactions gènes - environnement - épigénétique et travail
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Auteurs : Meriem Mersni (1), Habib Nouaigui (1), Nidhal Belloumi (2), Mejda Bani (1), Kaouala Lassoued (1), Nesrine Kammoun (1), Imen Bachouche (2), F Chermiti (2), S Fenniche (2), Dorra Essid (1)
Présentateur : Dorra Essid
Etablissement : (1) Institut de santé et sécurité au travail, Tunis, TUNISIE; (2) Service de Pneumologie Pavillon 4 Hôpital Abderrahmen Mami, Ariana, TUNISIE
Introduction La difficulté de dépistage de l’asthme professionnel (AP) pourrait être due à un défaut de connaissance de cette entité au sein de la population.Dans le but d’améliorer l’efficacité des interventions des professionnels de la santé, il convient d’abord d’évaluer les connaissances des patients sur cette entité.
Objectifs Evaluer à l’aide d’un questionnaire le niveau des connaissances des patients asthmatiques sur l’AP.
Méthodes Il s’agissait d’une étude transversale conduite à la consultation d’allergologie de l’hôpital Abderrahmen Mami de l’Ariana qui s’intéressait aux patients asthmatiques consentants âgés de plus de 18 ans entre Décembre 2018 et Juin 2019. Nous n’avons pas inclus les cas d’AP ou d’asthme aggravé par le travail confirmé.
A partir d’une revue de la littérature, un auto-questionnaire a été rédigé conformément aux étapes décrites par De Vellis. Il incluait 18 items répartis en 4 dimensions (D) : connaissances sur la maladie asthmatique – connaissances sur l’AP– pronostic de l’AP– prévention de l’AP. Un pré-test a été fait auprès de 18 asthmatiques afin d’évaluer sa clarté et sa compréhensibilité. Le questionnaire a été appliqué au sein d’une population de 107 patients asthmatiques.
Résultats Le score moyen chez nos patients était de 9,92/18. Il n’y avait pas de différence significative des scores moyens des patients selon l’âge, le sexe, l’activité professionnelle, l’origine ou le niveau éducationnel.
Le score moyen le plus bas était celui de la dimension D4 « prévention de l’AP». La dimension D3, intitulée « Pronostic de l’AP » était non discriminante ni corrélée aux scores moyens des trois autres dimensions. Les D1, D2 et D4 étaient corrélées positivement entre elles.Les métiers à risque communément connus par les patients étaient les menuisiers dans 22,4% des cas, les femmes de ménage dans 19,3% des cas, suivis par les piqueuses et les agriculteurs dans 15 % des cas.Les agents asthmogènes les plus cités étaient les poussières textiles dans 19,6% des cas.
Conclusion L’utilisation du questionnaire en clinique aurait pour but d’informer les professionnels de santé sur l’état des connaissances de la population sur l’AP en vue d’augmenter l’efficacité de leurs éventuelles interventions. |
th3 p127 dermatite aeroportee allergique au polyepoxide auteurs jihen turki 1 imen mehri 2 nehla rmadi 3 mohsen marnaoui 1 etablissement 1 inspection medicale au travail et de la securite professionnelle du gouvernorat de zaghouan tunisie zaghouan tunisie 2 groupement de medecine du travail ben arous tunisie 3 service de medecine du travail hopital hedi chaker sfax tunisie presentateur jihen turki |
Th3-P127 - Dermatite aéroportée allergique au polyépoxide
Thème: THÈME 3 : Allergies professionnelles - immunotoxicité - interactions gènes - environnement - épigénétique et travail
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Auteurs : Jihen Turki (1), Imen Mehri (2), Nehla Rmadi (3), Mohsen Marnaoui (1)
Présentateur : Jihen Turki
Etablissement : (1) Inspection Médicale au Travail et de la Sécurité Professionnelle du Gouvernorat de Zaghouan, Tunisie., Zaghouan, TUNISIE; (2) Groupement de Médecine du Travail, Ben Arous, TUNISIE; (3) Service de médecine du travail. Hôpital Hedi Chaker, Sfax, TUNISIE
Objectifs Décrire les caractéristiques socioprofessionnelles et cliniques des salariés exposés aux colles à base de Polyépoxyde dans une entreprise de câblage ayant développé une dermatite de contact allergique.
Méthodes Il s’agit d’une étude descriptive rétrospective de dossiers de salariés dans une entreprise de câblage exposés aux colles à base de Polyépoxyde ayant développé une dermatose de contact allergique durant la période allant du juin 2015 au juin 2018.
Résultats 10 cas de dermatite de contact ont été observés suite à l’utilisation de la colle à base de Polyépoxyde (bisphénol-A-épichlorhydrine résines époxydiques : poids moléculaire moyen ≤ 700). Il s’agit de 7 femmes et 3 hommes. L’âge moyen était de 37 ± 4 ans. Les 7 femmes occupaient le poste d’opératrice et les hommes étaient affectés au poste de contrôle. L’ancienneté professionnelle moyenne était de 6,3 ans. L’utilisation des équipements de protection individuelle conformes a été notée dans 9 cas. Les lésions cutanées étaient à type de lésions érythémato-squameuses prurigineuses au niveau du visage (paupières, régions péribuccale et péri-nasale). Le test d’éviction-reprise était positif chez 9 patients. Les tests épi-cutanés étaient réalisés dans 8 cas. Le diagnostic de dermatite aéroportée de type allergique à la résine époxy a été retenu pour 7 cas. Ces cas ont été déclarés en tant que maladie professionnelle conformément aux dispositions du tableau N°41 de la liste des tableaux des maladies professionnelles indemnisables. Les 10 cas ont bénéficié d’une éviction définitive de la manipulation des produits à base de résine époxy.
Conclusions Les Polyépoxydes représentent le 3éme allergène le plus fréquemment responsable d’eczéma d’origine professionnelle. L’utilisation de résine à haut poids moléculaire, à faible risque allergique, doit être encouragée. Le renforcement des moyens de protection individuelle et collective est nécessaire. |
th4 fp 09 parcours reussi d un maintien en emploi d un salarie d une petite entreprise du btp auteurs jean louis zylberberg 1 delly ekekya 2 etablissement 1 apst btp region parisienne bourg la reine france 2 apas btp region parisienne montrouge france presentateur jean louis zylberberg |
Th4-FP-09 - Parcours réussi d'un maintien en emploi d'un salarié d'une petite entreprise du BTP
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Jean-Louis Zylberberg (1), Delly Ekekya (2)
Présentateur : Jean-Louis Zylberberg
Etablissement : (1) APST BTP RÉGION PARISIENNE , Bourg La Reine, FRANCE; (2) APAS BTP REGION PARISIENNE, Montrouge, FRANCE
Introduction Dans le cadre du maintien en emploi des salariés du bâtiment et travaux publics (BTP) en Ile de France, le service de santé au travail et les œuvres sociales coopèrent depuis de nombreuses années. Plus de 80% des entreprises du BTP ont moins de 10 salariés et vont avoir des difficultés pour reclasser un salarié dans une situation d’inaptitude à son poste. C’est dans ce contexte que nous allons vous décrire une situation réussie de maintien en emploi d’un salarié d’une très petite entreprise (TPE).
Coopération réussie entre institutions Mr S., maçon dans une TPE, est victime sur son lieu de travail d’un accident vasculaire cérébral (non reconnu en accident du travail), en février 2017. Huit mois après, il voit en consultation de pré-reprise son médecin du travail à la demande du médecin conseil. En janvier 2018, il est orienté par le médecin du travail vers le service de reclassement des œuvres sociales afin de l’accompagner dans son projet professionnel de soudeur. A l’issue, une reconnaissance en qualité de travailleur handicapé est demandée puis une formation de remise à niveau de français de trois mois, au cours de son arrêt de travail. La cellule de prévention de la désinsertion professionnelle (PDP) de la Sécurité Sociale est sollicitée afin de maintenir les indemnités journalières pendant cette formation et donne son accord. Après cette première formation, une formation qualifiante de soudeur était prévue en janvier 2019. Mais le financement demandé auprès du Fonds de Gestion des Congés Individuels de Formation (FONGECIF) est refusé pour cause de budget insuffisant. Il est alors fait appel à l’Association de gestion du fonds pour l'insertion des personnes handicapées (AGEFIPH) qui refuse du fait de son statut de salarié et non pas de demandeur d’emploi et du coût important de la formation. Deux ans après l’accident vasculaire cérébral, le médecin conseil décide de mettre fin à ses indemnités journalières. Dans ce contexte, nous avons sollicité auprès de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) la formation de soudeur en Centre de Rééducation Professionnelle (CRP) qui a donné son accord en deux mois. Cette réponse rapide a été facilitée par la présence au sein de la cellule PDP de la Sécurité Sociale de l’ensemble des institutions (médecin du travail, conseillère en reclassement professionnel, médecin conseil, le médecin de la MDPH, l’assistante sociale de la Sécurité Sociale, le Cap Emploi).
Conclusion Cet exemple démontre l’importance de coopérer entre institutions pour chaque étape clé du projet du salarié. Bien qu’étant acteur majeur, le salarié aurait été en échec sans accompagnement des différents partenaires du maintien en emploi. |
th4 fp 10 maintien en emploi et troubles cognitifs de linteret dune intervention pluridisciplinaire auteurs eugenie steck 1 daniel ferreira zeferino 1 etablissement 1 ametif cergy pontoise france presentateur eugenie steck |
Th4-FP-10 - Maintien en emploi et troubles cognitifs: de l’intérêt d’une intervention pluridisciplinaire
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Eugénie Steck (1), Daniel Ferreira Zeferino (1)
Présentateur : Eugénie Steck
Etablissement : (1) AMETIF, Cergy Pontoise, FRANCE
Introduction Nous sommes alertés par l’employeur pour des difficultés exprimées par une salariée à son poste de directrice administrative et financière (DAF). Suite à un accident vasculaire cérébral sur son lieu de travail avec des séquelles cognitives et une fatigabilité, on observe des répercussions sur son travail et sur l’équipe.
La reprise du travail s’est faite en temps-partiel thérapeutique, suivi d’une invalidité catégorie 1. Lors de son arrêt, la salariée a été remplacée. Depuis sa reprise, le poste est partagé.
Objectif Adapter au mieux son poste à son état de santé en terme organisationnel, et fluidifier le fonctionnement de l’équipe.
Méthodologie Nous avons opté pour une intervention ergonomique, l’intervention d’une psychologue étant perçue comme stigmatisante par la salariée. Il a été décidé conjointement de rencontrer la direction puis les deux salariées séparément. Entre chaque rencontre, des échanges téléphoniques et par mail avec le directeur ont été formalisés.
Analyse La direction confirme ses difficultés sur certaines tâches. La fiche de fonction nous a été remise, ainsi qu’une liste des tâches confiées établie en concertation avec l’intéressée. Elle nous a souligné la problématique d’avoir 2 personnes à un poste de DAF engendrant des contraintes techniques ainsi qu’un problème de positionnement de l’équipe, et des 2 salariées entre elles avec de vives tensions. Elle nous confirme l’impact de ses troubles cognitifs sur son travail, ainsi que des difficultés à faire le deuil de certaines missions. D’autre part les 2 salariées font le même constat sur les problématiques organisationnelles (problème de transmission d’informations). Elles soulignent toutes les deux une dégradation de leurs relations.
Préconisations Après chaque rencontre la direction a pu mettre en place au fur et à mesure certaines préconisations (répartition des tâches évitant l’attribution de tâches à forte temporalité, maintien du temps-partiel, possibilité de télétravail).
Nous lui avons également recommandé de réaliser une fiche de poste officielle, de clarifier l’organigramme du service et de les communiquer à l’ensemble de l’équipe.
Discussion L’implication de la direction et de la salariée ont permis un dialogue ouvert et facilitateur pour la mise en place des aménagements. Les tensions entre les deux salariées auraient pu être un frein, levé par l’arrivée inattendue d’une nouvelle DAF durant l’intervention, permettant ainsi la co-construction d’un projet partagé entre les salariées, l’entreprise et le SST.
Une synthèse écrite a été rédigée et intégrée au dossier médical. Cette intervention pluridisciplinaire a abouti à son maintien en emploi, ainsi qu’à un meilleur fonctionnement au sein de l’équipe. |
th4 fp 11 experimentation d un indice de risque de desinsertion professionnelle auteurs nicole dousselin 1 marie triglia 1 anne landi 1 etablissement 1 gims13 marseille france presentateur nicole dousselin |
Th4-FP-11 - Expérimentation d'un indice de risque de désinsertion professionnelle
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Nicole Dousselin (1), Marie Triglia (1), Anne Landi (1)
Présentateur : Nicole Dousselin
Etablissement : (1) gims13, Marseille, FRANCE
Si le maintien dans l’emploi (MDE) est au cœur des préoccupations des services de santé au travail (SST), le rapport IGAS 2018 et les recommandations HAS 2019 insistent sur la nécessité d’agir en amont, et d’améliorer la lisibilité de la cohérence de la prise en charge des personnes à Risque de Désinsertion Professionnelle (RDP).
Agir en amont implique un dépistage précoce des salariés à RDP avant qu’une gène s’installe au travail et se traduise par des arrêts de travail voire une inaptitude avec un risque de précarité.
Orientée par ces enjeux, notre réflexion au GIMS13, inscrite dans notre projet de service et notre démarche qualité s’est axée sur la création d’un indice de RDP évaluable à chaque visite, dès l'embauche pour tous les salariés par tout professionnel de santé au travail.
Nous avons élaboré un indice de 0 à 3 repérant si le salarié est à RDP nul faible moyen ou fort, avec comme corolaire des moyens à déployer appropriés de façon plus ou moins urgente.
Notre méthodologie d’évaluation du RDP s'appuie sur une grille croisée incluant des données de l'approche EVREST et l' échelle visuelle de bien être au travail. Nous avons testé sa faisabilité en 2019, inclut le codage du RDP dans notre logiciel et validé en Commission Médico Technique son déploiement à l'ensemble du SST en 2020.
A l’issue de notre test, cet indice s’est confirmé fiable facile et rapide à évaluer. Il s’insère dans le protocole de collaboration médecin infirmière et s’avère d’une aide majeure pour les infirmières dans leur démarche d’orientation des salariés vers les médecins.
Cet indice résume et concrétise la réflexion intellectuelle que chaque professionnel de santé au travail réalise, en répondant à la question : « quel est le risque pour le salarié que je viens de voir, de rencontrer des difficultés de MDE pour raison de santé ?».
Le déploiement du RDP et son codage par l’ensemble du GIMS13 seront exploités dès 2021.
Nous réaliserons une description de la répartition des salariés selon leur RDP, et pour chaque niveau de RDP sa distribution selon les caractéristiques des salariés, les postes de travail, les entreprises.
Pour tous les salariés identifés à RDP , leur devenir et les actions de MDE mobilisées seront codés y compris lorsque les salariés sont en activité et ne font pas encore l’objet de Mesures Individuelles d’Accompagnement.
Un bilan MDE sera donc réalisable non plus à partir des conclusions de nos visites mais à partir des caractéristiques des salariés et donc du besoin identifié pour chaque salarié en matière de MDE.
L’indice RDP est un outil simple objectif répondant à la double nécessité d’agir en amont de la survenue de la désinsertion professionnelle, et de rendre nos actions lisibles et communicables. |
th4 fp 12 cancer et maintien dans l emploi une action collaborative en entreprise auteurs valerie flandin 1 fanny perrin blanc 1 etablissement 1 acms suresnes france presentateur valerie flandin |
Th4-FP-12 - Cancer et maintien dans l 'emploi : une action collaborative en entreprise
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Valerie Flandin (1), Fanny Perrin Blanc (1)
Présentateur : Valerie Flandin
Etablissement : (1) ACMS, Suresnes, FRANCE
Introduction Le retour au travail, pour un salarié atteint d'un cancer, peut s’avérer complexe. C'est un challenge pour l'entreprise et l'individu et un véritable enjeu en terme de santé publique et de santé au travail. Les partenariats en faveur du retour à l'emploi participent à la prévention de la désinsertion professionnelle (PDP).
Objectif Un service interentreprises de santé au travail (SIST) d'Île-de-France et la Ligue contre le Cancer se sont engagés dans une démarche commune favorisant le retour et le maintien dans l'emploi des salariés atteints d'affections de longue durée notamment cancéreuses. Le but est d'informer et de sensibiliser les employeurs et les salariés des petites et moyennes entreprises et d'initier une dynamique de réflexion sur ce thème.
Méthode Faisant suite aux réunions de pilotage tenues en 2019 et au constat d'une mauvaise connaissance de cette thématique et de ses enjeux dans les entreprises, un atelier de prévention intitulé «Cancer et maintien dans l'emploi, si on en parlait ?» est proposé aux adhérents du SIST, sous forme de diaporamas et de jeux participatifs. Sont notamment abordés, l'utilité de la visite de pré-reprise, les aménagements des postes, la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé ainsi que le programme «Lig'Entreprise», programme d’actions abordant le thème du cancer en entreprise et qui appréhende de manière ludique les problématiques rencontrées par les salariés et les encadrants.
À l'issue de cette intervention, les employeurs qui le souhaitent peuvent solliciter une intervention dédiée à leur entreprise avec la participation conjointe des équipes du SIST et de la Ligue contre le Cancer. Cette dernière propose trois actions portant sur la prévention, le retour à l'emploi (modules de différents formats pour la sensibilisation des collaborateurs et/ou des managers) ou l'information.
Cette collaboration sera initialisée en 2020 dans le département de l'Essonne.
Discussion Les leviers permettant la réussite de cette action sont:
- la mobilisation des équipes santé-travail du SIST (médecin du travail, infirmier de santé au travail, assistant social) associée à la participation active de membres de la Ligue contre le Cancer.
- le nombre conséquent de petites et moyennes entreprises adhérentes au SIST.
Les freins pourraient être organisationnels et liés aux difficultés rencontrées pour mobiliser de telles entreprises sur ce sujet.
Conclusion Ce projet collaboratif (ACMS et Ligue contre le Cancer) en faveur de la prévention de la désinsertion professionnelle devrait être déployé progressivement à partir de 2020 et être généralisé ensuite à l’ensemble de l'Île de France.
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th4 fp 13 vetements de travail connectes une aide pour l evaluation de la charge physique et le retour au travail auteurs yohann levillain 1 gilles marot 1 jean jacques caraco 2 thomas poulin 3 jean pierre zana 4 etablissement 1 arkema serquigny serquigny france 2 altran saint herblain france 3 mulliez flory fevremoine france 4 zconcept paris france presentateur yohann levillain |
Th4-FP-13 - Vêtements de travail connectés : une aide pour l'évaluation de la charge physique et le retour au travail
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Yohann Levillain (1), Gilles Marot (1), Jean-Jacques Caraco (2), Thomas Poulin (3), Jean-Pierre Zana (4)
Présentateur : Yohann Levillain
Etablissement : (1) arkema serquigny, Serquigny, FRANCE; (2) altran, Saint Herblain, FRANCE; (3) mulliez flory, Fevremoine, FRANCE; (4) zconcept, Paris, FRANCE
Les ergonomes, leurs méthodes et leurs outils contribuent à accompagner les entreprises dans l’évaluation des facteurs d’exposition aux risques notamment physiques. L'ergonomie à montré son efficacité humaine économique et son rôle lors de la conception de situations de travail. Les technologies connectées progressent et apportent de nouveaux outils pour d’objectiver les contraintes liées à l’activité.
Chez Arkema, depuis plus de 10 ans, l’évaluation ergonomique de l’activité et des risques sur les sites industriels s’est installée via des diagnostics ergonomiques pour évaluer les situations de travail déclarées comme « pénibles ». La démarche s’est poursuivie par la formation de référents en ergonomie qui évaluent les situations de travail à la demande des opérateurs, du service de santé au travail ou du management. Le vêtement de travail a été rendu communiquant au travers d’un réseau de capteurs de mouvements et positions. Il apporte un complément pour l’analyse de l’activité en objectivant, en situation réelle de travail, les contraintes physiologiques du collaborateur équipé.
Les études menées avec des vêtements connectés ont élargi les objectifs :
- objectiver les contraintes articulaires lors de l’analyse des activités,
- participer à l’amélioration des situations de travail,
- jouer un rôle pédagogique auprès des opérateurs,
- favoriser le dialogue social,
- accompagner le retour au travail.
Les études réalisées concernent les manutentions manuelles de sacs de 20 ou 25 Kg par des préparateurs de commandes. L’activité consiste à préparer des palettes avec différents types de sacs selon les commandes clients.
L’analyse de l’activité a montré dans un premier temps de nombreux facteurs d’exposition aux risques liés à l’organisation de l’activité. L’utilisation des EPIC a amené les opérateurs à revoir leurs modes opératoires et à reconcevoir la zone de travail. Une seconde étude a été engagée à leur demande pour mettre en place une aide technique à la manutention. Elle a confirmé la réduction des contraintes lors de l’utilisation des modes opératoires choisis par les collaborateurs et a montré l’intérêt de l’aide technique dans certaines circonstances.
Les résultats de ces études ont permis d’envisager l’utilisation des EPIC comme un complément pour l’objectivation des contraintes et un dispositif pédagogique pour amener les opérateurs à comprendre les contraintes. Pour les services de santé au travail les epic apportent des éléments objectifs pour les restrictions médicales, les inaptitudes et pour favoriser le retour au travail. Arkema envisage de déployer ses équipements afin d’élargir leur utilisation pour les missions handicap mais aussi pour les équipes chargées de la qualité de vie au travail. |
th4 fp 14 maintien dans l emploi des personnes presentant un trouble bipolaire auteurs elise marion paris 1 emma beetlestone 1 raphael paris 2 antoine villa 1 marie pascale lehucher michel 1 etablissement 1 assistance publique des hopitaux de marseille marseille france 2 hia laveran marseille france presentateur elise marion paris |
Th4-FP-14 - Maintien dans l'emploi des personnes présentant un trouble bipolaire
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
Auteurs : Elise Marion-Paris (1), Emma Beetlestone (1), Raphaël Paris (2), Antoine Villa (1), Marie-Pascale Lehucher-Michel (1)
Présentateur : Elise Marion-Paris
Etablissement : (1) Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille, Marseille, FRANCE; (2) HIA Laveran, Marseille, FRANCE
Objectif Au moins la moitié des personnes touchées par un trouble bipolaire, dont la prévalence mondiale est supérieure à 1% de la population générale, n’a pas d’activité professionnelle stable. L’objectif de cette étude est de recenser les facteurs perçus par les personnes bipolaires comme ayant un impact sur leur maintien dans l’emploi.
Méthode Des entretiens individuels semi-dirigés ont été proposés aux sujets présentant un trouble bipolaire, en âge de travailler, et ayant fréquenté 3 services hospitaliers de l’Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille. Ces personnes devaient être stabilisées médicalement et avoir vécu au moins une expérience professionnelle. Chaque entretien a été enregistré et retranscrit manuellement puis analysé selon un classement thématique des verbatims.
Résultats Dix-neuf personnes ont participé aux entretiens. Trois thèmes majeurs identifiés ont été classés en facteurs intrinsèques (rythme de travail, cadre ou contexte de travail) et extrinsèques (aides extérieures) à la personne bipolaire. La majorité des sujets estime que le travail à horaires réguliers est un facteur d’équilibre. Pour tous, le travail de nuit et les facteurs de stress peuvent entrainer des rechutes. Tous soulignent la nécessité de déstigmatiser la maladie auprès des employeurs et mettre en avant leurs compétences. La plupart estime qu’il faut développer des organismes d’accompagnement à l’emploi spécifiques aux maladies psychiques.
Conclusion Cette recherche contribue à renseigner les sujets présentant un trouble bipolaire sur les facteurs professionnels impactant l’équilibre de leur affection. Des parcours de soin personnalisés pluridisciplinaires impliquant la médecine du travail sont à développer afin de favoriser l’équilibre de la maladie et leur maintien dans l’emploi. |
th4 fp 15 maintien dans lemploi une affaire de symptomes et de temps auteurs simone munch 1 etablissement 1 cnrs coordination nationale de medecine de prevention paris france presentateur simone munch |
Th4-FP-15 - Maintien dans l’emploi, une affaire de symptômes et de temps ?
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Simone Munch (1)
Présentateur : Simone Munch
Etablissement : (1) CNRS - Coordination nationale de médecine de prévention, Paris , FRANCE
Un agent gestionnaire adjoint dans un laboratoire se présente en consultation avec une attitude méfiante voire hostile. Il indique éprouver des difficultés dans l’organisation et le suivi de son travail. Il consulterait régulièrement un psychiatre pour troubles anxieux et psychosomatiques mais refuse tout traitement médicamenteux. Le diagnostic de personnalité schizoïde a été porté.
Un allègement des tâches n’apportant aucune amélioration, un changement d’activité est décidé. Sont privilégiés : un travail d’exécution bien encadré avec peu de latitude décisionnelle, peu de responsabilités et des contacts interindividuels limités. L’agent accepte cet aménagement mais refuse de solliciter une RQTH. Il bénéficiera de l’accompagnement d’une « personne ressource » en cas de difficulté. Un bilan neuropsychologique en centre de réadaptation et de formation professionnelle valide les aménagements préconisés.
Une activité professionnelle d’accueil et de petite maintenance dans un établissement répond aux critères retenus, sous la supervision du responsable administratif. L’évolution, satisfaisante à moyen terme, sera compromise par l’attitude intrusive d’un collègue.
La confiance de l’agent vis-à-vis du médecin et du service des ressources humaines s’améliore néanmoins. Il sollicite une RQTH et se confie sur sa socialisation : déficit de communication, interactions sociales et activités restreintes… Nous pensons comme l’agent qu’il est atteint de troubles de la sphère autistique et il s’inscrit au Centre Ressources Autisme pour bénéficier d’une évaluation. Parallèlement nous sollicitons un organisme spécialisé pour l’accompagner dans son quotidien mais en l’absence de diagnostic patent, aucune suite ne pourra être donnée.
Le diagnostic de syndrome d’Asperger est posé dix ans après le début de l’accompagnement professionnel et lui ouvre les portes d’un groupe de travail sur les interactions sociales et d’une aide adaptée à la gestion des problèmes domestiques. Il est réaffecté à un poste de petite maintenance. L’évolution socioprofessionnelle actuelle est favorable et pour la première fois il a des projets d’avenir.
Cette présentation témoigne de l’influence positive d’une dynamique professionnelle sur l’intégration sociale. Elle montre qu’en dépit d’un diagnostic imprécis au départ il est possible d’accompagner un agent en se basant notamment sur la symptomatologie et son incidence. Le temps psychiatrique n’est en effet pas toujours le temps professionnel ! Nonobstant la période nécessaire à l’établissement d’une relation de confiance avec l’agent, son adhésion aux aménagements proposés de même que celle du collectif de travail sont essentielles. Le temps reste cependant l’élément le plus difficile à maîtriser…
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th4 fp 16 itineraire socio professionnel des asthmatiques a partir de la cohorte constances auteurs dorothee provost 1 julie chesneau 1 chantal raherison 2 marie christine delmas 1 laurence cherie challine 1 marcel goldberg 3 yuriko iwatsubo 1 etablissement 1 sante publique france saint maurice france 2 universite bordeaux bordeaux france 3 inserm villejuif france presentateur dorothee provost |
Th4-FP-16 - Itinéraire socio-professionnel des asthmatiques à partir de la cohorte Constances
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Dorothee Provost (1), Julie Chesneau (1), Chantal Raherison (2), Marie-Christine Delmas (1), Laurence Cherie-Challine (1), Marcel Goldberg (3), Yuriko Iwatsubo (1)
Présentateur : Dorothee Provost
Etablissement : (1) SANTE PUBLIQUE FRANCE, Saint-Maurice, FRANCE; (2) UNIVERSITE BORDEAUX, Bordeaux, FRANCE; (3) INSERM, Villejuif, FRANCE
Introduction Des études ont montré que l'asthme professionnel affecte des sujets actifs jeunes et que ses conséquences socio-économiques peuvent être importantes (diminution de revenus et/ou perte de l’emploi). L’enquête Santé et itinéraire professionnel (SIP) suggère notamment que, comparées aux femmes non asthmatiques, les femmes asthmatiques ont des parcours professionnels plus complexes et des revenus inférieurs. L’objectif de cette étude est de décrire l’itinéraire socio-professionnel des personnes asthmatiques et de le comparer à celui des non-asthmatiques en utilisant les données issues de la cohorte française Constances.
Matériel et Méthodes Cette étude s’appuie sur les données recueillies à l’inclusion par autoquestionnaire auprès de 34 085 personnes âgées de 18 à 69 ans incluses en 2013 et 2014 dans la cohorte Constances. L’asthme actuel a été défini par la survenue d’une crise d’asthme au cours des douze derniers mois et/ou la prise actuelle d’un traitement pour asthme. Les paramètres socio-professionnels étudiés étaient la situation vis-à-vis de l’emploi, les revenus mensuels du foyer, la catégorie sociale et le secteur d’activité, et le nombre et les durées d’emplois et des périodes d’interruption au cours de la vie professionnelle.
Résultats Au total, 1 772 asthmatiques ont été identifiés. Les femmes asthmatiques avaient un nombre d’emplois plus important que les femmes non asthmatiques (respectivement, 34 % et 27 % ont eu plus de 4 emplois au cours de leur vie professionnelle). Chez les hommes, aucune différence n’a été observée entre les asthmatiques et les non-asthmatiques concernant le nombre et la durée des emplois et le nombre et la durée des périodes d’interruption.
Conclusion Ces premiers résultats suggèrent que les femmes asthmatiques connaissent des parcours professionnels plus instables que les femmes non asthmatiques. En revanche, aucun effet n'a été observé chez les hommes. Les analyses se poursuivent pour conforter ces premiers résultats.
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th4 p133 analyse du score fabq un an apres l avis du medecin du travail chez des salaries avec un probleme de rachis etude sur les salaries de lenquete pdp 2015 au ciamt centre interentreprises et artisanal de medecine du travail auteurs otelia szabo gay 1 vinh ngo 1 etablissement 1 ciamt paris france presentateur otelia szabo gay |
Th4-P133 - Analyse du score FABQ un an après l'avis du médecin du travail chez des salariés avec un problème de rachis. Etude sur les salariés de l’enquête PDP 2015 au CIAMT (Centre Interentreprises et Artisanal de Médecine du travail).
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Otelia Szabo Gay (1), Vinh Ngo (1)
Présentateur : Otelia Szabo Gay
Etablissement : (1) CIAMT, Paris, FRANCE
Contexte de l'étude : La priorité nationale des services de santé au travail dans le cadre du CPOM (Contrat Pluriannuel d’Objectifs et de Moyens) reste la prévention de la désinsertion professionnelle (PDP). Dans ce contexte, une enquête annuelle est réalisée au CIAMT avec un suivi longitudinal des salariés qui ont nécessité une intervention du médecin du travail : aménagements de poste, restrictions, inaptitudes. La pathologie du rachis reste le principal problème de « non aptitudes » dans notre service.
Objectif et population étudiée : L’objectif principal de ce mémoire est d’étudier et décrire le score du questionnaire FABQ (Fear-Avoidance beliefs Questionnaire) en fonction de la décision du médecin du travail : aménagement de poste, inaptitude, restrictions chez ces salariés avec un problème de rachis pris dans le cadre de l’enquête PDP 2015 au CIAMT un an après la décision médicale du médecin du travail. L'étude a pu être réalisée pour 28 salariés avec un problème de rachis.
Résultats : Les salariés en poste avec aménagement par le médecin du travail ont une moyenne de : évaluation de l'échelle 1 : croyances concernant l'activité physique à 18,75/ 24 ; évaluation échelle 2 : croyances concernant le travail à 23,8 / 42 ; évaluation globale 52,3 /96 :
Les salariés en cours d'une procédure de reclassement pour inaptitude médicale ont une moyenne de : évaluation de l'échelle 1 : croyances concernant l'activité physique à 19,5/ 24 ; évaluation échelle 2 : croyances concernant le travail à 39,8 / 42 ; évaluation globale 87,1 /96
Les salariés en arrêt maladie pour soins ont une moyenne de : évaluation de l'échelle 1 : croyances concernant l'activité physique à 21,25/ 24 ; évaluation échelle 2 : croyances concernant le travail à 40 / 42 ; évaluation globale 87,5 /96
Conclusions 1. Les personnes en activité professionnelle avec un aménagement de poste ayant un problème de rachis présentent un score FABQ plus faible que les personnes en procédure d'inaptitude ou en arrêt maladie. 2. L'avis du médecin du travail est en concordante avec les croyances et attitudes d'évitement des salariés avec un problème de rachis. 3. Le questionnaire FABQ peut être un outil d'orientation pour le médecin du travail dans le cadre de la prévention de la désinsertion professionnelle des salariés avec un problème de rachis. 4. La réalisation de ce questionnaire présente une limite pour les personnes avec un faible niveau scolaire.
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th4 p134 les effets d un dispositif d accompagnement sur le reinvestissement de la sphere professionnelle auteurs nadia baatouche 1 souade bouyan 1 mouzdalfa hassane 1 patricia sauviat 1 etablissement 1 mairie de bobigny bobigny france presentateur nadia baatouche |
Th4-P134 - Les effets d'un dispositif d'accompagnement sur le réinvestissement de la sphère professionnelle
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
Auteurs : Nadia Baatouche (1), Souade Bouyan (1), Mouzdalfa Hassane (1), Patricia Sauviat (1)
Présentateur : Nadia Baatouche
Etablissement : (1) Mairie de Bobigny, Bobigny, FRANCE
La société post-moderne se caractérise par les transformations du monde du travail bouleversant ainsi en profondeur le rapport de l’individu avec le travail, et avec son propre travail. De nombreuses investigations sur les situations du travail relèvent un accroissement des impacts négatifs du travail sur la santé mentale et physique de l’individu, comme les états dépressifs, le surmenage (burn-out), l’état d’ennui (bore-out), la perte de sens (brown-out). Dès lors, après la santé mentale de l’individu, c’est le caractère potentiellement pathogène du travail qui devient objet de recherche (Morin, 2010 ; Bernaud, 2018).
En psychologie, de nombreuses thèses (Frankl, 1967, Yalom, 1980, Bernaud, 2018) renforcent l’hypothèse qu’un questionnement existentiel à travers le sens donné à sa vie répond à un besoin fondamental de l’être humain, le sens du travail apparaît à présent comme une nouvelle dimension du sens, aussi essentielle pour préserver le bien-être de l’individu.
Les questions existentielles sont d'autant plus présente lorsqu'un individu est confronté à une irruption brutale de troubles physique (TMS) déstructurant alors psychiquement son identité professionnelle.
Avec l’appui d’une vision clair d’un dispositif d’accompagnement à la mobilité proposant un travail réflexif qui conduit l'agent à re-construire son identité personnelle et professionnelle, nous souhaitons présenter le cas d’un agent, accompagné au sein de la collectivité de Bobigny (93), explorant les questions existentielles. Nous concevons que l’intérêt d’un tel dispositif travaillant dans un accompagnement collaboratif (service santé au travail – Service mobilité et Direction des Ressources Humaines) est qu’il permet à son public de tenter de répondre à questions existentielles de son soi actuel, en lien avec son travail et sa vie. En effet, par son approche, par une mise en lumière de ses expériences majeures de ses parcours personnels et professionnels, ce dispositif d’accompagnement invite l’individu à ne plus être un spectateur de sa vie mais au contraire d'être l'auteur.
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th4 p136 etude des inaptitudes medicales sur 2018 dans un ssti auteurs camille ganivet 1 florence oziol 1 pauline rivoal 1 olivier balhawan 1 etablissement 1 pst prevention sante travail caen france presentateur olivier balhawan |
Th4-P136 - Etude des inaptitudes médicales sur 2018 dans un SSTI
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Camille Ganivet (1), Florence Oziol (1), Pauline Rivoal (1), Olivier Balhawan (1)
Présentateur : Olivier Balhawan
Etablissement : (1) PST Prévention Santé Travail , Caen, FRANCE
L’inaptitude au poste de travail est définie comme l’incapacité physique ou psychique pour un salarié à exercer les fonctions qui lui incombent. Lorsqu’apparaît une fragilité dans l’état de santé d’un salarié, l’un des domaines les plus exposé aux répercussions va être celui de l’emploi. Au cours des dernières années, la pratique quotidienne des médecins du travail s’est vue modifiée par les réformes successives et en particulier en 2016, la loi El Khomri. Au-delà de ces modifications, les médecins du travail d’un SSTI ont constaté une augmentation de leur nombre d’inaptitude en 2018. Dans une politique actuelle de maintien en emploi, il a paru important comme objectif de cette étude de recueillir des indicateurs précoces (qui/comment/pourquoi) et ainsi tenter de mettre en œuvre des recommandations de bonnes pratiques pour pouvoir examiner les freins et les leviers de ce maintien en emploi. Il s’agit d’une étude épidémiologique descriptive et prospective portant sur les inaptitudes médicales réalisées au sein d’un SSTI en 2018. Les analyses qualitatives et quantitatives des inaptitudes médicales ont été complétées par des données issues des dossiers médicaux en santé au travail complétée par chaque médecin du travail ayant signé l’inaptitude. Tous les résultats ont été comparés ensuite à l’effectif suivi pour éviter tout biais. Sur les 525 inaptitudes prononcées, 457 ont été saisies par les médecins et 447 ont pu être analysées (87%) : 62% femmes-38% hommes. Dans 66% des cas, la procédure d’inaptitude a été débutée lors de la visite de pré reprise. La majorité des inaptitudes se sont faites à la suite d’un arrêt de travail ; le délai depuis la dernière visite médicale périodique ou d’embauche datait de plus de 36 mois. Les pathologies les plus représentées dans l’inaptitude étaient les TMS, suivie de près par le rachis et les RPS à égalité. 37% des inaptitudes étaient réalisées dans un contexte d’invalidité catégorie 2, 18% dans un contexte d’AT/MP, et 15% pour une fin des indemnités journalières prononcée. Pour 66% des salariés déclarés inaptes, au moins une action de prévention de la désinsertion professionnelle a été réalisée. 77% des postes n’étaient pas aménagés. Dans 69% des cas, les médecins du travail ont jugé qu’aucune mesure n’aurait pu permettre d’éviter l’inaptitude. Cette étude souligne l’importance pour le médecin du travail de rester maître de la périodicité des visites, ainsi que de l’importance de la visite de pré reprise et de sa précocité. Pour voir plus loin, une meilleure prévention de l’altération de l’état de santé des salariés en revenant à de la prévention primaire est in fine l’objectif de cette étude, avec une comparaison prévue sur une année entière prochaine.
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th4 p140 ergotheque et amenagement de poste pour le travail sur ecran auteurs anne jankowski 1 elisabeth gaertner 2 frederic daessle 2 nathalie saglas 2 anne nonnenmacher 1 etablissement 1 sncf strasbourg france 2 unistra strasbourg france presentateur anne jankowski |
Th4-P140 - « Ergothèque » et aménagement de poste pour le travail sur écran
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Anne Jankowski (1), Elisabeth Gaertner (2), Frédéric Daessle (2), Nathalie Saglas (2), Anne Nonnenmacher (1)
Présentateur : Anne Jankowski
Etablissement : (1) SNCF, Strasbourg, FRANCE; (2) Unistra, Strasbourg, FRANCE
Introduction Les aménagements matériels de poste de travail sur écran ne donnent pas toujours satisfaction lorsqu’au préalable un essai de la solution ergonomique n’est pas proposé.
Objectifs Maintenir au poste de travail les salariés présentant des douleurs des membres supérieurs, grâce à un aménagement adapté, et prévenir la désinsertion professionnelle.
Méthodes Le service de santé au travail a été équipé d’une « Ergothèque » : collection de périphériques informatiques (souris verticales, claviers courts, supports de bras, supports de poignets…) adaptés à des pathologies touchant les membres supérieurs, en tenant compte des données de la littérature et de l’expérience du médecin du travail. Le prêt de matériel a également pu être proposé pour des agents travaillant la majeure partie de leur temps sur écran, dans un but de prévention. Le médecin du travail a implémenté la collection au fur et à mesure des besoins rencontrés dans son exercice.
Un questionnaire de satisfaction a été envoyé aux agents ayant pu bénéficier de ce prêt depuis 2016 à l’Unistra et 2018 à la SNCF (Centre Médical de Strasbourg) afin de conforter l’utilité de ce dispositif, d’évaluer l’amélioration et/ou le confort que peut apporter un matériel ergonomique en fonction de la plainte.
Résultats Entre 2016 et 2019, 132 salariés ont bénéficiés du prêt.
64 personnes ont répondu au questionnaire de satisfaction, 49 agents (76%) ont déclaré avoir une amélioration des douleurs/symptômes grâce au matériel qui a été prêté, ce prêt a abouti à un achat du matériel pour 35 agents (54%). Un meilleur confort de travail (prévention) a également pu être constaté (note de 3,74 sur 5).
Les symptômes les plus rencontrés étaient des douleurs des épaules et/ou des poignets (47%). Les matériels prêtés étaient essentiellement des souris verticales (64%) et des reposes bras (21%).
Les essais ont permis de valider et améliorer les indications de certains matériels à des pathologies et symptômes mais aussi d’invalider certains matériels qui ne convenaient pas.
Conclusion Le prêt de matériel ergonomique avant acquisition de matériel ergonomique adapté améliore le maintien au travail des personnes souffrant de TMS et travaillant sur écran.
L’essai de matériel spécialisé permet l’acceptabilité, l’adéquation avant son acquisition. Cette pratique participe au maintien dans l’emploi, à l’amélioration de l’ergonomie au poste de travail, et évite des achats inadaptés ou inutiles. Il permettra à terme de réfléchir à l’élaboration d’une grille de préconisation matériel en rapport avec les symptômes et les pathologies.
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th4 p141 adaptation du poste de travail informatique chez un agent hemiplegique auteurs anne nonnenmacher 1 anne jankowski 1 etablissement 1 sncf strasbourg france presentateur anne nonnenmacher |
Th4-P141 - Adaptation du poste de travail informatique chez un agent hémiplégique
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Anne Nonnenmacher (1), Anne Jankowski (1)
Présentateur : Anne Nonnenmacher
Etablissement : (1) SNCF, Strasbourg, FRANCE
Introduction Une salariée, avec un déficit moteur de l'hémi-corps droit, travaille sur un poste informatique. Cette salariée a toujours compensé la paralysie du membre supérieur droit en hypersollicitant le membre supérieur gauche. Elle ressent des douleurs dans le membre supérieur gauche, seul membre fonctionnel, qui génèrent une perte de mobilité et rendent plus difficiles la tenue du poste. De plus, l'appui sur plusieurs touches combinées du clavier, nécessaire à la réalisation des différentes opérations, est difficile voire impossible avec une seule main.
Objectifs Soulager le membre valide et prévenir l’apparition d’une pathologie ostéoarticulaire chez une salariée hémiplégique.
Améliorer l’ergonomie du poste de travail
Maintenir un agent en situation de handicap dans l’emploi
Méthodes Une étude de son poste de travail a été réalisée par le service de santé au travail : réglage du fauteuil, des écrans, positionnement à gauche de la souris et du téléphone, essai concluant d'une agrafeuse électrique.
Afin de préserver la mobilité du membre supérieur gauche et de faciliter son travail, un clavier monomanuel pour gaucher a été testé : clavier numérique inversé, touches verrouillables et programmables. La salariée a bénéficié d'une information pour son utilisation
Résultats A l'issue d'une phase d'essai de 3 semaines, la salariée s'est totalement familiarisée avec le nouvel outil.
L'acquisition du matériel a été financée par la mission handicap dans le cadre du maintien dans l'emploi d'un salarié en situation de handicap.
Une satisfaction est relevée chez l’agent avec bénéfice au niveau de la mobilité du membre sain, une bonne adaptation au matériel, une diminution du nombre de frappes avec le nouveau matériel
Conclusion L’aménagement du poste de travail informatique d’une salariée hémiplégique a permis son maintien dans l’emploi et d'éviter l’apparition d’une pathologie d'hypersollicitation sur le côté valide.
Cet aménagement a été possible grâce à la connaissance du poste de travail, de l’état clinique de la salariée et de ses ressources, et de l'adaptation du matériel existant |
th4 p142 tms et maintien en emploi a 54 ans illustration pratique auteurs veronique bartenlian 1 modeste ribeiro 1 etablissement 1 acms arpajon france presentateur veronique bartenlian |
Th4-P142 - TMS et maintien en emploi à 54 ans : illustration pratique
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
Auteurs : Veronique Bartenlian (1), Modeste Ribeiro (1)
Présentateur : Veronique Bartenlian
Etablissement : (1) ACMS, Arpajon, FRANCE
Contexte La conjonction du vieillissement des travailleurs et d’une progression générale du productivisme engendre des situations à risque de désinsertion professionnelle de plus en plus fréquentes, en particulier dans la catégorie des travailleurs manuels de plus de 50 ans. Or, c’est en fin de carrière que les salaires deviennent conséquents. A cet âge, une perte d’emploi par inaptitude expose au chômage de longue durée avec appauvrissement immédiat puis en contrecoup, à la retraite qui est parfois encore lointaine. La prévention de la désinsertion professionnelle est ainsi plus que jamais un des objectifs prioritaires des SSTI. Illustration Les TMS figurent parmi les principales causes de perte d’emploi dans cette catégorie de salariés. Notre cas de maintien en emploi réussi concerne un serrurier-métallier de 54 ans atteint d’épicondylites bilatérales chroniques, reconnues maladies professionnelles (MP), non résolutives malgré des actes chirurgicaux itératifs. Lors d’une visite de pré-reprise, le médecin du travail a repéré la situation à risque de désinsertion professionnelle de cet ouvrier bénéficiant d'une RQTH, a alors initié puis coordonné les actions entre l’employeur, le Sameth et l’équipe pluridisciplinaire. Des aides techniques sur mesure définis par l’étude de l’ergonome ont été mises en place : 2 bras articulés porte-outils (visseuse, tronçonneuse) fixés sur un pied à roulettes, et 1 table de travail réglable en hauteur. Discussion La réussite de la démarche a été conditionnée par la volonté et les capacités d’adaptation du salarié, ainsi que par la participation bienveillante de l’employeur qui a financé 20% du projet et supprimé les objectifs de production du salarié. La survie de l’entreprise aurait par ailleurs été compromise en cas d’inaptitude car les indemnités de licenciement, déjà lourdes en raison des 38 ans d’ancienneté du salarié, auraient été doublées car liées à des MP. Cet aménagement, bien que long à mettre en place, a permis au salarié de conserver son poste et de montrer au collectif de travail que l’entreprise était partie prenante de la santé de ses salariés. Cette action particulière de maintien en emploi a également provoqué une prise de conscience et impulsé d’autres actions de prévention au sein de l’entreprise (nouveaux masques de soudage, amélioration de l’éclairage…). De plus, les aides techniques ont pu être testées par les autres ouvriers de l’atelier avec plébiscite de la nouvelle table de travail. L’employeur a prévu de remplacer progressivement les vieilles tables de travail fixes par des tables réglables pour chaque salarié. Au final, cette intervention tertiaire, tardive, a aussi permis de déboucher sur des actions de prévention primaire. |
th4 p143 exemple dune reussite de maintien en emploi dune salariee avec une nevralgie cervico brachiale ncb a bascule auteurs otelia szabo gay 1 alix lepine 2 marie pierre denarie 1 etablissement 1 ciamt paris france 2 i d ergonomie paris france presentateur otelia szabo gay |
Th4-P143 - Exemple d’une réussite de maintien en emploi d’une salariée avec une névralgie cervico-brachiale (NCB) à bascule.
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Otelia Szabo Gay (1), Alix Lepine (2), Marie Pierre Denarie (1)
Présentateur : Otelia Szabo Gay
Etablissement : (1) CIAMT, Paris, FRANCE; (2) I.D. ERGONOMIE, Paris, FRANCE
Contexte de l'étude : Madame S.T., 46 ans travaille depuis 4 ans en tant que Conseillère Emploi Formation. En janvier 2017 elle est reçue à la demande de l’employeur par le médecin du travail en raison des difficultés à son poste de travail. Lors de cette visite médicale, il a été identifié une névralgie cervico-brachiale à bascule très invalidante et une discopathie L5-S1. Après une période de 4 mois d’arrêt maladie, une reprise à mi-temps thérapeutique est prescrite. Elle présente des douleurs au niveau des cervicales avec irradiation dans les membres supérieurs, notamment à gauche sans rythme particulier. La station assise prolongée et les mouvements d’extension des membres supérieurs sont difficiles, le mouvement de balayage de la tête pour consulter des données génèrent des douleurs. Ces problèmes rendent son activité administrative très difficile. Un dossier RQTH est constitué et une EPAAST est demandée avec l’aide du CAP EMPLOI.
Etude de poste : Madame S.T. occupe un bureau partagé avec 3 autres collègues. Dans le cadre de ses fonctions elle accompagne les entreprises afin de faciliter la mise en œuvre et le développement de leurs projets de formation, organise des ateliers, se déplace en RDVs extérieurs 3 à 4 fois par semaine. Depuis la dématérialisation elle travaille avec deux écrans 19 pouces, utilise des applications métiers pour le suivi des budgets des entreprises, la messagerie, ainsi que son téléphone fixe.
Proposition d’aménagement : Plusieurs sièges ont été mis à la disposition pour essais. Le siège choisi présente un dossier haut avec têtière réglable, un soutien lombaire adapté, ainsi que de accoudoirs réglables. Un repose-pied réglable en hauteur et en inclinaison a été proposé. Les deux écrans ont été remplacés par un seul écran 24 pouces avec un bras articulé afin de limiter les mouvements des cervicales. A la suite d’une démonstration du produit, la salariée a validé l’utilisation d’un logiciel de reconnaissance vocale compatible avec le casque téléphonique déjà mis en place. Cette solution permet de remplacer la saisie sur clavier. Le fil du téléphone a été remplacé par un câble plus long afin de limiter les gestes répétitifs. L’entreprise a remplacé les tubes de lumière de couleur jaune pour une diffusion uniforme de la lumière. Une valise à roulette pour les déplacements a été conseillée.
Discussion : Dans le cadre d’un aménagement de poste pour des douleurs de NCB, l’essai du matériel est indispensable avant l’acquisition définitive. Dans notre exemple, la salariée a eu le choix du matériel ce qui a participé à la réussite du maintien au poste depuis maintenant 3 ans.
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th4 p144 adaptation du travail pour les salaries vulnerables une exigence ethique a promouvoir auteurs khalid djeriri 1 bruno bouvier 1 christel lannes 1 nathalie bardot 1 pierre yves bouloton 1 christelle suet 1 patricia rubio 1 elisabeth eudes 1 etablissement 1 uonrh ms clermont ferrand france presentateur khalid djeriri |
Th4-P144 - Adaptation du travail pour les salariés vulnérables, une exigence éthique à promouvoir !
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Khalid Djeriri (1), Bruno Bouvier (1), Christel Lannes (1), Nathalie Bardot (1), Pierre-Yves Bouloton (1), Christelle Suet (1), Patricia Rubio (1), Elisabeth Eudes (1)
Présentateur : Khalid Djeriri
Etablissement : (1) UONRH-MS, Clermont-Ferrand, FRANCE
Lorsque les situations médicales et professionnelles (SM&P) nécessitent d’adapter les postes de travail et que les conditions de leur réalisation sont réunies, elles doivent permettre aux salariés vulnérables comme à l’entreprise, de bénéficier de leur maintien ou de leur retour dans l’emploi (MRE). Cette démarche pluri professionnelle, associe le médecin du travail comme pivot et s’appuie sur le médecin conseil, l’assistante sociale, l’équipe du SST, les référents handicap et les différentes directions des entreprises. Outre les coûts directs et indirects des arrêts de travail, particulièrement ceux de longue durée, les études montrent que la désocialisation dans certaines situations apparaît dès le 30ème jour d’arrêt de travail. Plus la durée de celui-ci est longue, plus le retour peut-être délicat et complexe, ce d’autant que des changements organisationnels, managériaux ou de méthode de travail ont pu intervenir dans cet intervalle. Les problématiques générant ces démarches, sont variées et peuvent être scindées en 2 groupes de durée variable : 1) les temporaires représentées par les formes aigues ou subaigües ; 2) les durables correspondant aux formes chroniques modérées ou lourdes. Nous différencions également, les affections somatiques et les psychiques. Parmi, ces dernières, nous retrouvons régulièrement celles secondaires à des RPS. Il est donc primordial de prévenir ces arrêts de travail, dès que les éléments médicaux ou sociaux augurent d’impacts futurs sur les plans humain et organisationnel. Le statut TH est souvent attribué permettant des adaptations des postes de travail. Les reprises en temps partiel thérapeutique sont régulières assurant un retour progressif au travail. L’attribution d’une invalidité 1ère catégorie contribue à reprendre le travail et à stabiliser l’adéquation entre l’état de santé et les exigences professionnelles. Enfin, la mise en œuvre du travail à distance ou du télétravail, a également permis de consolider, plusieurs MRE, sur des périodes variables. Nous relaterons, différentes SM&P, relatives à des tableaux de maintien au travail : un pan-hypopituitarisme, une bipolarité combinée à des addictions, une pathologie rachidienne et une fracture compliquée d’un pied (le droit) contre-indiquant la conduite. Les tableaux de reprise du travail évoqueront : un cas de greffe pulmonaire, un retour après cancer du sein, une situation d’insuffisance cardiaque post-infarctus du myocarde, un cas de pneumothorax compliqué. Les SM&P liées aux RPS seront illustrées par des actions menées sur des durées courtes et longues. Les enjeux du MRE sont multiples et prégnants sur les plans collectif et individuel, exigeant un engagement éthique des médecins du travail et de leurs équipes.
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th4 p145 le maintien dans lemploi terreau de prevention primaire en entreprise auteurs celine zind 1 regine codron 1 sonia bahiri 1 etablissement 1 acms suresnes france presentateur celine zind |
Th4-P145 - Le maintien dans l’emploi, terreau de prévention primaire en entreprise
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Celine Zind (1), Régine Codron (1), Sonia Bahiri (1)
Présentateur : Celine Zind
Etablissement : (1) ACMS, Suresnes, FRANCE
La population menacée de désinsertion professionnelle est croissante : maladie chronique, handicap, vieillissement... Le maintien en emploi est devenu un axe majeur du plan national de santé au travail et la Haute Autorité de Santé a émis des recommandations de bonnes pratiques qui rejoignent l'expérience pluridisciplinaire des services de santé au travail (SST).
Comment s'approprier ces recommandations ?
A partir du parcours mis en place pour un employé chargé d'approvisionner les 210 sanitaires d'une entreprise, adressé pour adapter ses chaussures de sécurité, décrivons sa prise en charge coordonnée par le médecin du travail.
Plusieurs étapes :
- identifier la problématique globale de santé : collaboration médecins traitant et spécialiste,
- éviter la rupture d’avec le monde professionnel : accompagnement psychologique du salarié affecté par ses difficultés au travail,
- étudier le poste et rendre visible l'activité réelle : intervention de l'ergonome sur le lieu de travail,
- restituer l'étude auprès de l'employeur : prise de conscience des difficultés liées à la multiplicité des tâches, acceptation et initiation d’un plan d'actions,
- évaluer la situation professionnelle et personnelle : accompagnement social et lien avec les partenaires extérieurs (Maison Départementale des Personnes Handicapées, Cap Emploi, Assurance Maladie,…),
- suivre les aménagements validés.
Quels sont les facteurs identifiés, contributifs à la réussite de cette démarche ?
- Précocité du repérage et adhésion impératives du salarié,
- Communication et coopération indispensables au sein des équipes selon les rôles de chacun : soignants, SST, entreprise, salarié et organismes partenaires,
- Lien de confiance essentiel entre le trio salarié, employeur, SST,
- Acceptation de la démarche par le collectif de travail qui bénéficie aussi des aménagements,
- Disponibilité des acteurs à favoriser.
A la lumière de cette prise en charge, l’employeur a intégré les recommandations et les a déclinées ensuite lors du déménagement de son entreprise. C’est alors que les actions de prévention individuelles qui avaient bénéficié au collectif ont ouvert sur un travail de prévention primaire. Et ainsi, l’activité rendue soutenable par le plus grand nombre va faciliter la faisabilité et la pérennité des maintiens dans l'emploi.
Proche du salarié et de l'employeur, connaissant le milieu du travail, agissant en pluridisciplinarité, capable d'actionner les structures externes, le service de santé au travail est l'acteur pivot pour améliorer le pronostic professionnel des salariés en risque de désinsertion, notamment dans les TPE/PME. Ces actions de maintien dans l’emploi sont aussi l’occasion d’initier une démarche de prévention primaire avec l’entreprise.
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th4 p146 lentraide comme gage de reussite d un maintien en emploi auteurs thomas agenais 1 maud elbel 1 judith schaffhauser 2 etablissement 1 institut universitaire de readaptation clemenceau unite d insertion socioprofessionnelle comete france strasbourg france 2 acst strasbourg france presentateur thomas agenais |
Th4-P146 - L’entraide comme gage de réussite d'un maintien en emploi
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Thomas Agenais (1), Maud Elbel (1), Judith Schaffhauser (2)
Présentateur : Thomas Agenais
Etablissement : (1) Institut Universitaire de Réadaptation Clemenceau (Unité d'Insertion Socioprofessionnelle COMETE France), Strasbourg, FRANCE; (2) ACST, Strasbourg, FRANCE
La Démarche Précoce d’Insertion socioprofessionnelle (DPI) est un processus d’accompagnement des personnes hospitalisées qui consiste à intégrer une dimension socioprofessionnelle au projet de soins. Initié dès l’admission, cet accompagnement repose sur un fonctionnement pluridisciplinaire. L’association COMETE France porte et défend cette démarche depuis sa création en décembre 1991. Elle est désormais présente dans 53 établissements de SSR spécialisés pour un total de 43 Unités d’Insertion Socioprofessionnelle sur le territoire. A Strasbourg, c’est l’Institut Universitaire de Réadaptation Clemenceau (IURC) qui présente une Unité d’Insertion Socioprofessionnelle (UISP).
Pour cette communication, nous proposons d’illustrer la DPI par une étude de cas d’un jeune patient victime d’une lésion médullaire à la suite d’un accident de motocross en compétition survenu le 23 septembre 2018. Il s’agit de Monsieur B, entré en rééducation à l’IURC le 26 décembre 2018. Avant cet accident, Monsieur B était animateur de vente pour un magasin de ventre d’accessoires Moto et garage situé à Souffelweyersheim. Le principal enjeu pour garantir la reprise professionnelle en toute sécurité de Monsieur B fut de lui faciliter le passage en fauteuil roulant manuel. Ceci passait par la mise en place de zones de circulation plus spacieuses et de nouveaux systèmes de rangement en caisse afin que l'aire de giration soit respectée. Avec le médecin de santé au travail de l’ACST, un plan de travail caisse réglable en hauteur fut préconisé avec un dégagement complet sous piètement pour faciliter l’accès au fauteuil roulant manuel. Le plan de travail d’arrivage fut supprimé au profit d’un second plan de travail plus large et plus long. L’espace cuisine et sanitaire commun a été repensé afin d’être conforme aux normes PMR et de sécurité.
Après réalisation des travaux, Monsieur B a pu reprendre le travail à la mi-octobre 2019, avec une évolution professionnelle dès début novembre par la prise de fonction de la direction du magasin suite au départ du précédent directeur. Autonome pour les tâches de la vie quotidienne, Monsieur B a pu acquérir un nouveau véhicule avec un aménagement conforme aux recommandations faites lors de son évaluation conduite.
Si l’entraide entre motards appartient à la légende des deux-roues, on peut aussi considérer après avoir vécu cette expérience qu'il s'agit d'un principe bien réel. En effet, dans la situation de Monsieur B, rien n’aurait été possible sans cette solidarité communautaire et le rapprochement de la médecine physique et de réadaptation et la médecine de santé au travail. |
th4 p147 devenir des salaries relevant de la cellule maintien en emploi auteurs emilie sava 1 martine jacquand 1 2 frederic dutheil 2 francoise bonnet abascal 1 laurence guittard 1 christelle petit 1 gil boudet 3 etablissement 1 aist la prevention active clermont ferrand france 2 chu de clermont ferrand clermont ferrand france 3 uca clermont ferrand france presentateur martine jacquand |
Th4-P147 - Devenir des salariés relevant de la Cellule Maintien en Emploi
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Emilie Sava (1), Martine Jacquand (1,2), Frederic Dutheil (2), Francoise Bonnet Abascal (1), Laurence Guittard (1), Christelle Petit (1), Gil Boudet (3)
Présentateur : Martine Jacquand
Etablissement : (1) AIST La prévention active, Clermont Ferrand, FRANCE; (2) CHU de Clermont-Ferrand, Clermont Ferrand, FRANCE; (3) UCA, Clermont-Ferrand, FRANCE
Introduction Le maintien en emploi constitue une priorité nationale du Plan Santé Travail 3. Dans le contexte socio-économique actuel d’allongement des parcours professionnels, de facteurs de pénibilité et d’usure, la survenue de pathologies majore le risque de désinsertion professionnelle. Depuis avril 2016, une cellule de maintien en emploi (CME) a été créée dans un service interprofessionnel de santé au travail en Auvergne afin de compléter les dispositifs existants. La CME est composée d’un médecin du travail, d’une coordinatrice et une assistante administrative.
L’objectif de cette étude est de déterminer le profil et le devenir professionnel des salariés présentant un risque d’inaptitude et orientés à la CME et d’identifier les facteurs influant sur le maintien.
Méthode Nous avons recherché des différences suivant les caractéristiques socio professionnelles et médicales des salariés orientés vers la CME et ayant un dossier clos à la fin de l’année 2017 en fonction du succès ou de l’échec de la mise en œuvre d’une solution de maintien en emploi. Nous avons réalisé une étude rétrospective à partir des données renseignées par la CME sous forme de questionnaire et d’un recueil complémentaire des données saisies dans le logiciel santé travail.
Résultats Les 178 salariés orientés quasi majoritairement par les médecins du travail vers la CME ont un sexe ratio H/F de 1.1 et un âge moyen de 43 ans (+/-9). Ils sont le plus souvent peu qualifiés, en arrêt de travail lors du signalement, principalement pour des pathologies de l’appareil locomoteur, mentales ou du système nerveux. L’origine professionnelle concerne 29% des pathologies dont 40.5% concerne l’appareil locomoteur. Les pathologies mentales touchent surtout les femmes (80%), dans un climat de travail défavorable (p<0.01). Plus d’un tiers des salariés bénéficient d’un maintien en emploi à l’issue de l’accompagnement par la CME.
Le maintien est favorisé lorsque le salarié est en activité lors du signalement (p<0.01), ou en arrêt de courte durée (p<0.01) plutôt dans les grosses entreprises (p< 0.05) et dans un climat de travail favorable (p<0.05).
Conclusion La détection précoce des situations à risque de désinsertion, à l’aide d’indicateurs prédictifs, est fondamentale afin de permettre la mise en œuvre le plus en amont possible de toutes les solutions de maintien en emploi. La CME joue un rôle essentiel de mobilisation des différents acteurs et de coordination. Une assistante sociale est venue renforcer l’équipe.
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th4 p149 maintien en emploi suite a une declaration de maladie professionnelle auteurs naima hoffmann 1 anne francoise auter 1 florence galatry bouju 1 etablissement 1 cnrs toulouse france 2 inserm toulouse france presentateur naima hoffmann |
Th4-P149 - Maintien en emploi suite à une déclaration de maladie professionnelle
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
Auteurs : Naïma Hoffmann (1), Anne-Françoise Auter (1), Florence Galatry-Bouju (1)
Présentateur : Naïma Hoffmann
Etablissement : (1) CNRS, Toulouse, FRANCE; (2) INSERM, Toulouse, FRANCE
Est-il toujours pertinent de recourir au maintien en emploi et quels sont les dispositifs mobilisables en cas d’échec ? Monsieur G. âgé de 57 ans, technicien logistique dans un établissement de recherche publique, a présenté une pathologie relevant du Tableau des Maladies Professionnelles N°57B reconnue comme telle par la commission de réforme. L’épicondylite bilatérale a nécessité une prise en charge chirurgicale avec un suivi rhumatologique régulier. Malgré l’aménagement de son poste de travail comprenant notamment une dispense des hyper-sollicitations des deux coudes, et l’octroi d’un temps partiel thérapeutique, la reprise de travail s’est avérée infructueuse avec réapparition des douleurs et nouvel arrêt de travail. Le reclassement en interne ou dans un autre établissement n’a pas non plus été concluant. Son état de santé physique s’est dégradé suite à sa reprise ainsi que sa santé psychologique avec une décompensation dépressive et installation progressive d’un grand sentiment d’inutilité et de culpabilité. Quelles sont les alternatives existantes et restantes, sachant que son retour au travail semble compromis et ses droits au départ à la retraite non envisageables sur du court terme ? Après analyse pluridisciplinaire de sa situation, une demande de congé longue maladie (CLM) sur sa pathologie psychique est enclenchée. Ainsi, malgré la mobilisation de moyens multiples internes et externes, le retour au travail s’est avéré délétère pour la santé de l’agent. Le taux d’IPP (incapacité permanente partielle) a été fixé à 12% par le médecin expert avec octroi d’une petite allocation temporaire d’invalidité (indemnisation du préjudice fonctionnel). Quelles projections envisageables pour cet agent ? Un CLM avec prolongation en congé longue durée (CLD) ? Un licenciement pour inaptitude physique ? L’analyse de cette situation pourrait conduire à mener une réflexion plus large et plus en amont sur l’évolution des métiers.
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th4 p150 favoriser le retour a l emploi en service autonome dispositif experimental care convention d accompagnement au retour a l emploi auteurs audrey hirou robert 1 marylene couffin 1 matthieu tondeur 2 etablissement 1 service de sante autonome lactalis l hermitage france 2 groupe lactalis laval france presentateur audrey hirou robert |
Th4-P150 - Favoriser le retour à l'emploi en service autonome: Dispositif expérimental CARE (Convention d'Accompagnement au Retour à l'Emploi )
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
Auteurs : Audrey Hirou-Robert (1), Marylène Couffin (1), Matthieu Tondeur (2)
Présentateur : Audrey Hirou-Robert
Etablissement : (1) Service de Santé Autonome Lactalis, L'hermitage, FRANCE; (2) Groupe Lactalis, Laval, FRANCE
Pour le salarié après un arrêt maladie prolongé, il est primordial de permettre une resocialisation dans le monde du travail tout en renforçant l'estime de soi.
Du côté de l'encadrement, le temps de la reprise est souvent vécu comme destabilisant.
La recherche de justice organisationnelle passe par la précision des durées des aménagements de poste, l'acceptation par le collectif, tout en permettant au salarié de bénéficier d'une véritable transition entre le temps du soin et la reprise de ses capacités au travail.
Un groupe de travail impliquant des représentants de la direction, de l'encadrement et de l'équipe pluridisciplinaire en santé au travail a été constitué, il a permis de proposer un dispositif répondant à ces attentes.
Les interlocuteurs sont informés de la nécessité d'anticiper ces situations via la promotion de la visite de pré reprise. Des outils formalisés ont été créés afin d'appuyer la communication envers l'encadrement et de faire adhérer les équipes aux enjeux d'une réintégration réussie pour les collaborateurs, les managers et l'Entreprise.
Nous ne parlons plus de poste aménagés mais de "missions temporaires" tenant compte des préconisations médicales émises, des capacités actuelles ou à développer du salarié, lui permettant de nouer le contact avec son poste (d'origine ou de destination), de s'impliquer d'une manière progressive tout en testant ses capacités.
Un point de mi parcours puis à l'issue du dispositif est réalisé permettant soit de ré intégrer le poste d'origine, soit d'être reclassé. L'échec est toujours possible, le temps du dispositif aura permis de réaliser les démarches requises à l'accompagnement avec une temporalité permettant l'acceptation de la conclusion tant par l'individu (deuil du poste et des capacités antérieures) que par le collectif (tout a été mis en oeuvre pour un maximum de chances).
CARE (Convention d'Accompagnement au Retour à l'Emploi) est mis en place depuis début 2019 sur le périmètre 35. Sur l'ensemble du Complexe Laitier de Retiers (850 salariés) ce sont 17 inaptitudes temporaires ou définitives prononcées pour 12 individus. Le dispositif a permis 3 reclassements et 3 aménagements de postes permanents, soit 50% de maintien dans l'emploi sur site.
En conclusion: un changement de pratiques a été instauré impliquant la direction et l'ensemble des acteurs de l'entreprise. Un maintien dans l'emploi est réussi si chacun des acteurs se sent gagnant dans la démarche.Même en cas d'échec du retour au poste, la démarche reste vécue comme positive permettant de préparer un reclassement externe adapté. Equité de prise en charge, justice sociale et organisationnelle, acceptation sont les maîtres mots de cette réussite. |
th4 p151 cellule cap emploi maintien integree au service de sante travail auteurs alexandre borca 1 djamila haddadi 1 morgane imbault 1 stamatis klonaris 1 etablissement 1 astav valenciennes france presentateur stamatis klonaris |
Th4-P151 - Cellule cap emploi maintien intégrée au service de santé travail
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Alexandre Borca (1), Djamila Haddadi (1), Morgane Imbault (1), Stamatis Klonaris (1)
Présentateur : Stamatis Klonaris
Etablissement : (1) ASTAV, Valenciennes, FRANCE
Nous présenterons le fonctionnement de l’axe maintien dans l’emploi du CAP EMPLOI intégré au sein même de notre Service de Santé au Travail.
C’est une spécificité structurelle que peu de services en France partagent.
L’ASTAV (Association de Santé au Travail de l’Arrondissement de Valenciennes) suit 75000 salariés répartis sur 5350 entreprises (2019). Le service emploie 97 salariés. Tous les métiers de la santé au travail sont représentés.
Depuis 2002, une cellule d’aide au maintien dans l’emploi est portée par le SST. D’abord dénommée IMETH, puis SAMETH en 2009, elle est devenue CAP EMPLOI en 2018. En 2018, conformément à la loi travail, les missions de maintien dans l’emploi ont été intégrées au sein des Organismes de Placement Spécialisés (OPS) dénommés temporairement Cap emploi-Sameth. Depuis septembre 2018, leur nouvelle identité est CAP EMPLOI. Dans le Hainaut, pour répondre aux exigences de cette loi, l’ASTAV a signé une convention de partenariat avec HANDYN’ACTION, qui a permis de conserver l’axe maintien dans l’emploi au sein des locaux de notre SST.
La cellule est composée de 3 chargés de missions conseillers en maintien et 2 assistantes administratives. L’équipe est coordonnée par le SST.
En 2018, la cellule a assuré 176 maintiens tous secteurs confondus. Plus de 400 signalements ont été effectués, dont 50% par les médecins du travail (le restant venant directement des employeurs, des salariés, de la MSA, des médecins préventeurs de la fonction publique).
L’intégration du CAP EMPLOI maintien au SST présente de nombreux avantages:
Une prise en charge rapide grâce à la présence des conseillers en maintien à proximité de l’équipe médicale: un salarié pour qui une action est nécessaire peut être reçu par un conseiller immédiatement, souvent dès la fin de sa consultation.
L’efficience des interventions rendue possible par les échanges en direct, les contacts informels, la mise en commun des agendas et la disponibilité immédiate de bureaux ou de salles de réunion.
La facilité de gestion des dossiers, en particulier pour la circulation des documents, des rapports d’études ou la validation des propositions d’aménagements de postes.
La possibilité pour l’équipe du CAP EMPLOI de bénéficier du support technique des collègues de l’équipe pluridisciplinaire du service si besoin.
Une facilitation des interventions en entreprise pour les conseillers en maintien qui, bénéficiant de la carte de visite du SST, ont un sentiment de légitimité accrue.
Une meilleure visibilité pour l’équipe médicale sur le fonctionnement de la cellule CAP EMPLOI, plus particulièrement sur l’état des actions en cours et leur suivi.
Une confiance renforcée entre les professionnels qui se côtoient ici à un rythme quasi quotidien.
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th4 p152 mise en oeuvre des recommandations de bonnes pratiques en maintien dans lemploi bilan a trois ans dun service dedie au sein de lametra 34 auteurs elisabeth milliau 1 sophie mechali 1 beatrice kozar 1 sarah jeziorski 1 sandrine margaroli 1 etablissement 1 ametra 34 montpellier france presentateur sandrine margaroli |
Th4-P152 - Mise en œuvre des recommandations de bonnes pratiques en maintien dans l’emploi : bilan à trois ans d’un service dédié au sein de l’AMETRA 34
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Elisabeth Milliau (1), Sophie Mechali (1), Béatrice Kozar (1), Sarah Jeziorski (1), Sandrine Margaroli (1)
Présentateur : Sandrine Margaroli
Etablissement : (1) AMETRA 34, Montpellier, FRANCE
Le maintien dans l’emploi est un objectif qui s’inscrit durablement dans les derniers plans de santé au travail et de santé publique (recommandations HAS février 2019).
Depuis 2016, la Mission de Maintien dans l’Emploi de l’AMETRA34 a anticipé ces recommandations de bonnes pratiques, permettant d’obtenir aujourd’hui trois années de résultats chiffrés.
Ainsi nous montrerons comment l’AMETRA34, en corrélation avec son projet de service, s’implique dans le maintien dans l’emploi, grâce à un service dédié et à une équipe pluridisciplinaire spécifique.
Un service clairement identifié, en charge de l’accompagnement de chaque salarié, composé de chargées de mission (IDEST), de médecins et d’assistante permet d’adopter une approche globale médico-socio-professionnelle, par une vision pertinente de la situation clinique et des rapports au travail du salarié, au regard des capacités restantes.
L’équipe pluridisciplinaire, intégrant psychologues du travail, ergonomes et assistante sociale, intervient afin d’éclairer les problématiques propres à chaque dossier.
L’objectif global est d’explorer, avec le médecin du travail référent et le salarié, les outils et pistes pour anticiper et optimiser le maintien dans l’emploi et le conseil à l’employeur.
L’ensemble des membres de cette mission a suivi une formation spécifique afin de s’approprier une méthodologie de travail efficace et permettre la sécurisation des parcours individuels.
Une organisation a été mise en place, permettant un accompagnement précoce, en coordination avec un réseau interne et externe visant l’accompagnement des salariés vers une stratégie progressive : projet professionnel interne, éventuellement externe, ou sortie de l’emploi le cas échéant.
En complément, des actions collectives ciblées ont été développées :
- Atelier collectif d’informations: « Inaptitude et après ? »
- Atelier Cadres pour sensibiliser les managers sur la question du handicap
- Sensibilisation des entreprises aux MCE en lien avec le PRST3 Occitanie
- Communication sur la visite de pré reprise
Au total le bilan à trois ans est très positif, tant pour les salariés que pour les médecins du travail. La mise en place de questionnaires d’évaluation et d’indicateurs pertinents permet de prouver l’efficience de notre accompagnement (maintien en emploi ou dynamique professionnelle effective pour près de 60% des salariés).
Dans le cadre actuel de réformes multiples (retraites, santé au travail, chômage, formation professionnelle), des adaptations restent à mettre en œuvre afin d’optimiser les recommandations de la HAS et du PRST3 à l’échelle d’un territoire en cours de refonte.
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th4 p153 l anticipation du retour au travail cle pour reussir le maintien dans l emploi auteurs francoise ducrot 1 etablissement 1 sstrn nantes france presentateur francoise ducrot |
Th4-P153 - L'anticipation du retour au travail : clé pour réussir le maintien dans l'emploi
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Françoise Ducrot (1)
Présentateur : Françoise Ducrot
Etablissement : (1) SSTRN, Nantes, FRANCE
Le concept de littératie médicale se développe et permet aux publics cibles une meilleure compréhension des sujets abordés afin d’initier un changement de leur comportement dans le sens d’une amélioration de la prévention.
Dans le cadre de la santé au travail, le troisième plan santé travail réalise un renversement de perspective en accordant la priorité à la prévention plutôt qu’à la réparation et favorise l’appropriation par tous d’une culture de prévention.
En priorisant ses actions définies par le CPOM et le PRST3, le SSTRN poursuit le développement de sa démarche de prévention auprès des 280000 salariés suivis répartis sur 24000 établissements grâce à ses 331 professionnels.
En pratique, la prévention de la désinsertion professionnelle et plus spécifiquement le maintien dans l’emploi mobilisent les équipes sur le terrain pour accompagner notamment les 90% des adhérents du Service que représentent les TPE et les PME.
En effet, au cours de leur vie professionnelle, les salariés sont susceptibles de connaître des périodes d’interruption de travail en raison par exemple de la survenue de maladie(s) chronique(s) évolutive(s).
En France, ces mêmes salariés sont de plus en plus nombreux et la question du maintien dans l’emploi est essentielle car deux ans après le diagnostic de la maladie, un tiers ont perdu leur emploi, quitté leur emploi ou sont en arrêt maladie.
Si l’action pluridisciplinaire a prouvé son efficacité pour améliorer l’ergonomie du poste à la reprise du travail, l’anticipation du retour au travail reste un sujet méconnu des employeurs, des salariés et peu abordé au sein des entreprises qui s’en préoccupent avec difficulté une fois confrontées à cette problématique devenue réalité.
La présentation a pour objectif de cibler les employeurs en abordant le retour au travail comme un projet d’entreprise avec son contexte, ses objectifs, ses freins, ses leviers, ses étapes et ses outils. Parmi eux, la présentation cherchera à promouvoir d’une part les outils réglementaires existants (visite de reprise, visite de pré-reprise, visites occasionnelles, aménagements de poste, …) ou parfois méconnus comme le salarié désigné compétent et d’autre part des outils développés au profit des adhérents afin qu’ils s’approprient ce sujet et réfléchissent à une stratégie au sein de leur entreprise.
Ainsi, cette action qui devra préserver le respect du salarié permettra aux différents acteurs de prévention d’agir de façon proactive sur une thématique délicate et parfois tabou développant ainsi une dynamique solidaire et durable au cœur des entreprises en renforçant ainsi le sens collectif du travail en améliorant la qualité de vie au travail à la reprise de celui-ci.
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th4 p154 prevention des tms et rehabilitation reinsertion professionnelle resultats dune enquete aupres des kinesitherapeutes auteurs jean pierre zana 1 sigfried sandner 2 barbara beate beck 3 martine bloch 2 stefan kuhn 2 irene kunz vondracek 4 etablissement 1 zconcept paris france 2 bgw hambourg allemagne 3 forum fbb hambourg allemagne 4 suva lucerne suisse presentateur jean pierre zana |
Th4-P154 - Prévention des TMS et réhabilitation/réinsertion professionnelle : résultats d’une enquête auprès des kinésithérapeutes
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Jean-Pierre Zana (1), Sigfried Sandner (2), Barbara Beate Beck (3), Martine Bloch (2), Stefan Kuhn (2), Irène Kunz - Vondracek (4)
Présentateur : Jean-Pierre Zana
Etablissement : (1) ZConcept, Paris, FRANCE; (2) BGW, Hambourg, ALLEMAGNE; (3) Forum fBB, Hambourg, ALLEMAGNE; (4) SUVA, Lucerne, SUISSE
En 2018 le Groupe de travail Ergonomie du Comité AISS Secteur santé avait conduit une première enquête auprès d’un public élargi de professionnels de la santé et de la sécurité au travail. 152 questionnaires avaient été traités dont 54 questionnaires provenaient du secteur santé, 10 de représentants d’organismes d’assurance, et 88 de salariés ou d’intervenants en entreprise pour la prévention. Les questionnaires représentaient 24 pays avec un maximum de réponses en provenance de France, de Suisse, d’Allemagne, de Belgique et d’Autriche.
En 2019 le groupe de travail a souhaité poursuivre cette enquête sur une population cible, les kinésithérapeutes en France, pour pouvoir comparer les résultats de la population française ayant répondu à la première enquête et ceux des professionnels en Masso-Kinésithérapie.
Les Troubles Musculo-Squelettiques (TMS) restent une préoccupation majeure en termes de santé au travail. Il est donc de l'intérêt de tous d'avoir des pratiques de prévention et de réhabilitation efficaces. Un recueil international des démarches de prévention des troubles musculo-squelettiques (TMS) d’origine professionnelle mais aussi de réhabilitation et de réinsertion favorisant le maintien dans l’emploi et/ou le retour à l’activité professionnelle initiale s'avère nécessaire.
Ce questionnaire a été renseigné par des kinésithérapeutes libéraux, des enseignants en kinésithérapie, des kiné-ergonomes et des étudiants en 4ème année de leur formation.
Les premiers résultats montraient une très grande disparité des modes d’action tant en prévention qu’en réhabilitation avec une absence de consensus. Les seconds résultats, sur une population qui traite en rééducation les TMS, montrent une méconnaissance de l’épidémiologie de ces pathologies liées au travail, et des pratiques qui ne prennent en compte ni la prévention ni le retour au travail.
Alors que les TMS enrichis des risques psychosociaux continuent à préoccuper notamment les entreprises et les services de santé au travail, il devient essentiel d’améliorer les pratiques des professionnels de santé chargés de leur réhabilitation. Le groupe Ergonomie du Comité Secteur santé de l’AISS apportera de nouvelles conclusions et recommandations pour faire progresser le retour à l’emploi ou le maintien dans l’emploi et la prévention chez les personnes atteintes de TMS.
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th4 p156 les patients parkinsoniens en age de travailler ont ils plus darrets maladie avant leur diagnostic une etude cas temoin nationale francaise auteurs frederic moisan 1 2 laurence mandereau bruno 1 elodie moutengou 1 laure carcaillon bentata 1 alexis elbaz 1 2 etablissement 1 sante publique france saint maurice france 2 inserm centre de recherche en epidemiologie et sante des populations u1018 villejuif france presentateur frederic moisan |
Th4-P156 - Les patients parkinsoniens en âge de travailler ont-ils plus d’arrêts maladie avant leur diagnostic ? Une étude cas-témoin nationale française
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Frédéric Moisan (1,2), Laurence Mandereau-Bruno (1), Elodie Moutengou (1), Laure Carcaillon-Bentata (1), Alexis Elbaz (1,2)
Présentateur : Frédéric Moisan
Etablissement : (1) Santé publique France, Saint-Maurice, FRANCE; (2) INSERM, Centre de Recherche en Épidémiologie et Santé des Populations, U1018, Villejuif, FRANCE
Introduction Des symptômes non moteurs (troubles du sommeil, dépression, anxiété, constipation) sont décrits pendant la phase prodromale de la maladie de Parkinson (MP). Ils pourraient impacter la vie professionnelle (capacités de travail, désinsertion, stigmatisation) des patients avant leur diagnostic.
Objectifs Cette étude cas-témoin nationale vise à (i) quantifier la proportion de patients parkinsoniens en arrêt maladie avant leur diagnostic et de la comparer à celles de témoins ; (ii) évaluer le rôle médiateur de certains symptômes non moteurs.
Méthodes Les cas incidents de MP (2014-2015) âgés de moins de 60 ans ont été identifiés parmi les affiliés au régime général à partir d’un algorithme validé utilisant les remboursements de médicaments du Système national des données de santé. Trois témoins par cas ont été tirés au sort et appariés sur l’année d’incidence du cas, l’âge, le sexe, et le département. Les indemnités journalières pour arrêt maladie ont été identifiées chaque année au cours des 8 ans avant le diagnostic (même période pour les témoins). L’évolution de la proportion annuelle d’arrêts a été comparée à l’aide de modèles log-Poisson pour données répétées et des ratios de prévalence (RP) ajustés et leur intervalle de confiance [IC95%] ont été calculés. Des comparaisons suivant les durées d’arrêt dans l’année ont été conduites en estimant des odds ratios (OR) à l’aide d’un modèle logistique multinomial. Le rôle respectif des symptômes anxio-dépressifs et de la constipation a été évalué dans une analyse de médiation.
Résultats L’étude inclut 4060 cas et 11534 témoins (53% d’hommes). L’âge médian est de 53 ans. Au cours des 8 ans avant le diagnostic, les proportions annuelles d’arrêts sont stables chez les témoins (p=0,286) mais elles augmentent chez les cas avec la proximité avec l’année de diagnostic (p=0,003 ; différence entre cas et témoins, p<0,001). Huit ans avant leur diagnostic, les cas ont plus fréquemment un arrêt que les témoins (20% vs 16% ; RP=1,26 [1,17-1,36]). Cette différence augmente avec la durée des arrêts dans l’année (ORarrêts 1-6j=1,28 [1,10-1,49] ; ORarrêts de 60-179j=1,67 [1,33-2,10]). Dans l’analyse de médiation, 12% du RP 8 ans avant le diagnostic est expliqué par la constipation seule et 47% par la constipation et les symptômes anxio-dépressifs.
Conclusions Les patients atteints de MP en âge de travailler ont plus d'arrêts maladie que des témoins appariés avant leur diagnostic, même 7 ans avant. Les différences sont plus prononcées pour les durées d’arrêts plus longues. Ces résultats démontrent l'impact des symptômes non moteurs, notamment anxio-dépressifs, sur la vie professionnelle au cours de la phase prodromale de la MP.
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th4 p157 maintien dans l emploi de l individuel au collectif auteurs virginie rascle 1 nelly villanti 1 etablissement 1 astia toulouse france presentateur nelly villanti |
Th4-P157 - Maintien dans l'emploi, de l'individuel au collectif
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Virginie Rascle (1), Nelly Villanti (1)
Présentateur : Nelly Villanti
Etablissement : (1) ASTIA, Toulouse, FRANCE
Dans une entreprise du secteur audiovisuel, notre équipe pluridisciplinaire a conduit plusieurs interventions ergonomiques pour aménagements de postes sur le principe de la compensation du handicap.
Au-delà du maintien dans l’emploi, notre objectif était d’accompagner l’entreprise pour prévenir l’usure professionnelle des salariés par des actions collectives de prévention primaire.
Sur le plan individuel, les analyses d’activités ont tenu compte des spécificités des personnes (limitations fonctionnelles, capacités restantes) au regard des exigences des situations de travail. Une fois les diagnostics croisés, le bilan commun des ergonomes, coordonné par le médecin du travail, a été restitué et validé par l’employeur.
Ainsi, une sensibilisation a été animée auprès du collectif de travail du service dans lequel deux interventions de maintien dans l’emploi avaient été menées. Elle a apporté des connaissances sur les déterminants des Troubles Musculo-Squelettiques. Celles-ci ont été illustrées par la capitalisation des précédentes analyses d’activités. Pour favoriser dialogue et appropriation par le collectif, le format a alterné animation théorique en salle et mise en pratique sur les postes de travail.
En sept ans, quatre interventions ergonomiques ont permis le maintien dans l’emploi de salariés en situation de handicap par des aménagements de postes sur différents métiers : chef opérateur de son, chef monteur, assistant d’émissions.
Dans l’espace de discussion sur le travail offert par la sensibilisation collective, les 17 salariés ont échangé sur « ce qui use et qui fait ressource » dans leur travail. Les échanges, avec et entre les salariés, ont eu pour base des leviers techniques, organisationnels et humains. Ceux-ci ont permis de faire évoluer les représentations sur leur propre activité et ses effets, sur l’activité des collègues et plus globalement sur l’organisation.
L’implication de l’encadrement, de la direction des achats et des moyens généraux a favorisé l’intégration des recommandations dans les projets en cours (par exemple : implantation technique en salles de montage) et l’anticipation des besoins futurs.
Le travail en équipe pluridisciplinaire a renforcé notre réactivité, l’enrichissement des analyses et la capitalisation des connaissances sur l’entreprise.
Cette addition d’interventions ergonomiques isolées, finalement, a été abordée d’une manière holistique. La démarche a été valorisée comme une ressource pour l’entreprise, favorisant un dialogue social et professionnel avec les salariés, tout en optimisant les ressources de l’équipe pluridisciplinaire.
Ces actions de préservation de la santé des salariés ont contribué à réduire les causes et les facteurs de risques pour ce collectif.
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th4 p159 batir un reseau maintien dans l emploi service sante entreprise ressource capitale auteurs fanny perrin blanc 1 regine codron 1 etablissement 1 acms suresnes france presentateur fanny perrin blanc |
Th4-P159 - Bâtir un réseau maintien dans l'emploi service santé/entreprise, ressource capitale?
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Fanny Perrin Blanc (1), Régine Codron (1)
Présentateur : Fanny Perrin Blanc
Etablissement : (1) ACMS, Suresnes, FRANCE
Les services de santé au travail inter entreprises (SSTI) jouent un rôle capital dans le maintien dans l'emploi et leur relation de proximité avec les entreprises est un levier majeur pour favoriser la réussite de cette mission.
Deux médecins du travail ont testé la mise en place de réunions de coordination santé-travail dans plusieurs entreprises de 70 à 250 salariés avec pour objectif : favoriser et coordonner la prise en charge pluridisciplinaire de situations de maintien en emploi, au sein de l'entreprise, le plus précocement possible.
Ces commissions regroupent au moins un représentant de l'employeur, le médecin du travail, l'assistante sociale et si besoin un représentant du personnel, un membre de l'équipe pluridisciplinaire, un acteur externe...
Elles se réunissent régulièrement dans le strict respect du secret professionnel de chacun.
Les règles de fonctionnement définies sont communiquées dans l'entreprise. Le salarié donne son accord à l'équipe santé avant tout échange.
Ce travail en réseau permet de mieux se connaître, un repérage précoce de situation de salarié en difficulté ou susceptible de le devenir, des échanges sur un plan d'actions à court/moyen terme : mobilisation de l'équipe pluridisciplinaire du SSTI, faisabilité des aménagements proposés, suivi et réajustements éventuels, coordination des actions avec les acteurs externes.
Un membre d'une entreprise pourra exposer ses résultats.
Ces échanges permettent aussi d'évoquer les projets de l'entreprise : réorganisation, prévisions d’investissements, modification d'activité, ce qui permet d’intervenir en prévention primaire.
La multiplicité des acteurs qui interviennent à des niveaux et des moments différents, avec un angle de vue propre à leur mission, rend complexe l'accompagnement des salariés.
Ces rencontres dans l'entreprise donnent à chacun de la lisibilité aux parcours et permettent de proposer des solutions concertées et coordonnées. Elles supposent des acteurs, employeur, médecin du travail, salarié,motivés dans cette démarche, leur rôle et les modalités de coopération étant clairement établis, par exemple sous forme de charte.
Plus facile à mettre en place dans les entreprises de taille moyenne, la commission se confronte aux changements fréquents d'interlocuteurs, d'où le besoin d'une traçabilité des réunions.
Toujours dans le respect du secret médical, l'échange régulier salarié/employeur/médecin du travail, dont le retour d'expérience est très positif, est un levier indispensable pour favoriser le maintien dans l'emploi et mérite d'être testé en petite unité. Il crée aussi l'opportunité d'actions de prévention primaire pour l'équipe santé-travail, fondamentales pour prévenir les risques de désinsertion professionnelle. |
th4 p161 typologie des amenagements de poste auteurs pascal fau prudhomot 1 helene attali 1 regine codron 1 victoria mora 1 marie laure sanchez 1 caroline wargon 1 pierre yves monteleon 1 magali noye 1 etablissement 1 acms suresnes france presentateur victoria mora |
Th4-P161 - Typologie des aménagements de poste
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Pascal Fau-Prudhomot (1), Hélène Attali (1), Régine Codron (1), Victoria Mora (1), Marie-Laure Sanchez (1), Caroline Wargon (1), Pierre-Yves Monteleon (1), Magali Noye (1)
Présentateur : Victoria Mora
Etablissement : (1) ACMS, Suresnes, FRANCE
La prescription d’aménagement de poste fait partie intégrante des missions dévolues au médecin du travail. Elle est explicitement notifiée par l’article L4624-3 du Code du Travail. Qu’en est-il au quotidien ?
ObjectifDécrire et analyser la motivation, la nature, les modalités, le suivi et les conséquences des préconisations d’aménagement de poste.
MéthodeEnquête descriptive transversale par questionnaire auprès des médecins du travail, incluant à la fois les prescriptions réalisées pendant la période de l’enquête et le suivi de prescriptions antérieures.
Critère d’exclusion : salarié faisant l’objet d'une déclaration d’inaptitude permanente au poste de travail ou à tout emploi.
RésultatsNous avons colligé 246 questionnaires entre le 7 octobre et le 15 novembre 2019. L'échantillon se composait de 54% d’hommes et de 46% de femmes, d’un âge moyen de 46 ans. Près des deux tiers des salariés étaient ouvriers ou employés, 22% bénéficiaient d’une RQTH et plus d’un sur deux était atteint d’une maladie chronique. Les préconisations portaient principalement sur l’aménagement organisationnel du poste (71%), l’adaptation du temps de travail (48%), l’aménagement matériel (21,7%). Dans près d’un cas sur deux (44,1%), la prescription d’aménagement revêtait un caractère permanent. Cette préconisation s’est effectuée en concertation avec le salarié dans la quasi-totalité des cas, et avec l’employeur pour 41,9%. Elle a dû être adaptée une fois sur deux pour tenir compte des réalités de l’entreprise.
La prescription d’aménagement a permis d’éviter une inaptitude dans deux cas sur trois et le médecin du travail a estimé que sans cette prescription un arrêt de travail aurait dû être émis dans 85,7% des cas.
L'analyse univariée appliquée à la question « Cet aménagement a-t-il permis d’éviter une inaptitude ? » a retrouvé un lien avec plusieurs variables et l'analyse multivariée consécutive, conduite par régression logistique, en a retenu trois : l’employeur a été contacté en sus de l’attestation ou de l’avis d’aptitude (OR 4 ; p<0,01), les préconisations portent sur un aménagement matériel du poste (OR 4,6 ; p=0,05), l’aménagement a été appliqué en totalité (OR 3,1 ; p<0,10).
DiscussionCette enquête exploratoire met en lumière les points forts de l’action quotidienne du service de santé au travail pour le maintien dans l’emploi des salariés et la prévention de la désinsertion professionnelle. Les échanges avec l’employeur vont au-delà du simple document formel d’attestation ou d’aptitude. Ces premiers résultats nous invitent à prolonger ce travail avec un recrutement plus large et une durée plus importante.
ConclusionLa prescription d’un aménagement permet de sortir de la dualité dangereuse « apte à tout - inapte total ». |
th4 p164 reseau regional sante travail maintien dans l emploi hauts de france auteurs mireille surquin 1 veronique buewaert 2 etablissement 1 istnf loos france 2 pole sante travail metropole nord lille france presentateur mireille surquin |
Th4-P164 - Réseau régional santé travail maintien dans l'emploi Hauts-de-France
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Mireille Surquin (1), Veronique Buewaert (2)
Présentateur : Mireille Surquin
Etablissement : (1) ISTNF, Loos, FRANCE; (2) POLE SANTE TRAVAIL METROPOLE NORD, Lille, FRANCE
Le réseau régional est né du constat d’un groupe régional de médecins du travail du Nord Pas-de-Calais de problèmes de maintien dans l’emploi, de reclassement après inaptitude et d’employabilité des bénéficiaire de la loi de 1987. Il a été mis en place en 1996, en concertation avec l’ISTNF, la Direccte et l’Agefiph, avec pour objectif de former des référents handicap dans les services de santé au travail interentreprise (SSTI) pour informer et conseiller les confrères sur les mesures mobilisables et favoriser les liens avec les acteurs locaux. Son but est d’améliorer le maintien dans l’emploi (MDE) et limiter la désinsertion professionnelle après inaptitude.
Le réseau a évolué au fil des années, notamment avec la loi de 2011 inscrivant le maintien dans l’emploi et la prévention de la désinsertion professionnelle dans les missions des équipes santé-travail. Le réseau ainsi renommé Réseau régional Santé Travail Maintien dans l’emploi (STME) regroupe maintenant des référents (médecins et professionnels de santé au travail) de l’ensemble des services de santé au travail des Hauts-de-France. Porté et animé par l’Institut de santé au travail du nord de la France, avec l’appui d’un médecin du travail coordonnateur de POLE SANTE TRAVAIL METROPOLE NORD, il bénéficie du soutien de la Direccte et de la Région Hauts-de-France et de l’appui universitaire de Lille. Le réseau est inscrit au plan régional santé-travail.
Des avancées
- Connaissance du rôle des différents acteurs du MDE et du rôle pivot du médecin du travail
- Développement des liens entre acteurs locaux-régionaux du MDE
- Développement de groupes Maintien dans l’emploi dans les SST avec des assistantes référentes en appui aux médecins du travail (Aides aux dossiers MDPH, information et orientation des salariés inaptes pour les reconversions, signalements, ...)
- Implication des médecins et équipes santé-travail dans les projets partenariaux via le réseau.
Des actions
- Actualisation des connaissances sur les mesures mobilisables et les actions spécifiques des partenaires pour le MDE
- Réalisation d’outils et production d’indicateurs régionaux permettant aux équipes santé-travail et aux partenaires de sensibiliser les entreprises et les salariés au MDE : indicateurs sur les inaptitudes médicales de 2006 à 2018, guide de prévention des facteurs de pénibilité en lien avec les inaptitudes médicales, recueil d’exemples de maintien dans l’emploi, fiche-navette entre les équipes Comète France et les médecins du travail enquête régionale sur les arrêts de travail et MDE à partir de 2019.
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th4 p167 estimation des cas evitables de tms par differents scenarios de prevention sur les risques professionnels et ou generaux auteurs natacha fouquet 1 laurence cherie challine 2 alexis descatha 3 yves roquelaure 3 etablissement 1 sante publique france direction sante environnement et travail equipe epiprevtms associee a luniversite dangers inserm irset umr_s 1085 saint maurice france 2 sante publique france direction sante environnement et travail saint maurice france 3 univ angers chu angers univ rennes inserm ehesp irset institut de recherche en sante environnement et travail umr_s 1085 angers france presentateur natacha fouquet |
Th4-P167 - Estimation des cas évitables de TMS par différents scénarios de prévention sur les risques professionnels et/ou généraux
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Natacha Fouquet (1), Laurence Cherie-Challine (2), Alexis Descatha (3), Yves Roquelaure (3)
Présentateur : Natacha Fouquet
Etablissement : (1) Santé publique France - Direction Santé Environnement et Travail - équipe EpiPrevTMS associée à l’Université d’Angers, Inserm, Irset – UMR_S 1085, Saint-Maurice, FRANCE; (2) Santé publique France - Direction Santé Environnement et Travail, Saint-Maurice, FRANCE; (3) Univ Angers, CHU Angers, Univ Rennes, Inserm, EHESP, Irset (Institut de recherche en santé, environnement et travail) - UMR_S 1085, Angers, FRANCE
Objectif Evaluer l'impact théorique d’interventions sur les facteurs de risque de troubles musculo-squelettiques (TMS) visant à réduire leur incidence.
Méthodes Dans le cadre du réseau de surveillance des TMS en Pays de la Loire, il a été possible, à partir des bases de données des hôpitaux et cliniques (PMSI) couplé à un auto-questionnaire renseignant l’historique professionnel, d’évaluer l’incidence de deux évènements traceurs :
- pour les TMS du membre supérieur, le syndrome du canal carpien (SCC) opéré,
- pour les lombalgies, la hernie discale (HD) opéré.
A partir des fractions de risque attribuables (FRA) à l’activité professionnelle évaluées par secteurs d’activité, deux scénarios de prévention primaire en milieu de travail ont ainsi été simulés :
- IT-10% : intervention ciblant principalement les facteurs de risque de TMS liés au travail et pour lequel l’objectif est une réduction de 10 % des cas liés au travail
- IG-10% : interventions ciblant à la fois les facteurs personnels et professionnels de TMS et pour lequel l’objectif est une réduction de 10 % de l’ensemble des cas
Résultats Six secteurs étaient ciblés à risque élevé de SCC, 3 chez les hommes (construction ; transport et entreposage ; hébergement et restauration) et 3 chez les femmes (agriculture, sylviculture et pêche ; industrie manufacturière ; santé humaine et action sociale). Théoriquement, sur ces 6 secteurs, il était possible d’éviter 51 cas de SCC [39-69] en appliquant le scénario IT-10% et 179 [145-220] avec IG-10%. Même si IG-10% permettait naturellement d’éviter un plus grand nombre de cas de SCC qu’IT-10%, ce dernier semblait être pertinent dans les secteurs présentant les FRA les plus importantes : l’hébergement et la restauration chez les hommes et l’agriculture chez les femmes.
Quatre secteurs d’activité présentaient un risque élevé de HD : la construction et l’information et communication, chez les hommes, et, chez les femmes, le commerce de gros et de détail et l’hébergement et la restauration. Parmi ces secteurs, les scénarios IT-10% et IG-10% permettaient de prévenir de manière hypothétique respectivement 10 [4-18] et 28 [22-36] cas. Les FRA étant plus faibles pour la HD que pour le SCC, l'efficacité préventive hypothétique était nettement plus faible pour le scénario IT-10% par rapport au scénario IG-10%.
Conclusions Dans la majorité des secteurs, à l’exception de ceux présentant une très forte FRA à l’activité professionnelle, il serait nécessaire de compléter les actions de réduction des expositions professionnelles par des actions de promotion de la santé sur le lieu de travail afin de réduire l’incidence des TMS.
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th4 p168 diversite des handicaps et de leur prise en charge dans la recherche publique auteurs anne francoise auter forestie 1 2 naima hoffmann 1 2 florence galatry bouju 1 stephanie vayssieres 1 2 sylvia nevado 1 2 marjorie campan 1 etablissement 1 cnrs toulouse france 2 inserm toulouse france presentateur anne francoise auter forestie |
Th4-P168 - Diversité des handicaps et de leur prise en charge dans la recherche publique
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
Auteurs : Anne-Francoise Auter-Forestie (1,2), Naïma Hoffmann (1,2), Florence Galatry-Bouju (1), Stephanie Vayssieres (1,2), Sylvia Nevado (1,2), Marjorie Campan (1)
Présentateur : Anne-Francoise Auter-Forestie
Etablissement : (1) CNRS, Toulouse, FRANCE; (2) INSERM, Toulouse, FRANCE
Le maintien dans l’emploi des agents de la fonction publique nécessite des adaptations pour faire face aux évolutions inhérentes au handicap et au vieillissement au travail. La diversité des handicaps, des postes de travail implique une approche individualisée et collaborative entre médecins, infirmières et assistantes sociales. Le handicap peut être reconnu dès le recrutement notamment dans le cadre des mesures d’obligation d’emploi ou faire suite à la survenue de pathologies ou accidents. Les agents bénéficiant d’une reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH), disposent d’une surveillance médicale particulière (SMP) avec examen médical annuel, ainsi que les agents souffrant de pathologies chroniques non bénéficiaires de ce statut afin d’adapter le poste et/ou les conditions de travail à l’état de santé. Le suivi de 150 agents de deux établissements publics de recherche apporte des données en terme d’âge, d’ancienneté, de répartition par genre mais également par poste de travail et par type d’aménagement de poste. Le handicap moteur et la maladie chronique invalidante sont majoritaires respectivement chez les personnels de recherche et les agents administratifs, suivis par le handicap sensoriel et les maladies psychiques sous représentées. La répartition par genre est de 50 % de femmes et d’hommes, de 25 à 65 ans, couvrant la carrière professionnelle (36 % ont plus de 50 ans). Dans le cadre du maintien dans l’emploi, des études de poste peuvent être réalisées par l’équipe pluridisciplinaire ou par le Cap Emploi pour des prestations spécifiques. Les aménagements concernent des aides techniques (mobilier bureautique, prothèses), organisationnelles (télétravail, aménagements horaires), transports adaptés domicile-travail (aménagements véhicules) et aides humaines (auxiliaires de vie pour les activités professionnelles et missions, interprétariat). Un soutien médico-psychologique et des actions de sensibilisation (hiérarchie, collectif de travail, correspondant handicap) complètent cette prise en charge. Au total, la réussite nécessite un engagement fort de l’ensemble de la structure qui se heurte parfois à des contraintes : diminution des effectifs, recul du départ en retraite, fins de droits aux congés maladies, mise en retraite prématurée en l’absence de mesures d’invalidité dans la fonction publique. Le maintien prolongé en activité de personnes en situation de handicap lourd ou de maladie psychiatrique demeure complexe notamment dans le cadre du vieillissement des agents, de l’intensification du travail et des restrictions budgétaires impactant le handicap.
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th4 p169 indices de mal etre au travail propres a une adaptation du suivi individuel de sante auteurs philippe deparis 1 etablissement 1 credit industriel et commercial cic paris france presentateur philippe deparis |
Th4-P169 - Indices de mal-être au travail propres à une adaptation du suivi individuel de santé
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Philippe Deparis (1)
Présentateur : Philippe Deparis
Etablissement : (1) Crédit Industriel et Commercial (CIC), Paris, FRANCE
Objectif La santé mentale représente un enjeu conséquent du maintien dans l’emploi. Les états de profond mal-être lié au travail, en toute ou partie, génèrent des arrêts maladies souvent longs et marquants, à l’origine d’une réimmersion au travail chaotique et complexe. Tenter de les déceler le plus en amont possible, de façon ciblée, constitue un challenge pour tout service de santé au travail (SST). Nous proposons ici des critères non-cliniques propres à adapter le suivi médical.
Méthode Sur la base de conditions de risque psychosocial (rapport Gollac 2011) et d’un traitement psychotrope non préexistant lors de la visite de reprise, nous avons analysés rétrospectivement trente-deux arrêts maladies vus en 2019, dans une population de métiers du secteur bancaire. Inspirés des recommandations HAS 2019 sur le maintien dans l’emploi, plusieurs éléments non-médicaux d’influence et pronostic professionnels ont été étudiés : âge, sexe, niveau d’études, soutien social, ancienneté dans le poste, nombre d’arrêts sur l’année N-1, existence d’un contact antérieur avec le SST.
Résultats Avec un arrêt moyen de 153 jours, nos absences pour mal-être au travail conduisent à une réorientation professionnelle dans près d’un cas sur deux. Seules 20% autorisent un retour au poste sans autre forme d’adaptation. Elles succèdent à une entrée au poste de 22 mois en moyenne, témoignant pour moitié d’un contexte d’exigence émotionnelle, souvent de rapports au travail dégradés. La parité est hautement féminine (88%), l’âge moyen dans les deux sexes de 42 ans. Deux salariés sur trois vivent en couple, avec moins de 2 enfants, ont un niveau d’études bac+2 maximum. Au moins un contact avec le SST dans l’année précédente est répertorié, 1 fois sur 3, au motif de soins ou conseils, jamais pour accident de travail.
Discussion Nos observations confirment l’issue délétère des arrêts longs pour mal-être psychique au travail. Le genre, une basse formation initiale, un manque relatif de soutien social, la nouveauté professionnelle, apparaissent comme plus spécifiquement à risque. L’âge et l’absentéisme antérieur ne semblent pas a contrario des éléments prédictifs.
Conclusion Un certain nombre de documents exploitables par le SST (données RH, absentéisme, registre infirmier) permettent de repérer les facteurs évocateurs d’une situation de mal-être au travail et, au regard des difficultés de réinsertion, d’intervenir en amont d’un arrêt par une adaptation individuelle du suivi médical. Un changement récent de poste, un faible niveau d’études supérieures, un profil féminin avec un ou sans enfant, apparaissent des indicateurs, s’ils interviennent dans un environnement de travail à risque psychosocial, critiques de décompensation psychique.
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th4 p171 depasser le handicap physique maintien dans lemploi dun verrier auteurs anne francoise auter forestie 1 2 naima hoffmann 1 florence galatry bouju 1 etablissement 1 cnrs toulouse france 2 insa toulouse france presentateur anne francoise auter forestie |
Th4-P171 - Dépasser le handicap physique : maintien dans l’emploi d’un verrier
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
Auteurs : Anne-Françoise Auter-Forestie (1,2), Naima Hoffmann (1), Florence Galatry-Bouju (1)
Présentateur : Anne-Françoise Auter-Forestie
Etablissement : (1) CNRS, Toulouse, FRANCE; (2) INSA, Toulouse, FRANCE
Le maintien dans l’emploi est un défi permanent notamment quand le handicap impacte des fonctions physiques nécessaires à la tenue d’un poste de travail. La mise en place de mesures spécifiques lors de la reprise du poste est à réinterroger avec le temps, du fait du vieillissement ou de la survenue d’incidents ultérieurs. Ces réajustements peuvent représenter des enjeux financiers importants et nécessitent la collaboration avec les partenaires du maintien dans l’emploi. M. X âgé de 54 ans est verrier dans un établissement public d’enseignement et de recherche, chargé de la fabrication et réparation de la verrerie d’un laboratoire (éprouvettes, fioles graduées jaugées …). Cette activité nécessite la station debout prolongée, des postures statiques bras en avant et des gestes fins des doigts. Le verre est travaillé à la flamme du chalumeau. L’activité de gestion sur écran, moins physique, représente 15 à 20 % de son travail. M. X est passionné par son activité. A l’âge de 39 ans et 15 ans d’ancienneté, il est atteint d’une lésion cérébrale avec hémiparésie droite séquellaire (il est droitier). Après un arrêt et des soins médico-chirurgicaux lourds pendant 2 ans et demi, il reprend son poste avec un avis favorable du comité médical pour une reprise à temps partiel thérapeutique un an. Le traitement médical est maintenu ainsi que la kinésithérapie avec séjours en rééducation fonctionnelle. Au cours de cette période, une étude ergonomique du poste est conduite et la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé est obtenue. L’atelier est réorganisé pendant les années suivantes et les équipements adaptés sont progressivement fournis entre 2010 et 2016 avec la mise en place d’un tour et d’une hotte aspirante. L’amélioration de la force musculaire du membre supérieur lui permet de ne plus utiliser le support d’avant-bras initialement préconisé. La survenue à distance d’une complication neurologique nécessite un traitement et l’attribution d’un dispositif pour travailleur isolé. En 2015, à 50 ans, des dorsolombalgies apparaissent en lien avec les postures de travail et la station debout nécessitant la reprise d’un suivi de rééducation. En 2018, M. X est victime d’un accident du travail avec brûlure du 3ème degré de la main droite avec le chalumeau. Il est arrêté 4 mois puis reprend 6 mois mi-temps thérapeutique. Une nouvelle demande d’étude de poste avec réaménagement ergonomique pérenne afin de pouvoir maintenir M. X en poste jusqu’à la retraite est faite, le maintien en poste restant un objectif majeur pour l’intéressé, en collaboration avec la direction des ressources humaines, les partenaires du handicap, la conseillère de prévention et l'assistante sociale.
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th4 p172 aptitude medicale des victimes d at ou de mp au sein de l inspection medicale du travail auteurs radhia toumi jemal 1 riadh kraeim 1 kamel lahmar 2 dorra karray 4 adel gaalich 3 etablissement 1 direction regionale des affaires sociales sousse tunisie 2 direction regionale des affaires sociales tunis tunisie 3 caisse nationale d assurance maladie monastir tunisie 4 direction regionale des affaires sociales sfax tunisie presentateur radhia toumi jemal |
Th4-P172 - Aptitude médicale des victimes d'AT ou de MP au sein de l'Inspection Médicale du Travail
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Radhia Toumi Jemal (1), Riadh Kraeim (1), Kamel Lahmar (2), Dorra Karray (4), Adel Gaalich (3)
Présentateur : Radhia Toumi Jemal
Etablissement : (1) DIRECTION RÉGIONALE DES AFFAIRES SOCIALES , Sousse, TUNISIE; (2) Direction régionale des affaires sociales, Tunis, TUNISIE; (3) CAISSE NATIONALE D'ASSURANCE MALADIE, Monastir, TUNISIE; (4) DIRECTION RÉGIONALE DES AFFAIRES SOCIALES, Sfax, TUNISIE
La question d'aptitude médicale des salariés est au carrefour de multiples préoccupations et enjeux (juridiques, médicaux, organisationnelle,...). Il s'agit d'une thématique complexe et évolutive sollicitant régulièrement l'attention du législateur et de l'inspection médicale du travail(IMT). Notre étude s'intéresse particulièrement à des victimes d'AT ou de MP ayant déposées des demandes d'aptitude médicale au sein de la direction régionale de l'inspection médicale de travail de Monastir Tunisie.
L'objectif
- déterminer les caractéristiques socio-professionnelles et médicales des victimes
d'AT et de MP
- dresser les décisions d'aptitude médicale des victimes en question.
Matériel et méthode Il s’agit d’une étude descriptive et rétrospective portant sur les demandes d'aptitude médicale déposées au sein de l'IMT de Monastir chez des victimes d'AT et de MP sur une période de trois ans. Le recueil des données s’est basé sur une fiche d’enquête relevée à partir des dossiers médicaux enregistrés pendant cette période d'étude.
Résultats Au cours de la période d'étude, nous avons recensé 56 victimes d'AT et de MP avec une prédominance masculine (71,4%). Il y avait beaucoup plus de demandes d'aptitude chez les victimes d'AT (73,3%) que chez les victimes de MP (26,7%). La moyenne d'âge était de 38 ± 5,2 ans. L'ancienneté moyenne était de 19 ± 6,3 ans. La majorité des victimes était mariée (81,8%) et occupait le poste d'ouvrier (87,2%). Le secteur le plus touché dans notre étude était le secteur textile et confection (57,8%). Les pathologies les plus signalées, lors d'un AT, étaient les traumatismes lombaires (26,8%) en 1er lieu et les traumatismes du membre inférieur (21,5%) en second. Concernant les MP, le syndrome du canal carpien occupait la 1ère place (16%). Les AT étaient plus fréquents chez les hommes (64,2%). Les MP étaient plus signalées chez les femmes (19,6%). 10,3% des salariés étaient considérés apte à reprendre leur activité professionnelle. 24% des victimes ont été déclarées apte avec restriction. Les principales restrictions étaient le port d'objet lourd et les stations debout ou assises prolongées. Un aménagement du poste de travail a été préconisé pour 12,3 % des cas. Un reclassement professionnel a été recommandé chez 19,1% des cas. Une inaptitude temporaire a été attribuée à 26,3% des cas. 8 % des victimes ont été déclarées inaptes de manière définitive.
Conclusion La décision d'aptitude chez les victimes d'AT et de MP est très délicate et se heurte à de nombreuses difficultés faisant appel à la relecture et la mise en application de textes réglementaires. |
th4 p173 maintien en emploi dans le milieu du spectacle auteurs vy sok 1 jennifer mendes 1 alice bodin 1 agathe vannier 2 etablissement 1 centre medical de la bourse paris france 2 audiens vanves france presentateur jennifer mendes |
Th4-P173 - Maintien en emploi dans le milieu du spectacle
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Vy Sok (1), Jennifer Mendes (1), Alice Bodin (1), Agathe Vannier (2)
Présentateur : Jennifer Mendes
Etablissement : (1) Centre Médical de la Bourse, Paris, FRANCE; (2) Audiens, Vanves, FRANCE
Le milieu du spectacle, regroupant les permanents du spectacle (employés de salle de théâtre par exemple) et les intermittents du spectacle (IS), relèvent du champ d’application 8 et 10 de l'Assurance chômage. Selon les chiffres de Pôle Emploi, l'emploi d’IS en 2017 a concerné 272 000 salariés pour 108 000 employeurs. Leur lieu de résidence est principalement l’Ile-de-France (43,4%).
Le Centre Médical de la Bourse (CMB), service inter-entreprise de santé au travail (SIST), dispose d'une compétence nationale pour les IS de la Direccte. Le CMB se situant en Ile-de-France, il délègue sa compétence à certains SIST partout en France.
La question du maintien en emploi chez les IS est une problématique particulièrement complexe car ce sont des salariés sans employeur fixe. En effet, les salariés présentant des difficultés sont souvent perdus de vue, soit parce que leurs problèmes de santé ne leur permettent plus d’obtenir des contrats, soit parce qu’ils se considèrent eux-mêmes « inaptes » et ne postulent alors plus à leur poste de travail habituel. Aussi, l’information des salariés et des employeurs ainsi que le dépistage précoce par les professionnels de santé sont alors les seules portes d’entrée vers une prise en charge pour prévenir de la désinsertion professionnelle et le maintien en emploi.
Le milieu du spectacle est un milieu à part car il possède des interlocuteurs et des aides spécifiques (fond de professionnalisation et de solidarité des artistes et techniciens du spectacle, mission handicap de l’audiovisuel d’Audiens, Afdas,…) en plus des interlocuteurs communs avec le régime général.
La cellule de prévention de la désinsertion professionnelle du CMB a été mise en place depuis novembre 2017. Depuis sa création et jusqu’à décembre 2019, 81 professionnels du spectacle sur les 55 000 vus par le CMB sur cette période, ont bénéficié d’une prise en charge par notre cellule (77 IS et 14 PS). Nous avons également reçu 10 demandes d’intervention provenant des régions.
Cette présentation s’adresse aux professionnels de santé et leurs équipes pluridisciplinaires recevant des salariés du milieu du spectacle, IS ou PS. Nous vous présenterons le fonctionnement de notre cellule, la prise en charge et les interlocuteurs spécifiques au milieu du spectacle. Nous vous proposons également des retours d’expérience de professionnels du spectacle ayant pu bénéficier du soutien de notre cellule. |
th4 p174 essai encadre analyse dun echec auteurs narada phlek 1 etablissement 1 association horizon sante travail nanterre france presentateur narada phlek |
Th4-P174 - Essai encadré : analyse d’un échec.
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Narada Phlek (1)
Présentateur : Narada Phlek
Etablissement : (1) Association Horizon Santé Travail, Nanterre, FRANCE
Introduction : l’essai encadré est un moyen de prévention de la désinsertion professionnelle des assurés sociaux en arrêt de travail pour maladie ou accident de travail ou maladie professionnelle. Il permet de tester la compatibilité d’un poste de travail avec les capacités actuelles du salarié pour une durée maximale de 3 jours.
Le médecin du travail propose au salarié lors d’une visite de pré-reprise de faire un essai encadré sur son poste de travail puisqu’il se sent capable de reprendre au même poste.
Matériel et méthodes : le salarié, en arrêt maladie, est ouvrier dans une entreprise à fort risque de TMS, ayant une pathologie de l’épaule consolidée d’après son orthopédiste : essai encadré sur le même poste de travail dans la même entreprise sur 3 demi-journées de 2h chacune. Une ergonome le suivra sur ces demi-journées pour le conseiller.
Le médecin du travail fera le point à mi-parcours avec le salarié, puis la semaine après la fin de son essai.
Résultats : à la deuxième visite de pré-reprise, où le salarié, après 2 semaines de réflexion, est partant pour un essai encadré, la procédure est lancée.
3 semaines après, le médecin du travail envoie les formulaires signés par lui-même, le médecin traitant et l’employeur, à la cellule PDP du département du salarié.
La réponse de la cellule revient positive au bout d’une semaine.
L’essai encadré a lieu 5 semaines après.
Après un point téléphonique avec l’ergonome à la fin de la 1ère demi-journée, le médecin du travail décide de réunir le salarié, son chef d’atelier et l’ergonome.
Il s'avère que le salarié ne peut reprendre sur son poste actuel qui est déjà aménagé.
Le médecin du travail convie un autre chef d’atelier car il y aurait un poste qui pourrait convenir.
Pendant toute la discussion pour lui trouver un autre poste, le salarié reste silencieux, très passif.
Un poste lui est proposé dans un autre atelier.
Après avoir émis plusieurs objections, le salarié accepte de faire un essai sur ce poste pour sa dernière demi-journée, le lendemain.
Lors de la dernière demi-journée, le salarié ne veut pas continuer alors que l’ergonome lui a expliqué les conséquences.
Le médecin du travail le voit 5 jours après : le salarié explique qu’il veut reprendre à son poste avec des aménagements et qu’il n’est pas intéressé par l’autre poste.
Le médecin du travail l'avertit qu’il risque l’inaptitude sur son poste de travail à sa reprise, et qu'alors l’employeur a l’obligation de le reclasser et lui proposera le poste pour lequel il a refusé de faire un essai.
S’il refuse ce poste, l’employeur pourra le licencier sans indemnité.
Depuis, le salarié est toujours en arrêt.
Conclusion : s’assurer de la motivation réelle du salarié car un salarié motivé garantit un essai encadré réussi. |
th4 p176 causes dinaptitude au travail de nuit a propos dune serie de 177 travailleurs auteurs imene yousf 1 dorra aouida 1 ghada bahri 1 faten bouden 1 dhouha rezgui 2 nada moujahed 2 imen youssef 1 nizar ladhari 1 etablissement 1 service de pathologies professionnelles et d aptitude au travail hopital charles nicolle tunis tunisie 2 inspection medicale du travail de tunis tunis tunisie presentateur dorra aouida |
Th4-P176 - Causes d’inaptitude au travail de nuit : à propos d’une série de 177 travailleurs
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Imene Yousf (1), Dorra Aouida (1), Ghada Bahri (1), Faten Bouden (1), Dhouha Rezgui (2), Nada Moujahed (2), Imen Youssef (1), Nizar Ladhari (1)
Présentateur : Dorra Aouida
Etablissement : (1) Service de pathologies professionnelles et d'aptitude au travail, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, TUNISIE; (2) Inspection médicale du travail de Tunis, Tunis, TUNISIE
Objectif Discuter l’indication de l’éviction du travail de nuit chez une population de travailleurs tunisiens.
Méthodes Étude descriptive et rétrospective ayant porté sur les dossiers des patients adressés à la consultation de pathologie professionnelle à l’hôpital Charles Nicolle sur une période de 7 ans à partir du 1er Janvier 2013 et dont la décision d’aptitude indiquait une éviction du travail de nuit.
Résultats Nous avons recensé 177 cas. La moyenne d’âge des patients était de 42.9 ans ± 8,4 ans avec une prédominance masculine de 62,7 % et une ancienneté professionnelle moyenne de 13 ans ± 8,8 ans. Les secteurs d’activité les plus représentés étaient le secteur de la santé (36,2 %), la fabrication (22,6%) et le transport (13,6%). Les principales catégories professionnelles étaient : ouvriers qualifiés (45,2%), cadres (33.9%) et ouvriers non qualifiés (20.3%).
L’éviction du travail de nuit était définitive dans 81,4% des cas et temporaire pour 18.6%. Elle était en rapport avec une maladie psychiatrique (37.3 %), un diabète (19.8%), une maladie neurologique (15,8%), une maladie cardiovasculaire (9,6%) ou une pathologie oculaire (6,2%).
Par ailleurs, des restrictions complémentaires ont été indiquées dans 65% des cas dont les principales étaient : l’éviction des travaux pénibles et du port de charges lourdes (n=55), l’éviction des travaux isolés et des postes de sécurité (n=28) et l’éviction de la conduite professionnelle (n=10).
Discussion et Conclusion Les causes d’inaptitude au travail de nuit sont multiples. Cette décision doit tenir compte non seulement de l’état de santé, mais aussi de la nature et des spécificités du poste de travail. Ce type de restriction devrait être discuté au cas par cas.
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th4 p177 les facteurs associes au maintien demploi chez les victimes de maladies professionnelles auteurs asma koubaa 1 olfa el maalel 1 2 nejib mrizak 1 2 imene kacem 1 2 hibatoallah mosbah 1 jihen rejeb 1 sana guedri 1 2 maher maoua 1 2 aicha brahem 1 2 houda kalboussi 1 2 souhail chatti 1 2 etablissement 1 service de medecine de travail chu farhat hached de sousse sousse tunisie 2 faculte de medecine de sousse sousse tunisie presentateur asma koubaa |
Th4-P177 - Les facteurs associés au maintien d’emploi chez les victimes de maladies professionnelles
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Asma Koubaa (1), Olfa El Maalel (1,2), Nejib Mrizak (1,2), Imene Kacem (1,2), Hibatoallah Mosbah (1), Jihen Rejeb (1), Sana Guedri (1,2), Maher Maoua (1,2), Aicha Brahem (1,2), Houda Kalboussi (1,2), Souhail Chatti (1,2)
Présentateur : Asma Koubaa
Etablissement : (1) Service de Médecine de travail, CHU Farhat Hached de Sousse, Sousse, TUNISIE; (2) Faculté de Médecine de Sousse, Sousse, TUNISIE
Introduction : L’impact socio-économique des maladies professionnelles est important avec un coût considérable en terme d’absentéisme, d’invalidité et de perte d’emploi.
Objectifs: Etudier le devenir professionnel des patients diagnostiqués avec des maladies professionnelles et décrire les facteurs associés au maintien en emploi.
Materiel et méthodes: Il s’agit d’une étude descriptive ayant porté sur tous les cas reconnus en tant que maladie professionnelle, dans le secteur privé de 2013 à 2015, dans la région du centre de la Tunisie. La collecte des données a été faite à partir du Centre Régional de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie à Sousse-Tunisie. Les données manquantes, concernant le devenir professionnel ont été collectées à partir d’une enquête télephonique.
Results:
Notre étude a compté 197 participants, soit un taux de participation de 65%. L’âge moyen était de 44,2 ± 7,6 ans avec un sex ratio de 0,75. Parmi les 197 participants, 29.9% étaient des ouvriers et 28.9% des couturières.
Le secteur le plus représenté était celui du textile (48,2%). Les troubles musculosquelettiques occupaient la première place des pathologies déclarées (46,7%), suivis par la surdié professionnelle (23,9%). Concernant le devenir professionnel, 38,6% ont gardé le même poste; 20,3% ont perdu leurs emplois dont 4% ont été licenciés.
L’analyse multivariée a montré que le maintien d’emploi a été associé à l’âge (p=0.04); le genre masculin (p=0.009), le niveau scolaire (p=0.017) et le taux d’incapacité partielle permanente (p=0.01).
Conclusion: Cette étude a montré l’impact des maladies professionnelles sur le devenir professionnel et la difficulté du maintien en emploi des victimes. |
th4 p178 etude de laptitude au travail chez 50 teleconseillers atteints de troubles psychiatriques auteurs imene yousfi 1 dorra aouida 1 hanene ben said 1 imen youssef 1 nada moujahed 2 dhouha rezgui 2 nizar ladhari 1 etablissement 1 service de pathologies professionnelles et d aptitude au travail hopital charles nicolle tunis tunisie 2 inspection medicale du travail de tunis tunis tunisie presentateur dorra aouida |
Th4-P178 - Etude de l’aptitude au travail chez 50 téléconseillers atteints de troubles psychiatriques
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Imene Yousfi (1), Dorra Aouida (1), Hanene Ben Said (1), Imen Youssef (1), Nada Moujahed (2), Dhouha Rezgui (2), Nizar Ladhari (1)
Présentateur : Dorra Aouida
Etablissement : (1) Service de pathologies professionnelles et d'aptitude au travail, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, TUNISIE; (2) Inspection médicale du travail de Tunis, Tunis, TUNISIE
Objectifs Identifier les caractéristiques socioprofessionnelles et médicales des téléconseillers atteints de troubles psychiatriques
Déterminer le retentissement de ces troubles sur la décision d’aptitude au travail.
Méthodes Il s’agissait d’une étude descriptive et rétrospective ayant intéressé les téléconseillers atteints de troubles psychiatriques et adressés pour un avis médical d’aptitude au travail à la consultation de pathologies professionnelles à l'hôpital Charles Nicolle, sur une période de six ans allant de Janvier 2013 à Décembre 2018.
Résultats Notre population était constituée de 50 patients dont 94 % étaient des femmes avec un âge moyen de 38 ± 6ans et une ancienneté professionnelle moyenne de 9 ±2ans. Les troubles psychiatriques recensés étaient : un trouble dépressif (86%), un trouble anxieux (4 %) ou bipolaire (4%). Par ailleurs, une surdité associée a été notée dans 20 % des cas. Une éviction de la prise d’appels a été prescrite dans 68% des cas (éviction définitive : 60%). Pour le reste (32%), un maintien au poste du travail avec des restrictions a été indiqué. la décision médicale d’aptitude au travail était statistiquement corrélée au type de pathologie psychiatrique (p=0.011).
Conclusion Le poste de téléconseiller expose non seulement à des contraintes physiques mais également mentales. Ces dernières seraient en cause dans l’émergence de divers troubles psychiatriques dont la prévention demeure primordiale.
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th4 p181 capitaliser du savoir faire dans la gestion des inaptitudes un defi pour les entreprises du 21eme siecle auteurs laurent pagnac 1 alain jabes 2 vincent guilloux 1 jean pierre paray 2 hassan khomany 1 cecile mege 1 isabelle thibault 1 sandrine nahon 1 etablissement 1 solutions productives bruz france 2 aljp eragny france presentateur laurent pagnac |
Th4-P181 - Capitaliser du savoir-faire dans la gestion des inaptitudes : un défi pour les entreprises du 21ème siècle
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Laurent Pagnac (1), Alain Jabes (2), Vincent Guilloux (1), Jean-Pierre Paray (2), Hassan Khomany (1), Cécile Mège (1), Isabelle Thibault (1), Sandrine Nahon (1)
Présentateur : Laurent Pagnac
Etablissement : (1) Solutions Productives, Bruz, FRANCE; (2) ALJP, Eragny, FRANCE
A l’heure des débats sur l’âge de départ à la retraite et de la prise en compte de la pénibilité, la gestion des inaptitudes et de l’absentéisme s’avère de plus en plus complexe à concilier avec les exigences contemporaines du monde du travail. En se concentrant sur le traitement individuel de situations et sur la mise en place d’aménagements techniques, les solutions actuellement disponibles prennent des risques pour les intéressés : être éphémères notamment en subissant l’accélération croissante des changements technologiques et organisationnels, et, être parfois stigmatisantes en lien avec les séparations légales entre prise en charge de la prévention et le maintien en emploi. Pour les entreprises qui ont une faible capitalisation de savoir-faire, le plus dommageable est sans doute la gestion de l’urgence des réponses à apporter. Celle-ci peut mettre en difficulté l’ensemble des acteurs, et en particulier l’action des services de santé au travail.
Face à ces constats, nous avons conçu et expérimenté un dispositif mobilisant un groupe de managers d’entreprises volontaires sur des projets pilotes de maintien en emploi individuel, associés à des confrontations collectives entre participants de ce groupe (peer-to-peer), permettant la mise en débat de ces interventions. Il s’agit de remontées terrain et d’expériences vécues par les collectifs de travail relayés par les participants du groupe. La mobilisation du groupe d’entreprises permet d’analyser les freins et leviers, la mise en place de solutions, la prise de recul sur l’organisation et la gestion, et, en définitive l’élaboration d’une véritable politique de prévention des risques de désinsertion professionnelle. L’objectif du dispositif est de co-construire les fondements de ce que pourrait être le maintien dans l’emploi dans des conditions authentiques et complexes au niveau social, gestionnaire, organisationnel et économique. Le partage de diagnostics et de démarches co-construites, concertées et intégrées aux pratiques managériales, sert à anticiper l’élaboration de repères opérationnels et durables dans la gestion de la complexité et de l’humain. Ceux-ci sont expérimentés au fil de l’eau puis échangés collectivement, participant à la montée en compétences des différents acteurs en entreprise.
Quelle est la dynamique de cette approche qui s’engage dans et au-delà du dispositif ? Comment le rôle des services de santé au travail y est renforcé ? Quelles sont les effets et les niveaux impactés ? A l’aide d’un exemple, nous proposons de montrer ce que ce type d’approche permet de développer pour le maintien en emploi de demain, entrainant des répercussions immédiates sur le fonctionnement des entreprises et leur organisation de travail. |
th4 p183 aptitude au poste douvrier de laboratoire chez un patient atteint de syndrome du brugada auteurs hiba ziedi 1 ghada bahri 1 abir ayadi 1 sihem ayari 1 imene magroun 1 myriam fendri 2 etablissement 1 hopital abderrahmane mami ariana tunisie 2 service de medecine de travail chu farhat hached sousse tunisie presentateur myriam fendri |
Th4-P183 - Aptitude au poste d’ouvrier de laboratoire chez un patient atteint de syndrome du Brugada
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Hiba Ziedi (1), Ghada Bahri (1), Abir Ayadi (1), Sihem Ayari (1), Imene Magroun (1), Myriam Fendri (2)
Présentateur : Myriam Fendri
Etablissement : (1) Hôpital Abderrahmane MAMI , Ariana, TUNISIE; (2) Service de Médecine de travail, CHU Farhat Hached, Sousse, TUNISIE
Introduction Le syndrome de Brugada est une maladie génétique rare qui se caractérise par des anomalies spécifiques sur l’électrocardiogramme ainsi que par un risque accru d’arythmie et de mort subite.
Cas clinique Patient âgé de 40 ans, sans antécédents pathologique notables, occupant le poste d’ouvrier polyvalent au service de bactériologie dans un hôpital depuis 4 ans a consulté en médecine du travail pour palpitations et de douleurs thoraciques atypiques lors du port de charges lourdes sans notion de syncope ni de lipothymie. La symptomatologie disparaissait à la cessation de l’effort. Le patient a été adressé à la consultation spécialisée de cardiologie. Le diagnostic retenu était le syndrome de Brugada de type 2. L’étude de poste a été faite. Le patient était chargé du rangement du matériel, de la préparation des milieux de culture et du transport des médicaments et du matériel au service de bactériologie.
Conclusion Le syndrome de Brugada présente un risque de fibrillation ventriculaire et de mort subite. Ce risque est indépendant des efforts physiques. Il peut survenir subitement suite à la prise médicamenteuse, à une fièvre ou à une diarrhée. Le patient a été maintenu à son poste de travail avec indication de l’éviction des travaux à charge physique intense et le travail en poste isolé. |
th4 p185 retentissement psycho professionnel du diabete de type 2 auteurs chayma sridi 1 3 olfa el maalel 1 3 koussay el euch 2 3 souhail chatti 1 3 najib mrizek 1 3 lynn guetari 1 3 sana guedri 1 3 imen ben turkia 2 noura belhaj 1 3 asma aloui 1 3 imen kacem 1 3 maher maoua 1 3 aicha brahem 1 3 houda kalboussi 1 3 etablissement 1 service de medecine du travail chu farhat hached sousse tunisie 2 service d endocrinologie chu farhat hached sousse tunisie 3 faculte de medecine sousse tunisie presentateur lynn guetari |
Th4-P185 - Retentissement psycho professionnel du diabète de type 2
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Chayma Sridi (1,3), Olfa El Maalel (1,3), Koussay El Euch (2,3), Souhail Chatti (1,3), Najib Mrizek (1,3), Lynn Guetari (1,3), Sana Guedri (1,3), Imen Ben Turkia (2), Noura Belhaj (1,3), Asma Aloui (1,3), Imen Kacem (1,3), Maher Maoua (1,3), Aicha Brahem (1,3), Houda Kalboussi (1,3)
Présentateur : Lynn Guetari
Etablissement : (1) Service de Médecine du Travail CHU Farhat Hached , Sousse, TUNISIE; (2) Service d'endocrinologie CHU Farhat Hached , Sousse, TUNISIE; (3) Faculté de médecine , Sousse, TUNISIE
Introduction Le diabète de type 2 est une pathologie chronique complexe et grave qui altère le bien être des patients dans toutes ses dimensions (physique, mentale, psychologique et socioprofessionnelle).
Objectif Evaluer le retentissement psycho-professionnel du diabète chez une population de diabétiques type 2.
Matériels et méthodes Il s’agit d’une étude transversale descriptive menée durant l’année 2019, auprès des patients diabétiques type 2 suivis à la consultation externe d’endocrinologie du CHU Farhat Hached de Sousse. Ont été respectivement évalués, le retentissement psychologique en utilisant l’échelle HAD ( Hospital Anxiety and Depression Scale), la sévérité de l’insomnie par l’Index de sévérité de l’insomnie (ISI) et l’impact du diabète sur le cursus professionnel.
Résultats Au total, 138 cas à prédominance féminine (sexe ratio de 0,76) ont été colligés. L’âge moyen des patients était de 58 ± 9,4 ans. Seulement 35,5% des patients étaient en activité professionnelle au moment de l’étude avec une ancienneté professionnelle moyenne de 20 ± 10,3 ans. Presque la moitié (48,1%) des patients actifs étaient des ouvriers exerçant majoritairement dans l’industrie manufacturière. La majorité de nos patients (66%) avait un niveau d’étude bas. Plus que la moitié des patients (53,6%) avaient un niveau socioéconomique moyen. Le diabète était mal équilibré dans 74,4% des cas avec présence de complications dégénératives chez environ 78% des patients. Une anxiété certaine était retenue chez 38% des patients alors qu’une dépression certaine était présente chez plus que la moitié d’entre eux. Presque un patient sur deux souffrait d’insomnie qualifiée de sévère chez 12,3% des cas. Environ 14% des patients avaient volontairement quitté leur poste de travail ; 11% étaient reclassés ; 16,7% avaient bénéficié d’un congé de maladie de longue durée et 16,7% avaient demandé une retraite anticipée pour usure prématuré de l’organisme.
Conclusion Le dépistage des symptômes de détresse psychologique chez les diabétiques est indispensable afin d’en éviter les conséquences socioprofessionnelles lourdes.
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th4 p187 etude des inaptitudes dans un service de sante au travail auteurs jean michel sterdyniak 1 isabelle luyten 1 etablissement 1 amet rosny sous bois france presentateur jean michel sterdyniak |
Th4-P187 - Étude des inaptitudes dans un service de santé au travail
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Jean Michel Sterdyniak (1), Isabelle Luyten (1)
Présentateur : Jean Michel Sterdyniak
Etablissement : (1) AMET, Rosny Sous Bois, FRANCE
Le maintien dans l’emploi est une problématique d’une particulière importance. Il s’agit d’un défi majeur et d’un véritable problème de santé publique. Chaque année, 50 à 80 000 salariés seraient licenciés pour inaptitude médicale. Ce chiffre, selon différentes études, serait en augmentation. À l’évolution des conditions de travail (explosion des TMS et prise en charge de la santé mentale au travail) se rajoute la problématique de l’allongement de la vie professionnelle. Différents rapports (notamment rapport Lecocq) ont abordé ces questions et une recommandation de bonne pratique a été publiée par la HAS en février 2019. Pour bien appréhender la prévention de la désinsertion professionnelle, il nous est apparu important d’analyser les causes des inaptitudes et leur traitement. Une enquête a été mise en place dans un service de santé au travail interentreprises d’Île-de-France (à compétence interprofessionnelle). Cette étude a porté sur les inaptitudes délivrées en 2018. Quatorze médecins, suivant 50 000 salariés, y ont participé. Les questions portaient sur l’âge des salariés déclarés inaptes, leur poste de travail, leur ancienneté dans l’entreprise, la taille de l’entreprise, l’origine médicale de l’inaptitude, l’existence d’une visite de préreprise, les échanges avec l’employeur, les suites immédiates et à long terme de l’inaptitude. Malgré des biais identifiés (pratiques différentes des médecins, spécificités des entreprises), un certain nombre de constats ont pu être faits, qui confirment et précisent les résultats des études précédentes. En 2018, 259 inaptitudes ont été délivrées par les médecins participant à l’enquête. La moitié avait moins de 50 ans. Une visite de préreprise avait eu lieu dans 80 % des cas. Seuls 3 salariés ont été maintenus dans l’entreprise, 256 ont été licenciés. Certains métiers sont largement surreprésentés, notamment les métiers comportant de la manutention et l’aide et le soin à la personne à domicile ou en établissement. Les principales causes des inaptitudes, dans notre effectif, sont les troubles musculosquelettiques et les maladies chroniques invalidantes puis les RPS. Une recherche effective de reclassement n’a été faite que dans 13 % des situations. Dans 67 % des cas de licenciement, aucune réponse, aucun écrit de l’employeur n’ont pu être obtenus. Les conséquences sur l’emploi sont graves. À la mi-novembre 2019, 21% des salariés déclarés inaptes en 2018 étaient en emploi. Le chômage touchait 39 % de ces salariés, 13 % étaient en retraite, 27 % en invalidité (sans emploi). Le maintien dans l’emploi, repose en grande partie sur l’amélioration significative des conditions de travail et une politique volontariste de l' État quant au respect de la règlementation.
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th4 p188 maintien en emploi du personnel roulant des societes de transport en commun auteurs saloua ismail 1 jihen hsinet 1 rania laaroussi 1 sywar bousselmi 1 nihel khouja 1 dorra aouida 1 wijdene driss 1 aida benzarti 1 abdelmajid ben jemaa 1 etablissement 1 service de medecine du travail et de maladies professionnelles chu la rabta tunis tunisie presentateur dorra aouida |
Th4-P188 - Maintien en emploi du personnel roulant des sociétés de transport en commun
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Saloua Ismail (1), Jihen Hsinet (1), Rania Laaroussi (1), Sywar Bousselmi (1), Nihel Khouja (1), Dorra Aouida (1), Wijdene Driss (1), Aida Benzarti (1), Abdelmajid Ben Jemaa (1)
Présentateur : Dorra Aouida
Etablissement : (1) Service de Médecine du Travail et de Maladies Professionnelles CHU La Rabta, Tunis, TUNISIE
Introduction Le personnel roulant, et particulièrement le poste de chauffeur de transport en commun, représente un poste de sécurité soumis en permanence à une grande charge physique et mentale exigée par le travail. Ainsi, la décision d’aptitude médicale au travail à la conduite professionnelle est délicate et la possibilité de maintien en emploi, en cas d’atteinte physique ou psychique, n’est pas toujours garantie.
Objectifs Décrire les caractéristiques socio-professionnelles du personnel roulant des sociétés de transport en commun et évaluer les possibilités de leur maintien en emploi lors de la décision d’aptitude médicale au travail.
Méthodes Etude descriptive rétrospective portant sur une population de 245 employés de sociétés de transport en commun Tunisiennes, adressés au service de médecine du travail et des maladies professionnelles du CHU La Rabta, dans le cadre de l’évaluation de leur aptitude médicale au travail.
Résultats Notre population était à prédominance masculine (98,8%) et avait un âge moyen de 39,3 ± 6,8 ans. La majorité des salariés (84,9%) étaient affectés au poste de chauffeur-receveur et 15,1% occupaient le poste de chauffeur de bus ou de métro. Ils avaient une ancienneté moyenne dans le poste de travail de 9,4 ± 6,6 ans. Plus de la moitié des employés (56,1%) avaient un travail posté. Le principal motif de consultation était les pathologies rachidiennes (33,1%), suivies par les pathologies cardio-vasculaires (27,7%), endocriniennes (20,8%), neuropsychiatriques (10,2%), les atteintes sensorielles (9,4%) et respiratoires (7%).Le délai moyen entre l’embauche et l’apparition de la symptomatologie était de 7,7 ± 5 années. Concernant la décision d’aptitude médicale au travail, près du tiers des chauffeurs (29%) ont été maintenus aptes à la conduite professionnelle. Un aménagement du poste de travail a été proposé dans 3,3% des cas ; consistant en une restriction des horaires et/ou des trajets parcourus. Une mutation à un autre poste de travail a été indiquée dans 21,2% des cas. Enfin, une inaptitude définitive aux postes roulants a été prescrite chez40,4% des patients devant l’absence de possibilité de reclassement professionnel au sein des entreprises.
Conclusion Le maintien en emploi du personnel roulant est parfois difficile. Le rôle du médecin du travail dans la décision d’aptitude médicale à la conduite professionnelle est crucial. Il doit veiller à préserver aussi bien la santé du personnel roulant que celle des usagers de la route. |
th4 p190 les facteurs potentiels de decrochage professionnel chez les 45 55 ans auteurs philippe bossi 1 elodie bossi 2 serge volkoff 3 sandrine guyot 4 sylvie garcia 1 etablissement 1 cmist ales france 2 chu montpellier france 3 creapt centre de recherche sur l experience l age et les populations au travail noisy le grand france 4 inrs institut national de recherche et de securite vandoeuvre les nancy france presentateur philippe bossi |
Th4-P190 - Les facteurs potentiels de décrochage professionnel chez les 45-55 ans
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Philippe Bossi (1), Elodie Bossi (2), Serge Volkoff (3), Sandrine Guyot (4), Sylvie Garcia (1)
Présentateur : Philippe Bossi
Etablissement : (1) CMIST, Ales, FRANCE; (2) CHU , Montpellier, FRANCE; (3) CREAPT Centre de Recherche sur l'Expérience, l'Age et les populations au Travail, Noisy-Le-Grand, FRANCE; (4) INRS Institut National de Recherche et de Sécurité , Vandoeuvre-Lès-Nancy, FRANCE
Objectifs Les données santé travail du CMIST analysées de 2013 à 2017 montrent une augmentation de la population des salariés suivis dans la tranche d’âge des 45-55ans. Cette population est particulièrement impactée en termes de pathologies, d’expositions, de handicaps et d’inaptitudes déclarées. Il est décidé d’étudier cette population plus en détail concernant les effets du travail sur la santé, et l’impact du vieillissement sur les conditions de travail. L’exposé porte sur les résultats du premier volet statistique de cette étude. Un suivi intermédiaire au travers d’entretiens téléphoniques avec un questionnaire spécifique est mené pour repérage des sujets en difficultés pris alors en charge par les psychologues du travail. Le dernier temps comportera un suivi à 3 ans de ces salariés, au travers d’un autre questionnaire.
Méthode L’enquête comporte un auto-questionnaire rassemblant des éléments sur le parcours professionnel, les conditions de travail et leur vécu, les perspectives pour les années à venir, et les troubles de santé ; et un volet rempli par le professionnel de santé et concernant les pathologies, absences, soins, et restrictions d’aptitudes ; 603 questionnaires ont été recueillis auprès des salariés de 45-55 ans;
Résultats Nous proposons de présenter une sélection de résultats, axée :
sur des « effets d’âge » : le % de salariés mentionnant un aspect du travail « plus difficile avec l’âge » varie de 11% pour les « vibrations » ou la « conduite routière prolongée » à 37% pour les « postures contraignantes » ; du côté de la santé on constate une légère hausse des sensations de fatigue ou de douleurs après 50 ans
sur trois « signes » de décrochage professionnel potentiel : ne pas se sentir bien à son poste de travail (16% de l’échantillon), avoir des compétences manquantes (33%), ne pas être sûr que la santé permettra de tenir encore trois ans dans ce travail (29%) ; pour chacun d’eux on présentera des tris croisés et analyses multivariées qui permettent de repérer quelles caractéristiques du travail ou de la santé élèvent significativement le niveau de ces proportions.
Conclusions et perspective Concernant cette première partie de l’étude, nous allons préciser les caractéristiques du travail des 45-55 ans, en mettant en évidence les signes de décrochage. L’étude comparative sur cette cohorte trois ans après validera ou infirmera les premières interprétations. L’ensemble de ces données devrait nous permettre un repérage et la prise en charge précoces des salariés à risque de décrochage.
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th4 p191 motifs de consultation et decisions daptitude des monteurs de lignes electriques aeriennes auteurs naoueres bedoui 2 mejda bani 1 meriem mersni 1 dorra essid 1 nesrine kammoun 1 mohamed chatti 1 hedi znaidi 3 habib nouaigui 1 etablissement 1 institut de sante et securite au travail tunis tunisie 2 service des urgences hopital regional de zaghaoun zaghaoun tunisie 3 direction medicale societe tunisienne delectricite et de gaz tunis tunisie presentateur dorra essid |
Th4-P191 - Motifs de consultation et décisions d’aptitude des monteurs de lignes électriques aériennes
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Naoueres Bedoui (2), Mejda Bani (1), Meriem Mersni (1), Dorra Essid (1), Nesrine Kammoun (1), Mohamed Chatti (1), Hèdi Znaidi (3), Habib Nouaigui (1)
Présentateur : Dorra Essid
Etablissement : (1) Institut de santé et sécurité au travail, Tunis, TUNISIE; (2) Service des urgences. Hôpital régional de Zaghaoun., Zaghaoun, TUNISIE; (3) Direction médicale.Société Tunisienne d’Electricité et de Gaz, Tunis, TUNISIE
Introduction Le monteur de lignes électriques aériennes (MLEA) est un ouvrier qualifié qui édifie, dépose, fait fonctionner et répare les réseaux aériens de transmission et de distribution d’électricité de basse, de moyenne , de haute et de très haute tension et en fait l’entretien. Il est exposé à des risques professionnels particuliers à son poste de travail. La prise de décision d’aptitude par le médecin du travail pour ces fonctionnaires impose une connaissance approfondie de ce poste de travail et des risques inhérents aux activités du MLEA.
Objectifs Etudier les caractéristiques socioprofessionnelles et cliniques des MLEA reclassés.
Méthodes Il s’agissait d’une étude descriptive, rétrospective menée dans une société tunisienne de distribution d’électricité et de gaz durant une période de 14 ans allant de 2004 jusqu’à 2018 ayant intéressé les dossiers de 144 monteurs de lignes électriques aériennes (MLEA) présentant un problème d’aptitude médicale au travail.
RésultatsNous avons colligé 144 dossiers exploitables de MLEA ayant présenté un problème d’aptitude médicale au travail sur la période d’étude. L’âge moyen de nos consultants était de 42.4 +/- 9.7 ans. L’ancienneté professionnelle moyenne était de 18.3 +/- 10.8ans.Les victimes d’accident de travail représentaient 22.9% dont la cause principale était les chutes dans 45.4% suivie du contact électrique dans 36.4% puis par le port manuel de charges lourdes dans 18.2%.Les atteintes de l’appareil locomoteur (48.1%) et de la santé mentale (14.1%) étaient les plaintes prédominantes parmi l’ensemble des motifs de consultation pour les maladies ordinaires et les accidents domestiques. Parmi l’ensemble des MLAE ayant présenté un problème d’aptitude, 71.5% étaient aptes à leurs postes tandis que 28.5% étaient inaptes définitivement au poste de MLAE.
ConclusionLes MLEA sont des salariés intervenant dans le montage, l’entretien et la déconstruction de lignes sous tension et ceci les expose à une multitude de risques et de dangers. Un document d’aide pour la prise de décision d’aptitude au poste de monteur de lignes pourrait aider le praticien.
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th4 p192 aptitude des monteurs de lignes electriques aeriennes victimes daccidents du travail auteurs naoueres bedoui 2 mejda bani 1 meriem mersni 1 nesrine kammoun 1 kaouala lassoued 1 mohamed chatti 1 dorra essid 1 hedi znaidi 3 habib nouaigui 1 etablissement 1 institut de sante et securite au travail tunis tunisie 2 service des urgences hopital regional de zaghaoun zaghaoun tunisie 3 direction medicale societe tunisienne delectricite et de gaz tunis tunisie presentateur dorra essid |
Th4-P192 - Aptitude des monteurs de lignes électriques aériennes victimes d’accidents du travail
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Naoueres Bedoui (2), Mejda Bani (1), Meriem Mersni (1), Nesrine Kammoun (1), Kaouala Lassoued (1), Mohamed Chatti (1), Dorra Essid (1), Hèdi Znaidi (3), Habib Nouaigui (1)
Présentateur : Dorra Essid
Etablissement : (1) Institut de santé et sécurité au travail, Tunis, TUNISIE; (2) Service des urgences. Hôpital régional de Zaghaoun., Zaghaoun, TUNISIE; (3) Direction médicale.Société Tunisienne d’Electricité et de Gaz, Tunis, TUNISIE
Introduction Le monteur de lignes électriques aériennes (MLEA), ouvrier qualifié, est exposé à des risques professionnels particuliers à son poste de travail dont les accidents du travail (AT).
Objectifs Etudier les caractéristiques socioprofessionnelles et cliniques des MLEA victimes d’AT.Décrire les répercussions des AT sur les décisions d’aptitude des MLEA.
Méthodes Il s’agissait d’une étude descriptive, rétrospective menée dans une société tunisienne de distribution d’électricité et de gaz durant une période de 14 ans allant de 2004 jusqu’à 2018 ayant intéressé les dossiers de 33 monteurs de lignes électriques aériennes (MLEA) victimes d’accident du travail.
Résultats Nous avons colligé 33 dossiers de MLEA victimes d’AT sur la période d’étude. L’âge moyen de nos consultants était de 54,7 ans [50-61]. L’ancienneté professionnelle moyenne était de 33,5 ans [27-41]. Les AT étaient principalement liés au travail en hauteur dans 45.4% (n=15) suivies par le contact électrique dans 36.4% (n=12) et le port manuel de charges lourdes dans 18.2% (n=6).Les types de lésions étaient : Electrisation-brulure dans 36,4% des cas (n=12), entorse dans 21,2% des cas (n=7), fracture du membre dans 18,2% des cas (n=6), polytraumatisme dans 6,06 % des cas (n=2) et traumatisme du rachis dans 18,2% des cas (n=6). Les décisions d’aptitudes des MLEA victimes d’AT étaient : Apte dans 8,7% des cas (n=9), Apte avec aménagement dans 12,6% des cas (n=13), Inapte définitif dans 24,4% des cas (n=10) et décision de reclassement professionnel dans 2,4% des cas (n=1).
Conclusion Les MLEA sont exposés principalement à des accidents de travail de type électrisation et chute d’une hauteur. La réinsertion professionnelle post accident de travail pour ces techniciens qualifiés est primordiale.
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th4 p193 role du sst dans l integration du salarie handicape auteurs celine perrin 1 fabienne vuillaume 1 etablissement 1 entreprise orange besancon france presentateur fabienne vuillaume |
Th4-P193 - Rôle du sst dans l'intégration du salarié handicapé.
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Celine Perrin (1), Fabienne Vuillaume (1)
Présentateur : Fabienne Vuillaume
Etablissement : (1) ENTREPRISE ORANGE, Besançon, FRANCE
Dans l’intégration des salariés handicapés en entreprise, quelle est la place du médecin du travail, et plus largement du SST (Service de Santé au Travail)? Il s’agit ici d’une salariée en alternance, une visite initiale par l’infirmière est prévue. C’est une jeune femme, 24 ans, RQTH (Reconnaissance Qualité Travailleur Handicapé), qui parle librement de son autisme Asperger, pour un poste de développeur informatique. L’infirmière détecte la possibilité de crises autistiques, une hypersensibilité au bruit et à la lumière. La salariée est adressée au médecin du travail. Elle présente effectivement les symptômes d’un Asperger. Parmi les risques professionnels, elle sera soumise à l’ambiance sonore, elle participera à des réunions, travaillera en équipe. L’idée d’un accompagnement de l’équipe germe. Il apparait nécessaire de les informer sur ce qu’est l’autisme, la conduite à tenir en cas de crise. Il faut rassurer tout en préservant le secret professionnel et la vie privée de la salariée. Nous n’aurons pas le temps de la réflexion que la salariée déclenche une crise autistique. L’infirmière l’a prise en charge. Après un tel événement, les salariés réagissent (que devrions-nous faire ? Et si l’infirmière n’est pas là ?) Les discussions de machine à café vont bon train. Quant à la salariée, elle est très gênée, ne sachant que dire. L’intervention se construit avec elle : le handicap dans sa dimension légale et organisationnelle ; et sa situation en particulier. Recherche de mesures de prévention : possibilité de télétravail les jours où l’ambiance sonore est élevée, bouchons d’oreille moulés, système d’évacuation d’urgence en cas d’alerte incendie. Nous définissons ensemble ce qu’elle souhaite partager avec ses collègues. L’intervention dure une heure, information, questions, réponses. Puis avec le service RH (Ressources Humaines), mise en place des mesures de prévention. Il y a eu un retard à la prise en charge par manque de coordination entre les différents acteurs RH et le SST. Il faut préciser le niveau d’information que les parties peuvent échanger, sans trahir le secret professionnel pour accueillir au mieux ces salariés. Finalement, ce travail s’est fait en pluridisciplinarité RH, prévention, manager et SST. Ce format d’intervention nous a paru le mieux adapté pour la bonne intégration de la salariée dans l’équipe. La pluvalue du SST est la connaissance de la pathologie (notamment pour le handicap invisible), des conditions de travail de l’entreprise et des besoins d’aménagement. En cela, c’est un acteur à part entière du handicap, du maintien dans l’emploi. Son rôle est reconnu dans l’entreprise. La position neutre du SST rassure à la fois les salariés concernés et leurs collègues. |
th4 p194 interet de lastreinte cardiaque pour le maintien au travail et la sante au travail auteurs gil boudet 1 3 alain chamoux 1 frederic dutheil 1 2 3 etablissement 1 institut de medecine du travail faculte de medecine universite clermont auvergne clermont ferrand france 2 service sante travail environnement centre hospitallier universitaire clermont ferrand france 3 laboratoire de pscychologie sociale et cognitive lapsco umr ubp cnrs 6024 equipe 3 stress physiologique et psychosocial bien etre clermont ferrand france presentateur gil boudet |
Th4-P194 - Intérêt de l’astreinte cardiaque pour le maintien au travail et la santé au travail
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Gil Boudet (1,3), Alain Chamoux (1), Frédéric Dutheil (1,2,3)
Présentateur : Gil Boudet
Etablissement : (1) Institut de Médecine du Travail, Faculté de Médecine, Université Clermont-Auvergne, Clermont-Ferrand, FRANCE; (2) Service Santé Travail Environnement, Centre Hospitallier Universitaire, Clermont-Ferrand, FRANCE; (3) LAboratoire de Pscychologie Sociale et Cognitive (LAPSCO)-UMR UBP-CNRS 6024, Equipe 3: Stress Physiologique et Psychosocial, Bien-Être, Clermont-Ferrand, FRANCE
Introduction Les efforts physiques importants ou le travail à la chaleur sont réputés à risque du point de vue cardiovasculaire. La capacité maximale de travail diminue avec l'âge en particulier pour les efforts intenses, mais l'entraînement physique permet une amélioration à tout âge, dans une certaine limite. L’obligation pour l’employeur de préserver la santé des travailleurs revêt une importance particulière dans ce contexte. Objectif Démontrer l’intérêt de la mesure de l’astreinte cardiaque par cardiofréquencemétrie et l’utilité du Coût Cardiaque Relatif Physiologique dans la gestion du risque, la préservation de la santé des travailleurs et le maintien dans l’emploi. Méthode La fréquence cardiaque intègre la pénibilité qui peut être liée à la tâche physique, aux facteurs d’environnement, à l’organisation et aux relations aux autres. Avec l’âge, la fréquence cardiaque de réserve (FC max - FC de repos) diminue (la FC maximale diminue et la FC de repos augmente) ; et à tâche égale, le Coût Cardiaque Relatif Physiologique (CCRΦ) augmente (CCRΦ = (FC travail - FC repos) / (FC max - FC repos)). La charge physique acceptable au travail, qui se définie comme la charge soutenable par un individu durant huit heures à l’état stable physiologique sans causer de fatigue ou d’inconfort excessifs, est de 33% de CCR Φ (équivalent à un % VO2max) et la charge thermique tolérable pour huit heures de travail est de +1° de température du noyau ce qui est susceptible de provoquer une augmentation de 15 bpm à l’effort et de 33 bpm au repos. Résultats Des écarts considérables en termes d’astreinte individuelle ont été observés en fonction de l’âge pour une même exposition : nous avons retrouvé des CCR Φ allant de 19% soit un travail « plutôt-lourd » chez des salariés jeunes, à 38% soit un travail « excessif» chez des salariés de 50 ans et plus. Ceci démontre qu’une contrainte peut devenir excessive pour certains salariés vieillissants et les exposer à des risques cardiovasculaires inacceptables. Conclusion La mesure de l’astreinte cardiaque individuelle par la seule mesure du Coût Cardiaque Relatif Physiologique est la méthode de référence pour juger de l’aptitude individuelle, prévenir les risques cardiovasculaires et la désinsertion professionnelle. La mesure du Coût Cardiaque Relatif Physiologique est validée scientifiquement, facilement accessible, et consensuelle. La sensibilisation des salariés sur les facteurs de risques cardiovasculaires peut également favoriser l’acquisition de compétences nécessaires pour être acteurs de sa santé.
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th4 p195 troubles musculo squelettiques et difficulte dapplication des decisions daptitude au sein dune societe de cablage auteurs arem kenzizi 2 dorra essid 1 mejda bani 1 nesrine kammoun 1 ghada garali 1 mohamed chatti 1 habib nouaigui 1 etablissement 1 institut de sante et securite au travail tunis tunisie 2 caisse nationale dassurance maladie tunis tunisie presentateur dorra essid |
Th4-P195 - Troubles musculo-squelettiques et difficulté d’application des décisions d’aptitude au sein d’une société de câblage
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Arem Kenzizi (2), Dorra Essid (1), Mejda Bani (1), Nesrine Kammoun (1), Ghada Garali (1), Mohamed Chatti (1), Habib Nouaigui (1)
Présentateur : Dorra Essid
Etablissement : (1) Institut de santé et sécurité au travail, Tunis, TUNISIE; (2) Caisse Nationale d’Assurance Maladie., Tunis, TUNISIE
Introduction Les secteurs d’activités manufacturières exposent les salariés au risque de développer des troubles musculo-squelettiques (TMS). Ces pathologies sont une cause fréquente d’inaptitude et représentent de ce fait un obstacle à la réinsertion professionnelle.
Objectifs Evaluer le degré d’application des décisions d’aptitude médicale au travail au sein d’une entreprise de câblage pour les patients présentant des TMS.
Méthodes Etude descriptive rétrospective, menée dans une entreprise appartenant au secteur de câblage automobile située à Siliana du 1er janvier 2017 au 31 décembre 2018. Nous avons inclus dans notre étude les patients ayant bénéficié d’une décision d’aptitude médicale au travail comportant des restrictions en rapport les TMS.
Résultats Notre étude a intéressé 55 patients avecune prédominance féminine (sex ratio à 0,53) et ayant une médiane d’âge de 35 ans. Nous avons retrouvé des antécédents de maladies professionnelles dans 5,5% des cas. Les salariés étaient tous des ouvriers avec une médiane d’ancienneté professionnelle de 9 ans. Les contraintes professionnelles relevées étaient le travail posté (94,5 %),le travail en position debout prolongée (94,5%) et la position assise prolongée (3,6%). La répétitivité des mouvements a concerné essentiellement le rachis cervical (49,1%), les mains et les poignets (45,5%), le rachis lombaire (43,6%), les épaules (20%) et le rachis dorsal (7,3%). Les TMS qui ont été diagnostiqués étaient : des lombo-sciatalgies (45,5%),des névralgies cervico-brachiales (27,3%), des tendinites de l’épaule (3,6%) et des syndromes du canal carpien (5,5%). Les ouvriers étaient aptes avec prescription d'une éviction de la position debout prolongée (60%), du port des charges lourdes (41,8%).Un aménagement des horaires de travail avec éviction du travail posté a été indiqué dans 7,3% des cas. Les décisions d’aptitude ont été appliquées dans 49,1% des cas.
Parmi les obstacles qui ont entravé l’application des décisions d’aptitudes, nous avons relevé les limites dans les possibilités d’aménagement du poste du travail (34,5%), des causes financières (3,6%).
Conclusion Au vu des résultats de notre étude, l’application des décisions du médecin du travail reste limitée et elle est heurtée principalement à des obstacles organisationnels.Le recours au médecin inspecteur du travail pourrait améliorer le degré d’application de ces décisions.
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th4 p196 l experience en deux sevres d un service de maintien en emploi integre a un ssti auteurs natalia benoit 1 michel xardel 1 etablissement 1 service interentreprises de sante au travail des deux sevres sist79 niort france presentateur natalia benoit |
Th4-P196 - L'expérience en Deux Sèvres d'un service de maintien en emploi intégré à un SSTI.
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
Auteurs : Natalia Benoit (1), Michel Xardel (1)
Présentateur : Natalia Benoit
Etablissement : (1) SERVICE INTERENTREPRISES DE SANTE AU TRAVAIL DES DEUX-SEVRES (SIST79), Niort, FRANCE
Depuis plus de 20 ans, le SSTI des Deux Sèvres (SIST79) s’est donné pour mission de contribuer activement au maintien en emploi et de repérer, accompagner et suivre les salariés en risque de désinsertion professionnelle.
Un service spécifique, créé et intégré au SIST79, répond aux demandes des médecins du travail, des salariés et des entreprises du Régime général du département. Il propose une expertise dans la gestion de situations complexes, qu’elles soient liées au cadre de travail ou au type de handicap.
Une procédure de repérage précoce interne au SSTI et le recueil des signalements externes des services sociaux, initient une démarche de diagnostic et d’accompagnement des travailleurs en difficulté par des intervenants experts du service.
Un partenariat opérationnel constant entre les acteurs de la santé au travail internes au SSTI, et avec les acteurs sociaux et les institutions départementales et régionales de prévention, de prise en charge et de soins assure une couverture de la plupart des situations de maintien en emploi et de prévention de la désinsertion professionnelle dans le département des Deux-Sèvres.
Par son expertise reconnue, le service intégré au SIST79 assure la prise en charge de ces situations pour les salariés du régime général, mais aussi pour ceux du régime agricole, de la fonction publique et pour le régime des indépendants et des libéraux dans le département des Deux Sèvres.
Les réponses apportées (aménagements de postes physiques ou organisationnels, aides techniques, reclassement externe, reconversion, solutions sociales, informations juridiques et sociales) tiennent compte de la diversité et la complexité des situations personnelles, de la connaissance du tissu des entreprises du département et incluent la recherche des solutions de financement, tout en assurant le lien avec la médecine de soin, afin de ménager un parcours d’accompagnement cohérent, adapté et efficace pour la personne en difficulté de santé au travail.
Les indicateurs départementaux des inaptitudes et du chômage, laissent penser que la politique choisie par le SIST79, et confortée par ses partenaires sociaux et de l’emploi, est bénéfique aux salariés présentant des difficultés de santé ou handicapés, et aux entreprises du département.
Les SSTI, réunissant des experts compétents aussi bien sur le plan médical que technique ou social, sont, selon notre expérience, particulièrement bien placés pour œuvrer efficacement aux missions de maintien en emploi et de prévention de la désinsertion professionnelle.
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th4 p197 la reinsertion professionnelle des femmes atteintes de cancer du sein auteurs jihen turki 1 mejda bani 2 nehla rmadi 3 houda belfkih 4 etablissement 1 inspection medicale de travail et de la securite professionnelle zaghouan tunisie 2 institut de sante et de securite au travail tunis tunisie 3 service de medecine du travail hopital hedi chaker sfax sfax tunisie 4 unite de carcinologie de lhopital universitaire mohamed taher maamouri nabeul tunisie presentateur jihen turki |
Th4-P197 - La réinsertion professionnelle des femmes atteintes de cancer du sein
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Jihen Turki (1), Mejda Bani (2), Nehla Rmadi (3), Houda Belfkih (4)
Présentateur : Jihen Turki
Etablissement : (1) Inspection Médicale de Travail et de la Sécurité Professionnelle , Zaghouan, TUNISIE; (2) Institut de santé et de securité au travail, Tunis, TUNISIE; (3) Service de médecine du travail. Hôpital Hedi Chaker Sfax, Sfax, TUNISIE; (4) Unité de carcinologie de l’hôpital universitaire Mohamed Taher Maamouri, Nabeul, TUNISIE
Objectif Evaluer l’impact du soutien social dans l’entreprise pour le maintien dans l’emploi de patientes atteintes de cancer du sein.
Méthodes Il s’agissait d’une étude descriptive, prospective, menée chez des patientes atteintes du cancer du sein ayant bénéficié d’un traitement et d’un suivi au niveau de l’unité de carcinologie de l’hôpital universitaire Mohamed Taher Maamouri à Nabeul, durant l’année 2019. Le recueil des données a été assuré par un questionnaire pré-établi.
Résultats Nous avons recensé 26 femmes. L’âge moyen des patientes était de 42± 7 ans. Les patientes travaillaient dans 62 % des cas dans le secteur privé. Elles occupaient un poste administratif dans 27% des cas. Les fonctionnaires titulaires étaient au nombre de 24. L’ancienneté professionnelle moyenne était de 12 ± 8 ans. Les patientes étaient dans 54% des cas au stade II de la maladie. Aucune patiente n’a bénéficié d’une visite de reprise du travail. Des restrictions horaires ont été indiquées dans 19% des cas par le médecin traitant. Le principal motif de la reprise du travail et du maintien dans l’emploi était la recherche de soutien psychologique dans 42% des cas : le tiers de nos patientes signalait qu’elles ont repris leur activité professionnelle pour oublier leur maladie et 11% voulaient garder le lien social. La moitié des patientes pensaient que leur travail les a aidé à reprendre leur vie normalement. Une patiente a rapporté des difficultés avec l’employeur et 8% ont eu des difficultés avec leurs collègues. Ces problèmes ont occasionné un arrêt du travail après la reprise dans 4% des cas. L’étude analytique a montré que les difficultés avec l’employeur et les collègues étaient significativement liés aux restrictions horaires (p=0.03).
Conclusions La réinsertion professionnelle des patientes atteintes du cancer du sein serait, selon notre étude, un complément thérapeutique psychologique. Le soutien social des collègues et de l’employeur est essentiel pour améliorer le maintien dans l’emploi de ces patientes. |
th4 p198 le devenir professionnel des patients atteints d une cardiopathie coronaire auteurs jihen turki 1 nehla rmadi 2 imen mehri 3 mohsen marnaoui 1 etablissement 1 inspection medicale au travail et de la securite professionnelle zaghouan tunisie 2 service de medecine du travail hopital hedi chaker sfax tunisie 3 groupement de medecine du travail ben arous tunisie presentateur jihen turki |
Th4-P198 - Le devenir professionnel des patients atteints d'une cardiopathie coronaire
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Jihen Turki (1), Nehla Rmadi (2), Imen Mehri (3), Mohsen Marnaoui (1)
Présentateur : Jihen Turki
Etablissement : (1) Inspection Médicale au Travail et de la Sécurité Professionnelle, Zaghouan, TUNISIE; (2) Service de médecine du travail. Hôpital Hedi Chaker , Sfax, TUNISIE; (3) Groupement de Médecine du Travail, Ben Arous, TUNISIE
Introduction Le devenir professionnel des patients atteints d'une cardiopathie coronaire dépend de plusieurs facteurs. Le médecin du travail a un rôle clé en lien avec le cardiologue, dans la reprise du travail.
L’objectif de notre étude était d’identifier les facteurs favorisants la reprise de l’activité professionnelle après un infarctus de myocarde.
Méthodes Etude descriptive prospective chez des salariés suivis au groupement de médecine de travail de ben Arous et ayant eu un antécédent d’accident cardiaque. L’étude se déroulait durant une période de 35 mois (du 1er janvier 2015 au 31 décembre 2017).
Résultats Nous avons recensé 35 cas. L’âge moyen était de 51 ans ±5 ans. Nos patients travaillaient dans 100 % des cas dans le secteur privé. Ils occupaient un poste administratif dans 57% des cas. La durée moyenne d’arrêt de travail pour congé de maladie était de 60 jours±10. La reprise de l’activité professionnelle a concerné 30 patients. A 3 mois, 70% ont repris le travail. Ce délai était plus court en cas d’angioplastie. Une restriction a été indiquée pour 60% des patients par le médecin de travail. Les facteurs associés à la reprise de travail étaient l’âge inférieur à 50 ans, la catégorie socioprofessionnelle élevée, l’absence de symptômes type angor ou dyspnée et le bon niveau de performance lors de l’épreuve d’effort. Les facteurs associés à la non reprise étaient un métier pénible, des conflits professionnels antérieurs et un état dépressif réactionnel sévère.
Discussion La reprise d'activité professionnelle après infarctus du myocarde se fait en moyenne dans 75% des cas [1]. Elle a lieu globalement plus tard que ce que suggèrent les cardiologues.
Elle se fait dans près d'un tiers des cas au prix d'un aménagement de poste de travail. Les facteurs qui conditionnent ces difficultés de reprise d'emploi sont rarement médicaux [1].
Conclusion La reprise de travail après un infarctus de myocarde est liée à des facteurs socioprofessionnels, tels que la catégorie du travail et les contraintes physiques liées à l'emploi. A ces facteurs, il faut ajouter les facteurs psychologiques liés aux conséquences de l'accident cardiaque, favorisant la dépression et gênant la réinsertion professionnelle.
Reference La reprise de travail après infarctus du myocarde. Quand redouter une invalidité ultérieure et comment la prévenir?? | Base documentaire | BDSP [Internet]. [cité 16 oct 2018]. Disponible sur
http: //www.bdsp.ehesp.fr/Base/120844/ |
th4 p199 suivi epidemiologique des inaptitudes un outil pour guider les actions de lequipe pluridisciplinaire auteurs nicole frugier 1 sophie meriau 1 huguette poumeaud 1 fabrice michiels 1 etablissement 1 aist19 brive la gaillarde france presentateur nicole frugier |
Th4-P199 - Suivi épidémiologique des inaptitudes : un outil pour guider les actions de l’équipe pluridisciplinaire
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Nicole Frugier (1), Sophie Meriau (1), Huguette Poumeaud (1), Fabrice Michiels (1)
Présentateur : Nicole Frugier
Etablissement : (1) AIST19, Brive La Gaillarde, FRANCE
L’analyse des inaptitudes prononcées par les médecins du travail constitue depuis longtemps un moyen pour comprendre leurs déterminants professionnels et orienter les actions de prévention de la désinsertion professionnelle et de maintien dans l’emploi (PDP-ME) mais aussi de prévention primaire par le SSTI. Leur suivi épidémiologique pluriannuel vise à mieux identifier les paramètres permettant d’optimiser les actions de PDP-ME, mais aussi d’élaborer un plan pluriannuel de réalisation des fiches d’entreprise, en lien avec les exigences des démarches qualité (AMEXIST).
L’AIST19 se livre ainsi depuis 3 ans à une analyse exhaustive des inaptitudes prononcées en Corrèze. Initialement descriptive, puis destinée à comprendre les causes des inaptitudes, en fonction de critères liés à l’entreprise (taille, secteur d’activité) ou aux salariés (caractéristiques démographiques, métier, ancienneté dans l’entreprise, etc), l’analyse s’enrichit peu à peu de critères relatifs au devenir des salariés inaptes, qui constituent a posteriori des informations précieuses non seulement pour évaluer l’efficacité des interventions de PDP-ME, mais aussi pour mieux les cibler.
Sur l'année de référence (2017) l’inaptitude touche 1% des salariés suivis par l’AIST19, dont 53% de femmes ; 48% des salariés concernés ont plus de 50 ans, et 32% plus de 55 ans. Les analyses révèlent sans surprise que le principal motif d’inaptitude a basculé des TMS vers les troubles psychosociaux (TPS) (23 vs 30% du total), mais que la part des TMS augmente avec l’âge: 27% de TMS pour 19% de RPS à plus de 50 ans, contre 20% de TMS et 40% de RPS chez les moins de 50 ans. Les secteurs les plus touchés demeurent les milieux sanitaire et social, le commerce et le BTP.
Mais les résultats fournissent également des pistes pour prioriser les populations sur lesquelles déployer des activités individuelles de maintien dans l’emploi, mais aussi les secteurs dans lesquels l’action n’est efficace qu’en amont et à une échelle collective. Au-delà des données statistiques, l’analyse des inaptitudes d’origine psychosociale confirme à la fois l’impact de l’évolution des modes de management, mais interroge aussi sur le fonctionnement des dispositifs sociaux au carrefour desquels le médecin du travail se situe de plus en plus. Les prochaines étapes consisteront à étudier l’impact de l’ancienneté dans l’entreprise et de la proximité du départ à la retraite sur la probabilité de succès des tentatives de maintien dans l’emploi, de retour à l’emploi, donc indiqueront les situations où seule des actions très en amont sont efficaces. L’exploitation objective et sans tabou des inaptitudes représentera encore longtemps un outil majeur de pilotage de l’action des SSTI.
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th4 p201 ataxie spino cerebelleuse de type 8 et maintien en emploi auteurs dorothee even 1 justine bosset 2 etablissement 1 sncf service medical lille france 2 remora hauts de france lille france presentateur dorothee even |
Th4-P201 - Ataxie spino-cérébelleuse de type 8 et maintien en emploi
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Dorothée Even (1), Justine Bosset (2)
Présentateur : Dorothée Even
Etablissement : (1) SNCF, service médical, Lille, FRANCE; (2) REMORA Hauts-de-France, Lille, FRANCE
Introduction L’ataxie spino-cérébelleuse de type 8 (ASC8) se caractérise par une ataxie cérébelleuse et un déficit cognitif dans presque ¾ des cas et par une atteinte sensitive et pyramidale dans 1/3 des cas. Nous exposons ici le cas de Mme C, contrôleuse de gestion de 43 ans, diagnostiquée à 6 ans, traitée par BACLOFENE, RILUZOLE, ZOLOFT et GUTRON.
Contexte Mme C présente un syndrome cérébelleux, une ataxie aux 4 membres et des troubles de convergence/divergence ainsi qu’un nystagmus et une photophobie à l'origine d'une fatigue visuelle. Elle bénéficie de 3 journées de télétravail hebdomadaires compte tenu d’un temps de trajet supérieur à 1h15, et de quelques aides techniques (écran 27pouces, pupitre coulissant, loupe réglette) ne lui suffisant plus. Il apparaissait donc nécessaire d’identifier des techniques de compensation pour améliorer sa qualité de vie au travail, principalement sur le plan ophtalmologique.
Adaptation du poste de travail Il a été proposé à Mme C un 2nd écran 27 pouces afin de pouvoir ouvrir plusieurs fichiers concomitamment et non passer d’un programme à l’autre à l’aide de la souris, les troubles moteurs avec spasticité la pénalisant fortement. Afin que le positionnement des écrans se situe dans son champ visuel fonctionnel, ils ont été fixés sur bras articulés. Parallèlement, certains paramètres d’accessibilité de l’ordinateur ont pu être modifiés : meilleur repérage du pointeur, fonction loupe, zoom actif par raccourci sur la souris. Un recours à un logiciel de grossissement a également été envisagé, sans adhésion néanmoins de Mme C compte tenu de dysfonctionnements à l’installation.
Des autocollants à caractères agrandis avec contrastes de couleurs ont été placés sur son clavier (pas d’utilisation possible d’un clavier à caractères agrandis compte tenu de la configuration rapprochée des touches pourvoyeuse d’erreurs de frappe du fait de l’ataxie) et des surlunettes filtrantes permettant d’atténuer et de modifier la distribution spectrale de la lumière ont été financées. Enfin, une lampe d’appoint à intensité graduable sur bras articulé a été proposée afin de renforcer les contrastes de la zone de travail usuelle.
Conclusion Nous avons focalisé notre travail sur l’aménagement matériel du poste de travail rendu indispensable par le retentissement physique de l’ASC8, aménagement qui doit être revu fréquemment compte tenu du caractère neurodégénératif de cette pathologie. Néanmoins, il est parallèlement judicieux d’insister sur le nécessaire accompagnement du collectif avec l’accord du salarié afin de partager sur la connaissance du handicap et ainsi prévenir un éventuel phénomène de rejet, en lien notamment avec les troubles cognitifs inhérents à une telle pathologie. |
th4 p204 troubles bipolaires du non dit a l amenagement du poste auteurs cecile dhumes 1 filiz bayar 2 etablissement 1 cecile dhumes conseil lacroix falgarde france 2 samsi 31 toulouse france presentateur cecile dhumes |
Th4-P204 - Troubles bipolaires : du non-dit à l'aménagement du poste
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
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Auteurs : Cécile Dhumes (1), Filiz Bayar (2)
Présentateur : Cécile Dhumes
Etablissement : (1) cécile dhumes conseil, Lacroix Falgarde, FRANCE; (2) SAMSI 31, Toulouse, FRANCE
Lors du retour à l’emploi suite à un arrêt maladie, nous constatons des difficultés importantes dans les entreprises pour intervenir suffisamment en amont et organiser un plan de retour à l’emploi efficace grâce à une action coordonnée des différents acteurs. Ces difficultés sont particulièrement vives dans le cas d’un handicap psychique, bien souvent non nommé ; l’aspect « tabou » de ces pathologies empêche en effet le partage du diagnostic des situations invalidantes, et par conséquent la réflexion sur les aménagements à mettre en œuvre pour permettre le maintien en emploi.
Nous présentons une intervention réalisée auprès d’une assistante administrative souffrant de troubles bipolaires, suivie par un psychiatre. L’entreprise, groupe international de conseil et d’ingénierie, est multisites.
Déclenchement de l’intervention en santé au travail La responsable RH contacte le médecin du travail, au regard du stress élevé de la salariée les derniers mois, en lien avec des changements organisationnels. Le médecin du travail la reçoit et émet une incompatibilité temporaire au poste avec arrêt ; elle préconise un accompagnement, la responsable diversité et santé au travail du groupe contacte alors une psychologue du travail. La salariée est volontaire mais craint qu’une prolongation de l’arrêt de travail nuise à son image et à la volonté de l’entreprise de la réintégrer.
Facteurs clés de réussite de l’intervention Le lancement de l’intervention pendant l’arrêt, une reprise à temps partiel thérapeutique pendant les temps d’intervention uniquement dans un premier temps, avec des rendez-vous rapprochés, de manière à maintenir la dynamique d’un retour à l’emploi sécurisé. La pluridisciplinarité, la réactivité et la coordination des acteurs RH, santé au travail, management. L’intégration de la collègue directe, les facteurs relationnels étant prépondérants dans l’apparition des troubles de santé. La prise en compte conjointe des enjeux de santé et de performance.
Les difficultés rencontrées Expliquer à la collègue pourquoi l’impliquer dans un accompagnement à priori « individuel ». Rassurer le manager inquiet à l’idée de nouveaux arrêts maladie. Mener une intervention avec une salariée ayant des troubles psychiques par nature fluctuants.
Les issues de l’intervention De non-dits, les troubles de santé ont été durant l’intervention expliqués aux collègues, selon la volonté de la salariée. Des aménagements organisationnels ont été mis en place. Les représentations du manager ont évolué. La relation avec la collègue s’est apaisée. Le bien-être de la salariée s’est améliorée.
Perspectives Ce type d’intervention pourrait-il être communiqué au sein de l’entreprise, afin de lever les tabous propres au handicap invisible ? |
th4 p205 ameliorer la prise en charge socioprofessionnelle du myelome multiple creation d une fiche d information a destination des patients auteurs charlotte regnault leuger 2 antoine thoron 2 bertrand porro 2 yves roquelaure 1 2 audrey petit 1 2 etablissement 1 chu angers centre de consultations de pathologie professionnelle angers france 2 universite d angers inserm ehesp irset umr s 1085 angers france presentateur charlotte regnault leuger |
Th4-P205 - Améliorer la prise en charge socioprofessionnelle du myélome multiple : création d'une fiche d'information à destination des patients.
Thème: THÈME 4 : Maintien en emploi et santé au travail : recommandations, expériences et bonnes pratiques
Auteurs : Charlotte Regnault-Leuger (2), Antoine Thoron (2), Bertrand Porro (2), Yves Roquelaure (1,2), Audrey Petit (1,2)
Présentateur : Charlotte Regnault-Leuger
Etablissement : (1) CHU Angers, Centre de consultations de pathologie professionnelle , Angers, FRANCE; (2) Université d'Angers, Inserm, EHESP, Irset - UMR-S 1085, Angers , FRANCE
Contexte En France, l’incidence du myélome multiple (MM) est de 5.440 nouveaux cas/an, en augmentation. Des études montrent que l’exposition à certains pesticides employés en milieu agricole est associée à une augmentation du risque de MM. Les progrès récents significatifs en matière de traitement ont permis d’améliorer le pronostic du MM avec un taux de survie maintenant proche de 50 %. Cependant, la prise en charge socioprofessionnelle des patients reste médiocre du fait de sa complexité et du manque d’information des patients. L’objectif de ce travail était la création d’une plaquette d’information à destination des patients atteints d’un MM, en activité professionnelle ou retraités.
Méthodes Synthèse des données de la littérature et des travaux d’expertises de 2005 à 2020 traitant des facteurs de risque professionnels de MM et du parcours socioprofessionnel des patients atteints de MM. Création d’un groupe de travail pluridisciplinaire (professionnels du milieu de soins, du milieu de travail, associations de patients) visant à recueillir les besoins d’information d’ordre socioprofessionnel des patients. Réalisation d’une fiche d’informations diffusée via les professionnels du milieu de soins et du milieu de travail, les associations de patients (notamment l’Association Française des Malades du Myélome Multiple), et les sites web dédiés.
Résultats Apport d’informations claires et synthétiques, adaptées aux patients concernant : 1) l’imputabilité potentielle des expositions professionnelles, la possibilité d’une reconnaissance en maladie professionnelle incluant les modifications récentes du tableau 59 du régime agricole et les dispositifs d’indemnisation liés à cette reconnaissance, les interlocuteurs pour l’accompagnement dans cette démarche, à destination de tous les patients ; 2) les acteurs et les dispositifs du retour au travail et du maintien en emploi à destinations des patients en âge de travailler.
Conclusion La large diffusion de cette fiche d’information devrait permettre d’améliorer le niveau de connaissance des patients concernant les aspects socioprofessionnels de leur prise en charge. Elle devrait également permettre de faciliter les démarches de reconnaissance en maladie professionnelle et l’accès aux dispositifs d’aide au retour au travail et au maintien en emploi des patients-travailleurs. |
th5 fp 17 complementarite des dispositifs de surveillance et vigilance en sante travail evrest mcp rnv3p sumer auteurs julie homere 1 juliette chatelot 1 8 martine leonard 2 8 ariane leroyer 3 8 catherine nisse 4 8 laetitia rollin 5 8 elodie rosankis 6 8 natalie vongmany 7 8 etablissement 1 sante publique france direction sante environnement travail saint maurice france 2 direction regionale des entreprises de la concurrence de la consommation du travail et de l emploi nancy france 3 chu lille u1286 infinite institute for translational research in inflammation lille france 4 chu lille pathologie professionnelle et environnement lille france 5 chu rouen service de medecin du travail et pathologie professionnelle rouen france 6 ministere du travail direction de l animation de la recherche des etudes et des statistiques paris france 7 agence nationale de securite sanitaire de l alimentation de l environnement et du travail anses maison alfort france 8 contribution equivalente de tous les auteurs france presentateur julie homere |
Th5-FP-17 - Complémentarité des dispositifs de surveillance et vigilance en santé travail : Evrest, MCP, RNV3P, Sumer
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
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Auteurs : Julie Homere (1), Juliette Chatelot (1,8), Martine Leonard (2,8), Ariane Leroyer (3,8), Catherine Nisse (4,8), Laetitia Rollin (5,8), Elodie Rosankis (6,8), Natalie Vongmany (7,8)
Présentateur : Julie Homere
Etablissement : (1) Santé publique France - Direction Santé Environnement Travail, Saint-Maurice, FRANCE; (2) Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi, Nancy, FRANCE; (3) CHU Lille - U1286 - Infinite - Institute for Translational Research in Inflammation, Lille, FRANCE; (4) CHU Lille - Pathologie professionnelle et environnement, Lille, FRANCE; (5) CHU Rouen - Service de médecin du travail et pathologie professionnelle, Rouen, FRANCE; (6) Ministère du travail - Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques, Paris, FRANCE; (7) Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses), Maison-Alfort, FRANCE; (8) contribution équivalente de tous les auteurs, , FRANCE
En France, plusieurs dispositifs ont des missions de surveillance et/ou vigilance en santé au travail : Evrest (Evolution et relation en santé au travail), MCP (Maladies à caractère professionnel), RNV3P (Réseau national de vigilance et de prévention des pathologies professionnelles) et Sumer (Surveillance médicale des expositions des salariés aux risques professionnels).
Ce travail vise à éclairer sur l’apport et la complémentarité de ces dispositifs, à travers une exploitation commune : la caractérisation des pathologies et des expositions en lien avec le travail des femmes exerçant en tant qu’aide à domicile (AAD), comparativement aux autres femmes, à partir des données de chaque dispositif.
Les 4 dispositifs s’appuient sur les équipes de santé au travail ou les experts en santé travail, mais diffèrent quant à leurs objectifs et leur protocole. Evrest est centré sur les conditions de travail vues par les salariés et sur leur santé, Sumer sur les expositions aux risques professionnels. MCP s’intéresse aux pathologies non indemnisées en lien avec le travail selon l’expertise du médecin du travail et RNV3P décrit les pathologies en lien avec le travail diagnostiquées et vues dans les centres de consultations de pathologie professionnelle (CCPP).
Ainsi, Evrest et Sumer révèlent que les AAD sont près de 2 fois plus exposées que les autres salariées à la manutention de charges lourdes et à la station debout. Dans MCP, la prévalence des affections de l’appareil locomoteur (TMS, arthrose…) est significativement plus élevée chez les AAD ; dans RNV3P, il y a 3 fois plus de TMS recensés chez les AAD.
Bien que les AAD soient très exposées à certains facteurs psychosociaux (morcellement du temps de travail, exigences émotionnelles, manque d’autonomie…) selon Evrest et Sumer, leur souffrance psychique en lien avec le travail est moindre que pour les autres salariées d’après RNV3P, Evrest et MCP.
Par ailleurs, les AAD sont plus exposées aux risques chimiques et aux agents biologiques. La comparaison des données Sumer et Evrest montrent que les salariées sous estiment ces expositions.
Enfin, RNV3P enregistre des pathologies de type cutané ou respiratoire alors qu’elles sont peu rapportées dans MCP, en raison de profils d’expositions différents des patients adressés dans les CCPP.
Avec leurs points de vue et objectifs différents, ces 4 dispositifs de surveillance et de vigilance apportent chacun un éclairage spécifique pertinent et contribuent à une cartographie approfondie des expositions et des pathologies d’origine professionnelle. Cette présentation rappelle plus largement l’importance de la participation à la veille sanitaire afin d’orienter les actions de prévention vers les professions les plus à risque. |
th5 fp 18 ateliers rps retour dexperience du transfert de competence en interentreprises auteurs deborah rotolo 1 etablissement 1 ast67 alsace sante travail strasbourg france presentateur deborah rotolo |
Th5-FP-18 - Ateliers RPS : retour d’expérience du transfert de compétence en interentreprises
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
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Auteurs : Déborah Rotolo (1)
Présentateur : Déborah Rotolo
Etablissement : (1) AST67 - Alsace Santé Travail, Strasbourg, FRANCE
Introduction Une formation-action en interentreprises proposée aux adhérents vise le transfert de compétence en prévention des risques psychosociaux (RPS) à partir de la méthode d’analyse des situations-problème de l’ANACT.
Objectifs
- Permettre aux adhérents de mieux comprendre ce risque spécifique, pour mieux s’engager dans une démarche de prévention, pour mieux agir et mieux prévenir les RPS,
- Accompagner les entreprises vers davantage d’autonomie dans la prévention des RPS, à travers une formation-action à la méthode participative des situations-problème et ses différents supports,
- Favoriser l’apprentissage collectif par l’échange entre pairs et le partage d’expérience autour de la prévention des RPS.
Méthodologie utilisée Une formation-action en interentreprises, limitée à 6 entreprises par session, est proposée aux adhérents pour favoriser l’apprentissage collectif par l'échange et le partage d’expérience entre pairs.
Les trois séances en présentiel, par demi-journées espacées d’un mois environ, portent sur la compréhension des RPS, la présentation de la méthode des situations-problème, l’application à partir de cas fictifs puis d’un cas réel en inter séance, et le retour d’expérience en collectif.
Des conditions de réussite sont définies pour valider les inscriptions par un entretien préalable (ex. légitimité à animer ou piloter une démarche de prévention RPS).
Actions et/ou résultats Depuis 2019, 2 sessions par an de 3 à 4 séances sont faites avec 20 participants de 10 entreprises.
Des entreprises s’engagent dans une démarche RPS car les participants ont la légitimité de la piloter.
Des participants utilisent cette méthode dans leur pratique ou pour sensibiliser leur direction à l’intérêt de la démarche.
Mais des salariés s’inscrivent sans légitimité à animer une démarche RPS.
Des entretiens préalables sont donc mis en place pour vérifier les conditions de réussite et valider l’inscription.
Discussion / Analyse critique (leviers, freins) Malgré l’engagement de départ des participants, les conditions de réussite ne sont pas systématiquement respectées.
Le transfert de connaissances et compétence (facteurs de RPS, méthodologie) pose peu de problèmes. Cependant, la posture de l’animateur dans une démarche RPS est le plus difficile à comprendre et à s’approprier.
Le calendrier des ateliers doit prévoir plus de temps entre les séances.
Ce dispositif vise les entreprises en situation relativement stable, mais l’expérience montre que ce sont les entreprises en mode dégradé qui s’inscrivent, ce qui soulève un certain nombre de questions.
Ces ateliers feraient-ils émerger une communauté de pratique autour de la prévention ?
Conclusion Un dispositif en cours d’expérimentation, réévalué et réajusté après chaque session. |
th5 fp 19 retour dexperience sur une intervention de prevention des conduites addictives auteurs pascale freigneaux 1 jerome riffe 2 williams rouchy 3 etablissement 1 cabinet conseil accent ergonomie verfeil france 2 association nationale de prevention en alccologie et addictologie narbonne france 3 service paritaire de sante au travail du tarn albi france presentateur pascale freigneaux |
Th5-FP-19 - Retour d’expérience sur une intervention de prévention des conduites addictives
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
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Auteurs : Pascale Freigneaux (1), Jérôme Riffe (2), Williams Rouchy (3)
Présentateur : Pascale Freigneaux
Etablissement : (1) Cabinet Conseil Accent Ergonomie, Verfeil, FRANCE; (2) Association Nationale de Prévention en Alccologie et Addictologie, Narbonne, FRANCE; (3) Service Paritaire de Santé au Travail du Tarn, Albi, FRANCE
Prévenir les conduites addictives en milieu professionnel relève d’un problème complexe mettant en jeu de multiples facteurs au carrefour de l’emploi, des conditions de travail et de la santé. Les milieux de travail sont parfois peu sensibilisés et souvent peu outillés pour traiter cette question. Dans cette action collective financée par le Fonds pour l’Amélioration des Conditions de Travail (FACT) et dans laquelle trois entreprises sont accompagnées, nous avons pris le parti de travailler en interdisciplinarité pour traiter la problématique dans son ensemble, en identifiant et en intégrant toutes les relations entre les différents éléments impliqués.
L’équipe d’intervenants associe un porteur de projet, l’Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie (ANPAA) en Occitanie, un cabinet conseil en ergonomie et des professionnels de l’équipe pluridisciplinaire des Services de Santé au Travail Interentreprises (SSTI) auxquels les entreprises participantes adhèrent. Les référents du FACT en région Occitanie, DIRECCTE (Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi) et ARACT (Association Régionale pour l’Amélioration des Conditions de Travail) suivent la démarche lors des temps collectifs réunissant l’ensemble des partenaires.
De manière commune aux entreprises accompagnées, il s’agit de structurer des réponses institutionnelles qui soient tenables sur le terrain, d’outiller les professionnels face aux questions que posent les addictions et finalement de construire en concertation des actions qui permettent de prendre en compte ces questions de maintien en emploi tout en améliorant le fonctionnement des entreprises.
Les résultats montrent qu’en prévention primaire, soutenir le travail passe par le traitement de questions relatives à l’organisation temporelle (planification, intensité et charge de travail), la redéfinition des circuits d’informations et de décisions, l’articulation entre niveaux hiérarchiques et entre professionnels des équipes. En prévention tertiaire, l’organisation du retour à l’emploi, sur laquelle les entreprises se trouvent démunies, constitue un enjeu majeur du maintien dans l’emploi de personnes fragilisées par un problème de santé.
Au niveau de la conduite de projet, l’interdisciplinarité, favorisée par le partage entre des activités individuelles et collectives des membres de l’équipe d’intervention, la compatibilité conceptuelle et méthodologique, la synchronisation des actions des partenaires, l’expérimentation d’une ingénierie de formation, la capitalisation continue sur les processus et les résultats, constitue réellement un atout pour accompagner les entreprises dans la prise en compte de cette thématique. |
th5 fp 20 ibe du suivi individuel a la prevention collective auteurs patrick schlindwein 1 gaelle joyeux 1 pierre lavoix 1 anne nicolas 2 etablissement 1 sstrn nantes france 2 toxilabo nantes france presentateur patrick schlindwein |
Th5-FP-20 - IBE : du suivi individuel à la prévention collective
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
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Auteurs : Patrick Schlindwein (1), Gaelle Joyeux (1), Pierre Lavoix (1), Anne Nicolas (2)
Présentateur : Patrick Schlindwein
Etablissement : (1) SSTRN, Nantes , FRANCE; (2) TOXILABO, Nantes, FRANCE
Objectifs : Montrer l'intérêt préventif du suivi d’une population d’opérateurs d’enduction d’encres solvantées par des IBEu (Indicateur Biologique d’Exposition urinaires), couplés aux prélèvements d’ambiance.
Population et méthode : L’étude concerne 200 opérateurs d’enduction et de broyage d’encres depuis 2005. Les campagnes de prélèvements d’air des substances à VLEP contraignantes, ont été couplées aux prélèvements d’urines des opérateurs en fin de poste pour 4 GES (Groupe d’Exposition Similaire).
Les indices de Risque des solvants dans l’air ont été comparés aux résultats des IBEu pour le Toluène et la Méthyl-Ethyl-Cétone, ceci par GES et durant 14 ans.
Une base de données d’environ 1000 prélèvements, air et urines, est exploitable. Différentes campagnes d’amélioration et de diminution des sources d’exposition aux solvants ont été engagées par l’entreprise grâce à ce suivi et à la persuasion de l’équipe pluridisciplinaire. Nous avons aussi bénéficié de l’aide du laboratoire Toxilabo pour les méthodes de prélèvement et le choix des IBEu.
Résultats : Les opérateurs ne rapportent pas de syndrome ébrieux aigu aux solvants lors des visites médicales et les bilans biologiques sanguins sont normaux. Les premiers résultats des IR (Indice de Risque) cumulés sont compris entre 30 et 70% pour les IBEu, notamment pour le groupe nettoyage et pour les machines les plus anciennes. Ces machines avaient des groupes d’enduction d’encre sous aspiration mais sans enceinte fermée. Le système de séchage du film était mal contrôlé en ce qui concerne les entrées et sorties d’air.
Les campagnes d’amélioration des aspirations, le capotage progressif des groupes, la maitrise de l’aéraulique des séchoirs et les nouvelles méthodes de nettoyage des groupes sans solvant (par cryogénie) ont permis une nette diminution de l’exposition professionnelle aux solvants.
Avec l’amélioration de la prévention collective, de nouveaux EPI plus performants ont été mis en place dont des cagoules ventilées. Les résultats des IR airs et urines se sont nettement améliorés d’année en année si bien que la majorité des IBEu cumulés sont en dessous de 30% en 2019 notamment pour toutes les machines dont les groupes d’enduction ont été entièrement capotés. Dans le cadre d’une collaboration pluridisciplinaire, l’équipe santé travail et les équipes HSE et projets de l’entreprise ont permis une nette avancée de la prévention au fil des années.
Les opérateurs (dont les intérimaires) ont tous été formés et sensibilisés au risque chimique; les résultats des IBEu sont restitués individuellement par le médecin du travail et tracés dans le dossier médical santé travail et anonymement à l’entreprise par GES (selon les recommandations SBEP aux agents chimiques de 2016). |
th5 p207 les difficultes dune action regionale les perspectives de demain auteurs sabine verrieres 1 etablissement 1 alpes sante travail grenoble france presentateur sabine verrieres |
Th5-P207 - Les difficultés d’une action régionale, les perspectives de demain
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
Auteurs : Sabine Verrieres (1)
Présentateur : Sabine Verrieres
Etablissement : (1) Alpes Santé Travail, Grenoble, FRANCE
Introduction Problématique de TMS et de maintien dans l’emploi en fin de carrière commune à tous les établissements de restauration collective. Les actions locales n’agissent que sur un poste. Comment mutualiser nos expériences ?
Méthodologie utilisée Action collective de 10 médecins du secteur Dauphiné Savoie vers les grandes enseignes de la restauration collective.
Action Analyse des problématiques de fin de carrière, liées le plus souvent aux TMS. Mise en commun des aménagements de postes réalisés dans nos entreprises. Désignation d’un médecin pilote pour chaque grande enseigne. Analyse des plans de prévention signés par les entreprises clientes, peu utiles. Participations aux CHSCT régionaux, très utiles. Visite au salon professionnel SIRAH.
Discussion Constat des difficultés à mener une action transversale collective sans soutien des institutions. Difficultés de communication des données de la CARSAT, d’où absence de base de données commune et d'argumentation objective. Manque de disponibilités des médecins d’où l’intérêt de désigner un médecin par enseigne. Multiplicité des lieux de travail et des entités concernées d'où l'intérêt d'agir au niveau des CHSCT régionaux. Perspectives d’avenir avec des possibilités d’action avec la CARSAT, de requêtes régionales, d’actions par branches professionnelles, de mutualisation des données. Des actions par branches professionnelles au nivau régional voir national sont indispensables.
Conclusion l’organisation actuelle de la prévention ne favorise pas ce type d’action. Le rapport Lecoq ouvre des perspectives intéressantes pour une action régionale.
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th5 p208 etude mg post pro etat des lieux des connaissances des medecins generalistes finisteriens sur les modalites du suivi post professionnel auteurs yse jacquot 1 david lucas 1 brice lodde 1 jean dominique dewitte 1 greta gourier 1 etablissement 1 chru brest brest france presentateur greta gourier |
Th5-P208 - Etude MG POST-PRO : état des lieux des connaissances des médecins généralistes finistériens sur les modalités du suivi post professionnel.
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
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Auteurs : Ysé Jacquot (1), David Lucas (1), Brice Lodde (1), Jean-Dominique Dewitte (1), Greta Gourier (1)
Présentateur : Greta Gourier
Etablissement : (1) CHRU BREST, Brest , FRANCE
Introduction Le Suivi Post-Professionnel (SPP) est une surveillance médicale concernant les anciens salariés, retraités, demandeurs d’emploi ou inactifs, ayant été exposés à un risque professionnel. Il est protocolisé pour 13 agents cancérogènes (examens médicaux, d’imagerie ou biologiques, définit par l’arrêté du 6 décembre 2011). Il n’existe à notre connaissance pas d’étude évaluant les connaissances des médecins généralistes (MG) concernant le SPP. L’objectif principal de notre étude était donc de déterminer les connaissances et les pratiques des MG finistériens en ce qui concerne le SPP de leur patientèle.
Méthode Il s’agissait d’une étude prospective pilote d’évaluation des pratiques professionnelles utilisant un auto-questionnaire anonyme, composé de 33 questions concernant les agents concernés et les modalités du SPP. Ce questionnaire était adressé par mail aux MG du département.
Résultats 44 MG ont répondu et les réponses de 38 d’entre eux ont pu être analysées. 90% des répondants déclaraient poser la question de l’activité professionnelle de leurs patients, mais seulement 13% avaient connaissance du dispositif de SPP, majoritairement via leurs patients. Le taux de médecins ayant répondus « je ne sais pas » aux questions relatives aux examens recommandés dans le cadre du SPP variait en fonction des agents : amiante (10.5%), amines aromatiques (71%), benzène (71%), rayonnement ionisant (53%) et poussières de bois (37%). 97.4% déclaraient souhaiter disposer de formations ou d’informations concernant le SPP.
Discussion Cette étude : [1] A permis d’identifier certaines tendances concernant les connaissances des MG du Finistère à propos du dispositif de SPP ; [2] A mis en évidence un souhait important de formations et d’information des MG répondants concernant le dispositif de SPP ; [3] Nous amène à proposer sur un plan pratique : la mise en place de cours sur les cancérogènes professionnels et le dispositif de SPP dans le cadre de la formation initiale ou continue des MG, la publication d’articles d’information sur le dispositif de SPP dans des revues de MG et Soins Primaires, une information par mail des MG concernant le SPP sur des listes de diffusion médicales, la création d’un site de synthèse des recommandations concernant le SPP.
Conclusion Le SPP semble peu connu et de ce fait peu appliqué par les MG finistériens. Une sensibilisation des professionnels de santé sur le sujet, et a fortiori des MG, semble être nécessaire afin de conseiller plus efficacement les anciens salariés exposés et de diagnostiquer précocement les cancers survenant après exposition à des cancérogènes professionnels. Pour ce faire, une information par des moyens simples et pratiques reste à mettre en place. |
th5 p212 toxobio18 une equipe pluridisciplinaire de biosurveillance des expositions professionnelles dans le departement du cher auteurs maivin cuevas 1 julie vonarx 2 alexandra raffetin 3 etablissement 1 apst18 vierzon france 2 apst18 bourges france 3 apst18 aubigny sur nere france presentateur maivin cuevas |
Th5-P212 - Toxobio18 une équipe pluridisciplinaire de biosurveillance des expositions professionnelles dans le département du Cher
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
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Auteurs : Maivin Cuevas (1), Julie Vonarx (2), Alexandra Raffetin (3)
Présentateur : Maivin Cuevas
Etablissement : (1) APST18, Vierzon , FRANCE; (2) APST18, Bourges , FRANCE; (3) APST18, Aubigny Sur Nere , FRANCE
Introduction La surveillance biologique des expositions (SBE) est un acte médical complexe difficile à mettre en œuvre. Les recommandations de bonne pratique parues en 2016 cadrent les modalités de réalisation de cette surveillance. Pour appliquer et harmoniser les pratiques dans le service de santé au travail interentreprises (SSTI), un pôle de toxicologie pluridisciplinaire coordonné par un médecin du travail référent en toxicologie a été créé (TOXOBIO 18).
Méthodologie Un projet composé d’un médecin du travail référent en toxicologie, d’une infirmière en santé en travail, d’un toxicologue et d’un IPRP a été constitué, après avoir été présenté et validé en CMT. Une revue de la littérature a été réalisée ainsi qu’un état des lieux des pratiques concernant la SBE dans les SSTI. Ainsi une rencontre avec les médecins toxicologues de TOXOBIO 29 (SST de Cornouailles) a été organisée. Enfin les travaux du groupe ont été présentés aux médecins du travail et équipes pluridisciplinaires afin de démarrer le déploiement.
Résultats Le protocole d’intervention et les outils ont été créés : 8 documents types pour 4 substances ainsi qu’un outil Excel pour l’analyse des résultats. Les rôles de chacun ont été définit et les besoins de formation identifiés (analyse statistique des résultats). La SBE a été réalisée ou est en cours dans 5 entreprises (185 salariés). 4 médecins du travail ont sollicité le pôle en 1 an.
Discussion TOXOBIO 18 permet de réaliser la SBE dans le respect des recommandations de bonne pratique et de façon harmonisée dans toutes les entreprises du Cher. L’initiative du déploiement du protocole d’intervention dépend du médecin du travail référent de l’entreprise qui doit établir un dialogue avec l’employeur et recueillir son engagement afin de conduire à la construction collective d’une politique de prévention. Il s’agit d’une méthode d’évaluation de risques sous réserve d’un suivi temporel et d’une traçabilité des résultats d’analyses. C’est également un moyen de prévention primaire et de sensibilisation de l’employeur et des salariés.
Conclusion L’équipe TOXOBIO 18 met à disposition des médecins du travail de l’APST 18 ses compétences afin de satisfaire les besoins de suivi des salariés exposés au risque chimique. Ce travail complexe nécessite une expertise et du temps dédié. Aujourd’hui la SBE est réalisée à l’échelle d’une entreprise mais pourrait être envisagée à l’échelle d’un secteur d’activité ou d’une branche professionnelle. De plus, des SSTI de la région Centre sont également intéressés par cette méthodologie et le partage des documents sur différentes substances.
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th5 p213 la visite prealable infirmier pour valoriser les roles de chacun auteurs jean francois gaillard 1 veronique rol 1 etablissement 1 sistel chartres france presentateur veronique rol |
Th5-P213 - La visite préalable infirmier pour valoriser les rôles de chacun
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
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Auteurs : Jean-François Gaillard (1), Véronique Rol (1)
Présentateur : Véronique Rol
Etablissement : (1) SISTEL, Chartres, FRANCE
Depuis la réforme de 2016, la délégation des VIP aux IDEST a recentré, de fait, l’activité clinique des médecins sur les visites de reprise, de pré-reprise et à la demande, au détriment des EMA (Examen Médicaux d’Aptitude). En effet, l’évolution défavorable du temps médical nécessite des renforts médicaux sur certains secteurs : les médecins voient des salariés d’entreprises qu’ils ne connaissent pas, sur des postes inconnus, pour des visites prioritaires. A la complexité des cas à traiter, s’ajoutent des tâches non médicales lors des visites (saisie informatique, recueil de documents…) faites au détriment de l’échange avec le salarié. Tout ceci participe à l’accroissement de la charge mentale du médecin. Les réclamations insistantes des adhérents pour le retard pris dans le suivi des salariés SIR, associées à la charge mentale de travail croissante des médecins, génèrent une perte du sens du travail pouvant aboutir à une démotivation des médecins.
Devant ce constat alarmant, nous avons mis en place un mode de consultation ayant pour objectif de renforcer le rôle d’expert du médecin en le soulageant des tâches vécues comme parasites, tout en lui permettant de réaliser les EMA.
La VPI (Visite Préalable Infirmier) permet au médecin de faire appel aux compétences de l’IDEST pour réaliser une partie de la visite. Les VPI sont organisées en demi-journée durant laquelle l’activité du médecin est alimentée successivement par deux IDEST en décalage de dix minutes.
Le salarié convoqué est d’abord reçu par la secrétaire médicale qui recueille les éléments administratifs et réalise les examens complémentaires. Il voit ensuite l’IDEST qui collecte les éléments médicaux, réalise une VIP, dans le cas d’un EMA, ou, dans les autres cas, centre son entretien infirmier sur les problèmes de santé du salarié en rapport avec son travail. Enfin, le médecin reçoit le salarié, l’examine, décide de la suite à donner et conclut en signant les documents ad hoc. Ainsi, lorsqu’il reçoit le salarié, le médecin a une vision synthétique de sa situation, car les informations médicales sont déjà saisies. Le temps médical est alors consacré au colloque singulier et à l’expertise médicale.
Cette nouvelle organisation de travail, expérimentée et améliorée par trois équipes volontaires, épaulées par un groupe de pilotage, a satisfait tous les intervenants ainsi que les salariés, ce qui a incité les autres équipes à travailler ainsi.
Cette expérience permet au médecin de renforcer son expertise médicale et la plus-value qu’il apporte en s’appuyant sur les compétences professionnelles des membres de son équipe dans des délégations qu’il a fixées.
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th5 p217 aide a domicile bilan de laction pluridisciplinaire dans le cadre de notre projet de service auteurs virginie parent 1 azzedine bennegouch 1 etablissement 1 ametra montpellier france presentateur virginie parent |
Th5-P217 - Aide à domicile : bilan de l’action pluridisciplinaire dans le cadre de notre projet de Service
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
Auteurs : Virginie Parent (1), Azzedine Bennegouch (1)
Présentateur : Virginie Parent
Etablissement : (1) AMETRA , Montpellier , FRANCE
Introduction: Secteur à forte sinistralité, l’Aide à domicile présente une évolution constante d’accidents du travail, évaluée à 7,5% de 2012 à 2016 (source Assurance Maladie, risques professionnels). 3400 salariés de cette branche sont suivis par l’AMETRA. En 2017, 11,66% des inaptitudes prononcées concernaient ce secteur. En parallèle, le pôle médical observait un manque de visibilité du travail réel.
Objectif: En 2013, l’AMETRA a constitué un groupe pluridisciplinaire, avec la participation de la CARSAT LR et de la DIRECCTE. En s’adaptant aux directives des réformes de la Santé au Travail, le groupe a élaboré des priorités d’action et des moyens : supports de sensibilisation aux principaux risques professionnels, outils opérationnels constitués avec le concours de chefs d’entreprise. Dans le cadre des démarches de prévention, notre projet de service a inscrit l’Aide à domicile dans ses priorités d’action.
Méthodologie: Sessions collectives d’information et de sensibilisation à l’attention des directeurs, des responsables de secteur et des aidants; sensibilisation des aides à domicile lors des visites médicales; réalisation des fiches d’entreprise (FE) et accompagnement à la mise en place du Document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP); communications d’ordre national et régional (CISME, congrès,…), diagnostic, outils d’aide de prévention et intérêt de la pérennisation des sessions collectives salariés, restitution du bilan de l’action sous forme de sessions collectives auprès des directeurs et des responsables de secteur, création d’outils de prévention avec la participation des employeurs.
Résultats: 70% employeurs et responsable de secteur sensibilisés, 68% aidants sensibilisés en sessions collectives et 62% en visites médicales, 100% des FE et des accompagnements DUERP réalisés.
Eléments de capitalisation: Utilisation FE-type, supports de sensibilisation employeurs/responsables de secteur/aidants, création et diffusion d’un outil d’aide à la réalisation du DUERP, de fiches conseils : matériels et produits chimiques.
Notre action innovante a été source de satisfaction, de valorisation et de reconnaissance, exprimées par les aides à domicile à l’issue des sessions collectives. L’investissement des responsables et une tendance vers la professionnalisation du secteur, nous ont permis d’entrevoir une évolution dans la culture de prévention.Conclusion : Afin d’optimiser et de pérenniser notre action, nous souhaitons poursuivre la collaboration avec les employeurs et envisageons d’intégrer les branches professionnelles, pour tendre vers une mutualisation des pratiques de prévention des risques, une meilleure professionnalisation du secteur et un maintien dans l’emploi |
th5 p218 outils technologiques pour levaluation des niveaux dexposition professionnelle a lammoniac dans les unites de methanisation auteurs patricia dirrenberger 1 jerome grosjean 1 nathalie monta 1 therese nicot 1 juliette kunz iffli 1 matthieu aubertin 1 bruno galland 1 etablissement 1 inrs vandoeuvre les nancy france presentateur patricia dirrenberger |
Th5-P218 - Outils technologiques pour l’évaluation des niveaux d’exposition professionnelle à l’ammoniac dans les unités de méthanisation
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
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Auteurs : Patricia Dirrenberger (1), Jérôme Grosjean (1), Nathalie Monta (1), Thérèse Nicot (1), Juliette Kunz-Iffli (1), Matthieu Aubertin (1), Bruno Galland (1)
Présentateur : Patricia Dirrenberger
Etablissement : (1) INRS, Vandoeuvre-Lès-Nancy, FRANCE
La méthanisation est un procédé de digestion anaérobie des déchets organiques en plein développement en France. Elle met en jeu des microorganismes qui décomposent la biomasse organique en digestat et biogaz valorisables. Les salariés sont soumis à de nombreuses contraintes : rythmes de travail difficiles, bruit des équipements et exposition potentielle à des composés gazeux ou aérosols délétères d’origine biologique ou chimique. Quelques données sont disponibles concernant l’exposition des salariés aux composés d’origine biologique mais peu d’éléments concernent l’évaluation de l’exposition des travailleurs aux substances chimiques.
L’étude INRS « Prévention des risques chimiques et biologiques dans les unités de méthanisation » a été engagée afin d’évaluer les niveaux d’exposition des salariés, notamment dans les unités traitant les ordures ménagères, à différents composés dont l’ammoniac. Sept campagnes de mesures ont été réalisées et un grand nombre de données a pu être recueilli en fonction de l’activité des salariés, des différentes zones de travail et des étapes du procédé.
Différentes techniques de mesurage de l’ammoniac, à poste fixe et en individuel, ont été déployées : des prélèvements classiques actifs en différé avec comparaison à la VLEP-8h et des mesures en temps réel à l’aide de détecteurs portables sur la durée du poste permettant, outre la mesure de la concentration en polluant, d’observer des pics d’exposition en fonction des zones de travail et des tâches réalisées. Les deux types d’évaluation ont pu être comparés et des corrélations linéaires établies à partir de tous les essais de terrain, montrant l’intérêt de l’utilisation combinée de la détection en temps réel et des prélèvements classiques pour qualifier et quantifier l’exposition à l’ammoniac. D’autre part, de nombreux pics d’exposition enregistrés par les détecteurs ont pu être expliqués : en individuel, par synchronisation de ces pics avec les activités et lieux fréquentés par plusieurs salariés, enregistrés en temps réel sur une tablette ; en ambiance, par l’utilisation d’un dispositif déclenchant automatiquement une caméra lorsqu’un seuil préfixé est dépassé sur le détecteur, filmant ainsi uniquement l’activité émissive potentielle. L’utilisation de ces nouveaux outils technologiques de suivi des expositions offre un retour d’expérience intéressant et montre l’intérêt de leur déploiement dans la pratique de la santé-sécurité au travail. |
th5 p219 echelles de stress et de satisfaction au travail modalites dutilisation par les infirmiers et medecins dun service de sante au travail interentreprises auteurs vincent gay 1 etablissement 1 cmie paris france presentateur vincent gay |
Th5-P219 - Echelles de stress et de satisfaction au travail : modalités d’utilisation par les infirmiers et médecins d’un service de santé au travail interentreprises
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
Auteurs : Vincent Gay (1)
Présentateur : Vincent Gay
Etablissement : (1) CMIE, Paris, FRANCE
Objectif Depuis quelques années, des auteurs ont proposé différentes échelles visuelles analogiques (EVA) pour aborder les RPS en consultation de santé au travail. Dans un service interentreprises parisien, la mise en place d’un nouveau dossier médical informatisé (DIST) a été l’occasion d’intégrer des échelles de stress professionnel et de satisfaction au travail. Ainsi, depuis janvier 2018, les professionnels peuvent renseigner ces deux échelles dans le DIST, les résultats étant saisis sur une réglette numérique de 0 à 10 comprenant uniquement les nombres entiers (non millimétrés). Le but de cette étude était de décrire comment les professionnels de santé se sont appropriés les échelles en consultation ainsi que les modalités d’utilisation, alors même qu'aucune formation ou information spécifique n'a été mise en place. Il s’agissait aussi d’investiguer la manière d’analyser les résultats au niveau individuel, et éventuellement, collectif,
Méthode Fin 2019, un auto-questionnaire a été adressé à l’ensemble des IDEST et des médecins du service. L’interrogation portait sur la fréquence d’utilisation des deux échelles, les consultations concernées, la manière d'interroger et le mode d’administration. L’existence ou non d’un protocole en cas de délégation était aussi demandé. Les questions portaient ensuite sur l’analyse des résultats par les professionnels et sur leur avis sur ces outils (existence de seuil d’alerte, analyse des données lors de 2 consultations successives, utilisation pour analyse collective …).
Résultats Près de 40 professionnels de santé ont répondu à l’enquête (57 % de médecins et 43 % d’infirmiers). La très grande majorité des répondeurs utilisent les deux échelles. La plupart des professionnels se sont « auto formées », sans connaissance particulière sur le sujet. Pour la trés grande majorité des IDEST, l'utilisation se fait sans protocole de délégation. La totalité des professionnels utilisent une interrogation orale, sans échelle visuelle analogique. Les modes opératoires, la manière de poser les questions et l’analyse des résultats sont très hétérogènes. La présentation de l’échelle dans le DIST, avec le résultat qui doit être saisi avec un nombre entier de 0 à 10, influe probablement sur le mode d’administration. Les échelles de stress et de satisfaction sont perçues par la plupart des professionnels comme des outils très intéressant pour l'abord des RPS et l’évaluation individuelle en consultation, ainsi que pour le suivi d’une consultation à l’autre. Les pratiques et les critères d'analyse très hétérogènes montrent la nécessité d’une meilleure information avant l’utilisation des EVA en consultation et la délégation médecins infirmiers. |
th5 p220 approche pluridisciplinaire et enjeux sante travail des metiers du maintien au domicile auteurs tommy dubois 1 veronique martinache 1 aurore butruille 1 audrey lefebvre 1 lia lefevre 1 sonia dubois 1 etablissement 1 pole sante travail lille france presentateur tommy dubois |
Th5-P220 - Approche pluridisciplinaire et enjeux santé travail des métiers du maintien au domicile
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
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Auteurs : Tommy Dubois (1), Véronique Martinache (1), Aurore Butruille (1), Audrey Lefebvre (1), Lia Lefevre (1), Sonia Dubois (1)
Présentateur : Tommy Dubois
Etablissement : (1) POLE SANTE TRAVAIL, Lille, FRANCE
Introduction : Cet article présente l’intervention menée par une équipe pluridisciplinaire d’un service de santé au travail au sein d’une association comportant un Service de Soins Infirmier A Domicile (SSIAD) et un Service d’Aide et d’Accompagnement à Domicile (SAAD). L’association constate une sinistralité qui révèle les contraintes du travail dans un contexte de vieillissement des salariés. L’équipe médicale se trouve sollicitée dans un contexte curatif qui laisse peu de de marges de manœuvre pour agir avec l’employeur. L’association souhaite engager une démarche d’amélioration des conditions de travail et de réduction de l’absentéisme
Méthodologie En mobilisant une approche pluridisciplinaire, le médecin du travail a souhaité porter un regard croisé sur les enjeux en matière de santé et de conditions de travail. La démarche proposée s’est articulée autour de la construction d’un diagnostic santé travail basé sur un constat collectif (Bardouillet et al, 2011) ainsi que sur la construction d’un diagnostic ergonomique (Guérin et al, 2007). Des entretiens ainsi que des observations de tournées au domicile ont été réalisés.
Résultats L’analyse des indicateurs collectifs de santé au travail a permis à l’équipe médicale d’investiguer, sur un échantillon de 20 aides-soignants, certains signes précurseurs de problématiques de santé et représentant des enjeux en matière de prévention. Ainsi, un aide-soignant sur deux présente au moins un signe clinique au niveau des membres supérieurs. Huit sur 20 déclarent des symptômes de fatigue et de lassitude et 9 sur 20 ressentent des signes d’anxiété et de nervosité. L’analyse ergonomique du travail a démontré des écarts de temporalités prescrites et réalisées pour les interventions au domicile ainsi que des glissements de tâches entre aides-soignants et aides à domicile. Ces constats permettent d’opérer des liens entre le modèle d’organisation du travail et celui du financement du maintien au domicile des personnes dépendantes ; tout en questionnant de nouvelles pistes de réflexions en matière de prévention.
Discussion Les liens opérés entre santé et conditions de travail démontrent les effets des différentes régulations mises en œuvre par les intervenants pour maintenir un accompagnement de qualité dans une fenêtre temporelle limitée. Dans un contexte de vieillissement de la population (évolution de 9% à 18% des plus de 75 ans en 2070 ; Blanpain et al, 2016), ce constat vient porter des enjeux et débats sur la nécessité de penser de nouveaux modèles de financements du maintien au domicile tant dans un intérêt de santé publique pour les personnes bénéficiaires que dans un intérêt de santé au travail pour les encadrants et intervenants au domicile. |
th5 p221 campagnes de prevention metiers entreprises artisanales et tpe du btp auteurs jean patrick ozeray 1 bruno mercier 2 jean francois blanchemain 1 2 nathalie aunoble 1 florent vaubourdolle 1 etablissement 1 ahi33 service de sante au travail bordeaux france 2 oppbtp agence nouvelle aquitaine bruges france presentateur jean patrick ozeray |
Th5-P221 - Campagnes de prévention métiers entreprises artisanales et TPE du BTP
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
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Auteurs : Jean-Patrick Ozeray (1), Bruno Mercier (2), Jean-François Blanchemain (1,2), Nathalie Aunoble (1), Florent Vaubourdolle (1)
Présentateur : Jean-Patrick Ozeray
Etablissement : (1) AHI33 Service de Santé au Travail, Bordeaux, FRANCE; (2) OPPBTP Agence Nouvelle Aquitaine, Bruges, FRANCE
Contexte L’AHI33 regroupe 30000 entreprises dont 11% appartiennent au secteur du BTP. Dès 2015, son Département BTP et l’OPPBTP Agence Nouvelle Aquitaine ont mené et coordonné des actions de prévention communes auprès de leurs adhérents. Basées sur des priorités analogues, des campagnes de prévention par métiers sont réalisées auprès des entreprises de Gironde.
Objectifs Il s’agit de créer ou mettre à jour l’ensemble des FE (Fiches d’Entreprises) d’un ou plusieurs métiers, de recueillir les besoins en évaluation des risques professionnels, visites des lieux de travail, formations/informations et de proposer des réponses adaptées afin de définir l’engagement en prévention des entreprises.
Méthode Un croisement des bases de données des 2 structures permet d’extraire un échantillon significatif d’entreprises. Les équipes santé travail sont formées par l’OPPBTP sur les risques des métiers ciblés. Chaque campagne débute par l’envoi d’une lettre d’information sur le parcours proposé aux entreprises. Le déploiement opérationnel est de 10 mois. Quatre cotations, de D à A, définissent les niveaux d’engagement en prévention des entreprises. La cotation D rassemble les entreprises dont la FE est mise à jour ou créée et les besoins recueillis. La cotation C correspond aux entreprises ayant réalisé leur DU (Document Unique d’évaluation des risques professionnels) et ayant fait l’objet d’une visite de chantier. La cotation B regroupe les entreprises ayant satisfait aux actions de la cotation C avec un historique de conseil avec l’AHI33 et/ou l’OPPBTP. Enfin, la cotation A réunit les entreprises actives en prévention (mise à jour régulière du DU, sensibilisation des salariés).
Résultats Sur la période 2015-2019, 4 campagnes ont été menées auprès de 1421 entreprises rassemblant les métiers de charpentier/couvreur, maçon, plombier/chauffagiste/plaquiste et peintre/carreleur. Sur 761 FE mises à jour ou créées, 280 entreprises ont réalisé leur DU et 102 ont fait l’objet d’une visite de chantier. 78,4% des entreprises ont été classées en D, 20,4% en C, 0,5% en B et enfin 0,7% en A.
Conclusion Cette approche permet de délivrer un message de prévention commun grâce à des ressources complémentaires. L’AHI33 dispose d’une organisation et de compétences adaptées à la réalisation de campagnes de prévention. L’OPPBTP met à disposition et développe des outils de prévention adaptés aux TPE. Les accompagnements réalisés permettent de mesurer et suivre l’impact des campagnes sur l’engagement en prévention des entreprises. Depuis 2018, ces campagnes métiers sont déployées sur 4 départements supplémentaires par 2 autres services réunis avec l’OPPBTP au sein d’un Comité Régional de Coordination Santé Prévention BTP Nouvelle Aquitaine.
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th5 p222 le depannage des trains en ligne suite a un heurt approche pluri disciplinaire et systemique de la prevention a la sncf auteurs virginie colin 1 anne vareille 1 etablissement 1 sncf hellemmes france presentateur virginie colin |
Th5-P222 - Le depannage des trains en ligne suite à un heurt : approche pluri disciplinaire et systémique de la prévention à la SNCF
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
Auteurs : Virginie Colin (1), Anne Vareille (1)
Présentateur : Virginie Colin
Etablissement : (1) SNCF, Hellemmes, FRANCE
Contexte et objectif :
A la SNCF, lors d’un du choc d’un train avec un véhicule, une personne ou un animal, l’équipe du wagon de secours, constituée d’agents d’astreinte, se rend sur le lieu de l’accident pour dépanner le train et contrôler les organes mécaniques. L’infirmière de santé travail (IST) a constitué un groupe de travail avec le médecin du travail composé du responsable sécurité, environnement, du manager et du responsable technique pour évaluer les risques de cette activité. Il est apparu que 2 risques ne faisaient pas l’objet de modes opératoires et n’étaient pas correctement maitrisés : lors de certaines interventions, les salariés peuvent être témoins de scènes choquantes (psychotraumatisme) et en contact avec des matières organiques (incluant AES). L’objectif a été de proposer des actions de prévention.
Méthode :
L’IST a réalisé une étude de poste et a sollicité un psychiatre et un psychologue de l’entreprise, spécialisés dans la prise en charge du psychotraumatisme. Elle leur a décrit les conditions d’exposition des agents. Les contributions de chacun des acteurs ont permis de faire émerger un plan d’action et de le mettre en pratique vis à vis des 2 risques.
Résultats :
En partenariat avec le Service de santé au travail :
- Le responsable environnement a rédigé un mode opératoire spécifique pour l’évacuation des matières organiques.
- Le responsable sécurité a doté les agents d’EPI adaptés, le document unique a été mis à jour.
- Le responsable technique a rassemblé des EPI, une trousse de secours et les modes opératoires (AES, lavage des mains, retrait gants et EPI créés par le SST) dans une caisse jaune, aisément identifiable dans le véhicule d’intervention.
- La ligne managériale, ainsi que l’ensemble des agents, a été formée à la conduite à tenir en cas d’AES et de psychotraumatisme (pratiques de debriefing et de defusing).
- Le repérage des PTSD a été inclus au protocole des VIP.
Cette démarche a été reconnue et primée par l’entreprise, le responsable technique l’a présentée pour passer un examen interne et l’IST pour le mémoire de licence SST.
Conclusion :
Pour associer efficacement les acteurs de la prévention, une relation de confiance avec le médecin du travail, une connaissance fine de l’entreprise, de son organisation et des postes de travail sont un prérequis indispensable. L’implication des médecins spécialistes pour prévenir les risques professionnels a été extrêmement appréciée, de manière réciproque car il est rare que les psychiatres soient sollicités par les IST.
L’infirmière n’est pas le maillon d’une chaine mais bien un catalyseur dont l’action provoque et accélère des réactions, au bénéfice d’une meilleure prévention pour les agents SNCF. |
th5 p223 les espaces de discussion sur le travail nouvel outil de prevention nouvel outil de developpement du travail en pluridisciplinarite auteurs philippe millet 1 monique peyrols 1 etablissement 1 msa midi pyrenees nord albi france presentateur philippe millet |
Th5-P223 - Les espaces de discussion sur le travail , nouvel outil de prévention nouvel outil de développement du travail en pluridisciplinarité
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
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Auteurs : Philippe Millet (1), Monique Peyrols (1)
Présentateur : Philippe Millet
Etablissement : (1) MSA Midi-Pyrénées Nord, Albi, FRANCE
La Caisse Centrale de Mutualité Sociale Agricole a mis en œuvre une formation action expérimentale sur les Espaces de Discussion du Travail (E.D.T).Les MSA participantes ont constitué des binômes Médecin du Travail (M.T) et conseiller en Prévention des Risques Professionnels (C.P.R.P). Chaque binôme devait mettre en place des E.D.T en entreprise autour de l’amélioration des conditions de travail.
En MSA Midi-Pyrénées Nord, une entreprise s’interrogeait sur l’élaboration d’une nouvelle table de pré-salage de Roquefort, table utilisée par 3 équipes différentes composées chacune de 3 salariés. La demande pouvait également se traduire par : comment réaliser la table idéale qui prendrait en compte les souhaits des salariés et de la direction ?
Pour répondre à la demande de l’entreprise par la méthode des E.D.T, il a été nécessaire pour chacun des métiers de la Santé Sécurité au Travail (S.S.T) de définir son rôle dans la démarche de prévention afin de donner une réponse unique et complète à l’entreprise.
La proposition d’intervention de la MSA qui précisait à l’entreprise les modalités de l’accompagnement, avait également pour vertu de poser à plat l’apport de chaque métier dans l’action, la disponibilité, le temps consacré ainsi que leur complémentarité, la place et le rôle de chacun ayant été préalablement discutés.
Si l’analyse de la demande a été menée en commun, il a été décidé que l’étude ergonomique serait réalisée par le C.P.R.P et qu’elle serait confrontée aux données recueillies lors des visites médicales menées par le M.T. Les E.D.T furent animés conjointement : le C.P.R.P initiant et relançant les débats, le M.T observant, notant les points clés émergeant lors des discussions entre salariés et apportant l’éclairage médical.
Cette répartition s’est construite par le champ de prédilection d’intervention des métiers ou plutôt l’objet d’intervention à savoir, d’un côté le salarié pour le M.T et de l’autre la situation de travail pour le C.P.R.P.
La méthode des E.D.T interroge, dans sa réalisation, la rencontre de nos compétences sur la santé du salarié et la santé de la situation de travail. Les ressentis exprimés lors des visites médicales et les déterminants identifiés lors de l’analyse des situations de travail ont permis de nourrir les échanges entre salariés et direction sur des bases factuelles. De plus, les visites médicales ont permis à posteriori de recueillir la perception de l’action et d’en quantifier les impacts sur la santé.
Nous retenons de cette expérience que la rencontre d’une demande d’entreprise, d’une méthode d’intervention partagée et la clarté de la définition des champs d’intervention de chaque métier a permis d’assurer une coopération des différents acteurs de la S.S.T. |
th5 p224 tracabilite des expositions professionnelles et reconstitution de carriere role infirmier auteurs marie christine cabrera limame 1 etablissement 1 association e pairs venissieux france presentateur marie christine cabrera limame |
Th5-P224 - Traçabilité des expositions professionnelles et reconstitution de carrière : rôle infirmier
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
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Auteurs : Marie Christine Cabrera Limame (1)
Présentateur : Marie Christine Cabrera Limame
Etablissement : (1) Association E Pairs, Vénissieux, FRANCE
Contexte professionnel : Lors des Visites d'Information et de Prévention (VIP) et des Actions sur le Milieu de Travail (AMT), les infirmier.e.s (IDE) en santé au travail (ST) recueillent des données sur les expositions professionnelles et le curriculum laboris des salariés. Ils.elles en assurent la traçabilité dans le Dossier Médical de Santé au Travail et la transmission au Médecin du Travail. Ces informations pourront servir de support à la démarche de l'équipe pluridisciplinaire en favorisant le dévoilement du lien entre la personne, son travail et sa santé, et en apportant des élements contribuant à la veille sanitaire et l'alerte précoce.
Ressources : Les IDE sont formé.e.s à une approche clinique de la personne dans une posture de Care, de prendre soin et sont expérimenté.e.s en transmissions orales et écrites.
Faiblesses : Mais ces professionnel.le.s connaissent aussi des limites à leur mission. Les IDE soulignent leur méconnaissance sur certains risques complexes, notamment le risque chimique et en particulier Cancérogènes, Mutagènes et Reprotoxiques (CMR). Comment assurer une traçabilité efficace des expositions ou animer la reconstitution du parcours professionnel sans une connaissance appronfondie des risques professionnels ? Avec également des contraintes techniques (logiciel métier) et organisationnelles (durée des VIP). La réalisation d'études de poste pose problème à des collègues se sentant peu outillé.e.s. pour cela. Se pose aussi la question de l'accès aux documents de référence (Fiche d'Entreprise, Document Unique, Fiches de Données de Sésurité) La restitution des travaux de l'équipe pluridisciplinaire aux salariés concernés peut être délicate à mettre en place. D'autres professionnels interviennent sur ces sujets : la spécificité des IDE en ST tient à l'approche clinique pour le recueil des données et leur analyse en équipe.
Bras de levier : Deux outils retiennent notre attention. Le premier est la formation initiale et continue sur le risque chimique dont les CMR. Cette formation des IDE en ST passe par le compagnonnage avec d'autres acteurs de la prévention dont les membres de l'équipe pluridisciplinaire et en première ligne le médecin du travail. Des formations universitaires diplômantes sur le risque chimique sont à construire, adaptées à notre exercice infirmier et conservant l'approche clinique. Le second bras de levier est l'évaluation des pratiques professionnelles : au sein des groupes de pairs, les IDE font des retours sur leurs pratiques, sur leurs difficultés face à cette problématique et partagent leurs "ruses", élaborant collectivement par la controverse professionnelle des règles de métier.
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th5 p225 metrologie et biometrologie des fumees de soudage dans la construction navale auteurs marlene horst 1 nathalie germain 1 anne nicolas 2 etablissement 1 naval group cherbourg cherbourg en cotentin france 2 toxilabo nantes france presentateur marlene horst |
Th5-P225 - Métrologie et biométrologie des fumées de soudage dans la construction navale
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
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Auteurs : Marlene Horst (1), Nathalie Germain (1), Anne Nicolas (2)
Présentateur : Marlene Horst
Etablissement : (1) NAVAL GROUP CHERBOURG, Cherbourg En Cotentin, FRANCE; (2) TOXILABO, Nantes, FRANCE
De nombreux procédés de soudage sont utilisés pour la construction navale de sous-marins. Bien que des mesures réglementaires aient déjà été réalisées par des organismes accrédités, le service de santé au travail autonome souhaitait évaluer l’exposition professionnelle aux fumées de soudage dans des situations de travail particulières, notamment à bord des navires, en espace restreint et confiné bénéficiant de systèmes mobiles d’aspiration à la source.
Ces prélèvements atmosphériques, en ambiance et sur opérateur, réalisés en interne, respectent les conditions de prélèvements définies par l’INRS avec un suivi du travailleur durant les tâches exposantes. Le but est d’étudier l’exposition aux poussières inhalables et métaux suivants: chrome total, nickel et chrome hexavalent lors des travaux de soudure.
Des prélèvements urinaires à la recherche de chrome et nickel ont été effectués de façon concomitante. L’ensemble des analyses ont été réalisées par un laboratoire d’analyses accrédité.
Lors des prélèvements atmosphériques réalisés en activité de soudage à l’électrode enrobée inox en ambiance (n=11), on observe des concentrations très variables en chrome hexavalent de 0,05µg/m3 en espace ouvert à 317µg/m3 en espace confiné, médiane = 1,25 µg/m3 ; sur opérateur (n=5), ces concentrations varient de 1,2 à 43,7µg/m3, médiane = 1,6 µg/m3. Concernant les concentrations atmosphériques en chrome total et nickel, aucun dépassement de la valeur limite d’exposition professionnelle n’a été observé.
Dans les prélèvements urinaires réalisés chez les soudeurs inox (n=23) en fin de semaine fin de poste, on observe des concentrations de chrome urinaire variant de 0,26 à 7,7 µg/g créatinine, médiane = 0,68 µg/g créatinine.
Suite à ces résuslats, les modes opératoires pour le soudage à l’inox ont été modifiés en augmentant le débit de d'aspiration des fumées et en élargissant le périmètre de sécurité pour le personnel travaillant en co-activité. Des recommandations concernant le port des protections respiratoires individuelles ont également été émises pour certaines situations de travail (port d’appareil respiratoire à adduction d’air) afin de protéger au maximum les salariés.
Lors d’une nouvelle campagne de prélèvements atmosphériques et urinaires réalisée chez des soudeurs après actions correctives, la médiane des concentrations atmosphériques (n=9) se situe à 0.98 µg/m3 et celle des chrome urinaire (n=12), à 0.38 µg/g de créatinine.
Cette méthodologie a aussi été utilisée pour d’autres procédés de soudage (électrode enrobée 80HLES, TIG, MAG) afin d’évaluer l’exposition professionnelle aux fumées de soudage des travailleurs et de leur proposer des protections collectives et individuelles les plus efficaces.
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th5 p226 une application pour une evaluation systematique de lexposition a lamiante auteurs redha sakhri 1 franck dupraz 1 anne marie eugene 1 michele fauquet 1 davor ostrunic 1 pascale soenen 1 etablissement 1 istf fecamp france presentateur redha sakhri |
Th5-P226 - Une application pour une évaluation systématique de l’exposition à l’amiante
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
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Auteurs : Redha Sakhri (1), Franck Dupraz (1), Anne-Marie Eugene (1), Michele Fauquet (1), Davor Ostrunic (1), Pascale Soenen (1)
Présentateur : Redha Sakhri
Etablissement : (1) ISTF, Fecamp, FRANCE
Introduction le suivi post professionnel des salariés exposés à l’amiante fait l’objet de recommandations impliquant une évaluation du niveau d’exposition.
Plusieurs outils existent afin de parvenir à pondérer cette valeur (matrices d’expositions, guides produit par des associations…)
Certains utilisateurs peuvent avoir du mal à exploiter ces outils.
Notre équipe a produit un logiciel pour faciliter l’évaluation du risque afin d’optimiser la délivrance de l’information aux salariés.
Matériel et méthodes Un protocole a défini les contours de la prise en charge des salariés. Il s’est traduit par un arbre décisionnel. Les salariés sont pris en charge en fonction de leur degré d’exposition.
Au cœur de la démarche l’application qui détermine le degré d’exposition en forte, intermédiaire et faible.
Un algorithme a été conçu à partir du référentiel ANDEVA (Association Nationale de Défense des Victimes de l'Amiante).
Il définit un degré d’exposition à partir d’un secteur d’activité, d’un métier et de questions complémentaires portant sur un contact avec l’amiante en dehors des professions exposées.
L’application a été développée à partir de LIVECODE un langage de programmation orienté objet.
Cette application est indépendante du logiciel métier.
Résultats du 1er janvier au 31 décembre 2019, il a été vu 102 salariés pour qui le logiciel a été utilisé.
Le logiciel a permis de montrer que 6 (5.88%), 14 (13.73%), 82 (80.39%) étaient cotés comme exposés de façon forte, intermédiaire et faible.
Conclusion un des obstacles que peut poser l’évaluation du degré d’exposition à l’amiante est la complexité des matrices d’exposition.
Pour uniformiser les pratiques, une application telle que celle qui a été mise à disposition de notre équipe peut servir au moins d’outil de débrouillage. |
th5 p227 approche collaborative sst carsat chu universite etude riscas auteurs david lucas 1 sophie hery 2 pascale capellmann 3 vincent clamagirand 4 francois guerrero 5 jacques mansourati 6 greta gourier 1 etablissement 1 crppe chru brest france 2 service de sante au travail naval group brest france 3 sante au travail en iroise brest france 4 carsat bretagne rennes france 5 ea 4324 orphy universite de bretagne occidentale brest france 6 service de cardiologie et maladies vasculaires chru brest france presentateur greta gourier |
Th5-P227 - Approche collaborative SST-CARSAT-CHU-Université : Etude RISCAS
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
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Auteurs : David Lucas (1), Sophie Hery (2), Pascale Capellmann (3), Vincent Clamagirand (4), François Guerrero (5), Jacques Mansourati (6), Greta Gourier (1)
Présentateur : Greta Gourier
Etablissement : (1) CRPPE, CHRU, Brest, FRANCE; (2) Service de santé au Travail Naval Group, Brest, FRANCE; (3) Santé au Travail en Iroise, Brest, FRANCE; (4) CARSAT Bretagne, Rennes, FRANCE; (5) EA 4324 ORPHY, Université de Bretagne Occidentale, Brest, FRANCE; (6) Service de Cardiologie et Maladies Vasculaires, CHRU, Brest, FRANCE
Introduction Plusieurs cas de coronaropathies dans la population de soudeurs en réparation navale du bassin brestois ont questionné les services de santé au travail (SST) interentreprises et autonomes locaux. La recherche bibliographique ayant montré des excès de risque de maladies vasculaires en lien avec l’exposition aux fumées de soudure, un projet d’évaluation de l’exposition professionnelle et des modalités d’action des fumées de soudure sur le système vasculaire a été mis en place.
Moyens Un groupe de travail a été créé. Les différentes hypothèses physiopathologiques de l’action des fumées de soudure ont été analysées. Le projet a alors été rédigé et les partenaires sollicités en fonction de leurs compétences et expertises.
Résultats Le CHU de Brest a accepté d’en être le promoteur. Les services de santé au travail (médecins, infirmières, IPRP, ATPST) ont réalisé le lien avec les entreprises et les salariés inclus, les inclusions, les dosimétries bruit, les relevés Holters et les prélèvements urinaires et sanguins. La CARSAT Bretagne a réalisé les prélèvements atmosphériques et leurs analyses (LICO). Le laboratoire ORPHY de l’Université de Bretagne Occidentale et ceux de Cardiologie et d’Hématologie du CHU de Brest ont analysé les prélèvements sanguins, les holters et réalisé les tests par laser doppler. Le département recherche clinique du CHU a coordonné l’action, rédigé et présenté au Comité de protection des personnes le dossier, collecté et analysé les données.
Conclusions Les expériences et compétences de chaque service ont permis de développer une approche globale d’une problématique professionnelle. De l’évaluation des risques liés à un agent CMR jusqu’au développement de thématiques de recherche, l’étude RISCAS est un exemple de la complémentarité entre les différents acteurs institutionnelles et les SST pour améliorer les connaissances et la prévention des conditions de travail. De même, l’adhésion de différents partenaires a permis de majorer les apports budgétaires pour cette étude. |
th5 p228 je risqkoi un jeu pour ne pas faire n importe quoi auteurs fabien leroux 1 sandra thouvenin 1 sandrine mai 1 joel bodinier 1 etablissement 1 amiem sante travail redon france presentateur fabien leroux |
Th5-P228 - Je Risqkoi ? Un jeu pour ne pas faire n'importe quoi !
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
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Auteurs : Fabien Leroux (1), Sandra Thouvenin (1), Sandrine Mai (1), Joel Bodinier (1)
Présentateur : Fabien Leroux
Etablissement : (1) AMIEM SANTE TRAVAIL, Redon, FRANCE
Sensibiliser vos équipes aux enjeux des risques professionnels ?
"JE RISQKOI ? ", un jeu pour ne pas faire n'importe quoi !
En 2018, l'évaluation des Actions de Formation et Prévention a mis en évidence que l'animation à l'aide d'un diaporama rendait passifs les saisonniers. 4 Infirmiers de Santé au Travail de l'AMIEM, ont eu l'idée de créer un jeu comme outil de sensibilisation.
"JE RISQKOI ?" est un outil ludique et pédagogique pour sensibiliser sur les risques professionnels et les thématiques de santé au travail. Il génère de l'interactivité et de la reflexion de groupe.
Ce nouvel outil de sensibilisation a pour objectifs de :
- Appréhender par l'expérimentation les risques professionnels
- Former aux gestes, réflexes, attitudes et postures adaptées aux situations professionnelles à risque
- Donner des conseils de prévention
Un prototype a été crée en mars 2018. Ce prototype a été testé et évalué dans une entreprise auprès de 47 salariés.
Jeu fabriqué en 10 exemplaires, 20 infirmiers de santé au travail et 25 préventeurs formés. Jeu destiné à être utilisé à l'ensemble de nos adhérents : 22 000 entreprises - 189 000 salariés.
- Expérimentations concrètes proposées : cartes Quizz, cartes Défi, cartes Mimes, cartes Dessins et utilisant un matériel pédagogique (lunettes de simulation addictions)
- - Adapatation du jeu au contexte de l'entreprise, possibilité de choix parmi l'ensemble de types de risques proposés.
Appropriation simple et facile du jeu pour tout animateur interne (règles simples, livret pédagogique inclus avec réponses aide à l'animation du jeu, commentaires explicatifs sur chaque carte)
- Caractère ludique
- Recherches de solutions et attitudes adaptées aux situations proposées
Nombre de joueurs de 2 à 15 joueurs (disposés en 3 équipes)
Possibilité d'associer des ateliers de simulation/dépisatge (diabète, hypertension, test addictions,...)
Le jeu a été déployé auprès de 1200 salariés. Les entreprises (BTP, sous traitance automobile, pétrochimie, fonderie,...) chez lesquelles le jeu a été testé ont mis en place un plan d'action et une réévaluation des règles de l'entreprise.
Ce jeu apporte un nouveau regard sur la santé au travail.
- 76% le trouve pertiant
- 82% apprécie son attracivité
- 83 % le recommande
Le jeu a été déployé sur l'ensemble du Morbihan depuis juin 2019. Un questionnaire de satisfaction auprès des saisonniers permet de l'évaluer.
Cet outil est aussi utilisé pour sensibiliser les salariés quel que soit leur type de contrat.
"JE RISQKOI ?"; jeu d'équipe, pas de perdant, ni de gagant, une pédagogie qui implique et stimule les participants.
On ne joue pas avec la sécruité au travail ! Un nouveau regard sur la santé au travail !
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th5 p229 action de prevention collective outils d evaluation et repercussions auteurs marion arnaud 1 etablissement 1 aismt04 digne les bains france presentateur marion arnaud |
Th5-P229 - Action de prévention collective : outils d'évaluation et répercussions
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
Auteurs : Marion Arnaud (1)
Présentateur : Marion Arnaud
Etablissement : (1) AISMT04, Digne-Les-Bains, FRANCE
Selon le dernier rapport Lecocq les Service de Santé au Travail (SST) tendent aujourd’hui à devoir répondre à une demande de plus en plus forte : mener des actions de prévention collectives dans le but de pérenniser une politique de prévention globale dans les entreprises. Pour répondre à cette demande, infirmiers et médecins en santé au travail se sont coordonnés pour monter des projets adaptés et adaptables aux spécificités des travailleurs. Dès lors, comment et avec quels outils pouvons-nous aujourd’hui évaluer ces nouveaux types d’actions collectives ?
A ce jour, nous avons pu rédiger plusieurs comptes rendus d’actions et construire nos propres outils d’évaluation tels que des questionnaires de connaissances et de satisfaction. Les objectifs posés derrière les thématiques générales de prévention des risques permettent, après une réflexion collective, de développer des objectifs spécifiques. De ce fait, ces objectifs permettent par principe de cause à effet, d’élaborer des questionnaires exploitables en fin d’action.
La spécificité des SST permet aux équipes pluridisciplinaires de construire des questionnaires adaptés aux travailleurs mais aussi à leur environnement de travail et à leur jargon. Ces actions, basées non plus seulement sur des présentations formelles de prévention mais sur des outils pédagogiques tels que des jeux de plateaux ludiques, des pèles-mêles ou encore des jeux imagés, n’ont à ce jour plus vocation de transmettre des informations ascendantes. Dès lors, l’évaluation de nos actions et des outils pédagogiques utilisés semble primordiale afin d’entrer dans un processus de changement et de responsabilisation collective dans les entreprises.
Dans ce contexte, le but des questionnaires n’est pas de développer des questions fermées mais d’obtenir des données exploitables par l’ensemble des SST telles que : des données sur les représentations du risque, de l’intérêt de la thématique pour les participants, d’appréhender l’augmentation de connaissances engendrée par l’intervention mais aussi d’envisager les actions futures telles que les moyens de prévention et les changements de pratiques individuelles souhaités être mis en place en aval de ces actions.
In fine, cette formalisation aurait pour but de :
- Valoriser le travail collectif,
- Tracer nos actions de prévention afin d’y ajouter de la légitimité,
- Permettre de travailler indirectement sur les représentations,
- Recueillir des données quantifiables et représentatives des entreprises,
- Partager des documents communs de travail,
- Adapter et harmoniser les discours et les supports de travail,
- Engager un échange constructif basé sur des données concrètes avec les employeurs afin de favoriser la prévention dans les entreprises. |
th5 p230 creation d un sast inter etablissement dans la fph proposition de methodologie auteurs gilles deville de periere 1 maurizio di nora 1 etablissement 1 chu de montpellier montpellier france presentateur gilles deville de periere |
Th5-P230 - Création d'un SAST inter-établissement dans la FPH : proposition de méthodologie
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
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Auteurs : Gilles Deville De Periere (1), Maurizio Di Nora (1)
Présentateur : Gilles Deville De Periere
Etablissement : (1) CHU de MONTPELLIER, Montpellier, FRANCE
L'objet de ce travail est de présenter la méthodologie que nous avons conçue et choisi d'utiliser dans le cadre d'un projet de création d'un Service Autonome de Santé au Travail inter-établissement au sein de notre GHT. L'originalité de notre démarche consiste à prendre le Code du Travail comme référentiel d'organisation structurelle et fonctionnelle.
Nous sommes partis du constat que l'ensemble des éléments déterminants l'organisation d'un SST figure dans le Code du Travail.
Par ailleurs, l'expérience nous a montré, qu'une fois construite, l'organisation fonctionnelle d'un Service Santé au Travail est, systématiquement et à juste titre, interrogée et éprouvée, sur le respect des dispositions du Code du Travail, tant en ce qui concerne celles qui énoncent les principes fondamentaux que celles qui concernent leur mise en œuvre opérationnelle.
Dans la perspective de la construction d'un SAST inter-établissement sur un GHT, il nous a donc semblé pertinent de rechercher en premier lieu dans le Code du Travail, plutôt que dans l'existant physique ou informatique, disponible ou à venir, tous les éléments conditionnant les dispositions organisationnelles concernant :
- la caractérisation des risques professionnels,
- la qualification des postes de travail,
- l'identification et la quantification des agents,
- la définition des différents types de suivi à mettre en place à leur intention, les moyens nécessaires à leur réalisation, l'enregistrement et l'archivage des résultats de ceux-ci,
- le dimensionnement des structures,
- et, à l'intérieur de celles-ci, les fonctionnements, individuel et collectif, des différents métiers constituant l'équipe pluridisciplinaire,
En second lieu, et en tenant compte de ces dispositions, nous avons identifié
- les relations fonctionnelles de l'équipe pluridisciplinaire avec l'ensemble de ses interlocuteurs internes et externes,
- les modalités et les supports de communication utilisés dans ces relations fonctionnelles,
- les outils de suivi de l'activité réalisée, générée via ces relations fonctionnelles et en autonomie.
Au total, nous avons ainsi rassemblé les éléments nécessaires à la phase d'analyse de système qui constitue non seulement le préalable à la mise en œuvre opérationnelle du SAST, mais aussi le passage obligé, indispensable à l'informatisation de celle-ci.
Ce travail doit se poursuivre au moins sur l'ensemble de l'année 2020. |
th5 p231 le jeu au service de la prevention retour dexperience de lassociation mobilex auteurs magali weller 1 magali hild 1 stephanie meinhard 1 delphine sabatier 1 etablissement 1 ast67 entzheim france presentateur magali hild |
Th5-P231 - Le jeu au service de la prévention : retour d’expérience de l’association Mobilex
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
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Auteurs : Magali Weller (1), Magali Hild (1), Stéphanie Meinhard (1), Delphine Sabatier (1)
Présentateur : Magali Hild
Etablissement : (1) AST67, Entzheim, FRANCE
Introduction Œuvrant dans le champ de l’insertion par l’activité économique, l’association Mobilex a souhaité sensibiliser ses salariés à la prévention des risques professionnels.
Sollicité, le médecin du travail a proposé une animation basée sur le jeu pédagogique Cultur’Prev développé par le SIST AST67.
Intéressé par l’approche ludique, le directeur de la structure valide le projet ; les thématiques à traiter sont choisies en commun, l’animation est assurée par les IPRP du SIST.
Objectifs Faire prendre conscience aux salariés des enjeux de la prévention à leur niveau, les rendre acteurs de leur sécurité (dépasser la notion de consigne à respecter, s’approprier le sujet).
Préparer les salariés et les armer pour la suite de leur vie professionnelle, leur fournir un bagage supplémentaire en vue de leur intégration dans une entreprise hors insertion.
Méthodologie utilisée Durant une demi-journée, les IPRP ont animé des ateliers sur les 3 thèmes choisis :
Détecter des situations de travail dangereuses (type « chasse aux risques »)
Comprendre et mettre en œuvre une démarche d’évaluation des risques
Acquérir des connaissances sur les équipements de protection individuelle
L’atelier de production a stoppé son activité pendant la durée de l’animation afin que tous les salariés soient en mesure d’y participer. 3 groupes mixtes (1 encadrant + 4 à 5 salariés en insertion) ont été constitués et se sont relayés sur les 3 thèmes à raison de 30 à 40 min de jeu à chaque fois.
Résultats Les participants, salariés et encadrants, se sont réellement pris au jeu et se sont fortement exprimés et impliqués.
L’animation a permis de faire émerger des manques et dysfonctionnements pour lesquels l’entreprise a rapidement engagé des actions : remplacement de certains gants et masques par des équipements plus adaptés, acquisition de sangles d’attache pour sécuriser le matériel de levage, formation des salariés, balisages au sol, réaménagement des stockages, rédaction de consignes et refonte du document unique notamment.
Conclusion Le format jeu permet aisément aux participants de raccrocher la théorie des situations proposées dans le jeu à leur réalité de travail et à leur vécu, ce qui favorise l’expression et l’échange. Ce format est également bien adapté à un public présentant des difficultés de lecture et de compréhension linguistique, comme c’est le cas ici.
Mobilex émet le souhait de renouveler cette intervention 1 fois par an (temps moyen de présence des salariés).
L’élargissement de ce type d’intervention à l’ensemble des entreprises d’insertion du département par le biais des groupements professionnels a été proposé par l’entreprise et est en cours d’étude (format à définir).
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th5 p234 action de prevention la force de l equipe pluridisciplinaire auteurs julie ferroudj 1 etablissement 1 msa auvergne clermont ferrand france presentateur julie ferroudj |
Th5-P234 - Action de prévention : la force de l'équipe pluridisciplinaire
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
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Auteurs : Julie Ferroudj (1)
Présentateur : Julie Ferroudj
Etablissement : (1) MSA Auvergne, Clermont-Ferrand, FRANCE
Objectif Proposer une action de prévention et de sensibilisation aux risques professionnels, sur une exploitation agricole, aux salariés et aux adhérents d’un service de remplacement agricole par l’équipe pluridisciplinaire de santé et sécurité au travail (SST) de la Mutualité Sociale Agricole (MSA) Auvergne.
Contexte Le service de remplacement de la Haute-Loire emploie des salariés qu’il met à disposition des exploitants agricoles adhérents. Les salariés assument les tâches agricoles en remplacement du chef d’exploitation. Le service agit comme une entreprise de travail temporaire.
Lors d’une rencontre avec le directeur, nous discutons des formations à mettre en place pour l’année à venir. Sa demande initiale est de proposer une formation de gestes et postures. En ayant préparé notre rencontre en amont il ne me parait pas judicieux d’abonder en son sens mais plutôt de proposer une action de sensibilisation aux risques professionnels de façon plus générale et en lien avec la santé.
Ma connaissance de l’entreprise et de ses salariés m’a permis de soumettre des ateliers en lien avec : le risque animal (écrasement, coups…), le risque chimique, les troubles musculo-squelettiques, le bruit, l’alimentation, les conduites addictives ou encore la sensibilisation à la réanimation cardio-pulmonaire.
Méthode En me positionnant en tant que chef de projet, il m’a paru nécessaire de mettre en avant les talents et compétences des membres de l’équipe pluridisciplinaire de mon service SST.
Qui mieux que les conseillers en prévention, médecins du travail ou infirmiers de la MSA peuvent accompagner leurs adhérents dans une action de prévention efficace ?
La journée de sensibilisation s’est portée autour de huit ateliers animés par un binôme de l’équipe pluridisciplinaire en veillant à ce que chacun soit issu d’un métier différent afin de proposer une communication et un contenu d’informations pertinent.
Organiser cette action pour une population d’apprenants mixtes : salariés de l’entreprise, adhérents ainsi que membres du conseil d’administration, m’a paru opportun afin que les messages transmis soient connus et entendus de tous.
Résultat Cette journée a permis une émulation au sein des groupes d’apprenants. La perspicacité de l’équipe pluridisciplinaire ainsi que sa connaissance du travail en milieu agricole a été un élément majeur et déterminant dans la satisfaction des apprenants. Les animateurs ont également apprécié ce projet et se sont rendu compte de la force de la pluridisciplinarité lorsque les talents et les compétences de chacun se mettent au service de la prévention des risques.
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th5 p235 partager ses pratiques un atout pour linfirmier sante travail auteurs stephanie rousseau 1 anthony le piouffle 2 etablissement 1 orange lyon lyon france 2 agemetra lyon france presentateur stephanie rousseau |
Th5-P235 - Partager ses pratiques : un atout pour l’infirmier santé travail
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
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Auteurs : Stephanie Rousseau (1), Anthony Le Piouffle (2)
Présentateur : Stephanie Rousseau
Etablissement : (1) Orange - Lyon, Lyon, FRANCE; (2) Agemetra, Lyon, FRANCE
Introduction L’évaluation des pratiques professionnelles est une obligation dans le cursus de formation continue des soignants. Pour ce faire, certaines Infirmier.e.s en Santé au Travail (IST) participent à des Groupes d’Analyse des Pratiques Entre Pairs (GAPEP), proposés par l’association E-pairs. Cette démarche nous semble constituer un apport important pour les IST, tant au niveau de leur rôle propre que de la construction de leur métier.
Qu’est-ce que le GAPEP ? Une formation par le partage d’expériences : ses membres, issus d’un même métier, se réunissent pour travailler sur des situations qui les ont interrogés, exposées sous forme de monographies infirmières et pour lesquelles l’IST soumet à discussion sa pratique professionnelle. L’IST peut également proposer un cas collectif. Dans un cadre bienveillant, le récit du cas clinique est présenté. Nous posons ensuite des questions, réfléchissons au lien santé travail, à la bibliographie, à la traçabilité de nos actes, à l’apport de la pluridisciplinarité ; apportons nos retours d’expérience, faisons des suggestions. Un compte rendu de la séance est rédigé et sera commenté plus tard par un binôme d’accompagnement composé de 2 pairs infirmiers.
Rôle Propre et Santé au Travail Il existe une définition réglementaire du rôle propre infirmier en santé au travail. En pratique, l’IST, par son approche holistique, peut avoir notamment un rôle de sentinelle, d’interface, de prévention et d’accompagnement. Mais ce rôle propre peut avoir des limites: la dualité législative du métier, le niveau de coopération médecin/IST, l’employeur, le salarié.
Contribution du GAPEP à la construction du métier d’IST Grâce au questionnement de la pratique, le GAPEP nous amène à aborder le travail comme objet de soin par une analyse de l’activité, à mettre à distance nos émotions, à définir nos règles de métier. Par la controverse professionnelle qu’il sous-tend, il renforce notre rôle propre. Le GAPEP nous permet aussi de réaliser ce que nous apportons en tant qu’IST et nous oblige, par l’écrit, à avoir un niveau supérieur d’élaboration, à laisser une trace. Avec une démarche similaire, des Groupes d’Analyses des Pratiques en Equipe Médicale (GAPEM), ont été créés pour partager les situations entre IST et médecins. Ils contribuent à la connaissance des spécificités de nos deux métiers.
Conclusion Par le développement de nos règles de métier, le GAPEP enrichit aussi notre rôle propre. Avec le partage des pratiques professionnelles, il permet à l’IST d’être conforté.e dans son métier. En plus de répondre à notre obligation de développement professionnel continu, le GAPEP est un vrai atout pour les IST dans la reconnaissance de leurs pratiques avancées en santé au travail.
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th5 p236 matrice emplois expositions et utilisation en medecine du travail exemple dadaptation dune matrice biomecanique a un contexte different auteurs luc fauquembergue 2 ismael benjdia 3 sandrine cartegnie 4 pascal duprat 5 alexis descatha 1 etablissement 1 univ angers inserm chu dangers angers france 2 intermetra service de sante au travail interentreprises saint pierre la reunion france 3 intermetra service de sante au travail interentreprises le port la reunion france 4 sistbi service de sante au travail interentreprises et batiment le port la reunion france 5 direccte ile de france diecctes la reunion mayotte aubervilliers france presentateur alexis descatha |
Th5-P236 - Matrice emplois expositions et utilisation en médecine du travail. Exemple d’adaptation d’une matrice biomécanique à un contexte différent
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
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Auteurs : Luc Fauquembergue (2), Ismaël Benjdia (3), Sandrine Cartegnie (4), Pascal Duprat (5), Alexis Descatha (1)
Présentateur : Alexis Descatha
Etablissement : (1) Univ Angers/ Inserm, CHU d’Angers, Angers, FRANCE; (2) INTERMETRA, Service de santé au travail interentreprises, Saint Pierre- La Réunion,, FRANCE; (3) INTERMETRA, Service de santé au travail interentreprises, Le Port-La Réunion, FRANCE; (4) SISTBI, Service de santé au travail interentreprises et bâtiment , Le Port-La Réunion, FRANCE; (5) DIRECCTE Ile de France/ DIECCTES La Réunion Mayotte, Aubervilliers, FRANCE
Introduction L’utilisation de matrices emplois-expositions (MEE) à des fins de recherches s’est développée. Une MEE repose sur un tableau de correspondance entre des emplois et plusieurs indices d’expositions professionnelles. Or, ces MEE peuvent avoir d’autres utilisations comme en santé au travail dans des contextes où cette discipline est peu développée ou peu accessible, comme c’est le cas dans de nombreux pays autres que la France. Cependant, l’utilisation de ces MEE dans un contexte différent pose de nombreux problèmes. Ainsi, nous avons évalué la possibilité d’une adaptation à la Réunion d’une MEE sur les expositions biomécaniques, développée initialement dans un contexte métropolitain.
Méthode Un groupe de trois experts réunionnais a travaillé sur l’appropriation d’une MEE développée en métropole appelée MADE. Après une étape de sélection des codes d’emplois potentiellement différents, trois experts ont adapté la MEE en ajustant neuf facteurs d’expositions indépendamment. Une réunion de synthèse a permis un consensus sur les différences. Les critères utilisés et présentés ici étaient centrés sur la faisabilité par la proportion de cellules corrigées après consensus.
Résultats Sur les 488 codes possibles de la PCS2003, 38 codes ont été considérés comme possiblement différents soit 8%. Sur les 342 cellules (38 codes emplois et 9 expositions), 29 ont fait l’objet d’adaptation (8%), soit 1% des cellules.
Discussion L’adaptation d’une MEE biomécanique à un contexte différent a été possible par expertise. Certes, il s’agit ici d’un contexte français avec des experts connaissant parfaitement le contexte d’exposition, mais donne des perspectives encourageantes pour des adaptations en dehors de France. |
th5 p239 substances psychoactives en entreprise prevention par les pairs auteurs anne marie geffroy 1 dorothee even 1 etablissement 1 sncf lille france presentateur dorothee even |
Th5-P239 - Substances psychoactives en entreprise : prévention par les pairs
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
Auteurs : Anne Marie Geffroy (1), Dorothée Even (1)
Présentateur : Dorothée Even
Etablissement : (1) SNCF, Lille, FRANCE
Introduction La consommation de SPA constitue un réel enjeu de Santé Publique qu’il est important de considérer en entreprise compte tenu des chiffres élevés de fréquence publiés par l’INPES en 2010 à ce sujet (consommation à risque d’alcool pour 8 % des salariés, usage régulier de cannabis et de médicaments pour 2.7 % et 13.7 % des actifs respectivement).
Objectif Compte tenu des lourdes conséquences éventuellement engendrées par la consommation de SPA en matière de sécurité du personnel et des circulations, le groupe public ferroviaire a mis en œuvre une politique de prévention impliquant l’ensemble des acteurs du réseau pluridisciplinaire, et a développé la prévention par les pairs au travers de groupes constitués d’agents volontaires afin de faciliter le changement de comportements et d’usages par l’information et la réflexion personnelle et collective.
Méthodologie Pour cela, un animateur référent régional (ARPRAT), de formation infirmière, rencontre le directeur de l’établissement ainsi que le correspondant sécurité (COSEC) de chaque établissement concerné afin de définir les modalités de mise en place du groupe de prévention des risques alcool et toxicomanies (GPRAT), composé de 5 à 12 salariés volontaires et motivés, représentatifs de leur établissement ou de l'axe géographique dont ils dépendent après appel à candidature. Des réunions sont alors planifiées, réunissant l’animateur régional, le COSEC et les membres du groupe afin d’échanger sur le fonctionnement, les motivations, établir le plan d’action et enfin signer la lettre de mission. Chaque membre doit suivre une formation de 3 jours avant de pouvoir mener une action de prévention, toujours avec un appui du COSEC, de l’ARPRAT, des acteurs médicaux et sociaux.
Résultats Cette démarche nationale a permis un recensement en 2018 de 23 ARPRAT et 30 groupes de prévention, à l’origine de 118 actions de prévention (journées dédiées à la sécurité, forums et affichages) au niveau national en pluridisciplinarité . Ainsi, 11 422 agents de la SNCF ont pu dans ce cadre être sensibilisés sur les SPA en général.
Conclusion Les GPRAT constituent une pierre angulaire de la prévention primaire auprès des salariés de la SNCF en termes de consommation de SPA. Leurs actions menées au plus proche du terrain et donc de leurs pairs sont essentielles afin d’informer et de développer la conscience des risques associés à la consommation de SPA. Il apparaîtra donc essentiel dans les années à venir de poursuivre leur expansion à l’échelle de l’entreprise afin de renforcer notre politique de prévention primaire.
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th5 p241 equipe de psychologues du travail au sein d un sst autonome auteurs charlotte beck 1 julie galmiche 1 raphaelle grujard 1 julia plion 1 camille turpault 1 etablissement 1 orange paris france presentateur charlotte beck |
Th5-P241 - Equipe de psychologues du travail au sein d'un SST autonome
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
Auteurs : Charlotte Beck (1), Julie Galmiche (1), Raphaëlle Grujard (1), Julia Plion (1), Camille Turpault (1)
Présentateur : Charlotte Beck
Etablissement : (1) ORANGE, Paris, FRANCE
Orange est une entreprise de télécommunications qui emploie 89 000 salariés en France (en 2019).
Aujourd’hui, Orange dispose d’un service de santé au travail interne, composé de 78 médecins du travail, 100 infirmier(e)s, et 24 assistant(e)s en santé au travail, sur l’ensemble du territoire national.
Lors du renouvellement de l’agrément du service de santé au travail en 2016, la pluridisciplinarité a été établie comme nécessaire pour aborder de façon complète et pertinente les questions de santé et de sécurité au travail.
Dans ce contexte, un pôle de cinq psychologues du travail a été créé, rattaché au médecin coordonnateur d’Orange, gage d’une indépendance technique, et d’un positionnement l’intégrant au SST. La saisine du pôle peut se faire uniquement par les médecins du travail.
Chaque psychologue est référente d’un secteur géographique en proximité des services de santé au travail locaux pour permettre l’établissement de collaborations étroites. L’équipe, par son rattachement national et son positionnement local a ainsi un rayonnement national et peut être renforcée en cas de besoin par un réseau de psychologues externes, qu’elle anime et pilote.
Les champs d’intervention portent sur les collectifs de travail. L’activité relève de conseils auprès des médecins du travail, de diagnostics psychosociaux, d’accompagnement de collectifs de travail, de participation à des études…
Une intervention aura comme étape : l’analyse de la demande, la création d’un comité de pilotage, la mise en place d’une méthodologie d’intervention avec divers outils (quantitatifs et/ou qualitatifs) et la restitution de l’analyse des situations de travail et de préconisations auprès de l’ensemble des acteurs concernés. Un bilan est réalisé pour évaluer l’impact de la mise en place des préconisations.
Une supervision régulière permet à l’équipe de développer une posture réflexive sur les pratiques, de partager les règles de travail, de métier, et des repères communs.
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th5 p242 salaries interimaires une organisation specifique pour un suivi adapte auteurs agnes stanley 1 chantal vaudevire 1 gwenaelle rollet 1 olivier balhawan 1 etablissement 1 pst prevention sante travail 14 caen france presentateur agnes stanley |
Th5-P242 - Salariés intérimaires : une organisation spécifique pour un suivi adapté
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
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Auteurs : Agnès Stanley (1), Chantal Vaudevire (1), Gwenaëlle Rollet (1), Olivier Balhawan (1)
Présentateur : Agnès Stanley
Etablissement : (1) PST Prévention Santé Travail 14, Caen, FRANCE
Une organisation sur-mesure dès 2007
Dans le cadre de l’agrément spécifique intérim de notre Service de Santé au Travail Interentreprises (SSTI) délivré par la Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l'Emploi (DIRECCTE) en 2007, une réflexion nouvelle s’est construite afin d’améliorer le suivi médicoprofessionnel des salariés intérimaires et de mieux répondre aux besoins et attentes des agences d’emploi.
Les intérimaires étant confrontés à de nouveaux risques à chaque mission, une action expérimentale a été déployée sur le secteur géographique de Caen avec la création d’une équipe pluridisciplinaire (composée de médecins, assistantes, infirmière et conseillère) devenue l’interlocutrice privilégiée de 90 agences d’emploi (AE).
Des bénéfices pour l’ensemble des parties prenantes
Afin d’améliorer la connaissance des postes de travail et conseiller les agences sur les risques inhérents à l’activité des entreprises utilisatrices (EU), des partenariats avec des institutions et des organismes de prévention (CARSAT, DIRECCTE, PRISME, MEDEF) ont été développés, permettant l’élaboration d’une fiche de liaison tripartite (AE, EU, SSTI). Cet outil permet la priorisation des visites médicales.
Afin de garantir l’harmonisation des pratiques, des protocoles assurant la saisie des données médicoprofessionnelles selon le thésaurus implémenté dans notre logiciel métier ont été établis.
Afin d’enrichir les fiches d’entreprise des EU et recueillir les observations des situations de travail des intérimaires, un volet spécifique intérim est alimenté à l’occasion de l’action en milieu de travail. Ce volet a depuis été intégré par un autre SSTI du Calvados.
Afin de parfaire la culture de prévention, des actions ludiques de prévention et des supports de communication ont été proposés aux AE et aux salariés intérimaires, en partenariat avec le FASTT.
Afin de repérer les salariés à risque de désinsertion professionnelle et maintenir leur employabilité, une démarche concertée avec notre pôle PDP, le service social de la CARSAT et le FASTT a été mise en œuvre.
Un bilan positif et de multiples perspectives
Cette démarche partenariale a permis une réelle amélioration dans le suivi des intérimaires, l’accompagnement des AE avec traçabilité des données médicoprofessionnelles, réactivité suite aux demandes de visites médicales, reclassement facilité des intérimaires, retours positifs des AE et absence de réclamations, pérennité et motivation de l’équipe pluridisciplinaire.
A moyen terme, nos objectifs sont la consolidation de l’emploi des fiches de liaison, la promotion des sensibilisations et des partenariats (IRSA, FASTT), la poursuite du développement des compétences de l’équipe.
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th5 p243 prica action pluridisciplinaire de prevention risques chimiques dans laeronautique auteurs nelly villanti 1 veronique estienny bousquet 1 etablissement 1 astia toulouse france presentateur nelly villanti |
Th5-P243 - PRICA, action pluridisciplinaire de Prévention Risques Chimiques dans l’Aéronautique
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
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Auteurs : Nelly Villanti (1), Veronique Estienny Bousquet (1)
Présentateur : Nelly Villanti
Etablissement : (1) ASTIA, Toulouse, FRANCE
Les risques professionnels liés aux agents chimiques dangereux, ACD, constituent un enjeu important pour la santé des personnes. Notre région se mobilise grâce à un partenariat incluant DIRECCTE Occitanie, CARSAT MP, plusieurs Services en Santé au Travail Interentreprises et Services autonomes.
Notre objectif est de prévenir les effets sur la santé et la sécurité des salariés liés à l’utilisation des ACD et des cancérogènes, mutagènes et toxiques pour la reproduction, CMR, dans le secteur de la sous-traitance aéronautique et spatiale.
Un comité de pilotage réunissant les représentants des institutions partenaires a initié ce projet en 2018 par sa contractualisation pluriannuelle d’objectif et de moyens, CPOM de 2019 à 2021. Il se nomme PRICA, Prévention des Risques Chimiques dans l’Aéronautique et sa méthodologie comprend 3 étapes.
Tout d’abord son élaboration a consisté à effectuer un état des lieux coexistant des différentes disciplines (médecine du travail, toxicologie, hygiène et sécurité, ergonomie, assurance maladie et contrôle), puis à partager nos représentations de Conseillers, de Préventeurs, d’Assureurs, d’Inspecteurs du travail.
Parvenir à la notion de coopération pluridisciplinaire pour : construire en sous-groupes des outils comme des grilles de repérage des risques aux postes de travail ciblés (médicotechniques), ou comme un protocole de surveillance biologique de l’exposition au chrome VI, mutualiser les formations et sensibilisations existantes (la Carsat pour SEIRICH, les SSTI pour la sensibilisation aux risques chimiques), préparer la communication externe par nos services supports respectifs.
L’opérationnalisation du côté des SSTI consistait à contacter les adhérents ciblés, réaliser ou mettre à jour leur fiche d’entreprise, aider l’employeur au repérage des risques par poste de travail.
La dernière étape, à venir, comprend la traçabilité en plusieurs jalons des indicateurs et des actions réalisées (expositions, biométrologies, conseils) pour les évaluer.
Les résultats de notre SSTI à ce stade : 34 équipes pluridisciplinaires potentiellement dans l’action. 1 sensibilisation multi-employeurs et 3 formations SEIRICH (interne et externe) réalisées. 92 entreprises sous-traitantes contactées et les premiers retours font apparaitre une grande quantité de produits chimiques utilisés (exemple 500 pour une entreprise), des substances CMR récurrentes (exemple: 60) mais présentes dans la majorité des activités aéronautiques.
Véritable travail pluridisciplinaire non seulement pour les équipes des SSTI, mais aussi pour les partenaires institutionnels et le principal donneur d’ordre de notre région, PRICA s’adresse aux sous-traitants aéronautiques pour les rendre acteurs de leur prévention.
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th5 p247 retour dexperience dune cellule risque chimique pluridisciplinaire en service de sante au travail par la methode des six chapeaux de bono auteurs audrey serieys 1 marie christine tran 1 delphine delafontaine 1 lucie fouqueray 1 amandine dupont 1 etablissement 1 sist cmb paris france presentateur marie christine tran |
Th5-P247 - Retour d’expérience d’une cellule risque chimique pluridisciplinaire en service de santé au travail par la méthode des six chapeaux de Bono
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
Auteurs : Audrey Serieys (1), Marie-Christine Tran (1), Delphine Delafontaine (1), Lucie Fouqueray (1), Amandine Dupont (1)
Présentateur : Marie-Christine Tran
Etablissement : (1) SIST CMB, Paris, FRANCE
Le service interentreprise de santé au travail CMB travaille depuis plusieurs années sur la prévention des risques liés à l’utilisation professionnelle des produits chimiques. La cellule risque chimique du CMB est en charge d’organiser des actions sur la prévention de ce risque. Elle est pluridisciplinaire et pilotée par un IPRP (Intervenant en prévention des risques).
Afin de faire un retour d’expériences, nous avons analysé ses points forts et ses limites via la méthode des 6 chapeaux de Bono. Cette méthode, élaborée par un psychologue spécialiste en sciences cognitives, vise à améliorer la réflexion collective à l’aide de questions. Au cours d’une séance, chacun exprime son point de vue sur des dimensions telles que l’organisation, l’émotion, l’optimisme et les limites... Cet article est une synthèse des points les plus importants.
La cellule est composée de six membres : deux IPRP, une assistante en santé au travail, une secrétaire médicale et deux médecins du travail formés en toxicologie. Elle s’articule autour d’une réunion mensuelle et d’une réunion pilote-secrétaire hebdomadaire qui définit les missions de chacun et formalise les avancées de projets. La cellule apporte un soutien technique aux médecins du travail et aux entreprises adhérentes. Cela s’inscrit dans le cadre du CPOM (contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens) et du projet de service. Le CPOM a permis de développer la cellule et de lier des partenariats. L’accès aux terrains est facilité et un repérage en amont permet de mener de manière proactive des actions de prévention.
La cellule travaille dans un climat de confiance où l’écoute sur les diverses émotions, permet de maintenir la motivation et la fluidité des échanges professionnels. A la question « Qu’est-ce que cela vous inspire ? », les membres ont répondu : « intellectuellement, c’est intéressant », « c’est un challenge », « de la joie, de la bonne humeur ».
De manière unanime, le temps est ce qui manque le plus. Le champ d’action est large, mais les possibilités de réalisation des actions se confrontent aux objectifs quantitatifs du CPOM quand les priorités sont parfois ailleurs. De manière générale, le sujet est perçu comme complexe, avec des solutions de prévention parfois coûteuses et difficiles à mettre en place. Une formation continue est essentielle pour un meilleur conseil technique. Les outils de métrologie seraient également une aide à l’analyse.
Cette séance via une méthode facile et participative, est l’opportunité d’interroger les pratiques afin d’améliorer le travail futur et pluridisciplinaire. |
th5 p248 toxilist experience dun service interentreprise en sante au travail auteurs maryline geiger 1 stephane le boisselier 1 etablissement 1 ast67 strasbourg france presentateur maryline geiger |
Th5-P248 - Toxilist : expérience d’un service interentreprise en santé au travail
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
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Auteurs : Maryline Geiger (1), Stephane Le Boisselier (1)
Présentateur : Maryline Geiger
Etablissement : (1) AST67, Strasbourg, FRANCE
Objectif Retour sur l’utilisation de l’outil Toxilist dans l’accompagnement d’un adhérent pour l’analyse de ses produits chimiques.
Méthode Après réception de la liste des produits et des fiches de données de sécurité (FDS) transmises par l’adhérent à l’équipe pluridisciplinaire, elles sont saisies, analysées et affectées. L’interfaçage entre les trois bases Substances - FDS – Adhérents permet à l’équipe pluridisciplinaire de disposer d’informations pertinentes en lien avec la toxicité des produits chimiques présents dans son entreprise : classifications actualisées réglementaires et scientifiques, toxicités spécifiques, valeurs limites d’exposition professionnelles, maladies professionnelles, indices biologiques d’exposition. Une analyse globale des dangers des produits est directement visualisable par classification réglementaire, organe cible, mécanisme d’action toxicologique. L’outil intègre un support modulable de communication des résultats à l’adhérent.
Résultats Exemple pour un adhérent du secteur de la métallurgie : 121 FDS fournies. Dépistage de 3 produits classés réglementairement Cancérogènes Mutagènes et Reprotoxiques (CMR) catégories 1A et 1B, 12 classés catégorie 2, 2 produits dont la substance est en cours d’évolution réglementaire pour le caractère CMR. Prépondérance du danger pour la santé (68% soit 82 produits), forte présence de sensibilisants respiratoires et cutanés. Edition de documents remis et commentés à l’adhérent.
Discussion Toxilist est un outil collaboratif d’aide à l’analyse des FDS. Seules des personnes formées peuvent saisir et valider des FDS dans l’outil pour éviter les erreurs d’interprétation. Chaque personne de l’équipe pluridisciplinaire pourra extraire les informations nécessaires à l’exercice de sa fonction et des besoins vis-à-vis de l’adhérent (fiche d’entreprise, recensement des dangers, …). Par ailleurs Toxilist permet également d’effectuer des recherches spécifiques comme par exemple la recherche de l’imputabilité d’une substance dans le cas d’une allergie professionnelle.
Conclusion La FDS reste un outil primordial pour l’analyse du danger dans l’évaluation du risque chimique. L’outil Toxilist permet une expertise toxicologique de ces FDS ainsi qu’un gain de temps dans leur saisie car actuellement 17000 FDS sont dans la base partagée (chiffre en constante augmentation). Il sert de base aux services interentreprises en santé au travail pour conseiller l’adhérent dans la démarche de prévention du risque chimique. |
th5 p250 massification des donnees de sante un nouveau paradigme pour les services de sante au travail auteurs gauthier bellagamba 1 humberto miranda 1 anne landi 1 dominique bellazza 1 etablissement 1 groupement interprofessionnel medico social des bouches du rhone marseille france presentateur gauthier bellagamba |
Th5-P250 - Massification des données de santé : un nouveau paradigme pour les services de santé au travail
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
Auteurs : Gauthier Bellagamba (1), Humberto Miranda (1), Anne Landi (1), Dominique Bellazza (1)
Présentateur : Gauthier Bellagamba
Etablissement : (1) Groupement Interprofessionnel Médico-Social des Bouches-du-Rhône , Marseille, FRANCE
L’informatisation des dossiers en santé conduit à une production massive de données médico-sociales qui ouvre de nouvelles perspectives en terme de pratiques en médecine préventive. Aussi, la publication de la loi relative à l’organisation et à la transformation du système de santé va notamment aboutir à la création d’une plateforme Big Data favorisant l’exploitation et l’interopérabilité des informations contenues dans le Système national des données de santé (SDNS).
Il n’est pas actuellement prévu que les données collectées et produites par les professionnels des services de santé au travail (SST) soient intégrées dans le SDNS. Ainsi, s’offre aux SST l’opportunité de disposer d’une large marge de manœuvre pour innover en terme de valorisation et de partage de leurs Données Massive en Santé (DMS).
Pour répondre aux contraintes méthodologiques et techniques posées par la diversité des données produites, l’hétérogénéité des modalités de stockage et la dispersion des bases de données au sein de plusieurs systèmes d’information, les SST doivent acquérir de nouvelles compétences croisant à la fois les domaines des méthodes d’investigation en épidémiologie, de la statistique appliquée et des technologies de l’information. A noter que la forte variabilité de la donnée en santé (comparé à la constance de la donnée générée par les machines) nécessite une fine compréhension et une maitrise des circuits de production et de validation des données pour être exploitée puis interprétée.
Aujourd’hui, outre l’évolution de son système d’information (SI) et de son logiciel métier, le Groupement Interprofessionnel Médico-Social des Bouches-du-Rhône (Gims13) met en place un système d’information décisionnel (SID) lui permettant de fouiller dans ses DMS, d’extraire et de préparer les données en vue de produire des indicateurs de tendances avancés qui sont injectés dans des rapports et des tableaux de bord dynamiques et partagés.
Le Gims13 propose de présenter son « tableau de bord bien-être au travail », outil de ciblage des salariés présentant un risque pour leur bien-être au travail. Ce « tableau de bord » permet à chaque « utilisateur autorisé » de croiser, filtrer et de resserrer sa requête pour disposer de multiples indicateurs relatifs aux diagnostics bien-être au travail et déterminants de RPS réalisés auprès des salariés. Les résultats des requêtes peuvent être déclinés selon la granulométrie et les paramètres professionnels dont chaque professionnel du SST a besoin.
L’outil « tableau de bord » est la partie visible d’un processus complet et automatisé de requêtes multitubulaires, de compilation des données, de nettoyage des données, d’harmonisation des codages, de recodage des variables et d’agrégation des résultats. |
th5 p252 formation des conducteurs de train prevention de l echec auteurs leila nait abdelaziz 1 isabelle lehoucq ton van 1 etablissement 1 service medical sncf lille france presentateur isabelle lehoucq ton van |
Th5-P252 - Formation des conducteurs de train : prévention de l'échec
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
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Auteurs : Leila Nait- Abdelaziz (1), Isabelle Lehoucq-Ton Van (1)
Présentateur : Isabelle Lehoucq-Ton Van
Etablissement : (1) service médical SNCF, Lille, FRANCE
Introduction Le métier de conducteur de train présente des contraintes spécifiques, un travail en horaires atypiques ou la gestion d’aléas. De ce fait, la formation initiale dure un an, comprend une évaluation des connaissances théoriques et pratiques et une évaluation comportementale en situation de stress chez ces stagiaires n’ayant pas reçu de pré requis avant l’embauche. Sur le plan médical, les stagiaires bénéficient d’une évaluation de leur aptitude médicale aux fonctions de sécurité et à leur poste de travail lors de la visite médicale d’embauche en Santé-Travail.
Constats et objectifs Les formateurs mentionnent des difficultés fréquentes pour les stagiaires à gérer leur stress face à la charge de travail et, parfois, un échec lors des évaluations finales des candidats repérés pour leurs compétences professionnelles. Des cas de mal être au travail sont également évoqués. L’objectif est donc d’optimiser l’accompagnement de ces stagiaires.
Méthodologie Dans ce cadre, un suivi rapproché de Santé-Travail est instauré par le médecin optimisant l’accompagnement à une fréquence maximale d’un an. Ils sont informés à la visite médicale d’embauche de la possibilité de consulter à leur initiative le médecin en Santé-Travail si ils le souhaitent, il a été rappelé à l’établissement la possibilité de les orienter vers le Service de Santé au Travail (SST) si besoin. Le médecin peut alors renforcer le suivi, orienter vers un psychiatre consultant, vers le Pôle de Soutien Psychologique (PSP), voire vers un sophrologue. A la formation initiale, une approche collective est mise en place. Les services médicaux sensibilisent les stagiaires à la gestion des rythmes veille/sommeil, aux effets des traitements ou à la prévention des addictions. Le PSP délivre une information ayant trait aux accidents de personnes ou aux agressions.
Résultats En 2018 et 2019, après instauration de cet accompagnement pluridisciplinaire, 10 stagiaires considérés en échec par les formateurs ont significativement amélioré leurs résultats aux évaluations finales et débuté la carrière d’agent de conduite, soit 5% supplémentaires de réussite. La responsabilité inhérente à chaque acteur n’est pas évaluée.
Conclusion Cette pluridisciplinarité associant les SST, PSP et sophrologue semble offrir des informations complémentaires et des approches variées dans la gestion des rythmes de vie ou le stress. A ce jour, cette pluridisciplinarité nécessite parfois le recours à un sophrologue, mandaté par la Direction de la Traction, pour un accompagnement des troubles du sommeil ou la gestion du stress. Et nous pouvons nous questionner quant à l’éventuelle intégration de cette discipline au sein des services médicaux afin d’optimiser notre collaboration |
th5 p253 lapport des psychologues cliniciens dans laccompagnement pluridisciplinaire en sante au travail utilisation doutils de psychologie de la sante au service de la prevention lexemple de la pleine conscience et de lemdr auteurs aurore gonzalez 1 marco lopes marques 1 nathalie greard 1 catherine verdun esquer 1 etablissement 1 chu bordeaux bordeaux france presentateur catherine verdun esquer |
Th5-P253 - L’apport des psychologues cliniciens dans l’accompagnement pluridisciplinaire en santé au travail. Utilisation d’outils de psychologie de la santé au service de la prévention : l’exemple de la pleine conscience et de l’EMDR
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
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Auteurs : Aurore Gonzalez (1), Marco Lopes Marques (1), Nathalie Greard (1), Catherine Verdun Esquer (1)
Présentateur : Catherine Verdun Esquer
Etablissement : (1) CHU BORDEAUX, Bordeaux, FRANCE
L’équipe d’intervenants en prévention des risques professionnels (IPRP) du service de santé au travail (SST) du CHU de Bordeaux est pluridisciplinaire : ergonomes, psychologues, préventeurs. Cette pluralité s’inscrit également dans le champ de la psychologie : ainsi, psychologues du travail et psychologues cliniciens travaillent de concert, avec des outils différents et complémentaires dans la prévention et l’accompagnement du mal-être au travail. Nous aborderons ici deux champs appliqués au SST du CHU :
- La pleine conscience : outil de prévention de l’épuisement professionnel par la gestion du stress chronique, elle permet d’accéder à la conscience de soi, de ses réactions, de changer son rapport aux événements. Elle permet de développer une certaine flexibilité psychologique pouvant aider à mieux s’ajuster aux situations de travail.
- L’EMDR : outil psychothérapeutique développé par Francine Shapiro, il est recommandé par l’HAS et l’OMS dans la prévention et le traitement des traumatismes. Il permet par exemple de prévenir l’installation d’un trouble de stress post traumatique. Par la mise en œuvre d’une intervention précoce, le SST peut évaluer ainsi l’impact du traumatisme vécu en situation de travail et prévenir le risque de chronicisation.
Ces outils ont montré dans la littérature leur intérêt et leurs enjeux : permettre aux agents de retrouver du pouvoir d’agir, d’ajuster leur posture et d’augmenter la réflexivité professionnelle tant du point de vue individuel qu’au sein d’un collectif.
Concrètement, deux vignettes cliniques seront présentées lors du congrès :
- Le suivi d’un médecin en burn out et son accompagnement à la reprise via la pleine conscience
- La désensibilisation d’évènement traumatique vécu en situation de travail par l’EMDR
Ces approches s’incrémentent et trouvent leur place au sein de l’équipe IPRP du SST. Ainsi, les accompagnements en place au SST s’adaptent aux problématiques spécifiques, au travers d’outils psychologiques qui visent la prévention des rechutes, l’accompagnement à la reprise et le maintien en emploi. Dans l’avenir, la place des IPRP du CHU comme personnes ressources dans le réseau du groupement hospitalier de territoire est aujourd’hui envisagée, permettant le partage de cette expertise hors de l’établissement.
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th5 p255 un serious game pour ameliorer la perception de la sante au travail auteurs eric hossann 1 nathalie nourry 3 anne jankowski 2 marc andre goltzene 3 etablissement 1 sew usocome haguenau france 2 sncf strasbourg france 3 centre hospitalo universitaire de strasbourg strasbourg france presentateur eric hossann |
Th5-P255 - Un serious game pour améliorer la perception de la santé au travail
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
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Auteurs : Eric Hossann (1), Nathalie Nourry (3), Anne Jankowski (2), Marc-André Goltzene (3)
Présentateur : Eric Hossann
Etablissement : (1) SEW-USOCOME, Haguenau, FRANCE; (2) SNCF, Strasbourg, FRANCE; (3) Centre Hospitalo-Universitaire de Strasbourg, Strasbourg, FRANCE
Les Jeux Sérieux ou Serious Games (SG), supports de formation mêlant messages sérieux et ressorts ludiques, connaissent un essor grandissant. Notre groupe projet de préventeurs médicaux et techniques d’une société de transport ferroviaire a identifié chez les agents de son périmètre un besoin de formation sur la thématique de la santé/prévention au travail et ses acteurs. Notre étude explore la conception et l’évaluation d’un SG visant à améliorer la perception des salariés sur ces éléments.
Après des recherches préliminaires sur la validité des SG, ce format nous est apparu comme plus prometteur, par rapport aux alternatives (diaporamas…), pour vulgariser ces concepts « sérieux » tout en maintenant un niveau d’attention et de curiosité élevé. Nous avons compilé des recommandations aux concepteurs de SG issues de la littérature, puis avons développé de manière collaborative (préventeurs, agents…) et progressive (test de prototypes successifs…) un jeu de plateau "sérieux" sur mesure, diffusé ensuite dans notre population cible. L’évaluation a été réalisée à l’issue des parties de SG par un questionnaire inédit, basé sur la littérature, explorant 1) l’acquisition alléguée des nouveaux savoirs et comportements recherchés 2) le ressenti sur la qualité d’expérience de jeu et 3) la supériorité perçue de ce SG par rapport aux formats « classiques » de formation, au moyen de 29 affirmations demandant une réaction entre 0 (pas du tout d’accord) et 10 (tout à fait d’accord).
Neuf sessions de jeu ont été organisées, regroupant 66 agents et autant de questionnaires. Les scores moyens, ramenés sur 10, retrouvés dans tous les groupes de questions étaient très favorables (>7.81) et significativement supérieurs à des réponses neutres (>5) (p<0.001). Très peu de différences intergroupe (genre/âge/métier/loisirs) ont été retrouvées en comparaisons uni et multivariées, confortant l’idée que le format SG s’adresse à un large public et pas qu’à des joueurs « invétérés ». Dans les questionnaires et les ressentis exprimés, un net engouement ressortait quant à l’attrait pour le format SG dans la formation professionnelle et l’intérêt porté à mieux être informé sur la santé au travail.
Les principales limites de notre méthodologie sont la subjectivité des réponses et l’absence de comparaison possible à un groupe témoin. Sans pouvoir ici affirmer la supériorité de notre SG sur les formations classiques, nos résultats sont en tout cas très encourageants. Des discussions sur sa diffusion plus large sont en cours.
Les SG sont certainement des futurs outils prometteurs pour les équipes de santé au travail, qui devront néanmoins apprendre à les sélectionner de manière scientifique et réfléchie, afin que leur emploi soit profitable.
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th5 p257 retour d experience de la mutualisation d un service de medecine de prevention auteurs naima hoffmann 1 anne francoise auter 1 florence galatry bouju 1 stephanie carteau 1 stephanie vayssieres 1 marjorie campan 1 sylvia nevado 1 etablissement 1 cnrs toulouse france 2 inserm toulouse france 3 inp toulouse france 4 insa toulouse france 5 uftmip toulouse france presentateur naima hoffmann |
Th5-P257 - Retour d'expérience de la mutualisation d'un service de médecine de prévention
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
Auteurs : Naïma Hoffmann (1), Anne Françoise Auter (1), Florence Galatry-Bouju (1), Stéphanie Carteau (1), Stéphanie Vayssieres (1), Marjorie Campan (1), Sylvia Nevado (1)
Présentateur : Naïma Hoffmann
Etablissement : (1) CNRS, Toulouse, FRANCE; (2) INSERM, Toulouse, FRANCE; (3) INP, Toulouse, FRANCE; (4) INSA, Toulouse, FRANCE; (5) UFTMiP, Toulouse, FRANCE
Notre service de médecine de prévention inter-établissements publics voit le jour dans un contexte de pénurie des médecins du travail et une volonté d’efficacité et d’équité. Ainsi, 5000 agents d’établissements publics d’enseignement supérieur et d’organismes de recherche partenaires bénéficient d’un socle commun de suivi médical, d’accompagnement et de conseils. L’innovation, l’harmonisation des pratiques et la synergie des actions de prévention constituent les grandes lignes directrices de cette initiative locale. Afin de répondre efficacement aux besoins de santé et de qualité de vie au travail, nous tentons de mettre en place une équipe interne pluridisciplinaire étoffée. L’unité de médecine de prévention est composée de médecins du travail et interne en médecine du travail, d’assistantes et d’infirmières spécialisées en santé au travail. L’équipe collabore avec un service social et des psychologues du travail externes. Pour la prévention collective des risques, une coordination est à construire avec les intervenants en prévention des risques professionnels (conseillers et assistants de prévention). La mutualisation du service permet d’affecter un seul interlocuteur médical à une unité mixte de recherche. Cette offre de service conventionnée par les 5 établissements va donc couvrir les besoins en surveillance individuelle, maintien en emploi, conseils préventifs, collecte et analyse des données de santé. Un plan d’action commun est élaboré par l’équipe visant à réaliser pour chaque unité de recherche une fiche collective de risques, outil de dialogue avec les directeurs d’unité. Concernant la prévention du risque psycho-social, présent dans la fonction publique malgré la garantie de " l’emploi à vie " pour les titulaires, des collaborations transverses sont mises en place. L’analyse des questionnaires de Karasek (mesure de la perception des situations de travail stressantes) remis à chaque agent lors de la visite médicale permet de dresser un état des lieux individuel et collectif. Des freins réglementaires sont levés par la mise en œuvre des entretiens médico-professionnels réalisés par des infirmières diplômées en santé-travail. Ces pratiques nouvelles (dans la fonction publique) nécessitent une reconnaissance des métiers afin d’assurer la stabilité et la pérennité de l’équipe. La mise en commun des systèmes d’information rencontre également quelques difficultés opérationnelles. Ce n’est pas sans incidents divers que s’organise cette initiative locale. Un comité de pilotage se réunissant régulièrement en présence des médecins s’assure du bon fonctionnement de cette nouvelle structure
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th5 p259 campagne deducation pour la sante menee en binome medecin du travail infirmier aupres de letablissement gares et connexions sncf auteurs caroline goltz 1 michele bobichon 1 severine calero 1 etablissement 1 sncf optim services paris france presentateur caroline goltz |
Th5-P259 - Campagne d’éducation pour la santé menée en binôme médecin du travail - infirmier auprès de l’établissement Gares et Connexions SNCF
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
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Auteurs : Caroline Goltz (1), Michele Bobichon (1), Severine Calero (1)
Présentateur : Caroline Goltz
Etablissement : (1) SNCF OPTIM' SERVICES, Paris, FRANCE
Contexte Un accord national interprofessionnel sur le stress au travail a été signé le 02 juillet 2008 et rendu obligatoire par un arrêté ministériel du 23 avril 2009. Cet accord impose de dépister le stress professionnel et de le prévenir. Aujourd’hui, SNCF entre dans une période de grands changements et de réorganisations avec la réforme du 1er janvier 2020. L’évaluation et la prise en charge des risques psycho-sociaux (RPS) représentent un enjeu important. Le préventeur de l’établissement Gares et Connexions a sollicité le binôme médecin du tra vail - infirmier afin de contribuer à la prévention des RPS et de sensibiliser les agents aux effets du stress professionnel sur leur santé.
Objectif Réduire significativement le stress professionnel des 336 agents de l’établissement Gares et Connexions.
Méthode Elle comprend trois volets :
L’auto-évaluation par le questionnaire anonymisé du Perceived Stress Scale (PSS) proposée par le préventeur ;
L’élaboration par le binôme médecin du travail – infirmier d’un nouveau jeu de cartes de sensibilisation aux effets du stress professionnel sur la santé. Ce jeu comprend un lancer de dé. Les thèmes sont les suivants : origine et définitions, épidémiologie, mécanismes et effets du stress sur la santé, prévention du stress par l’hygiène de vie, prévention du stress au travail et orientation ;
L’organisation pluridisciplinaire d’évènements dont un moment convivial « Happy family Day », de séances d’ostéopathie, de yoga et d’un atelier bien être.Résultats Une majorité des agents répondants à l’auto-évaluation PSS déclarent un score élevé de stress professionnel (score > 20).
Le 24 septembre 2019, 102 agents ont participé à l’ensemble des stands soit 75% de l’effectif cible (135 agents) et 30% de l’effectif total de l’établissement (336 agents). Nous constatons une très bonne participation et un intérêt des agents à cette campagne d’éducation pour la santé.
Conclusion Le stress professionnel est un réel problème de santé pour les salariés et les entreprises.
Notre campagne d’éducation pour la santé a été un excellent exemple de collaboration pluridisciplinaire entre l’établissement Gares et Connexions, les services médicaux et les partenaires externes. A ce jour, nous ne pouvons pas encore en évaluer les résultats à long terme. A l’avenir, nous espérons que ce type d’action puisse être élargi à d’autres établissements SNCF. |
th5 p260 etude des conditions dexposition professionnelle au bruit des pneumaticiens parmi un panel de cinq garages localises dans les bouches du rhone auteurs cecile madonna 1 christine glaser 1 chantal badetti heyries 1 brigitte denu 2 maria gonzalez 2 etablissement 1 gims 13 marseille france 2 universite de strasbourg strasbourg france presentateur cecile madonna |
Th5-P260 - Etude des conditions d’exposition professionnelle au bruit des pneumaticiens parmi un panel de cinq garages localisés dans les Bouches-du-Rhône
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
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Auteurs : Cécile Madonna (1), Christine Glaser (1), Chantal Badetti-Heyries (1), Brigitte Denu (2), Maria Gonzalez (2)
Présentateur : Cécile Madonna
Etablissement : (1) GIMS 13, Marseille, FRANCE; (2) Université de Strasbourg, Strasbourg, FRANCE
Chaque année en France, près de 1200 demandes de reconnaissance d’affection auditive au titre des maladies professionnelles sont indemnisées. Outre ses effets auditifs, les expositions au bruit peuvent être, chez les sujets, à l’origine de troubles organiques et fonctionnels extra-auditifs même lorsque le niveau d’exposition est inférieur aux valeurs seuils réglementaires. En 2010, une étude nationale a permis d’estimer que 84,0% des ouvriers qualifiés de réparation automobile sont exposés à des nuisances sonores. Il semble que le risque bruit soit méconnu ou banalisé dans le secteur de l’automobile spécialisé dans le montage de pneumatiques. Les objectifs de ce travail sont d’évaluer l’exposition au bruit dans ces ateliers, d’estimer le niveau de connaissance des pneumaticiens sur ce risque et de proposer des mesures de prévention.
La présente étude a été réalisée auprès de cinq garages spécialisés suivis par les équipes du Groupement Interprofessionnel Médico-Social des Bouches-du-Rhône (Gims13). Quarante-six salariés ont participé à l’étude. Le médecin du travail a initié la démarche et coordonné les acteurs. L’assistante en santé au travail et le technicien en hygiène et sécurité ont été sollicités pour enrichir les investigations. Aussi, des mesures de l’ambiance sonore et des dosimétries ont été réalisées. Les salariés ont également été interrogés sur leurs connaissances vis-à-vis du bruit à l’aide d’un questionnaire.
Les mesures mettent en évidence que cinq équipements sont particulièrement bruyants (de 88 dB(A) à 107 dB(A)) : le nettoyeur haute pression, la clé à choc, le burineur, le compresseur et la soufflette. Les valeurs d’ambiance enregistrées dépassent les seuils réglementaires notamment les niveaux de crête qui entrainent le déclenchement de l’action de prévention (entre 135 et 146 dB(C)).
Les résultats de l’application du questionnaire mettent en évidence que les salariés ont conscience de la nocivité du bruit mais une méconnaissance de l’exposition : 11% ont conscience de la nocivité du bruit à partir de 80 dB(A). Un salarié sur les 46 répondants déclare être exposé à un danger lié bruit dans son entreprise.
A l’issue de cette étude, des mesures techniques pour limiter la propagation du bruit, des mesures organisationnelles pour limiter le temps d’exposition et des mesures humaines pour favoriser le respect des bonnes pratiques de prévention ont été proposées aux garages partenaires. La restitution des résultats aux employeurs et aux salariés leur a permis de prendre conscience de la nécessité d’atténuer ou de réduire le bruit et de s’en protéger efficacement.
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th5 p261 blended learning un nouveau dispositif pour se former efficacement auteurs murielle tonneau 1 vinh ngo 2 celine czuba 1 nicola croce 2 etablissement 1 institut de sante au travail du nord de la france istnf loos france 2 ciamt paris france presentateur murielle tonneau |
Th5-P261 - Blended learning: un nouveau dispositif pour se former efficacement
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
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Auteurs : Murielle Tonneau (1), Vinh Ngo (2), Céline Czuba (1), Nicola Croce (2)
Présentateur : Murielle Tonneau
Etablissement : (1) Institut de Santé au Travail du Nord de la France (ISTNF), Loos, FRANCE; (2) CIAMT, Paris, FRANCE
Bien que la formation tout au long de la vie soit réglementairement obligatoire pour les professionnels médicaux mais aussi une nécessité pour offrir un suivi de santé au travail de qualité aux salariés et aux entreprises, le temps à y consacrer est quant à lui de plus en plus restreint au regard des missions grandissantes confiées aux professionnels de santé incluant médecins du travail et infirmiers en santé au travail, et à leurs équipes pluridisciplinaires.
C’est pourquoi, l’ISTNF et le CIAMT se sont associés pour élaborer un dispositif de formation innovant de « blended learning » associant des temps de formation à distance pour maintenir une actualisation des connaissances de façon continue et des temps de formation présentiels permettant de conserver les indispensables échanges de pratiques entre professionnels.
Ce dispositif s’organise en 2 temps :
Réalisation et diffusion de capsules vidéos à partir d’une veille juridique active et ciblée principalement sur les évolutions spécifiques dans le champ de la santé au travail, les responsabilités des acteurs mais aussi les avis et écrits du médecin du travail et de son équipe ainsi que les problématiques/questionnements rencontrés par les stagiaires.
Organisation et animation d’une séance de formation présentielle qui synthétisera les éléments réglementaires et jurisprudentiels parus au cours du semestre. Elle sera l’occasion de traiter les questionnements et problématiques spécifiques recueillis auprès des participants à l’issue des sessions de formation à distance. Mais aussi d’apporter une expertise sur les expériences et cas pratiques traités en séance.
S’inscrivant pleinement dans le cadre d’un dispositif de formation professionnelle, le stagiaire doit visionner chaque capsule vidéo et la valider par le biais d’une évaluation des connaissances avant de pouvoir accéder à l’étape suivante et de pouvoir assister à la séance présentielle.
Les PLUS de ce dispositif :
- Disposer d’une actualisation des connaissances juridiques continue et adaptée aux problématiques spécifiques des professionnels
- Liberté de se former à son propre rythme et selon ses disponibilités, à distance
- Conservation des temps d’échanges de pratiques en présentiel
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th5 p266 substances preoccupantes dans les salons de coiffure auteurs ludwig mancer 1 christine le gall 1 nicolas lhuillier 1 anne landi 1 habib guerroumi 1 amandine brun 1 etablissement 1 gims marseille france presentateur ludwig mancer |
Th5-P266 - Substances préoccupantes dans les salons de coiffure
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
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Auteurs : Ludwig Mancer (1), Christine Le Gall (1), Nicolas Lhuillier (1), Anne Landi (1), Habib Guerroumi (1), Amandine Brun (1)
Présentateur : Ludwig Mancer
Etablissement : (1) GIMS, Marseille, FRANCE
Introduction En France, dans les cosmétiques, de nombreuses substances dangereuses sont interdites (≈1400) ou réglementées avec des taux limites de concentration (≈500). Ces restrictions se basent sur la sécurité du consommateur mais ne tiennent pas compte de l’exposition professionnelle.
Objectifs Recenser les substances préoccupantes dans les produits cosmétiques utilisés dans les salons de coiffure. Mettre en place des actions de prévention appropriées.
Méthodologie utilisée
- Définir la notion de substances préoccupantes dans le cadre de cette étude (substances classées CMR dans le règlement CLP ou à l’étude au niveau européen)
- Analyser la composition des produits et identifier les substances préoccupantes et non préoccupantes
- Classer les substances préoccupantes en fonction des familles de produits de coiffure
- Repérer des gammes sans substance préoccupante
Résultats Après analyse de 3800 produits auprès de 60 adhérents, on trouve 33 substances préoccupantes (25 pour l’adulte et/ou 15 pour le fœtus) :
- acide salicylique (30% des shampoing)
- buthyméthylpropanial (lilial) (15% des produits)
- résorcinol et p-aminophénol (1 coloration sur 2)
- des substances préoccupantes volatiles (formaldéhyde, glyoxal, dichlorométhane…) (moins d’1 produit sur 100)
- 1000 substances non préoccupantes
Globalement les substances préoccupantes sont présentes dans 1 produit sur 2 excepté pour les oxydants et les produits de décoloration.
Les produits rencontrés labellisés (ex : ECOCERT, COSMOS NATURAL, COSMEBIO…) n’ont pas de substance préoccupante dans leur composition.
Discussion Ce travail a permis d’identifier des substances préoccupantes dans les produits de coiffure. Les moyens de prévention à mettre en place sont :
- Substituer les produits contenant des substances préoccupantes
- A défaut, remplacer les produits :
- Contenant des substances préoccupantes volatiles
- Sous forme de spray ou de poudre et contenant des substances préoccupantes
- Porter des gants, de préférence en nitrile et conformes à la norme EN374
- Utiliser des crèmes hydratantes
- Solliciter une visite auprès de son médecin du travail au plus tôt en cas de grossesse
La ventilation générale et la ventilation localisée pour la préparation des techniques restent nécessaires notamment pour l’exposition à l’ammoniaque, le peroxyde d’hydrogène et l’éthanolamine.
Conclusion Une communication est prévue auprès des employeurs et des salariés sous forme de :
- sensibilisations en entreprise, dans nos centres et dans les organismes de formation
- transmission de plaquettes d’information
- réunion collective avec les adhérents
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th5 p267 garagistes etat des lieux sur la prevention du risque chimique auteurs ludwig mancer 1 christine le gall 1 habib guerroumi 1 amandine brun 1 francis loce 1 anne landi 1 etablissement 1 gims marseille france presentateur ludwig mancer |
Th5-P267 - Garagistes : Etat des lieux sur la prévention du risque chimique
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
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Auteurs : Ludwig Mancer (1), Christine Le Gall (1), Habib Guerroumi (1), Amandine Brun (1), Francis Loce (1), Anne Landi (1)
Présentateur : Ludwig Mancer
Etablissement : (1) GIMS, Marseille, FRANCE
Introduction Malgré de nombreuses études conduites chez les salariés de la réparation automobile, le risque chimique dans cette population de travailleurs ne semble pas bien maîtrisé.
Objectifs Etat des lieux des connaissances et des moyens de prévention mis en place. Sensibiliser les adhérents sur les moyens à mettre en œuvre pour diminuer l’exposition des salariés.
Méthodologie utilisée Etat des lieux effectué par les différents membres de l’équipe pluridisciplinaire :
- AST : Moyens de prévention mis en place à l’aide d’une grille de visite
- Médecins du travail et infirmiers : Evaluation des connaissances des salariés vus en visite à l’aide d’un questionnaire
- IPRP : Analyse des FDS et des moyens de prévention mis en place
Résultats 237 garages visités, 2500 FDS analysées et 695 salariés questionnés en visite médicale.
- Utilisation de produits contenant des CMR (mastic, diluant de nettoyage…)
- Substitution ou abandon de certains produits CMR (dégraissant, dégrippant, antigravillonage, graisse, râpeur chimique, peinture, décapant…)
- Absence fréquente de moyens techniques de prévention (extracteur pour les fumées, laboratoire de peinture conforme à la norme NF35-014, fontaine de nettoyage pour les pistolets…)
- Présence régulière de cabines de peinture, bac à vidanger, aspirateur mobile pour les poussières de ponçage…
- Mise à disposition d’EPI en nombre mais pas forcément adaptés
- Près de 80% des salariés pensent que les produits sont dangereux
Discussion Peu d’adhérents ont mis en place les éléments techniques financés par les aides financières de la CARSAT (fontaine de nettoyage, ventilation pour le laboratoire de préparation, extracteur pour les fumées d’échappement). Ce travail a permis de formaliser les points forts et les points faibles chez les adhérents de la réparation automobile et de leur restituer. La mise en place d’une démarche de prévention réside principalement dans la volonté de l’employeur.
Conclusion Cette action a développé le travail en synergie entre les différents membres de l’équipe pluridisciplinaire à l’aide de missions ciblées et d’outils d’aide au diagnostic. |
th5 p268 accompagnement pluridisciplinaire d un parc animalier prevention risque chute de hauteur auteurs antoine auriault 1 pierre antoine briaud 1 magali cathalifaud 1 etablissement 1 msa poitou poitiers france presentateur magali cathalifaud |
Th5-P268 - Accompagnement pluridisciplinaire d'un parc animalier (prévention risque chute de hauteur)
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
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Auteurs : Antoine Auriault (1), Pierre-Antoine Briaud (1), Magali Cathalifaud (1)
Présentateur : Magali Cathalifaud
Etablissement : (1) MSA Poitou, Poitiers, FRANCE
Au sein de la MSA Poitou, la notion de travail en pluridisciplinarité a une place très importante depuis plusieurs années. L’expérience professionnelle, portée par notre service au sein d’un parc zoologique « La Vallée des singes », illustre ce travail collaboratif dans le but de l’amélioration des conditions de travail.
L’objet final de cette action était de limiter le risque de chute de hauteur pour les soigneurs/animaliers du secteur « Bonobos » de la Vallée des singes. L’intérêt, pour notre équipe, est de mettre en avant l’ensemble du processus d’échanges, de dialogue et de travail d’amélioration des conditions de travail, processus enclenché depuis maintenant 5 ans au sein de cette entreprise.
Cette collaboration a débuté en 2015 par le biais du mémoire de Mr Antoine AURIAULT, infirmier diplômé d’Etat en santé au travail (IDEST), qui a porté sur le thème des troubles musculo squelettiques auprès des soigneurs/animaliers de ce parc zoologique.
Suite à ce mémoire, il a été instauré entre le service SST (santé sécurité au travail) et l’entreprise, la mise en place de réunions trimestrielles. Leur but : étudier, travailler, dialoguer avec l’ensemble des acteurs de ce parc avec l’objectif de rechercher des solutions d’amélioration des conditions de travail.
Au cours de l’une de ces réunions, un problème important de risque de chute de hauteur a été identifié au niveau du secteur « Bonobos ». Après plusieurs visites de notre service (médecin du travail, IDEST et conseiller en prévention) afin d’établir un état des lieux de cette problématique, il a été décidé de faire intervenir un cabinet d’ergonome. L’objectif était d’avoir un diagnostic exhaustif et de faire émerger différentes solutions d’aménagement. Ce travail entre le cabinet d’ergonome, l’entreprise et notre service a duré 8 mois de 2018 à 2019 et a donné lieu à un réaménagement total du secteur « Bonobos ».
Cela a permis de mettre en sécurité les soigneurs lors d’intervention en hauteur. Au-delà de l’aspect technique, c’est un travail de collaboration qui a été instauré avec l’ensemble des acteurs du parc (direction, soigneurs et maintenance) ainsi que les intervenants extérieurs à la vallée des singes.
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th5 p269 exemple de collaboration interprofessionnelle dans un ssti suite a une alerte sanitaire auteurs ophelie licitri 1 pierre chassagne 1 blanche goubier 1 etablissement 1 aist la prevention active clermont ferrand france presentateur ophelie licitri |
Th5-P269 - Exemple de collaboration interprofessionnelle dans un SSTI suite à une alerte sanitaire
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
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Auteurs : Ophélie Licitri (1), Pierre Chassagne (1), Blanche Goubier (1)
Présentateur : Ophélie Licitri
Etablissement : (1) AIST LA PREVENTION ACTIVE, Clermont Ferrand, FRANCE
Dans le cadre de sa veille sanitaire, la cellule Toxicologie de notre service de santé au travail a alors déclenché une alerte au sein du service suite à la publication des résultats de l’expertise de l’Anses sur les métiers de soins et décoration des ongles faisant état notamment d’une multi exposition au risque chimique. En effet, pas moins de 700 substances (dont des cancérigènes, mutagènes, repro-toxiques et des perturbateurs endocriniens) avaient été identifiées dans la composition des produits utilisés ou dans les atmosphères de travail, et ce dans une population essentiellement féminine, jeune et en âge de procréer.
Après détermination de l’échantillon d’entreprises potentiellement concernées, il a été alors décidé une action globale dans le cadre du projet de service impliquant la cellule toxicologie, le service communication et toutes les équipes pluridisciplinaires. Une phase préliminaire consistait à la création d’outils (guide de visite,…) puis à l’information des adhérents (courriers, plaquettes, appel téléphonique, site internet) et des équipes lors d’ateliers métier avec l’intervention d’un professionnel.
Ensuite, une action en milieu de travail collective a été réalisée, avec l’appui d’une animation et d’un soutien technique de la cellule toxicologie, par 100% des équipes. Celle-ci comportait la visite de leurs entreprises concernées, la sensibilisation aux risques professionnels, le recensement des produits, la réalisation ou actualisation de la fiche d’entreprise, l’analyse des conditions de travail et des protections existantes, des conseils en prévention notamment sur le risque chimique et une organisation en cas de grossesse. Parallèlement, sur ce point, un focus particulier a été porté également lors du suivi médical complétant la sensibilisation générale des salariés aux risques de leur métier.
Un tableau de traçabilité de cette action voulue « pilote » en vue d’autres thèmes a été renseigné pour analyse et comparaison ultérieure. Il a permis de présenter un bilan aux acteurs. Des actions complémentaires sont prévues en 2020 : formation dans les écoles, atelier spécifique à la profession, analyse plus fine du risque chimique en vue de substitution et d’un suivi médical adapté…
Cette action collaborative et globale remplit les quatre missions d’un service de santé au travail (surveillance de l’état de santé, action en entreprise, information-conseils, traçabilité) au service d’une meilleure prévention. De par l’adhésion et la satisfaction des équipes dans ce nouveau genre d’action qui se voulait pilote a démontré sa faisabilité et la possibilité de sa mise en œuvre sur d’autres risques avec des échantillons plus importants. |
th5 p270 pluridisciplinarite et protocole de suivi des salaries a l allumage d un four industriel verrier auteurs karine chatelain 1 anca mistreanu 1 jean marc peignot 1 thomas scheffzek 1 etablissement 1 ast moselle est saint avold france presentateur karine chatelain |
Th5-P270 - Pluridisciplinarité et protocole de suivi des salariés à l'allumage d'un four industriel verrier
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
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Auteurs : Karine Chatelain (1), Anca Mistreanu (1), Jean Marc Peignot (1), Thomas Scheffzek (1)
Présentateur : Karine Chatelain
Etablissement : (1) AST moselle est, Saint Avold, FRANCE
Au cours des années 2018/2019, les salariés de l'entreprise AGC Interpane (57) ont mis en fonction un nouveau four verrier à la place d’un ancien four en activité continue depuis 25 ans. Cette activité d’allumage exceptionnelle soumet les salariés à une ambiance thermique très élevée (jusqu’à 80°C), combiné à une manutention lourde (scellement, descellement et manipulations de briques réfractaires, outils à main) et à une cadence soutenue pour respecter les délais. Ces risques spécifiques peuvent engendrer des pathologies aigues menaçant dans certains cas le pronostic vital rapidement : brûlures thermiques, malaises chutes et traumatismes, déshydratation par perte hydrique et déficit ionique, hyperthermie (maligne) à l’effort et ses conséquences multiviscérales. L’extraction du milieu hostile et la prise en charge précoce des blessés ou malaises demandent une organisation des secours spécifiques avec implications de tous les partenaires. Sensibilisé par cette situation, un groupe de travail composé de plusieurs médecins de travail de l’AST Moselle Est (dont un urgentiste) et du responsable QHSE de l’entreprise établit un protocole visant à préserver la santé des salariés exposés.
Pour organiser la prévention et le suivi médical spécifique de ces salariés, le médecin du travail planifie le rythme des visites, la nature de l’examen médical et des examens complémentaires avec partenaires médicaux choisis (laboratoire, et cardiologue avec qui il établit les modalités des consultations spécialisées). Le groupe de travail élabore également des propositions de prévention : moyens de protections collectives et organisationnelles et moyens protections individuelles. Une couverture sanitaire H24 sera composé de SST, un médecin du travail joignable en permanence, d’un renfort d’infirmiers formés pour l’occasion par les médecins du travail et équipés par l’entreprise, le SAU et SMUR du CHG de Forbach à 12km informés des types de pathologies attendues, des conduites à tenir écrites de prises en charge précoce et d’évacuation sont proposées aux infirmiers et SST.
Durant les deux phases d’allumage du four, des salariés ont présenté les pathologies suivantes : coup de chaleur, lipothymie, brûlures thermiques, poussée hypertensive. Aucune n’a laissé de séquelles. Cette première expérience de soutien sanitaire a révélé aussi des difficultés pratiques qui nous ont forcés à réfléchir à des nouvelles solutions. La gestion pluridisciplinaire dans le cadre d’une coopération élargie des acteurs a permis une optimisation des pratiques professionnelles. Le maillage des acteurs internes et externes à l’entreprise a sauvegardé la santé et la sécurité des salariés. Ces actions sont améliorées et reconduites aujourd’hui. |
th5 p273 depistage infirmier de la consommation de substances psychoactives auteurs mireille matrat 1 florence berthelet 1 nadia abdessemed 1 jean claude pairon 1 etablissement 1 universite paris est creteil maison de la sante service de prevention des personnels creteil france presentateur florence berthelet |
Th5-P273 - Dépistage infirmier de la consommation de substances psychoactives
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
Auteurs : Mireille Matrat (1), Florence Berthelet (1), Nadia Abdessemed (1), Jean-Claude Pairon (1)
Présentateur : Florence Berthelet
Etablissement : (1) Université Paris-Est Créteil Maison de la Santé Service de prévention des personnels , Créteil, FRANCE
Introduction
Le dépistage de la consommation des substances psychoactives (SPA) en milieu de travail est une préoccupation des services de santé au travail et constitue un des points du dossier médical de santé au travail (DMST) développé selon les recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS).
Objectifs
La faisabilité de la réalisation d’un questionnaire spécifique par le personnel infirmier du travail a été évaluée dans le cadre des consultations infirmières (IDE) et lors de l’accueil par l’IDE des agents lors de leur visite médicale du travail.
Matériel et méthodes
Durant 2 mois, le questionnaire développé par l’OMS (ASSIST, version 3) devait être utilisé lors de toutes les visites médicales du travail d’un service de santé universitaire francilien. Ces consultations étaient programmées soit pour le médecin soit pour l’IDE. Après analyse des réponses, une consultation médicale était envisagée pour intervention brève ou réévaluation. Les apports obtenus par le questionnaire spécifique et le questionnement par le DMST ont été comparés.
Résultats
Sur 20 consultations IDE et 66 accueils par l'IDE d’agents venant pour des consultations médicales du travail, respectivement 7 (35%) et 3 (4,5%) questionnaires ASSIST ont été pratiqués, plutôt en début de vacation et en fin de consultation. Les raisons de ne pas faire passer l’ASSIST par l’IDE ont été : les agents venant en consultation médicale, du fait de la durée de passation (entre 5 et 10 minutes selon les réponses, versus 3 minutes avec le DMST), la durée de la consultation pour le patient précédent ou le retard pris dans les consultations. Lors de la consultation médicale, la consommation problématique de SPA a été discutée quand elle avait été abordée par l’IDE et sinon la consommation de SPA a été explorée par les questions du DMST. L’intérêt du questionnaire s’est révélé rapidement pour l’IDE lors de ses entretiens lors de l’ouverture du DMST, dans son utilisation secondaire, en appui des questions systématiques, dans la façon d’aborder le sujet et d’obtenir l’adhésion de l’agent à discuter de cette problématique et de réaliser une intervention brève qui a été réitérée lors de la consultation médicale.
Conclusion
L’ASSIST a permis à l’IDE d’acquérir de l’expérience, d’avoir moins d’appréhension dans l’abord de la consommation de SPA et d’être en capacité de cibler les agents justifiant de bénéficier d’une intervention brève et de l’effectuer, ce qui n’était pas prévu initialement. |
th5 p274 travailler dans le secteur nucleaire militaire etude exploratoire de parcours dans le cadre du dispositif de suivi post professionnel auteurs jorge munoz 1 quentin durand moreau 2 cecile hablot 3 anne marchand 7 julien delamotte 5 ghis malfilatre 6 richard pougnet 1 veronique daubas letourneux 4 etablissement 1 labers ea 3149 universite de bretagne occidentale brest france 2 division of preventive medicine department of medicine fomd university of alberta edmonton canada 3 crdp ea 3881 universite de bretagne occidentale brest france 4 ehesp umr 1085 irset rennes france 5 cnrs umr 6297 nantes france 6 cems cnrs 8178 ehess ater sciences po grenoble paris france 7 idhes umr 8533 universite devry lames universite de marseille marseille france presentateur richard pougnet |
Th5-P274 - Travailler dans le secteur nucléaire militaire. Étude exploratoire de parcours dans le cadre du dispositif de suivi post-professionnel.
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
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Auteurs : Jorge Munoz (1), Quentin Durand-Moreau (2), Cécile Hablot (3), Anne Marchand (7), Julien Delamotte (5), Ghis Malfilatre (6), Richard Pougnet (1), Véronique Daubas-Letourneux (4)
Présentateur : Richard Pougnet
Etablissement : (1) Labers EA 3149, Université de Bretagne Occidentale, Brest, FRANCE; (2) Division of Preventive Medicine – Department of Medicine – FoMD University of Alberta, Edmonton, CANADA; (3) CRDP EA 3881, Université de Bretagne Occidentale, Brest, FRANCE; (4) EHESP, UMR 1085 IRSET, Rennes, FRANCE; (5) CNRS/UMR 6297, Nantes, FRANCE; (6) CEMS/CNRS 8178 EHESS - ATER Sciences Po Grenoble, Paris, FRANCE; (7) IDHES (UMR 8533) - Université d’Evry/Lames Université de Marseille, Marseille, FRANCE
Introduction Au début des années 1970 dans la pointe du Finistère, la France installe sa base militaire de sous-marins stratégiques nucléaires. Dans la rade Brest et à l’île longue seront établis l’ensemble de structures nécessaires à l’organisation, l’entretien et le développement de la flottille des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins de la marine nationale française. Plusieurs centaines de personnes vont travailler dans la base de l’Île Longue. Durant toutes ces années, les salariés de l’Île Longue vont se confondre dans le paysage local sans que leur présence et leurs activités soulèvent la moindre interrogation. Début des années 2000 à la suite de plusieurs cas de cancers vont surgir une série de questions sur l’exposition aux rayonnements. A la suite d’un appel à projet de la Maison de Sciences de l’Homme de Bretagne et d’un financement de la Mutuelle Familiale, une étude exploratoire a été lancée. L’étude s’est focalisée sur l’atelier de la pyrotechnie et sur les salariés ayant travaillé entre 1970 et 1996, période durant laquelle il n’y avait pas de mesures de radioprotection et de dosimétrie. 151 personnes qui ont été identifiées. 30 entretiens exploratoires ont été réalisés pour préparer un questionnaire de 110 questions. 64 % de personnes contactées ont répondu au questionnaire. Quatre thématiques étaient abordées : parcours professionnel, conditions de travail, état de santé et suivi post-professionnel (SPP).
Discussion L’étude exploratoire a permis de constater plusieurs phénomènes. 1) L’existence d’une réelle exposition aux rayonnements notamment neutroniques, 2) L’existence des poly exposition (chimiques, physiques, mécaniques, etc.), 3) l’existence de cancers 4) une méconnaissance du dispositif de SPP, 5) une hétérogénéité dans les modes de suivi-post-professionnel et 6) la connaissance du dispositif ne garantit pas le bénéfice du dispositif. Le présent projet, outre de présenter les principaux résultats de l’étude, va se focaliser sur le paradoxe entre la connaissance et le peu des anciens salariés bénéficiant du suivi-post professionnel. Comment expliquer une telle situation ?
Conclusion Le milieu nucléaire militaire a peu fait l’objet d’études en France. Malgré de conditions d’emploi stables et protectrices, il apparaît que les salaries de l’atelier de pyrotechnie ont été exposés à une série de risques. Le dispositif de SPP souffre d’une méconnaissance. Il reflète également des contradictions majeures en termes d’hétérogénéité des suivis et les questionnements que cela soulèvent pour les anciens salariés. Enfin, l’étude exploratoire illustre aussi la possibilité sur un territoire précis de pouvoir améliorer le suivi et la prévention. |
th5 p275 infirmiers et maintien dans lemploi nouvelles pratiques entre ct et csp auteurs sigolene morand 1 christine dizier 1 delphine guillemin 1 deborah hecquet 1 cecile stall 1 etablissement 1 optim service service medical sncf dijon france presentateur sigolene morand |
Th5-P275 - Infirmiers et maintien dans l’emploi : nouvelles pratiques entre CT et CSP
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
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Auteurs : Sigolène Morand (1), Christine Dizier (1), Delphine Guillemin (1), Déborah Hecquet (1), Cécile Stall (1)
Présentateur : Sigolène Morand
Etablissement : (1) OPTIM'Service- Service médical SNCF, Dijon, FRANCE
Contexte Depuis 2012, les infirmier.e.s, déjà présents en tant qu’infirmiers d’entreprises, ont fait leur entrée en tant qu’infirmiers de santé au travail dans les services interentreprises. Dès lors, le métier d’infirmier de santé au travail s’est modifié et affiné. Néanmoins, les pratiques montrent que leurs missions n’ont peut-être pas toutes été mises en œuvre alors même qu’elles répondraient tant au code de la santé publique (CSP) qu’au code du travail (CT), et qu’elles seraient de nature à enrichir la prestation auprès des entreprises et de leurs salariés
Réglementairement, le CT prévoit que « Dans le respect des articles R4311-1 et suivants du code de la santé publique, l’infirmier exerce ses missions propres ainsi que celles définies par le médecin du travail, sur la base du protocole mentionné par l’article R4623-14 [du CT]…»
Le CSP prévoit que « Les soins infirmiers, préventifs… ont pour objet…
1°) de protéger, maintenir, restaurer et promouvoir la santé physique et mentale des personnes… en vue de favoriser leur maintien, leur insertion ou leur réinsertion dans le cadre de vie familial ou social ;
2°) de concourir… au recueil des informations utiles… notamment aux médecins pour poser leur diagnostic et évaluer l’effet de leurs prescriptions ».
Méthode Transposé dans le champ de la santé au travail, l’article précité du CSP se comprend comme suit : les soins infirmiers préventifs en santé au travail ont entre autres pour objet de favoriser le maintien dans l’emploi du salarié, en concourant au recueil des informations utiles au médecin du travail pour évaluer l’effet de ses prescriptions, c’est-à-dire l’effectivité de la mise en œuvre et l’adéquation dans le temps des préconisations d’aménagement du poste ou de reclassement établies en application des articles L4624-3 et -5 du CT.
En pratique : il s’agit pour l’infirmier d’assurer le suivi de tout salarié que lui désigne le médecin du travail dans les suites de préconisations émises. Cette mission « générique » est intégrée dans le protocole établi entre médecin et infirmière en application de l’article R4623-14 du CT. Pour chacun des salariés concernés, les modalités spécifiques du suivi figurent au DMST sous forme d’un « protocole individuel de suivi » : évaluation initiale –essentielle- sur le lieu de travail pour accompagner la mise en œuvre des préconisations, poursuivie à périodicité définie d’un suivi au poste de travail pour contribuer à affiner dans le temps l’adéquation entre le poste adapté et l’état de santé du salarié
Conclusion La prescription du médecin du travail, s’appuyant sur l’intervention protocolisée de l’infirmière, gagne en pertinence et en effectivité, ce que nous illustrerons. |
th5 p277 effets des expositions aux solvants organiques et ou au bruit sur le reflexe auditif auteurs thomas venet 1 benoit pouyatos 1 parisa ansari 2 gerhard orsolits 2 wolfgang posseth 2 christoph leitner 2 etablissement 1 inrs vandoeuvre les nancy france 2 auva wien autriche presentateur thomas venet |
Th5-P277 - Effets des expositions aux solvants organiques et/ou au bruit sur le réflexe auditif
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
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Auteurs : Thomas Venet (1), Benoit Pouyatos (1), Parisa Ansari (2), Gerhard Orsolits (2), Wolfgang Posseth (2), Christoph Leitner (2)
Présentateur : Thomas Venet
Etablissement : (1) INRS, Vandoeuvre-Lès-Nancy, FRANCE; (2) AUVA, Wien, AUTRICHE
Le bruit au travail est responsable chaque année de centaines de surdités professionnelles qui ont des conséquences dramatiques sur la qualité de vie des personnes touchées, et représentent un coût financier très important pour la société. Le bruit n’est pas le seul danger pour l’audition, car des produits chimiques peuvent également exercer une action ototoxique. Les plus communs en milieu professionnel sont les solvants aromatiques dont l’ototoxicité a été bien caractérisée par des études expérimentales chez l’animal et des études épidémiologiques chez l’Homme. Il est à noter que les solvants sont souvent présents dans des environnements de travail bruyants, le risque de co-exposition bruit/ototoxique est donc également important.
L’INRS a montré, chez l’animal, que la plupart de ces solvants exercent également une action pharmacologique sur le cerveau se traduisant par une diminution du seuil de déclenchement du réflexe acoustique (RA). L’objectif de cette étude, menée en collaboration avec l’AUVA (homologue autrichien de l’INRS) était de déterminer si (1) l’effet exercé sur le seuil de déclenchement du RA existe chez l’Homme, (2) s’il est mesurable, et (3) si sa mesure permet de discriminer les effets du bruit de ceux des solvants.
Les mesures auditives ont été réalisées avec EchoScan®, procédé breveté par l'INRS et par audiométrie tonale, sur des travailleurs français et autrichiens exposés à des solvants ototoxiques (concentrations supérieures à 10% de la VLEP) avec ou sans exposition à du bruit (seuil fixé à 80dBA). Les travailleurs étaient mesurés juste avant et jute après leur journée de travail. Ils étaient carrossiers peintres, ouvriers en ateliers de production de matériaux composites ou anatomopathologistes en secteur hospitalier. Les expositions au bruit et aux solvants étaient déterminées parallèlement pour chacun de ces travailleurs.
Les résultats montrent que la variation de seuil du déclenchement du RA permet effectivement de discriminer une exposition au solvant (diminution du seuil de déclenchement) d’une exposition au bruit (augmentation du seuil). Logiquement, en cas de co-exposition, la variation de seuil se rapproche de zéro. À l’inverse, l’audiométrie tonale n’est sensible qu’à la fatigue auditive due au bruit et ne permet pas de discriminer ces deux types de nuisances.
Ces données suggèrent que le seuil de déclenchement du réflexe mesuré par EchoScan est un biomarqueur fonctionnel pertinent pour permettre aux services de santé au travail de réaliser, de manière rapide et non-invasive, une analyse de terrain des risques auditifs liés aux nuisances physiques (bruit) et chimiques (solvants). |
th5 p279 tele expertise en sante au travail attentes et besoins des medecins du travail auteurs camille baschet 2 camille carles 3 yolande esquirol 1 etablissement 1 chu toulouse cpp umr1027 universite paul sabatier toulouse 3 toulouse france 2 chu toulouse toulouse france 3 cpp chu de bordeaux bordeaux france presentateur camille baschet |
Th5-P279 - Télé-expertise en santé au travail : Attentes et besoins des médecins du travail
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
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Auteurs : Camille Baschet (2), Camille Carles (3), Yolande Esquirol (1)
Présentateur : Camille Baschet
Etablissement : (1) CHU Toulouse - CPP / UMR1027 Université Paul Sabatier Toulouse 3, Toulouse, FRANCE; (2) CHU Toulouse, Toulouse , FRANCE; (3) CPP - CHU de Bordeaux, Bordeaux , FRANCE
Contexte La télémédecine est aujourd’hui proposée comme un nouvel outil applicable dans le domaine de la santé au travail. La télé-expertise (qui en constitue une de ses modalités) permettrait aux médecins du travail de l’ensemble du territoire un accès facilité et sécurisé aux avis spécialisés des médecins du réseau des Centres de Pathologies Professionnelles et Environnementales (CPPE) pour la prise en charge de dossiers complexes. Objectifs Evaluer l’intérêt des médecins du travail pour la mise en place d’un projet de télé-expertise entre les Services de Santé au Travail (SST) et les CPPE et identifier les freins et les leviers à cette mise en place. Méthode un auto-questionnaire a été adressé aux médecins du travail en France, entre Décembre 2018 et Mars 2019 via de larges listes de diffusion. Les caractéristiques des médecins et de leur mode d’exercice, leurs liens avec le CPPE de leur région et les caractéristiques techniques informatiques des SST ont été recueillies. De plus, les freins, les leviers et les attentes en télé-expertise ont été analysées selon des échelles mixtes codées de 0 à 10. Des analyses multivariées ont été conduites pour analyser les profils de médecins intéressés par la télé-expertise avec les CPPE. Résultats les réponses de 688 médecins du travail sur le territoire national (soit environ 13% de la population étudiée) ont été collectées. 85.3 % des répondants travaillaient dans des Services de santé interentreprises, majoritairement représentés par des SST de moins de 50 médecins. En moyenne, 9.41 salariés/ médecin ont été adressés au CPPE lors de l’année écoulée. Les difficultés les plus souvent évoquées pour l’obtention d’un avis du CPPE étaient de manière décroissante : le délai de rendez-vous, le délai de réponse, les limites de l’offre de consultations, l’éloignement géographique, le coût du transport et le coût des consultations. L’intérêt pour la télé-expertise était important dans la plupart des régions (médiane : 8/10) avec un nombre moyen attendu de télé-expertises annuelles de 7.6 /an/répondant. L’ancienneté, le nombre de médecin dans le SST et les difficultés majeures à solliciter le CRPPE du répondant étaient des facteurs explicatifs significatifs de l’augmentation de l’intérêt de la télé-expertise. L’âge n’est pas apparu comme un facteur explicatif. Conclusion Ce travail innovant met en lumière un intérêt marqué des répondants pour la mise en place d’un projet de télé-expertise, ce qui pourrait inciter les CPPE à rapidement s’y engager.
Remerciements aux Médecins répondants et aux CRPPE participants |
th5 p280 prevention dans les petites et moyennes organisations pratiques des iprp en ssti auteurs jean charles beyssier 1 2 etablissement 1 universite catholique de lyon esqese lyon france 2 chaire de management et sante au travail universite grenoble alpes grenoble france presentateur jean charles beyssier |
Th5-P280 - Prévention dans les petites et moyennes organisations, pratiques des IPRP en SSTi
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
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Auteurs : Jean-Charles Beyssier (1,2)
Présentateur : Jean-Charles Beyssier
Etablissement : (1) Université Catholique de Lyon - ESQESE, Lyon, FRANCE; (2) Chaire de Management et Santé au Travail - Université Grenoble Alpes, Grenoble, FRANCE
Introduction et problématique
La promotion de la culture de prévention dans les petites et moyennes organisations est l’une des priorités du 3ème Plan Santé Travail. En août 2018, une mission sur la santé au travail remettait des propositions d’amélioration du système de prévention afin de mieux répondre aux besoins des petites organisations.
Dans le dispositif français, les Services de Santé au Travail Interentreprises (SSTi) sont des interlocuteurs centraux. Depuis la mise en œuvre de la pluridisciplinarité en santé au travail, de nouveaux métiers – les Intervenants en Prévention des Risques Professionnels (IPRP) - sont venus compléter les équipes et enrichir les approches. Ils ont contribué à revisiter la question de la promotion de la prévention, en particulier dans les plus petites entreprises.
Comment les équipes des SSTi font-elles naître, puis accompagnent-elles la préoccupation « Santé et Sécurité » dans les Petites et Moyennes Organisations (PMO) souvent peu impliquées sur ce sujet ?
Méthodologie
S’inscrivant dans une perspective de recherche sur la prévention en PMO, cette première approche explore les pratiques des préventeurs IPRP. Des entretiens ont été menés auprès des responsables de Pôle Prévention de 15 SSTi, pour identifier les principaux déterminants de l’implication des PMO et les pratiques de mobilisation mises en œuvre.
Résultats et discussion
Les premiers résultats rappellent les difficultés d’engagement dans les démarches de prévention propres aux petites et moyennes entreprises. A cet égard, la posture du dirigeant est centrale, et considérée par tous comme plus déterminante que la taille de l’entreprise, son secteur d’activité ou même sa santé économique.
Mais cette étude montre surtout l’importance des modalités d’actions dans la réussite ou l’échec de la mobilisation d’une PMO. Ces « bonnes pratiques » s’avèrent assez unanimement partagées : importance de la posture de l’intervenant, du développement d’une relation de confiance, nécessité de s’inscrire dans une progression propre à l’entreprise, au-delà de simple recherche de conformité réglementaire…
Si le manque de préparation des professionnels pour aborder les PMO est parfois évoqué comme une difficulté, le principal écueil rencontré reste des stratégies institutionnelles encore trop peu favorables à la mise en œuvre d’accompagnements adaptés.
Conclusion
Cette exploration illustre l’expertise spécifique PMO déjà présente sur le terrain, dans les SSTi, et qu’’il convient de continuer à formaliser et à partager. Ce travail met également en évidence quelques pistes pour mieux la valoriser au sein de dispositif de promotion et d’accompagnement plus pertinents et mieux adaptés aux petites et moyennes organisations.
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th5 p281 grippe saisonniere amelioration de la couverture vaccinale du personnel hospitalier auteurs jeremie somme 1 alain didier 1 dominique lauque 1 jean marc soulat 1 fabrice herin 1 thomas descazaux 1 julien jouglen 1 veronique ducrest 1 isabelle jougla 1 marie christine weider 1 andre weider 1 laurent schmitt 1 pierre delobel 1 etablissement 1 chu de toulouse toulouse france presentateur isabelle jougla |
Th5-P281 - Grippe saisonnière : amélioration de la couverture vaccinale du personnel hospitalier
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
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Auteurs : Jérémie Sommé (1), Alain Didier (1), Dominique Lauque (1), Jean-Marc Soulat (1), Fabrice Hérin (1), Thomas Descazaux (1), Julien Jouglen (1), Véronique Ducrest (1), Isabelle Jougla (1), Marie-Christine Weider (1), André Weider (1), Laurent Schmitt (1), Pierre Delobel (1)
Présentateur : Isabelle Jougla
Etablissement : (1) CHU de Toulouse, Toulouse, FRANCE
Introduction Chaque année, en France, la grippe est responsable en moyenne de 9000 décès. Bien que non obligatoire pour les soignants, la vaccination antigrippale reste fortement recommandée pour diminuer le taux de grippe nosocomiale notamment chez les patients à risque de complications. Toutefois, malgré les campagnes de communication menées annuellement sur cette vaccination, la couverture vaccinale des soignants reste insuffisante en France (< 30 %), au regard de l’objectif fixé de 75 % par l'OMS et par la Commission européenne.
Le service de santé au travail (SST) du CHU de Toulouse a repensé sa campagne de vaccination 2019 avec pour objectif d’améliorer la couverture vaccinale des personnels vis-à-vis de la grippe par rapport à l’année 2018.
Matériel et méthodes La procédure de campagne de vaccination antigrippale 2019 a été mise en place en réunions de concertation entre le SST, la direction de l’hôpital, la coordination des soins, la pharmacie, la commission médicale d’établissement (CME) et le CLIN. Un protocole de campagne vaccinale (établissant les lieux de vaccination, un questionnaire pré-vaccinal, les contre-indications, la procédure d’urgence post-vaccinale et les modalités de traçabilité) a été rédigé et signé par l’ensemble des intervenants. Le critère de jugement de l’amélioration de la couverture vaccinale était la comparaison du nombre de vaccins administrés entre 2018 et 2019.
Résultats La campagne de vaccination a débuté le 14/10/2019 au CHU de Toulouse. Le 08/12/2019 (avant le passage en phase pré-épidémique de la région Occitanie selon Santé publique France), 5696 vaccins antigrippaux INFLUVAC TETRA avaient été commandés (dont 344 étaient encore en stock) contre 2635 en 2018 (pour un total cumulé de 2793 vaccins commandés en 2018), soit une augmentation de 216 %. A cette date, 5352 vaccins avaient été administrés auprès des 16000 personnes travaillant au CHU de Toulouse, soit un taux de couverture vaccinale de plus de 33 % contre environ 16 % en 2018 (p < 0,001).
Conclusion La réflexion du SST sur la nouvelle campagne vaccinale antigrippale visait principalement à faciliter l’accès du personnel à la vaccination (vaccinateurs relais dans les services de soins, équipes mobiles de vaccination dans les lieux de restauration du personnel, permanence vaccinale dans le SST).
Cette nouvelle organisation pluridisciplinaire impliquant les médecins du travail, les infirmiers du SST ainsi que les partenaires ayant travaillés sur ce nouveau protocole de campagne vaccinale, a permis de doubler le taux de couverture antigrippale du personnel du CHU de Toulouse par rapport à l’année précédente et de dépasser le taux moyen de couverture vaccinale des soignants observé jusqu’à présent en France. |
th5 p282 evaluation des risques professionnels dans une entreprise de confection auteurs radhia toumi jemal 1 riadh kraeim 1 kamel lahmar 2 adel gaalich 3 dorra karray 4 etablissement 1 direction regionale des affaires sociales sousse tunisie 2 direction regionale des affaires sociales tunis tunisie 3 caisse nationale d assurance maladie monastir tunisie 4 direction regionale des affaires sociales sfax tunisie presentateur radhia toumi jemal |
Th5-P282 - Évaluation des risques professionnels dans une entreprise de confection
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Auteurs : Radhia Toumi Jemal (1), Riadh Kraeim (1), Kamel Lahmar (2), Adel Gaalich (3), Dorra Karray (4)
Présentateur : Radhia Toumi Jemal
Etablissement : (1) DIRECTION RÉGIONALE DES AFFAIRES SOCIALES , Sousse, TUNISIE; (2) Direction régionale des affaires sociales, Tunis, TUNISIE; (3) CAISSE NATIONALE D'ASSURANCE MALADIE, Monastir, TUNISIE; (4) DIRECTION RÉGIONALE DES AFFAIRES SOCIALES, Sfax, TUNISIE
L'amélioration des conditions de travail est devenue d'un intérêt capital au fur et à mesure qu'elle était à la fois une contrepartie normale du progrès économique et une condition nécessaire pour qu'il puisse se poursuivre. L’objectif consiste à évaluer les conditions de travail dans les différents ateliers d'une entreprise de confection qui siège à Monastir Tunisie a fin de proposer et de mettre en place des actions de prévention.
Méthode Nous avons utilisé un outil de dépistage des risques. Il s’agit du guide de concertation Déparis, outil de dépistage au premier niveau de la stratégie SOBANE.
Résultats Les aires de travail, l'organisation du travail, les positions de travail, le bruit, l’hygiène atmosphérique, les ambiances thermiques et la charge mentale dans l’atelier de confection sont insatisfaisantes et susceptibles d’être dangereuse pour la santé et la sécurité des travailleurs. Le niveau de bruit élevé dans certains ateliers nécessitant le recours à des experts. Les accidents de travail sont peu nombreux et non graves par contre les incidents mineurs sont les plus fréquents. Nous avons enregistré chez beaucoup d’opérateurs des plaintes sous forme de douleurs au niveau des membres supérieurs, de la nuque et du rachis surtout lombaire.
Discussion L’organisation du travail, l'emplacement des machines et les positions de travail permettent de déterminer le contour gestuel de la tâche en terme d’effort, de répétitivité et d’amplitudes articulaires ce qui va générer un niveau de sollicitations biomécaniques qui pourrait induire une augmentation de la probabilité de survenue d’un trouble musculo-squelettique. Le vieillissement des salariés pose un problème pour l’entreprise. Toute fois, l’organisation du travail et l’aménagement des postes permettent de prévenir l’usure professionnelle. La charge mentale est présente. Des études scientifiques ont mis en évidence des liens entre des situations de travail stressantes et l’apparition de problèmes de santé mineurs ou de maladies plus sérieuses. L’hygiène atmosphérique était jugée insatisfaisante malgré l’installation de systèmes d’aspiration et de ventilation générale. Toute fois, l’entretien des machines et du local à l’aide d’aspirateurs, sans mise en suspension ou dispersion des déchets de tissus, doit être faite de manière régulière. L’ambiance thermique au travail surtout pendant l'été pourrait être corrigée par un système de climatisation adéquat.
Conclusion La méthode Déparis est une approche participative qui permet le dépistage des risques professionnels. Toute fois, la mise en place d’une gestion dynamique et efficace des risques permet d’une part de les maîtriser et d’autre part d’introduire une politique du bien être des salariés. |
th5 p283 pionce a donf un jeu pour formation des travailleurs de nuit et ou postes auteurs dominque daures 1 etablissement 1 amiem vannes france presentateur dominque daures |
Th5-P283 - "PIONCE A DONF" un jeu pour formation des travailleurs de nuit et/ou postés
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
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Auteurs : Dominque Daures (1)
Présentateur : Dominque Daures
Etablissement : (1) AMIEM, Vannes, FRANCE
Jeu :PIONCE A DONF
Un jeu pour les formations des salariés de nuit et/ou postés
Docteur DAURES Dominique, médecin du travail
Constat sur le travail de nuit et/ou posté :
Les effets du travail de nuit sur la santé sont bien connus (troubles de l’humeur, de la vigilance, syndrome métabolique, cancer du sein). Pourtant, le nombre de salariés exposés ne cesse d’augmenter.(1 million en 10 ans)
L’HAS en 2012 et l’ANSES en 2016 ont fait un état des recommandations.
Les conseils sur l’organisation du travail la nuit, la réflexion sur le contenu du travail et ses contraintes au cours de la nuit sont à prioriser mais l’information des salariés sur les risques « santé » encourus et les conseils de contre-mesure font partis de ces recommandations.
Comment informer les salariés et les toucher de façon plus originale ?
Les mesures classiques d’information des salariés passent par l’entretien avec les consultants, comme le recommande HAS. Nous avons mis en place une formation de deux jours depuis plusieurs années, afin d’améliorer ce suivi. Ces améliorations portent sur le suivi médical, l’utilisation de tests: EPWORTH (plus de 4000 réalisés par an), HAD, agenda du sommeil, test typologique. Des documents sont remis aux salariés.
Pour améliorer la perception du message, nous avons mis en place une nouvelle forme de communication en entreprise, plus ludique : un jeu de plateau « PIONCE A DONF »
Ce jeu, dérivé d’une première version utilisé pour les apprentis permets des échanges plus dynamiques.
Sur le plan pratique, le jeu :
C’est un jeu de l’oie, animé par une ou deux infirmières
Les salariés, par groupe de 10 à 15 participants, sont divisées en 3 ou 4 groupes et participent à des questions ou autres.
Chaque question permet de rebondir sur un message à faire passer. Les animateurs ont un livret pédagogique qu’ils doivent maitriser et ainsi redonner des messages ou relancer le débat avec les participants.
Notre expérience :
Le service inter-entreprises du Morbihan suit 192 493 salariés. En 2019, 33 582 salariés de cette population, travaillent soit de nuit soit en horaires décalés. (l’agro-alimentaire, l’industrieet les soins)
Cette population comprend 18 526 hommes et 15 052 femmes. Les tranches d’âge augmentent, les plus nombreux sont les 46 à 60 ans (12 583) Après 60 ans il reste 1730 salariés travaillant de nuit.
Nous avons fait plus 30 animations auprès de 600 salariés concernés. Le taux de satisfaction est très élevé.
Les plus : participatif, ludique, marquant, ce qui permet d’espérer un message plus facilement intégrer par les salariés.
Ce jeu a été diffusé dans d’autres services de santé au travail depuis un an et les résultats sont aussi encourageants.
Un deuxième jeu « JERISKEKOI » a été mis en place.
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th5 p284 la pluridisciplinarite une arborescence de competences et dapproches auteurs severine perinelle 1 laurence collignon 1 etablissement 1 aismt 04 digne les bains france presentateur severine perinelle |
Th5-P284 - La pluridisciplinarité : une arborescence de compétences et d’approches
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
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Auteurs : Severine Perinelle (1), Laurence Collignon (1)
Présentateur : Severine Perinelle
Etablissement : (1) AISMT 04, Digne Les Bains, FRANCE
Dans le département des Alpes de Haute Provence l’activité professionnelle saisonnière est importante grâce aux stations de ski. Les régies de ski y sont les plus gros employeurs et chaque année elles organisent une journée d’accueil pour leurs saisonniers pour un total d’environ 300 personnes. C’est à cette occasion qu’il y a 6 ans le médecin du travail a initié une intervention d’information descendante de 30 minutes. Au fil des années, celle-ci s’est transformée en deux journées complètes de travail sous forme d’ateliers à thème réalisés par l’équipe pluridisciplinaire. C’est cette pluridisciplinarité qui a permis une telle évolution.
L’objectif de ces ateliers, par unités de travail et avec la hiérarchie, est d’intervenir au plus près de la réalité professionnelle des salariés. Ils permettent un temps d’échanges ritualisé, de rendre le salarié acteur de sa prévention à travers une réflexion sur ses moyens d’actions et ceux de l’entreprise et d’alimenter le dialogue avec l’employeur afin de proposer des axes concrets d’améliorations sur l’organisation du travail.
Chaque atelier est animé par un membre de l’équipe (médecin, infirmier, psychologue, préventeur…) mais combine les compétences de tous. Une telle intervention demande de connaître l’entreprise et la population saisonnière y compris au travers des visites médicales, de se renseigner sur le vocabulaire particulier des métiers du ski et donc de partager des données utiles entre professionnels. En amont, et via le collectif, nous avons dû travailler sur les outils de communication, les objectifs pédagogiques et développer des techniques issues de l’entretien motivationnel. Il nous a aussi fallu construire nos propres outils d’évaluation.
Ainsi, la qualité des échanges verbaux et/ou écrits pendant cette journée permet une bien meilleure connaissance de l’entreprise et des difficultés qu’elle rencontre.
Ces interventions ne sont possibles que dans la pluridisciplinarité et la richesse des échanges entre métiers.
Le médecin a initié un processus qu’une équipe complète a su développer via des thèmes et des outils spécifiques impossibles en intervenant seul. De plus, depuis fin 2018, un accord dérogatoire a été signé pour considérer ces saisonniers récurrents et locaux comme des embauchés en CDI et permettre l’alternance des visites infirmier/médecin.
Très spécifiques et saisonnières les régies de ski du département bénéficient aujourd’hui d’un panel de professionnels de la santé et de la prévention capables de répondre à leurs besoins et à ceux de leurs salariés de façon coordonnée. |
th5 p285 interet des dispositifs digitaux dans la prevention et la securite au travail auteurs sophie miallaret 1 2 yan bailly 1 etablissement 1 cikaba clermont ferrand france 2 universite clermont auvergne laboratoire mathematiques blaise pascal aubiere france presentateur yan bailly |
Th5-P285 - Intérêt des dispositifs digitaux dans la prévention et la sécurité au travail
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
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Auteurs : Sophie Miallaret (1,2), Yan Bailly (1)
Présentateur : Yan Bailly
Etablissement : (1) CIKABA, Clermont-Ferrand, FRANCE; (2) Université Clermont Auvergne, Laboratoire Mathématiques Blaise Pascal, Aubiere, FRANCE
Introduction Les actions de prévention en entreprise comme les accueils sécurité prennent beaucoup de temps aux équipes en charge de les faire et ne sont pas toujours adaptées au public visé. Des outils digitaux sont de plus en plus mis en place pour palier ce problème de temps mais leur diffusion reste difficile pour des populations n’ayant pas l’habitude de leur utilisation ou dont la compréhension est limitée par la barrière de la langue . La prévention au quotidien est donc la plupart du temps difficilement assurée.
Objectifs Pour une meilleure accessibilité et compréhension des formations de prévention et donc une sécurité accrue en entreprise, nous proposons de déployer une solution digitale avec une interface utilisateur (UX) compréhensible par tous.
Méthodologie Les formations proposées à travers cet outil sont très visuelles permettant à un large public de comprendre rapidement et efficacement les différentes règles et consignes. A la fin de la formation, un test permettant de valider ou non l’acquisition des connaissances est proposé. Il peut contenir des questions de formes variées (choix multiples, questions imagées, réponses binaires (vrai/faux),...) également optimisées pour l’universalité de leur compréhension.
Une brique d’intelligence artificielle qui analyse ensuite les résultats et l’utilisation au fur et à mesure des passages permet d’identifier les points faibles de la formation et ainsi préconiser des améliorations à apporter.
Une première mise en oeuvre de cet interface utilisateur a été réalisée auprès d’un public en charge du nettoyage de gares.
Conclusion Le déploiement de ces formations auprès d’un public en charge du nettoyage de gares a donné de très bons résultats. On observe ainsi par une bonne compréhension des formations et d’excellents résultats aux tests proposés. Une première évaluation empirique sur le terrain a permis d’identifier une baisse conséquente des comportements à risque comme par exemple le non emploi des EPI adaptés.
La mise en place de l’outil de formation sous forme digitale permet au personnel concerné de réaliser les formations en toute autonomie et à son rythme tout en faisant gagner aux équipes en charge de leur diffusion un temps considérable. Ce type de formation à l’avantage de pouvoir cibler efficacement des populations souvent écartées et ainsi de mieux garantir leur propre sécurité. |
th5 p286 risque amiante comment sensibiliser les entreprises et repondre a leurs interrogations presentation doutils pratiques a disposition des services de sante au travail des preventeurs et des entreprises auteurs isabelle monnerais 1 mireille loizeau 1 emmanuelle brichet 1 etablissement 1 oppbtp boulogne billancourt france presentateur isabelle monnerais |
Th5-P286 - Risque amiante : comment sensibiliser les entreprises et répondre à leurs interrogations ? Présentation d’outils pratiques à disposition des services de santé au travail, des préventeurs et des entreprises.
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
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Auteurs : Isabelle Monnerais (1), Mireille Loizeau (1), Emmanuelle Brichet (1)
Présentateur : Isabelle Monnerais
Etablissement : (1) OPPBTP, Boulogne-Billancourt, FRANCE
L’OPPBTP et les services de santé au travail accompagnent depuis plusieurs années les professionnels du BTP pour prévenir le risque amiante, en répondant à deux défis :
- Aider les entreprises à mieux prendre en compte le risque amiante et appréhender la réglementation associée
- Accompagner efficacement les plus petites entreprisesL’accompagnement des entreprises et des préventeurs passe par de l’information, de la formation et du conseil.
L'APST-BTP-RP, le GASBTP et l'OPPBTP se sont associés pour coproduire un ouvrage destiné aux médecins et aux équipes pluridisciplinaires qui, quotidiennement, doivent éclairer et conseiller les entreprises sur les problématiques liées à l'amiante. En apportant des éclaircissements sur divers points réglementaires et en mettant à disposition des grilles de lecture destinées à faciliter la compréhension d'un plan de retrait ou d'un mode opératoire pour le médecin du travail et des modèles de courrier type, cet ouvrage se veut une aide efficace et pratique. Il a été rédigé par trois médecins du travail de services de santé BTP.
L’OPPBTP propose des repères (valeurs de référence associées de préconisations) aux entreprises intervenantes en sous-section 4, via la campagne CARTO Amiante. Construit conjointement par l’OPPBTP, la Direction générale du travail (DGT) et l’INRS, sous l’impulsion des organisations professionnelles et syndicales du BTP, CARTO Amiante a pour objectif de mettre à disposition des donneurs d’ordre, des entreprises et des préventeurs une base de données de référence permettant de sélectionner les modes opératoires et les moyens de prévention adaptés aux travaux de construction les plus usuels en présence de matériaux amiantés. CARTO Amiante repose sur un principe de mutualisation des données : les résultats acquis par certains sont mis à la disposition de tous. L’exploitation de la base de données CARTO Amiante a fait l’objet d’un second rapport publié en avril 2019.
Le retour d’expérience CARTO Amiante est l’antichambre du projet relatif à la mise au point et à la publication de Règles de l’Art concernant les travaux courants d’entretien et de maintenance des ouvrages sur matériaux amiantés. Grâce aux technologies numériques, une bibliothèque de standards professionnels éprouvés et reconnus par la filière Construction sera mise à disposition des entreprises, de prescripteurs et de donneurs d’ordre. Via un site web, un peu plus d’une vingtaine de règles de l’art les plus courantes sont mises à disposition pour sept métiers du bâtiment : couvreurs, peintres, ls soliers, façadiers, plâtriers, maçons et carreleurs. Un module de réalité virtuel viendra compléter ces standards.
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th5 p287 vip collective dans une grande entreprise de service tertiaire auteurs narada phlek 1 etablissement 1 association horizon sante travail nanterre france presentateur narada phlek |
Th5-P287 - VIP collective dans une grande entreprise de service tertiaire
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
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Auteurs : Narada Phlek (1)
Présentateur : Narada Phlek
Etablissement : (1) Association Horizon Santé Travail, Nanterre, FRANCE
Introduction : à la demande d’une DRH suite aux retards dans les visites médicales, le médecin du travail a proposé de faire une VIP collective pour les salariés de l’entreprise.
Matériel et méthodes : il s’agissait d’un groupe homogène de salariés, soumis aux mêmes risques professionnels.
Après présentation aux RH et obtenu leur accord, nous avons proposé de faire une présentation le matin sur site. Sur la pause déjeuner, les salariés remplissent le questionnaire médical. L’après-midi, ils ont leur visite d’information et de prévention au centre de service de santé au travail.
Le 3 juin 2019, l’équipe pluridisciplinaire est venue faire la présentation qui a duré une 1h15, chaque membre de l’équipe a présenté une partie : qu’est-ce que la VIP collective, le programme de la journée, le questionnaire médical, les différents risques professionnels auxquels ils sont soumis, sensibilisations sur le travail sur écran, sur le risque routier, l’hygiène de vie, les addictions, les différents types de visite.
L’après-midi, les salariés sont venus en petits groupes, avec le questionnaire médical rempli pour leur visite avec le médecin collaborateur ou l’infirmière en santé au travail.
Ils ont bénéficié d’examens complémentaires (bandelette urinaire et visiotest).
L’entretien individuel a duré 10 minutes par salarié.
Ceux qui attendaient faisaient le parcours routier avec la technicienne de prévention, ou revoyait l’ergonome pour une mise en situation concernant le travail sur écran.
Résultats :
30 salariés étaient attendus ; 22 ont été vus.
Il n’y a pas eu de problèmes particuliers détectés.
L’équipe mobilisée : un médecin collaborateur, 2 infirmières en santé au travail, une assistante médicale en santé au travail, une ergonome, une technicienne de prévention.
Conclusion :
L’entreprise a rattrapé les retards des visites médicales.
Les salariés ont bénéficié d’une visite d’information et de prévention détaillée et pratique sur les risques professionnels. Cette intervention collective a permis l’émulation du groupe et l’ouverture à la discussion après la présentation.
La pluridisciplinarité a été mise en valeur sous l’égide du médecin du travail. |
th5 p288 la motivation au changement auteurs laurence collignon 1 etablissement 1 aismt 04 digne les bains france presentateur laurence collignon |
Th5-P288 - La motivation au changement
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
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Auteurs : Laurence Collignon (1)
Présentateur : Laurence Collignon
Etablissement : (1) AISMT 04, Digne Les Bains, FRANCE
Notre objectif de travail, établi par la loi, est la préservation de l’état de santé des salariés. Pour ce faire, nous disposons d’une arme : la possibilité d’intervenir directement au sein des entreprises où nous cherchons à induire deux mouvements :
Un premier qui consiste en un mouvement du collectif vers la prise en compte de la prévention, directement induit par la direction.
Un second, plus individuel, consiste en un changement de pratique des salariés.
Cependant il ne suffit pas d’être persuasif, il ne suffit pas que les gens connaissent, comprennent et adhèrent à la solution pour qu’ils passent à l’acte. Pour passer du projet à l’action, différents outils sont déployables par le professionnel de santé.
Dans ce cadre, les nouvelles technologies sont utiles mais loin d’être suffisantes. C’est la manière dont nous abordons les choses qui induiront -ou pas- une appropriation des acquis par le salarié et par l’employeur.
Tant qu’il ne se sentent pas concernés par ce qu’ils apprennent, les salariés sortiront convaincus mais ne mettront pas en pratique les connaissances acquises. Ils attendent d’arriver dans le mur avant de modifier leurs habitudes et leur vision du travail. Tous les professionnels de santé connaissent l’expression : « maintenant que j’ai mal au dos, je fais attention ».
Le premier outil est appliqué à l’employeur et est issu de la « théorie du pied dans la porte » à cette fin on peut utiliser la fiche d’entreprise (FE).
Cette action, si elle est bien menée, permet d’établir un premier contact avec les employeurs, de déconstruire l’image rébarbative de nos services, de proposer un premier acte (peu coûteux) à l’employeur et ensuite un second : la réalisation d’une sensibilisation auprès de ses salariés.
La FE sert de comportement préparatoire au second acte. Ce second acte doit être laissé au libre choix de l’employeur pour favoriser l’engagement et être peu couteux lui aussi. En général on évite ce qui fâche la première fois et on continue de créer la confiance.
Lorsqu’on réalise la sensibilisation, il faut induire un dialogue entre l’employeur et les salariés. Dès que le dialogue est amorcé et l’employeur engagé, le comportement des salariés peut changer et ainsi induire des changements auprès des employeurs et mettre en route un cercle vertueux.On peut aussi favoriser l’escalade d’engagement en proposant des actions annuelles.
Cependant, même s’il faut améliorer nos outils pédagogiques pour amener la connaissance à tout un chacun, le savoir-faire humain et la disponibilité sont à mon avis irremplaçables. C’est la grande force de nos services. La pluridisciplinarité, en ce sens, ne peut être qu’un atout majeur dans la réalisation de nos objectifs réels et pas forcément chiffrables… |
th5 p289 efficacite dun programme dintervention sur levolution de la pression arterielle en milieu du travail etude realisee dans la region du centre tunisien auteurs asma aloui 1 3 aicha brahem 1 3 walid gharbi 3 rym ghammem 2 3 nawel zammit 2 3 sihem ben fradj 2 3 olfa el maalel 1 3 souhaiel chatti 1 3 hassen ghannem 2 3 najib mrizek 1 3 houda kalboussi 1 3 jihene maatoug 2 3 jihene rejeb 1 maroua bouhoula 1 3 noura belhadj 1 3 imene kacem 1 3 sana el guedri 1 3 maher maoua 1 3 etablissement 1 unite de dermato allergologie service de medecine du travail et pathologie professionnelle chu farhat hached de sousse tunisie sousse tunisie 2 service depidemiologie chu farhat hached 4000 sousse tunisie sousse tunisie 3 faculte de medecine de sousse 4002 sousse tunisie sousse tunisie presentateur jihene rejeb |
Th5-P289 - Efficacité d’un programme d’intervention sur l’évolution de la pression artérielle en milieu du travail. Etude réalisée dans la région du centre Tunisien.
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
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Auteurs : Asma Aloui (1,3), Aicha Brahem (1,3), Walid Gharbi (3), Rym Ghammem (2,3), Nawel Zammit (2,3), Sihem Ben Fradj (2,3), Olfa El Maalel (1,3), Souhaiel Chatti (1,3), Hassen Ghannem (2,3), Najib Mrizek (1,3), Houda Kalboussi (1,3), Jihene Maatoug (2,3), Jihene Rejeb (1), Maroua Bouhoula (1,3), Noura Belhadj (1,3), Imène Kacem (1,3), Sana El Guedri (1,3), Maher Maoua (1,3)
Présentateur : Jihene Rejeb
Etablissement : (1) Unité de Dermato-allergologie- Service de Médecine du Travail et Pathologie Professionnelle, CHU Farhat Hached de Sousse-Tunisie, Sousse, TUNISIE; (2) Service d’Epidémiologie, CHU Farhat Hached, 4000 Sousse, Tunisie., Sousse, TUNISIE; (3) Faculté de médecine de Sousse – 4002 Sousse (Tunisie), Sousse, TUNISIE
Objectif du travail Evaluer l’efficacité d’un programme d’intervention sur l’évolution de la pression artérielle en milieu du travail.
Méthodologie Il s’agit d’une étude interventionnelle quasi expérimentale réalisée dans la région de Sousse auprès de six entreprises répartis en deux groupes, d’intervention et de contrôle. L’intervention consistait en une action communautaire sur les facteurs de risques perturbateurs de la pression artérielle, et ce durant 3 ans de 2010 à 2013. Le recueil des données a été réalisé avant et après l’intervention à l’aide d’un questionnaire préétabli et d’un examen clinique chez les deux groupes.
Résultats Dans le groupe d’intervention, la pression artérielle systolique moyenne (PASM) a diminué significativement (p = 0,001) de 124,7 mmHg à 122,5mmHg en post interventionnel. Alors que la pression artérielle diastolique moyenne (PADM) a diminué de façon non significative (p = 0,431). Pour le groupe de contrôle la PASM et la PADM ont augmenté significativement en post interventionnel (p < 10-3 et p = 0,021 respectivement). La PASM dans le groupe d’intervention a significativement diminué chez les deux genres (p = 0,036 chez les hommes ; p = 0,003 chez les femmes) quel que soit leur âge, les ouvriers (p<10-3), les non-fumeurs (p < 10-3), les non diabétiques (p<10-3) ceux n’ayant pas d’hypercholestérolémie (p= 0,001) ni d’obésité abdominale (p<10-3) et ceux qui pratiquaient une activité physique recommandée (p = 0,002). La PADM n’a pas présenté de changement significatif avec les variables de l’étude.
Discussion et conclusion Notre étude a démontré qu’une intervention pilote régionale faite dans le milieu de travail a réussi à améliorer les chiffres de la pression artérielle systolique à travers la promotion d’un mode de vie sain. La généralisation de tels programmes est possible par leur intégration dans la politique de santé nationale. |
th5 p290 aide a la pratique de la biometrologie auteurs helene attali 1 caroline wargon 1 pascal fau prudhomot 1 elodie fontaine 1 chloe leroy 1 pierre yves monteleon 1 victoria mora 1 magali noye 1 marie laure sanchez 1 oren semoun 1 etablissement 1 acms suresnes france presentateur chloe leroy |
Th5-P290 - Aide à la pratique de la biométrologie
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
Auteurs : Hélène Attali (1), Caroline Wargon (1), Pascal Fau-Prudhomot (1), Elodie Fontaine (1), Chloé Leroy (1), Pierre-Yves Montéléon (1), Victoria Mora (1), Magali Noyé (1), Marie-Laure Sanchez (1), Oren Semoun (1)
Présentateur : Chloé Leroy
Etablissement : (1) ACMS, Suresnes, FRANCE
Les recommandations de bonne pratique pour la surveillance biologique des expositions aux risques chimiques ont été publiées en mai 2016 par la Haute Autorité de Santé. Le Plan Santé Travail 3 (2016-2020) demande de développer la biosurveillance à des fins de prévention ciblée.
Objectifs de l'étude
- valoriser la biométrologie,
- promouvoir sa prescription à l'ACMS en facilitant le quotidien,
- diffuser une méthode de mise en place d'un plan de prélèvement.
Méthode Etude exploratoire de sensibilisation et d’évaluation s’adressant aux médecins de l’ACMS assurant le suivi de mécaniciens, contrôleurs techniques et soudeurs. Un suivi d’indicateurs biologiques urinaires d’exposition (IBE) était proposé avec un appui méthodologique et de la documentation. Etude des participations et des non participations des médecins à l’enquête. Une information préalable sur la biométrologie avait été délivrée aux professionnels de santé.
Résultats Durant le mois d’enquête, 13 médecins ont participé et 62 ont justifié leur non-participation. Pour les médecins ayant participé : 5 connaissaient les recommandations de bonnes pratiques de l’HAS et 6 avaient déjà prescrit de la biométrologie (hors plombémie). La moitié des prescripteurs avait impliqué l’équipe pluridisciplinaire. Quatre se sont appuyés sur la documentation fournie. La quasi-totalité a l’intention de poursuivre cette démarche.
Pour les médecins ayant justifié leur non-participation : les 2/3 ont dit manquer de temps de façon générale, 22% ont estimé la durée de l’enquête trop courte, 13% ont pointé un manque d’implication de l’employeur, 10% ont retenu la difficulté à organiser la pluridisciplinarité. Un peu moins des 2/3 (61,3%) disent quand même prescrire de la biométrologie.
Discussion Malgré l’évolution des techniques de mesurage et la multiplication des valeurs de référence, le recours à la prescription est encore insuffisant comme le confirme la faible participation des médecins à cette enquête. Le principal facteur limitant rapporté est le manque de temps pour s’approprier la démarche et la mettre en œuvre.
Conclusion L’enquête met en évidence un souhait de réaliser de la biométrologie mais pointe des obstacles à la réalisation pratique.
Une structure technique collective opérationnelle au sein du service de santé au travail en complément de l’appui toxicologique déjà existant permettrait-elle le développement de la biométrologie?
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th5 p292 une equipe pluridisciplinaire au service des adherents dans une relation de confiance auteurs emmanuel aru 1 jean frederick delbart 1 etablissement 1 sras sante au travail castres france presentateur emmanuel aru |
Th5-P292 - Une équipe pluridisciplinaire au service des adhérents dans une relation de confiance
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
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Auteurs : Emmanuel Aru (1), Jean Frédérick Delbart (1)
Présentateur : Emmanuel Aru
Etablissement : (1) SRAS Santé au travail, Castres, FRANCE
Nous avons souhaité à notre niveau appliquer une méthodologie que l’on pourra ensuite exporter sur nos adhérents. De cette volonté et en reprenant les principes de prévention générale nous listons les risques pour chaque membre de l’équipe tel un document unique et nous tâchons de voir les situations communes à chacun pour échanger dessus. Nous constituons ensuite des propositions d’actions réalisables pour le moment dans le court terme.
Le but de cette démarche est de pouvoir avoir un cas concret de réflexion et d’échanges à plusieurs sur la gestion des risques et valoriser cette approche prônant l’échange entre tous pour que la prévention soit une préoccupation de tous et qu’elle soit adoptée et non « subie ».
De part cette expérience sur nous, nous espérons avoir des arguments supplémentaires pour orienter les entreprises vers cette gestion du risque et sur des actions de préventions efficaces.
Pour gérer au mieux une situation, il est important que tous les acteurs soient impliqués. Pour cela, nous avons repris le même principe que lors d’un traitement d’une situation par cap emploi. C’est-à-dire qu’à chaque étape de la situation, il y a un trio d’interlocuteurs qui doit être au courant et qui sont: le médecin du travail, le salarié et le dirigeant d’entreprise. Ce maintien d’échange entre ce trio à chaque étape de l’intervention permet de mettre en place une confiance réciproque et amène à des solutions qui satisferont tous les acteurs de la situation.
Pour arriver à cet objectif, deux éléments sont importants : l’échange avec l’équipe pluridisciplinaire dont les membres possèdent des expertises différentes, un but commun et l’acquisition de la confiance de l’entreprise.
Le secteur, lié à notre équipe est composé principalement de TPE (plus de 80 %). Cette spécificité liée au secteur géographique demande donc une adaptation à chaque entreprise et il est essentiel d’avoir sa confiance. Cette confiance s’acquiert avec le temps et pour cela, il faut commencer avec des actions peu ambitieuses (FE par exemple) permettant sur le long terme de mettre en place et de développer une dynamique de réduction des risques avec comme objectif principal la préservation de la santé au travail.
Avec les TPE, la réactivité est importante auprès du dirigeant, même si c’est pour l’informer que nous avons besoin d’un délai supplémentaire pour acquérir l’information qu’il souhaite. De plus, l’équipe rappelle d’une part les obligations légales, mais appuie surtout sur un discours se voulant préventif et dans une idée de bienveillance pour tous. Des moments sont plus opportuns à l’amélioration de cette relation entre le SST et l’adhérent comme lorsqu’un enfant d’un dirigeant souhaite reprendre l’entreprise.
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th5 p294 comment mesurer la sedentarite au travail auteurs gil boudet 1 2 frederic dutheil 1 2 4 12 pierre chausse 3 david thivel 4 5 sylvie rousset 6 martial mermillod 7 julien s baker 8 lenise parreira 1 12 yolande esquirol 9 martine duclos 10 etablissement 1 institut de medecine du travail faculte de medecine universite clermont auvergne clermont ferrand france 10 service medecine du sport et explorations fonctionnelles crnh inra umr 1019 chu clermont ferrand clermont ferrand france 11 faculty of health school of exercise science australian catholic university melbourne vic australia melbourne australie 12 service sante travail environnement centre hospitallier universitaire clermont ferrand france 2 laboratoire de pscychologie sociale et cognitive lapsco umr ubp cnrs 6024 equipe 3 stress physiologique et psychosocial bien etre clermont ferrand france 3 cellule d accompagnement technologiquedepartment of technological accompaniment cnrs lapsco universite clermont auvergne clermont ferrand france 4 laboratoire des adaptation metaboliques a l exercice en conditions physiologiques et pathologiques ame2p ea 3533 universite clermont auvergne clermont ferrand france 5 institut universitaire de france paris france 6 unite de nutrition humaine inra universite clermont auvergne clermont ferrand france 7 lpnc cnrs universite grenoble alpes universite savoie mont blanc grenoble france 8 school of science and sport institute of clinical exercise and health sciences university of the west of scotland hamilton royaume uni 9 service de medecine et sante au travail umr 1027 inserm universite paul sabatier chu toulouse toulouse france presentateur gil boudet |
Th5-P294 - Comment mesurer la sédentarité au travail
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
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Auteurs : Gil Boudet (1,2), Frédéric Dutheil (1,2,4,12), Pierre Chausse (3), David Thivel (4,5), Sylvie Rousset (6), Martial Mermillod (7), Julien S Baker (8), Lenise Parreira (1,12), Yolande Esquirol (9), Martine Duclos (10)
Présentateur : Gil Boudet
Etablissement : (1) Institut de Médecine du Travail, Faculté de Médecine, Université Clermont-Auvergne, Clermont-Ferrand, FRANCE; (10) Service Médecine du Sport et Explorations Fonctionnelles, CRNH, INRA UMR-1019, CHU Clermont-Ferrand, , Clermont-Ferrand, FRANCE; (11) Faculty of Health, School of Exercise Science, Australian Catholic University, Melbourne, VIC, Australia, Melbourne, AUSTRALIE; (12) Service Santé Travail Environnement, Centre Hospitallier Universitaire , Clermont-Ferrand, FRANCE; (2) LAboratoire de Pscychologie Sociale et Cognitive (LAPSCO)-UMR UBP-CNRS 6024, Equipe 3: Stress Physiologique et Psychosocial, Bien-Être, Clermont-Ferrand, FRANCE; (3) Cellule d'Accompagnement Technologique–Department of Technological Accompaniment, CNRS, LaPSCo, Université Clermont Auvergne, Clermont-Ferrand, FRANCE; (4) LAboratoire des Adaptation Métaboliques à l'Exercice en Conditions Physiologiques et Pathologiques (AME2P EA 3533), Université Clermont Auvergne, Clermont-Ferrand, FRANCE; (5) Institut Universitaire de France, Paris, FRANCE; (6) Unité de Nutrition Humaine, INRA, Université Clermont Auvergne, Clermont-Ferrand, FRANCE; (7) LPNC, CNRS, Université Grenoble Alpes, Université Savoie Mont Blanc, Grenoble, FRANCE; (8) School of Science and Sport, Institute of Clinical Exercise and Health Sciences, University of the West of Scotland, Hamilton, ROYAUME-UNI; (9) Service de Médecine et Santé au Travail, UMR-1027 INSERM , Université Paul Sabatier, CHU Toulouse, Toulouse, FRANCE
Contexte La sédentarité prolongée est associée à un risque accru de maladies chroniques. La population active est de plus en plus sédentaire au travail. Evaluer et mieux comprendre pour réduire la sédentarité au travail est un nouvel enjeu. De nombreuses méthodes subjectives (questionnaires) et objectives (surveillance à l'aide de dispositifs portables) d’évaluation existent. Par conséquent, notre objectif était de fournir une compréhension globale des méthodes actuellement disponibles pour évaluer la sédentarité au travail. Méthodes Une revue systématisée des méthodes de mesure de la sédentarité au travail a été réalisée. Les articles en langue anglaise publiés entre le 1er janvier 2000 et le 17 mars 2019 dans Pubmed, Cochrane, Embase et Web of Science ont été examinés par des pairs. Résultats 154 articles ont été inclus: 89 étaient des études transversales et 65 des études longitudinales, pour une population totale de 474 091 salariés. La sédentarité au travail a été évaluée à l'aide de questionnaires auto-administrés dans 91 études, à l'aide de dispositifs portables dans 91 études également, et simultanément à l'aide d'un questionnaire et de dispositifs portables dans 30 études. Parmi les 91 études utilisant des dispositifs portables, 73 utilisaient un seul dispositif, 15 utilisaient plusieurs dispositifs et trois utilisaient des systèmes physiologiques complexes. Les études explorant la sédentarité au travail sur un large échantillon utilisaient le plus souvent les questionnaires et / ou un seul dispositif portable. Conclusions Les questionnaires disponibles constituent la méthode la plus accessible pour les études portant sur une large population et à budget limité. Pour les groupes plus restreints, la sédentarité au travail peut être mesurée objectivement avec des dispositifs portables (accéléromètres, moniteurs de fréquence cardiaque, manomètres, goniomètres, électromyographes, compteurs de gaz) et les résultats peuvent être associés et comparés à une mesure subjective (questionnaire). Le nombre d'appareils utilisés peut augmenter la précision mais rendre l'analyse plus complexe et plus longue.
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th5 p296 le clustering pour l exploration de donnees heterogenes en sante au travail auteurs foued saadaoui 2 gil boudet 1 3 4 pierre bertrand 3 5 karine rouffiac 4 frederic dutheil 1 3 4 alain chamoux 1 etablissement 1 institut de medecine du travail faculte de medecine universite clermont auvergne clermont ferrand france 2 saudi electronic university college of sciences and theoretical studies riyadh arabie saoudite 3 laboratoire de pscychologie sociale et cognitive lapsco umr ubp cnrs 6024 equipe 3 stress physiologique et psychosocial bien etre clermont ferrand france 4 service sante travail environnement centre hospitallier universitaire clermont ferrand france 5 lmbp laboratoire de mathematiques blaise pascal cnrs universite clermont auvergne clermont ferrand france presentateur gil boudet |
Th5-P296 - Le clustering pour l'exploration de données hétérogènes en santé au travail
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
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Auteurs : Foued Saadaoui (2), Gil Boudet (1,3,4), Pierre Bertrand (3,5), Karine Rouffiac (4), Frédéric Dutheil (1,3,4), Alain Chamoux (1)
Présentateur : Gil Boudet
Etablissement : (1) Institut de Médecine du Travail, Faculté de Médecine, Université Clermont-Auvergne, Clermont-Ferrand, FRANCE; (2) Saudi Electronic University, College of Sciences and Theoretical Studies, Riyadh, ARABIE SAOUDITE; (3) LAboratoire de Pscychologie Sociale et Cognitive (LAPSCO)-UMR UBP-CNRS 6024, Equipe 3: Stress Physiologique et Psychosocial, Bien-Être, Clermont-Ferrand, FRANCE; (4) Service Santé Travail Environnement, Centre Hospitallier Universitaire, Clermont-Ferrand, FRANCE; (5) LMBP (Laboratoire de mathématiques Blaise Pascal), CNRS, Université Clermont-Auvergne, Clermont-Ferrand, FRANCE
Le clustering est un ensemble de techniques d'apprentissage statistique visant à trouver des structures de partitions hétérogènes regroupant des données homogènes appelées clusters. Il existe plusieurs domaines dans lesquels le clustering a été appliqué avec succès, tels que la médecine, la biologie, la finance, l'économie, etc. Dans cet article, nous introduisons la notion de clustering dans les problèmes d'analyse de données multifactorielles. Une étude de cas est menée pour un problème de médecine du travail dans le but d'analyser les tendances dans une population de 813 personnes. Pour réduire la dimensionnalité de l'ensemble de données, nous basons notre approche sur l'analyse en composantes principales (ACP), qui est l'outil statistique le plus couramment utilisé en analyse factorielle. Cependant, les problèmes dans la nature, en particulier en médecine, sont souvent basés sur des mesures qualitatives-quantitatives de type hétérogène, alors que l'ACP ne traite que des mesures quantitatives. En outre, les données qualitatives sont à l'origine des réponses quantitatives non observables qui sont généralement codées en binaire. Nous proposons donc un nouvel ensemble de stratégies permettant de traiter simultanément des données quantitatives et qualitatives. Le principe de cette approche est de réaliser une projection des variables qualitatives sur les sous-espaces couverts par des variables quantitatives. Par la suite, un modèle optimal est attribué aux sous-espaces résultants régressés par l'ACP.
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th5 p297 agir dans les tpe une action de branche multidisciplinaire au service des bouchers charcutiers auteurs huguette poumeaud 1 fabrice michiels 1 sylvie morand 1 thierry rebuisson 1 chrystelle astelet 1 celine chadeyron 1 alicia clement 1 cassandra rouane 1 etablissement 1 aist19 brive la gaillarde france presentateur huguette poumeaud |
Th5-P297 - Agir dans les TPE : une action de branche multidisciplinaire au service des bouchers-charcutiers
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
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Auteurs : Huguette Poumeaud (1), Fabrice Michiels (1), Sylvie Morand (1), Thierry Rebuisson (1), Chrystelle Astelet (1), Céline Chadeyron (1), Alicia Clement (1), Cassandra Rouane (1)
Présentateur : Huguette Poumeaud
Etablissement : (1) AIST19, Brive La Gaillarde, FRANCE
Bien qu’elles constituent pour les SSTI une cible majeure, les spécificités structurelles, organisationnelles et culturelles des TPE mettent en échec nos modes d’action traditionnels pour insuffler dans ces entreprises une culture de prévention. Parmi les leviers mobilisables, l’AIST19 tente de développer des approches sectorielles innovantes pour proposer des solutions de prévention, s’appuyant sur les compétences des divers préventeurs.
Une étude interventionnelle de 6 mois au profit des bouchers-charcutiers, a été développée par les services de santé au travail de la Corrèze et des Deux-Sèvres, en partenariat avec la CARSAT et sous l’égide de la commission paritaire régionale interprofessionnelle de l'artisanat (CPRIA).
En Corrèze, la visite d’un préventeur du SSTI a été proposée à toutes les entreprises du secteur, identifiées à partir du code NAF, afin de rédiger fiche d’entreprise (FE) et, avec l’employeur, document unique (DU). Au-delà du projet initial, la venue de l’ergonome a été proposée dès lors qu’un besoin d’améliorer les conditions de travail était perçu par l’intervenant. Une visite commune avec la CARSAT a ensuite été effectuée pour présenter aux employeurs des financements adaptés.
En termes de résultats, les 44 entreprises répondant aux critères d’inclusion ont accepté notre intervention. Souvent implantées dans des locaux anciens en centre-ville ou spécialisées dans la vente itinérante, la boucherie traditionnelle ne représente plus que la moitié de leur activité au profit de la préparation de plats cuisinés. Les plaintes de type TMS sont fréquentes, liées à la manutention manuelle, aux postures et… à une méconnaissance des techniques d’affûtage !
Les plus petites structures, employant moins de 6 salariés sont celles où des actions d’amélioration des conditions de travail, majoritairement techniques, du fait d’un matériel ancien, non sécurisé, inadapté voire inexistant, sont les plus souvent nécessaires, même si les plus demandeuses sont les plus grosses. Les axes organisationnels ainsi que les besoins en formation sont importants du fait d’une disruption dans le système de formation. A ce jour, 30% des entreprises incluses font l’objet d’un dossier d’aide financière CARSAT.
A l’heure où ces entreprises peinent à embaucher et à garder des personnels qualifiés, ce type d’action conjointe va dans le sens des politiques visant à favoriser la création et le maintien de TPE dans les territoires. Ce résultat encourageant, et dont la méthodologie est riche d’enseignements, n’a pu être obtenu qu’en ne limitant pas l’intervention à une production documentaire mais en mettant en œuvre les ressources pluridisciplinaires de proximité du SSTI avec l’appui de la branche professionnelle.
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th5 p299 cold cases imagerie multi elementaire de tissus pour requalifier lorigine professionnelle de pathologies respiratoires auteurs benoit busser 3 vincent bonneterre 1 sebastien quetant 1 marine leprince 2 lucie sancey 3 vincent motto ros 2 etablissement 1 chu grenoble alpes grenoble france 2 institut lumiere matiere umr 5306 universite claude bernard lyon 1 cnrs villeurbanne france 3 institute for advances biosciences universite grenoble alpes inserm u1209 cnrs umr 5309 grenoble france presentateur vincent bonneterre |
Th5-P299 - Cold cases : Imagerie multi-élémentaire de tissus pour requalifier l’origine professionnelle de pathologies respiratoires
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
Auteurs : Benoît Busser (3), Vincent Bonneterre (1), Sebastien Quetant (1), Marine Leprince (2), Lucie Sancey (3), Vincent Motto-Ros (2)
Présentateur : Vincent Bonneterre
Etablissement : (1) CHU Grenoble Alpes, Grenoble, FRANCE; (2) Institut Lumière Matière (UMR 5306 Université Claude Bernard Lyon 1, CNRS), Villeurbanne, FRANCE; (3) Institute for Advances Biosciences (Université Grenoble Alpes / Inserm U1209/CNRS UMR 5309), Grenoble, FRANCE
Contexte L’impact des expositions professionnelles ou environnementales sur les pathologies respiratoires est de plus en plus reconnu. Un consensus commun récent des sociétés savantes American Thoracic Society et European Respiratory Society (1), a estimé la fraction de risque attribuable au travail des pathologies respiratoires : 14% des BPCO, 30% des granulomatoses hors pneumopathies d’hypersensibilité (dont sarcoïdose), et jusqu’à 26% des fibroses pulmonaires dites idiopathiques qui seraient liées à l’inhalation de vapeurs, gaz poussières et fumées sur le lieu de travail, etc. L’exposition à des contaminants minéralo-métalliques est fréquemment évoquée, bien que non exclusive. Pour autant, en pratique clinique, l’imputabilité de l’une de ces pathologies à des expositions professionnelles ou environnementales, est beaucoup plus complexe à établir qu’une origine autoimmune ou iatrogène. Les arguments reposent avant tout sur l’évaluation de l’exposition des patients par une enquête qui demeure très intervenant-dépendant, et plus rarement sur des analyses minéralogiques (biopsies ou LBA).
Matériel et Méthode Les auteurs ont adapté la technologie LIBS (Laser Induced-Breakdown Spectroscopy) pour l'imagerie élémentaire microscopique des tissus biologiques (2,3). Dans une étude en cours financée par l’ANR (MEDICO-LIBS) (4), ils évaluent la faisabilité d'utiliser un instrument basé sur LIBS pour imager (c.-à-d. Identifier, localiser et éventuellement quantifier) ??des métaux sur des biopsies de patients atteints de pathologies interstitielles ou d’emphysème. Dans le même temps, la procédure est appliquée sur des contrôles (autopsies de l'institut médico-légal, sans maladies pulmonaires) afin d'obtenir des références sur les tissus normaux.
Résultats Nous illustrerons l’intérêt de cette technologie innovante pour relire certains «cold cases» de patients atteints de maladies pulmonaires étudiés par le centre de consultation de pathologies professionnelles de Grenoble et les conséquences notamment au niveau médico-légal (dossiers de reconnaissance de maladie professionnelle).
Discussion Cette technologie semble très prometteuse pour nous aider à identifier les facteurs de risque professionnels et environnementaux de maladies pulmonaires, lorsqu'ils sont constituées de particules minérales ou métalliques et que des échantillons tissulaires sont disponibles.
Références
1. Blanc PD et al. Am J Respir Crit Care Med. 2019 Jun 1;199(11):1312-1334.
2. Busser B, et al. Mod Pathol. 2018 Mar;31(3):378-384.
3. Sancey L, et al. Sci Rep. 2014 Aug 14;4:6065.
4. https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT03901196?term=libs&rank=1 |
th5 p304 travail en cooperation en prevention primaire le plan daction de prevention secteur paps auteurs martial bouton 1 nathalie delattre 1 philippe cointe 1 latifa feddaoui 1 marie france masclet 1 laetitia vandekerckhove 1 etablissement 1 pole sante travail lille france presentateur nathalie delattre |
Th5-P304 - Travail en coopération en prévention primaire : le plan d’action de prévention secteur (PAPS)
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
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Auteurs : Martial Bouton (1), Nathalie Delattre (1), Philippe Cointe (1), Latifa Feddaoui (1), Marie-France Masclet (1), Laetitia Vandekerckhove (1)
Présentateur : Nathalie Delattre
Etablissement : (1) POLE SANTE TRAVAIL, Lille, FRANCE
L’approche pluridisciplinaire en santé au travail nécessite l’instauration de modes de collaboration entre les différents métiers en vue de faire converger les approches médicales, techniques et organisationnelles vers un objectif commun : celui de la préservation de la santé des salariés par la prévention des risques professionnels.
Les dernières réformes et rapport en santé travail (Loi ElKhomri, Rapport Lecocq…prescrivant la place à la prévention primaire, l’espacement des examens médicaux systématiques, l’arrivée de nouveaux métiers, le partage du travail,) ont conduit notre service de santé au travail composé de 12 secteurs à développer une approche concertée des actions à mener auprès des entreprises TPE/PME.
Ce projet s’est construit sur :
Un diagnostic des besoins réels en santé au travail des salariés des entreprises suivies (besoin de santé et/ou besoin de prévention)
Une co-construction secteur par secteur de la méthodologie à mettre en œuvre (démarche, actions, outils, processus, déploiement, indicateurs …).
Ce projet a permis :
De nous recentrer sur notre mission principale le conseil aux employeurs, aux travailleurs et à leurs représentants afin d'éviter ou de diminuer les risques professionnels.
De redonner du sens au travail des professionnels de santé au travail de façon à ce que chaque métier puisse trouver leur place, du lien entre le suivi périodique et la prévention primaire ou encore l’articulation des métiers en santé travail dans la poursuite d’un objectif commun et partagé.
De passer d’une logique de réparation (action au coup par coup) à une logique centrée sur une expression des besoins en santé travail.
De développer de nouvelles dynamiques et démarches pluridisciplinaires en reposant les pré-requis fondamentaux dans le travail collectif pour qu’une équipe se construise en collectif de travail. (Passage d’une logique de silo à une logique d’action concertée)
Par ailleurs, les résultats de ces constats des équipes de santé au travail pourront également être mis en débat, de façon plus globale, à l’échelle des branches professionnelles. Ces dernières, dont le rôle en matière en santé au travail s’est renforcé représentent un appui à la mobilisation des entreprises ou associations qu’elles regroupent. |
th5 p306 apptiv parcours innovants et connectes en sante travail auteurs boris buscail tan 2 jean ferrieres 3 yolande esquirol 1 ghislaine duchalet serrano 2 claudine mazziotta 2 caroline meresse 2 sarah monier 2 catherine smallwood 2 christine colonna 2 anne plantif 4 corinne emo 5 etablissement 1 chu toulouse cpp umr1027 universite paul sabatier toulouse 3 toulouse france 2 pole sante travail 66 service de sante au travail des pyrenees orientales cabestany france 3 chu toulouse epidemiologie cardiologie universite paul sabatier toulouse 3 toulouse france 4 service de sante au travail des landes dax france 5 service de sante au travail amsn bois guillaume france presentateur boris buscail tan |
Th5-P306 - APPTIV : Parcours innovants et connectés en Santé-Travail
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
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Auteurs : Boris Buscail-Tan (2), Jean Ferrières (3), Yolande Esquirol (1), Ghislaine Duchalet-Serrano (2), Claudine Mazziotta (2), Caroline Meresse (2), Sarah Monier (2), Catherine Smallwood (2), Christine Colonna (2), Anne Plantif (4), Corinne Emo (5)
Présentateur : Boris Buscail-Tan
Etablissement : (1) CHU Toulouse-CPP / UMR1027 Université Paul Sabatier Toulouse 3, Toulouse, FRANCE; (2) Pôle Santé Travail 66, Service de Santé au Travail des Pyrénées Orientales,, Cabestany, FRANCE; (3) CHU Toulouse Epidémiologie-cardiologie / Université Paul Sabatier Toulouse 3, Toulouse, FRANCE; (4) Service de Santé au Travail des Landes, Dax, FRANCE; (5) Service de Santé au Travail AMSN, Bois-Guillaume, FRANCE
Contexte Le PNST3 met en avant une culture de prévention sur des risques prioritaires, le MAE, l’innovation et la performance dans une dynamique croisée de Santé Travail–Santé Publique. Les rapports récents renforcent ces orientations en soulignant la nécessité d’harmoniser les pratiques et de mettre en place des interventions mesurables de prévention des risques professionnels (RP). Comment les SST, les salariés et employeurs peuvent-ils répondre à ces attentes ? Objectif Développer une démarche innovante, interactive d’accompagnement des employeurs et des salariés par les SST pour l’évaluation et la mise à place d’actions de prévention ciblées, mesurables et adaptées en santé au travail. Méthode Initié par le PST 66, un comité de pilotage (directeurs, médecins, IDEST, IPRP, ingénieurs en informatique, chercheurs) en lien avec des avis consultatifs d’employeurs et de salariés a élaboré une méthodologie interactive, connectée, interopérable permettant une évaluation des RP et de prescriptions d’actions de prévention ciblées et adaptées pour les salariés et les entreprises et d’en assurer un suivi par des indicateurs ciblés. Afin de mutualiser les compétences acquises, des groupes référents d’acteurs pluridisciplinaires de santé au travail de différents SST sont impliqués autour d’une plateforme collaborative pour définir le contenu de l’évaluation et des actions de prévention pertinentes pour chaque RP et sur des problématiques transversales (MAE..). Résultats Un engagement SST-Employeurs-Salariés - dans le respect de la confidentialité constitue la première étape de la démarche APPTIV. L’employeur dispose d’un plan d’actions basé sur une évaluation approfondie des RP en se connectant à une application dédiée. Le salarié bénéficie du bilan des risques de son poste de travail, d’une évaluation médicale et de prescriptions d’actions de prévention individuelle (médicales et professionnelles) et/ ou collectives (professionnelles) réalisables immédiatement ou en différé par des supports pédagogiques accessibles sur une application santé travail. L’équipe pluridisciplinaire bénéficie de tableaux de bords (salariés-entreprise) permettant une prescription graduée et adaptée des actions de prévention tant au niveau individuel que collectif et d’un suivi connecté entre les visites périodiques. Conclusion L’intégration d’APPTIV dans le DMST et le suivi dynamique des évaluations et des actions de prévention via application numérique permettent de collecter un large panel d’indicateurs de santé au travail et de contribuer à un observatoire de santé au travail, support de recherches potentielles futures. Remerciements SST : AMSN, T2ST, AMETRA 34, ASTIA, SAMSI, EXPERTIS, AISMT 30, SIST 11, SISTBI, AIST 34, SSTL
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th5 p307 prevention de la sante au travail par un eco organisme auteurs eric fromont 1 laure ginesty 2 jean pierre zana 3 etablissement 1 citeo toulouse france 2 direction generale du travail ministere du travail paris france 3 zconcept paris france presentateur eric fromont |
Th5-P307 - Prévention de la santé au travail par un eco-organisme
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
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Auteurs : Eric Fromont (1), Laure Ginesty (2), Jean-Pierre Zana (3)
Présentateur : Eric Fromont
Etablissement : (1) CITEO, Toulouse, FRANCE; (2) Direction Générale du Travail - Ministère du travail, Paris, FRANCE; (3) ZConcept, Paris, FRANCE
La collaboration menée depuis vingt ans entre les CARSAT, l’INRS et Citeo a permis l’amélioration de la prévention des risques professionnels et de la performance industrielle des centres de tri. Citeo a participé activement à la conception des centres de tri et a été associé le plus en amont possible aux réflexions structurantes du processus de tri et des conditions de travail. En 2000, un groupe de travail composé d’experts de l’INRS, de préventeurs des Carsat et de représentants des fédérations professionnelles, a réalisé une brochure traitant trois sujets pour la prévention des risques professionnels : l’ambiance thermique, la qualité de l’air dans les cabines de tri, et les TMS. Cette première brochure est publiée par l’INRS en 2005. Citeo a été reconnu comme facilitateur pour la prise en compte des conditions de travail par l’ensemble des parties prenantes. En 2011, une nouvelle version est publiée reprenant les risques bactériologiques et la qualité de l’air, la collision engins-piétons, les chutes et écrasements dans les presses à balle, les troubles musculosquelettiques. Le groupe de travail élargi avec la DGT et des collectivités territoriales a écrit une norme AFNOR pour la conception des cabines de tri (NF X35-702). Elle impose le pré-traitement mécanique des déchets de petite taille (fines) qui constituent un problème récurrent dans les centres de tri, et la conception des situations de travail en intégrant la prévention des TMS. Une étude dirigée par la DGT et Citeo a confirmé le bien-fondé de la norme. Avec l’extension des consignes de tri (ECT), l’arrivée dans les centres de tri de nouveaux types d’emballages pouvant contenir des résidus de produits laitiers ou carnés, vecteurs de moisissures peuvent générer un risque bactériologique. Une étude, dirigée par des Carsat, l’INRS et Citeo, a été réalisée sur la qualité de l’air dans quatre centres de tri. L’analyse de la qualité de l’air aux différents postes de la table de tri et dans les engins de manutention a été menée. Il a été établi qu’il n’y avait pas de risque pour les opérateurs dès lors que les déchets étaient traités dans les sept jours après réception, sous réserve d’une ventilation efficace – telle que décrite dans les brochures et dans la norme. Au travers des appels d’offre de Citeo et des critères d’acceptation, les porteurs de projets sont fortement incités à s’engager dans une démarche d’industrialisation, tout en protégeant la santé et la sécurité de leurs salariés. Les centres existants s’engagent à corriger les éventuels points déficients et/ou à mettre en place les solutions, pour être conformes aux préconisations de la norme ou aux principes de prévention des risques identifiés durant la phase d’expérimentation. |
th5 p309 actions de formation et de prevention veritable outil de prevention auteurs audrey claus 1 marie georges 1 jennifer perna 1 etablissement 1 agestra metz france presentateur audrey claus |
Th5-P309 - Actions de formation et de prévention : véritable outil de prévention
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
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Auteurs : Audrey Claus (1), Marie Georges (1), Jennifer Perna (1)
Présentateur : Audrey Claus
Etablissement : (1) AGESTRA, Metz, FRANCE
La Loi Travail a introduit de nouvelles dispositions concernant la médecine du travail. Parmi elles, figurent notamment l’évolution du suivi des travailleurs saisonniers avec la mise en place d’actions de formation et de prévention en remplacement de la traditionnelle visite d’embauche. Retour d’expérience sur cette nouvelle pratique qui s’avère être un véritable outil de prévention.
Cette nouvelle pratique a été déployée deux années consécutives (2018 et 2019) dans une entreprise du secteur des parcs d’attractions et parcs à thèmes. Des sessions d’actions de formation et de prévention ont été dispensées, sous l’autorité du médecin du travail, conjointement par l’infirmière en santé au travail et la technicienne prévention santé/sécurité auprès des salariés saisonniers (hors mineurs) de façon collective par petits groupes métiers de 10 à 15 salariés directement au sein de l’entreprise. Une présentation théorique d’une durée de 1h à été mise en place sur la base d’un support vidéoprojeté portant sur les missions des services de santé au travail, les différentes situations à risque et leur prévention. Au préalable de ces actions, la fiche d’entreprise ainsi que des visites de poste de chaque métier ont été réalisées afin de personnaliser le support théorique et l’illustrer avec des situations concrètes. A l’issue de ces interventions, une plaquette d’information sur les risques professionnels ainsi qu’une attestation de participation ont été remises aux participants avec la possibilité de rencontrer le médecin du travail en cas de besoin.
L’approche collective permet de construire un véritable échange avec les salariés autour de leurs situations de travail, mettant en exergue certaines problématiques. Elle amène les salariés, majoritairement jeunes et débutants dans le milieu du travail, à réfléchir à leurs risques ainsi qu’aux pistes d’amélioration à envisager ; les conduisant ainsi à devenir acteur de leur prévention et à développer une culture sécurité. Par ailleurs, l’implication de la direction dans l’organisation de ces actions représente un véritable levier pour la mise en place d’une politique de prévention au sein de l’entreprise.
Cette démarche constitue un réel outil de prévention primaire qui répond à la mission de préservation de la santé physique et mentale des travailleurs menée par les services de santé au travail.
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th5 p312 analyse des causes du burnout chez les professionnels de sante auteurs claire serole 1 candy auclair 1 2 denis prunet 2 daniela pfabigan 3 francois xavier lesage 4 martial mermillod 5 laurent gerbaud 1 frederic dutheil 1 6 etablissement 1 universite clermont auvergne clermont ferrand france 2 chu gabriel montpied clermont ferrand france 3 universite de pekin pekin chine 4 universite de montpellier montpellier france 5 universite grenoble alpes grenoble france 6 universite catholique d australie melbourne australie presentateur frederic dutheil |
Th5-P312 - Analyse des causes du burnout chez les professionnels de santé
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
Auteurs : Claire Serole (1), Candy Auclair (1,2), Denis Prunet (2), Daniela Pfabigan (3), François-Xavier Lesage (4), Martial Mermillod (5), Laurent Gerbaud (1), Frédéric Dutheil (1,6)
Présentateur : Frédéric Dutheil
Etablissement : (1) Université Clermont Auvergne , Clermont-Ferrand, FRANCE; (2) CHU Gabriel Montpied, Clermont-Ferrand, FRANCE; (3) Université de Pékin, Pekin, CHINE; (4) Université de Montpellier, Montpellier, FRANCE; (5) Université Grenoble Alpes, Grenoble, FRANCE; (6) Université Catholique d'Australie, Melbourne, AUSTRALIE
Défini pour la première fois dans les années 70, par le Docteur Herbert Freudenberger, le terme burnout se traduit par un état d’épuisement physique, émotionnel et mental qui résulte d’un investissement prolongé dans des situations de travail exigeantes sur le plan émotionnel. Ce syndrome est décrit comme un processus multidimensionnel comprenant trois axes centraux selon le Maslach Burnout Inventory - Human Service Survey (MBI-HSS) : l’épuisement émotionnel (sentiment d’être émotionnellement épuisé par son travail), la dépersonnalisation (sentiment négatif ou de détachement à l’égard des patients) et réduction de l’accomplissement personnel (sentiment d’inefficacité, d’incompétence et de dévalorisation). Les professionnels de santé travaillant en secteur hospitalier sont particulièrement exposés au risque de burnout, le stress professionnel étant identifié comme facteur de risque majeur. Cependant presque toutes les études sur le burnout chez le personnel de santé concernent les médecins ou les infirmiers et ne comparent pas la prévalence du burnout entre les différentes professions de santé. De plus, il est particulièrement nécessaire de déterminer les causes du burnout. Les deux principales approches théoriques, sont le modèle JCDS (Job Demand-Control-Support Model), qui évalue les exigences professionnelles, la latitude décisionnelle et le soutien social et le modèle ERI (Effort-Reward Imbalance) qui évalue le déséquilibre entre les efforts requis par le travail et les récompenses reçues. Cependant les études combinant le burnout, le JCDS et l’ERI sont rares, centrées uniquement sur les médecins et infirmières et n’ont été réalisées que dans un pays asiatique. Aucune étude combinant ces modèles chez le personnel de santé ne quantifie le risque de burnout selon les sous dimensions des modèles JCDS et ERI. De plus, les conflits éthiques ont également été proposés comme des facteurs déterminant du burnout chez les travailleurs de santé, mais ils n’ont jamais été étudiés conjointement au JCDS et à l’ERI.
Par conséquent, l’objectif principal de notre étude est d’évaluer et de comparer la prévalence du burnout chez le personnel de santé du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Clermont- Ferrand. L’objectif secondaire est de déterminer les variables des modèles du JDCS et ERI qui influencent principalement le burnout, en tenant compte des conflits éthiques. Enfin, le troisième objectif est de quantifier le risque de burnout selon les catégories des modèles JCDS et ERI ainsi que des conflits éthiques.
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th5 p313 exercer la sante au travail en pluridisciplinarite l innovation du chu de bordeaux auteurs nathalie greard 1 olivier blazy 1 veronique laplace 1 cecile montussac 1 sylvie ollivier 1 isabelle partarrieu 1 catherine verdun esquer 1 celia folch 1 aurore gonzalez 1 claire leger 1 olivier lhospital 1 marco lopes marques 1 pauline olivier 1 manon rouzee 1 laurie sintes 1 etablissement 1 chu de bordeaux bordeaux france presentateur catherine verdun esquer |
Th5-P313 - Exercer la santé au travail en pluridisciplinarité, l'innovation du CHU de Bordeaux
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
Auteurs : Nathalie Greard (1), Olivier Blazy (1), Véronique Laplace (1), Cécile Montussac (1), Sylvie Ollivier (1), Isabelle Partarrieu (1), Catherine Verdun-Esquer (1), Célia Folch (1), Aurore Gonzalez (1), Claire Leger (1), Olivier Lhospital (1), Marco Lopes Marques (1), Pauline Olivier (1), Manon Rouzee (1), Laurie Sintes (1)
Présentateur : Catherine Verdun-Esquer
Etablissement : (1) CHU de Bordeaux, Bordeaux, FRANCE
Bien avant le cadrage réglementaire prévoyant la pluridisciplinarité en santé au travail dans la fonction publique hospitalière, le CHU de Bordeaux s’est engagé de manière volontariste dans le dimensionnement pluridisciplinaire de son service de santé au travail. En effet, en 2007, afin de renforcer et d’élargir l’action médicale sur le champ de risques psychosociaux, le service de santé au travail du CHU de Bordeaux a intégré une compétence en psychologie de la santé au travail. Depuis, l’hygiène et sécurité puis l’ergonomie sont venues élargir le champ disciplinaire et d’action de l’équipe.
Cette démarche innovante étayée par une posture réflexive constante assurée avec les médecins sur l’activité de chacun, est à l’origine d’une charte interne au CHU pour la prévention et la gestion des risques psycho-sociaux (RPS) puis d’une seconde concernant les missions de l’équipe pluridisciplinaire. En 2012, la soumission et l’obtention d’un CLACT (Contrat Local D’amélioration des Conditions De Travail) sur la prévention conjointe des troubles musculo-squelettiques et des risques psychosociaux a permis d’éprouver une méthode d’intervention en binôme ergonome et psychologue en santé au travail. Des séances d’analyse des pratiques ont permis de mettre en débat les logiques disciplinaires, croisant celles de l’hygiène et sécurité, de l’ergonomie et de la psychologie puis de les articuler avec celles de l’activité et du pilotage médical. En conséquence, l’organisation de travail en équipe a été consolidée permettant la construction d’un véritable collectif de travail pluridisciplinaire piloté par les médecins du travail.
De manière opérationnelle, trois modalités organisationnelles ont été posées. Tout d’abord, la mise en place de staffs mensuels dans lesquels les intervenants en prévention des risques professionnels (IPRP) et médecins du travail de secteur se concertent sur les demandes et s’entendent sur une conduite à tenir. Puis la création une mission de coordination de l’équipe IPRP qui se positionne en appui et management de l’équipe IPRP au quotidien. Enfin, toujours dans une logique d’échange des pratiques et de co-construction des interventions entre chaque discipline, un staff hebdomadaire entre IPRP est animé par le coordonnateur.
Ce travail d’équipe permet au service de santé au travail de mieux répondre à ses missions, par le renforcement de l’expertise médicale et le développement des actions sur le terrain tant sur le plan individuel que collectif. |
th5 p314 impacts de l entretien infirmier sur l amelioration des conditions de travail auteurs karlijn bosch 1 aurore clauss 1 etablissement 1 ast67 strasbourg france presentateur karlijn bosch |
Th5-P314 - Impacts de l'entretien infirmier sur l'amélioration des conditions de travail
Thème: THÈME 5 : Nouvelles pratiques en santé au travail pour une meilleure prévention : retours d'expériences, nouvelles modalités d'exercice en pluridisciplinarité, nouveaux outils
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Auteurs : Karlijn Bosch (1), Aurore Clauss (1)
Présentateur : Karlijn Bosch
Etablissement : (1) AST67, Strasbourg, FRANCE
Introduction En 2012, le suivi médico-professionnel des salariés a évolué par l'introduction des entretiens infirmiers. Huit ans après, deux infirmières en santé au travail d'AST67 se posent la question : qu'en est-il de ces entretiens ? Quelle est leur place dans l'équipe pluridisciplinaire ? Que résulte-t-il de ces échanges avec les salariés ? Que deviennent ces données ?
Objectifs Rendre plus pertinents les entretiens infirmiers, faire sortir collectivement les informations des dossiers, les exploiter pour améliorer les conditions de travail, donner un retour aux salariés et à l'employeur.
Méthodologie En concertation avec plusieurs équipes pluridisciplinaires, il a été mis en place une série d'outils permettant de récolter les données de manière systématique, de les exploiter et les valoriser :
- Trame d'entretien lors des VIP, questionnaires systématiques (Echelle Visuelle Analogique stress et questionnaire TMS de type Nordic).
- Tableau de suivi par entreprise, permettant la mise en place d'un plan d'action pour chaque entreprise
- Réunions staff avec toute l'équipe pluridisciplinaire
- Réalisation d'une synthèse des conditions de travail en amont des réunions CSE, des rencontres avec l'employeur, avant la réalisation de travaux ou d'aménagements de postes...
- Intégration de certaines données dans la fiche d'entreprise, en particulier la partie RPS et TMS avec restitution à l'employeur
Résultats La mise à disposition de données objectives, chiffrées et travaillées à l'employeur et aux salariés a permis de mieux les conseiller sur les actions à mener.
La présentation mettra en exergue deux exemples de réalisation.
Discussion Cette méthode favorise le travail de l'équipe pluridisciplinaire, sollicitant chaque membre de l'équipe, de l'assistante à l'IPRP.
L'entretien infirmier est un moment privilégié permettant aux salariés de s'exprimer. Mais Ceux-ci attendent que des actions soient menées pour améliorer leurs conditions de travail, que cela ne reste pas qu'une discussion ou qu'une saisie d'informations.
En parallèle, le fait de ressortir les données de façon collective et anonyme, permet de ne pas mettre en difficulté le salarié.
Par contre, ce travail nécessite de prendre du temps pour échanger au sein de l'équipe pluridisciplinaire, pour analyser les données et les restituer.
Conclusion L'entretien infirmier ne s'arrête pas à un simple échange avec le salarié, à la prise d'un prochain rdv périodique ou à une réorientation vers le médecin du travail, mais il est utilisé comme un élément moteur de l'amélioration des conditions de travail.
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th6 fp 23 management deletere ou organisation nocive l expertise d une equipe pluridisciplinaire apportee a un bailleur social auteurs karinne legrand cattan 1 tommy dubois 1 anaise joly 1 coralie taisne 1 claudia oculi 1 etablissement 1 pole sante travail metropole nord lille france presentateur karinne legrand cattan |
Th6-FP-23 - Management délétère ou organisation "nocive"? L'expertise d'une équipe pluridisciplinaire apportée à un bailleur social.
Thème: THÈME 6 : Une organisation du travail peut-elle être bienveillante ? : implications pour le travailleur, l'entreprise et la société
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Auteurs : Karinne Legrand-Cattan (1), Tommy Dubois (1), Anaïse Joly (1), Coralie Taisne (1), Claudia Oculi (1)
Présentateur : Karinne Legrand-Cattan
Etablissement : (1) Pole Santé Travail Métropole Nord, Lille, FRANCE
Faisant suite à des mesures gouvernementales, l’organisation de l’activité de gestion de logements d’un bailleur social a été revue en 2016. Celle-ci a conduit à plusieurs alertes des représentants du personnel (turnover, absentéisme), et fin 2018 à une alerte du médecin du travail devant des menaces de suicide par certains salariés d’une agence, dans un contexte de management local qualifié de délétère. En 2019, appuyé par la CARSAT et la CSSCT, l’équipe pluridisciplinaire a procédé à une analyse des déterminants du travail et de la santé de 11 salariés volontaires de cette agence de 19 personnes située en « quartier prioritaire ». La réalisation d’entretiens infirmiers ciblés et l’utilisation du questionnaire SATIN ont complété les données sanitaires compilées lors des visites médicales. L’analyse organisationnelle comportant 17 entretiens individuels et analyse de l’activité réelle ont été portées par l’ergonome et le psychologue du travail. Ils identifient une suractivité liée à un patrimoine immobilier très dégradé avec une exigence client croissante, alors que la réorganisation s’est accompagnée d’une perte d’autonomie financière et décisionnelle de chacun des métiers d’agence (dont l’encadrement). Cette réorganisation pose la question de la division du travail et des approches parfois antagonistes entre agence et territoire. L’étude santé relève une faible ancienneté dans l’entreprise (médiane=2,75 ans). Seuls 6/11 estiment garder une santé compatible avec le poste d’ici 2 ans, 4/11 présentent des manifestations anxiodépressives, 8/11 déclarent des rachialgies, 6/11 se disent lessivés par leur travail. A l’exception des personnels de nettoyage, le collectif de travail, le sens du métier, et l’autonomie sont encore présents pour 8/11. Aucun n’a dénoncé le management. Néanmoins 5/11 avouent une intensification de l’activité, sont en attente d’une organisation transversale plus aboutie, et d’une revalorisation salariale notamment au regard du risque d’agression. Les constats ont été partagés en local, avec la direction et la CSSCT. Des pistes de solutions sont à l’étude, certaines s’inscrivent dans une démarche participative avec l’agence et l’expertise du service de santé au travail (révision de la cartographie des agences, améliorations de la base technique du patrimoine, clarification des procédures territoire/agence et décloisonnement des métiers). L’approche pluridisciplinaire de la démarche a permis à l’entreprise de prendre conscience des enjeux de santé, de disposer d’un diagnostic des dysfonctionnements lui permettant de s’affranchir des considérations individuelles et managériales. Il lui restera à concrétiser la refonte de son organisation au regard des très fortes attentes du terrain. |
th6 fp 24 laccessibilite des toilettes aux grutiers vers une organisation de travail bienveillante et performante auteurs catherine lopez 1 alizee fiquemont 1 etablissement 1 btpst villeurbanne france presentateur alizee fiquemont |
Th6-FP-24 - L’accessibilité des toilettes aux grutiers : vers une organisation de travail bienveillante et performante ?
Thème: THÈME 6 : Une organisation du travail peut-elle être bienveillante ? : implications pour le travailleur, l'entreprise et la société
Auteurs : Catherine Lopez (1), Alizée Fiquemont (1)
Présentateur : Alizée Fiquemont
Etablissement : (1) BTPST, Villeurbanne, FRANCE
Selon une enquête 2019 du BTPST menée auprès de 35 grutiers, l’accessibilité à des toilettes est un probléme prioritaire pour la quasi-unanimité des salariés interrogés. Pourtant, le sujet exploré en 2015 par la MSA Ain-Rhône pour les paysagistes reste tabou, par pudeur, résignation, habitude. Il est peu abordé en entreprises, y compris par les préventeurs, alors qu’il touche à la dignité des salariés et peut avoir des répercussions sur leur santé, la sécurité et l’organisation des chantiers.
Rappelons le principe de la pyramide de Maslow qui modélise la hiérarchie entre les différents besoins humains : chaque niveau ne peut être atteint que si les précédents le sont. Ainsi, pouvoir assouvir ses besoins physiologiques dont éliminer, constitue la condition préalable à toute mesure destinée à améliorer la qualité de vie au travail (QVT) et donc sa réalisation.
Le code du travail prévoit pour le secteur du BTP les conditions de mise à disposition de WC sur les chantiers. Le grutier ne peut y accéder librement sous peine de désorganiser la bonne marche des travaux. La recommandation R 498 adoptée en 2016 par le Comité Technique National des industries du Bâtiment et des Travaux Publics, vise à améliorer les conditions de travail dans les grues à tour et permettre aux salariés d’intervenir dans de meilleures conditions de sécurité et de protection de leur santé. Elle fait état de mesures de prévention mais ne prend pas en compte cette problématique spécifique.
Plus de 2/3 des grutiers urinent comme ils peuvent, dans des bouteilles qu’ils transportent sur leur dos en montant et descendant de la grue. Des entreprises mettent à disposition des sacs à urine gélifiants qui ne donnent pas entière satisfaction. Le besoin de déféquer est oublié.
Les enjeux sont pourtant majeurs :
- Santé et sécurité des salariés : douleur abdominale, rétention urinaire et/ou fécale volontaire, limitation de l’hydratation, hygiène défectueuse
- Performance globale de l’entreprise : productivité et sécurité affectées pour les grutiers mis en situation d’inconfort pouvant nuire à l’attention soutenue nécessaire à la bonne exécution de leur travail ; QVT, image de l’entreprise ; exclusion de facto des femmes de la profession.
Cette question doit donc sortir de l’ombre, être prise en compte de façon systématique dans l’organisation des chantiers : intégration de toilettes aux cabines par les fabricants de grues, occasion d’échanger sur le contenu du travail réel en CSE, mise à disposition systématique de toilettes sèches portatives…Ces actions concrètes de prévention primaire visant à améliorer les conditions de travail, atout incontesté de performance, articulent les problématiques individuelles et collectives.
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th6 fp 25 la relation interimaire au risque de la sante auteurs jean michel schweitzer 1 etablissement 1 pact conseil relations sociales et conditions de travail metz france presentateur jean michel schweitzer |
Th6-FP-25 - La relation intérimaire au risque de la santé ?
Thème: THÈME 6 : Une organisation du travail peut-elle être bienveillante ? : implications pour le travailleur, l'entreprise et la société
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Auteurs : Jean-Michel Schweitzer (1)
Présentateur : Jean-Michel Schweitzer
Etablissement : (1) PACT Conseil relations sociales et conditions de travail, Metz, FRANCE
Une relation partagée Le travail temporaire se caractérise par une relation triangulaire dont l’employeur, à savoir l’agence d’emploi (AE), n’a pas autorité sur les équipements et l’organisation de l’entreprise utilisatrice (EU). En conséquence, la responsabilité de préservation de la santé-sécurité est partagée entre 2 entités juridiques et opérationnelles. Elle induit une organisation particulière de prévention ; mais cette organisation est-elle efficace ?
En France en 2018, 2,75 millions de salariés ont réalisé au moins une mission d’intérim, principalement dans l’industrie (39 % en volume d’emploi) et le tertiaire (42 %) dont la logistique-transport (12 %).
Une santé plus exposée Les données fournies par l’assurance maladie montrent d’une part une sinistralité parmi les plus forts taux des secteurs (Taux de fréquence (Tf) 2017 : 54), d’autre part une augmentation, contrairement à la quasi-totalité des secteurs.
Ce constat est reconnu au delà de nos frontières. La littérature internationale propose plusieurs explications dont les principales :
- Les activités intérimaires sont proportionnellement plus exposantes et insalubres que les celles confiées aux salariés titulaires.
- Les savoir-faire de prudence des intérimaires sont moindres au regard des besoins d’apprentissage de l’organisation et des collectifs de travail.
- L'affectation des coûts de sinistralité à l’AE est une disposition défavorable à l’investissement de l’EU en prévention primaire.
- Le management de la santé et de la sécurité est moins effectif du fait d’une organisation multi-acteurs complexe.
La nécessité d’une prévention différenciée Ce dernier point peut être illustré par les activités intérimaires bagagistes du secteur aéroportuaire de Roissy pour lequel nous avons mené un diagnostic en 2019. Il révèle que 4 facteurs principaux interviennent dans la protection versus l’exposition aux risques, quelque soit l’employeur :
- les outils et l’organisation du travail,
- les équipements de protection individuelle,
- le management du travail et des équipes,
- les compétences et les parcours individuels et professionnels.
L’action de prévention, pour être efficiente, se doit néanmoins d’être différenciée selon les statuts des salariés (intérimaire ou titulaire), chacun de ces statuts étant associés à des dispositions de prévention significativement différentes.
Conclusion La surexposition observée dans le secteur intérim nécessite d’agir sur un spectre d’actions spécifiques et complémentaires à celles développées pour les salariés titulaires. Cette particularité implique une adaptation du système d’acteurs de prévention, dont les services de santé au travail, dans leur rôle d’organisation de la surveillance et de conseil des employeurs et des salariés. |
th6 fp 26 bienveillance et societe inclusive implication et responsabilite des entreprises auteurs karine gros 1 gerard lefranc 2 etablissement 1 faculte de sante universite paris est creteil creteil france 2 entreprise thales courbevoie france presentateur karine gros |
Th6-FP-26 - Bienveillance et société inclusive : implication et responsabilité des entreprises
Thème: THÈME 6 : Une organisation du travail peut-elle être bienveillante ? : implications pour le travailleur, l'entreprise et la société
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Auteurs : Karine Gros (1), Gérard Lefranc (2)
Présentateur : Karine Gros
Etablissement : (1) Faculté de santé - Université Paris-Est-Créteil, Creteil, FRANCE; (2) Entreprise THALES, Courbevoie, FRANCE
Le cas des citoyens handicapés dont le taux de chômage est le double de celui des personnes valides questionne les valeurs fondamentales de solidarité, justice sociale, citoyenneté et bienveillance dans les organisations de travail. En s’appuyant sur l’exemple des salariés en situation de handicap, notre propos vise à montrer qu’une organisation de travail bienveillante est une organisation inclusive.
Une telle organisation interroge la place et la responsabilité de l’entreprise dans son écosystème, qui n’en est plus à développer (ou à juxtaposer) une politique sociale, une politique économique et une politique environnementale, mais qui doit tisser des liens entre ces politiques et leur donner sens et essor dans le cadre d’une politique globale. La bienveillance implique que l’éthique de la responsabilité s’accompagne d’une éthique de la solidarité et vice-versa.
Nous montrerons ainsi que la bienveillance considérée comme innovation sociale se veut une réponse au concept de développement soutenable entendu comme le développement du bien-être de chacun, la lutte contre les inégalités sociales et la sauvegarde de la dynamique de la biosphère, par des interactions entre acteurs et démarches fondées sur la coopération, la co-conception, l’intelligence collective et la participation réactive et impliquée de chacun.
Nous montrerons ensuite que ce changement d’approches, qui favorise l’employabilité des personnes handicapées, implique de nouveaux modes de pensée et de nouvelles formes de travail, telles que des expérimentations de création d’entreprises adaptées ou de groupements d’employeurs par des entreprises d’un même bassin d’emploi, de parrainage de PME par des grandes entreprises, de mutualisation de ressources par des PME, de mécénat de compétences à destination des PME.
Nous montrerons enfin que l’entreprise entre ainsi dans une démarche ouverte régie par le principe de rationalité et le concept d’émergence, formalisé au XIXème siècle et précisé par Samuel Alexander dans les années 1920, qui considère les besoins individuels pour faire émerger un besoin global.
En respectant la sensibilité et l’autonomie de chacun, en reconnaissant à chacun une liberté de pensée, des responsabilités propres et des besoins diversifiés, l’entreprise bienveillante change de paradigme. Elle ne pense plus «global pour réaliser local» : elle pense « local pour agir global » en fonction de valeurs et d’intérêts communs.
En somme, ce changement de paradigme, qui invite à la fois l’entreprise à travailler avec son écosystème, à répondre aux besoins et aux profils de chacun quel que soit son handicap.et à valoriser l’intelligence collective, crée des conditions propices à une organisation bienveillante et inclusive. |
th6 p318 lorsque la bienveillance ne traite pas la question du travail auteurs khalid djeriri 1 nathalie bardot 1 etablissement 1 uonrh ms clermont ferrand france presentateur khalid djeriri |
Th6-P318 - Lorsque la bienveillance ne traite pas la question du travail !
Thème: THÈME 6 : Une organisation du travail peut-elle être bienveillante ? : implications pour le travailleur, l'entreprise et la société
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Auteurs : Khalid Djeriri (1), Nathalie Bardot (1)
Présentateur : Khalid Djeriri
Etablissement : (1) UONRH-MS, Clermont-Ferrand, FRANCE
La Bienveillance serait-elle cette Alliée Providentielle ? qui permettrait de pallier à toutes les carences observées dans le monde du travail. Nous montrons que la bienveillance ne peut à elle seule traiter la question du travail, en constatant les situations de travail ; en identifiant les difficultés rencontrées par les agents ; en les précisant à la direction et en recherchant des solutions. Le service « Relations-Clients » chargé d'assurer les relations et missions de l’entreprise auprès des fournisseurs d'énergie, et d'être la porte d'entrée des clients et des producteurs, comprend 28 salariées, réparties en 3 sous-unités, l’Ecoute Clients ; les Relations clients et l’Acheminement Encadrement, respectivement 7 - 19 et 2 salariées. Nous avons recueillis exhaustivement des verbatim et des éléments caractérisant le travail à partir de 2 questionnaires : EVREST incluant l’EVA stress au travail et un relatif au Vécu au Travail (V.A.T) combinant des items du Karasek et de la clinique du travail. Ces consultations ont duré 1 heure. Notre population d’étude comprend 19 Femmes (81 %) et 4 Hommes (19%), de moyenne d’âge : 47 ans, d’anciennetés moyennes dans l’entreprise de 17 ans et dans le poste de 7 ans. EVREST : 22 questionnaires sur 23 ont été complétés. Quarante pourcent des agents ont souvent ou très souvent, à traiter trop vite une opération, avec une pression temporelle > 6/10 pour 80 % d’entre eux. L’abandon fréquent d'une tâche pour une autre non prévue est de 80 %, dont 75 % jugée perturbante ; le travail est estimé comme non reconnu par l'entourage professionnel à 60 % et 2/3 des salariés estiment faire des choses qu'ils désapprouvent exprimant également une pression psychologique pour les 3/4 (2 à 3 fois les valeurs observées au niveau national) avec une gêne sonore pour 3/4 d’entre eux. L’EVA stress au travail > 7/10 est de 20 % dans les 3 sous-unités. Les 23 questionnaires relatifs au V.A.T ont tous été complétés. Alors que l’équilibre personnel est estimé comme étant très bon ou bon, pour 82 % des agents, le contexte du travail et les conditions de travail sont jugés très bons ou bons respectivement à 43 % et à 52 %. Le travail influencerait la vie privée de 65 % des salariés. La charge de travail est considérée comme importante à lourde pour 35 % à 60 % des agents. Le travail est plaisant pour 50 % des équipes et l’organisation du travail nécessite des ajustements réguliers pour la moitié des salariées. Le manque de reconnaissance de la part de la hiérarchie comme le manque de formation concerne 39 % des agents. La mise en œuvre exclusive de la bienveillance se disqualifie en ne traitant pas les questions centrales du travail qui préoccupent et affectent salariés et managers.
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th6 p319 la bienveillance ne preserve pas de lepuisement professionnel auteurs khalid djeriri 1 nathalie bardot 1 aude tchilinguirian 1 annabelle morge 1 raphaelle tournadre 1 melanie delcroix 1 fabienne levy 1 sandrine tautou 1 etablissement 1 uonrh ms clermont ferrand france presentateur khalid djeriri |
Th6-P319 - La bienveillance ne préserve pas de l’épuisement professionnel !
Thème: THÈME 6 : Une organisation du travail peut-elle être bienveillante ? : implications pour le travailleur, l'entreprise et la société
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Auteurs : Khalid Djeriri (1), Nathalie Bardot (1), Aude Tchilinguirian (1), Annabelle Morge (1), Raphaëlle Tournadre (1), Mélanie Delcroix (1), Fabienne Levy (1), Sandrine Tautou (1)
Présentateur : Khalid Djeriri
Etablissement : (1) UONRH-MS, Clermont-Ferrand, FRANCE
L’étymologie latine proviendrait de bona vigilantia, renvoyant « à exercer la bonne vigilance ou le fait de bien veiller, d’être attentif », conduisant à une volonté de prévenir. Les organisations du travail délèguent aux managers, cette démarche destinée aux équipes. Les changements organisationnels sont parfois majeurs, comme celui intervenu en janvier 2019, qui a réuni 3 entités basées sur différentes régions. Les 60 salariés ne travaillaient pas ensemble et n’utilisaient pas les mêmes méthodes. Une seule entité relève de mon secteur et compte 15 salariés. Cette réorganisation a eu pour but d’accroître les capacités de traitement des demandes – clients, d’harmoniser les process et surtout de satisfaire les clients, quelle que soit leur localité sur le nouveau territoire étendu. Lors des VIPP, l’infirmière m’a immédiatement alerté, après avoir constaté une altération de l’état moral au travail de plusieurs salariées de cette unité. Ayant reçu très rapidement, en consultation 3 salariées de ce service, avec des entretiens longs (1h-1h30), le récit de chacune d’elles retrouvait un état moral très affecté depuis juin dernier, date de la mise en œuvre des nouvelles méthodes et modalités de travail, avec pleurs lors de l’entretien et expression d’un sentiment de perte de l’estime de soi, d’incapacité à traiter correctement les demandes, d’être en permanence débordées en répondant sans cesse au téléphone, sans avoir la possibilité de faire du back-office. Les scores au questionnaire de Copenhague pour les épuisements personnel, professionnel et relationnel, comme au questionnaire HAD, sont élevés. Les 3 consultations ont validé l’épuisement professionnel. A noter que ces 3 personnes maitrisaient précédemment parfaitement leur travail, et y étaient très engagées, épanouies et reconnues. Pour l’entité suivie, le passage brutal d’une organisation saine et de haute précision à une autre subie, sans autonomie et productiviste, explique le tableau. Les états observés chez ces 3 salariées m’ont conduit à les orienter vers leur médecin traitant, en vue d’une prise en charge médico-psychologique globale, incluant notamment un arrêt de travail et la rédaction d’un certificat de MACP pour épuisement professionnel ainsi qu’un suivi spécialisé. Malgré la bienveillance du management et des salariés, l’unité relevant de mon secteur d’activité a fortement été impactée par les changements intervenus affectant le sens du travail en termes d’objectifs, de méthodes, de moyens, de territoire, de charge de travail, de qualité du travail fourni et d’une insatisfaction majeure à faire du mauvais travail. La bienveillance n’a pas préservé les salariées de la violence secondaire à la brutalité du changement organisationnel.
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th6 p321 l organisation de travail bienveillante a t elle besoin du chef auteurs gilles deville de periere 1 francois bert 2 etablissement 1 chu de montpellier montpellier france 2 edelweiss rh paris france presentateur gilles deville de periere |
Th6-P321 - L'organisation de travail bienveillante a-t-elle besoin du chef ?
Thème: THÈME 6 : Une organisation du travail peut-elle être bienveillante ? : implications pour le travailleur, l'entreprise et la société
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Auteurs : Gilles Deville De Periere (1), François Bert (2)
Présentateur : Gilles Deville De Periere
Etablissement : (1) CHU de MONTPELLIER, Montpellier, FRANCE; (2) EDELWEISS RH, Paris, FRANCE
Introduction Il s'agit de rapporter ici le résultat d'une partie de l'approche conjointe du médecin du travail et du conseiller en ressources humaines sur le processus qui amène une organisation de travail à avoir des effets délétères sur les individus qui la constituent, et à échouer sur les objectifs qu'elle s'est fixés.
Concernant les caractéristiques des organisations de travail, et en particulier leur bienveillance, nous proposons nos réponses sur :
- la nécessité du chef dans l'organisation de travail,
- la nécessité de la bienveillance dans l'organisation de travail,
- le lien entre la bienveillance de l'organisation du travail et la fonction de chef.
Quelle est la finalité de l'organisation de travail L'adhésion d'un individu à un collectif de travail est motivée par une recherche personnelle, dont les ressorts sont certes multiples et peuvent être complexes, mais il y a toujours la recherche d'une utilité individuelle.
Le collectif de travail a sa propre finalité, c'est elle qui le définit ; et c'est cet objectif collectif qui représente une utilité pour l'individu.
La bienveillance est une disposition d'esprit, un comportement individuel, il est donc difficile de concevoir qu'elle puisse être exercée par un collectif, une organisation, sauf à rapporter le comportement de cette organisation à celui de chacun de ses membres.
L'individu a-t-il adhéré au collectif pour bénéficier de la bienveillance des autres individus qui le constituent, ou bien n'attend-il pas d'abord du collectif que sa principale démonstration de bienveillance soit de lui apporter ce qu'il est venu chercher ?
Dans le collectif de travail, le chef est l'individu qui a la responsabilité de la conduite du collectif vers l'objectif partagé, et qui a le pouvoir d’agir sur chaque individu à cette fin. Ainsi, il est le garant de l'harmonie des contributions individuelles entre elles, et avec l'objectif collectif.
Ce faisant le chef ne serait-il pas le garant de la "bienveillance" de l'organisation de travail En adaptant en temps réel aux évolutions permanentes du contexte, l'effort collectif et les actions individuelles, le chef garantit ainsi la pérennité de l'objectif collectif.
L'organisation bienveillante est celle qui donne à chaque instant, quel que soit le contexte, à chacun de ses membres, ce dont il a besoin pour que son travail individuel serve le travail collectif.
Le manager produit de la performance, le leader produit de l’engagement, le chef produit de la victoire.
Le sentiment le plus puissant qu'il peut donner à ses collaborateurs, c’est celui de l’utilité, et l’utilité c’est l’alignement du talent individuel sur la victoire que le discernement du chef permet au collectif. |
th6 p323 travailler sur les violences dans lentreprise pour tendre vers des organisations bienveillantes et le mieux etre au travail auteurs aurore gonzalez 1 manon rouzee 1 nathalie greard 1 catherine verdun esquer 1 etablissement 1 chu bordeaux bordeaux france presentateur catherine verdun esquer |
Th6-P323 - Travailler sur les violences dans l’entreprise pour tendre vers des organisations bienveillantes et le mieux être au travail.
Thème: THÈME 6 : Une organisation du travail peut-elle être bienveillante ? : implications pour le travailleur, l'entreprise et la société
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Auteurs : Aurore Gonzalez (1), Manon Rouzee (1), Nathalie Greard (1), Catherine Verdun Esquer (1)
Présentateur : Catherine Verdun Esquer
Etablissement : (1) CHU BORDEAUX, Bordeaux, FRANCE
Le modèle d’intervention sur les violences au travail (MIVT) à l’épreuve du terrain au CHU de Bordeaux.
Fréquemment sollicitée pour des conflits d’équipe et conflits interpersonnels, l’équipe pluridisciplinaire du service de santé travail (SST) du CHU Bordeaux a cherché des outils méthodologiques pouvant répondre aux problématiques de notre terrain d’action. On réduit souvent les violences au travail aux personnalités des protagonistes, à la nature d’une relation ou à une ambiance propre à la dynamique du groupe. Le MIVT développé par l'INRS permet de dépersonnaliser les violences en interrogeant le niveau organisationnel. Il permet alors de mener une réflexion systémique plutôt qu’à travers le prisme de juxtaposition d’individualités. Dans des contextes relationnels dégradés, l’intérêt est d’utiliser l’outil pour médier la parole entre les individus.
Le MIVT a rapidement été mis à profit par les psychologues de l’équipe au travers de 2 types d’application qui seront présentés au congrès : appui conseil à l’encadrement, outil d’accompagnement d’équipe.
Utilisé en entretien individuel ou collectif, cet outil permet d’interroger les vécus et implications dans les situations complexes au travail, de questionner travail prescrit et travail réel, de repérer l’instabilité des règles. Le MIVT peut permettre de dévoiler les « jeux de système » dont les acteurs sont parfois eux-mêmes les vecteurs involontaires. En outre, un enjeu fort est de renforcer le manager dans son rôle d’acteur à part entière dans la prévention, l’accompagnement et la résolution de situations de violence.
Pour le SST, il s’agit d’interroger les organisations avec neutralité, dans une posture de conseiller et non d’expert. L’intervenant accompagne ainsi la réflexion des acteurs, permettant la co-construction des préconisations et suites à donner. Il accompagne ainsi la réflexivité des pratiques pour une meilleure bienveillance des organisations et des acteurs de ces systèmes.
Une organisation bienveillante doit passer par une analyse et une réflexion a? propos du fonctionnement organisationnel. S’interroger sur la bienveillance au travail impose de nous interroger sur les caractéristiques des organisations du travail.
En ce sens, on peut dire que c’est l’état d’un système qui reflète la bienveillance. S’engager dans un travail réflexif sur les déterminants de ses modes d’être ou de faire, permettre à un collectif de s’exprimer, d’interroger leurs positions, de mettre en débat leurs pratiques professionnelles est une bonne indication pour tendre vers la bienveillance organisationnelle.
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th6 p324 les preconisations entre liberte individuelle du salarie et impact collectif auteurs laurence metayer 1 etablissement 1 ametra montpellier montpellier france presentateur laurence metayer |
Th6-P324 - Les préconisations, entre liberté individuelle du salarié et impact collectif
Thème: THÈME 6 : Une organisation du travail peut-elle être bienveillante ? : implications pour le travailleur, l'entreprise et la société
Auteurs : Laurence Metayer (1)
Présentateur : Laurence Metayer
Etablissement : (1) AMETRA Montpellier, Montpellier, FRANCE
Les préconisations individuelles ponctuant les visites médicales du médecin du travail l'amènent à percevoir l’impact collectif voire de santé publique que peuvent avoir ses écrits. Le monde du travail évolue, les collectifs de travail s'affaiblissent en nombre, et en force. Les maladies chroniques évolutives, sur une population qui restera au travail dorénavant plus longtemps, impactent fortement la teneur des avis que peut émettre le médecin du travail. Ce dernier doit tenir compte de l’ensemble du système côté dispositifs santé travail : code de déontologie, secret professionnel, règles de métier (respect des règles de bonne pratique et des normes professionnelles, en lien avec ses pairs), textes fondateurs de la santé au travail, évolutions et empilements législatifs, recommandations de bonne pratique. Enfin et surtout, sa propre réflexion éthique peut le guider, au-delà du code international d’éthique pour les professionnels de santé au travail. Et dans tous les cas, le médecin ne pourra pas se dédouaner de sa responsabilité propre. Il se doit d’agir en bienfaisance, avec sa sensibilté empathique vis-à-vis du salarié, en recherchant systématiquement son consentement, et également s’assurer de la faisabilité de ses préconisations auprès de l’employeur; L‘évaluation de cette faisabilité devient plus complexe, car même si il travaille avec le renfort des équipes pluridisciplinaires de son service, le médecin n’a souvent qu’une vision plus partielle, et pas toujours réactualisée de la situation collective, en perpétuelle réorganisation. Intégrité, impartialité, distanciation et neutralité lui permettront de rester autonome dans sa prise de décision. Il se doit également d’agir en non malfaisance : primum non nocere, être utile à l’individu, et au moins ne pas nuire au collectif du fait de l’attention portée à un ou plusieurs salariés au sein de ce collectif, respecter la règle d’équité, trouver le bon compromis sans compromission. En aucun cas il ne doit agir avec indifférence ou désinvolture. Il se doit de se familiariser à la singularité de chaque situation concrète. La typologie, la taille et la culture de l’entreprise sont à connaitre afin de connaitre le bon canal de communication avec chaque structure. Les tractations que le médecin du travail pourra avoir avec les entreprises en seront plus efficaces. Il se retrouve ainsi confronté à des intérêts potentiellement différents, voire parfois antagonistes, à lui de juger où placer le curseur. La situation française est très particulière au regard de ce qui peut se faire au niveau de pays européens, voire au niveau international, en France le médecin du travail est au coeur des décisions, et la transaction, parfois délicate, se fait à son niveau.
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th6 p325 travail en horaires longs conciliation vie professionnelle et vie personnelle et impacts sur la sante auteurs marie anne gautier 1 etablissement 1 inrs paris france presentateur marie anne gautier |
Th6-P325 - Travail en horaires longs : conciliation vie professionnelle et vie personnelle et impacts sur la santé
Thème: THÈME 6 : Une organisation du travail peut-elle être bienveillante ? : implications pour le travailleur, l'entreprise et la société
Auteurs : Marie-Anne Gautier (1)
Présentateur : Marie-Anne Gautier
Etablissement : (1) INRS, Paris, FRANCE
Dans les pays occidentaux, de façon standardisée, les salariés travaillent 8 heures par jour, 5 jours consécutifs du lundi au vendredi. Cependant d’autres horaires, dits atypiques, existent. Parmi ceux-ci, on distingue les « horaires longs » qui sont, par convention, caractérisés par une durée hebdomadaire de travail de 40 heures ou plus (et limités à 48h en moyenne sur 7 jours par les directives européennes). Parmi ces horaires longs, on distingue deux grandes typologies : les « deux fois douze heures » appelés aussi « postes longs » qui correspondent à des postes de jour et de nuit d’une durée de douze heures, et qui sont fixés par une organisation stricte du temps de travail. On les différencie des « longs horaires de travail » qui n’ont pas de cadre fixé, mais qui sont des horaires flexibles liés aux habitudes et à la charge de travail des salariés, tels que les cadres qui les pratiquent sans que cela leur soit imposé (1) Les effets sur la santé des horaires atypiques sont moins connus que ceux du travail de nuit et posté. En effet, les recherches portant sur leurs impacts sanitaires sont plus rares car les études sont plus compliquées à réaliser par la multiplicité des organisations, et par la difficulté à isoler l’exposition à une typologie d’horaires d’autres organisations temporelles. Cependant, les effets sur la santé des horaires longs de travail ont été étudiés en Asie du Sud Est devant l’existence de syndromes de mort subite par surcharge de travail, liés à la culture du travail excessif avec des horaires de travail de plus de 45 heures par semaine (2). Ainsi d’autres effets que cardiovasculaires, tels que des troubles psychiques, semblent être en rapport avec la pratique de ces horaires longs. Malgré cela, ils sont de plus en plus répandus car ils sont plébiscités par les employeurs et les salariés du fait des bénéfices secondaires qu’ils semblent apporter, qui sont mis en avant et qui jouent un rôle primordial dans leur acceptation et leur tolérance. En effet, d’après EUROSTAT, 28.1% de la population européenne travaillerait selon ce type d’horaires, et en France 50.9 % des salariés (3) et d’après l’’enquête SUMER 2017 environ 20 % des salariés (surtout cadres et professions intellectuelles supérieures) avait travaillé plus de 40 heures la semaine précédant le questionnaire (4).
Bué J, Coutrot T, 2009
Egushi H, Wada K, Smith DR, 2016
Eurostat, 2018
Memmi S, Rosankis E, Sandret N, et coll, 2019
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th6 p326 demarche d intervention visant a promouvoir une organisation bienveillante exemple dune unite medicale du chu de toulouse auteurs anne raspaud 1 marie marjolaine malessan 1 thomas descazaux 1 jean francois campo 1 olivier toulza 1 mathieu houles 1 jean marc soulat 1 fabrice herin 1 etablissement 1 chu de toulouse toulouse france presentateur anne raspaud |
Th6-P326 - Démarche d'intervention visant à promouvoir une organisation bienveillante : exemple d’une unité médicale du CHU de Toulouse
Thème: THÈME 6 : Une organisation du travail peut-elle être bienveillante ? : implications pour le travailleur, l'entreprise et la société
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Auteurs : Anne Raspaud (1), Marie-Marjolaine Malessan (1), Thomas Descazaux (1), Jean-François Campo (1), Olivier Toulza (1), Mathieu Houles (1), Jean-Marc Soulat (1), Fabrice Herin (1)
Présentateur : Anne Raspaud
Etablissement : (1) CHU de Toulouse, Toulouse, FRANCE
La demande d’accompagnement faite au service de santé au travail (SST) émane d’un pôle médical qui souhaitait agir sur les problématiques d’absentéisme et de turn-over identifiées comme impactant l’organisation et la qualité des soins. Le principe était de donner la possibilité aux professionnels de s’exprimer librement et agir sur le contenu du travail pour restaurer durablement les liens entre santé, travail et performance.
Une expérimentation a été portée par l’encadrement médical et paramédical de l’unité, la méthodologie discutée et ajustée pour les positionner au cœur de l’action. La première phase a consisté à synchroniser les professionnels pour mettre en discussion le travail. Des observations du travail ont été réalisées (ciblant différents professionnels, horaires et phases de travail), suivi d’une analyse thématique et le questionnaire Siegrist a été proposé (taux de réponse : 75%). Les résultats présentés en réunion d’équipe ont permis d’établir les fondements d’un référentiel appropriable qui fasse sens sur la notion du travail « bien fait ». L’équipe a choisi d’approfondir 3 thèmes sur 11 : organisation des soins, articulation médicale/paramédicale, surcharge de travail. Dans la seconde, des espaces de discussions sur le travail (EDT) ont dégagé une représentation commune de l’activité réelle. Un groupe de travail intégrant chaque fonction (médecin, infirmier, aide-soignant, cadre de santé) a analysé dans une logique de coopération, à partir des 3 thèmes, des situations de travail au travers des prismes « Existant et satisfait, Existant et insatisfait, Inexistant et souhaité, Inexistant et non souhaité ». La troisième phase a permis de construire 14 catégories d’actions d’améliorations. Les porteurs du projet et l’équipe œuvrent ensemble à déployer, tester, évaluer et entériner les actions sur le principe du droit à l’erreur.
Dans cet exemple de conception participative, 3 éléments structurent la construction d’une organisation bienveillante. Le SST se positionne comme un facteur de conversion et non comme un expert du travail, déployant une dynamique qui outille et encourage les professionnels à confronter et à mettre en débat leurs représentations et en favorisant le potentiel capacitant du collectif essentiel à l’accroissement de son pouvoir d’agir sur le contenu du travail. Deuxièmement, les professionnels font le choix de devenir ces « agents sociaux » capables de définir leur activité collective future et jouer un rôle sur la décision des nouvelles organisations. Enfin le pôle a garanti les conditions sociales de l’intervention donnant l’opportunité réelle à l’équipe de réinterroger les règles et leurs pratiques, exprimer et faire entendre leur point de vue. |
th6 p327 projet de grossesse et travail auteurs pascal fau prudhomot 1 helene attali 1 victoria mora 1 marie laure sanchez 1 caroline wargon 1 pierre yves monteleon 1 magali noye 1 etablissement 1 acms suresnes france presentateur helene attali |
Th6-P327 - Projet de grossesse et travail
Thème: THÈME 6 : Une organisation du travail peut-elle être bienveillante ? : implications pour le travailleur, l'entreprise et la société
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Auteurs : Pascal Fau-Prudhomot (1), Hélène Attali (1), Victoria Mora (1), Marie-Laure Sanchez (1), Caroline Wargon (1), Pierre-Yves Monteleon (1), Magali Noye (1)
Présentateur : Hélène Attali
Etablissement : (1) ACMS, Suresnes, FRANCE
La littérature illustre abondamment les relations entre grossesse et travail mais ignore le plus souvent l'étape du projet de grossesse ainsi que l'anticipation du retour au travail.
ObjectifsDécrire et analyser les caractéristiques individuelles et socio-professionnelles des femmes, les relations entre le projet de grossesse et le travail, les modalités prévisibles de retour au travail.
MéthodeEnquête descriptive transversale par auto-questionnaire auprès des femmes vues en visite médicale ou lors d'un entretien infirmier.
Inclusion : avoir répondu positivement à la question suivante : " Avez-vous eu une grossesse ou un projet de grossesse, réussi ou non, depuis un an ?".
RésultatsNous avons colligé 221 questionnaires sur la période juin-juillet 2019. L'âge des participantes s'étendait de 20 à 46 ans, avec une moyenne de 31,9. Au moment du projet de grossesse, celui-ci était envisagé pour "échapper à de mauvaises conditions de travail" (12,1%) ou "comme besoin de faire une pause" (23%). A l'inverse, le travail était jugé comme favorable au projet de grossesse pour la moitié des femmes (51,7 %).
Le projet de grossesse s'était concrétisé dans deux tiers des cas (68,7%). Dans le cas contraire, un motif d'ordre professionnel était évoqué par près de 40% des répondantes. L'annonce de la grossesse a été accueillie défavorablement pour une femme sur dix.
Une femme sur cinq avait prévu dès le projet de grossesse de prendre un congé parental. Pour celles qui n'ont pu le faire, les motifs en étaient financiers (75,7%) ou professionnels (75,7%).
L'analyse univariée a porté sur la concrétisation effective du projet de grossesse. L'analyse multivariée par régression logistique en découlant a retenu plusieurs variables explicatives potentielles, favorables ou défavorables: un état de santé général jugé favorable (OR 5,5; p<0,05), l'exposition à des comportements hostiles ou méprisants (OR 4,5; p 0,06), bénéficier d'horaires de travail "souples" (OR 5,2; p<0,05), la crainte de répercussions sur l'évolution de carrière (OR 5,3; p<0,01).
Les commentaires du questionnaire ont été analysés pour les 13 femmes ayant bénéficié d'une PMA.
DiscussionLe projet de grossesse n'appartient pas qu'à la sphère strictement privée. Il est aussi influencé par des facteurs professionnels venant s'ajouter aux déterminants de santé et aux conditions de vie personnelles.
ConclusionNi l'éclairage socio-économique, ni l'abord sanitaire général par la consultation préconceptionnelle ne suffisent à éclairer le projet de grossesse. Les acteurs de la santé au travail doivent jouer leur rôle de conseil pour en accompagner l'émergence et anticiper un retour au travail dans les meilleures conditions possibles. |
th6 p328 la bienveillance le fruit du travail interdisciplinaire de co construction des organisations ou benefice secondaire bilan de 3 ans de demarches experimentales au chu de toulouse auteurs muriel duguet 1 anne raspaud 1 thomas descazaux 1 etablissement 1 chu toulouse toulouse france presentateur muriel duguet |
Th6-P328 - La bienveillance, le fruit du travail interdisciplinaire de co-construction des organisations ou bénéfice secondaire ? Bilan de 3 ans de démarches expérimentales au CHU de Toulouse
Thème: THÈME 6 : Une organisation du travail peut-elle être bienveillante ? : implications pour le travailleur, l'entreprise et la société
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Auteurs : Muriel Duguet (1), Anne Raspaud (1), Thomas Descazaux (1)
Présentateur : Muriel Duguet
Etablissement : (1) CHU Toulouse, Toulouse, FRANCE
Dans le cadre de la stratégie institutionnelle visant à retrouver du sens et de la confiance dans les relations de travail, une équipe interdisciplinaire du CHU de Toulouse (préventeurs, service de santé au travail, DRH, médecins et organisations syndicales) accompagne le déploiement de démarches coopératives expérimentales de transformation des organisations de travail et investit l’opportunité de promotion collective de la santé au travail. L’équipe propose une méthodologie valorisant l’expertise inversée, fruit de la richesse des échanges sur le contenu du travail, pour venir en appui des lignes managériales médicales et non médicales qui portent ces transformations. L’ambition est d’impulser la discussion sur le travail réel pour le mettre à jour et devenir référence commune. Dans le format agile de l’espace de discussion sur le travail, ceux qui le façonnent dans le réel construisent ensemble son sens, partagent des ressentis émotionnels sensibles et s’autorisent à rediscuter les règles prescrites pour déployer leur pouvoir d’agir.
Un bilan synthétique à 3 ans du démarrage des démarches sur quatre terrains différents montre des résultats variables, des écueils et des réussites. Il permet d’identifier des préalables essentiels au déploiement de tels accompagnements : le portage de la stratégie par la direction, des espaces de discussion à tous les niveaux, la stratégie de communication, l’appréhension de l’émotion dans l’espace de discussion, la nécessité de transférer la méthode et de sécuriser le rôle du manager dans la pérennisation du processus de transformation des organisations, la stabilisation des terrains d’expérimentation…
La prise de conscience de l’impact de l’organisation du travail sur les liens entre santé du collectif et qualité des soins rend alors plus lisible la confrontation des versants de l’être et du faire et impacte la question sociétale. L’idée d’observer l’organisation de manière systémique devient nécessaire pour comprendre ce qui agit réellement sur l’amélioration de la qualité des relations. Il arrive qu’à la clôture d’un accompagnement, un collectif produise à nouveau clivages et perte de sens. L’intention qui anime les acteurs sur une période donnée, les bonnes pratiques professionnelles ajustées bien que transformant le modèle de travail ne suffisent pas à rendre l’organisation bienveillante. Une organisation bienveillante ne peut se prescrire pas plus que les actions bienveillantes ne peuvent se normer. Le constat semble indiquer que la bienveillance ne se décrète pas et tient plus à l’engagement de tous à participer à la qualité des relations pour sceller une coopération durable au sein du collectif. |
th6 p329 point detape dune demarche de qualite de vie au travail a trois ans au chu de toulouse auteurs thomas descazaux 1 muriel duguet 1 anne raspaud 1 jean marc soulat 1 fabrice herin 1 etablissement 1 chu de toulouse toulouse france presentateur thomas descazaux |
Th6-P329 - Point d’étape d’une démarche de qualité de vie au travail à trois ans au CHU de Toulouse
Thème: THÈME 6 : Une organisation du travail peut-elle être bienveillante ? : implications pour le travailleur, l'entreprise et la société
Auteurs : Thomas Descazaux (1), Muriel Duguet (1), Anne Raspaud (1), Jean-Marc Soulat (1), Fabrice Herin (1)
Présentateur : Thomas Descazaux
Etablissement : (1) CHU de Toulouse, Toulouse, FRANCE
Contexte En novembre 2016, des dysfonctionnements organisationnels majeurs dans un service administratif impactent la santé des agents et la qualité de service. Plusieurs DGI et CHSCT extraordinaires ciblent le secteur. Une expérimentation de QVT portée par l’encadrement est initiée et outillée par un groupe de travail pluridisciplinaire (managers, représentants du personnel, ergonome, psychologue, infirmier et médecin du travail, préventeurs).
Matériel et méthodes Le diagnostic (observatoire EVREST et analyses du travail réel) nourrit les espaces de discussion sur le travail auxquels participent agents et cadres volontaires. En avril 2018, le plan d’actions co-construit par les acteurs du travail réel est validé par l’encadrement. En décembre 2018, certaines actions sont mises en œuvre en totalité ou en partie, d’autres différées pour arbitrages. Depuis juin 2017, le dialogue social est apaisé. Une dynamique qui n’existait pas auparavant s’est développée au sein de l’équipe, de même qu’un lien coopératif fort entre managers, préventeurs et organisations syndicales permettant d’envisager de futures collaborations dynamiques centrées sur l’amélioration des conditions de travail, de la santé collective et de la performance des services.
Résultats En mai 2018, le portage de la démarche est affaibli par un changement d’encadrants. Dans le même temps, la QVT se heurte à la politique de maintien dans l’emploi du CHU. Des agents reconnus inaptes issus des filières soignantes sont repositionnés d’autorité dans ce service. La durée de contrat des agents contractuels est réduite le temps de former les agents titulaires repositionnés, certains contractuels ne sont pas renouvelés. Les agents engagés au début de l’expérimentation QVT (70% de CDD) quittent le CHU ou s’impliquent moins. Les nouveaux arrivants habitués à d’autres modes d’organisation du travail n’ont pas été acculturés à la QVT et ne peuvent donc s’engager à leur tour. Il en résulte un déséquilibre dans les dynamiques d’équipe et les rapports sociaux entre agents qui génère une moindre performance collective (qualité d’accueil et de facturation), tensions et conflits entre agents et avec les cadres. Début 2019, l’encadrement suspend la démarche devant ces difficultés. A ce jour, les actions du plan d’actions ne sont plus menées et aucune évaluation n’a été entreprise.
Perspectives La démarche ne sera sauvegardée que si la volonté, le portage et la communication sont réaffirmés par le CHU et l’encadrement avec la garantie de sécuriser le périmètre par l’assurance que la QVT prime sur les autres démarches et modes d’organisation historiques. |
th6 p330 comment une demarche experimentale de qvt alimente favorablement lorganisation du travail des equipes dun service technique du chu de toulouse auteurs thomas descazaux 1 anne raspaud 1 francoise verdier 2 frederic dumalin 2 chantal darracq 1 sabrina boyrie 1 jean marc soulat 1 fabrice herin 1 etablissement 1 chu de toulouse toulouse france 2 aract occitanie toulouse france presentateur thomas descazaux |
Th6-P330 - Comment une démarche expérimentale de QVT alimente favorablement l’organisation du travail des équipes d’un service technique du CHU de Toulouse
Thème: THÈME 6 : Une organisation du travail peut-elle être bienveillante ? : implications pour le travailleur, l'entreprise et la société
Auteurs : Thomas Descazaux (1), Anne Raspaud (1), Françoise Verdier (2), Frédéric Dumalin (2), Chantal Darracq (1), Sabrina Boyrie (1), Jean-Marc Soulat (1), Fabrice Herin (1)
Présentateur : Thomas Descazaux
Etablissement : (1) CHU de Toulouse, Toulouse, FRANCE; (2) ARACT Occitanie, Toulouse, FRANCE
Contexte Dès 2017, le médecin du travail alerte la direction d’un service technique sur l’impact des facteurs de pénibilité physique, mentale et sociale qui se traduit par une explosion de la sinistralité (AT-MP, maladie) et des décisions d’inaptitude d’agents et de managers. La direction du service missionne un ingénieur pour réaliser un audit et « redresser » l’organisation. A sa lecture (expertise extérieure et prescriptions top-down), le SST exprime la crainte d’exacerbation des problèmes si les agents et managers ne sont pas invités à co-construire ensemble l’organisation future.
Matériel et méthodes Le SST établit un diagnostic combinant un observatoire du vécu et de la santé des équipes (EVREST) et des analyses de situations de travail. Il propose d’accompagner le service dans une démarche de QVT en collaboration avec l’ARACT Occitanie. Fin 2018, la direction valide cette démarche. Les managers sont sensibilisés à la QVT, à ses écueils et à la puissance potentielle et durable de ses transformations. Début 2019 le premier espace de discussion sur le travail (EDT) se tient. Afin de donner intégralement le pouvoir d’agir aux membres de l’EDT, les premiers espaces ont été conçus à la fois pour soutenir la construction d’actions d’améliorations et former les membres aux outils méthodologiques afin qu’ils puissent devenir autonomes.
Résultats Pari réussi : les conclusions de l’audit n’ont pas été appliquées stricto sensu mais partagées pour alimenter le diagnostic. Son auteur joue un rôle important au sein de l’EDT alors que l’on craignait sa mise à l’écart. Le transfert de la méthodologie d’animation et de construction de l’EDT est un succès. 7 mois après le passage de relais par le SST et l’ARACT, l’EDT perdure 1h par semaine. Les membres produisent des propositions d’actions et les évaluent. Par exemple : l’accès au stockage des fournitures a récemment été verrouillé par l’encadrement pour contrôler la consommation. Cela génère des tâches interrompues par des questions dérisoires, une gêne dans la fluidité de l’activité, une perte de temps, un sentiment de contrôle et de manque de confiance, la montée de la défiance ! Les membres décident d’expérimenter la confiance : verrouillage supprimé pendant 4 mois, consommables laissés en libre-service. L’évaluation à 4 mois relève la disparition des interruptions de tâches, un gain de temps, l’apaisement des relations, une réduction du coût des consommables par rapport à celui habituellement observé sur la même période. Les agents expriment le sentiment d’avoir été entendus, les managers d’être soulagés d’une tâche ingrate et fastidieuse ! |
th6 p332 projet de grossesse et travail trajectoires de vie auteurs marina coll cabarrus 1 nisrine chadili 1 lucie chapelle 1 audrey lelievre 1 etablissement 1 acms paris france presentateur audrey lelievre |
Th6-P332 - Projet de grossesse et travail : trajectoires de vie
Thème: THÈME 6 : Une organisation du travail peut-elle être bienveillante ? : implications pour le travailleur, l'entreprise et la société
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Auteurs : Marina Coll-Cabarrus (1), Nisrine Chadili (1), Lucie Chapelle (1), Audrey Lelievre (1)
Présentateur : Audrey Lelievre
Etablissement : (1) ACMS, Paris, FRANCE
De nombreuses salariées se questionnent sur la faisabilité d'un projet de grossesse car elles craignent qu'il soit un frein à leur évolution professionnelle. Certaines évoquent des obstacles pour concilier parcours de Procréation Médicalement Assistée (PMA) et travail.
Objectifs Décrire et analyser les interactions entre le désir d'accès à la parentalité des salariées et leur parcours professionnel.
Méthode Enquête qualitative par entretiens semi-dirigés menés par des assistants sociaux du travail à l'aide d'un guide d'entretien.
Critère d'inclusion : salariée ayant eu un projet de grossesse au cours des trois dernières années et volontaire pour partager son expérience.
Résultats Âgées de 26 à 45 ans, les salariées interrogées ont en moyenne 34 ans. Toutes diplômées du supérieur, trois sont employées, quatre techniciennes et deux cadres. Au cours de l'enquête, deux salariées étaient enceintes, deux n'avaient pas d'enfant et cinq avaient un enfant ou plus. L'âge moyen au premier enfant était de 31,8 ans.
Pour évoquer leur projet de grossesse, les salariées décrivent spontanément les conditions de sa concrétisation : stabilité conjugale, matérielle et professionnelle, état de santé, avancement en âge ...
Discussion La stabilité ressentie par chaque salariée dans la sphère personnelle et professionnelle apparaît comme l'élément permettant la concrétisation du projet de grossesse. Ainsi, certaines femmes font consciemment un choix professionnel en fonction de ce projet.
L'étude des différents parcours de vie fait émerger la notion de trajectoire. Celle-ci peut-être réajustée en fonction des contraintes professionnelles (accès à un poste qualifié conditionné par un diplôme par exemple) et/ou des contraintes personnelles comme le recours à un parcours PMA. L'émergence d'un projet de grossesse questionne la gestion des priorités personnelles et professionnelles de chaque salariée. Si celle-ci juge son contexte professionnel peu propice à la réalisation de son projet, deux choix s'offrent à elle : reporter le projet de grossesse ou s'extraire de son environnement de travail.
Lorsque les salariées estiment ne pas parvenir à concilier vie privée – vie professionnelle, elles relatent un collectif de travail ou une hiérarchie défiante à l'égard de leur projet de grossesse.
Conclusion Face à ces réalités, le SSTI peut agir en prévention primaire notamment à travers la sensibilisation de l'entreprise aux enjeux de QVT. L'équipe pluridisciplinaire et le service social du travail peuvent favoriser le maintien en emploi des salariées préoccupées par la conciliation vie privée – vie professionnelle en les identifiant et en les accompagnant vers leur retour au travail, leur orientation professionnelle et l'accès à la formation. |
th6 p334 demarche collective et pluridisciplinaire dans la prevention des rps auteurs florence rousseau 1 virginie garreau 1 etablissement 1 service medical sante au travail sncf angers france presentateur florence rousseau |
Th6-P334 - Démarche collective et pluridisciplinaire dans la prévention des rps
Thème: THÈME 6 : Une organisation du travail peut-elle être bienveillante ? : implications pour le travailleur, l'entreprise et la société
Auteurs : Florence Rousseau (1), Virginie Garreau (1)
Présentateur : Florence Rousseau
Etablissement : (1) SERVICE MEDICAL SANTE AU TRAVAIL SNCF, Angers, FRANCE
Introduction Les services de santé au travail ont pour missions d’éviter l’altération de la santé des salariés par un rôle de suivi médical, de prévention, de conseiller et d’alerte.
Contexte et objectif En 2015, le médecin du travail a décidé d’alerter l’employeur d’un établissement d’une entreprise de transport ferroviaire sur des situations de mal-être au travail. Il a été décidé la mise en place d’un plan d’action sur la prévention des RPS puis réévaluation de la situation.
Méthodes Fin 2016 le service de santé au travail (médecin et infirmière) a débuté les enquêtes EVREST pour les agents de l’établissement vus en visite médicale, après présentation de l’enquête au directeur d’établissement (DET) et au CHSCT. Ce dispositif permet d’utiliser des outils communs pour analyser et suivre les différents aspects du travail et de la santé des salariés et permet d’avoir des données chiffrées. Une centaine de questionnaires (25 questions) a été faite par le médecin et l’infirmière avec information à la Cellule Epidémiologique de la SNCF.
Résultats Le service de santé au travail a présenté les résultats au CHSCT de juin 2017. Sur les questions relatives aux conditions de travail, 53% des agents dépassent leurs horaires normaux en raison de la charge, 46% ont une pression temporelle entre 6 et 10 (délais toujours plus courts, demandes de réponses rapides, de plus en plus de projets).Sur les questions relatives à l’état de santé, sur le plan neuropsychique, 25% se plaignent de fatigue, 21% d’anxiété, nervosité ou irritabilité, 31% de troubles du sommeil. Fin 2017, le DET a présenté au CHSCT, la mise en place d’un Comité de Pilotage(COPIL) qui se réunit 4 fois par an. Il est constitué du DET, du cadre supérieur de l’établissement chargé de l’accompagnement au changement, d’un préventeur, d’un représentant des salariés, du médecin, de l’infirmière, d’un représentant RH et d’un cadre intervenant dans l’accompagnement pour divers établissements. Le COPIL valide et assure le suivi du plan d’action élaboré en amont par un groupe de travail qui fonctionne à partir des données collectives du médecin du travail et de l’infirmière, des Evaluations des Risques Psychosociaux et des alertes du service RH.
Conclusion Ce travail en pluridisciplinarité constructif a permis la mise en place d’actions concrètes comme entre autres, la création d’unités de travail plus petites, l’embauche de prestataires, la mise en place de points 5 mn. Cela permet surtout de limiter l’impact de nombreuses réorganisations dans une entreprise en pleine transformation. Cette démarche qui nécessite de travailler en confiance avec les établissements, permet d’agir à tous les niveaux de prévention y compris sur la prévention primaire.
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th6 p335 la mediation professionnelle sortir des conflits et creer la confiance auteurs daniel machado 2 orianne boyer 1 etablissement 1 obcd groupe montpellier france 2 mutuelle des motards montpellier france presentateur daniel machado |
Th6-P335 - La médiation professionnelle : sortir des conflits et créer la confiance
Thème: THÈME 6 : Une organisation du travail peut-elle être bienveillante ? : implications pour le travailleur, l'entreprise et la société
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Auteurs : Daniel Machado (2), Orianne Boyer (1)
Présentateur : Daniel Machado
Etablissement : (1) OBCD Groupe, Montpellier, FRANCE; (2) Mutuelle des Motards, Montpellier, FRANCE
Pétrie de valeurs mutualistes et d’une histoire militante fondée sur l’empathie à l’égard de ses sociétaires, la Mutuelle des motards évolue dans un secteur en profonde mutation et se transforme (outils, réseau de distribution).
Ainsi, à cette question - une organisation du travail peut-elle être bienveillante ? – la Mutuelle répond en affirmant une volonté ferme que chaque individu se retrouve dans le projet collectif. Elle articule ainsi responsabilité individuelle, collective et de l’organisation pour dépasser les situations de conflits et rétablir des conditions de travail de qualité participant à la santé de ses salariés.
Dans un contexte où l’affect tient une place importante, la Mutuelle a recours à la médiation professionnelle dans les cas de tensions interpersonnelles ou de conflits collectifs. Dans ce dispositif, le responsable « qualité de vie au travail » au sein de la direction des ressources humaines est un interlocuteur pivot qui assure avec les managers concernés et les services de santé au travail (selon les situations) l’analyse de la situation et la saisine du médiateur.
Voici deux exemples :
En Juin 2019, le responsable QVT est informé d’une dégradation de la relation entre un salarié et son responsable. Après une série d’entretiens avec chaque protagoniste – dont l’un se trouve en arrêt maladie - il coordonne les actions pour traiter les difficultés : clarification des périmètres d’action, reconnaissance de l’histoire personnelle de chacun dans l’entreprise, aménagement des rythmes de travail, adaptation des actions de terrain en fonction des ressources allouées et mise en place d’un processus de médiation professionnelle pour permettre aux interlocuteurs de renouer un dialogue de qualité. Au terme de ce processus, le salarié a pu reprendre son poste dans des conditions sereines.
Dans une équipe d’une quinzaine de personnes, dans un contexte de charge de travail importante, la dégradation des relations est manifeste et s’exprime par un fort rejet de la responsable par son équipe. Parallèlement à des actions sur la charge de travail, un accompagnement par le biais de la médiation professionnelle a été déployé en trois temps : 1. entretiens individuels avec chaque membre de l’équipe ; 2. rencontres interpersonnelles pour résoudre des situations spécifiques identifiées ; 3. réunions collectives permettant au collectif de renouer un dialogue de qualité pour établir un diagnostic partagé et explorer des pistes de solidarité.
Ces deux exemples confirment que le recours à la médiation professionnelle produit un effet réel sur la santé des individus en améliorant les relations entre les collaborateurs et en rétablissant la confiance au sein de l’entreprise. |
th6 p336 lobservatoire sante travail evrest peut il favoriser une organisation du travail bienveillante auteurs jean phan van 1 amelie adam 2 marie francoise boursier 3 jean pierre buzin 4 philippe demeaux 5 isabelle lambert 6 france monredon 7 patricia regagnon essig 8 thierry calvez 9 etablissement 1 edf dpn cnpe st laurent des eaux saint laurent nouan france 2 enedis et grdf nancy nancy france 3 edf cattenom cattenom france 4 enedis et grdf cherbourg cherbourg france 5 edf penly penly france 6 edf civaux civaux france 7 edf saint alban saint alban france 8 enedis et grdf toulouse toulouse france 9 edf paris paris france presentateur jean phan van |
Th6-P336 - L’observatoire santé travail EVREST peut-il favoriser une organisation du travail bienveillante ?
Thème: THÈME 6 : Une organisation du travail peut-elle être bienveillante ? : implications pour le travailleur, l'entreprise et la société
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Auteurs : Jean Phan Van (1), Amélie Adam (2), Marie-Françoise Boursier (3), Jean-Pierre Buzin (4), Philippe Demeaux (5), Isabelle Lambert (6), France Monredon (7), Patricia Regagnon-Essig (8), Thierry Calvez (9)
Présentateur : Jean Phan Van
Etablissement : (1) EDF DPN CNPE St Laurent des Eaux, Saint Laurent Nouan, FRANCE; (2) Enedis et GRDF, Nancy, Nancy, FRANCE; (3) EDF, Cattenom, Cattenom, FRANCE; (4) Enedis et GRDF, Cherbourg, Cherbourg, FRANCE; (5) EDF, Penly, Penly, FRANCE; (6) EDF, Civaux, Civaux, FRANCE; (7) EDF, Saint-Alban, Saint-Alban, FRANCE; (8) Enedis et GRDF, Toulouse, Toulouse, FRANCE; (9) EDF, Paris, Paris, FRANCE
Mis en place au sein d’EDF SA en 2009 à la demande des partenaires sociaux, dans le cadre de la signature des accords de prévention des RPS afin de disposer d’indicateurs mettant en lien la perception des salariés sur leur travail avec leur santé, l’Observatoire Santé Travail Evrest est déployé depuis par une centaine de médecins du travail volontaires et leurs équipes. Il permet de disposer aujourd’hui d’une base de 70375 questionnaires renseignés par 38368 salariés et alimente chaque année, sur le plan des liens santé travail, les bilans d’activité des médecins et des différents secteurs d’activité de l’entreprise. Unique en son genre, cet Observatoire, dispositif solide et structuré, reposant sur un Groupement d’intérêt scientifique auquel contribue EDF SA depuis 2011, un comité scientifique et une équipe projet nationale qui oriente et garantit la qualité des travaux, permet en outre des comparaisons avec d’autres entreprises ou d’autres secteurs d’activité, en particulier l’échantillon national.
Parmi les points saillants concernant les derniers résultats, l’intensité du travail apparait soutenue pour une proportion importante de salariés en comparaison avec l’échantillon national : dépassement des horaires de travail normaux pour 52% (vs 36%), traitement trop rapide d’une opération qui demanderait d’avantage de soins pour 36% (vs 23%), pression temporelle supérieure à 5 pour 49% (vs 36%) et surtout interruptions d’activité perturbantes pour 47% (vs 21%).
Ces dernières sont fortement associées aux dépassements des horaires (66% pour les salariés qui déclarent des interruptions perturbantes vs 38% pour les salariés n’en déclarant pas ), à la pression temporelle supérieure à 5 (69% vs 30%) mais aussi à la présence de plaintes ou signes cliniques concernant la fatigue et la lassitude (26% vs 17%), l’anxiété, la nervosité, et l’irritabilité (19% vs 11%), les troubles du sommeil (25% vs 16%).
Présenter ces résultats dans le cadre d’actions dédiées à la qualité de vie au travail a permis très concrètement de faire prendre conscience au collectif (salariés et manager) des impacts possibles de l’organisation de travail sur le bien être des salariés et la qualité de leur travail en favorisant la recherche commune de pistes d’amélioration : repérage d’activités non interruptibles, mise à disposition de bureaux isolés pour des salariés habituellement en espaces communs lors de certaines phases de travail, affichette sur la porte du bureau afin de ne pas être dérangé, modification des usages ou mésusage du téléphone et de la messagerie, développement de l’autonomie….
L’analyse des prochains résultats permettra possiblement de mesurer l’évolution des courbes de tendance et l’efficacité des actions conduites.
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th6 p338 concept de climat de securite psychosociale aide a levaluation auteurs marie agnes denis 1 2 lucas larcher 1 emmanuel fort 1 caroline biron 3 4 michel vezina 3 4 marie preau 5 barbara charbotel 1 2 etablissement 1 ucbl1 umrestte lyon france 2 hospices civils de lyon lyon france 3 institut national de sante publique du quebec montreal canada 4 universite laval quebec canada 5 universite lyon 2 lyon france presentateur marie agnes denis |
Th6-P338 - Concept de climat de sécurité psychosociale, aide à l’évaluation
Thème: THÈME 6 : Une organisation du travail peut-elle être bienveillante ? : implications pour le travailleur, l'entreprise et la société
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Auteurs : Marie-Agnès Denis (1,2), Lucas Larcher (1), Emmanuel Fort (1), Caroline Biron (3,4), Michel Vézina (3,4), Marie Préau (5), Barbara Charbotel (1,2)
Présentateur : Marie-Agnès Denis
Etablissement : (1) UCBL1- UMRESTTE, Lyon, FRANCE; (2) Hospices Civils de Lyon, Lyon, FRANCE; (3) Institut national de santé publique du Québec, Montréal, CANADA; (4) Université Laval, Québec, CANADA; (5) Université Lyon 2, Lyon, FRANCE
Introduction A la suite de signaux d’alerte des pédiatres, et de l’évaluation de leurs RPS par le service de santé au travail, la direction a instauré un plan de prévention de ces risques. Le service de santé au travail a souhaité faire une évaluation de sa mise en place.
Méthodes Cette évaluation a été réalisée en utilisant le cadre théorique de Psychosocial safety climate (PSC).
Il s’agit d’une ressource organisationnelle d’amont, la cause des causes, qui dépend des politiques, pratiques et procédures organisationnelles pour la protection et la sécurité de la santé psychologique. Il est prédictif des RPS, de la santé psychologique et de l’engagement dans le travail.
Un questionnaire reprenant les 4 dimensions de la PSC, a été proposé sous forme électronique aux 188 pédiatres du pôle concerné.
Les 3 premières dimensions interrogent les 8 axes du plan de prévention des RPS, mis en place par la direction : carrière, absentéisme, santé au travail, organisation du travail, qualité de vie au travail, management, dialogue avec la hiérarchie, gestion de la violence. Les réponses sont cotées selon 4 modalités, de 0 à 3. Chaque score de dimension est la somme de chaque question, permettant la création d’un score global. L’analyse statistique des scores a été faite selon la spécialité, le grade et l’engagement ou non dans le projet de prévention.
Résultats Le nombre de participants était de 54. Pour les 2 premières dimensions, « la direction démontre sa préoccupation pour la démarche par son implication et son engagement » et « la met en œuvre, avec la participation et la consultation des médecins », les réponses « d’accord et fortement d’accord » sont : santé au travail, 43% à 46%, gestion situations de violence, 45% et 54%, communication, 40% et 38%, qualité de vie au travail, 29% et 34%, absentéisme, 28% et 25%, carrière, 20%, management, 20% et 9%, organisation du travail, 18% et 16%.
Pour la 3ème dimension, « mes préoccupations, besoins et intérêts ont été pris en compte », les réponses « d’accord et fortement d’accord » sont : communication, 40%, gestion situations de violence, 40%, absentéisme, 32%, santé au travail, 32%, organisation du travail, 27%, qualité de vie au travail, 27%, carrière, 23%, et management 18%.
La 4ème dimension, « la démarche implique tous les niveaux hiérarchiques de l’organisation », obtient 75% de réponses positives.
Pour l’ensemble des questions, il n’y a pas de différence significative d’appréciation en fonction du grade et de la spécialité mais celle-ci-est significativement meilleure parmi les pédiatres qui déclarent s’être impliqués dans le projet de prévention.
Conclusion Les pratiques de gestion, l’organisation du travail et la carrière sont des points de vigilance.
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th6 p339 desequilibre efforts recompenses des equipes mobiles durgence pre hospitaliere tunisienne auteurs haifa aroui 1 2 maher maoua 2 3 aicha brahem 2 3 olfa el maalel 2 3 souhail chatti 2 3 najib mrizek 2 3 houda kalboussi 2 3 asma koubaa 3 asma gaddour 1 2 asma aloui 2 3 hajer kraiem 4 r ammar 4 imene kacem 2 3 sana guedri 2 3 etablissement 1 consultation de medecine du travail chu ibn jazzar kairouan tunisie 2 faculte de medecine de sousse universite de sousse sousse tunisie 3 service de medecine du travail chu farhat hached sousse tunisie 4 service d anesthesie reanimation chu farhat hached sousse tunisie presentateur asma koubaa |
Th6-P339 - Déséquilibre efforts/récompenses des équipes mobiles d’urgence pré-hospitalière tunisienne
Thème: THÈME 6 : Une organisation du travail peut-elle être bienveillante ? : implications pour le travailleur, l'entreprise et la société
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Auteurs : Haifa Aroui (1,2), Maher Maoua (2,3), Aicha Brahem (2,3), Olfa El Maalel (2,3), Souhail Chatti (2,3), Najib Mrizek (2,3), Houda Kalboussi (2,3), Asma Koubaa (3), Asma Gaddour (1,2), Asma Aloui (2,3), Hajer Kraiem (4), R Ammar (4), Imène Kacem (2,3), Sana Guedri (2,3)
Présentateur : Asma Koubaa
Etablissement : (1) Consultation de médecine du travail, CHU Ibn Jazzar, Kairouan, TUNISIE; (2) Faculté de médecine de Sousse, Université de Sousse, Sousse, TUNISIE; (3) Service de médecine du travail, CHU Farhat Hached, Sousse, TUNISIE; (4) Service d'anesthésie réanimation, CHU Farhat Hached, Sousse, TUNISIE
Introduction Le travail aux urgences expose ses différents intervenants à des situations de stress intenses et répétées qui sont liées à de multiples facteurs (tâches, technologies, personnes, environnement, organisation). Notre objectif était d’évaluer le stress professionnel chez le personnel du Service d’Aide Médicale Urgente (SAMU) et du Service Mobile d’Urgence et de Réanimation (SMUR) en Tunisie et d’identifier les facteurs associés.
Matériel et méthodes Il s'agit d'une enquête transversale analytique, multicentrique, qui intéresse le personnel médical et paramédical des SAMU/SMUR en Tunisie. Le stress au travail a été évalué en utilisant le modèle de Siegrist : déséquilibre « efforts/récompenses ».
Résultats Parmi 230 intervenants, 129 ont répondu à notre enquête. Notre population était jeune à prédominance masculine avec une moyenne d’âge de 36,91 ans et un sex-ratio égal à 1,63. La majorité des enquêtés était des médecins (69% des participants). Selon le modèle de Siegrist, le ratio efforts/récompenses moyen était égal à 1,28. Il était supérieur à 1 dans 72,9% des cas. Après étude multivariée, le déséquilibre de la balance efforts/récompenses était significativement associé au genre masculin, aux antécédents d’agression verbale, à la mauvaise qualité du sommeil et à la non consommation d’alcool et de tabac.
Conclusion Cette étude montre que le personnel des équipes mobiles d’urgence présente des niveaux élevés de stress professionnel. Il est impératif de lutter contre ce phénomène en favorisant la sensibilisation des travailleurs, le soutien par les pairs et la reconnaissance. |
th6 p341 entreprise liberee salaries delivres auteurs linda constans lesne 1 etablissement 1 mc paris france presentateur linda constans lesne |
Th6-P341 - Entreprise libérée, salariés délivrés ?
Thème: THÈME 6 : Une organisation du travail peut-elle être bienveillante ? : implications pour le travailleur, l'entreprise et la société
Auteurs : Linda Constans-Lesne (1)
Présentateur : Linda Constans-Lesne
Etablissement : (1) MC, Paris, FRANCE
Introduction Parmi les nouvelles formes d’organisation du travail, l’entreprise dite « libérée », médiatisée en France en 2013 par Getz et Carney, se définit comme une « forme organisationnelle […] dans laquelle les salariés sont entièrement libres d’agir pour le bien de l’entreprise ». Etayée par des succès emblématiques, la performance du modèle tiendrait à sa capacité à développer la qualité de vie au travail et la créativité. L’organisation libérée se caractérise par la suppression des fonctions support et des niveaux intermédiaires de management, des pratiques d’auto-contrôle et un dirigeant charismatique « libérateur ». Le modèle s’appuie sur les notions de psychologie du travail telle que la motivation intrinsèque et de sciences de gestion comme l’ajustement mutuel de Mintzberg.
Objectifs et méthode L’auteur présente synthétiquement les principes d’organisation et de management de l’entreprise libérée, puis sur la base d’une large revue de la littérature empruntant à la psychologie du travail, la sociologie des organisations et aux sciences de gestion relève en quoi ce type d’organisation peut générer des facteurs de risque ou de ressource au travail.
Résultats et discussion Favorisant le « pourquoi » sur le « comment » le processus de libération peut permettre de retrouver le sens du travail. La démarche valorise des savoirs de terrain et l’autonomie accordée au salarié peut être considérée comme une légitimation, mais aussi se traduire en responsabilités supérieures au statut et au niveau de rémunération, posant paradoxalement la question de la reconnaissance. A contrario, il existe une centralisation du pouvoir dont la légitimité est renforcée par le statut de dirigeant « libérateur ». Entre les deux pôles, l’identité professionnelle de l’encadrant de proximité est profondément remise en cause. Les processus participatifs peuvent devenir le lieu de nouvelles prises de pouvoir, voire d’exclusion faute de médiation. Ces dérives peuvent expliquer le turnover ainsi que les phénomènes de surengagement.
Conclusions En réalité, sous la bannière d’entreprise libérée se mènent une très grande variété d’expériences managériales participatives, ce qui en rend les bénéfices et risques particulièrement contingents. Il ressort en effet de l’analyse de la littérature l’importance des modalités de mise en œuvre, en particulier le maintien d’une régulation par un cadre et des valeurs clairement posés ainsi que la réalité des moyens d’agir et l’instauration d’un droit à l’erreur. On se souviendra donc qu’en terme de stratégie de prévention, les différentes configurations et leurs caractéristiques doivent être prise en compte.
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th6 p343 le medecin du travail face aux innovations manageriales auteurs linda constans lesne 1 etablissement 1 mc paris france presentateur linda constans lesne |
Th6-P343 - Le médecin du travail face aux innovations managériales
Thème: THÈME 6 : Une organisation du travail peut-elle être bienveillante ? : implications pour le travailleur, l'entreprise et la société
Auteurs : Linda Constans-Lesne (1)
Présentateur : Linda Constans-Lesne
Etablissement : (1) MC, Paris, FRANCE
Introduction Les critiques du taylorisme et de la bureaucratie mécaniste trouvent leur aboutissement depuis une vingtaine d’années dans des innovations managériales dont chacune tente de s’imposer comme une panacée au fil de réorganisations devenues continues. Le lean management vise l’excellence productive en traquant de tout ce qui n’est pas contributif à la valeur, mais se veut également participatif et réflexif. Le mode projet promet de mener des missions toujours renouvelées en respectant les contraintes de temps de budget et de ressources par l’effacement des limites entre conception et exécution. L’agilité, venue de l’univers du développement informatique, diffuse hors de ce champ et satisfait par la livraison rapide d’un produit opérationnel pouvant être amélioré ou complété par des cycles courts itératifs. L’entreprise libérée dit améliorer la performance en favorisant la qualité de vie au travail et créativité en accroissant l’autonomie et les responsabilités de ses salariés.
Objectifs et méthode L’auteur propose par une lecture croisée de la littérature en sociologie des organisations, en psychologie du travail et en sciences de gestion de mettre en exergue les facteurs de risque et de ressource en germe dans ces méthodes.
Résultats et discussion Le point de vue sur ces modalités managériales peut varier singulièrement selon les sources. Dans une vision idéalisée, toutes ces innovations promettent un travail et des compétences enrichis par une expérience stimulante. A revers, sont évoqués les facteurs de risque psychosociaux en germe dans ces méthodes : déstabilisation des identités professionnelles, charge de travail et pression temporelle accrues, complexification des relations sociales faute de régulation, surengagement. Le lean management a été en outre associé à un accroissement des troubles musculosquelettiques. L’analyse révèle d’abord que le fondement de ces méthodes est souvent assez ancien. Il apparait ensuite que ces modes de management sont en réalité souvent desservis par une compréhension incomplète des managers eux-mêmes, une mise en œuvre trahissant leur théorie, une application à des environnements, des structures ou des cultures inadéquats.
Conclusions Il est sans doute utile au médecin du travail de se familiariser avec ses concepts afin de tenter de gagner une légitimité comme conseiller sur les sujets organisationnels. En termes de prévention, il semble aussi inopérant de sacraliser que de jeter systématiquement l’opprobre sur ces méthodes managériales. Il convient de se consacrer à l’usage qui en est fait dans un contexte particulier et donc à l’impact sur le travail, que le préventeur doit toujours remettre au centre de la discussion.
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th6 p344 representations sociales de la reconnaissance au travail approche qualitative par essai comparatif non randomise au sein dune fonction publique detat auteurs alessia ciaschetti 3 ghozlane fleury bahi 2 dominique tripodi 1 2 etablissement 1 chu nantes consultation de pathologie professionnelle et environnementale uic recherche inovation en sante travail nantes france 2 universite de nantes dept psychol psychol lab pays de la loire lppl upres ea 4638 bp 81 227 nantes france 3 dreal pays de la loire 5 rue francoise giroud cs 16326 nantes france presentateur dominique tripodi |
Th6-P344 - Représentations Sociales de la Reconnaissance au Travail : Approche Qualitative par Essai Comparatif non randomisé au sein d’une Fonction Publique d’État.
Thème: THÈME 6 : Une organisation du travail peut-elle être bienveillante ? : implications pour le travailleur, l'entreprise et la société
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Auteurs : Alessia Ciaschetti (3), Ghozlane Fleury-Bahi (2), Dominique Tripodi (1,2)
Présentateur : Dominique Tripodi
Etablissement : (1) CHU Nantes Consultation de Pathologie Professionnelle et Environnementale UIC Recherche Inovation en Santé Travail, Nantes, FRANCE; (2) Université de Nantes Dept Psychol, Psychol Lab Pays de la Loire, LPPL - UPRES EA 4638 - BP 81 227, Nantes, FRANCE; (3) DREAL Pays de la Loire; 5, rue Françoise Giroud CS 16326, Nantes, FRANCE
Contexte Le manque de reconnaissance au travail (RT) est un facteur de risque avéré de détresse psychologique, de maladie cardiovasculaire et d’absentéisme et un vécu souvent constaté dans la pratique du médecin du travail. Pourquoi certaines actions mises en place dans ce but ne sont pas perçues comme vecteurs de RT ?
Objectif Explorer la représentation de la reconnaissance au travail (RRT) dans deux groupes d’agents, les « encadrants » (GE) et les « non encadrants » (GNE) au sein d'une administration de la fonction publique d'état.
Matériel et méthodes Nous avons appliqué une méthode qualitative, l’association libre de mots, pour interviewer 160 agents d’État (dont 25 du GE et 135 du GNE), affectés au même Ministère, vus en visite médicale entre février et mars 2018. Ils ont exprimé verbalement de 1 à 5 termes (verbes, adverbes ou adjectifs), évoqués en réponse au mot inducteur « RT » prononcé par le médecin de prévention.
Le logiciel de lexicométrie Voyant Tools a élaboré une visualisation des fréquences des 336 verbatim recueillis (dont 270 du GNE et 66 du GE) sous forme de nuages de mots. Ensuite nous avons identifié 5 axes, inspirés aux travaux de J.P. Brun, en fonction de la cible de la reconnaissance : axes 1-reconnaissance de l’identité, axe 2-reconnaissance de l’activité, axe 3-reconnaissance des résultats ; axe 4-les acteurs de la RT et axe 5- les appréciations autour de la RT.
Résultats Les verbatims « Hiérarchie » et ses synonymes ont été les mots les plus associés à la RT, notamment dans le GNE, suivi, dans toute la population, par « remerciements », « satisfaction », « confiance », « promotion » .
La distribution des verbatim autour des 5 axes a mis en évidence quelques écarts entre les 2 groupes d’agents. Nous avons trouvé le GNE plus focalisé du GE sur l’axe 4 (21 % des verbatim vs 10 %, p < 0.05), en particulier en évoquant « hiérarchie ». Le GE était plus centré du GNE sur l’axe 1 ( 30 % vs 21%, p < 0.05 ) .
Discussion Cette étude, menée dans la fonction publique d’État, met en évidence, comme dans d’autres recherches, le rôle pivot de la hiérarchie, acteur incontournable de la RT. Nos résultats suggèrent des RRT différentes entre GE et GNE, mais ils s’éloignent de ceux conduits dans le secteur privé où le GE est plus axé sur la reconnaissance des résultats et le GNE sur celle de l’identité. Nous recommandons des approches complémentaires, un échantillon plus étendu ainsi que des analyses complémentaires afin de mieux cartographier la RRT, mieux analyser les axes sur lesquels se situent les attentes et enrichir les pratiques de RT chez les managers.
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th7 fp 28 chorioretinopathie centrale sereuse et stress professionnel auteurs ghada bahri 1 mejda bouladi 2 dorra essid 1 meriem fendri 1 lamia fekih 2 nizar ladhari 1 imen youssef 1 etablissement 1 service de pathologies professionnelles et d aptitude au travail hopital charles nicolle tunis tunisie 2 service dophtalmologie hopital mongi slim la marsa tunis tunisie presentateur meriem fendri |
Th7-FP-28 - Choriorétinopathie centrale séreuse et stress professionnel
Thème: THÈME 7 : Œil et travail : évolutions des affections de l'œil et de leur prise en charge, œil et étiologies professionnelles, impact sur le travail et le suivi médical
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Auteurs : Ghada Bahri (1), Mejda Bouladi (2), Dorra Essid (1), Meriem Fendri (1), Lamia Fekih (2), Nizar Ladhari (1), Imen Youssef (1)
Présentateur : Meriem Fendri
Etablissement : (1) Service de pathologies professionnelles et d'aptitude au travail, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, TUNISIE; (2) Service d’Ophtalmologie, Hôpital Mongi Slim, La Marsa, Tunis, TUNISIE
Nous rapportons deux cas de choriorétinopathie centrale séreuse (CRSC) chez deux sujets jeunes, en activité professionnelle, ne présentant aucun antécédent de pathologie oculaire. Le premier cas est un homme âgé de 46 ans, aux antécédents de psoriasis étendu évoluant depuis 13 ans, occupant le poste de technicien de maintenance dans une entreprise de télécommunication depuis 17 ans. Le patient est exposé depuis plusieurs année à un stress professionnel chronique suite à la nature de son activité professionnelle qui exige des interventions rapides à des horaires variables (jour et nuit) et nécessitant des déplacements fréquents dans des zones isolées avec des travaux en hauteur (jusqu’à 45 mètres). Sur le plan clinique, le patient a développé deux épisodes de CRSC. Le premier épisode de CRSC remonte à 2014.et le deuxième épisode à Juin 2019. Le bilan étiologique ophtalmologique est revenu négatif. A L’interrogatoire, les 2 épisodes étaient précédés par une période de stress avec des troubles marqués par des palpitations, une sensation d’oppression thoracique, une irritabilité, un isolement social et des troubles du sommeil. Une notion d’accident du travail a été notée (chute d’une échelle sur les lieux du travail). Le deuxième cas est un jeune adulte âgé de 37 ans, occupant le poste de téléconseiller client. L’ancienneté professionnelle était de 10 ans. Dans ses antécédents, on notait la présence d’un prédiabète et d’une hypertension artérielle (HTA) sévère neurologique résistante au traitement. Le patient est appelé à travailler à des horaires variables surtout la nuit avec des clients parfois agressifs. L’interrogatoire a révèlé une irritabilité, des troubles du sommeil, des palpitations et une sensation d’oppression thoracique avec une insatisfaction au travail très marquée. Le patient a formulé plusieurs demandes de changements de poste. Suite au développement d’un épisode CRSC et de deux pics hypertensif successifs chiffrés à 220 et 260 millimètres de mercure pour la pression artérielle systolique sous traitement, le médecin du travail a décidé un changement de poste avec éviction des prises d’appels téléphonique. Trois mois après, l’évolution a été marquée par la résolution des symptomatologies ophtalmologiques, l’équilibration de son HTA et la disparition de la symptomatologie psychique.
Le stress important et prolongé en milieu professionnel pourrait entrainer chez des sujets ayant un profil psychologique particulier une CRSC.
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th7 p346 les traumatismes oculaires par accident du travail dans deux hopitaux d antananarivo auteurs norotiana mihaja ramanarivo 1 etablissement 1 chusspa antananarivo antananarivo madagascar presentateur norotiana mihaja ramanarivo |
Th7-P346 - Les traumatismes oculaires par accident du travail dans deux hôpitaux d'Antananarivo
Thème: THÈME 7 : Œil et travail : évolutions des affections de l'œil et de leur prise en charge, œil et étiologies professionnelles, impact sur le travail et le suivi médical
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Auteurs : Norotiana Mihaja Ramanarivo (1)
Présentateur : Norotiana Mihaja Ramanarivo
Etablissement : (1) CHUSSPA Antananarivo, Antananarivo, MADAGASCAR
Introduction Les traumatismes oculaires peuvent être graves et entraîner une cécité même avec une prise en charge spécialisée. Cette étude visait une détermination des aspects épidémio-cliniques des traumatismes oculaires au décours d’un accident du travail.
Méthodes Etude rétrospective descriptive sur une période d’une année allant de janvier à décembre 2013, portant sur 215 cas de patients victimes de traumatisme oculaire suite à un accident du travail, vus en consultation dans deux grands hôpitaux d’Antananarivo.
Résultats Les 20,47% des cas de traumatismes oculaires vus en consultation relevaient d’un accident du travail. La population d’adultes jeunes était la plus concernée (29,77%) avec une prédominance du genre masculin (95,81%). Les soudeurs et les travailleurs en ouvrage métallique étaient les professions les plus en cause avec respectivement 20% et 15,81%. De manière générale, l’agent traumatisant était un corps étranger de nature métallique. Il s’agissait d’une atteinte unilatérale dans la plupart des cas avec une légère prédominance du côté gauche, soit 48,37%. 4,65% des patients ont présenté des séquelles dont 3 éviscérations. Tous les accidents sont survenus sur le lieu de travail. Seuls 2,33% des travailleurs portaient des lunettes de protection.
Conclusion Une meilleure prévention par l’utilisation de lunettes de protection serait indispensable pour réduire les accidents. Le rôle préventif revient au médecin du travail.
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th7 p347 handicap visuel et travail auteurs niculina schiopu 1 2 ancuta ioana tirziu 2 etablissement 1 ast67 haguenau france 2 ast67 strasbourg france presentateur niculina schiopu |
Th7-P347 - Handicap visuel et travail
Thème: THÈME 7 : Œil et travail : évolutions des affections de l'œil et de leur prise en charge, œil et étiologies professionnelles, impact sur le travail et le suivi médical
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Auteurs : Niculina Schiopu (1,2), Ancuta Ioana Tirziu (2)
Présentateur : Niculina Schiopu
Etablissement : (1) AST67, Haguenau, FRANCE; (2) AST67, Strasbourg, FRANCE
Introduction et objectif Cette communication a pour but de présenter le cas d’une salariée malvoyante, pour laquelle le partenariat entre Sameth (Cap Emploi) et le médecin du travail a permis de mener une action de maintien dans l’emploi.
Méthodologie Nous rapportons le cas d’une salariée responsable éditions médias, âgée de 39 ans, ayant présenté une cécité totale de l’œil droit et une baisse importante de l’acuité visuelle de l’œil gauche. Son handicap réduit de manière effective la capacité de maintenir son poste de travail. L’analyse des besoins de la salariée montre la nécessité de pouvoir lire, d’avoir le bon contraste avec le fond d’écran adapté, éviter les zones d’ombre et d’éblouissement, éviter d’avoir des surfaces brillantes qui augmentent le phénomène d’éblouissement.
Résultats La salariée a été équipée d’un écran incurvé de 34’’ avec un angle de vision large, d’un ordinateur portable, d’une souris standard, d’une lampe sur pied-lumière blanche neutre avec dispositif anti-éblouissement, d’une lampe de bureau spécifique, d’un système de bras mobile pour l’écran, d’un clavier spécifique conçu pour les personnes malvoyantes, d’une loupe de poche, d’un agrandisseur avec caméra et écran de visualisation des documents, d’un stylo numérique à connecter à l’ordinateur.
Discussion La personne malvoyante doit pouvoir évoluer dans un environnement adéquat qui lui permettra de travailler dans de bonnes conditions. Il est donc nécessaire de définir un aménagement de l’éclairage en fonction des caractéristiques individuelles, en relation avec la situation de travail, de permettre le confort visuel et la qualité de perception (apporter suffisamment de lumière au poste de travail, favoriser la discrimination des formes – effets des contrastes), éliminer les sources d’éblouissement directes ou indirectes.
Les équipements ne sont pas faciles à l’usage parce que les pathologies de l’œil ont une incidence forte sur les facteurs déterminant la performance visuelle : la précision de perception et la rapidité de perception. La précision de perception passe par l’acuité visuelle qui varie en fonction du niveau d’éclairement et du contraste entre le fond et le détail ou l’objet à observer. La rapidité de perception est étroitement liée à l’intensité de l’éclairage.
Conclusion Les équipements permettent de poursuivre son activité actuelle en gérant l’ensemble des tâches qui lui incombent de manière satisfaisante.
Mots clés Handicap visuel ; Maintien dans l’emploi
Déclaration de liens d’intérêt Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.
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th7 p349 conjonctivites professionnelles quand faut il y penser et comment faire auteurs beata francuz 1 etablissement 1 institut pasteur paris france presentateur beata francuz |
Th7-P349 - Conjonctivites professionnelles : quand faut-il y penser et comment faire
Thème: THÈME 7 : Œil et travail : évolutions des affections de l'œil et de leur prise en charge, œil et étiologies professionnelles, impact sur le travail et le suivi médical
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Auteurs : Beata Francuz (1)
Présentateur : Beata Francuz
Etablissement : (1) Institut Pasteur, Paris, FRANCE
Devant un adulte présentant des signes cliniques de conjonctivite et exerçant des métiers exposants aux risques professionnels, le médecin du travail devrait penser à une étiologie professionnelle. La conjonctivite peut être induite par l’exposition à une substance présente dans l’environnement professionnel (poussière, gaz, poudre, vapeur, liquide) et accompagnée de symptômes respiratoires, ORL, cutanés. Le mécanisme peut dépendre d’une allergie IgE médiée ou non mais aussi d’un effet irritant des produits chimiques. Dans la littérature, des cas de sensibilisation aux allergènes de haut poids moléculaires avec le mécanisme IgE médié ont été rapportés pour les farines de céréales, les plantes : ficus benjamina, hévéa (latex), lycopodium, les moisissures : Neurospora sitophila, les protéines animales… Les allergènes de bas poids moléculaire impliquent des réactions IgE médiées ou non, par exemple : isocyanates, poussières de bois, ammoniums quaternaires ou anhydride triméllitique… Des effets irritants présents surtout dans un contexte de poly expositions favorisent l’apparition ou l’aggravation de réactions allergiques.
Ainsi, les techniciens animaliers seront exposés aux détergents, désinfectants, ammoniac, poussières de litières, endotoxines bactériennes, médicaments et pas seulement aux allergènes des animaux manipulés.
D’autres étiologies professionnelles sont possibles comme l’infection (kérato-conjonctivites virales du personnel du soin…), l’exposition aux UVA ou rayonnements ionisants (blépharites et conjonctivite).
La démarche diagnostique doit comporter un interrogatoire évocateur de conjonctivite professionnelle (rythmicité liée au travail, amélioration ou disparition des symptômes lors de congés). Pour établir le diagnostic positif de conjonctivite, un examen ophtalmologique et le bilan allergologique (IgE spécifiques, tests cutanés, test de provocation conjonctivale/ nasale, prélèvement oculaire) sont nécessaires.
La stratégie thérapeutique comporte 3 axes. Un axe médical inclut le traitement de la conjonctivite par le médecin traitant / allergologue / ophtalmologiste. Un axe médico-professionnel est assuré par le médecin du travail avec la détermination de l’aptitude au poste, un aménagement de poste (suppression ou limitation de l’exposition, des EPI).Des actions collectives de prévention primaire visent à diminuer l’exposition aux allergènes et irritants (hotte de change d’animaux, suppression des sprays, dilution adaptée de produits nettoyants…). Un axe médico-légal avec la déclaration d’AT/MP, RQTH complète cette prise en charge pluridisciplinaire. Cela permet une cohérence des discours des professionnels et une meilleure prévention de l’altération de l’état de santé du salarié.
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th7 p350 prise en charge en sante au travail des pathologies oculaires dans le secteur tertiaire auteurs khalid djeriri 1 christelle suet 1 pierre yves bouloton 1 nathalie bardot 1 patricia rubio 1 etablissement 1 uonrh ms clermont ferrand france presentateur khalid djeriri |
Th7-P350 - Prise en charge en santé au travail des pathologies oculaires dans le secteur tertiaire.
Thème: THÈME 7 : Œil et travail : évolutions des affections de l'œil et de leur prise en charge, œil et étiologies professionnelles, impact sur le travail et le suivi médical
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Auteurs : Khalid Djeriri (1), Christelle Suet (1), Pierre-Yves Bouloton (1), Nathalie Bardot (1), Patricia Rubio (1)
Présentateur : Khalid Djeriri
Etablissement : (1) UONRH-MS, Clermont-Ferrand, FRANCE
La seule période de notre nycthémère où la vision n’est pas sollicitée est le sommeil. C’est dire que c’est une fonction sensorielle majeure, particulièrement active au travail. Sa sollicitation est variable selon les métiers exercés. Le travail sur écran concerne la quasi-totalité des métiers du tertiaire. Les atteintes oculaires peuvent être liées à des facteurs d’hérédité, à des pathologies chroniques (dégénératives, ischémiques,..) ou à des atteintes aigües de nature variée. En 18 mois, suite à des visites médicales à la demande des salariés ou de reprise du travail ou de suivi, nous avons colligé 6 cas (5 hommes et 1 femme) sur une population de 1800 salariés, soit une prévalence de 0,3 %, dont 2 affections chroniques, une DMLA diagnostiquée à l’âge de 46 ans chez un salarié et une atteinte du champ visuel par compression du chiasma optique par une tumeur hypophysaire chez une salariée âgée de 35 ans lors du diagnostic ; et 4 atteintes aigües : 2 cas d’occlusion de la veine centrale de la rétine à un œil chez chacun des 2 salariés âgés de 50 ans et de 57 ans ; une hémorragie intra-vitréenne chez un salarié de 51 ans ; une mydriase aréflexique suite à un traumatisme direct d’un œil, associée à une cataracte débutante et à une forte photophobie chez un homme de 47 ans. Les 6 salariés exercent des métiers sédentaires et travaillent dans des services différents, à l’exception de 2. Tous ont obtenu le statut TH et 2 bénéficient d’une invalidité 1ère catégorie leur permettant de travailler à 60 %. Le travail sur écran est en moyenne de 6-7 heures par jour, pour un temps plein. Les salariés utilisent au minimum 2 écrans de 21’’, de même taille, équipés d’un système de Switch. L’éclairage naturel combiné à l’éclairage artificiel, se situe autour de 300 à 400 Lux. Outre la charge visuelle, la charge mentale est élevée pour 2 salariés. Les 2 personnes présentant des pathologies chroniques ont intégré leur handicap visuel. A contrario, les 4 salariés affectés de façon aigüe, ont tous repris en mi-temps thérapeutique, sur une période variant de 2 à 6 mois, sans dépasser 2h de travail sur écran par demi-journée. Secondairement, la reprise du travail à temps plein, s’est accompagnée d’une prescription de micro pauses de 5 minutes, toutes les 40 minutes. Les études des postes de travail ont visé à réduire les contraintes visuelles : des éclairages d’appoint modulant l’intensité lumineuse ont été fournis, le zoom-texte a été proposé, des corrections ergonomiques d’orientation des écrans ont été apportées. L’impact psychologique s’ajoute à l’atteinte fonctionnelle nécessitant un suivi régulier particulièrement pour les atteintes aigües.
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th7 p353 vision deficiente et travail sur ecran retour d experience d un amenagement de poste auteurs naima hoffmann 1 anne francoise auter 1 florence galatry bouju 1 etablissement 1 cnrs toulouse france 2 inserm toulouse france presentateur naima hoffmann |
Th7-P353 - Vision déficiente et travail sur écran : retour d'expérience d'un aménagement de poste
Thème: THÈME 7 : Œil et travail : évolutions des affections de l'œil et de leur prise en charge, œil et étiologies professionnelles, impact sur le travail et le suivi médical
Auteurs : Naïma Hoffmann (1), Anne-Françoise Auter (1), Florence Galatry-Bouju (1)
Présentateur : Naïma Hoffmann
Etablissement : (1) CNRS, Toulouse, FRANCE; (2) INSERM, Toulouse, FRANCE
Madame M. a 58 ans. Elle est gestionnaire financière dans un établissement de recherche publique depuis de nombreuses années et donc travaille essentiellement sur écran. Elle présente de multiples pathologies ophtalmologiques apparues au fil du temps. Une forte myopie bilatérale depuis l’enfance a engendré un décollement de la rétine bilatérale traité par laser. Madame M. a également été opérée d’une cataracte bilatérale les années qui ont suivi. Une maladie de basedow a par ailleurs été diagnostiquée récemment, avec exophtalmie associée à une hyperhémie conjonctivale et une kératite ponctuée superficielle. Cette inflammation oculaire et la fatigue visuelle importante de son état oculaire sont des facteurs limitants du travail sur écran prolongé. Les effets du travail sur écran sont également source d’une hyper sollicitation de la vision de près et d’une fragilisation de la surface oculaire. Quelles propositions d’aménagements de poste sur un profil de poste de travail requérant essentiellement du travail informatisé ? A noter que la charge de travail est particulièrement intense dans un contexte de suppression des postes dans la fonction publique. Une étude de la situation de travail est organisée afin d’apprécier la bonne adaptation du poste (éclairement, reflets, distance, durée de travail…) ainsi que l’environnement de travail (lumière, climatisation). Les aspects organisationnels sont difficilement modulables : absence de tâches de travail non informatisées, charge incompressible. Madame M. bénéficie d’un suivi médical régulier et d’une prise en charge thérapeutique adaptée. Un reclassement est difficilement envisageable. Une réduction de 30% du temps de travail est prescrite par le médecin de prévention dans le cadre d’un aménagement horaire, sur une durée de 1 an. Puis, une expertise ophtalmologique permet l’octroi d’un congé longue maladie fractionné avec 4 jours de travail par semaine sur 3 ans. Enfin, une journée de télétravail est accordée afin surtout de limiter la fatigue physique et la charge mentale. Ayant bénéficié d’une reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé, faut-il privilégier les différentes solutions de compensation du handicap visuel ou anticiper très en amont la notion d’aptitude ou de maintien au poste de travail sur écran de visualisation ?
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th7 p355 troubles de la vision chez les chauffeurs professionnels a propos de 80 cas auteurs faten bouden 1 ghada bahri 1 imene yousfi 1 najla mechergui 1 siwar chemingui 1 nizar ladhari 1 imen youssef 1 etablissement 1 service de pathologies professionnelles et d aptitude au travail hopital charles nicolle tunis tunisie presentateur faten bouden |
Th7-P355 - Troubles de la vision chez les chauffeurs professionnels : à propos de 80 cas
Thème: THÈME 7 : Œil et travail : évolutions des affections de l'œil et de leur prise en charge, œil et étiologies professionnelles, impact sur le travail et le suivi médical
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Auteurs : Faten Bouden (1), Ghada Bahri (1), Imene Yousfi (1), Najla Mechergui (1), Siwar Chemingui (1), Nizar Ladhari (1), Imen Youssef (1)
Présentateur : Faten Bouden
Etablissement : (1) Service de pathologies professionnelles et d'aptitude au travail, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, TUNISIE
Objectif Identifier les pathologies ophtalmologiques ayant influé la prise de décision d’aptitude à la conduite professionnelle.
Méthodes Etude rétrospective, descriptive ayant concerné les dossiers des chauffeurs professionnels présentant un trouble de la vision et ayant consulté, pour avis médical d’aptitude, le service de médecine du travail et de pathologie professionnelle à l’hôpital Charles-Nicolle durant la période allant du 1 janvier 2008 jusqu’au 31 décembre 2019.
Résultats Quatre-vingt chauffeurs ont été inclus dans l’étude. La population était exclusivement masculine. La moyenne d’âge était de 45±10 ans.
Des antécédents pathologiques ont été retrouvés chez 69% des patients, les plus retrouvés étaient : Le diabète (31%), l’hypertension artérielle (23%) et la dyslipidémie (13%).
Les chauffeurs de bus étaient les plus représentés (41%) et l’ancienneté professionnelle moyenne était de 12±10 ans avec des extrêmes allant de zéro à 37 ans.
La baisse de l’acuité visuelle représentait le motif de consultation le plus fréquent (75% des cas).
Les diagnostics ophtalmologiques les plus fréquemment retrouvés dans notre étude étaient la dyschromatopsie congénitale et la rétinopathie diabétique dans 19% et 14% des cas respectivement.
Les décisions d’aptitude étaient : Aptes : 20%, aptes avec restrictions : 13%, inaptes temporaires : 10% et inaptes définitifs : 57%.
La dyschromatopsie congénitale a représenté la première cause d’inaptitude définitive dans notre étude (24 % des cas).
Les autres causes ophtalmologiques d’inaptitude définitive étaient principalement la rétinopathie diabétique (22%), le glaucome (7%) et l’amblyopie (7%).
Conclusion Au terme de cette étude, la dyschromatopsie congénitale et la rétinopathie diabétique ont représenté les maladies ophtalmologiques les plus retrouvées chez les chauffeurs professionnels. Ceci souligne la place primordiale des visites médicales d’embauche et périodiques ainsi que de l’orientation professionnelle dans le diagnostic et le dépistage des troubles de la vision.
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th7 p356 keratocone et aptitude au travail a propos de deux cas auteurs hibatoallah mosbah 1 nejib mrizak 1 2 imene kacem 1 2 maher maoua 1 2 asma koubaa 1 sana guedri 1 2 aicha brahem 1 2 houda kalboussi 1 2 souhail chatti 1 2 olfa el maalel 1 2 etablissement 1 service de medecine de travail chu farhat hached de sousse sousse tunisie 2 faculte de medecine de sousse sousse tunisie presentateur asma koubaa |
Th7-P356 - Kératocône et aptitude au travail : à propos de deux cas
Thème: THÈME 7 : Œil et travail : évolutions des affections de l'œil et de leur prise en charge, œil et étiologies professionnelles, impact sur le travail et le suivi médical
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Auteurs : Hibatoallah Mosbah (1), Nejib Mrizak (1,2), Imene Kacem (1,2), Maher Maoua (1,2), Asma Koubaa (1), Sana Guedri (1,2), Aicha Brahem (1,2), Houda Kalboussi (1,2), Souhail Chatti (1,2), Olfa El Maalel (1,2)
Présentateur : Asma Koubaa
Etablissement : (1) Service de médecine de travail, CHU Farhat Hached de Sousse, Sousse, TUNISIE; (2) Faculté de médecine de Sousse, Sousse, TUNISIE
Problématique :
Le kératocône est un trouble de la cornée dans lequel sa partie centrale devient plus mince et se gonfle en avant en forme de cône entraînant une myopie irrégulière, astigmatisme et, éventuellement, une déficience visuelle. Cette pathologie peut être handicapante en raison de la diminution de l’acuité visuelle. Cette baisse de vision, peut empêcher le patient de pratiquer certaines activités professionnelles poser ainsi un problème d'aptitude au travail.
Objectifs : Discuter l’aptitude au travail chez des salariés présentant un kératocône consultant au service de médecine du travail du CHU Farhat Hached de Sousse (Tunisie).
Observations
Première observation: Monsieur SB, âgé de 28 ans, sans antécédents pathologiques notables et occupant le poste de téléopérateur dans un centre d’appel depuis 10 ans adressé à notre service pour évaluer son aptitude au travail. Le patient est connu porteur de kératocône droit depuis 4 ans, traité par des lunettes de correction et des lentilles rigides et ne signale pas de gêne ophtalmique majeure. L’acuité visuelle réalisée avec correction a montré une vision à gauche de 10/10 de loin et de près et une vision à droit de 7/10 de loin et de près. Aucune anomalie de vision des reliefs ou des couleurs n’a été notée. La décision du médecin de travail était de le garder à son poste actuel.
Deuxième observation: Monsieur WH, âgé de 32 ans, sans antécédents pathologiques notables adjoint technique à une centrale de production d’électricité depuis 5 ans, connu porteur de kératocône, adressé au médecin de travail pour évaluer son aptitude au travail. Le patient signale un flou visuel, une photophobie, un larmoiement avec une baisse progressive de la vision évoluant depuis 10 ans et entravant ses tâches professionnelles. L’examen ophtalmologique a révélé une diminution de l’acuité visuelle avec une vision de loin enregistrée de 02/10 pour l’œil droit et de 06/10 pour l’œil gauche. Son ophtalmologue ne jugeait pas que son atteinte impose la greffe cornéenne et le patient a été traité par des lentilles rigides. La décision du médecin de travail était l’éviction des travaux de précision.
Conclusion :
Comme nous l’avons constaté à travers ces deux cas cliniques, un kératocône stable et bien corrigé, respectant les critères médicaux d’aptitude professionnelle en termes d’acuité visuelle et d’amétropie, est tout à fait compatible avec certaines professions.
Alors que l’inaptitude peut être prononcée en cours de carrière en présence d’un kératocône évolutif réduisant l’acuité visuelle du patient. Seul e médecin de travail qui peut se prononcer sur l’aptitude visuelle d'un employé en collaboration avec le médecin ophtalmologue traitant. |
th7 p357 aptitude medicale au travail chez des salaries atteints de pathologies oculaires auteurs imene yousfi 1 zied khessairi 1 anja meghirbi 1 faten bouden 1 hanene ben said 1 nizar ladhari 1 imen youssef 1 etablissement 1 service de pathologies professionnelles et d aptitude au travail hopital charles nicolle tunis tunisie presentateur zied khessairi |
Th7-P357 - Aptitude médicale au travail chez des salaries atteints de pathologies oculaires
Thème: THÈME 7 : Œil et travail : évolutions des affections de l'œil et de leur prise en charge, œil et étiologies professionnelles, impact sur le travail et le suivi médical
Auteurs : Imene Yousfi (1), Zied Khessairi (1), Anja Meghirbi (1), Faten Bouden (1), Hanene Ben Said (1), Nizar Ladhari (1), Imen Youssef (1)
Présentateur : Zied Khessairi
Etablissement : (1) Service de pathologies professionnelles et d'aptitude au travail, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, TUNISIE
Objectif Etudier le retentissement des pathologies oculaires sur l’aptitude médicale au travail.
Méthodes Il s’agissait d’une étude descriptive et rétrospective ayant intéressé les travailleurs adressés au service de pathologies professionnelles et d’aptitude au travail de l'hôpital Charles Nicolle de Tunis pour une pathologie oculaire, sur une période de 6 ans à partir du 1erJanvier 2014 au 31 Décembre 2019
Résultats Sur les 138 patients retenus, 68 % étaient de sexe masculin avec un âge moyen de 42 ± 10 ans et une ancienneté moyenne au dernier poste de 12±9 ans. Les secteurs d’activité les plus concernés étaient l’industrie (46,4 %), le secteur d’activités de services administratifs et d’appui (19,3%), et le transport (13,8%). Les salariés étaient des ouvriers dans 50,7%, des chauffeurs professionnels dans 26,1% et des agents de sécurité dans 7,2% des cas. Trente six patients (26,1%) étaient diabétiques dont 30 (83,3%) étaient au stade de complications dégénératives, 18 patients (12,9%) étaient hypertendus et 10 patients (7,1 %) avaient une maladie systémique et auto-immune. Les patients consultaient pour plus qu’une pathologie oculaire dans 66,7 % des cas et cette pathologie était bilatérale dans 81,9% des cas. Il s’agissait d’un trouble de la réfraction dans 32 %, d’une rétinopathie diabétique dans 18,7 % et d’une dyschromatopsie dans 12,2 % des cas. La décision médicale d’aptitude au travail était liée à la pathologie oculaire chez 124 patients (93,5%).Les décisions d’aptitude étaient : aptitude avec des restrictions (47,8 %) et inaptitude définitive (37%) avec proposition pour retraite anticipée chez 22 patients. Les principales restrictions étaient : les postes isolés et ou de sécurité (25,2%), les travaux de précisions (20,1%), le travail de nuit (12,1%) et le travail sur écran (5,1%).La conduite professionnelle était contre indiquée chez 26 chauffeurs (18,8 % des restrictions).
Discussion et conclusion Les pathologies oculaires sont souvent à l’origine d’un retentissement professionnel important chez les salariés. Leur maintien au travail reste possible moyennant certaines restrictions ou aménagements des postes du travail.
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th7 p358 evaluation de laptitude medicale au travail de salaries diabetiques presentant des troubles visuels auteurs zied khessairi 1 imene yousfi 1 najla mechergui 1 dorra brahim 1 anja meghirbi 1 siwar chemingui 1 nizar ladhari 1 imen youssef 1 etablissement 1 service de pathologies professionnelles et d aptitude au travail hopital charles nicolle tunis tunisie presentateur zied khessairi |
Th7-P358 - Evaluation de l’aptitude médicale au travail de salariés diabétiques présentant des troubles visuels
Thème: THÈME 7 : Œil et travail : évolutions des affections de l'œil et de leur prise en charge, œil et étiologies professionnelles, impact sur le travail et le suivi médical
Auteurs : Zied Khessairi (1), Imene Yousfi (1), Najla Mechergui (1), Dorra Brahim (1), Anja Meghirbi (1), Siwar Chemingui (1), Nizar Ladhari (1), Imen Youssef (1)
Présentateur : Zied Khessairi
Etablissement : (1) Service de pathologies professionnelles et d'aptitude au travail, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, TUNISIE
Objectifs Décrire les pathologies ophtalmologiques chez les patients diabétiques ainsi que leur retentissement sur la décision médicale d’aptitude au travail.
Méthodes Étude descriptive rétrospective portant sur les dossiers des patients diabétiques et présentant des affections ophtalmologiques colligés à la consultation du service de pathologie professionnelle et d’aptitude au travail de l’hôpital Charles Nicolle sur une période de six ans allant du 1er janvier 2014 jusqu’au 31 décembre 2019.
Résultats Nous avons recensé 36 cas. La moyenne d’âge des patients était de 49,5 ans±8,9 ans avec une prédominance masculine (28 hommes). L’ancienneté professionnelle moyenne au dernier poste du travail était de 17,7 ans avec des extrêmes allant de un an à 37 ans .Neuf patients avaient un diabète de type 1, 27 étaient diabétiques de type 2. Dix patients étaient sous insuline. Des complications dégénératives du diabète étaient présentes chez 30 cas. La durée d’évolution moyenne du diabète était de 15,4 ans ±8,6 ans. Une hypertension artérielle était retrouvée chez 12 cas et une dyslipidémie chez huit cas. Vingt-six malades avaient une rétinopathie diabétique qui était non proliférante chez 12 cas, proliférante non compliquée chez cinq cas, proliférante compliquée isolée chez sept cas ou associée à une cataracte chez deux cas. Les autres anomalies visuelles retrouvées étaient : une cataracte isolée chez deux cas, une uvéite post-granulomateuse chez un cas, une cécité post traumatique chez un cas, un glaucome à angle ouvert chez un cas et des troubles de la réfraction chez cinq cas. Les principaux postes occupés étaient : ouvrierchez 16 cas, chauffeur chez 10 cas, personnel de soins chez trois cas. Les principaux secteurs d’activité étaient représentés par l’industrie : 15 cas, les activités des services administratifs et d’appui : 9 cas et la santé : 5 cas. Les décisions d’aptitude étaient : aptes avec restrictions pour 19 cas dont 16 étaient liées aux affections oculaires : éviction du travail de nuit pour 9 cas, éviction du travail sur écran pour 3 cas et une éviction du travail de précision pour 4 cas. Une inaptitude définitive était décidée pour 17 cas. Une mise à la retraite anticipée pour usure prématurée de l’organisme a été proposée chez 5 cas et pour invalidité chez 4 cas.
Discussion et Conclusion Les complications oculaires du diabète dont la rétinopathie diabétique sont souvent à l’origine d’une limitation du rendement professionnel des salariés. Le rôle du médecin du travail s’avère crucial dans le suivi régulier des patients diabétiques afin de ralentir l’évolution
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th7 p359 effets visuels du travail sur ecran chez le personnel de sante des centres hospitalo universitaires de sousse auteurs hibatoallah mosbah 1 olfa el maalel 1 2 nejib mrizak 1 2 imene kacem 1 2 asma chouchene 1 2 lynn guetari 1 sana guedri 1 2 maher maoua 1 2 aicha brahem 1 2 houda kalboussi 1 2 souhail chatti 1 2 etablissement 1 service de medecine de travail chu farhat hached de sousse sousse tunisie 2 faculte de medecine de sousse sousse tunisie presentateur lynn guetari |
Th7-P359 - Effets visuels du Travail sur écran chez le personnel de santé des centres hospitalo-universitaires de Sousse
Thème: THÈME 7 : Œil et travail : évolutions des affections de l'œil et de leur prise en charge, œil et étiologies professionnelles, impact sur le travail et le suivi médical
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Auteurs : Hibatoallah Mosbah (1), Olfa El Maalel (1,2), Nejib Mrizak (1,2), Imene Kacem (1,2), Asma Chouchène (1,2), Lynn Guetari (1), Sana Guedri (1,2), Maher Maoua (1,2), Aicha Brahem (1,2), Houda Kalboussi (1,2), Souhail Chatti (1,2)
Présentateur : Lynn Guetari
Etablissement : (1) Service de Médecine de travail, CHU Farhat Hached de Sousse, Sousse, TUNISIE; (2) Faculté de Médecine de Sousse, Sousse, TUNISIE
Introduction :
L’écran de visualisation est un outil incontournable de l’environnement du travail dont le nombre d’opérateurs le manipulant est en croissance continue. Cette catégorie de travailleurs est particulièrement concernée par plusieurs troubles notamment visuels.
Objectif : Décrire les plaintes visuelles des opérateurs sur écran exerçant dans les centres hospitalo-universitaires de Sousse.
Matériel et méthodes :
Il s’agit d’une étude transversale descriptive menée auprès des centres hospitalo- universitaires de Sousse durant une période de trois mois. Le recueil des données était basé sur un questionnaire anonyme s’intéressant aux caractéristiques socioprofessionnelles, aux conditions du travail et aux plaintes visuelles.
Résultats :
Au total 123 opérateurs sur écran ont participé à notre étude. L’âge moyen a été de 41,3 ans avec une prédominance féminine de 71,5%. Il s’agissait principalement de secrétaires médicales (21,9%) suivies de techniciens supérieurs (21,1%). L’ancienneté professionnelle moyenne était de 13,5 ± 5 ans. Le temps moyen d’exposition au travail sur écran était supérieur à 4 heures par jour dans 62,2%.
La majorité des participants (74%) avait rapporté des plaintes visuelles à type de baisse de l’acuité visuelle (62,6%), sécheresse oculaire (57,1%), picotement (37,4%), brûlures (35,2%) et rougeur (34,1%). Ces sujets avaient consulté un médecin spécialiste et 34,9% avaient nécessité un traitement médical pour ces troubles. A cause des troubles, 18 opérateurs (13,6%) sur écran avaient bénéficié des congé de maladie.
L’étude des postes du travail a conclu au non respect des normes ergonomiques. En effet, 77,2% des sujets travaillaient sur un plan de travail à hauteur très élevée et 81,3% sur un écran bas situé par rapport au regard horizontal. Dans 65% des cas la distance œil-écran était très réduite.
Conclusion :
Cette étude a montré l’importance des répercussions visuelles du travail sur écran chez le personnel de santé qui est, par ailleurs, exposé à plusieurs autres risques. Afin de prévenir et limiter ces effets, il convient d’être vigilant à l’aménagement des postes du travail, au choix du matériel, à la qualité de l’écran mais aussi à l’organisation du travail.
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th7 p360 la cataracte dorigine professionnelle a propos de deux cas declares auteurs marwa bouhoula 1 2 houda kalboussi 1 2 najib mrizak 1 2 aicha brahem 1 2 wala haouari 1 2 asma aloui 1 2 imen kacem 1 2 sana el guedri 1 2 maher maoua 1 2 olfa el maalel 1 2 souhaiel chatti 1 2 etablissement 1 service de medecine du travail et de pathologies professionnelles chu farhat hached sousse sousse tunisie 2 universite de sousse faculte de medecine de sousse sousse tunisie presentateur wala haouari |
Th7-P360 - La cataracte d’origine professionnelle : A propos de deux cas déclarés
Thème: THÈME 7 : Œil et travail : évolutions des affections de l'œil et de leur prise en charge, œil et étiologies professionnelles, impact sur le travail et le suivi médical
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Auteurs : Marwa Bouhoula (1,2), Houda Kalboussi (1,2), Najib Mrizak (1,2), Aicha Brahem (1,2), Wala Haouari (1,2), Asma Aloui (1,2), Imen Kacem (1,2), Sana El Guedri (1,2), Maher Maoua (1,2), Olfa El Mâalel (1,2), Souhaiel Chatti (1,2)
Présentateur : Wala Haouari
Etablissement : (1) Service de Médecine du Travail et de Pathologies Professionnelles, CHU Farhat Hached Sousse, Sousse, TUNISIE; (2) Université de Sousse, Faculté de Médecine de Sousse, Sousse, TUNISIE
Introduction Bien qu'elle soit une maladie traitable, la cataracte est toujours la principale cause de cécité dans le monde. L’origine professionnelle de cette maladie a été rarement rapportée dans la littérature. Elle peut être radio-induite. Les effets des rayonnements sur le cristallin sont dits déterministes. Cette pathologie peut être également due à l’exposition aux rayonnements thermiques de verre ou de métal portés à incandescence.
Objectif Déterminer les caractéristiques des cas rapportés de cataracte d’origine professionnelle et préciser leurs facteurs de risque professionnels.
Observations Le premier cas était un patient âgé de 52 ans, soudeur dans une entreprise de construction métallique depuis 32 ans. Il était exposé aux rayonnements thermiques, sans port de moyen de protection individuelle notamment sans lunettes de protection. Un examen ophtalmologique réalisé pour l’exploration d’une baisse de l’acuité visuelle a conclu à une cataracte bilatérale très probablement d’origine professionnelle.
Le deuxième cas était celui d’une patiente âgée de 50 ans, aux antécédents d’allergie au latex et d’asthme allergique, adressée au service de médecine du travail du CHU Farhat Hached de Sousse pour une baisse progressive de l’acuité visuelle. Son histoire professionnelle a révélé qu’elle occupait le poste de technicienne en radiologie depuis 14 ans. Un examen ophtalmologique a montré la présence d’une cataracte bilatérale. Le bilan étiologique de cataracte (phosphocalcique et diabétique) est revenu négatif.
Sur le plan médicolégal, la cataracte a été déclarée en tant que maladie professionnelle indemnisable chez nos deux patients.
Conclusion Les professionnels exposés aux rayonnements ionisants ou aux rayonnements thermiques doivent bénéficier d’une surveillance médicale spéciale pour assurer un dépistage précoce des lésions oculaires d’origine professionnelle. Il est important également d’insister sur la formation continue des travailleurs en matière de prévention des risques professionnels qui doit être renouvelée périodiquement. |
th7 p361 syndrome de la macula bombee retentissement sur laptitude professionnelle auteurs asma kheder 2 imen jammeli 2 taoufik khalfallah 1 2 aouatef mahfoudh 1 2 etablissement 1 faculte de medecine de monastir tunisie monastir tunisie 2 chu mahdia tunisie mahdia tunisie presentateur imen jammeli |
Th7-P361 - Syndrome de la macula bombée : retentissement sur l’aptitude professionnelle
Thème: THÈME 7 : Œil et travail : évolutions des affections de l'œil et de leur prise en charge, œil et étiologies professionnelles, impact sur le travail et le suivi médical
Auteurs : Asma Kheder (2), Imen Jammeli (2), Taoufik Khalfallah (1,2), Aouatef Mahfoudh (1,2)
Présentateur : Imen Jammeli
Etablissement : (1) Faculté de médecine de Monastir-Tunisie, Monastir, TUNISIE; (2) CHU Mahdia-Tunisie, Mahdia, TUNISIE
Syndrome de la macula bombée : retentissement sur l’aptitude professionnelle
Introduction : La vision est un ensemble de fonctions qui contribuent à la bonne perception de l’environnement. Certaines professions requièrent un seuil de vision minimale, alors que d’autres ne font l’objet d’aucune législation. Il incombe dans ce cas au médecin de travail de statuer sur l’aptitude de ces salariés au cas par cas. C’est dans ce cadre que s’inscrit le cas du travail en laboratoire.
Nous rapportons le cas d’une patiente référée au Service de Médecine du Travail et de Pathologies Professionnelles de CHU de Mahdia-Tunisie pour un problème d’aptitude professionnelle à son poste de travail.
Observation : Mme L.A. âgée de 50 ans, technicienne de laboratoire, est suivie en ophtalmologie pour myopie forte bilatérale. Trois mois avant la consultation, elle avait présenté une baisse rapide et importante de l’acuité visuelle et des métamorphopsies bilatérales. La mesure de l’acuité visuelle de loin était de 1/10 avec correction en bilatéral. La vision de près était à P14 (selon l’échelle de Parinaud) avec correction en bilatéral. L’examen du fond d’œil a montré une choroïdose myopique. L’examen Tomographique en cohérence optique (OCT) de la macula a permis d’objectiver une saillie antérieure de toute la rétine maculaire avec un épaississement scléral sous-jacent et de poser le diagnostic du syndrome de la macula bombée. Ceci a généré des difficultés au travail, notamment lors de l’enregistrement des bilans, avec des erreurs fréquentes dans la saisie des résultats malgré l’utilisation d’un logiciel d’agrandissement. Une éviction du travail sur écran et des tâches de précision était donc nécessaire.
Conclusion : L’aptitude à un poste de travail relève du médecin du travail, mais dès lors qu’une pathologie oculaire retentit sur le travail, la complémentarité entre le médecin du travail et l’ophtalmologiste devient primordiale. Les aides techniques pour aider les déficients visuels sont de plus en plus nombreuses, avec notamment des logiciels d’agrandissement. Toutefois, l’informatique n’est pas la réponse universelle à tous les problèmes. |
th7 p362 caracteristiques des accidents du travail oculaires colliges aux urgences du chu farhat hached de sousse tunisie auteurs wala haouari 1 sana elguedri 1 houda kalboussi 1 lotfi zaglaoui 2 mehdi methamem 2 najib mrizak 1 aicha brahem 1 mariem khrouf 2 houda ben soltane 2 hiba mosbah 1 noura belhadj 1 imene kacem 1 maher maoua 1 asma aloui 1 etablissement 1 service de medecine du travail chu farhat hached sousse sousse tunisie 2 service des urgences du chu farhat hached sousse sousse tunisie 3 faculte de medecine de sousse sousse tunisie presentateur wala haouari |
Th7-P362 - Caractéristiques des accidents du travail oculaires colligés aux urgences du CHU Farhat Hached de Sousse-Tunisie
Thème: THÈME 7 : Œil et travail : évolutions des affections de l'œil et de leur prise en charge, œil et étiologies professionnelles, impact sur le travail et le suivi médical
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Auteurs : Wala Haouari (1), Sana Elguedri (1), Houda Kalboussi (1), Lotfi Zaglaoui (2), Mehdi Methamem (2), Najib Mrizak (1), Aicha Brahem (1), Mariem Khrouf (2), Houda Ben Soltane (2), Hiba Mosbah (1), Noura Belhadj (1), Imene Kacem (1), Maher Maoua (1), Asma Aloui (1)
Présentateur : Wala Haouari
Etablissement : (1) service de médecine du travail CHU Farhat Hached Sousse, Sousse, TUNISIE; (2) service des urgences du CHU Farhat Hached sousse, Sousse, TUNISIE; (3) faculté de médecine de Sousse, Sousse, TUNISIE
Introduction Les lésions oculaires sur le lieu de travail sont très courantes. Plus de 2 000 personnes se blessent les yeux au travail chaque jour. Ces lésions ont parfois de graves conséquences sur la fonction oculaire et nécessite souvent de nombreuses journées d’arrêt maladie pour récupérer.
Objectifs Déterminer la prévalence et les caractéristiques socio- démographiques et cliniques des accidents du travail oculaires colligés aux urgences de l’hôpital universitaire Farhat Hached de Sousse
Matériel et méthodes Etude rétrospective descriptive portant sur tous les dossiers d’accidents de travail oculaires (ATO) vus aux Urgences de CHU Farhat Hached de Sousse durant une période de 5 ans [2015 et 2019].
Résultats Le nombre total des ATO recensés était de 98 cas soit 3% de l’ensemble des accidents du travail consultants les urgences durant la même période de l’étude. L’âge moyen des patients était de 35,81 ans+ 9,67 ans avec prédominance masculine (sex ratio=4). Il s’agissait d’un accident d’exposition au sang dans 4,1% des cas. Le traumatisme par un objet contondant représente le principal mécanisme lésionnel (28,6%). Dans 26,5% des cas l’accident était secondaire à la projection intraoculaire d’un corps étranger et dans 16,3% des cas à la projection d’un produit chimique. Ces accidents ont été à l’origine d’une atteinte cornéenne dans 22,91% des cas et d’une lésion palpébrale ou sourcilière dans 23,5% des cas. Les victimes ont eu en moyenne 5,28 jours + 3,66 jours d’arrêt maladie avec un maximum de 12 jours et un minimum de zéro jour.
Conclusion La plupart des accidents du travail ophtalmiques sont évitables et peuvent être prévenus simplement en mettant en œuvre et en veillant à l’application des stratégies de prévention adéquates sur les lieux de travail.
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th7 p363 etude epidemiologique des traumatismes oculaires dorigine professionnelle a abidjan auteurs linda melissa affoue n guessan 1 chimene pulcherie guiegui 2 irel narcisse arnaud aka 2 ya madina ouattara 1 tchaha christian valery tchandji 2 andre arsene bhellys kouame 1 anny adjoua chantal kra 1 aime francois tchicaya 2 etablissement 1 centre hospitalier universitaire de bouake bouake cote d ivoire 2 centre hospitalier universitaire de yopougon abidjan 0 presentateur linda melissa affoue n guessan |
Th7-P363 - Etude épidémiologique des Traumatismes oculaires d’origine professionnelle à Abidjan
Thème: THÈME 7 : Œil et travail : évolutions des affections de l'œil et de leur prise en charge, œil et étiologies professionnelles, impact sur le travail et le suivi médical
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Auteurs : Linda Melissa Affoue N'guessan (1), Chimene Pulcherie Guiegui (2), Irel Narcisse Arnaud Aka (2), Ya Madina Ouattara (1), Tchaha Christian Valery Tchandji (2), Andre Arsene Bhellys Kouame (1), Anny Adjoua Chantal Kra (1), Aime Francois Tchicaya (2)
Présentateur : Linda Melissa Affoue N'guessan
Etablissement : (1) CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE BOUAKE, Bouake, COTE D'IVOIRE; (2) CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE YOPOUGON, Abidjan, 0
Introduction Les lésions oculaires d’origine professionnelles constituent un problème de santé majeur en milieu de travail et peuvent aboutir à la perte de la fonction visuelle.
Objectif Etudier les traumatismes oculaires d’origine professionnelle reçus dans un cabinet privé d’ophtalmologie d’Abidjan.
Matériels et méthode Nous avons conduit une étude rétrospective, à visée descriptive des dossiers médicaux des travailleurs ayant consulté pour traumatisme oculaire de janvier 2017 à juin 2019 dans un cabinet médical privé spécialisé en ophtalmologie. Les données socio-professionnelles des victimes et les données relatives aux lésions oculaires ont été reportées sur une fiche d’enquête.
Résultats Quarante-sept dossiers médicaux répondaient à nos critères d’inclusion. Le sex-ratio était de 2,13. La moyenne d’âge était de 35,6 ± 9,86 ans. Les travailleurs des BTP étaient les plus représentés avec 40%. Les chocs directs représentaient 57% des circonstances de survenue et le coup de poing était l’agent causal le plus incriminé (21%). Ces traumatismes étaient à l’origine de contusion dans 51% des cas. La quasi-totalité des lésions touchaient la cornée (96%). Une chirurgie oculaire été effectuée chez 3 patients. Les accidents de travail proprement dits étaient les plus fréquents (66%). La majorité des victimes n’avaient pas de moyen de protection oculaire lors de l’accident (94%).
Conclusion Les lésions oculaires d’origine professionnelle représentent un véritable défi de santé publique. Nous devons privilégier le port des équipements individuel adapté aux différentes activités des travailleurs
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th7 p365 cataracte dorigine professionnelle chez un technicien dimagerie medicale auteurs imene magroun 1 ghada bahri 1 hiba ziedi 1 abir ayadi 1 etablissement 1 hopital abderrahmane mami ariana tunisie 2 groupement de medecine du travail de l ariana ariana tunisie presentateur imene magroun |
Th7-P365 - Cataracte d’origine professionnelle chez un technicien d’imagerie médicale
Thème: THÈME 7 : Œil et travail : évolutions des affections de l'œil et de leur prise en charge, œil et étiologies professionnelles, impact sur le travail et le suivi médical
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Auteurs : Imene Magroun (1), Ghada Bahri (1), Hiba Ziedi (1), Abir Ayadi (1)
Présentateur : Imene Magroun
Etablissement : (1) Hôpital Abderrahmane MAMI , Ariana, TUNISIE; (2) Groupement de Médecine du Travail de l'Ariana, Ariana, TUNISIE
Introduction Les utilisations professionnelles des rayonnements ionisants représentent un risque pour la santé des travailleurs exposés, en particulier lorsque les moyens de prévention ne sont pas respectés.
Cas clinique technicien de radiologie, âgé de 45 ans, sans antécédents pathologiques, occupant le poste de technicien d’imagerie médicale dans un hôpital depuis 21 ans, consulte au service de médecine du travail pour visite médicale périodique. Il déclare avoir été opéré pour cataracte bilatérale depuis 10 ans. Il occupait le poste de nuit depuis son embauche. Il effectuait en moyenne de 60 radiographies de thorax et trois tomodensitomètries au service de radiologie et se déplaçait pour réaliser des radiographies de thorax au lit des malades. Il ne portait pas des lunettes de protection oculaire et de dosimètre.
Conclusion Le patient était apte à poursuivre son activité professionnelle avec un renforcement des moyens de protections. Un certificat médical initial en vu de déclarer la maladie professionnelle a été rédigé et délivré au patient. La cataracte, complication tardive quasi constante de toute irradiation, est une maladie professionnelle évitable. Le respect des mesures préventives techniques, la formation, l’information et la surveillance ophtalmologique spécialisée régulière du personnel exposé aux radiations ionisantes est le seul garant d’une prévention primaire efficace. |
th7 p366 aptitude au travail chez les travailleurs atteints de pathologies oculaires auteurs imene magroun 1 hela aouina 2 safa zayed 2 hajer hammedi 2 hamida jdid 2 etablissement 1 hopital abderrahmane mami ariana tunisie 2 groupement de medecine du travail de l ariana ariana tunisie presentateur imene magroun |
Th7-P366 - Aptitude au travail chez les travailleurs atteints de pathologies oculaires
Thème: THÈME 7 : Œil et travail : évolutions des affections de l'œil et de leur prise en charge, œil et étiologies professionnelles, impact sur le travail et le suivi médical
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Auteurs : Imene Magroun (1), Hela Aouina (2), Safa Zayed (2), Hajer Hammedi (2), Hamida Jdid (2)
Présentateur : Imene Magroun
Etablissement : (1) Hôpital Abderrahmane MAMI , Ariana, TUNISIE; (2) Groupement de Médecine du Travail de l'Ariana, Ariana, TUNISIE
Introduction Les pathologies oculaires constituent un groupe hétérogène de maladies. Elles sont fréquentes et posent souvent un motif de révision de l’aptitude au poste de travail des salariés. Objectif : Identifier les éléments médico-professionnels intervenant dans la prise de décision d’aptitude au poste de travail chez les travailleurs atteints de pathologies oculaires.
Méthodes Etude descriptive transversale portant sur les travailleurs ayant consulté pour visite médicale périodique durant la période allant d’octobre 2018 à octobre 2019. Le recueil des données a été effectué à partir des dossiers médicaux. La saisie et l’analyse des données a été faite à l’aide d’excel.
Résultats Onze cas de travailleurs atteints de pathologies oculaires ont été recensés. L’Age moyen était de 38 ans. Le sexe ratio était de 0,73. Les atteintes oculaires étaient diagnostiquées avant l’embauche chez 9 patients. Le kératocône était retrouvé chez 3 patients. La pathologie n’était pas grave dans 7 cas. L’ancienneté dans le poste variait de 0 à 30 ans avec une ancienneté moyenne de 11 ans. Cinq patients travaillaient sur écran. Le maintien dans le poste de travail avec aménagement était décidé pour 7 patients.
Conclusion Le maintien au poste de travail chez des salariés atteints de pathologies oculaires est envisageable. Le médecin du travail a un rôle primordial puisqu’il détient non seulement les connaissances médicales mais également une parfaite connaissance des exigences des postes de travail. |
th7 p368 importance du depistage des troubles de la vision des couleurs aux visites d embauche dans une societe delectricite auteurs ghada bahri 1 2 myriam fendri 2 marouene manai 1 nizar ladhari 1 2 sami chtourou 1 mongi bousbiaa 1 moncef harrabi 1 etablissement 1 service autonome de la societe tunisienne delectricite et de gaz tunis tunisie 2 service de pathologie professionnelle hopital charles nicolle tunis tunisie presentateur myriam fendri |
Th7-P368 - Importance du dépistage des troubles de la vision des couleurs aux visites d'embauche dans une société d’électricité
Thème: THÈME 7 : Œil et travail : évolutions des affections de l'œil et de leur prise en charge, œil et étiologies professionnelles, impact sur le travail et le suivi médical
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Auteurs : Ghada Bahri (1,2), Myriam Fendri (2), Marouene Manai (1), Nizar Ladhari (1,2), Sami Chtourou (1), Mongi Bousbiaa (1), Moncef Harrabi (1)
Présentateur : Myriam Fendri
Etablissement : (1) Service autonome de la société Tunisienne d’Electricité et de Gaz , Tunis, TUNISIE; (2) Service de Pathologie Professionnelle, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, TUNISIE
Introduction Une dyschromatopsie héréditaire, souvent méconnue et diagnostiquées tardivement, doit être dépistée et évaluée car sa présence peut être source de restrictions ou d’inaptitude professionnelle, notamment dans les métiers de sécurité, des transports et de l’électricité.
Objectifs Décrire les caractéristiques sociodémographiques chez une population de jeunes tunisiens originaires des différents gouvernorats du pays et présentant un trouble congénital de la vision des couleurs.
-Déterminer le retentissement des dyschromatopsies congénitales sur la décision d’aptitude.
Méthodes Il s’agit d’une étude transversale ayant recensé tous les cas de dyschromatopsie congénitale dépistés lors des visites médicale d’embauche, effectuées au cours de la période allant de 1 janvier 2019 au 31 mars 2019 à la Société tunisienne d’électricité et de gaz. Le dépistage a intéressé 2019 candidats (1559 hommes et 460 femmes), adultes jeunes, examinés pour des postes des agents techniques. L’outil de dépistage était le visio-test complété, en cas trouble dans la vision des couleurs, par le test d’Ishiara et le test de couleur désaturée D15 Lanthony.
Résultats Vingt cinq candidats présentaient un trouble de la vision des couleurs au visio-test. L’âge moyen était de 25±2,3 ans. Tous les candidats présentant des troubles de la vision des couleurs étaient de sexe masculin. L’index de masse corporelle moyen était de 23±4 kg/m². Aucun sujet ne présentait des antécédents pathologiques particuliers. Le test d’Ishiara a repéré uniquement 22 cas de dyschromatopsie congénitale. Quatorze patients présentaient une dyschromatopsie de type Deutane grave et 8 de type Deutane légère. Le test D15 Lantony était négatif chez tous les 25 cas dépistés. Selon le type et la sévérité de la dyschromatopsie congénitale et la nature de l’activité professionnelle exigée, 15 candidats étaient déclarés aptes et 10 candidats étaient déclarés inaptes.
Conclusion Les dyschromatopsies héréditaires, doivent être dépistées avant l’orientation professionnelle pour éviter les problèmes d’inaptitude à l’embauche. |
th7 p372 myopie et travail professionnel de pres a l age adulte revue systematique et meta analyse auteurs frederic dutheil 1 joris castanon 3 caroline maurin 3 martial mermillod 2 frederic chiambaretta 1 maelys clinchamps 3 francois xavier lesage 4 bruno pereira 1 valentin navel 1 etablissement 1 universite clermont auvergne chu clermont ferrand clermont ferrand france 2 univ grenoble alpes univ savoie mont blanc grenoble france 3 chu clermont ferrand clermont ferrand france 4 chu montpellier montpellier france presentateur frederic dutheil |
Th7-P372 - Myopie et travail professionnel de près à l'âge adulte: revue systématique et méta-analyse
Thème: THÈME 7 : Œil et travail : évolutions des affections de l'œil et de leur prise en charge, œil et étiologies professionnelles, impact sur le travail et le suivi médical
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Auteurs : Frédéric Dutheil (1), Joris Castanon (3), Caroline Maurin (3), Martial Mermillod (2), Frederic Chiambaretta (1), Maelys Clinchamps (3), Francois-Xavier Lesage (4), Bruno Pereira (1), Valentin Navel (1)
Présentateur : Frédéric Dutheil
Etablissement : (1) Universite Clermont Auvergne & CHU Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, FRANCE; (2) Univ. Grenoble Alpes, Univ. Savoie Mont Blanc, Grenoble, FRANCE; (3) CHU Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, FRANCE; (4) CHU Montpellier, Montpellier, FRANCE
Objectif: Évaluer les effets du travail de près sur la myopie.
Méthode: Revue systématique et méta-analyse. Nous avons effectué des recherches dans les bases de données PubMed, Cochrane Library, Embase et Science Direct pour trouver des études faisant état de la prévalence de la myopie au travail de près. La stratégie de recherche utilisée pour les mots clés suivants: «myopie» et «travail de près». La myopie était définie comme un équivalent sphérique moyen ≤-0,75 dioptrie. Des méta-analyses à effets aléatoires ont été effectuées sur les critères suivants: prévalence de la myopie, progression de la myopie par an, et risque de myopie en étant exposé au travail de près, avec des méta-régressions évaluant les effets de l'âge, du sexe, du niveau d'éducation, des zones géographiques, des catégories de population, des antécédents parentaux de myopie, et de la quantifaction du travail de près et de l'effort accomodatif.
Résultats: Des données de réfraction étaient disponibles pour 67 606 participants, âgés de 6 à 38 ans. La prévalence mondiale de la myopie dans le travail proche était de 35,9% (IC 95%: 18,1–58,7; p = 0,22, I2 = 99,8%), allant de 36,2% chez les enfants (IC 95%: 20,8–55,0; p = 0,15) à 54,0% chez l'adulte (IC 95%: 36,0–71,0; p = 0,67), et allant de 15,5% (IC 95%: 7,1–30,7; p <0,001) pour les Australiens à 65,3% (IC 95 %: 51,4–76,9; p = 0,03) pour les Asiatiques de l'Est (p> 0,05 entre les zones géographiques). La progression globale de la myopie par an était de -0,73D (IC à 95%: -1,24-0,23; p = 0,005), allant de -0,52D pour les enfants (IC à 95%: -0,90-0,13; p = 0,008) à -1,21D pour les adultes (IC 95%: -1,71-0,71; p <0,001), et variant de -0,07D (IC 95%: -1,70-1,56; p = 0,93) pour les Nord-Américains à -0,96 D pour les Européens (IC 95%: -1,70-0,22; p = 0,01) (p> 0,05 entre les zones géographiques). Le risque global (odds ratio) était de 1,59 (IC à 95%: 1,09–2,33; p = 0,02). Nous avons démontré une plus grande progression de la myopie chez l'adulte que chez l'enfant (coefficient = -1,68, IC 95%: -3,11-0-0,25, p = 0,02). La progression de la myopie augmentait avec le temps d'effort accomodatif par semaine (coefficient -0,02, IC à 95%: -0,03-0,01; p = 0,02).
Conclusion: Le travail de près favorise la myopie avec une relations dose-réponse, en particulier l'exposition professionnelle chez les adultes. Une prévention ciblée doit être mise en œuvre sur le lieu de travail. |
th8 fp 29 intervention ergonomique en menuiserie industrielle logistique et prevention des tms auteurs boris euvrard 1 3 vincent jube 2 yves roquelaure 4 5 etablissement 1 sstrn service de sante au travail de la region nantaise saint herblain france 2 sstrn service de sante au travail de la region nantaise sainte luce france 3 faculte de medecine nantes france 4 chu service de pathologies professionnelles et medecine du travail angers france 5 irset institut de recherche en sante environnement et travail inserm umr 1085 equipe ester faculte de sante angers france presentateur boris euvrard |
Th8-FP-29 - Intervention ergonomique en menuiserie industrielle : logistique et prévention des TMS
Thème: THÈME 8 : Secteurs des transports et de la logistique : évolution du travail et des risques, impact sur la santé et prévention
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Auteurs : Boris Euvrard (1,3), Vincent Jube (2), Yves Roquelaure (4,5)
Présentateur : Boris Euvrard
Etablissement : (1) SSTRN (Service de Santé au Travail de la Région Nantaise), Saint-Herblain, FRANCE; (2) SSTRN (Service de Santé au Travail de la Région Nantaise), Sainte-Luce, FRANCE; (3) Faculté de Médecine, Nantes, FRANCE; (4) CHU (Service de Pathologies Professionnelles et Médecine du Travail), Angers, FRANCE; (5) IRSET (Institut de recherche en santé, environnement et travail - Inserm UMR 1085 - Equipe Ester), Faculté de Santé, Angers, FRANCE
Introduction Prévenir les troubles musculosquelettiques (TMS) préoccupe tout acteur en Santé-Travail. Entre la pénibilité et la sinistralité liées aux manutentions manuelles de charges lourdes, comment objectiver les TMS et comprendre les situations pour agir ?
Méthode Une analyse ergonomique a été menée au service Expédition d’une menuiserie industrielle (18 temps d’interventions). L’objectivation des souffrances articulaires a reposé sur l’étude d’indicateurs de santé (déclarations en AT/MP), la passation d’examens médicaux (protocole SALTSA) et l’auto-remplissage d’échelles cotant la douleur (questionnaires de type NORDIQUE). L’analyse de l’activité s’est appuyée sur l’étude des postes, avec cartographie des flux et chronogrammes d’activité (outil RULA). L’animation de groupes de travail a visé l’expression des principales attentes, afin de favoriser la co-construction d’un plan d’action partagé en équipe. La dynamique des multiples transformations survenues a été évaluée à 1 an (2019).
Résultats La prévalence des TMS était de 67% à l’examen clinique et de 87% aux questionnaires (n=17), contrastant avec l’absence de maladie professionnelle déclarée. Les postes à risque se déclinaient en chargement, conditionnement, réception et montage de palettes, dans un contexte de complexification des modes de palettisation, associée à des changements technico-managériaux et socio-culturels.
Certaines fenêtres atteignaient 90 kg, un module porté pesait 135 kg, la hauteur de prise pouvait excéder 1,75 m. Un chronogramme pointait l’écart prescrit / réel (manque de temps pour manutentionner en binôme). L’élévation des bras dépassait 90°. Les mesures matérielles, organisationnelles et psychosociales ont intéressé toute l’entreprise. L’évaluation à 1 an a montré une baisse des questionnaires positifs (82%), une diminution significative des EN scores (réduction de la somme des cotations aux échelles numériques des arthralgies, p=0.023) et une moindre pénibilité ressentie.
Un large panel d’actions proposées en CHSCT a été mis en œuvre (allègement par dégondage et pré-calcul du poids en amont, confection de chariots et développement du tutorat, réunions et entraide concertée avec les services de transport). La pérennisation de la démarche ergonomique a été favorisée via le suivi d’un tableau d’avancement par le responsable HSE, ainsi que par l’appropriation des caristes et manageurs qui se sont engagés.
Discussion Malgré la nécessité d’études additionnelles de forte puissance statistique, cette intervention témoigne de l’importance du médecin du travail pour mobiliser le collectif et accompagner la démarche de prévention portée par la synergie entre opérateurs, préventeurs et décideurs.
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th8 fp 31 bruit dans loreillette des preparateurs de commandes et receptionnaires auteurs therese azah 1 alexie antunes 1 sandrine chevallaz 1 remi petitfour 1 patricia zitoubi 1 etablissement 1 acms suresnes france presentateur therese azah |
Th8-FP-31 - Bruit dans l’oreillette des préparateurs de commandes et réceptionnaires
Thème: THÈME 8 : Secteurs des transports et de la logistique : évolution du travail et des risques, impact sur la santé et prévention
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Auteurs : Thérèse Azah (1), Alexie Antunes (1), Sandrine Chevallaz (1), Rémi Petitfour (1), Patricia Zitoubi (1)
Présentateur : Thérèse Azah
Etablissement : (1) ACMS, Suresnes, FRANCE
Objectif:
Evaluer l’exposition au risque bruit des préparateurs de commandes et réceptionnaires évoluant dans les 4 halls en froid positif (+3°C) d’un atelier logistique, accompagner l’entreprise dans sa démarche de prévention.
Contexte:
Cet entrepôt approvisionne en produits frais des magasins d’un groupe de la grande distribution. Une évaluation du bruit menée en 2016 au niveau du groupe considère les salariés en poste dans ces zones froides comme exposés au-delà du seuil de pénibilité (exposition journalière au bruit (Lex,8H) > 81dB(A) et durée > 600 h/an). La direction de cet entrepôt a sollicité notre SIST pour évaluer in situ l’exposition des 270 salariés concernés, sans protection auditive. Les préparateurs ont un casque mono-oreille avec micro relié à un système de commande vocale. L’élection du CSE est en cours.
Méthode:
Le médecin du travail échange avec son équipe sur les moyens d’évaluer le bruit reçu dans le casque, en complément du bruit reçu dans l’oreille, mesuré par dosimétrie et analysé par fonction selon la norme ISO 9612, et du bruit ambiant mesuré par sonométrie. Une oreille artificielle est utilisée dans un bureau au calme, reliée à un sonomètre, elle mesure le bruit dû aux ordres délivrés par le système de commande vocale. Ont été mobilisés 2 AST et 2 IPRP pour repérer les évènements bruyants, impulsionnels ou continus.
Résultats:
Les niveaux sonores ambiants sont < 75 dB(A) dans les 4 halls, comme recommandés par l’INRS.
Au hall « fruits et légumes », le Lex,8H des préparateurs est > 85dB(A), et on dénombre 14 dépassements du niveau de pression acoustique de crête (>135 dB(C)). Au hall « marée », le Lex,8H du réceptionnaire est > 80 dB(A).
Pour des contraintes inhérentes au site, le niveau du bruit dans le casque d’un préparateur n’a pu être mesuré que pendant la phase d’identification au système de commande vocale, avec une valeur faible (< 50 dB(A)) comme résultat, et pas pendant tout le guidage vocal comme souhaité et proposé.
La dépose brusque des cagettes en plastique sur la palette en cours d’assemblage, le choc des palettes lâchées au sol ou poussées par un transpalette, le préfilmage manuel des palettes contribuent au niveau sonore élevé. Compte-tenu de nos résultats, l’entreprise a défini un plan d’action de prévention. Des aérothermes nouveaux plus silencieux encore seront installés progressivement. Des briefs de sécurité sont programmés, informant les salariés des évènements bruyants constatés et des façons d’agir pour les éviter et donc abaisser le niveau sonore. Dans les halls où les seuils réglementaires sont dépassés, la mise à disposition de bouchons moulés est en cours pour l’un, en test par les salariés pour l’autre. |
th8 fp 33 kit a rouler autant le faire en toute securite auteurs catherine gouel 1 julie milhau 1 etablissement 1 ametra lattes france presentateur catherine gouel |
Th8-FP-33 - « Kit à rouler », autant le faire en toute sécurité
Thème: THÈME 8 : Secteurs des transports et de la logistique : évolution du travail et des risques, impact sur la santé et prévention
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Auteurs : Catherine Gouel (1), Julie Milhau (1)
Présentateur : Catherine Gouel
Etablissement : (1) AMETRA, Lattes, FRANCE
Contexte Le risque routier est la première cause de mortalité au travail. C'est une priorité du plan national santé travail ainsi que du plan régional santé travail 2016-2020. Par ailleurs le risque routier est sous-estimé dans de nombreuses entreprises.
Objectifs Promouvoir une culture de prévention du risque routier. Créer un kit d'accompagnement pour les employeurs avec pour commencer une information sur leurs obligations légales, les risques associés au risque routier, ainsi que la problématique des addictions mais surtout l'intérêt d'évaluer ce risque au sein de l'entreprise. Un accompagnement à distance (le temps de l'évaluation du risque et de la mise en place d'actions prioritaires) puis une sensibilisation des salariés.
Méthodes En novembre 2018, création d’un groupe de travail avec mise en place d’actions. Petits déjeuners employeurs. Création d'un outil d'évaluation du risque routier qui sera associé au Document Unique, (document Excel interactif et simple d’utilisation regroupant plusieurs fonctions : état des lieux du risque routier dans l’entreprise, priorisation, document unique et propositions d’actions avec liens directs sur des solutions (exemple de carnet de suivi d’un véhicule, exemple de règlement intérieur, liste des vérifications à réaliser sur les véhicules, etc.). Mise en place d’ateliers de sensibilisation ludiques pour les salariés (lunettes de simulation alcoolémie, fatigue ou drogue, atelier bar autour des doses d’alcool, quizz, films ludiques). Et indépendamment organisation de journées à thème type portes ouvertes.
Résultats Suite au premier petit déjeuner employeur qui a eu lieu en octobre 2019, 100 % des employeurs ont apprécié la clarté de l'information délivrée. 86 % des entreprises souhaitent travailler sur cette thématique. 71 % souhaitent l'aide de l'Ametra.
Perspectives Finaliser les actions commencées en 2019 par la sensibilisation des salariés sous forme d’apport théorique et d’ateliers pratiques. Répondre aux nombreuses sollicitations des entreprises. En interne à l'Ametra, réfléchir à une harmonisation des pratiques dans le cadre du suivi de santé des salariés soumis au risque routier notamment au niveau des examens complémentaires. Travailler en collaboration avec le groupe de travail addictions en menant des actions conjointes (petits déjeuners employeurs ou actions de sensibilisation). Au sein de l'Ametra, transmettre nos travaux aux équipes médicales afin que chaque cabinet puisse répondre aux sollicitations de ses entreprises. |
th8 fp 34 evaluation du stress professionnel chez les dockers en service au port autonome de douala cameroun auteurs joseph silvere kaptue 1 joseph dieuboue 1 joseph siakam leunga 1 etablissement 1 scsst douala cameroun presentateur joseph silvere kaptue |
Th8-FP-34 - Evaluation du stress professionnel chez les dockers en service au port autonome de Douala – Cameroun
Thème: THÈME 8 : Secteurs des transports et de la logistique : évolution du travail et des risques, impact sur la santé et prévention
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Auteurs : Joseph Silvere Kaptue (1), Joseph Dieuboue (1), Joseph Siakam Leunga (1)
Présentateur : Joseph Silvere Kaptue
Etablissement : (1) SCSST, Douala, CAMEROUN
INTRODUCTION :
Le stress est un mecanisme de reponse à une pression de l'environnement pouvant genérer plussieurs émotions comme l'anxieté , l'angoise et les problèmes gastrointestinaux . le but de ce travail est d'évaluer le stress chez les dockers .
MATERIEL ET METHODES :
Il s'agit d'une étude transversale ayant inclus , les dockers du port autonome de douala . les données ont été récolté du 28-30 Août 2019 au moyen d'un questionnaire de l'INRS version 2000. Le test de Chi2 et de fisher ont été utilisés pour les asociations entre les variables
RESULTATS .
Nous avons inclus au total 372 participants ,qui étaient tous de sexe masculin,la moyenne d'âge observée est de 38,71 ans,la majorité était droitier 77,66 %,et travaillant en quart 47,5% .Les périodes contraignantes étaient la nuit et l'après- midi (38,2%), la majorité des participants adoptaient une posture penchée en avant (62,7%) et 64% n'étaient pas satisfait de leur travail. 1,60% des participants avaient de la nervosité ou des tremblements.Le problème gastro-intestinal le plus fréquent était la bouche sèche (3,40%); les problèmes d'anxiété les plus fréquents étaient les périodes de fatigue intense (9%), les difficultés d'endormissement (3,70%) et les insomnies (3,10%). Le type de stress le plus représenté était l'angoisse (26,27%). Le rythme de travail est associé à tous les types de stress [cardio-vasculaire (p= 0,003), angoisse (p= 0,000), gastro-intestinal (p= 0,006) et l'anxiété (p=0,0001)]. Le travail contraignant est associé à l'anxiété (p= 0,043). Les problèmes gastro-intestinaux et l'anxiété sont respectivement associés au nombre d'heure de travail journalier (p=0,009, p=0,000), et également lié à la satisfaction au travail (p=0,002).
Le problème gastro-intestinal le plus fréquent était la bouche sèche (3,40%); les problèmes d'anxiété les plus fréquents étaient les périodes de fatigue intense (9%), les difficultés d'endormissement (3,70%) et les insomnies (3,10%). Le type de stress le plus représenté était l'angoisse (26,27%). Le rythme de travail est associé à tous les types de stress [cardio-vasculaire (p= 0,003), angoisse (p= 0,000), gastro-intestinal (p= 0,006) et l'anxiété (p=0,0001)]. Le travail contraignant est associé à l'anxiété (p= 0,043). Les problèmes gastro-intestinaux et l'anxiété sont respectivement associés au nombre d'heure de travail journalier (p=0,009, p=0,000), et également lié à la satisfaction au travail (p=0,002).
CONCLUSION :
Les manifestations du stress les plus fréquentes étaient l'angoisse, le stress gastro-intestinal et l'anxiété. Le rythme de travail, le travail contraignant, le nombre d’heures de travail quotidien étaient associés au stress.
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th8 fp 35 exposition a la creosote une campagne d evaluation et de prevention auteurs celine kelly triboulet 1 christine warein 1 patricia kisic alviarez 3 clara palgen 2 etablissement 1 service medical sncf clermont ferrand france 2 aist prevention active clermont ferrand france 3 pole qualite securite environnement de l infrapole auvergne nivernais clermont ferrand france presentateur celine kelly triboulet |
Th8-FP-35 - Exposition à la créosote: une campagne d'évaluation et de prévention
Thème: THÈME 8 : Secteurs des transports et de la logistique : évolution du travail et des risques, impact sur la santé et prévention
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Auteurs : Celine Kelly Triboulet (1), Christine Warein (1), Patricia Kisic Alviarez (3), Clara Palgen (2)
Présentateur : Celine Kelly Triboulet
Etablissement : (1) Service médical SNCF, Clermont Ferrand, FRANCE; (2) AIST prévention active, Clermont Ferrand, FRANCE; (3) Pole Qualite Securite Environnement de l'Infrapôle Auvergne Nivernais, Clermont Ferrand, FRANCE
Contexte Les traverses de bois sous rail sont depuis plus de 150 ans traitées par la créosote, huile obtenue par distillation des goudrons de houille. Ce traitement prolonge la durée de vie des traverses ou bois de classe de risque 4 exposés à une humidité toujours supérieure à 20% tels que les bois en contact avec le sol, de quelques années à 40 ans.
Depuis janvier 2014, seule la créosote de type C peut être utilisée en France.
La créosote de type C, comme les autres classes de créosote, est classée cancérogène 1B selon le règlement CE n°1272/2008, et le tableau de maladie professionnelle n°16bis du régime général permet l’indemnisation de pathologies cancéreuses induites par la créosote.
Parmi les très nombreux composants de la créosote, ceux qui sont toxicologiquement les plus préoccupants sont les HAP (hydrocarbures aromatiques polycycliques), dont on distingue 3 grandes catégories : les HAP lourds (plus de 4 cycles) dont le représentant est le benzo(a)pyrène, présent en faible concentration, les HAP légers (2 à 3 cycles) comme le naphtalène, et les HAP intermédiaires à 4 cycles, comme le pyrène, les plus abondants.
Objectif L’inspection du travail a demandé qu’une évaluation de l’exposition aux HAP soit réalisée dans une population de travailleurs exposés à la créosote lors de l’activité de déchargement de traverses.
Methode Une campagne de biométrologie a été réalisée dans une population de 9 travailleurs, selon un protocole établi en concertation avec la Cellule de Toxicologie de la SNCF. Cette campagne a été couplée à des prélèvements au niveau des voies respiratoires du Benzo(a)pyrène.
Le protocole a consisté à mesurer le 1-hydroxypyrène (1-OHP), métabolite du pyrène, HAP non cancérogène) et le 3-hydroxybenzo(a)pyrène (3-OHB(a)P), métabolite du Benzo(a)pyrène, HAP cancérogène) par recueil urinaire au cours d’une semaine de travail exposant à la créosote. Des prélèvements ont été réalisés au premier, quatrième et cinquième jours de travail. L’activité se déroulait avec des phases de travail de jour et de nuit.
Résultats Notre étude a retrouvé des valeurs de 3-OHB(a)P inférieures aux valeurs limites décrites par l’INRS en population générale.
Nous retrouvons une augmentation de l’élimination du 1-OHP au cours de la semaine de travail, préférentiellement chez les fumeurs.
Des mesures de prévention ont été renouvellées.
Conclusion Malgré une attention soutenue de l’entreprise sur les principes de prévention de ce risque cancérogène concernant les différents moyens de prévention organisationnels (substitution), collectifs (délai de séchage des traverses) et enfin individuels (règles d’hygiène, équipements de protection), la prévention nécessite d’être poursuivie.
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th8 p376 facteurs predictifs de la detresse psychique 5 ans apres accident auteurs carole pelissier 1 2 emmanuel fort 3 luc fontana 1 2 martine hours 4 etablissement 1 centre hospitalier universitaire de saint etienne saint priest en jarez france 2 univ lyon univ lyon 1 univ st etienne ifsttar umrestte umr_t9405 saint etienne france 3 univ lyon univ lyon 1 ifsttar umrestte umr_t9405 lyon france 4 univ lyon ifsttar univ lyon 1 umrestte umr_t9405 bron france presentateur carole pelissier |
Th8-P376 - Facteurs prédictifs de la détresse psychique 5 ans après accident
Thème: THÈME 8 : Secteurs des transports et de la logistique : évolution du travail et des risques, impact sur la santé et prévention
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Auteurs : Carole Pelissier (1,2), Emmanuel Fort (3), Luc Fontana (1,2), Martine Hours (4)
Présentateur : Carole Pelissier
Etablissement : (1) Centre Hospitalier Universitaire de Saint-Etienne, Saint-Priest-En-Jarez, FRANCE; (2) Univ Lyon, Univ Lyon 1, Univ St Etienne, IFSTTAR, UMRESTTE, UMR_T9405, Saint-Etienne, FRANCE; (3) Univ Lyon, Univ Lyon 1, IFSTTAR, UMRESTTE, UMR_T9405, Lyon, FRANCE; (4) Univ Lyon, IFSTTAR, Univ Lyon 1, UMRESTTE, UMR_T9405, Bron, FRANCE
Introduction La persistance d’une détresse psychique consécutive à un accident de la route a des répercussions humaines, économiques et sociales. L’objectif de notre étude est d’estimer les facteurs socioprofessionnels et médicaux associés à une détresse psychique cinq ans après un accident corporel.
Méthode Six cent quatre-vingt onze sujets sur 1168 sujets accidentés de la route participant à une étude prospective (la cohorte ESPARR) ont répondu à des questionnaires standardisés à un an et cinq ans après l’accident. L’évaluation des caractéristiques socioprofessionnelles, des séquelles physiques, des séquelles psychiques, de la douleur et de la qualité de vie perçue s’est appuyée sur l’utilisation d’outils validés. Les analyses univariées pondérées en fonction du niveau de gravité puis multivariées (modèle de régression logistique) ont permis de rechercher des associations significatives entre la détresse psychique cinq ans après l’accident de la route et des facteurs médicaux et socioprofessionnels initiaux, à un an et à cinq ans de l’accident.
Résultats Cent soixante huit participants (24%) expriment une détresse psychique cinq ans après l’accident de la voie publique. Après ajustement sur plusieurs facteurs, la détresse psychique à cinq ans de l’accident est associée à des facteurs socioéconomiques (genre, niveau d’étude), et à des symptômes déjà observés un an après l’accident (difficultés de concentration, symptômes d’anxiété) et à une altération de la qualité de vie. A cinq ans de l’accident, la détresse psychique est associée à la présence de séquelles psycho-cognitives, à la présence de séquelles rachidiennes, à l’absence de retour au travail, à une insatisfaction de l’état de santé perçu, et à une altération de la qualité de vie.
Conclusion Suite à un accident de la route, la mise en œuvre d’une prise en charge médicale physique et psychique adaptée, et un repérage précoce des pathologies psychiques, pourraient contribuer à réduire la détresse psychique chronique.
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th8 p378 le controle des ouvrages dart du reseau ferroviaire un poste singulier auteurs eric hossann 2 anne jankowski 1 etablissement 1 sncf strasbourg france 2 sew usocom haguenau france presentateur eric hossann |
Th8-P378 - Le contrôle des ouvrages d’art du réseau ferroviaire : un poste singulier.
Thème: THÈME 8 : Secteurs des transports et de la logistique : évolution du travail et des risques, impact sur la santé et prévention
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Auteurs : Eric Hossann (2), Anne Jankowski (1)
Présentateur : Eric Hossann
Etablissement : (1) SNCF, Strasbourg, FRANCE; (2) SEW-USOCOM, Haguenau, FRANCE
Introduction Le réseau ferroviaire français comporte près de 30000 ponts et 1500 tunnels, dits « ouvrages d’art » (OA). La surveillance de leur structure interne et externe est réalisée par des petites équipes très spécialisées. Elle nécessite des inspections terrain régulières, dans des situations de travail parfois originales et périlleuses selon l’architecture et l’environnement.
Objectif Notre étude a cherché à comprendre et mieux connaître les risques métiers de l’équipe OA de l’infrapôle Rhénan de la SNCF ainsi qu’à améliorer les conditions de travail et préserver la santé des salariés.
Matériel et méthodes Etudes de postes réalisées et interprétées en multidisciplinarité (médecin du travail, interne, IDEST, interlocuteurs HSE, référents OA) visant à faire des propositions concrètes d’amélioration de la prévention à l’employeur.
Résultat Les contrôleurs OA sont exposés à de nombreux risques professionnels : physiques (terrains irréguliers, végétation dense, obstacles et objets perforants et contondants invisibles dans les cours d’eau, postures contraignantes…) ; chimiques (poches de gaz…) ; biologiques (boues/eaux stagnantes, animaux sauvages, zoonoses…) ; psycho-organisationnelles (travail isolé dans le vide ou en espace confiné…). De nombreuses mesures de prévention des risques étaient déjà en place, mais pas toujours respectées (gants étanches non portés car jugés trop inconfortables…). Les propositions d’amélioration formulées devaient tenir compte des spécificités du métier (milieu humide, présence aléatoire de réseau télécom, nécessité de ramper, dextérité…). Les principales ont été 1) mise à disposition de systèmes d’alerte individuels et modifications des mesures organisationnelles en rapport avec le travail isolé 2) fourniture de nouvelles bottes antiperforantes avec renfort de maintien au niveau des chevilles 3) test de nouvelles manchettes/combinaisons plus ergonomiques intégrant des genouillères et isolantes vis-à-vis du risque biologique 4) mise en place de points d’eau, de savon et solution hydroalcoolique embarqués dans les véhicules de tournée pour le lavage des boues sur le corps et les tenues avant rangement 5) mise à disposition de systèmes individuels plus ergonomiques d’emport du matériel, de visibilité et de saisie des notes. Les tests de nouveau matériel et organisations sont en cours avant intégration définitive.
Conclusion La surveillance des OA de la SNCF est un métier bien singulier exposant à de nombreux risques professionnels. Une meilleure connaissance de ces métiers et une adaptation des moyens de prévention par les acteurs de la santé au travail sont encore nécessaires.
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th8 p379 sensibilisation a la protection individuelle contre le bruit sur les pistes de laeroport roissy cdg auteurs sophie fernandes 1 oren semoun 1 etablissement 1 acms roissy cdg france presentateur sophie fernandes |
Th8-P379 - Sensibilisation à la protection individuelle contre le bruit sur les pistes de l’aéroport Roissy CDG
Thème: THÈME 8 : Secteurs des transports et de la logistique : évolution du travail et des risques, impact sur la santé et prévention
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Auteurs : Sophie Fernandes (1), Oren Semoun (1)
Présentateur : Sophie Fernandes
Etablissement : (1) ACMS, Roissy Cdg, FRANCE
La plate-forme aéroportuaire de Roissy CDG est un passage important du commerce international au départ ou à destination de la France. Les assistants avion manutentionnent des bagages et du fret dans un espace bruyant. Les observations de terrain montrent que les agents ne portent pas systématiquement leurs protections individuelles contre le bruit (PICB) -bouchons jetables ou casques-, par négligence ou par nécessité de service. Le service de santé au travail a donc réalisé une évaluation du risque d'exposition au bruit des salariés au sein d’une entreprise employant plus de 400 assistants avions.
Objectif L'objectif principal était d'objectiver l'exposition au bruit des agents, afin de les inciter au port des PICB et de sensibiliser l'employeur à l’intérêt de PICB avec filtre.
Méthode Une dosimétrie de bruit a été réalisée, suivant la norme AFNOR NF ISO EN 9612 de mai 2009, sur un groupe d'exposition homogène d'assistants avion. Des échantillons ont été réalisés sur plusieurs jours, sur plusieurs équipes de travail et à des horaires différents pour permettre une meilleure représentativité des résultats. L'exposition au bruit a été rapportée à une journée de travail de durée effective totale Te1 de 6h25 et Te2 de 8h25 (respectivement journée minimale et maximale des assistants avion). Une étude concomitante du poste de travail a été effectuée. Les résultats ont été présentés lors d'une réunion plénière du CSSCT.
Résultats L'exposition retrouvée est de 88,5 dB(A) - 89,6 dB(A) (selon Te) et 147 dB(C). L'observation du poste d'assistant avion a montré que leurs tâches étaient variées et s’exécutaient de façon aléatoire. Ils évoluent dans un environnement bruyant, de par leur activité mais également de par la coactivité sur piste. Elle a permis de constater que lors de l'activité de déchargement/chargement dans la soute, les assistants avion sont moins exposés au bruit, mais toujours au-dessus des valeurs nécessitant une protection auditive. En revanche, lors de la conduite d’engins ou au pied de l'avion l'exposition augmente. Lors des activités en soute, les salariés se sentent isolés du bruit et ne portent généralement pas leurs protections auditives. De plus, les salariés sont tenus d'enlever leurs protections auditives lors de la conduite d'engins.
Conclusion La présentation des résultats en séance plénière du CSSCT a permis une sensibilisation globale de l’employeur et des salariés sur le risque lié au bruit, et une prise de conscience quant à la nécessité d’une évolution de la protection mise en place. Une réflexion est en cours au sein de l’entreprise pour permettre l’équipement de l’ensemble des intervenants sur piste de protections auditives avec filtres.
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th8 p380 prevalence et facteurs de risque des troubles musculo squelettiques dans le secteur informel cas des conducteurs de moto taxi et de poids lourds auteurs armandine eusebia roseline diatta 1 cyrille wambo 1 mor ndiaye 1 etablissement 1 service de medecine du travail et medecine legale faculte de medecine de pharmacie et d odontologie dakar senegal presentateur armandine eusebia roseline diatta |
Th8-P380 - Prévalence et facteurs de risque des troubles musculo-squelettiques dans le secteur informel : cas des conducteurs de moto taxi et de poids lourds
Thème: THÈME 8 : Secteurs des transports et de la logistique : évolution du travail et des risques, impact sur la santé et prévention
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Auteurs : Armandine Eusebia Roseline Diatta (1), Cyrille Wambo (1), Mor Ndiaye (1)
Présentateur : Armandine Eusebia Roseline Diatta
Etablissement : (1) Service de Médecine du Travail et Médecine légale/ Faculté de Médecine, de Pharmacie et d'Odontologie, Dakar, SENEGAL
Objectifs Comparer la prévalence et les facteurs de risque de TMS chez les conducteurs de moto taxi et de poids lourds de la ville de Douala au Cameroun.
Méthode Il s’agit d’une étude descriptive et analytique menée auprès de 306 conducteurs du secteur informel durant le mois de Novembre 2018. L’instrument d’étude était le questionnaire des TMS de l’INRS version 2000 implémenté des caractéristiques socioprofessionnelles des conducteurs. Le traitement des données a été effectué à l’aide des logiciels Excel 2016 et SPSS version 2.1.0 et le test de Chi 2.
Résultats Sur un total de 369 conducteurs, nous en avons retenu 306 soit un taux de participation de 82,9%. Notre population d’étude était exclusivement masculine avec 155 conducteurs de mototaxi et 151 de poids lourds. L’âge moyen était respectivement égal à 33,68 ans chez les taxis moto et 35,04 ans chez les conducteurs de poids lourds avec des extrêmes de 18 à 59 ans. L’ancienneté professionnelle moyenne était respectivement égale à 7,09 ans chez les motos taxi et 10,76 ans chez les conducteurs de poids lourds avec un maximum de 36,41 ans. La prévalence des TMS était de 80,65% chez les conducteurs de motos taxi contre 81,99% chez ceux de poids lourds et les localisations les plus fréquentes étaient le rachis avec respectivement 70,97% pour les motos taxi et 78,15% chez les poids lourds, les poignets 80,97% contre 25,17% et l’épaule 23,87% contre 29,14%. Les facteurs de risque identifiés étaient l’âge, l’ancienneté et le nombre d’heures de travail par jour.
Conclusion Le secteur du transport est à risque de TMS d’où la nécessité de stratégies de prévention intégrant les aspects réglementaires, techniques, médicaux et organisationnels. |
th8 p381 experimentation de harnais de force chez des agents sncf reseau auteurs victor wang 1 marine tollet 2 etablissement 1 sncf service medical paris france 2 sncf reseau infrapole paris sud ouest paris france presentateur victor wang |
Th8-P381 - Expérimentation de harnais de force chez des agents SNCF RESEAU
Thème: THÈME 8 : Secteurs des transports et de la logistique : évolution du travail et des risques, impact sur la santé et prévention
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Auteurs : Victor Wang (1), Marine Tollet (2)
Présentateur : Victor Wang
Etablissement : (1) SNCF, Service Médical, Paris, FRANCE; (2) SNCF RESEAU, Infrapôle Paris Sud Ouest, Paris, FRANCE
Contexte Dans le cadre d’une démarche de prévention des TMS et des risques physiques liés aux manutentions et manipulations répétées de ports de charges lourdes chez les agents de SNCF RESEAU chargés de la maintenance et des travaux des voies ferrées, une première expérimentation sur un dispositif de harnais de force (modèle CORFOR) a été lancée dans un établissement Infrapôle parisien à l’été 2019.
Objectif L’objectif est de présenter les premiers retours d’expérience de terrain concernant l’usage de ce dispositif d’assistance physique en activité réelle de travail.
Méthode Soixante-huit agents de différentes unités de production ont été identifiés comme volontaires et dotés individuellement de harnais. Une information sur le dispositif et son utilisation a été faite par le fournisseur au sein de l’établissement. Le service de santé au travail et le pôle QSE de l’établissement ont établi un protocole de suivi individuel avec un questionnaire de style nordique et un questionnaire d’évaluation subjective anonyme envoyé par mail aux agents après 3 mois d’utilisation. Il a été rappelé de la possibilité de consulter le médecin du travail à tout moment de l’essai.
Résultats Nous avons recueilli 21 questionnaires d’évaluation complétés par des agents essentiellement des activités issues de la voie, soudure, signalisation électrique, signalisation mécanique et caténaire. Les questionnaires nordiques n’ont pas pu être exploités en raison de faibles retours au service de santé au travail.
La population est constituée de 67% d’agents ayant déjà eu un AT avec douleurs de dos occasionnées surtout par la manutention de charges ; 48 % signalent avoir des douleurs rachidiennes régulières. La majorité estime avoir eu les informations nécessaires pour l’utilisation et l’entretien du harnais (80%) et 85% l’ont utilisé pour des tâches de manutention de charges, de manipulation d’outillages lourds et lors de positions contraignantes prolongées avec flexion du rachis et genoux fléchis.
Pour 58% des utilisateurs, le harnais améliorerait leur confort au travail et réduisait leur pénibilité. Les motifs de non utilisation étaient une gêne/douleur ressentie aux genoux, des contraintes dans les mouvements ou une mauvaise perception du dispositif.
Conclusion Cette étude qualitative montre que le harnais de manutention n’est pas adapté à toutes les situations individuelles de travail. Cependant, la démarche est perçue positivement par les agents SNCF comme étant un levier d’amélioration des conditions de travail. D’autres pistes et projets d’exosquelettes sont à l’étude pour les différents métiers opérationnels de SNCF RESEAU et seront pilotés en pluridisciplinarité (DRH, service médical, managers, préventeurs et ergonomes). |
th8 p382 satisfaction au travail et lombalgies des agents logistiques auteurs aurore clauss 1 anca raluca popa 1 brigitte denu 2 maria gonzalez 2 etablissement 1 ast67 drulingen france 2 hopitaux universitaires de strasbourg strasbourg france presentateur aurore clauss |
Th8-P382 - Satisfaction au travail et lombalgies des agents logistiques
Thème: THÈME 8 : Secteurs des transports et de la logistique : évolution du travail et des risques, impact sur la santé et prévention
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Auteurs : Aurore Clauss (1), Anca Raluca Popa (1), Brigitte Denu (2), Maria Gonzalez (2)
Présentateur : Aurore Clauss
Etablissement : (1) AST67, Drulingen, FRANCE; (2) Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, Strasbourg, FRANCE
Dans une entreprise de fabrication d’emballages plastiques, une étude concernant les risques psychosociaux et des plaintes de salariés pour lombalgies, orientent l’équipe pluridisciplinaire sur le lien possible entre satisfaction au travail et lombalgies. L’infirmière en santé au travail part alors du postulat que le faible niveau de satisfaction au travail des agents logistiques de cette entreprise est l’un des facteurs principaux de récurrence des lombalgies et des lombosciatalgies.
Les objectifs de ce travail ont consisté à évaluer la satisfaction au travail de la population ciblée et les émissions vibratoires des chariots automoteurs et à comparer l’organisation du travail à l’expédition et en production. Deux observations de poste ont été effectuées, ainsi que des mesures des émissions vibratoires corps entier. Un questionnaire concernant la satisfaction au travail et la santé a été créé en s’inspirant du Job Descriptive Index, du questionnaire SATIN et du questionnaire NORDIQUE.
La valeur limite d'exposition journalière de 1,15 m/s2 n'est pas atteinte pour l'ensemble des chariots étudiés, même si les salariés les utilisaient plus de 8 heures. Il y a confirmation de la présence de lombalgies dans la population ciblée, avec un lien fait avec le travail, par les salariés.
Il y a confirmation de difficultés d’organisation du travail et dans l’environnement de travail. La promotion et la rémunération sont les facettes du JDI les plus dégradées. Les relations avec les collègues sont tendues et un manque d’entraide et de solidarité est mis en lumière. La supervision est la facette la mieux notée, mais aussi celle à laquelle ils accordent le moins d’importance.
Toutefois on ne peut pas corréler la mesure de la satisfaction en un item et les scores à facette. Un salarié peut globalement être satisfait de son travail, mais être insatisfait concernant certains aspects de son travail.
Il faudra également prendre en compte un facteur de confusion, l’âge de la population cible et des biais (enquêteur, motivationnels, taille de l’échantillon, mode d’insertion du questionnaire).
L’infirmière n’a pas pu prouver scientifiquement une réelle corrélation entre les lombalgies et la satisfaction au travail, cependant ce travail a abouti à un plan d’action concret et exploitable pour l’entreprise et qui implique tous les acteurs de l’équipe pluridisciplinaire.
Afin de mener à bien ce plan d’action, il faudra tenir compte d’autres facteurs de récidive des lombalgies, comme l’âge, les émissions vibratoires ou la pratique ou non d’une activité physique. |
th8 p383 etude ergonomique des postes doperateurs dans une plateforme logistique dune entreprise industrielle auteurs mickael lanotte 1 jean pierre lacombe 1 etablissement 1 service de sante au travail thonon les bains france presentateur mickael lanotte |
Th8-P383 - Etude ergonomique des postes d’opérateurs dans une plateforme logistique d’une entreprise industrielle
Thème: THÈME 8 : Secteurs des transports et de la logistique : évolution du travail et des risques, impact sur la santé et prévention
Auteurs : Mickaël Lanotte (1), Jean-Pierre Lacombe (1)
Présentateur : Mickaël Lanotte
Etablissement : (1) Service de Santé au Travail, Thonon-Les-Bains, FRANCE
Introduction Cette étude est une enquête de terrain réalisée à la demande du médecin du travail. Elle fait suite à l’identification de problématiques biomécaniques et organisationnelles (intensification de la production, turn-over, arrêts maladies, difficultés de recrutement) chez des opérateurs de logistique d’une entreprise industrielle fonctionnant selon un mode de management « libéré ». Le premier objectif était de produire une analyse de situations de travail vécues comme problématiques en mobilisant les concepts clés de l’ergonomie (travail réel, travail prescrit variabilités, régulations humaines, contraintes, astreintes…). Le second était d’intégrer l’ensemble des déterminants de l’activité et leurs effets sur les individus et sur l’entreprise en termes de santé, de sécurité et de performance.
Matériel et méthodes La démarche s’est organisée selon un modèle classique d’intervention ; analyse et co-construction de la demande, analyse stratégique des acteurs, proposition d’intervention ergonomique, investigations préliminaires, investigations approfondies, identification des besoins et accompagnement dans la mise en œuvre de solutions. Cela s’est traduit sur le terrain par un recueil des éléments observables des différents postes, une analyse des éléments du prescrit et des indicateurs sociaux, des films d’activités avec entretiens de confrontation des opérateurs.
Résultats L’enquête préliminaire a mis en évidence trente-cinq situations de travail critiques. Après un bilan des investigations préliminaires, l’enquête s’est orientée sur deux situations de travail ciblées. Les déterminants de l’activité observés au niveau macro ont été réinterrogés plus finement.
Discussion La demande initiale a évolué et s’est enrichie au cours de l’étude. Partant de problématiques de TMS et de sinistralité, l’enquête s’est orientée vers des contraintes organisationnelles et des atteintes à la performance (aléas, interruptions de tâches, problématiques temporelles…). Des propositions d’amélioration des situations de travail ont été faites et un accompagnement de l’entreprise est en cours dans la mise en œuvre d’analyses de l’activité. |
th8 p384 benzodiazepines et risque routier auteurs philippe hache 1 etablissement 1 inrs paris france presentateur philippe hache |
Th8-P384 - Benzodiazépines et risque routier
Thème: THÈME 8 : Secteurs des transports et de la logistique : évolution du travail et des risques, impact sur la santé et prévention
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Auteurs : Philippe Hache (1)
Présentateur : Philippe Hache
Etablissement : (1) INRS, Paris, FRANCE
Les benzodiazépines et les médicaments apparentés (zopiclone, zolpidem) sont les médicaments psychotropes les plus consommés en France. En 2015, selon l’ANSM, 10,3 % de la population française a eu recours à une benzodiazépine anxiolytique et 5,6 % à une benzodiazépine hypnotique. Compte-tenu de leurs propriétés, ces médicaments peuvent présenter un risque pour la conduite. Plusieurs facteurs peuvent intervenir dont la phase d’initiation du traitement, le délai entre la prise des benzodiazépines et la conduite ainsi que l’environnement monotone (autoroute…). En 2019, Orriols et al ont montré que le risque d’être responsable d’un accident routier après prescription de ce type de médicament est significatif avec une benzodiazépine anxiolytique (odds ratio = 1,27 [IC 95 % = (1,09 – 1,47)]) ou avec un médicament apparenté à visée hypnotique (odds ratio = 1,38 [IC 95 % = (1,11 – 1,71)]). Depuis l’arrêté du 13 mars 2017, un pictogramme de classe 3 « Attention, danger : ne pas conduire. Pour la reprise de la conduite demandez l’avis d’un médecin » est apposé sur les emballages des benzodiazépines et apparentés. La prise de ce type de substance psychoactive peut être liée à des problèmes personnels mais aussi à des facteurs liés au travail. Pour Hautefeuille M (2017), l’utilisation de médicaments psychotropes par certains salariés correspond à un « dopage au quotidien ». A l’aide des données de la cohorte Constances, Airagnes G et al (2019) ont montré que le travail au contact du public augmente significativement le risque de mésusage de benzodiazépines. Aussi, il est nécessaire que les actions des équipes pluridisciplinaires de santé au travail se fassent tant en milieu de travail que lors du suivi individuel de l’état de santé des travailleurs. Sur le plan collectif, les actions peuvent porter, entre autres, sur la prévention des risques psychosociaux et des effets liés aux horaires atypiques. Les visites, effectuées dans le cadre du suivi de l’état de santé du salarié, sont l’occasion de faire le point sur ses éventuels traitements psychotropes et usages d’autres substances psychoactives. Des conseils spécifiques aux benzodiazépines et apparentés peuvent lui être délivrés, notamment en cas de modification du traitement, d’association aux opiacés, d’usage d’alcool… Enfin, il est utile de rappeler au salarié qu’il peut solliciter une visite auprès du médecin du travail en cas de besoin.
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th8 p386 protocoles de vip chez sncf reseau auteurs leila nait abdelaziz 1 philippe delattre 2 victor wang 3 etablissement 1 service medical sncf lille france 2 service medical sncf lyon france 3 service medical sncf paris france presentateur leila nait abdelaziz |
Th8-P386 - Protocoles de VIP chez SNCF-RESEAU
Thème: THÈME 8 : Secteurs des transports et de la logistique : évolution du travail et des risques, impact sur la santé et prévention
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Auteurs : Leila Nait- Abdelaziz (1), Philippe Delattre (2), Victor Wang (3)
Présentateur : leila Nait- Abdelaziz
Etablissement : (1) service médical SNCF, Lille, FRANCE; (2) service médical SNCF, Lyon, FRANCE; (3) service médical SNCF, Paris, FRANCE
Contexte La loi du 8 août 2016 et le décret du 27 décembre 2016 applicables au 1er janvier 2017 ont modifié les modalités du suivi de l’état de santé des salariés. Tout travailleur affecté à un poste présentant des risques particuliers bénéficie d’un suivi individuel renforcé (SIR). Le médecin du travail peut confier, sous sa responsabilité, dans le cadre de protocoles écrits, des visites d’information et de prévention (VIP) déléguées aux infirmiers en santé au travail. Les postes présentant des risques particuliers sont définis en trois catégories (article R4624-23 du Code du travail). La 3° catégorie est complétée par l’employeur, selon les risques spécifiques propres à l’entreprise. Du fait des métiers spécifiques en environnement ferroviaire complexe, SNCF-Réseau a identifié la majorité de ses postes de production comme bénéficiant d’un SIR.
L’objectif est de présenter des protocoles de VIP infirmier pour les agents de Maintenance et Travaux et de Circulation issus d’une réflexion du Groupe des médecins référents en santé au travail (GREFMED) de SNCF-RESEAU.
Méthode Des protocoles VIP et des questionnaires sur les risques professionnels spécifiques des postes de travail, sont proposés par le GREFMED aux binômes médecins-infirmiers et mis à jour sur la base de connaissance de l’entreprise et d’études de poste.
Résultats Ces protocoles tiennent comptent des risques et des métiers spécifiques :
- Risque ferroviaire
- Bruit en milieu ferroviaire
- Risque chimique (créosote, herbicide)
- Travail de nuit, horaires atypiques
- Risque routier
Ces protocoles VIP infirmiers proposés par le GREFMED aident les binômes médecins-infirmiers à la rédaction de leurs propres protocoles, adaptés aux particularités locales des postes de travail et signés par le binôme. L’objectif des VIP est d’informer les agents et de les sensibiliser sur les mesures de prévention à prendre. Des examens complémentaires peuvent être réalisés si nécessaire (bilans sanguins, ECG, audiotests). Les agents sont orientés, au besoin, vers le médecin du travail pour une adaptation du poste ou du suivi, dans le respect des protocoles établis.
Conclusion Les spécificités des différents métiers opérationnels et des risques professionnels chez SNCF-RESEAU nécessitent une bonne harmonisation des pratiques pour garantir un suivi en santé au travail adapté à l’ensemble des salariés.
La délégation d’actes infirmiers au travers des VIP contribue à une démarche pluridisciplinaire en santé au travail au côté du médecin du travail. L’application de la Loi Santé Travail permet la montée en compétence des infirmiers et une augmentation de la ressource médicale permettant aux médecins de recentrer leur activité sur la prévention en santé au Travail. |
th8 p387 action collective partenariale de prevention des risques au min de rungis auteurs celine vernert 1 mohamed rassif 3 serge tissier 2 francois dufour 1 vinh ngo 1 etablissement 1 ciamt paris france 2 cramif creteil france 3 cihsct rungis france presentateur celine vernert |
Th8-P387 - Action collective partenariale de prévention des risques au MIN de Rungis
Thème: THÈME 8 : Secteurs des transports et de la logistique : évolution du travail et des risques, impact sur la santé et prévention
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Auteurs : Céline Vernert (1), Mohamed Rassif (3), Serge Tissier (2), François Dufour (1), Vinh Ngo (1)
Présentateur : Céline Vernert
Etablissement : (1) CIAMT, Paris, FRANCE; (2) CRAMIF, Creteil, FRANCE; (3) CIHSCT, Rungis, FRANCE
Objectifs Les salariés du Marché d’Intérêt National (MIN) de Rungis sont soumis à de nombreux risques professionnels, notamment ceux liés aux manutentions manuelles. Depuis plusieurs années, l’équipe pluridisciplinaire du CIAMT mène des actions collectives de prévention auprès des grossistes du MIN.
Une démarche conjointe a été mise en place dans le secteur des fruits et légumes ayant pour objectifs d’identifier les problématiques de prévention des risques professionnels spécifiques à l’activité de ce secteur, rechercher des solutions adaptées, conseiller et accompagner les employeurs dans leur évaluation des risques ainsi que dans l’élaboration et la mise en œuvre de plans d’actions.
Méthodologie Le Syndicat du commerce de gros en Fruits et Légumes, le Comité Interentreprises d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail, la SEMMARIS, la CRAMIF et le CIAMT ont convenu d’unir leurs efforts dans une convention de partenariat pour accompagner les grossistes du secteur à prévenir les risques de chutes et les risques liés aux manutentions manuelles, notamment en zone de quais, où les salariés manipulent de lourdes plaques de liaison entre les quais et les camions.
Les visites, analyses de l’activité et des situations de référence, rencontres entre les différents interlocuteurs ont permis de sélectionner les équipements adaptés aux caractéristiques particulières du site permettant de supprimer sinon réduire le recours aux plaques de liaison.
Avant le déploiement à grande échelle, une phase de test a permis de confirmer que la solution retenue convenait.
Dès qu’un grossiste montre de l’intérêt pour s’engager dans la démarche, tous les partenaires se mettent en relation pour mettre en œuvre les actions qui leur incombent.
Résultats Plusieurs chefs d’entreprise ont suivi la formation CRAMIF « initier, piloter et manager son projet de prévention des troubles musculosquelettiques ».
La solution proposée a été mise en place au sein de nombreux établissements qui ont remplacé les plaques de liaison par des niveleurs de quai en bénéficiant des aides financières de la CRAMIF.
D’autres moyens de prévention ont été mis en place tels que des transpalettes à haute levée, des gerbeurs ou encore des motorisations de portes de quai.
Conclusion La démarche proposée rencontre l’intérêt des grossistes en fruits et légumes. La proposition d’une solution « clé en main » adaptée est appréciée des entreprises et la participation au financement de ces équipements est un atout pour leur mise en œuvre.
Nous continuons de mobiliser les grossistes, notamment à l’occasion de la réalisation et de la mise à jour de leur fiche d’entreprise. |
th8 p390 evaluation du stress ressenti au travail et dans la vie privee dans un etablissement de maintenance industrielle de materiel ferroviaire sncf sur 10 ans auteurs veronique krantz 1 viviane schitter 1 anne jankowski 1 etablissement 1 sncf strasbourg france presentateur veronique krantz |
Th8-P390 - Evaluation du stress ressenti au travail et dans la vie privée dans un établissement de maintenance industrielle de matériel ferroviaire SNCF, sur 10 ans.
Thème: THÈME 8 : Secteurs des transports et de la logistique : évolution du travail et des risques, impact sur la santé et prévention
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Auteurs : Véronique Krantz (1), Viviane Schitter (1), Anne Jankowski (1)
Présentateur : Véronique Krantz
Etablissement : (1) SNCF, Strasbourg, FRANCE
Introduction Les risques psychosociaux et le stress au travail sont des sujets en expansion dans tous les métiers, depuis une quinzaine d’années. L’évaluation visuelle analogique (EVA) du stress permet d’estimer rapidement le niveau de stress des salariés à l’échelle individuelle.
Objectifs Nous souhaitons connaître l’état de stress au niveau individuel et au niveau collectif, et son évolution sur 10 ans ; et évaluer si cette méthode peut servir d’indicateur de stress au niveau collectif, à l’échelle d’une unité opérationnelle, et alerter sur un mal-être collectif.
Méthodes Depuis 2010, à la fin de chaque visite périodique, soit tous les 2 ans, le professionnel de santé propose à l’agent d’évaluer à la fois son stress professionnel ressenti et son stress privé, à l’aide d’une échelle visuelle analogique allant de 0 à 10. L’ensemble de la population du technicentre de Bischheim, soit environ 1000 agents, est incluse. Elle est répartie en 6 unités opérationnelles.
Sur le plan statistique, les moyennes, les médianes et le pourcentage des scores de stress professionnel supérieur ou égal à 7 sont calculés par unité opérationnelle et par année.
Résultats Le pourcentage de scores de stress professionnel supérieurs ou égaux à 7 varie entre 0 et 47% selon les années et les unités. Les moyennes des scores de stress professionnel s’échelonnent entre 2.5 et 5.5 ; les médianes varient entre 2 et 5.25. Les variations sont corrélées aux difficultés professionnelles ou conjoncturelles rencontrées dans les unités opérationnelles. Pour les scores dans la vie privée, les moyennes s’échelonnent entre 1 et 3 alors que les médianes restent inférieures ou égales à 2.5.
Les augmentations des moyennes des scores professionnels d’EVA stress dans certaines unités ont contribué à alerter sur un mal-être généralisé et ont débouché sur des actions collectives.
Conclusion Après 10 ans de recul, les variations des moyennes et médianes des évaluations visuelles analogiques de stress professionnel sont difficiles à interpréter. Par contre, le taux de salariés stressés (score supérieur ou égal à 7) est un outil de veille permettant d’alerter sur un mal-être collectif et de déboucher sur des actions visant à améliorer la situation.
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th8 p391 interventions sur traverses creosotees anciennes et neuves protocole de biometrologie auteurs victor wang 1 philippe delattre 3 sara irej 4 robert garnier 2 catherine prince 2 etablissement 1 sncf service medical paris france 2 sncf cellule de toxicologie saint denis france 3 sncf service medical lyon france 4 sncf reseau direction securite surete risques saint denis france presentateur victor wang |
Th8-P391 - Interventions sur traverses créosotées anciennes et neuves : protocole de biométrologie
Thème: THÈME 8 : Secteurs des transports et de la logistique : évolution du travail et des risques, impact sur la santé et prévention
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Auteurs : Victor Wang (1), Philippe Delattre (3), Sara Irej (4), Robert Garnier (2), Catherine Prince (2)
Présentateur : Victor Wang
Etablissement : (1) SNCF, Service Médical, Paris, FRANCE; (2) SNCF, Cellule de Toxicologie, Saint Denis, FRANCE; (3) SNCF, Service Médical, Lyon, FRANCE; (4) SNCF RESEAU, Direction Sécurité, Sûreté, Risques, Saint Denis, FRANCE
Contexte La créosote est utilisée dans les chemins de fer pour ses propriétés protectrices des bois. Cette huile, obtenue par distillation des goudrons de houille, est constituée par plus de 150 composants différents, dont les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP). Elle est classée dans la catégorie 1B des agents cancérogènes de l’Union européenne (cancérogène présumé).
Objectif L'objectif est de proposer un protocole de surveillance biométrologique de l’exposition aux HAP des agents de SNCF RESEAU effectuant des interventions (manutention, manipulation, usinage) sur des traverses fraichement imprégnées de créosote ou sur traverses anciennes.
Méthode Le choix des indicateurs biologiques d’exposition et des horaires de prélèvement a été fait en prenant en compte : a) les paramètres mesurables en routine par plusieurs laboratoires d’analyse toxicologique implantés en France ; b) la toxicocinétique des HAP et des indicateurs biologiques retenus ; c) les modalités des expositions au bois créosoté (modes opératoires, données de métrologies atmosphériques, équipements de protection utilisés).
Résultat Compte tenu de ces données, la surveillance proposée comprend : a) Un dosage urinaire du 1-hydroxypyrène (1-OHP) avant la prise de poste le premier jour des travaux entrainant une exposition (J1) puis en fin de poste l’avant-dernier jour de la semaine de travail, si l’exposition est surtout respiratoire, ou en fin de poste + 4h si elle est principalement cutanée car l’absorption est plus lente par cette voie ; b) un dosage urinaire du 3-hydroxybenzo(a)pyrène (3-OHB[a]P) avant la prise de poste du dernier jour de travail (ou le lendemain matin du jour d’exposition si elle ne dure qu’une journée) ; un dosage n’est effectué sur le prélèvement avant la prise de poste à J1 que si la concentration de 3-OHB(a)P sur le prélèvement du dernier jour est mesurable (supérieur à la limite de quantification du laboratoire) ; c) éventuellement un dosage des naphtols urinaires (β- et α-) avant la prise de poste à J1 et en fin de poste de l’avant dernier jour de travail (le soir de l’exposition si elle ne dure qu’une journée) ; quand les traverses sont anciennes, la fraction la plus légère de la créosote est en grande partie évaporée, ce qui rend inutile le mesurage des naphtols.
Pour aider à l’interprétation des résultats, des questionnaires sur l’activité professionnelle et des sources extraprofessionnelles d’HAP sont à remplir par les professionnels de santé.
Conclusion Ce protocole a été utilisé sur plusieurs chantiers. Des résultats sont présentés dans une autre communication. SNCF RESEAU poursuit la recherche et l’expérimentation de solutions alternatives aux traverses bois et à la créosote. |
th8 p393 la sensibilisation au risque routier en mode mix apprentissage multidisciplinaire auteurs patrick le may 1 vinh ngo 1 monique petit 1 francois pebret 1 zelia chevalier 1 beatrice maurice 1 celine vernert 1 joachim castel 1 olivier cauvin 2 etablissement 1 ciamt paris france 2 centaure idf reau france presentateur patrick le may |
Th8-P393 - La sensibilisation au risque routier en mode "mix apprentissage" multidisciplinaire
Thème: THÈME 8 : Secteurs des transports et de la logistique : évolution du travail et des risques, impact sur la santé et prévention
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Auteurs : Patrick Le May (1), Vinh Ngo (1), Monique Petit (1), Francois Pebret (1), Zelia Chevalier (1), Beatrice Maurice (1), Celine Vernert (1), Joachim Castel (1), Olivier Cauvin (2)
Présentateur : Patrick Le May
Etablissement : (1) CIAMT, Paris, FRANCE; (2) CENTAURE IDF, Reau, FRANCE
Introduction Le risque routier est un risque récurrent qui sort du champ professionnel pur. Il est la première cause d’accidents mortels liés au travail avec 482 décès en 2018 (147 en mission et 335 lors d’un trajet domicile-travail). Il convient d’étoffer et d’élargir la prévention de ce risque car la prévention routière est trop souvent axée sur la consommation d’alcool et la vitesse, et occulte d’autres facteurs (fatigue, vigilance, téléphone au volant (y compris Bluetooth), autres conduites addictives (tabac, cannabis…), mauvais équipement et/ou état du véhicule).
Objectifs et méthodologie Le CIAMT s’est allié à un expert (CENTAURE) en proposant, durant une journée, de mixer les éléments de langage avec un temps théorique et des ateliers pratiques. Les professionnels de santé (médecins, IDEST, THSE) ont animé un moment d’échanges et de rencontres dans l’objectif de faire passer des messages clairs de prévention notamment sur l’hygiène de vie (addictions, sommeil, dont la privation est responsable d’un tiers des accidents mortels sur autoroute…). C’est aussi l’occasion de recentrer la prévention primaire en évoquant le DUERP et le règlement intérieur qui régissent les comportements et les usages dans l’entreprise et sur la route. Les ateliers ont proposé plusieurs exercices pratiques concernant le véhicule (perte de contrôle, contrôle du véhicule et des pneumatiques, simulation de chocs sur plateaux, ateliers avec outils connectés…) et le conducteur (parcours avec lunettes de simulation de l’alcoolémie, éthylotest, démonstration d’enregistrement du sommeil, évaluation de la somnolence…).
Résultats Les représentants des entreprises participantes (employeurs, préventeurs, salariés) ont unanimement apprécié l’approche pluridisciplinaire du risque routier, la complémentarité des messages de prévention délivrés en séance plénière avec les ateliers pratiques, le partage d’actions spécifiques d’un SST et d’un organisme expert.
Conclusion Le risque routier est un risque transversal souvent mal appréhendé (seulement 30% des DUERP en font mention). Le salarié n’est pas dans l’entreprise mais dans l’espace public. Il existe une double ambigüité entre l’activité de conduite (travail ou trajet) et le véhicule (personnel ou non). Pour autant, les responsabilités sont partagées entre le salarié et l’employeur. Nous proposons cinq axes de prévention : les déplacements professionnels, le trajet domicile-travail, l’entretien des véhicules, le protocole de communication et la gestion des compétences.
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th8 p395 traumatisme sonore aigu dans une population d operateurs maintenance ferroviaire auteurs jean marie coz 1 marie cadet 1 raphael chesneau 1 nathalie lissak 1 etablissement 1 sncf paris france presentateur marie cadet |
Th8-P395 - Traumatisme sonore aigu dans une population d'opérateurs maintenance ferroviaire
Thème: THÈME 8 : Secteurs des transports et de la logistique : évolution du travail et des risques, impact sur la santé et prévention
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Auteurs : Jean-Marie Coz (1), Marie Cadet (1), Raphaël Chesneau (1), Nathalie Lissak (1)
Présentateur : Marie Cadet
Etablissement : (1) SNCF, Paris, FRANCE
Contexte Le traumatisme sonore aigu (TSA) affecte régulièrement des agents de maintenance de la signalisation électrique à la SNCF. Les modalités actuelles de prévention primaire privilégient la perception du risque ferroviaire au dépend de la réduction de l’impact sonore d’une exposition au bruit. L’évaluation d’un traumatisme sonore aigu est une urgence médicale. Le but de cette étude est de mettre en évidence la prévalence de cette exposition accidentelle dans une population ferroviaire, de caractériser les décisions administratives prises à l’issue du traumatisme, la traçabilité de l’information dans le dossier médical et notamment la déclaration en accident du travail.
Méthode La population étudiée est constituée de 112 agents des brigades de maintenance des dispositifs détonants sur les voies. Nous avons défini le traumatisme sonore aigu comme une exposition à moins de 1 mètre d’une détonation, avec une symptomatologie transitoire associant des douleurs, acouphènes ou hypoacousie. Une enquête téléphonique en décembre 2019 avec 2 rappels éventuels a été réalisée. Elle visait uniquement à identifier l’exposition à une détonation en reprenant les décisions associées. Une lecture médicale rétrospective des dossiers a permis de rechercher la trace médico administrative de l’évènement. Les deux sources d’information ont été comparées qualitativement.
Résultats Le taux de réponse lors de l’enquête est de 62,5 % (70/112). L’entretien ciblé retrouve 29 situations d’exposition à une détonation intempestive. Un traumatisme sonore aigu est retenu dans 34 % des entretiens (24/70).
Parmi ces 24 évènements, seuls 5 ont été déclarés en accident du travail.
Quatre traumatismes sonores aigus ont bénéficié d’un arrêt et d’un avis médical.
Aucune trace médico administrative des évènements non déclarés n’est retrouvée.
Conclusion Ce taux de prévalence des TSA n’avait jamais été jusqu’alors évalué par le système de prévention. Les circonstances de l’exposition sont exclusivement en lien avec une erreur de procédure. La réversibilité des symptômes initialement ressentis rassure les agents exposés. Ces deux éléments nous semblent participer conjointement à la sous déclaration observée. Il nous parait nécessaire de développer l’information et la formation sur la conduite à tenir en cas de traumatisme sonore aigu. Dans un contexte d’évolution technologique des EPI, il est attendu un changement de paradigme en matière de prévention auditive dans l’industrie ferroviaire.
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th8 p397 aptitude au travail des chauffeurs professionnels a propos de 144 cas auteurs zied khessairi 1 ghada bahri 1 faten bouden 1 najla mechergui 1 dhouha rezgui 2 nada moujahed 2 nizar ladhari 1 imen youssef 1 etablissement 1 service de pathologies professionnelles et d aptitude au travail hopital charles nicolle tunis tunisie 2 inspection medicale du travail de tunis tunis tunisie presentateur zied khessairi |
Th8-P397 - Aptitude au travail des chauffeurs professionnels : à propos de 144 cas
Thème: THÈME 8 : Secteurs des transports et de la logistique : évolution du travail et des risques, impact sur la santé et prévention
Auteurs : Zied Khessairi (1), Ghada Bahri (1), Faten Bouden (1), Najla Mechergui (1), Dhouha Rezgui (2), Nada Moujahed (2), Nizar Ladhari (1), Imen Youssef (1)
Présentateur : Zied Khessairi
Etablissement : (1) Service de pathologies professionnelles et d'aptitude au travail, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, TUNISIE; (2) Inspection médicale du travail de Tunis, Tunis, TUNISIE
Objectifs Décrire les caractéristiques socioprofessionnelles et médicales des chauffeurs professionnels et étudier les problèmes d’aptitude.
Méthodes Etude descriptive, rétrospective ayant porté sur des dossiers de chauffeurs professionnels ayant consulté le service de pathologie professionnelle de l’Hôpital Charles Nicolle de Tunis pour avis médical d’aptitude au travail durant la période allant du 1er janvier 2014 jusqu’au 31 décembre 2018.
Résultats Nous avons recensé 144 cas. La population était exclusivement masculine d’âge moyen de 44,13±9,13 ans. Le poste de chauffeur receveur de bus était le plus occupé par nos patients (30,6%), suivi de celui dechauffeur de poids lourd (23,6%). L’ancienneté professionnelle moyenne était de 11,7±8,8 ans. Des antécédents pathologiques ont été retrouvés chez 80,6% des patients représentés essentiellement par le diabète (19,4%) et l’hypertension artérielle (16%). Les lombosciatalgies ont représenté le motif de consultation le plus fréquent (19,4%). Nous avons recensé 41% de cas d’inaptitude définitive à la conduite professionnelle, 17,4% de cas d’inaptitude temporaire, 11,1% de cas d’aptitude avec restriction et 1,4% de cas de retraite anticipée pour usure prématurée de l’organisme. Les lombosciatalgies ont représenté la première cause d’inaptitude définitive (25,4%). Les autres principaux problèmes de santé ayant posé l’indication d’inaptitude définitive étaient essentiellement le syndrome métabolique, les cardiopathies, la surdité, les troubles visuels, les pathologies respiratoires et le diabète.
Discussion et conclusion Les avis d’aptitude des chauffeurs sont particulièrement délicats nécessitant souvent le recours à un avis collégial. Les lombosciatalgies représentent la pathologie chronique la plus fréquente d’où l’importance de renforcer la surveillance médicale et de mettre en œuvre des actions d’aménagement de poste.
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th8 p398 audibilite de signaux ferroviaires sous protecteurs auditifs pour des personnes malentendantes auteurs philippe delattre 1 jean pierre arz 2 michael hernandez 3 victor wang 4 etablissement 1 service medical sncf lyon france 2 inrs vandoeuvre les nancy france 3 sncf agence des essais ferroviaires vitry sur seine france 4 service medical sncf paris france presentateur philippe delattre |
Th8-P398 - Audibilité de signaux ferroviaires sous protecteurs auditifs pour des personnes malentendantes
Thème: THÈME 8 : Secteurs des transports et de la logistique : évolution du travail et des risques, impact sur la santé et prévention
Auteurs : Philippe Delattre (1), Jean Pierre Arz (2), Michael Hernandez (3), Victor Wang (4)
Présentateur : Philippe Delattre
Etablissement : (1) Service médical SNCF, Lyon, FRANCE; (2) INRS, Vandoeuvre-Lès-Nancy, FRANCE; (3) SNCF, Agence des essais ferroviaires, Vitry-Sur-Seine, FRANCE; (4) Service médical SNCF, Paris, FRANCE
Contexte : Le transport ferroviaire soumet certains opérateurs à des niveaux d’exposition sonore élevés qui peuvent nécessiter le port de protecteurs auditifs contre le bruit (PICB). Dans certains métiers, des signaux sonores sont diffusés pour provoquer une action de l’opérateur afin d’éviter la survenue d’une situation potentiellement à risque. L’enjeu du port de PICB est donc double : apporter une protection efficace de l’ouïe et garantir la sécurité en assurant l’audibilité des signaux d’alarme.
Objectif : Dans le cadre d’une précédente étude, l’effet du port de PICB sur l’audibilité de signaux ferroviaires avait été évalué sur une population normo-entendante. Les résultats avaient montré que l’audibilité n’était en général pas dégradée de manière significative. La motivation pour cette nouvelle étude était de savoir si ces résultats restent valables pour des salariés qui présentent des atteintes auditives. En effet, en raison de l’allongement du temps du travail, de plus en plus de salariés sont susceptibles de présenter des atteintes auditives. Est-ce que leurs seuils de perception des signaux de danger sont supérieurs à ceux des normo-entendants, notamment lorsqu’ils doivent porter un PICB ?
Matériel et méthodes : A partir de bruits masquants diffusés à 86 dB(A) et de signaux d’alarme enregistrés en situations réelles de travail à la SNCF, des tests psychoacoustiques ont été mis au point dans le but de mesurer les seuils masqués d’alarmes (c’est-à-dire les niveaux minimaux des alarmes pour les détecter), à la fois avec et sans PICB. Sept signaux de danger ferroviaires et deux protecteurs auditifs (des bouchons moulés individuels et un serre-tête passif) ont été testés sur des sujets normo-entendants (N=18) et malentendants (N=62) ayant des atteintes auditives variées.
Résultats : Les résultats montrent que pour les normo-entendants, l’audibilité est en général améliorée quand les PICB sont portés (i.e. les seuils avec PICB sont inférieurs aux seuils sans PICB). Au contraire, pour les malentendants, la tendance est à une dégradation de l’audibilité et cette dégradation tend à augmenter avec l’augmentation des pertes auditives. Des analyses statistiques ont été réalisées pour évaluer à partir de quand les seuils avec PICB des malentendants diffèrent des seuils sans PICB des normo-entendants. En se basant sur la perte moyenne à 500, 1000 et 2000 Hz sur la meilleure oreille (appelée PAM pour Perte Auditive Moyenne), on obtient que les seuils avec PICB des malentendants de la classe 20<PAM≤30 dB ne sont pas supérieurs aux seuils sans PICB des normo-entendants majorés de 3 dB. Cette valeur de 3 dB apparaît faible par rapport aux variations de niveaux rencontrées dans la pratique.
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th8 p399 aptitude medicale des chauffeurs professionnels dans le centre tunisien auteurs marwa bouhoula 1 3 souhaiel chatti 1 3 houda kalboussi 1 3 najib mrizak 1 3 maher maoua 1 3 asma aloui 1 3 imen jammeli 1 3 mansour abidi 2 3 imen kacem 1 3 sana el guedri 1 3 aicha brahem 1 3 olfa el maalel 1 3 etablissement 1 service de medecine du travail et de pathologies professionnelles chu farhat hached sousse sousse tunisie 2 service de radiologie chu sahloul sousse sousse tunisie 3 universite de sousse faculte de medecine de sousse sousse tunisie presentateur imen jammeli |
Th8-P399 - Aptitude médicale des chauffeurs professionnels dans le centre Tunisien.
Thème: THÈME 8 : Secteurs des transports et de la logistique : évolution du travail et des risques, impact sur la santé et prévention
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Auteurs : Marwa Bouhoula (1,3), Souhaiel Chatti (1,3), Houda Kalboussi (1,3), Najib Mrizak (1,3), Maher Maoua (1,3), Asma Aloui (1,3), Imen Jammeli (1,3), Mansour Abidi (2,3), Imen Kacem (1,3), Sana El Guedri (1,3), Aicha Brahem (1,3), Olfa El Mâalel (1,3)
Présentateur : Imen Jammeli
Etablissement : (1) Service de Médecine du Travail et de Pathologies Professionnelles, CHU Farhat Hached Sousse, Sousse, TUNISIE; (2) Service de Radiologie, CHU Sahloul Sousse, Sousse, TUNISIE; (3) Université de Sousse, Faculté de Médecine de Sousse, Sousse, TUNISIE
Introduction La médecine du travail est impliquée dans l’évaluation des capacités médicales à la conduite de tous les professionnels de la route. Cette décision d’aptitude reste délicate vu que conduire un véhicule est une action de sécurité.
L’objectif de ce travail était d’évaluer les causes d'inaptitude des conducteurs professionnels.
Matériel et méthodes Il s’agit d’une étude descriptive, rétrospective et transversale, menée au service de médecine de travail et de pathologies professionnelles au CHU Farhat Hached de Sousse, du 1er janvier 2008 jusqu’au 31 octobre 2015, portant sur tous les dossiers des chauffeurs adressés pour avis d’aptitude au poste de conducteur professionnel routier.
Résultats Durant la période de l’étude, 75 chauffeurs ont été colligés. Tous les sujets de l’étude étaient de sexe masculin avec un âge moyen de 48,1 ± 7,5 ans. L’ancienneté professionnelle moyenne au poste était de 17,7 ans ± 9,4 ans. La majorité des conducteurs conduisait les bus (26%) et les poids lourds (24%). Parmi les sujets étudiés, 29,3% (22) des sujets étaient diabétiques, 21,4% étaient des hypertendus et 36% (27 cas) étaient suivis pour des pathologies ophtalmologiques. Les lombalgies chroniques étaient notées chez 27 cas (36%).
Le médecin du travail a jugé que 48 conducteurs professionnels (64%) étaient définitivement inaptes à poursuivre leurs activités de chauffeurs dont 19 chauffeurs ont bénéficié d’un changement de poste et 11 ont gardé le même poste.
Les sujets ayant un âge supérieur à 50 ans (p= 0,01;OR= 3,6 [1,3-10,3]), une pathologie cardiaque (p= 0,008 et un OR= 10,7 IC [1,3-86,7]), une coronaropathie (p= 0,005 ; OR 0,5 ; IC à 95% [0,4-0,7]), une pathologie ophtalmologique (p= 0,01 et un OR= 3,7 ; IC à 95% [1,2-11,4]) ou une acuité visuelle mono-oculaire droite et gauche ≤5/10 (p=0,016 OR=1,59 [1,22-2,06]; p=0,005 OR=1,6 [1,2-2,1]) étaient significativement associés à une décision d’inaptitude.
Conclusion Les postes de conducteurs sont des postes de sécurité. Les avis d’aptitude dans ce cadre sont particulièrement délicats. D’où la nécessité d’une surveillance médicale régulière permettant le dépistage précoce de toute altération de l'état de santé pouvant constituer une contre-indication à la conduite professionnelle. |
th8 p401 surveillance medicale des campagnes de desherbage chimique chez sncf reseau auteurs victor wang 1 catherine prince 2 chantal panouillot efoko 3 philippe cattiau 4 jean marie coz 1 martine setan 1 philippe delattre 5 sara irej 6 etablissement 1 sncf service medical paris france 2 sncf cellule de toxicologie saint denis france 3 sncf service medical dijon france 4 sncf service medical tours france 5 sncf service medical lyon france 6 sncf reseau direction securite surete risques saint denis france presentateur victor wang |
Th8-P401 - Surveillance médicale des campagnes de désherbage chimique chez SNCF RESEAU
Thème: THÈME 8 : Secteurs des transports et de la logistique : évolution du travail et des risques, impact sur la santé et prévention
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Auteurs : Victor Wang (1), Catherine Prince (2), Chantal Panouillot Efoko (3), Philippe Cattiau (4), Jean-Marie Coz (1), Martine Setan (1), Philippe Delattre (5), Sara Irej (6)
Présentateur : Victor Wang
Etablissement : (1) SNCF, Service Médical, Paris, FRANCE; (2) SNCF, Cellule de Toxicologie, Saint-Denis, FRANCE; (3) SNCF, Service Médical, Dijon, FRANCE; (4) SNCF, Service Médical, Tours, FRANCE; (5) SNCF, Service Médical, Lyon, FRANCE; (6) SNCF RESEAU, Direction Sécurité, Sûreté, Risques, Saint-Denis, FRANCE
Contexte La maîtrise de la végétation dans les emprises ferroviaires, voies ferrées et leurs abords, est indispensable pour assurer la sécurité des circulations, la sécurité des personnes (personnels et voyageurs) et la régularité des circulations.
SNCF RESEAU en tant que gestionnaire d'infrastructure utilise, de façon saisonnière, des méthodes chimiques (herbicides et débroussaillants par trains désherbeurs et camions principalement) pour le traitement des voies ferrées et des pistes latérales.
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Objectif L’objectif de ce poster est de présenter les recommandations issues du groupe des médecins référents en santé au travail (GREFMED) de SNCF RESEAU pour le suivi individuel en santé au travail des agents affectés au désherbage chimique.
Méthode Les propositions faites par le GREFMED sont basées sur la connaissance des postes et procédés de travail et des produits utilisés dans l'entreprise.
Résultats Les agents des équipes de désherbage chimique bénéficient d’un Suivi Individuel Renforcé au titre de l’alinéa III de l’article R.4624-23 du Code du Travail.
Nous proposons :
– De réaliser une visite médicale (interrogatoire, examen clinique, information sur les risques pour la santé) et un bilan sanguin en début de campagne (bilan de référence, élimination d’une pathologie qui pourrait faire discuter l’affectation),
– L’envoi à l’agent d’un questionnaire spécifique (avec enveloppe de retour à l’intention du médecin du travail), à remplir en fin de campagne, pour traçabilité de l’exposition, évaluation a posteriori et recherche d’éventuels symptômes et signalement d’incident/accident,
– De revoir en visite médicale en fin de campagne les agents qui le souhaitent, ceux ayant signalé un incident ou un accident ou un problème de santé,
– La prescription d’un dosage urinaire du glyphosate.
Des dosages urinaires de glyphosate ont pu être effectués, en collaboration avec les établissements et les cabinets médicaux. Les prélèvements ont été faits en fin de poste.
Sur 20 dosages urinaires recensés, le glyphosate a été quantifié une seule fois, dans les urines d’un opérateur désherbage en faible concentration (< 1 µg/l).
Conclusion Le désherbage chimique nécessite un suivi médical individuel spécifique s’inscrivant dans une démarche globale de mesures de prévention techniques, collectives, individuelles et organisationnelles.
SNCF RESEAU est engagé dans une recherche active de solutions alternatives viables sur les herbicides, notamment pour remplacer le glyphosate par des solutions mixtes, herbicides de biocontrôle et de synthèse. |
th8 p402 protection individuelle des salaries contre le bruit en milieu ferroviaire auteurs philippe delattre 1 victor wang 3 jean pierre arz 2 michael hernandez 4 gilles radenne 5 etablissement 1 service medical sncf lyon france 2 inrs vandoeuvre les nancy france 3 service medical sncf paris france 4 sncf agence des essais ferroviaires vitry sur seine france 5 sncf reseau departement sst saint denis france presentateur philippe delattre |
Th8-P402 - Protection individuelle des salaries contre le bruit en milieu ferroviaire
Thème: THÈME 8 : Secteurs des transports et de la logistique : évolution du travail et des risques, impact sur la santé et prévention
Auteurs : Philippe Delattre (1), Victor Wang (3), Jean Pierre Arz (2), Michael Hernandez (4), Gilles Radenne (5)
Présentateur : Philippe Delattre
Etablissement : (1) SERVICE MEDICAL SNCF, Lyon, FRANCE; (2) INRS, Vandoeuvre-Lès-Nancy, FRANCE; (3) Service médical SNCF, Paris, FRANCE; (4) SNCF, Agence des essais ferroviaires, Vitry-Sur-Seine, FRANCE; (5) SNCF RESEAU; Département SST, Saint Denis, FRANCE
Sur les chantiers ferroviaires, les agents de SNCF RESEAU sont soumis conjointement au risque bruit et au risque ferroviaire. Pour garantir la sécurité des agents dans ce contexte particulier, il est impératif que les signaux d’annonces sonores soient toujours audibles. Cette problématique se pose particulièrement lorsque des protecteurs individuels contre le bruit (PICB) sont portés car ils pourraient compromettre l’audibilité des alarmes, en particulier pour des salariés présentant des atteintes auditives.
Depuis 2013, l’INRS et la SNCF ont mené conjointement des études sur cette problématique. En se basant sur les résultats obtenus, des recommandations générales peuvent être faites pour que l’audibilité des alarmes soit assurée.
Effet des protecteurs auditifs :
Il faut privilégier des PICB qui ont des atténuations dites « plates » ou « uniformes », c’est-à-dire similaires pour toutes les fréquences. En effet, les atténuations uniformes permettent en général d’améliorer l’audibilité pour les normo-entendants (pertes auditives inférieures à 20 dBHL pour toutes les fréquences audiométriques de 125 à 6000 Hz) et de limiter les dégradations potentielles pour les malentendants.
Effet des atteintes auditives :
Les tests effectués avec des signaux ferroviaires (dans des bruits supérieurs à 85 dB(A) et avec des PICB à atténuations relativement uniformes) montrent que l’audibilité n’est pas dégradée tant la perte PAM (moyenne des pertes à 500, 1000 et 2000 Hz sur la meilleure oreille) ne dépasse pas 20 dBHL.
Si la perte PAM est comprise entre 20 et 30 dBHL, une dégradation de l’audibilité a été constatée pour les alarmes qui dominent en hautes fréquences mais cette dégradation est inférieure à 3 dB.
A partir d’une perte PAM de 30 dBHL, la majorité des alarmes voient leur audibilité se dégrader et cette dégradation tend à augmenter avec l’augmentation des pertes auditives.
Pour assurer la sécurité des agents, il a donc été décidé que leur perte PAM ne doit pas dépasser 20 dBHL.
Le rôle du médecin du travail est de :
S’assurer pour chaque salarié que la perte PAM ne dépasse pas 20 dBHL (pour permettre le port de PICB passifs en toute sécurité)
Définir en conséquence, dans le protocole de délégation infirmier, la surveillance audiométrique adaptée en santé au travail
Sensibiliser le personnel sur une utilisation efficace mais aussi sécuritaire des PICB (pratique des tests d’audibilité, danger du port des protections passives en l’absence de bruit)
Conseiller l’employeur et le salarié sur le choix des PICB
Procéder éventuellement à des tests de vérification de l’efficacité des PICB
L’application des autres dispositions du code du travail vis-à-vis de la prévention et de la prise en charge du risque bruit |
th8 p403 le risque routier en entreprise et lusage des substances psycho actives spa une prevention individuelle et collective auteurs rachid layazid 1 etablissement 1 service inter entreprise cmie paris france presentateur rachid layazid |
Th8-P403 - Le risque routier en entreprise et l’usage des Substances Psycho Actives (SPA) : une prévention individuelle et collective
Thème: THÈME 8 : Secteurs des transports et de la logistique : évolution du travail et des risques, impact sur la santé et prévention
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Auteurs : Rachid Layazid (1)
Présentateur : Rachid Layazid
Etablissement : (1) Service inter-entreprise CMIE , Paris, FRANCE
Introduction Les accidents routiers sont la première cause de mortalité au travail. Le risque routier dans l’entreprise est-il un risque professionnel? Quel est rôle de l’employeur? Comment peut-il agir ?
Le rôle et l’action des services de santé au travail tant auprès des salariés que des employeurs montre que des actions sont possibles, que ce soit à un niveau individuel (suivi de l'état de santé) et/ou collectif (organisation du travail…)
Démarche de prévention dans une entreprise de transport de touristes :
Depuis 2009, obligation d’équiper les autocars d’Ethylotest Anti démarrage (EAD) : Equipement de toute la flotte en cours, notamment les minibus
Objectif Agir durablement en matière de prévention de la consommation d’alcool et de SPA (substance psycho-actives) dans le cadre des activités de conduite,
Prévenir et limiter le risque d’accident,
Renforcer la prévention par la mise en place de EAD et la mise à jour du règlement intérieur.
Groupe de pilotage Représentant de l’employeur (DRH), 3 acteurs de prévention de l’entreprise, 1 médecin du travail/addictologue du Centre Médical Interentreprises Europe (CMIE)
Démarche de prévention
Management Evaluation des risques professionnels et plan de prévention dans le DUERP
Adaptation du règlement intérieur
Gestion encadrée des pots de service
Protocole de conduite à tenir en cas de trouble du comportement à chaud et à froid, revoir le salarié
Sensibilisation Création de supports: affiches de sensibilisation
Rédaction et mise à dispositiond’un livret d’accueil
Atelier collectif animé par le CMIE : direction, managers, chauffeurs
Accompagnement Affichage des numéros d’urgence et/ou d’aide sur les SPA.
Orientation vers le médecin du travail
Aménagement des pots de service
Ateliers collectifs
Organisation : 4 sessions de 15 à 20 participants
Cibles : direction, encadrement/support, chauffeurs
Médecin du travail / Addictologue, Préventeur technique, Ancien consommateur de cannabis/ alcool (témoignage)
Sujets abordés : Risque routier, Risque liés à la consommation de SPA pour la santé et pour la sécurité, Information sur les EAD et leur intérêt et sur leur future extension dans les minibus, Partage d’expérience d’ancien consommateur.
Conclusion Suite aux ateliers, l’entreprise s’est engagée à limiter le nombre de CDD en favorisant la fidélisation, en assurant un climat de confiance et une culture d’appartenance au groupe. L’alcool et les SPA sont abordés à ce jour sans aucun tabou.
Réflexion technique et règlementaire autour de la question des tests salivaires (en cours)
Equipement des minibus d’EAD (en cours de finalisation)
Ateliers collectifs pour les autres salariés (à renouveler)
Recueil des retours d’expérience suite au déploiement du projet (à évaluer)
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th8 p404 le syndrome metabolique chez les chauffeurs professionnels transporteurs de matieres dangereuses auteurs jihen hsinet 1 abdelmajid ben jemaa 1 emna araoud 1 nihel khouja 1 dorra aouida 1 saloua ismail 1 emna baraketi 1 rania laaroussi 1 sywar bousselmi 1 aida benzarti 1 etablissement 1 service de medecine du travail et de maladies professionnelles chu la rabta tunis tunisie presentateur dorra aouida |
Th8-P404 - Le syndrome métabolique chez les chauffeurs professionnels transporteurs de matières dangereuses
Thème: THÈME 8 : Secteurs des transports et de la logistique : évolution du travail et des risques, impact sur la santé et prévention
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Auteurs : Jihen Hsinet (1), Abdelmajid Ben Jemaa (1), Emna Araoud (1), Nihel Khouja (1), Dorra Aouida (1), Saloua Ismail (1), Emna Baraketi (1), Rania Laaroussi (1), Sywar Bousselmi (1), Aida Benzarti (1)
Présentateur : Dorra Aouida
Etablissement : (1) Service de Médecine du Travail et de Maladies Professionnelles CHU La Rabta, Tunis, TUNISIE
Introduction Les chauffeurs de poids lourds sont exposés à diverses contraintes professionnelles notamment les horaires irréguliers et atypiques, la sédentarité, et la diète déséquilibrée. Toutes ces contraintes, les prédisposent à développer différents désordres métaboliques notamment le syndrome métabolique (SM).
Objectifs Evaluer la prévalence du syndrome métabolique parmi les chauffeurs de poids lourds transporteurs de matières dangereuses, déterminer les facteurs de risque professionnels et extra professionnels de cette morbidité et évaluer son retentissement sur l’aptitude.
Méthodes Etude transversale, descriptive menée auprès de 128 chauffeurs de poids lourds exerçant dans cinq sociétés de transport routier de matières dangereuses. Le recueil des données s’est basé sur un questionnaire, un examen clinique et un bilan biologique. La définition de l’OMS a été adoptée pour retenir le diagnostic de SM.
Résultats Un total de 128 chauffeurs de poids lourds était inclus. Il s'agissait d'une population exclusivement masculine (100%). La moyenne d’âge était de 39,21± 8,93 ans. La majorité avait un bas niveau scolaire (75%).La moitié (50%) était tabagique avec une consommation régulière ou occasionnelle d’alcool chez 24,4%. L’ancienneté moyenne dans le poste était de 5,73 ± 4 ans. L'examen clinique a révélé que 25,7% des chauffeurs étaient obèses. Par ailleurs, 7,8% des chauffeurs avaient une pression artérielle ≥ 140/ 90 mm Hg. Le bilan biologique a objectivé une hyper-glycémie chez 14,8% des chauffeurs, un taux de triglycérides ≥1,5g/L chez 29,5 % desvchauffeurs et un taux de HDL cholestérol <0,35gL dans 3,2 % des cas. Le diagnostic de SM était retenu chez 11,7% des chauffeurs. Le SM était significativement associé au tabagisme (p=0,02), la consommation d'alcool (p=0,02), l'âge≥ à 40 ans (p=0,03), le bas niveau scolaire (p=0,01) et l’ancienneté ≥ 10 ans (p=0,035). Parmi les chauffeurs chez qui le diagnostic de SM été retenu, 1 chauffeur avait bénéficié d'un aménagent de poste de travail à savoir une limitation des trajets, 2 chauffeurs étaient mis en inaptitude temporaire au terme de la prise en charge médicale et hygiéno-diététique et 3 inaptes définitifs à la conduite. Le reste, soit 9 chauffeurs ont été mis apte sous réserve d’une réévaluation clinique et biologique semestrielle.
Conclusion La prévalence du syndrome métabolique chez les chauffeurs de professionnels transporteurs de matières dangereuses et non négligeable. Les facteurs associés à l’apparition de SM peuvent être maitrisés notamment ceux en rapport avec le comportement individuel tel que le tabagisme et la consommation d’alcool. |
th8 p406 exemple d utilisation d un logiciel chronobiologique pour le choix d un roulement auteurs mireille le magoarou 1 philippe delattre 1 victor wang 1 marie laurence daum 1 etablissement 1 sncf saint denis france presentateur mireille le magoarou |
Th8-P406 - Exemple d'utilisation d'un logiciel chronobiologique pour le choix d'un roulement
Thème: THÈME 8 : Secteurs des transports et de la logistique : évolution du travail et des risques, impact sur la santé et prévention
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Auteurs : Mireille Le Magoarou (1), Philippe Delattre (1), Victor Wang (1), Marie Laurence Daum (1)
Présentateur : Mireille Le Magoarou
Etablissement : (1) SNCF, Saint Denis, FRANCE
Analyse des indicateurs statistiques: les indices statistiques du FI (Fatigue Index) calculé pour chaque journée de travail par le FRI, logiciel de chronobiologie, sont comparés pour 4 roulements (R) différents:
-R1: 3x8, durée 8h avec prise de service (PS) à 6h
-R2: roulement traditionnel, 3x8, durée 8h avec PS à 4h servant de référence
-des variantes de ces roulements avec début PS à 6h (R3) et 4h (R4) dont les durées des postes varient (matinée de 8 h, soirée de 9 h, nuit de 7 h).
Les indicateurs concernent, pour chaque roulement, les valeurs de risque fatigue minimale, moyenne et maximale portant sur l'ensemble des journées de travail. On doit rechercher le plus possible à abaisser les FRI sous la barre des 30 %
Résultats
Les moyennes de FRI sont assez similaires autour de 15, mais plus la PS est décalée dans le temps, plus l'indice de fatigue FRI augmente.
La proportion de travail de nuit s'accroît d'autant plus qu'on repousse la PS de matinée.
En diminuant la durée du poste le plus pénible du point de vue chronobiologique (ici 1 heure la nuit) et en transférant ce temps sur le service le moins pénible (1heure en soirée), on réduit le risque fatigue tout en préservant une PS tardive meilleure sur le plan physiologique. Pour ce type de roulement, on obtient un FRI analogue, sinon meilleur (maxi: 34,7 au lieu de 39,6 à 6h; 30,8 au lieu de 33,9 à 4h).
Le FRI permet de visualiser sur un graphique la répartition des valeurs quotidiennes d’un roulement. Pour le roulement R4, on peut voir que des séquences se répètent dans la zone de valeurs FRI >30% sur les séries de 5 nuits. Ces séries de 5 nuits sont sans doute le facteur qui accroit le plus le risque fatigue pour le roulement, les valeurs de FRI augmentent de 12 points entre le 1er et le 5eme jour.
L'analyse suivante permet de comparer en profondeur la proportion des différents niveaux de risque fatigue pour chaque roulement.
Entre 30% et 40% les valeurs FRI correspondent à un risque "sérieux", entre 20% et 30%, "important", sous 20%, "acceptables".
Il s'agit donc ici prioritairement de privilégier des roulements dont la classe 30-40 "risque sérieux" est moindre voire nulle.
La proportion de journées avec un risque "sérieux" augmente quand on retarde la PS de 4h à 6h: 11% à 4h; 16% à 6h.
En modifiant les durées des postes (roulements R3,R4 avec 7 heures de nuit et 9 heures de soirée), on peut toutefois réduire massivement la part des FRI « sérieux » : en effet, on constate que la classe 30 à 39 est réduite à 5% pour une PS à 4h et à 11,1% pour une PS à 6h.
Conclusion l’outil FRI permet une évaluation quantitative des horaires de travail et la comparaison de plusieurs versions de roulements. Il a permis le choix du roulement R4. |
th8 p407 estimation des pertes auditives des agents de conduite de la sncf auteurs chantal panouillot 2 philippe delattre 1 philippe barbaret 3 etablissement 1 service medical sncf lyon france 2 service medical sncf dijon france 3 service medical sncf marseille france presentateur chantal panouillot |
Th8-P407 - Estimation des pertes auditives des agents de conduite de la SNCF
Thème: THÈME 8 : Secteurs des transports et de la logistique : évolution du travail et des risques, impact sur la santé et prévention
Auteurs : Chantal Panouillot (2), Philippe Delattre (1), Philippe Barbaret (3)
Présentateur : Chantal Panouillot
Etablissement : (1) SERVICE MEDICAL SNCF, Lyon, FRANCE; (2) SERVICE MEDICAL SNCF, Dijon, FRANCE; (3) SERVICE MEDICAL SNCF, Marseille, FRANCE
Objectif estimation globale des pertes auditives des agents de conduites (ADC) de la SNCF.
Echantillon étudié 2289 audiogrammes d’ADC étudié pour une population globale de 14551 ADC soit, 15,9% de l’effectif global. L’échantillon est, du point de vue de l’âge représentatif, de la population générale.
Méthode
Les 18 cabinets médicaux SNCF qui ont participé à l’étude en communiquant sous forme anonyme l’âge et le dernier examen audiométrique en santé au travail (depuis moins de 2 ans).
Analyse rétrospective de l’échantillon à l’aide d’un tableur
Résultats
Indicateurs de base
L’indice du tableau 42 13 agents (0.01% de l’effectif) ont un indice du tableau 42 compris entre 30 et 35 dB
L’indicateur précoce d’alerte D(346) moyenne des pertes auditives sur les fréquences 3000, 4000 et 6000Hz: 30 agents soit, 1% de l’effectif, a un indicateur précoce D(346) > 35 dB
Indicateurs de Perte Auditive Moyenne (PAM) standard
Cette méthode utilise l’âge de la personne et les valeurs de la perte à 2 000 et 4 000 Hz qui sont ramenées à ce qu’elles seraient ou étaient lorsque le sujet aura ou avait 35 ans pour exprimer la PAM standard de la personne.
Pour un groupe de travailleurs exposés, le calcul de la PAM standard permet de fournir une estimation de la nocivité auditive de l’activité.
La PAM standard de l’échantillon étudié est en moyenne de 8,6 dB avec un écart type de 6,8 ce qui témoigne d’une audition normale des ADC.
La PAM standard est respectivement de 7,8dB dans la tranche [30-39], 8.5dB dans la tranche [40-49] et 9.2dB dans la tranche d’âge [50-59] ce qui témoigne d’une faible aggravation en rapport avec l’exposition au bruit
Perte Auditive Significative (PAS)
Cet indicateur fait appel à une population témoin sans antécédents ORL et non exposée au bruit professionnel pour contrôler l'effet de l'âge dans les pertes auditives des travailleurs exposés au bruit..
Cette méthode considère la perte auditive du travailleur à chaque fréquence audiométrique, la perte est qualifiée de "significativement liée au bruit professionnel" si elle est supérieure au niveau d'audition des 10 % de personnes les plus atteintes parmi la population témoin de la norme NF S 31-013
Dans les tranches d’âge [30-39],[40-49],[50-59] les valeurs sont stables avec 4% de PAS à 3000Hz et 11% de PAS dans les 4000Hz
Dans la tranche d’âge [19-29] :10% de l’échantillon a une PAS dans les 3000Hz, 20% à une PAS dans les 4000 Hz. Cette valeur supérieure aux normes pourrait être en rapport avec une exposition extra professionnelle (loisir ?).
Ces résultats sont cohérents avec ceux de l’étude Surdiposte realisée en 2002 qui montrait que les agents de conduite n’avaient pas de pertes auditives supérieures à celles d’une population témoin non exposée au bruit.
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th8 p408 vers des roulements respectueux de la chronobiologie a la sncf auteurs dorothee even 1 5 isabelle lehoucq 1 mireille lechat le magoarou 4 victor wang 2 philippe delattre 3 etablissement 1 sncf service medical lille france 2 sncf service medical paris france 3 sncf service medical lyon france 4 sncf service medical saint denis france 5 sncf service medical dunkerque france presentateur dorothee even |
Th8-P408 - Vers des roulements respectueux de la chronobiologie à la SNCF
Thème: THÈME 8 : Secteurs des transports et de la logistique : évolution du travail et des risques, impact sur la santé et prévention
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Auteurs : Dorothée Even (1,5), Isabelle Lehoucq (1), Mireille Lechat-Le Magoarou (4), Victor Wang (2), Philippe Delattre (3)
Présentateur : Dorothée Even
Etablissement : (1) SNCF, service médical, Lille, FRANCE; (2) SNCF, service médical, Paris, FRANCE; (3) SNCF, service médical, Lyon, FRANCE; (4) SNCF, service médical, Saint-Denis, FRANCE; (5) SNCF, service médical, Dunkerque, FRANCE
Contexte Les spécificités de la circulation ferroviaire contraignent une majorité d’agents à travailler en horaires décalés ou atypiques. Au sein de la SNCF, des réflexions sont de ce fait naturellement nées au sujet de la qualité de vie au travail, l’impact de l’allongement des carrières sur l’aptitude, mais également sur les éventuels liens entre accidentologie, sécurité et risque fatigue. Concernant ce dernier sujet, la prévention de la fatigue repose traditionnellement sur des approches prescriptives encadrant des limitations des temps de service et de temps de repos minimum.
Dans ce contexte, l’intégration d’une gestion du risque fatigue dans la politique de prévention de la SNCF apparaît donc comme un véritable enjeu à moyen et long termes.
Méthodologie et résultats Les recherches sur les modélisations du rythme veille–sommeil ont servi de base à des modèles permettant de prédire le niveau de fatigue à partir des horaires de service et/ou des horaires et de la durée du sommeil. Ces connaissances sont à la base du développement de modèles biomathématiques prédictifs du risque fatigue par des logiciels utilisés par des compagnies aériennes et ferroviaires pour évaluer ou concevoir les plannings des équipages.
Le logiciel chronobiologique Fatigue Risk Index (FRI), modélisé par Folkard et adapté au milieu ferroviaire, calcule la valeur du risque fatigue en fonction de 3 composantes :
- une composante cumulative qui s’intéresse particulièrement à l’enchaînement des services ;
- une composante temporelle qui intègre les effets de l’heure de début, de fin de service et de la durée de ce service ainsi que le temps de trajet domicile-travail ;
- une composante « activité » qui prend en compte des caractéristiques de la tâche telles que la charge de travail, le niveau d’attention requis et la possibilité de faire des pauses (répartition et durée des pauses).
L’indice de fatigue calculé correspond à la probabilité exprimée en pourcentage d’obtenir un score élevé (≥7) sur l’échelle de somnolence KSS.
Conclusions Le FRI est largement utilisé dans le domaine ferroviaire au Royaume-Uni et commence à être employé dans le secteur industriel. Il offre des éléments objectifs pour la comparaison de différents roulements en permettant d'identifier leurs vulnérabilités par évaluation du risque de fatigue. Il s’agit donc d’un outil précieux pour la formation au risque de fatigue puisqu'il permet aux utilisateurs de visualiser les changements dans les prévisions de fatigue par le biais d'une interface dynamique. Ainsi, le FRI permet d’objectiver les aspects positifs et négatifs propres d’un roulement et de proposer des préconisations concrètes pour le faire évoluer dans l’intérêt de la sécurité et de la santé des agents.
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th9 fp 38 les troubles du sommeil ont ils un role de mediateur dans les relations entre facteurs professionnels et mortalite etude visat eve auteurs claire fournier 4 samantha huo yung kai 3 jean claude marquie 5 jean ferrieres 2 yolande esquirol 1 etablissement 1 chu toulouse centre de pathologies professionnelles et environnementales umr1027 universite paul sabatier toulouse 3 toulouse france 2 chu toulouse departement de cardiologie umr1027 universite paul sabatier toulouse 3 toulouse france 3 chu toulouse departement d epidemiologie umr1027 universite paul sabatier toulouse 3 toulouse france 4 samsi service de sante au travail toulouse france 5 clle universite de toulouse cnrs ut2j toulouse france presentateur claire fournier |
Th9-FP-38 - Les troubles du sommeil ont-ils un rôle de médiateur dans les relations entre facteurs professionnels et mortalité? Etude VISAT-EVE
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Claire Fournier (4), Samantha Huo-Yung-Kai (3), Jean-Claude Marquié (5), Jean Ferrières (2), Yolande Esquirol (1)
Présentateur : Claire Fournier
Etablissement : (1) CHU Toulouse -Centre de Pathologies Professionnelles et Environnementales / UMR1027 Université Paul Sabatier Toulouse 3, Toulouse, FRANCE; (2) CHU Toulouse - département de cardiologie / UMR1027 Université Paul Sabatier Toulouse 3, Toulouse, FRANCE; (3) CHU Toulouse - département d'épidémiologie / UMR1027 Université Paul Sabatier Toulouse 3, Toulouse, FRANCE; (4) SAMSI, Service de Santé au Travail , Toulouse, FRANCE; (5) CLLE, Université de Toulouse, CNRS, UT2J, Toulouse, FRANCE
Introduction Selon la littérature, les troubles du sommeil constituent une véritable épidémie. Certains facteurs professionnels contribuent totalement ou partiellement à la genèse de ces troubles du sommeil. De plus, certaines conditions de travail augmenteraient le risque de mortalité, notamment cardiovasculaire.
Objectif Analyser le rôle du sommeil dans les relations entre facteurs professionnels et mortalité. Méthode Après avoir réalisé une revue de la littérature, nous avons utilisé la base de données VISAT-EVE, une étude longitudinale prospective. Les participants ont répondu à un auto questionnaire, comportant notamment des questions sur l’exposition à des risques professionnels et des questions permettant de caractériser des troubles du sommeil. Des scores de Nottingham Health Profile ont été calculés selon trois méthodes. Les données de mortalité ont été obtenues pour une période de 20 ans. Des régressions logistiques ont permis de décrire les relations entre facteurs professionnels et troubles du sommeil, entre troubles du sommeil et mortalité et entre facteurs professionnels et mortalité totale. Des analyses de médiation ont été effectuées pour estimer l’effet médiateur des troubles du sommeil entre les facteurs professionnels et la mortalité, en mesurant : Les effets totaux, directs et indirects. Résultats les données de 3135 personnes ont été analysées. Les personnes exposées au port de charges lourdes, aux nuisances sonores intenses, au travail posté, au nombre de d’heures de travail hebdomadaire supérieure à 48h et celles ayant commencé à travailler avant 18 ans ont un risque plus important de présenter au moins un symptôme de troubles du sommeil, ainsi qu’un risque de mortalité plus élevé que les personnes non exposées. Les analyses de médiation retiennent un effet significatif pour les effets totaux et directs pour les facteurs professionnels sur la mortalité mais les effets indirects des troubles du sommeil dans ces relations sont non significatifs. Conclusion Des relations entre certains facteurs professionnels et le risque de mortalité ont été mises en évidence. Cependant, les troubles du sommeil ne semblent pas jouer le rôle de médiateur dans ces relations.
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th9 fp 39 etude de la mortalite chez les salaries dune fonderie de plomb et de zinc du nord de la france premiers resultats auteurs catherine nisse 1 2 harry gomajee 2 bruno leleu 2 muriel mazzuca 1 ariane leroyer 3 etablissement 1 univ lille chu lille institut pasteur de lille ea 4483 impecs impact de l environnement chimique sur la sante humaine lille france 2 centre de consultations de pathologie professionnelle et environnement chu lille lille france 3 univ lille inserm chu lille u1286 infinite institute for translational research in inflammation lille france presentateur bruno leleu |
Th9-FP-39 - Etude de la mortalité chez les salariés d’une fonderie de plomb et de zinc du Nord de la France : premiers résultats
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Catherine Nisse (1,2), Harry Gomajee (2), Bruno Leleu (2), Muriel Mazzuca (1), Ariane Leroyer (3)
Présentateur : Bruno Leleu
Etablissement : (1) Univ. Lille, CHU Lille, Institut Pasteur de Lille, EA 4483 - IMPECS - IMPact de l'Environnement Chimique sur la Santé humaine, Lille, FRANCE; (2) Centre de Consultations de Pathologie professionnelle et Environnement, CHU Lille, Lille, FRANCE; (3) Univ. Lille, Inserm, CHU Lille, U1286 – Infinite – Institute for Translational Research in Inflammation, Lille, FRANCE
L’impact sur la santé de l’activité professionnelle dans les fonderies de métaux non-ferreux reste à ce jour mal cerné. L’objectif de ce travail était d’étudier la mortalité des ex-salariés d’une fonderie de 1ère fusion de plomb et de zinc entre 1968 et 2015.
La cohorte étudiée comprenait tous les sujets masculins ayant été salariés de la fonderie au moins 1 an, et y ayant été présents entre le 1er janvier 1968 et le 24 mars 2003, date de cessation d’activité de l’entreprise. La liste des salariés concernés a été constituée par la consultation des dossiers des ex-salariés de l’entreprise aux Archives Nationales du Monde du Travail. La recherche des statuts vitaux a été réalisée auprès de l’INSERM, celle des causes médicales individuelles de décès auprès du CépiDC. Le cursus professionnel dans l’entreprise (dates, secteurs et postes de travail) a été reconstitué pour chaque salarié. Une matrice emploi-exposition (MEE) concernant les principaux cancérogènes possibles, probables ou certains, est en cours de réalisation. Les effectifs de décès observés entre 1968 et 2015 ont été comparés aux effectifs de décès attendus en appliquant à la cohorte étudiée les taux de mortalité de l’ex-région Nord Pas-de-Calais, en tenant compte de l’âge quinquennal et de l’année de survenue des décès. Des ratios standardisés de mortalité (SMR) ont été estimés avec leur intervalle de confiance à 95%. Dès l’obtention de la MEE, des régressions de Cox tenant compte des diverses expositions estimées seront effectuées.
Les critères d’inclusion étaient respectés pour 2811 ex-salariés. En raison du manque de fiabilité des données de statut vital des sujets nés à l’étranger, seuls les 2226 ex-salariés nés en France ont été étudiés, totalisant 74437 personnes-années : 42% d’entre eux sont nés entre 1902 et 1940, 60% ont débuté leur activité dans l’entreprise étudiée entre 1921 et 1970 et 62% ont travaillé 20 ans ou plus sur le site. Parmi eux, 947 décès ont été comptabilisés. Le SMR pour les décès toutes causes était de 0.97 IC95%[0.91-1.04], et 0.97 pour les tumeurs malignes, IC95%[0.87-1.08]. Des excès significatifs de décès par leucémies myéloïde et lymphoïde ont été observés en maintenance, des excès de décès par cancer du rectum en laboratoire, logistique et production, par cancer du pancréas en logistique, par cancer de la vésicule biliaire en production, par cancer de la prostate en maintenance, par cancer de l’oropharynx en laboratoire, par cancer du larynx en logistique, maintenance et production et par cancer broncho-pulmonaire en maintenance et production.
Des exploitations complémentaires, prenant en compte les expositions, permettront une meilleure compréhension de ces premiers résultats qui pointent certains sur-risques.
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th9 fp 40 risque bruit pour salarie portant un casque audio oreille artificielle auteurs ghislaine journot 1 philippe monnet 1 remi petitfour 1 etablissement 1 acms suresnes france presentateur remi petitfour |
Th9-FP-40 - Risque bruit pour salarié portant un casque audio, oreille artificielle
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Ghislaine Journot (1), Philippe Monnet (1), Rémi Petitfour (1)
Présentateur : Rémi Petitfour
Etablissement : (1) ACMS, Suresnes, FRANCE
Objectif:
Mesurer l’exposition au risque bruit de salariés équipés d’un casque audio ou d’une oreillette, accompagner une entreprise qui contrôle et répare des équipements auditifs dans la pérennisation de son activité et sa démarche de prévention.
Contexte:
Notre SIST suit une PME adaptée de travailleurs handicapés, avec atelier de montage et de maintenance d’appareils électrotechniques. Un salarié déclare en visite médicale être gêné par le fort niveau de bruit quand il contrôle des casques audio (utilisés par les pilotes d’avion et les agents de piste aéroportuaire) et leurs rallonges de câbles torsadés. Il porte le casque audio et guette à l’oreille les grésillements du son continu non modulable émis par un amplificateur relié au casque, quand il teste par toucher les composants haut-parleur et fils de connexion.
Méthode:
Le médecin du travail exprime à l’IPRP le besoin de mesure du bruit reçu dans un casque. Un ingénieur CRAMIF est contacté, il recommande une oreille artificielle avec sonomètre. Notre service métrologie en utilise une pour étalonner les casques d’audiométrie, l’IPRP a pu en disposer pour intervenir. L’entreprise réalise la connexion en parallèle d’un second casque dit superviseur à son amplificateur, le temps du mesurage.
L’évaluation du niveau d’exposition quotidien au bruit (Lex,8H) se base sur le mesurage par tâche de la norme ISO 9612, et sur 3 durées par jour estimées pour l’activité de contrôle des casques : moyenne, maximum, valeur limite non dépassée.
Le médecin, une fois le rapport transmis à l’entreprise et un délai de réflexion passé, demande à son assistante en santé au travail un suivi de préconisations. S’appuyant sur les compétences en électronique et en QSE de ses salariés, l’entreprise a un projet encours pour changer son procédé de contrôle des casques.
Résultats:
L’entreprise est coopérative. Les mesures de bruit confirment le niveau sonore fort ressenti, >85 dB(A) pour 15 mesures sur 16, >100 dB(A) pour 3. Le Lex,8H dépasse 87 dB(A) pour une activité moyenne de contrôle (15 casques et rallonges). Nous recommandons un changement de procédé, sans exposition au bruit ou abaissant le niveau. Recontactée, l’entreprise nous précise ses actions de prévention: diffusion d’une consigne précisant le nombre maximum de casques à contrôler, installation par un technicien sur l’amplificateur existant d’un variateur d’intensité du son; conception et élaboration en mode projet d’un matériel prototype permettant le contrôle des casques via un oscilloscope. Avec ce prototype en test actuellement, plus de bruit.
L’oreille artificielle est utile pour nos équipes afin de mesurer le bruit quand un casque ou oreillette est utilisé (système de commande vocale, téléphone mains libres, …). |
th9 fp 41 repenser le suivi individuel de radioprotection pour les petites doses exemple en recherche auteurs eric hossann 1 simone munch 2 nicolas baumberger 4 stephanie baudrey 3 anne catherine helfer 3 marc andre goltzene 5 thibaut fabacher 5 nathalie nourry 5 etablissement 1 sew usocome haguenau france 2 cnrs dr10 service de medecine de prevention strasbourg france 3 institut de biologie moleculaire et cellulaire strasbourg france 4 institut de biologie moleculaire des plantes strasbourg france 5 chu strasbourg france presentateur eric hossann |
Th9-FP-41 - Repenser le suivi individuel de radioprotection pour les petites doses? Exemple en recherche
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Eric Hossann (1), Simone Munch (2), Nicolas Baumberger (4), Stéphanie Baudrey (3), Anne-Catherine Helfer (3), Marc-André Goltzene (5), Thibaut Fabacher (5), Nathalie Nourry (5)
Présentateur : Eric Hossann
Etablissement : (1) SEW-USOCOME, Haguenau, FRANCE; (2) CNRS - DR10 - Service de Médecine de Prévention, Strasbourg, FRANCE; (3) Institut de Biologie Moléculaire et Cellulaire, Strasbourg, FRANCE; (4) Institut de Biologie Moléculaire des Plantes, Strasbourg, FRANCE; (5) CHU, Strasbourg, FRANCE
Le phosphore 32 (32P), émetteur ß-, est utilisé par les biologistes moléculaires (BM) pour le marquage ADN/ARN. Bien que fréquents, ces postes de travail sont peu décrits dans la littérature. Notre étude interroge l’adaptation actuelle des mesures de prévention au risque radioactif réel d’agents exposés, issus de deux instituts d’un organisme national public de recherche.
Ils font tous l’objet d’une classification « travailleur exposé » en catégorie B et d’une surveillance de l’exposition externe par dosimètre passif de poitrine, dont les relevés sont négatifs depuis des années. Notre hypothèse, étayée par des études de poste, était que la dosimétrie de poitrine sous-estimait l’exposition réelle, celle-ci étant concentrée aux extrémités à des niveaux détectables. Une équipe médico-technique a réalisé une étude comparative prospective d’avril à octobre 2018.
Dix-sept agents BM ont été inclus, constituant un groupe jugé représentatif et homogène en termes d’activité. A chaque usage de 32P, ils devaient porter un dosimètre bague aux deux index et un dosimètre de poitrine. Ils devaient compléter un tableau de suivi et a posteriori un questionnaire d’observance (consignes de port, stockage…).
Huit agents présentaient au moins une bague positive et aucun un dosimètre de poitrine, cette différence étant significative (p≈0.001). La moyenne d’exposition aux extrémités était de 0,28mSv/an, soit bien inférieure à celle du secteur recherche 2017 en France (2,5mSv/an) et à la limite d’exposition « extrémités » du travailleur non classé (50 mSv/an). Même en intégrant des marges de confiance larges (incidents prévisibles…), le dépassement du seuil « non classé » restait improbable. Les mains non dominantes étaient 3 fois plus exposées (p≈0.01). Les qualité et vraisemblance des mesures ont été jugées satisfaisantes.
Les dosimètres de poitrine sont donc ici inadaptés, les bagues étant plus représentatives. Le risque radiologique étant ici le même que pour la population générale, la classification B et la dosimétrie (bague ou poitrine) apparaissent cela dit d’une nécessité discutable, tant sur le plan radiophysique que juridique, mais leur suppression risquerait de banaliser le risque radioactif, menant à des dérives d’utilisation des EPC/EPI pourtant garants de l’insignifiance des doses mesurées. Des propositions intermédiaires d’optimisation des pratiques ont été faites localement et au niveau national auprès des instances de prévention de notre organisme de recherche.
Notre étude pose la question de la transposition à d’autres laboratoires de ces interrogations sur l’automatisme « classifications B/dosimètre individuel » pour des postes similaires à très faible exposition, situations par ailleurs couramment retrouvées.
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th9 fp 42 consommation medicamenteuses et vecu du travail de 3132 salaries de la region toulousaine auteurs arnaud michaud 2 michel niezborala 1 eloi diene 1 fabrice herin 2 maryse lapeyre mestre 3 etablissement 1 astia toulouse france 2 chu service des maladies professionnelles et environnementales toulouse france 3 universite toulouse iii laboratoire de pharmacologie medicale et clinique toulouse france presentateur michel niezborala |
Th9-FP-42 - Consommation médicamenteuses et vécu du travail de 3132 salariés de la région toulousaine
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Arnaud Michaud (2), Michel Niezborala (1), Eloi Diène (1), Fabrice Hérin (2), Maryse Lapeyre-Mestre (3)
Présentateur : Michel Niezborala
Etablissement : (1) Astia, Toulouse, FRANCE; (2) CHU, Service des Maladies professionnelles et Environnementales, Toulouse, FRANCE; (3) Université Toulouse III, Laboratoire de Pharmacologie Médicale et Clinique, Toulouse, FRANCE
Objectifs Mettre en évidence un lien entre le vécu du travail et la consommation médicamenteuse dans une population de salariés de secteurs d’activité divers.
Méthodes Enquête transversale proposée en novembre 2016 à tous les salariés venus à un entretien de suivi individuel de l’état de santé réalisé par un professionnel de santé d’un service de santé au travail interentreprises de la région toulousaine. Les salariés volontaires remplissaient un questionnaire comportant des données sociodémographiques, des échelles visuelles analogiques de pénibilité physique ressentie du poste, de satisfaction au travail et hors travail, les questions relatives aux appréciations sur le travail utilisées dans le questionnaire EVREST et l’échelle de stress perçu de Cohen à 4 items (PSS4). Ils indiquaient également leur éventuelle consommation médicamenteuse dans les 8 jours précédant l’entretien et ils se prononçaient sur l’existence d’un lien entre leur travail et leur consommation.
Le professionnel de santé renseignait le code PCS du poste occupé et il validait avec le salarié la rubrique sur les consommations médicamenteuses. Les médicaments ont été codés selon la classification ATC.
Les résultats présentés sont basés sur des analyses par régression logistique ascendante pas à pas forçant la présence des facteurs sociodémographiques et du motif de l’examen.
Résultats Les données ont été recueillies par 21 infirmiers et 44 médecins auprès de 3132 salariés. Environ la moitié des salariés (1573) avaient consommé au moins un médicament dans les 8 jours précédant le recueil. La probabilité de déclarer un lien avec le travail dépendait de la classe du médicament consommé. Avoir consommé au moins un médicament était lié significativement au travail en horaires décalés (odds-ratio : 1,27, intervalle de confiance à 95% : [1,08-1,51]), au score de pénibilité physique perçue (1,04 par unité, [1,00-1,08]), au score du PSS4 (1,03 par unité, [1,01-1,07]). Pouvoir choisir la façon de procéder exerçait un effet protecteur (0,85, [0,77-0,93)). La probabilité d’avoir consommé au moins un psychotrope augmentait avec le score de pénibilité (1,11, [1,05-1,18]) et avec le niveau de stress (1,10, [1,04-1,15]). Se sentir reconnu dans son travail avait un effet protecteur (0,75 [0,62-0,90]).
Conclusion Notre étude met en évidence l’existence de liens entre les consommations médicamenteuses, et notamment de psychotropes, et le vécu des conditions physiques ou psychosociales du travail. Le design transversal de l’étude et la possibilité d’effets de causalité inverse ne permettent pas de conclure sur la nature de ces liens mais l’importance pour la santé publique des consommations médicamenteuses justifie la poursuite de travaux sur ce thème.
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th9 fp 43 si on utilisait une souris inclinee placee devant le clavier auteurs clarisse gaudez 1 francois cail 1 etablissement 1 inrs vandoeuvre les nancy france presentateur clarisse gaudez |
Th9-FP-43 - Si on utilisait une souris inclinée placée devant le clavier ?
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Clarisse Gaudez (1), François Cail (1)
Présentateur : Clarisse Gaudez
Etablissement : (1) INRS, Vandoeuvre-Lès-Nancy, FRANCE
Les ordinateurs sont omniprésents au travail. Les femmes utilisent davantage d’ordinateurs fixes que les hommes. Sur ces ordinateurs, la souris est un périphérique communément utilisé. La norme ISO 9241-410 mentionne que « la position neutre ou la plus relâchée de l'avant-bras correspond à la main en pronation à 30° par rapport à la verticale ». Pour se conformer à cette recommandation, de nouveaux modèles de souris ont été développés : des souris verticales et des souris inclinées dont la surface en contact avec la paume de la main présente respectivement un angle de l’ordre de 20° et de 60° par rapport à la verticale.
L’objectif de ce travail était de comparer le ressenti des participants, leurs sollicitations ainsi que leurs performances lors de l’utilisation d’une souris standard, d’une souris inclinée et d’une souris verticale placées soit à côté soit devant le clavier. Il était aussi d’évaluer la familiarisation avec ces nouveaux modèles de souris.
Dix-huit femmes droitières volontaires ont participé à une expérimentation de laboratoire conduite sur 3 jours. Le 1er jour, elles ont effectué de façon répété une tâche combinant déplacement du curseur et cliquage sur des cibles avec chacune des 3 souris. L’évolution du temps de réalisation de cette tâche au fur et à mesure des répétitions a permis d’évaluer la familiarisation aux nouveaux modèles de souris. Le 2ème jour, elles ont effectué le même protocole expérimental que le 3ème jour. Elles ont réalisé différentes tâches habituellement rencontrées lors de recherches d'informations sur écran avec les 3 souris aux 2 emplacements sur le bureau. Le 3ème jour, l'activité de muscles du membre supérieur droit, l’angle du poignet droit, le temps de réalisation des tâches et le ressenti des participantes ont été recueillis.
L'activité des muscles, fléchisseur des doigts et extenseur du carpe, était plus élevée avec la souris standard qu’avec les 2 autres souris. L’extension du poignet était plus élevée avec la souris standard qu’avec la souris inclinée. La souris verticale était moins appréciée et la durée de réalisation des tâches plus élevée avec celle-ci qu’avec les 2 autres souris. La familiarisation apparaissait un peu plus rapide avec la souris inclinée qu’avec la souris verticale.
La performance et le ressenti des participantes étaient meilleurs mais les sollicitations, musculaires et articulaire, plus élevées avec la souris placée à côté versus devant le clavier.
Ainsi, ce travail montre
- que la souris inclinée apparait être un bon compromis par rapport à la souris verticale et la souris standard,
- qu’inciter les opérateurs à placer leur souris devant le clavier constitue une alternative utile pour réduire les sollicitations musculosquelettiques.
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th9 fp 45 approche pluridisciplinaire ergonomie et droit une ressource pour ameliorer la conception du materiel agricole et prevenir les expositions aux pesticides des agriculteurs auteurs marion albert 1 alexandre charbonneau 2 alain garrigou 1 etablissement 1 universite de bordeaux bordeaux population health center inserm u1219 isped equipe epicene bordeaux france 2 faculte de droit de luniversite de bordeaux umr cnrs n5114 comptrasec bordeaux france presentateur marion albert |
Th9-FP-45 - Approche pluridisciplinaire ergonomie et droit : une ressource pour améliorer la conception du matériel agricole et prévenir les expositions aux pesticides des agriculteurs
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Marion Albert (1), Alexandre Charbonneau (2), Alain Garrigou (1)
Présentateur : Marion Albert
Etablissement : (1) Université de Bordeaux, Bordeaux Population Health Center, Inserm U1219, ISPED, Équipe EPICENE, Bordeaux , FRANCE; (2) Faculté de droit de l’Université de Bordeaux, UMR CNRS N°5114 COMPTRASEC, Bordeaux, FRANCE
Des études menées sur les expositions aux pesticides en milieu agricole attestent que malgré les mesures de prévention, les agriculteurs sont toujours exposés dans leur activité. Ces expositions ne sont pas sans effets sur la santé et ces effets se traduisent par exemple par l’apparition de cancers ou de maladies neurodégénératives (Alavanja et Bonner, 2005 ; Baldi et al., 2003). Un des déterminants de ces expositions est le matériel agricole dédié aux pesticides (Albert, 2018 ; Lacroix et al., 2013 ; Laurent et al., 2016). Ceci s’explique par un nombre important de difficultés d’usage et de variabilités rencontrées lors de l’utilisation de pulvérisateurs qui entraînent une diversité de risques, et principalement de risques d’exposition aux pesticides (Albert, 2018). Ces résultats permettent d’avancer l’existence d’une insuffisance de prise en compte des besoins réels des agriculteurs dans le processus de conception.
Cette recherche vise donc à formaliser l’activité des concepteurs en développant un double questionnement : 1) comment ils intègrent les besoins réels des agriculteurs dans le processus de conception, 2) comment ils intègrent les textes réglementaires et les obligations qui pèsent sur eux en matière de prévention. En effet, une pluralité de réglementations a été élaborée et constitue le cadre actuel de la prévention des expositions des travailleurs aux pesticides. Loin d’être un ensemble cohérent, cet enchevêtrement normatif se caractérise par sa très grande complexité qui a pour conséquence de le rendre difficilement applicable (Badel et al., 2018 ; Laurent et al., 2016). Ce travail de recherche a également pour objectifs de recenser les différentes sources du droit portant sur la conception du matériel agricole de pulvérisation des pesticides et de caractériser les usages, les situations d’exposition aux pesticides et les besoins des agriculteurs à l’utilisation de leur pulvérisateur.
L’originalité de ce travail se traduit par son approche pluridisciplinaire alliant ergonomie et droit. En effet ce projet vise à introduire le point de vue juridique et plus précisément le droit de la santé et de la sécurité au travail à l’approche ergonomique. Ainsi, cette démarche contribuera à une mise en discussion des conditions d’élaboration de la réglementation portant sur la conception des pulvérisateurs et à une amélioration de la conception de ce matériel par le développement d’une méthode permettant l’intégration de l’ergotoxicologie (Garrigou, 2011 ; Mohammed-Brahim et Garrigou, 2009) dans la conception. Enfin, ce projet participera à une réduction des expositions aux pesticides des agriculteurs par la mise en visibilité des déterminants techniques responsables de ces expositions.
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th9 p409 mise en place du service sanitaire a la sncf auteurs stephanie godin 1 francoise dandine 2 etablissement 1 sncf optim services lille france 2 sncf optim services paris france presentateur stephanie godin |
Th9-P409 - Mise en place du service sanitaire à la SNCF
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
Auteurs : Stephanie Godin (1), Francoise Dandine (2)
Présentateur : Stephanie Godin
Etablissement : (1) SNCF/ OPTIM'SERVICES, Lille, FRANCE; (2) SNCF/OPTIM'SERVICES, Paris, FRANCE
Contexte L’arrêté du 12 juin 2018 relatif au service sanitaire pour les étudiants en santé a fait suite au décret N° 2018-472 du 12 juin 2018.
L’objectif est d’initier tous les étudiants en santé aux enjeux de la prévention primaire définie par l’Organisation Mondiale de la Santé et de leur permettre de formaliser une démarche projet en santé publique.
Méthodes Depuis 2001, à la SNCF les infirmier(e)s sont formé(e)s à la santé publique afin de développer leurs compétences afin d’animer une action de prévention en équipes pluridisciplinaires. Cette formation « Prévention et Promotion de la Santé » se déroule sur 2.5 jours.
Depuis 2013 en partenariat avec l’Institut de Formation en Soins Infirmiers GERMEZ RIEUX nous accueillons des étudiants en formation. Nous avons été contactés afin de mettre en œuvre le service sanitaire de février à juin 2019.
1ère étape Présentation du service sanitaire avec le contexte règlementaire et les objectifs
2ème étape Détermination du Thème de l’action de prévention par le service médical. Initialement c’est la thématique du mélanome qui a été choisie en partenariat avec 2 dermatologues. Il s’agit d’une thématique concernant à la fois la Santé Publique et la Santé au Travail, compte tenu de nombreux métiers exercé en extérieur.
3ème étape Février 2019, accueille et présentation des 4 étudiants à l’équipe pluridisciplinaire, recueil des données épidémiologiques.
4ème étape Mars 2019 Etude de la démarche de santé publique avec l’étudiant
5ème étape Préparation et réalisation de l’action, Réalisation et diffusion de l’affiche de communication à l’ensemble des salariés.En partenariat avec la Mutuelle Générale des Cheminots réalisation d’une affiche et de brochures. 6 Juin 2019, réalisation de l’action au service médical régional de Lille.
Résultats et évaluation L’action a permis la rédaction d’une démarche de projet de santé publique. Une évaluation a été réalisé par les infirmières (référente et tutrice). Au total 60 personnes ont été sensibilisées (au lieu des 40 attendues).
Conclusion Après un démarrage difficile par manque de temps entre l’arrêté et le début du service sanitaire, ce travail a constitué une très bonne expérience de travail en pluridisciplinarité pour toute l’équipe médicale et paramédicale du service médical de Lille.
Nous poursuivons le partenariat cette année sur le thème des horaires décalés, thématique importante dans le champ de la santé au travail. |
th9 p411 detection de l exposition aux cov composes organiques volatils auteurs valerie jusseaume 1 celine kutek 1 fabrizio annocaro 1 etablissement 1 aismt 30 nimes france presentateur valerie jusseaume |
Th9-P411 - Détection de l'exposition aux COV (composés organiques volatils)
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Valerie Jusseaume (1), Celine Kutek (1), Fabrizio Annocaro (1)
Présentateur : Valerie Jusseaume
Etablissement : (1) AISMT 30, Nimes, FRANCE
Contexte En 2015, le Pôle Prevention de l’AISMT30 a procédé à des mesurages de concentration en COV/CO (composés organiques volatils/monoxide de carbone) en instantané à l’ouverture et au dépotage de conteneurs maritimes dans une entreprise gardoise de logistique en chaussures et textile de sport. Les résultats ont montré une possible exposition aux polluants liés à la fumigation et/ou au relargage par les marchandises.
L’industrie du textile et des chaussures sont de grandes utilisatrices de produits chimiques tant dans la fabrication que dans le conditionnement. Mais qu’en est-il lorsque ces articles arrivent dans les magasins de détail où ils vont être exposés et vendus ? Ces polluants sont-ils toujours présents ? Représentent-ils un ou des risques pour les employés de ces magasins ?
Ces questions sont le point de départ du travail de mémoire d’une IDEST de l’AISMT, mené en 2019 avec la toxicologue, et dont l’objectif est la détection de COV/CO de la réception à la mise en rayon des articles dans des commerces non alimentaires.
Méthodologie Où: 4 commerces regroupant 107 salariés : accessoires moto, articles de sport, mode/accessoires et bazar.
Quoi mesurer: de par la multiplicité des polluants potentiels, la mesure de la concentration en COV/CO à l’aide d’un détecteur 4 gaz (CO H2S LIE O2) muni d’un capteur PID semblait être une 1ère approche pour préciser la présence ou non de polluants. Mesurage en instantané avec enregistrement des données.
Comment : contacts avec l’employeur, présentation de l’intervention, mesurages sur ½ journée de la réception à la mise en rayon des marchandises.
Résultats (dépendants de la limite de détection de l’appareil utilisé, des articles et de l’activité lors des interventions) :
2 commerces sur 4 ont mis en évidence la présence de polluants :
Accessoires moto : à l’ouverture des cartons, des boîtes de chaussures pour mise en place d’antivol
Bazar : dans les sacs plastiques contenant des chaussures d’été
Nous avons également constaté :
des salariés demi-penchés au-dessus des marchandises donc exposés à l’inhalation directe des polluants libérés
une concentration en COV chutant très rapidement après ouverture des emballages.
Conclusion L’étude a montré une sous-estimation du risque par méconnaissance de l’exposition aux COV des employés des commerces non alimentaires. Bibliographie très pauvre sur cette thématique pourtant d’actualité : l’INRS mène des études sur la qualité de l’air intérieur des espaces de stockage.
Il semble pertinent d’informer salariés et employeurs de ce danger potentiel lors des missions du SST.
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th9 p414 metaux lourds contaminations surfaciques et hygiene au poste insuffisante auteurs marc oberti 1 francoise siegel 1 etablissement 1 alsace sante au travail 67 strasbourg france presentateur marc oberti |
Th9-P414 - Métaux lourds : contaminations surfaciques et hygiène au poste insuffisante
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Marc Oberti (1), Francoise Siegel (1)
Présentateur : Marc Oberti
Etablissement : (1) Alsace Santé au Travail 67, Strasbourg, FRANCE
Introduction L’activité d’une entreprise équipementière aéronautique consiste en la rénovation de trains d’atterrissage en fin de potentiel sur lesquels sont réalisés des traitements de surface à l’aide de métaux lourds, notamment le cadmium (Cd), agent cancérogène. Au vu des résultats perturbés des biométrologies régulièrement effectuées, découplés de ceux rassurants des métrologies atmosphériques réalisées dans l’atelier de cadmiage, l’hypothèse a été émise de l’implication de la voie de pénétration supplémentaire par ingestion.
Matériels et méthode La population de l’étude biométrologique de 2013 à 2018 était constitué de 333 salariés différents, répartis dans 7 groupes d’exposition homogène (GEH). L’évolution des taux des biomarqueurs directs du Cd a été étudiée en termes de dépassements individuels des valeurs seuil ainsi qu’en termes d’imprégnation collective via les moyennes/médianes des taux mis en parallèle avec des mesures de prévention primaire collective implémentées par l’employeur (maintenance préventive, laveurs, scenarii d’exposition etc…). Egalement, des métrologies surfaciques ont été initiées sur les lignes, qui ont ciblé des localisations telles que : vêtement de travail, intérieur des masques, intérieur des gants, claviers informatiques, combinés de téléphone, couvercles de poubelle ou visages en fin de poste.
Résultats Sur 5 ans, 1 769 prélèvements biotoxicologiques ont été réalisés, dont 1 155 cadmiuries et 614 cadmiémies. La persistance de dépassement des valeurs seuil ainsi que les études de différents postes de cadmiage ont suggéré qu’une hygiène au travail rigoureuse s’avérait indispensable. De leur côté toutes les métrologies surfaciques révélaient une contamination par le Cd. Grâce à un audit réalisé chez les ouvriers du GEH le plus exposé (39 réponses), on a pu objectiver que beaucoup de comportements individuels d’hygiène industrielle étaient défaillants (port et changement d’EPI, lavage du visage, douche de fin de poste, notamment).
Conclusion Il est licite d’avancer que le risque d’ingestion du Cd est très sous-estimé, et probablement responsable ici de l’évolution encore insuffisamment satisfaisante des résultats de la biosurveillance, tant individuelle que collective. Les principales propositions avancées sont de faire assurer le nettoyage des ateliers par un prestataire spécialisé, d’instaurer la réalisation régulière de métrologies surfaciques de contrôle et enfin, d’obtenir la définition d’une véritable politique d’entreprise en matière d’hygiène industrielle (temps de lavage, douche, changement d’EPI) ainsi qu’une amélioration substantielle des comportements individuels d’hygiène au poste. |
th9 p415 evaluation de la contamination au plomb en gare de saint michel notre dame chez des agents sncf apres l incendie de la cathedrale et demarche d education sanitaire auteurs anne reygagne 1 catherine prince 2 elise tavernier 1 chantal azpitarte 1 etablissement 1 sncf service medical paris france 2 sncf service medical cellule de toxicologie paris france presentateur anne reygagne |
Th9-P415 - Evaluation de la contamination au plomb en gare de Saint Michel Notre Dame chez des agents SNCF après l'incendie de la cathédrale et démarche d'éducation sanitaire
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Anne Reygagne (1), Catherine Prince (2), Elise Tavernier (1), Chantal Azpitarte (1)
Présentateur : Anne Reygagne
Etablissement : (1) SNCF - Service Médical, Paris, FRANCE; (2) SNCF - Service Médical, Cellule de Toxicologie, Paris, FRANCE
Introduction Lors d’un chantier test de déplombage de poutrelles métalliques en juin 2019, des prélèvements surfaciques ont mis en évidence la présence de plomb en concentrations variables dans les poussières déposées sur une passerelle de la gare souterraine RER de Saint Michel Notre Dame. Le plomb pouvait venir des travaux mais aussi de l’incendie de la cathédrale Notre Dame de Paris du 15 avril 2019 car les concentrations les plus élevées étaient observées aux entrées de la gare. Le Service de santé au travail a alors participé à des actions de prévention.
Objectifs 1-Evaluer l’efficacité des nettoyages de la gare 2-Dépister d’éventuelles contaminations au plomb chez les agents ayant travaillé dans la gare 3-Mettre en place un protocole de règles d’hygiène individuelle.
Matériel et méthodes Réalisation de campagnes de mesures surfaciques (accès de la gare, zones de circulation, quais, locaux techniques, bureaux, voies) par un bureau d’expertise avec analyses par laboratoire accrédité après les nettoyages, et prélèvements atmosphériques dans la gare. Réalisation de plombémies chez les agents potentiellement exposés (mainteneurs de l’infrastructure, commerciaux, sécurité ferroviaire). La méthodologie a été élaborée en pluridisciplinarité.
Résultats Dans les locaux de travail et sur les quais, les résultats surfaciques étaient tous inférieurs à 1000 µg/m2, seuil en dessous duquel le code de Santé Publique autorise l’occupation de locaux de vie après travaux de déplombage. Ailleurs dans la gare, les concentrations surfaciques étaient par endroits supérieures à 1000 µg/m2, dans un périmètre autour des accès extérieurs de la gare, de la mezzanine et des passerelles. Les nettoyages répétés ont été efficaces et ont permis de ramener les concentrations en dessous de 1000 µg/m2 dans la gare, à l’exception des escaliers d’accès extérieurs ; 117 agents ont bénéficié d’une plombémie. Toutes les plombémies étaient inférieures à 50 µg/l sauf deux, à 82 et 110 µg/l (contrôles ultérieurs proches de 50 µg/l). Les résultats ont été partagés de façon collective en CSSCT et communiqués aux équipes locales, puis remis individuellement à chaque agent par le médecin du travail.
Conclusion Malgré des résultats de prélèvements surfaciques perçus comme alarmants initialement, le bilan montre qu’il n’y a pas eu de contamination collective par le plomb. Ceci est logique car la voie de contamination principale, en présence de plomb dans les poussières déposées sur les surfaces est digestive, par contamination main-bouche. Les actions menées par l’entreprise et le service de santé au travail ont permis de rassurer les agents, et ont été l’occasion de rappeler l’importance du respect des règles d’hygiène professionnelles. |
th9 p416 evaluation et prevention des risques lies a la manipulation de colorants en poudres liposolubles dans une entreprise agroalimentaire auteurs mickael lanotte 1 dominique morel 1 sandrine grane 1 jean pierre lacombe 1 etablissement 1 service de sante au travail thonon les bains france presentateur mickael lanotte |
Th9-P416 - Evaluation et prévention des risques liés à la manipulation de colorants en poudres liposolubles dans une entreprise agroalimentaire
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
Auteurs : Mickaël Lanotte (1), Dominique Morel (1), Sandrine Grane (1), Jean-Pierre Lacombe (1)
Présentateur : Mickaël Lanotte
Etablissement : (1) Service de Santé au Travail, Thonon-Les-Bains, FRANCE
Introduction Cette étude est une enquête de terrain réalisée dans une entreprise de fabrications de décors en chocolat, utilisant des colorants en poudres liposolubles. Lors du suivi individuel de salariés protégés travaillant en sous-traitance, le médecin du travail a constaté des gênes respiratoires à la manipulation de ces poudres. Une demande a été adressée à l’équipe pluridisciplinaire de santé au travail en vue d’évaluer les risques pour la santé liés aux expositions professionnelles à ces colorants. L’objectif était d’apporter des mesures de prévention organisationnelles, techniques et humaines à l’entreprise et aux salariés.
Matériel et méthodes La méthode choisie est basée sur une double approche ergonomique et toxicologique. La première partie de l’étude s’est traduite par des études de poste des opérateurs manipulant les colorants en poudres liposolubles afin d’identifier les déterminants de l’activité et du travail après recueil des éléments observables. La seconde partie de l’étude consista à analyser les fiches techniques et de données de sécurité des 31 colorants utilisés. Enfin, l’étude a été complétée par des mesures atmosphériques instantanées d’empoussièrement total (photométrie laser à diffusion de lumière, DustTrakTM) lors des phases de travail identifiées comme plus à risque.
Résultats L’étude a mis en évidence un certain nombre de risques liés à l’exposition des colorants en poudres liposolubles lors des phases de travail étudiées. Plusieurs déterminants organisationnels ont été mis en évidence lors de l’analyse de l’activité des opérateurs. On note des inhalations en fraction alvéolaire pour ces particules de faible granulométrie, un potentiel toxique des colorants notamment lié à la présence de dioxyde de titane (catégorie 2B pour le CIRC) ainsi que d’autres substances irritantes (voies respiratoires, cutanées ou oculaires), neurotoxiques et allergisantes. Un des colorants est une substance à l’état nano particulaire. Des risques d’incendie et d’explosion sont également observés. On ne relève toutefois pas de dépassement des valeurs limites d’exposition professionnelle lors des mesures d’empoussièrement.
Discussion Plusieurs recommandations ont été émises à la suite de cette étude : organisationnelles (procédures, substitutions, gestion des flux, formation des opérateurs), techniques (isolation et captage des procédés émissifs) et d’hygiène. Un accompagnement de l’entreprise dans une démarche de substitution du dioxyde de titane est en cours. |
th9 p417 evaluation des expositions professionnelles aux poussieres de cuir dans une entreprise de maroquinerie auteurs sandrine grane 1 mickael lanotte 1 jean pierre lacombe 1 etablissement 1 service de sante au travail thonon les bains france presentateur mickael lanotte |
Th9-P417 - Evaluation des expositions professionnelles aux poussières de cuir dans une entreprise de maroquinerie
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
Auteurs : Sandrine Grane (1), Mickaël Lanotte (1), Jean-Pierre Lacombe (1)
Présentateur : Mickaël Lanotte
Etablissement : (1) Service de Santé au Travail, Thonon-Les-Bains, FRANCE
Introduction Cette étude est une enquête de terrain réalisée dans une entreprise de maroquinerie. Les poussières de cuir sont reconnues comme cancérogènes pour l’homme par le CIRC (groupe 1 depuis 2012) et ne possèdent pas de valeurs limites d’exposition professionnelle. A la demande du médecin du travail, une évaluation des expositions professionnelles aux poussières de cuir des artisans maroquiniers a été réalisée.
Matériel et méthodes La méthode choisie est basée sur une première campagne de mesures instantanées d’empoussièrement total (photométrie laser à diffusion de lumière, DustTrakTM) pour identifier les activités de maroquinerie les plus exposantes. La seconde partie de l’étude s’est traduite par quatre prélèvements atmosphériques individuels sur pompes de prélèvements AiCheck 3000 SKC ARELCO® réalisées conformément aux normes NF X43 et aux recommandations de l’INRS (ND 1730-135-89). Les analyses ont été réalisées par un laboratoire agréé de toxicologie et bio toxicologie professionnelles. Ces mesures d’empoussièrement ont été complétées par une analyse de l’activité des opérateurs notamment des éléments observables au poste.
Résultats L’étude n’a pas mis en évidence de dépassement supérieur aux valeurs limites d’exposition professionnelle aux poussières totales lors des mesures atmosphériques d’ambiance ni lors des prélèvements individuels. Ces valeurs ne dépassaient pas non plus les seuils recommandées par l’ANSES dans son avis de novembre 2019.
Discussion Bien que les résultats de l’étude soient plutôt rassurants, plusieurs recommandations ont été émises pour les activités identifiées comme les plus à risque : contrôle des installations de captage, suppression des procédés émissifs (balayage, utilisation de la soufflette…), sensibilisation du personnel et rappel des règles d’hygiène. |
th9 p418 expositions aux poussieres de silice lors doperations de maintenance de filtres a diatomees chez des agents techniques dune piscine municipale auteurs mickael lanotte 1 ilhem el bouhati 1 florence nogues 1 etablissement 1 service de sante au travail thonon les bains france presentateur mickael lanotte |
Th9-P418 - Expositions aux poussières de silice lors d’opérations de maintenance de filtres à diatomées chez des agents techniques d’une piscine municipale
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
Auteurs : Mickaël Lanotte (1), Ilhem El Bouhati (1), Florence Nogues (1)
Présentateur : Mickaël Lanotte
Etablissement : (1) Service de Santé au Travail, Thonon-Les-Bains, FRANCE
Introduction Cette étude est une enquête de terrain réalisée auprès d’agents techniques d’une piscine municipale. Lors du suivi médical individuel des agents municipaux travaillant au sein de cette piscine, le médecin du travail a constaté une gêne respiratoire chez certains opérateurs lors de la manipulation d’additifs de filtration pulvérulents. Ces additifs sont utilisés pour la maintenance de filtres à diatomées. Une demande a été adressée à l’équipe pluridisciplinaire de santé au travail en vue d’évaluer les risques pour la santé liés aux expositions professionnelles à ces additifs. L’objectif était d’apporter des mesures de prévention organisationnelles, techniques et humaines à la municipalité et aux opérateurs.
Matériel et méthodes La méthode choisie est basée sur une double approche ergonomique et toxicologique. La première partie de l’étude consista à analyser la fiche de données de sécurité de l’additif au plan toxicologique et réglementaire. Dans un second temps, une étude de poste des agents techniques manipulant les additifs pulvérulents a été réalisée afin d’identifier les déterminants de l’activité et du travail après recueil des éléments observables.
Résultats L’analyse des fiches de données de sécurité a mis en évidence la présence de silice cristalline (reconnue comme cancérogène pour l’homme par le CIRC : groupe 1) sous forme de cristobalite en fine fraction. L’analyse de l’activité des opérateurs (l’étude de poste) a permis d’identifier plusieurs situations de travail les exposant à l’inhalation des poussières de silice, des variabilités déterminant le niveau de risque ainsi que des stratégies de régulation mises en place pour les réduire.
Discussion Plusieurs recommandations ont été émises à la suite de cette étude. Des mesures organisationnelles (substitution, formation des opérateurs, préservation des régulations mises en place par les opérateurs), techniques (principes généraux d’aspiration et de protection respiratoire, réduction des procédés émissifs, techniques de travail à l’humide) et d’hygiène avaient pour but de prévenir ces expositions professionnelles aux poussières de silice. |
th9 p419 analyse des risques pour la sante d une exposition professionnelle chronique aux poussieres de silicone et de ses additifs en industrie papetiere papier cuisson auteurs florence nogues 1 mickael lanotte 1 etablissement 1 service de sante au travail thonon les bains france presentateur mickael lanotte |
Th9-P419 - Analyse des risques pour la santé d'une exposition professionnelle chronique aux poussières de silicone et de ses additifs en industrie papetière (papier cuisson)
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
Auteurs : Florence Nogues (1), Mickaël Lanotte (1)
Présentateur : Mickaël Lanotte
Etablissement : (1) Service de Santé au Travail, Thonon-Les-Bains, FRANCE
Introduction Cette étude est une évaluation des risques pour la santé d’une exposition respiratoire chronique pour les opérateurs de l’industrie papetière lors de la production de papier siliconé (papier « cuisson »). Lors du suivi médical individuel des salariés de cette entreprise, le médecin du travail a constaté une gêne respiratoire chez nombreux opérateurs travaillant à proximité de la machine de fabrication du papier « cuisson » (agroalimentaire). Une demande a été adressée à l’équipe pluridisciplinaire de santé au travail en vue d’évaluer les risques pour la santé liés aux expositions professionnelles de ces poussières de silicone (et additifs). L’objectif était d’apporter des mesures de prévention organisationnelles, techniques et humaines à l’entreprise et aux salariés.
Matériel et méthodes La méthode choisie est basée sur une analyse de l’activité des opérateurs, une étude de la mise en œuvre des étapes de fabrication du papier (composition, procédés physico-chimiques, produits d’adduction, dégradation thermique), un avis d’expertise de l’INRS et des mesures d’ambiances physiques (température, hygrométrie) et d’empoussièrement.
Résultats L’enquête de terrain, appuyée sur les avis d’expertise de l’INRS, a permis de mettre en évidence une absence de danger pour la santé des opérateurs de ces expositions professionnelles aux poussières de silicone et à ses additifs (en dehors des risques liés à l’inhalation de poussières inhalables sans toxicité spécifique).
En revanche, lors de la dernière étape de réticulation (phase de séchage), des risques d’exposition à des agents chimiques dangereux ont été identifiés. Le dégagement de solvants, de réticulants, de catalyseurs et d’additifs entrainés par des vapeurs d’eau lors des opérations de séchage a été caractérisé comme étant la phase de travail la plus à risque.
Discussion Dans cette étude, l’intégralité des substances auxquelles les opérateurs sont exposés semblent difficilement identifiables et dépendent en grande partie de la composition de la pâte à papier (composés organiques volatils, dérivés chlorés, formaldéhyde…) et en concentration unitaire faible théoriquement.
Plusieurs recommandations ont été émises à la suite de cette étude ; sur un plan organisationnel et réglementaire (identification des agents chimiques dangereux) et sur un plan technique (captage localisé, encoffrement et ventilation des parties de la ligne de fabrication les plus émettrices lors de la phase de séchage). |
th9 p420 exposition professionnelle a un perturbateur endocrinien laltrenogest auteurs florence jegou 1 2 sabine pihen 8 jean marc sapori 3 nathalie paret 3 luc de haro 4 sylviane laurentie 6 elisabeth marcotullio 7 alexis descatha 2 5 etablissement 1 msa49 angers france 2 chu angers angers france 3 chu lyon lyon france 4 chu marseille marseille france 5 irset inserm umr 1085 equipe ester universite dangers angers france 6 anses anmv fougeres france 7 ccmsa bobigny france 8 msa berry tourraine blois france presentateur florence jegou |
Th9-P420 - Exposition professionnelle à un perturbateur endocrinien, l’altrenogest
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Florence Jegou (1,2), Sabine Pihen (8), Jean-Marc Sapori (3), Nathalie Paret (3), Luc De Haro (4), Sylviane Laurentie (6), Elisabeth Marcotullio (7), Alexis Descatha (2,5)
Présentateur : Florence Jegou
Etablissement : (1) MSA49 , Angers, FRANCE; (2) CHU ANGERS, Angers, FRANCE; (3) CHU LYON, Lyon, FRANCE; (4) CHU MARSEILLE, Marseille, FRANCE; (5) Irset -Inserm UMR 1085, Equipe Ester - Université d’Angers, Angers, FRANCE; (6) Anses-ANMV, Fougeres, FRANCE; (7) CCMSA, Bobigny, FRANCE; (8) MSA BERRY TOURRAINE, Blois, FRANCE
Contexte L’altrenogest est un stéroïde oral très lipophile permettant en médecine vétérinaire de faciliter l’insémination artificielle de plusieurs femelles en même temps. Or, son administration peut donner lieu à des expositions humaines à l’origine de perturbations endocriniennes. L’objectif est de décrire les cas d’expositions humaines à l’altrenogest rapportés au réseau des Centres Antipoison et de Toxicovigilance (CAPTV) français afin d’analyser les circonstances et évoquer les possibles conséquences sur la santé des éleveurs.
Méthode Une étude rétrospective a été effectuée à partir des cas d’expositions humaines à l’altrenogest rapportés aux CAPTV entre 1999 et 2019, symptomatiques, d’imputabilité non nulle. Les dossiers de cas d’intérêt ont été extraits du Système d’Information des CAPTV et relus afin de valider leur inclusion et leur imputabilité, pour décrire les circonstances d’expositions et les possibles effets sanitaires.
Résultats L’étude est menée sur 10 cas, une grande majorité de femmes, avec 5 cas d’exposition aigüe et 5 expositions chroniques. La voie d’exposition est majoritairement cutanée (8 cas sur 10). Ces expositions sont bien décrites comme majoritairement professionnelles (7 cas sur 10) autant dans les élevages porcins que dans les élevages équins. Elles surviennent lors de l’administration du médicament à l’animal, notamment pour le cheval dont la bouche est à la hauteur du visage et du cou, avec des équipements de protections non portés ou non adaptés dans 7 cas. Les possibles effets sur la santé des éleveurs sont des troubles menstruels, deux fausses-couches, et une infertilité (sans qu’une imputabilité certaine n’ait pu être conclue).
Conclusion L’exposition des éleveurs à l’altrenogest a rarement été décrite. Cependant, des accidents ont été rapportés avec des craintes à plus long terme liées à sa nature hormonale progestative. Même si l’étude ne permet d’évaluer l’imputabilité certaine des effets chez les éleveurs et qu’elle ne concerne que les cas rapporté au CAPTV, elle illustre, pour les professionnels de santé au travail, l’importance des mesures de prévention primaire.
Conflit d’intérêt. Aucun. Alexis Descatha est rédacteur en chef des Archives des maladies professionnelles et de l’environnement.
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th9 p421 des plombemies normales garantissent elles une protection efficace des salaries auteurs valerie casqueveaux fontaine 1 lucie pereira 1 christine legrand 2 etablissement 1 action sante travail isbergues france 2 aperam isbergues france presentateur lucie pereira |
Th9-P421 - Des plombémies normales garantissent-elles une protection efficace des salariés
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Valérie Casqueveaux - Fontaine (1), Lucie Pereira (1), Christine Legrand (2)
Présentateur : Lucie Pereira
Etablissement : (1) Action Santé Travail, Isbergues, FRANCE; (2) Apéram, Isbergues, FRANCE
Dans une entreprise de valorisation des poussières venant d’aciéries, les salariés sont exposés à plusieurs métaux.Les prélèvements atmosphériques annuels montrent de manière répétée des VLEP dépassées pour les poussières inhalables et le plomb. Les salariés bénéficient d’un suivi de plombémie. Celui-ci est dans les limites des valeurs retenues normales pour la population non exposée.
Depuis le décret 01/07/2014 modifiant la VLEP du chrome VI, les mesures atmosphériques du chrome VI et les prélèvements sur 8 heures sur les salariés sont devenus supérieurs à la VLEP.
Nous avons décidé de faire un contrôle de la valeur de chromurie, en étant a priori peu inquiets, car les plombémies étaient normales, ce qui semblait garantir une efficacité des différentes mesures de prévention en place.
L’exposition étant a priori constante et les salariés travaillant en 5x8, nous avons décidé que le dosage de chromurie serait effectué quand les salariés viendraient au centre médical pour une visite médicale, un entretien infirmier ou tout autre motif. Une fiche de renseignement médico professionnelle (FRMP) était à chaque fois complétée.
Les premières chromuries, revenues un mois plus tard, ont montré des niveaux supérieurs à la valeur retenue en France pour la population non exposée.
Nous avons donc décidé de faire une campagne de prélèvements organisée, au cours de laquelle une plombémie serait effectuée en même temps que la chromurie.
L’entreprise, alertée, décidait de doter les salariés de masques ventilés à la place des FFP3 jusque-là fournis.
Les nouveaux résultats ont confirmé les plombémies normales, alors que les valeurs de chromurie avaient tendance à augmenter.
Une nouvelle campagne de mesures a été mise en place combinant au même moment une plombémie et le dosage urinaire de 9 métaux présents dans les poussières et susceptibles d’avoir des effets sur la santé : Béryllium, Antimoine, Arsenic, Cadmium, Cobalt, Nickel, Zinc, Chrome et Vanadium
Les dosages ont été effectués sur plusieurs semaines pour que chaque équipe ait ses prélèvements faits en fin de poste du matin, un jeudi.
La FRMP a été approfondie.
Toutes les plombémies étaient normales. Les chromuries étaient augmentées, ainsi que certains nickels urinaires.
Les FRMP ont montré les tâches les plus exposantes.
Ces résultats sur 9 personnes montrent qu’une plombémie normale ne signifie pas une protection efficace contre tous les métaux, vraisemblablement, par passage transcutané du chrome et du nickel corroboré par des prélèvements surfaciques cutanés en début et fin de poste.
Ceci serait à confirmer par une étude sur un plus grand échantillon.
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th9 p422 huiles essentielles en milieu professionnel de la meconnaissance a laccompagnement auteurs olivier culie 1 marie fouilly 1 damien arnoux 2 etablissement 1 sante au travail drome vercors crest france 2 sante au travail drome vercors romans sur isere france presentateur olivier culie |
Th9-P422 - Huiles essentielles en milieu professionnel : de la méconnaissance à l’accompagnement
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Olivier Culié (1), Marie Fouilly (1), Damien Arnoux (2)
Présentateur : Olivier Culié
Etablissement : (1) Santé au travail Drome Vercors, Crest, FRANCE; (2) Santé au Travail Drome Vercors, Romans Sur Isère, FRANCE
Contexte Le succès croissant des Huiles Essentielles (HE) auprès du grand public a pour effet direct une augmentation de leur présence dans de nombreux produits. Ainsi les entreprises réalisant l’extraction, le mélange et le conditionnement des HE voient leurs effectifs croitre. Les médecins du travail sont de plus en plus amenés à émettre des avis concernant des risques spécifiques induits par l’exposition professionnelle à des HE, en particulier chez des salariés « à risque » (salariée en âge de procréer, jeune travailleur, pathologie hépatique, rénale, cancers…). Or, malgré des recherches poussées, les données récoltées concernent la plupart du temps le grand public et les rares informations sur les expositions professionnelles sont éparpillées et partielles.
Le département de la Drôme accueille un nombre croissant de salariés travaillant dans le secteur des HE. Les médecins du travail en charge du suivi de ces salariés ont souhaité disposer de données permettant une évaluation du risque chimique.
Objectifs
- Créer une base de données utilisable par les médecins du travail et synthétisant l’état des connaissances sur la toxicité des principales HE et leurs potentielles interactions médicamenteuses.
- Repérer et sélectionner des établissements qui extraient, mélangent ou conditionnent des HE.
- Evaluer, sur le terrain, l’exposition des salariés à certaines HE retenues en raison de leur toxicité, de leur usage et/ou de leurs propriétés physico-chimiques.
- Conseiller, le cas échéant, les établissements visités en termes de réduction du risque chimique induit par les HE.
Méthodologie et déroulement du projet
- Définition du cadre de l’action avec différents partenaires (entreprises, Centre Hospitalier Universitaire, autres Services de Santé au Travail) : juin 2018-janvier 2019.
- Repérage et sélection des établissements avec recueil de données concernant l’utilisation des HE, par l’envoi d’un questionnaire standardisé : janvier-décembre 2019.
- Création de la base de données « danger » via une analyse de la littérature : juillet-décembre 2019.
- Evaluation de l’exposition dans les établissements sélectionnés via la mise œuvre de métrologies spécifiques : mars 2020- décembre 2021.
Conclusion La création d’outils d’aide à la décision pour les médecins du travail devrait permettre un meilleur accompagnement des salariés et des entreprises face à ce risque émergent et largement méconnu. |
th9 p425 les produits chimiques en salle de traite un risque ignore auteurs etienne legoupil 1 pierre lebailly 2 stephanie perrier 2 valerie tribouillard 2 mathilde boulanger 2 jean jarriges 1 etablissement 1 service de sante securite au travail msa cotes normandes caen france 2 umr 1086 anticipe inserm et universite de caen normandie centre francois baclesse caen caen france presentateur etienne legoupil |
Th9-P425 - les produits chimiques en salle de traite: un risque ignoré
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Etienne Legoupil (1), Pierre Lebailly (2), Stéphanie Perrier (2), Valérie Tribouillard (2), Mathilde Boulanger (2), Jean Jarriges (1)
Présentateur : Etienne Legoupil
Etablissement : (1) Service de Santé Sécurité au Travail MSA Côtes normandes, Caen, FRANCE; (2) UMR 1086 ANTICIPE INSERM et Université de Caen Normandie, Centre François Baclesse, CAEN, Caen, FRANCE
Introduction : Le département de la Manche, 2ème producteur français de lait compte 3100 élevages laitiers soit 59% des exploitations de ce territoire. 3451salariés soit 18,5 % des salariés agricoles travaillent en culture-élevage.
Nous nous sommes intéressés au risque chimique lors de la traite du fait du poids de ce secteur d’une part et de la priorité nationale donnée à la prévention de ce risque d’autre part.
La littérature ne traite pas de ce sujet spécifique et il est impossible de connaître les volumes de produits auxquels ces salariés sont exposés.
Matériel et méthode : Nous avons mené une étude transversale avec auto-questionnaires anonymes de mars à novembre 2019 auprès de 131 salariés agricoles vachers par un infirmier du service lors de visites d’information et de prévention. Ce questionnaire comportait 4 parties : connaissance des produits, antécédents d’accidents, manipulations des produits, et usage d’équipements de protection individuelle et collective. Par ailleurs, les Fiches de Données de Sécurité (FDS) de 34 produits ont été analysées.
Résultats : La population enquêtée était essentiellement masculine (80%), jeune (médiane 23,5 ans) dont l’ancienneté était modérée (médiane 7 ans). Un tiers des salariés déclaraient connaître l’existence des FDS et moins d’un tiers connaissaient le nom des produits utilisés. 85% déclaraient avoir vu des pictogrammes sur les emballages mais sans pouvoir les identifier avec certitude. 14% ont présenté des symptômes en lien avec ces produits qui pour 55% étaient des irritations oculaires ou cutanées. 45% ne portaient jamais de gants et 97% jamais de lunettes de protection. L’analyse des FDS de produits de lavage des circuits de lait, de pré- et post-trempage et de désinfection des faisceaux retrouvait essentiellement des caractéristiques irritantes ou corrosives pour les yeux et la peau.
Discussion : Cette étude confirme la méconnaissance importante des produits utilisés par les salariés de salle de traite. Celle-ci est sans lien avec l’ancienneté. La présence de pictogrammes est connue mais il est possible qu’il y ait des confusions avec d’autres produits de l’exploitation, près d’un quart des salariés indiquant des pictogrammes non retrouvés sur les FDS. Il faut remarquer que la moitié des symptômes accidentels correspond à des irritations, corroborant les données des FDS.
Conclusion : Ce travail révèle que le risque chimique existe en salle de traite et qu’il doit être connu et évalué. Des études épidémiologiques plus poussées seraient nécessaires pour connaître les conséquences à long terme de ces expositions. La méconnaissance du nom des produits est un problème pour gérer ce risque tant pour les salariés que pour les préventeurs. |
th9 p426 apport de lanalyse des fiches de donnees de securite dans levaluation du risque cmr auteurs clemence leborgne 1 etablissement 1 ciamt paris france presentateur clemence leborgne |
Th9-P426 - Apport de l’analyse des fiches de données de sécurité dans l’évaluation du risque CMR
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Clemence Leborgne (1)
Présentateur : Clemence Leborgne
Etablissement : (1) CIAMT, Paris, FRANCE
Le but de ce travail est le repérage de substances cancérogènes, mutagènes et reprotoxiques (CMR) par l’analyse des fiches de données de sécurité (FDS) de 102 entreprises adhérentes, sans les garages évalués dans le cadre du Contrat Pluriannuel d’Objectifs et de Moyens.
Matériel et méthodes L’analyse de 1619 FDS a été faite pour 46 entreprises en 2018 et 56 entreprises en 2019, suite à l’établissement de la fiche d’entreprise ou à des demandes spécifiques de médecins du travail.
Résultats L’analyse des FDS retrouve 72 substances CMR différentes dans les produits utilisés. Cinquante-cinq entreprises sur 102 utilisent au moins une substance CMR, soit 54% d’entreprises exposées.
Les substances les plus fréquemment rencontrées sont : le toluène (8fois), le dichlorométhane et le n-hexane (7fois), l’acide borique (6fois), les isocyanates (5fois), le brodifacoum, le difenacoum, l’hydroquinone, le phénol et les naphtas (4 fois).
Discussion Vingt des 55 entreprises étudiées ont moins de 10 salariés. Parmi les 35 entreprises restantes, le nombre de sujets exposés varie de 1 à 10 selon le secteur.
Les activités les plus exposantes dans cette série sont les laboratoires de chimie et la bijouterie qui totalisent 21/72 substances CMR repérées soit 25%. Les mesures de prévention collective et individuelles sont en place dans les laboratoires, en cours d’établissement dans les bijouteries.
Douze entreprises sur 55 n’utilisent qu’une seule substance CMR. Elles se répartissent entre les commerces d’équipements industriels (3cas), la fabrication de composants électroniques (3cas) la santé, l’esthétique (2cas chaque) et l’usinage (2cas).
Les 43 entreprises restantes utilisent de 2 à 15 substances CMR. On retrouve les secteurs de la plasturgie, la maintenance aéronautique, la dératisation. La perception du risque varie selon le type d’activité.
Conclusions Cette étude rétrospective de 2 ans a montré que pour les 102 entreprises dont les FDS ont été analysées, plus de la moitié manipulent au moins 1 agent CMR. Quand cela était possible, une substitution a été proposée. Dans le cas contraire, l’analyse a permis une réflexion autour du risque, parfois méconnu. L’évaluation des expositions devrait compléter systématiquement l’analyse des FDS. Elle reste difficile à faire sur le terrain en raison d’une méconnaissance des quantités utilisées, des fréquences et des modalités d’utilisation des produits, même par les employeurs. Il existe également une distorsion entre la présence sur le terrain de FDS de produits supprimés, et l’exposition réelle. Toutefois, ces FDS reflétant des expositions antérieures paraissent utiles pour tracer les expositions passées.
Mots clés fiches de données de sécurité, CMR, secteur d’exposition
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th9 p427 reperage et cartographie des produits chimiques dans les ateliers de decorateurs du spectacle auteurs amandine dupont 1 audrey serieys 1 etablissement 1 sist cmb paris france presentateur amandine dupont |
Th9-P427 - Repérage et cartographie des produits chimiques dans les ateliers de décorateurs du spectacle
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
Auteurs : Amandine Dupont (1), Audrey Serieys (1)
Présentateur : Amandine Dupont
Etablissement : (1) SIST CMB, Paris, FRANCE
Le service interentreprise de santé au travail CMB dispose d’une compétence professionnelle nationale pour le suivi de 200 000 intermittents du spectacle, employés par 27 000 entreprises du spectacle vivant ou enregistré.
Forte de cette spécificité, une cellule pluridisciplinaire a été créée et dédiée à la prévention du risque chimique, notamment dans la filière des décors et accessoires. Dans les ateliers de décors le risque chimique est très présent. L’évaluation du risque chimique et la priorisation des mesures de prévention peuvent être complexes pour les chefs d’atelier. En conduisant des études dans les ateliers du spectacle avec une logique de capitalisation des données, la cellule risque chimique du CMB, permet d’imaginer des outils prévention.
Une étude permettant le repérage des composants CMR (Cancérigènes, Mutagènes et toxiques pour la Reproduction) et des allergisants a été menée. Elle vise à aider à de mettre en place des solutions techniques, humaine et organisationnelles pour diminuer le risque.
L’identification des dangers a été effectuée dans 5 ateliers décors et accessoires en analysant 114 Fiches de Données de Sécurité (FDS) et les agents émis présents.
La cellule risque chimique a décidé de repérer les familles de produits chimiques et de caractériser la dangerosité de leurs composants, car les compositions des produits chimiques sont régulièrement reformulées. Nous avons recherché les CMR et allergisants contenus dans les différents composants des produits, en prenant en compte la classification CLP (Classification, Labelling, Packaging) et les mentions de danger. Les agents émis ont été évalués selon la classification CIRC (Centre international de Recherche sur le Cancer).
La cartographie a établit 13 familles utilisées dans les ateliers. Elle met en évidence les familles suivantes : Cires et polish, Silicones et catalyseurs, Teintures et produits pour textiles, Peintures et primaires, Pigments et colorants, Colles et adhésifs, Diluants, Décapants, Nettoyants, Photographie argentique, Lubrifiants, Résines et durcisseurs, Agents émis (poussière, fumée, produits de décomposition...).
Nous avons identifié 5 axes prioritaires pour les ateliers : poussières de bois, fumées de soudage, émissions lors de la découpe de polystyrène au fil chaud, les résines et les colles. Ces axes ont été classés en fonction leur fréquence d’identification sur le terrain ainsi que des quantités observées en atelier, leur voies d’exposition, de l’état physique des produits et leur classe danger.
Cette cartographie permet de repérer les composants les plus dangereux pour la santé pour évaluer, maîtriser le risque chimique et proposer un meilleur suivi médical des intermittents du spectacle.
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th9 p428 evaluation de lexposition aux medicaments cytotoxiques auteurs nadine richard 1 carole duplaine 1 sophie ndaw 2 flavien denis 2 etablissement 1 sud loire sante au travail saint etienne france 2 institut national de recherche et de securite inrs vandoeuvre les nancy france presentateur nadine richard |
Th9-P428 - Evaluation de l’exposition aux médicaments cytotoxiques
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Nadine Richard (1), Carole Duplaine (1), Sophie Ndaw (2), Flavien Denis (2)
Présentateur : Nadine Richard
Etablissement : (1) Sud Loire Santé au Travail, Saint Etienne, FRANCE; (2) Institut national de recherche et de sécurité (INRS), Vandoeuvre-Lès-Nancy, FRANCE
OBJECTIF Evaluer l’exposition de préparateurs, aux agents cancérogènes mutagènes reprotoxiques, en prenant le cyclophosphamide comme traceur de l’exposition, dans le laboratoire de préparations magistrales d’une pharmacie d’officine.
METHODE Dosages du cyclophosphamide dans les prélèvements urinaires de 2 préparatrices : échantillon témoin réalisé à distance de la préparation et prélèvements d’urines de 24h le jour de la préparation (15 échantillons urinaires recueillis).
29 prélèvements de surface ont été collectés les jours de la préparation à l’aide de compresses imbibées d’eau.
Les échantillons ont été envoyés à l’INRS au laboratoire de Biométrologie pour analyse (par chromatographie liquide haute performance couplée à la spectrométrie de masse en tandem) et interprétation des données.
RESULTAT Le cyclophosphamide n’a été quantifié dans aucun des 15 échantillons urinaires analysés. Au niveau surfacique il apparaît qu’à l’exception de la poignée du SAS et du sol en salle de contrôle, toutes les surfaces prélevées étaient contaminées en cyclophosphamide.
Dans le laboratoire, les surfaces très contaminées étaient les gants des manipulateurs et la paillasse après reconstitution. La paillasse restait contaminée après le nettoyage, même si une baisse du niveau de contamination d’un facteur 10 environ a été observée. La souris d’ordinateur et la balance présentaient également des contaminations très importantes. Dans la salle de contrôle, les prélèvements ont fait apparaître des contaminations très importantes principalement sur les gants du manipulateur et la souris/bouton « enter » du clavier. Des contaminations ont également été relevées sur les mains d’une pharmacienne lors de la délivrance des préparations.
DISCUSSION L’ensemble de ces mesures montre une contamination importante au cyclophosphamide dans le laboratoire, la salle de contrôle et le bureau pharmacien. Pour comparaison, il apparaît que les contaminations des surfaces de la pharmacie sont du même ordre de grandeur que les contaminations des surfaces observées dans les unités de reconstitution des pharmacies hospitalières (Référence en Santé au Travail n°154, juin 2018).
CONCLUSION Les analyses des échantillons urinaires ne montrent pas d’exposition des préparatrices. Les résultats traduisent, en conséquence, une bonne efficacité des moyens de protection utilisés pour la préparation de cyclophosphamide lors de cette étude. Mais les contaminations mises en évidence sur les surfaces étant importantes tout doit être mis en œuvre pour les réduire et les maitriser. Des propositions ont été faites en ce sens comme la mise en place de barquettes spécifiques pour les préparations toxiques, l’utilisation de coupelle jetable au contrôle, … |
th9 p429 decontamination de pulverisateurs agricoles par ammoniums quaternaires et peroxyde d hydrogene auteurs valerie denny bas 1 thomas remen 2 didier orivelle 1 patrick allard 1 etablissement 1 mutualite sociale agricole lorraine vandoeuvre les nancy france 2 unite de methodologie data management et statistiques hopitaux de brabois chru de nancy nancy france presentateur valerie denny bas |
Th9-P429 - décontamination de pulvérisateurs agricoles par ammoniums quaternaires et peroxyde d'hydrogène
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Valérie Denny-Bas (1), Thomas Remen (2), Didier Orivelle (1), Patrick Allard (1)
Présentateur : Valérie Denny-Bas
Etablissement : (1) Mutualité Sociale Agricole Lorraine, Vandoeuvre-Lès-Nancy, FRANCE; (2) Unité de Methodologie, Data management et Statistiques- Hopitaux de Brabois-CHRU de Nancy, Nancy, FRANCE
Contexte De précédentes études ont montré la présence de résidus de pesticides sur les pulvérisateurs agricoles y compris après des procédures classiques de lavage.
But de l’étude Evaluer l’exposition professionnelle à des résidus de pesticides de techniciens agricole lors de procédures de maintenance et mesurer les effets d’une décontamination par un mélange à base de peroxyde d’hydrogène et d’ammoniums quaternaires (DESDEC R2D4).
Méthodologie Durant l’automne 2018 10 pulvérisateurs ont été prélevés sur 5 sites (buses, rampe, échelle, intérieur de la cuve du pulvérisateur, volant) à l’aide de lingettes. 330 pesticides ont été recherchés en chromatographie gazeuse et liquide avant et après décontamination par le DESDEC R2D4.
Résultats 11% des dosages avant décontamination objectivaient la présence d’un pesticide. Les sites les plus contaminés étaient la cuve (moyenne de 8 pesticides avec un maximum de 27 pesticides détectés selon les pulvérisateurs) et les rampes (moyenne 6 substances avec un maximum de 22 substances). 25.6 % des pesticides initialement présents étaient éliminés après décontamination, les autres pesticides subissant un abattement significatif médian de 58.8% de la concentration initiale (p <.0001 au test de comparaison à 0) avec des valeurs extrêmes comprises entre de 1.4% min à 99.7 max de la concentration initiale). 1.6% des prélèvements post décontamination objectivaient la présence de pesticides non détectés avant décontamination.
Discussion Ces résultats confirment l’insuffisance des procédures de nettoyage des pulvérisateurs et l’exposition professionnelle des mécaniciens agricoles à des pesticides résiduels La décontamination par le mélange DESDEC R2-D4 permet une disparition ou plus souvent une réduction des concentrations initiales, qui reste en deçà des valeurs attendues au vue des résultats obtenus dans d’autres domaines d’application. Les hypothèses concernant l’hétérogénéité des résultats seraient une grande variabilité des pratiques professionnelles, une méthodologie mal adaptée (surface des lingettes insuffisante au regard des surfaces à tester) la possible mise à nu par le décontaminant de couches de résidus initialement inaccessibles.
Conclusion Ce travail constitue une première approche d’évaluation en conditions réelles d’une décontamination de pulvérisateurs par un mélange d’ammonium quaternaire et de peroxyde d’hydrogène Des études en conditions expérimentales comparant le DESDEC R2D4 à d’autres détergents seraient nécessaires. |
th9 p430 demarche d evaluation de l exposition au perchloroethylene dans un laboratoire de travaux routiers auteurs celine abraham deboom 1 samuel chochoy 1 benoit van de rostyne 1 thomas franchi godin 1 etablissement 1 pole sante travail lomme france presentateur celine abraham deboom |
Th9-P430 - démarche d'évaluation de l'exposition au perchloroéthylène dans un laboratoire de travaux routiers
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Céline Abraham-Deboom (1), Samuel Chochoy (1), Benoit Van De Rostyne (1), Thomas Franchi Godin (1)
Présentateur : Céline Abraham-Deboom
Etablissement : (1) pôle santé travail, Lomme, FRANCE
L’utilisation du perchloroéthylène est bien connue dans les activités de nettoyage à sec des textiles. Mais d’autres secteurs professionnels en utilisent aussi.
Ainsi, dans un laboratoire de travaux routiers, les techniciens utilisent quotidiennement du perchloroéthylène comme solvant du bitume.
Afin de favoriser la mise en place d’un plan de prévention, une évaluation du risque lié à l’exposition au perchloroéthylène a été réalisée.
Cette évaluation du risque a associé des études de poste dans chacun des 6 laboratoires de travaux routiers, au sein des centrales d’enrobés, des mesures de COV dans 2 sites afin de déterminer les phases les plus exposantes, une campagne de biométrologie avec dosage du perchloroéthylène sanguin pour chacun des techniciens.
Cette démarche globale et pluridisciplinaire d’évaluation du risque lié à l’utilisation du perchloroéthylène a permis une approche pédagogique pour les salariés et une aide de l’employeur dans sa priorisation des actions de prévention.
Des mesures de réduction du risque ont rapidement été mises en place et certains salariés ont modifié leurs pratiques professionnelles.
L’employeur a aussi pris conscience du risque de dégagement de phosgène, qu’il ignorait.
Cette démarche devra être poursuivie par des mesures atmosphériques réglementaires annuelles de perchloroéthylène. La campagne de biométrologie sera renouvelée pour suivre l’efficacité des mesures de protection mises en place. |
th9 p431 polyexposition chimique des travailleurs en contact avec les terres polluees auteurs karine gerardin 1 philippe duquenne 1 etablissement 1 inrs vandoeuvre les nancy france presentateur karine gerardin |
Th9-P431 - Polyexposition chimique des travailleurs en contact avec les terres polluées
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Karine Gerardin (1), Philippe Duquenne (1)
Présentateur : Karine Gerardin
Etablissement : (1) INRS, Vandoeuvre-Lès-Nancy, FRANCE
Les travailleurs impliqués dans la gestion des sites pollués sont présents sur des terrains dont les sols contiennent conjointement différents types de polluants organiques et inorganiques préoccupants pour la santé des travailleurs. Ces composés peuvent migrer dans les sols selon des mécanismes d’émission complexes et être émis simultanément dans l’atmosphère sous forme gazeuse et/ou particulaire qu’il est dû d’évaluer.
Avant de conduire une étude de terrain ciblée, la présente étude d’instruction a pour objectif de rassembler et d’analyser les éléments permettant de construire et de vérifier la faisabilité opérationnelle et technique d’une étude de terrain.
La première phase de l’étude a permis de mettre en évidence 209 substances prioritaires et d’établir deux listes réduites de 60 et 77 substances d’intérêt à suivre dans le cadre de la caractérisation d’une poly-exposition des travailleurs sur ces sites. Trois secteurs d’activités industriels ayant généré des pollutions incluant ces substances ont été repérés ainsi que deux sites qui pourraient répondre aux besoins de l’étude de terrain. Une enquête « métier », des visites de chantiers et la création d’une matrice sur les procédés de dépollution a permis de mettre en évidence les activités les plus exposantes, préciser les besoins de la profession et a confirmé la nécessité d’améliorer les connaissances sur la poly-exposition des travailleurs en contact avec les terres polluées. La construction d’un cahier des charges a permis de définir la typologie d’un terrain d’investigation.
Dans une seconde phase, l’inventaire des méthodes de mesure pour les substances prioritaires a permis de lister les méthodes à déployer sur les différentes matrices environnementales pour les métaux et métalloïdes. Le terrain identifié et le projet d’étude précisé, une démarche similaire sera conduite pour les autres substances.
L’étude exhaustive apparait complexe en raison de la grande variété de polluants, de la diversité des sites, des nombreuses taches impliquant en co-activité les différents types de travailleurs. Les données collectées lors de l’étude d’instruction ont permis de proposer deux scénarios de mesure à mener conjointement pour la poursuite de travaux sur le sujet. Le premier scenario prévoit des mesures sur un seul site avec le suivi de toutes les activités de gestion d’un site et une étude de facteurs agissants sur l’exposition en relation avec les polluants présents dans le sol. Le second scenario prévoit des mesures d’exposition sur plusieurs groupes de travailleurs se déplaçant de site en site. Des contacts ont été établis avec les acteurs de la profession et experts scientifiques créant ainsi un réseau sur lequel l’étude expérimentale pourra s’appuyer.
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th9 p432 perturbateurs endocriniens les cles pour agir en milieu de travail auteurs fabrice michiels 2 benjamin lamarque 3 nadine renaudie 1 etablissement 1 direccte nouvelle aquitaine limoges france 2 aist19 brive france 3 service de sante au travail des landes saint pierre des monts france presentateur fabrice michiels |
Th9-P432 - Perturbateurs endocriniens: les clés pour agir en milieu de travail
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Fabrice Michiels (2), Benjamin Lamarque (3), Nadine Renaudie (1)
Présentateur : Fabrice Michiels
Etablissement : (1) DIRECCTE Nouvelle Aquitaine, Limoges, FRANCE; (2) AIST19, Brive, FRANCE; (3) Service de Santé au travail des Landes, Saint Pierre Des Monts, FRANCE
Les perturbateurs endocriniens (PE) sont identifiés comme un risque émergent par l‘OSHA et sont cités dans le règlement REACH comme d’un niveau de préoccupation équivalent aux CMR. L’Europe peine pourtant à s’accorder sur une définition officielle, et celle de l’OMS sert de base aux critères retenus par l’ECHA pour identifier les substances entrainant des effets sanitaires via un mécanisme d’action endocrine. Si certains PE font déjà l’objet de mesures de lutte du fait de leurs effets cancérogènes ou toxiques pour la reproduction et de leur classement dans le CLP, d’autres, suspectés d’induire des effets peu significatifs au plan individuel, mais préoccupants au niveau populationnel, ne font l’objet d’aucune réglementation. En l’absence d’étiquetage ou de mention de danger spécifique, repérer ce dernier groupe de substances en milieu professionnel est actuellement une gageure. Ce repérage est pourtant le préalable nécessaire à toute action de prévention et les services de santé au travail sont aujourd’hui les seuls à pouvoir accompagner les entreprises sur cette problématique.
La diversité des listes disponibles à l’échelle internationale reflète les débats scientifiques qui animent encore le monde des toxicologues sur cette thématique. L’utilisation de ces listes nécessite de comprendre la source de leur hétérogénéité : type d’effet pris en compte (de la simple variation d’une fonction endocrine jusqu’à un effet sanitaire avéré), cibles des effets (Homme vs environnement), niveau de preuve exigé pour intégrer chaque liste. A partir de ces critères, nous dresserons un panorama des listes existantes afin de permettre aux acteurs en santé au travail de les manier en connaissance de cause, d’extraire et de prioriser un nombre exploitable de substances, en fonction par exemple de leur effet sanitaire ou du secteur professionnel dans lequel elles sont utilisées. Nous démontrerons également la nécessité d’harmoniser rapidement les critères de définition officiels des PE, dans la mesure où le recoupement des listes en révèle le manque de cohérence.
A partir de leur identification, les actions de prévention seront centrées sur la substitution, sinon la réduction selon le principe ALARA et la traçabilité de l’exposition à ces substances. Du fait du continuum existant entre les effets sur la santé des salariés exposés et sur celle de leurs descendants, les PE sont une problématique d’un nouveau genre en santé au travail. Lutter contre l’usage des PE en milieu professionnel conduira en effet à limiter leur dissémination dans l’environnement et la population générale, contribuant ainsi à la santé globale de la population. Les équipes pluridisciplinaires ont un rôle essentiel pour délivrer une information éclairée.
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th9 p434 evaluation des expositions professionnelles et environnementales chez des patients presentant des troubles de la reproduction programme materexpo reprotoxif auteurs milia belacel 1 claire pietin vialle 5 nathalie massin 5 haddad bassam 3 juliette bloch 6 gerard lasfargues 1 6 jean claude pairon 1 2 mireille matrat 2 jessie nelson 1 lena tison 1 natalie vongmany 6 diane redel 3 lanto ratsimbazafy 4 frederic dugelay 4 claude danan 4 etablissement 1 institut sante travail paris est creteil france 2 service de pathologies professionnelles et de l environnement chi creteil creteil france 3 service de gynecologie obstetrique chi creteil creteil france 4 service de neonatalogie et reanimation neonatale chi creteil creteil france 5 centre d assistance medicale a la procreation chi creteil creteil france 6 agence nationale de securite sanitaire de l alimentation de l environnement et du travail anses maisons alfort france presentateur mireille matrat |
Th9-P434 - Evaluation des expositions professionnelles et environnementales chez des patients présentant des troubles de la reproduction « Programme MATEREXPO-REPROTOXIF »
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
Auteurs : Milia Belacel (1), Claire Piétin Vialle (5), Nathalie Massin (5), Haddad Bassam (3), Juliette Bloch (6), Gérard Lasfargues (1,6), Jean-Claude Pairon (1,2), Mireille Matrat (2), Jessie Nelson (1), Léna Tison (1), Natalie Vongmany (6), Diane Redel (3), Lanto Ratsimbazafy (4), Frédéric Dugelay (4), Claude Danan (4)
Présentateur : Mireille Matrat
Etablissement : (1) Institut Santé-Travail Paris-Est, Créteil, FRANCE; (2) Service de pathologies professionnelles et de l'environnement, CHI Créteil, Créteil , FRANCE; (3) Service de gynécologie-obstétrique, CHI Créteil, Créteil , FRANCE; (4) Service de néonatalogie et réanimation néonatale, CHI Créteil, Créteil, FRANCE; (5) Centre d'assistance médicale à la procréation, CHI Créteil, Créteil, FRANCE; (6) Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) , Maisons-Alfort , FRANCE
Introduction
Le programme MATEREXPO-REPROTOXIF est un programme pilote dédié à l’évaluation des expositions professionnelles ou environnementales chez des patients présentant des troubles de la reproduction. La mise en évidence d’une exposition à des facteurs de risque reprotoxiques doit permettre la mise en place de mesures de prévention visant à optimiser les futures grossesses.
Méthode
Ce programme a été mis en place en Ile de France (IDF) au Centre Hospitalier Intercommunal de Créteil (CHIC) et à l’hôpital Fernand-Widal, avec le soutien de l’Anses et de l’ARS IDF. Au CHIC, le programme a débuté en février 2018 par la prise en charge des patientes présentant des pathologies de grossesse et des malformations congénitales chez les nouveau-nés, le versant « troubles de la fertilité » a été développé à partir de septembre 2019.
Les couples présentant l’un des critères de prise en charge se voient proposer un entretien. Le recueil d’informations est réalisé par une infirmière de recherche clinique dédiée. Le questionnaire, analogue à celui développé dans le cadre du programme ARTEMIS à Bordeaux, est expertisé par un ingénieur spécialisé en hygiène industrielle, ce qui permet d’identifier à partir des situations d’expositions en milieu professionnel ou dans l’environnement général, les expositions à des agents reprotoxiques.
Résultats
Sur les 15 premiers mois d’activité, 107 patientes ont pu bénéficier d’une consultation environnementale. L’âge moyen des patientes était de 32 ans.
Globalement, 20 patientes (18,7 %) n’exerçaient pas d’activité professionnelle et 87 (81,3 %) étaient en activité professionnelle pendant leur grossesse. Au moins une exposition professionnelle ayant un retentissement potentiel sur la grossesse a été rapportée chez 48,3 % des patientes exerçant une activité professionnelle pendant leur grossesse.
Concernant les expositions environnementales, au moins une circonstance d’exposition extraprofessionnelle ayant un retentissement potentiel sur la grossesse a été rapportée chez 102 patientes (95,3 %). Le niveau d’exposition est néanmoins considéré comme étant faible chez la plupart des patientes.
Conclusion
Les données préliminaires du programme MATEREXPO-REPROTOXIF montrent fréquemment des circonstances d’exposition à des facteurs de risque reprotoxiques dans l’environnement général et professionnel des patientes interrogées.
Il est prévu une poursuite du programme dans le cadre du consortium PREVENIR « PREVention ENvIronnement Reproduction » dédié à l’évaluation des expositions environnementales professionnelles et extra-professionnelles chez des patients souffrant de troubles de la reproduction dans 8 centres hospitaliers sur le territoire national. |
th9 p435 exposition au dioxyde de carbone lors de lutilisation de carboglace auteurs karine gerardin 1 bruno galland 1 nathalie monta 1 maxime cunat 1 etablissement 1 inrs vandoeuvre les nancy france presentateur karine gerardin |
Th9-P435 - Exposition au dioxyde de carbone lors de l’utilisation de carboglace
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Karine Gerardin (1), Bruno Galland (1), Nathalie Monta (1), Maxime Cunat (1)
Présentateur : Karine Gerardin
Etablissement : (1) INRS, Vandoeuvre-Lès-Nancy, FRANCE
La carboglace (dry ice) est du dioxyde de carbone (CO2) à l’état solide à une température de -78,5 °C, disponible sous forme de sticks ou pellets utilisée pour créer et maintenir du froid. Lors de son réchauffement, le CO2 va se sublimer et conduire à un enrichissement en dioxyde de carbone gazeux de l’atmosphère des locaux.
Les banques de tissus humains des hôpitaux ont recours à ce produit lors du conditionnement des colis pour maintenir les échantillons au froid durant leur transport. Suite à des plaintes (maux de tête, fatigue, …), l’INRS est intervenu dans un de ces établissements pour évaluer l’exposition individuelle au CO2 des opérateurs et pour étudier la migration du CO2 dans les locaux. Quotidiennement, deux techniciens y manipulent entre 30 et 120 kg de carboglace.
Les opérateurs ont été équipés durant 3 jours de détecteurs individuels de CO2, de technologie infrarouge, préalablement calibrés et étalonnés. En parallèle, un réseau expérimental sans fil de capteurs à technologie électrolyte solide fonctionnant 24h/24 a été déployé dans plusieurs pièces de l’établissement afin d’étudier les niveaux de CO2 au cours du temps.
Présent dans l’atmosphère à une concentration de l’ordre de 400 ppmV (partie par million volumique), le CO2 est un gaz incolore et inodore, toxique par inhalation et la VLEP-8h est de 5000 ppmV. Les résultats des expositions individuelles ont mis en évidence que la VLEP-8h n’était pas dépassée sur la journée de travail. Les moyennes d’exposition liées à la manipulation de la carboglace sont cependant comprises entre 3500 et 4100 ppmV et des pics supérieurs à 20000 ppmV ont été mesurés.
Le réseau de capteurs a mis en évidence la variabilité de la teneur en CO2 dans les différents locaux de l’établissement. La concentration en CO2 augmente progressivement dès la livraison des cartons de carboglace puis présente un accroissement important au cours de l’activité de conditionnement des colis de tissus humains. Au fur et à mesure de l’expédition des colis, la concentration en CO2 diminue pour revenir à un niveau normal la nuit. Non seulement les locaux de réalisation des colis et ceux de stockage avant expédition sont pollués au CO2, mais d’autres locaux sont au final contaminés au cours du temps.
Des mesures organisationnelles et des solutions de ventilation ont été proposées pour réduire les expositions.
Le risque de brûlure cutanée lors des manipulations est généralement bien pris en compte via le port de protections individuelles (gants, masque, vêtements couvrants) mais le risque d’exposition lié à l’inhalation de CO2 est quant à lui souvent minimisé. L’étude a montré que cette problématique doit être intégrée à l’évaluation des risques chimiques.
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th9 p437 etudes des alternatives potentielles au formaldehyde en thanatopraxie auteurs odile kerkhof 1 geoffrey argiles 1 dominique brunet 1 lauranne verines jouin 1 cecilia solal 1 karine fiore 1 formaldehyde et substituts groupe de travail de l anses 1 etablissement 1 anses maisons alfort france presentateur odile kerkhof |
Th9-P437 - Etudes des alternatives potentielles au formaldéhyde en thanatopraxie
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Odile Kerkhof (1), Geoffrey Argiles (1), Dominique Brunet (1), Lauranne Verines-Jouin (1), Cécilia Solal (1), Karine Fiore (1), Formaldéhyde Et Substituts Groupe De Travail De L'anses (1)
Présentateur : Odile Kerkhof
Etablissement : (1) Anses, Maisons-Alfort, FRANCE
Le formaldéhyde est classé cancérogène de catégorie 1B par l’Union Européenne depuis 2014. Ainsi, sur les lieux de travail, la recherche de substituts est une obligation qui s’impose en premier lieu à tout employeur. Compte-tenu de ces informations, l’Anses a été saisie fin 2014 pour émettre un avis relatif à l’utilisation de substituts au formaldéhyde dans différents secteurs d’activité dont celui de la thanatopraxie. Seuls les thanatopracteurs sont habilités à pratiquer des soins de conservation qui consistent à injecter un fluide, généralement à base de formaldéhyde, dans le système artériel ainsi que dans les cavités thoraciques et abdominales afin de retarder le processus de décomposition du corps. Ceux-ci n’étant pas obligatoires, excepté pour un rapatriement vers certains pays, la décision d’y recourir appartient à la famille qui doit être éclairée objectivement sur les situations pour lesquelles ils doivent être réalisés. Le recours aux toilettes (soins de maquillage, coiffure et habillage) et à des techniques de maintien du corps à basse température peuvent parfois éviter de recourir à des soins de conservation sans porter préjudice aux attentes de la famille. En s’appuyant sur une revue bibliographique, l’Anses a développé une méthodologie en deux étapes visant à évaluer et comparer des substituts à une substance chimique dangereuse. Cette méthode a été appliquée à l’utilisation du formaldéhyde dans les soins de conservation en thanatopraxie. Vingt-neuf alternatives potentielles présentant des propriétés de conservation ont été identifiées dans la littérature scientifique, la réglementation et auprès des parties prenantes de la profession. La première étape de la méthode; dite séquentielle, a permis d’étudier ces alternatives au travers de 3 modules successifs. Le premier module « capacités techniques » a conduit à exclure 24 alternatives n’assurant pas les fonctions essentielles recherchées par l’utilisation du formaldéhyde. Les 5 alternatives retenues ont été examinées via le second module « réglementation » et le troisième module « danger ». Ce dernier a conduit à exclure une alternative qui s’est avérée aussi dangereuse que le formaldéhyde. Les 4 alternatives retenues à l’issue de cette étape ont ensuite été comparées en parallèle dans la seconde étape de la méthode, dite simultanée, qui comprend 4 modules (danger, estimation des coûts de substitution, conditions d’exposition et autres impacts). Cette étape permet de mettre en évidence les avantages et inconvénients de chaque alternative. En conclusion, 4 produits de substitution ont été évalués et peuvent constituer des alternatives à l’utilisation du formaldéhyde pour les soins de conservation en thanatopraxie. |
th9 p440 reperage des expositions professionnelles au cours des hemopathies lymphoides programme rhelypro auteurs murielle gain 2 isabelle leclerc 4 catherine verdun esquer 4 benedicte clin godard 5 catherine nisse 6 robert garnier 7 fabrice herin 8 natalie vongmany 9 claire chauvet 9 juliette bloch 9 gerard lasfargues 1 9 elise sergent 2 jean claude pairon 1 2 lena tison 1 mireille matrat 2 milia belacel 1 pascal andujar 1 2 christos chouaid 1 2 corinne haioun 3 isabelle baldi 4 etablissement 1 institut sante travail paris est creteil france 2 centre hospitalier intercommunal de creteil creteil france 3 centre hospitalier universitaire henri mondor creteil france 4 centre hospitalier universitaire bordeaux bordeaux france 5 centre hospitalier universitaire caen caen france 6 centre hospitalier universitaire lille lille france 7 hopital fernand widal paris france 8 centre hospitalier universitaire toulouse toulouse france 9 agence nationale de nationale de securite sanitaire de lalimentation de lenvironnement et du travail maisons alfort france presentateur elise sergent |
Th9-P440 - Repérage des expositions professionnelles au cours des hémopathies lymphoïdes : programme Rhelypro
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
Auteurs : Murielle Gain (2), Isabelle Leclerc (4), Catherine Verdun-Esquer (4), Bénédicte Clin-Godard (5), Catherine Nisse (6), Robert Garnier (7), Fabrice Hérin (8), Natalie Vongmany (9), Claire Chauvet (9), Juliette Bloch (9), Gérard Lasfargues (1,9), Elise Sergent (2), Jean-Claude Pairon (1,2), Léna Tison (1), Mireille Matrat (2), Milia Belacel (1), Pascal Andujar (1,2), Christos Chouaïd (1,2), Corinne Haioun (3), Isabelle Baldi (4)
Présentateur : Elise Sergent
Etablissement : (1) Institut Santé Travail Paris Est, Créteil, FRANCE; (2) Centre Hospitalier Intercommunal de Créteil, Créteil, FRANCE; (3) Centre hospitalier universitaire Henri Mondor, Créteil, FRANCE; (4) Centre hospitalier universitaire Bordeaux, Bordeaux, FRANCE; (5) Centre hospitalier universitaire Caen, Caen, FRANCE; (6) Centre hospitalier universitaire Lille, Lille, FRANCE; (7) hopital fernand widal, Paris, FRANCE; (8) centre hospitalier universitaire Toulouse, Toulouse, FRANCE; (9) Agence nationale de nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, , Maisons-Alfort, FRANCE
Introduction
Les lymphomes non hodgkiniens (LNH), les myélomes multiples (MM) et les leucémies lymphoïdes chroniques (LLC), hémopathies malignes dérivées de la lignée lymphoïde, sont des maladies fréquentes et dont l’incidence est en augmentation. Ces affections sont possiblement en rapport avec une exposition environnementale et/ou professionnelle, avec de nombreux agents étiologiques suspectés.
Le programme Rhelypro, soutenu par l’Anses, a pour but le repérage des expositions professionnelles aux cancérogènes considérés comme certains ou probables après analyse des données de la littérature chez tous les patients ayant un diagnostic incident de LNH, MM, LLC, à partir d’un questionnaire spécifique mis en place pour ce programme.
Méthode
Il s’agit d’une étude multicentrique incluant 7 centres de consultation de pathologies professionnelles de Créteil, Paris - F. Widal, Bordeaux, Caen, Lille, Toulouse, de juillet 2017 à avril 2019.
Tous les cas incidents de LNH, MM et LLC, ont bénéficié d’un questionnaire de repérage élaboré collectivement par les équipes de pathologies professionnelles impliquées, et permettant de lister les principales situations d’exposition aux agents cancérogènes probables ou certains du Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) pour lesquels un excès de LNH, MM ou LLC a été rapporté. Un questionnaire professionnel classique était ensuite utilisé, suivie d’une expertise en pathologie professionnelle. L’acceptabilité du questionnaire par les patients, le nombre de sujets faisant l’objet d’une proposition de déclaration de maladie professionnelle et l’identification du type de secteurs d’activités et de postes de travail concernés pour chaque nuisance ont été évalués.
Résultats
La population d’étude est constituée de 205 patients avec un âge moyen de 60 ans. Les 3 nuisances les plus souvent retenues sont les solvants organiques (hors trichloroéthylène, benzène et dichlorométhane), le benzène et les pesticides. Des expositions professionnelles ont été retenues pour 21% des sujets d’après l’expertise finale et ont conduit à proposer une demande de reconnaissance de maladie professionnelle. La sensibilité du questionnaire de repérage était de 92% et sa spécificité de 83% par rapport au questionnaire de pathologie professionnelle suivi d’expertise.
Conclusion
Le questionnaire de repérage proposé parait avoir des performances (sensibilité, spécificité) satisfaisantes, incitant à l’utiliser dans les services d’hématologie en routine pour les cas incidents de LNH. En cas de réponse positive, une expertise complémentaire peut être proposée en pathologie professionnelle dans le cadre du Réseau National de Vigilance et de Prévention des Pathologies professionnelles.
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th9 p441 biomonitoring benzene et hap lors d arrets pour maintenance en raffinerie auteurs isabelle ragazzini 1 laure bachelet 1 christelle tocqueville 1 carole pasquier 1 barbara berniere 1 etablissement 1 esso raffinage sas notre dame de gravenchon france presentateur isabelle ragazzini |
Th9-P441 - Biomonitoring benzène et HAP lors d'arrêts pour maintenance en raffinerie
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Isabelle Ragazzini (1), Laure Bachelet (1), Christelle Tocqueville (1), Carole Pasquier (1), Barbara Berniere (1)
Présentateur : Isabelle Ragazzini
Etablissement : (1) ESSO RAFFINAGE SAS, Notre Dame De Gravenchon, FRANCE
Le raffinage de pétrole est un procédé industriel qui permet de transformer le pétrole, mélange hétérogène d’hydrocarbures divers et inutilisable en l’état, en différents produits finis de deux grands types : les produits énergétiques et les produits non énergétiques.
Le raffinage du pétrole s’effectue en trois grandes étapes :
une première distillation réalisée à pression atmosphérique qui permet de séparer les gaz, les essences et le naphta (coupes légères), le kérosène et le gazole (coupes moyennes) et les coupes lourdes.
Les résidus issus de la distillation atmosphérique subissent ensuite une distillation « sous vide » afin de récupérer des produits moyens supplémentaires. Les résidus de cette distillation « sous vide » sont récupérés en vue de produire des lubrifiants.
La transformation et l’amélioration de la qualité des coupes au sein des différentes unités de raffinage (viscoréduction, craquage catalytique, hydrodésulfuration, hydrotraitement, isomérisation…)
L’arrêt complet des unités de raffinage est programmé périodiquement afin d’en réaliser la maintenance. Cela nécessite au préalable une phase de purge et de vaporisation des installations, potentiellement très exposante.
Des programmes de gestion des risques sont mis en place, en particulier vis-à-vis du risque chimique.
L’étude a été réalisée au cours de deux arrêts de grande ampleur programmés en 2018 et 2019 afin d’évaluer l’efficacité des mesures de prévention et de protection mises en place : réalisation de bio monitoring couplé à des dosimétries benzène et hydrocarbures aromatiques polycycliques. Biomonitoring N-Méthyl Pyrrolidone
En 2018 :
Sur l’unité de distillation, recrutement de 14 salariés. Dosages de l’Acide S-Phenyl-Mercapturique, des 1 et 2-Naphtols et du 3 hydroxybenzo(a)pyrène. Réalisation de dosimétries benzène et naphtalène.
Sur l’unité de conversion, recrutement de 13 salariés. Dosages de l’Acide S-Phenyl-Mercapturique, des 1 et 2-Naphtols. Réalisation de dosimétries benzène.
Sur l’unité d’extraction des huiles, recrutement de 13 salariés. Dosages de 1 et 2-Naphtols et du 3 hydroxybenzo(a)pyrène, dosage de la 5 HNMP. Dosimétries naphtalène.
En 2019, sur la deuxième unité de distillation – conversion, recrutement de 18 salariés. Dosage de l’acide S-Phenyl-Mercapturique, couplé à des dosimétries benzène.
Si les résultats montrent des expositions résiduelles globalement très faibles grâce aux mesures de maîtrise des risques mise en place, ils mettent néanmoins en évidence des pistes d’amélioration potentielle en termes de sensibilisation/représentation du risque chimique et d’adaptation des protections individuelles aux caractéristiques de l’activité (efforts physiques, communications) afin d’en améliorer le confort et l’efficacité. |
th9 p442 analyse de revues epidemiologiques et toxicologiques r amstar adaptee expertise anses auteurs clemence fourneau 1 amandine paillat 1 davy rousset 10 christophe paris 9 jean francois bernaudin 2 patrick brochard 3 catherine cavalin 4 jean dominique dewitte 5 bice fubini 6 catherine hedouin langlet 7 marie claude jaurand 8 patrick jego 9 etablissement 1 anses maisons alfort france 10 inrs vandoeuvre les nancy france 2 inserm 1272 universite paris 13 paris france 3 chu bordeaux bordeaux france 4 institut de recherche interdisciplinaire en sciences sociales irisso umr cnrs inra 7170 1427 paris france 5 chu brest brest france 6 g scansetti interdepartmental center for studies on asbestos and other toxic particulates turin italie 7 cramif paris france 8 inserm paris france 9 chu rennes rennes france presentateur clemence fourneau |
Th9-P442 - Analyse de revues épidémiologiques et toxicologiques (R-Amstar adaptée) - expertise Anses
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Clémence Fourneau (1), Amandine Paillat (1), Davy Rousset (10), Christophe Paris (9), Jean-François Bernaudin (2), Patrick Brochard (3), Catherine Cavalin (4), Jean-Dominique Dewitte (5), Bice Fubini (6), Catherine Hedouin-Langlet (7), Marie-Claude Jaurand (8), Patrick Jego (9)
Présentateur : Clémence Fourneau
Etablissement : (1) Anses, Maisons Alfort, FRANCE; (10) INRS, Vandoeuvre-Lès-Nancy, FRANCE; (2) INSERM 1272 Université Paris 13, Paris , FRANCE; (3) CHU Bordeaux, Bordeaux, FRANCE; (4) Institut de recherche interdisciplinaire en sciences sociales (IRISSO, UMR CNRS-INRA 7170-1427)., Paris, FRANCE; (5) CHU Brest, Brest, FRANCE; (6) G. Scansetti" Interdepartmental Center for Studies on Asbestos and other Toxic Particulates, Turin, ITALIE; (7) CRAMIF, Paris, FRANCE; (8) INSERM, Paris , FRANCE; (9) CHU Rennes, Rennes, FRANCE
Dans le cadre de son expertise collective visant évaluer les risques pour la santé des travailleurs exposés à la silice cristalline en France, l’Anses a mis à jour de l’ensemble des connaissances concernant les risques pour la santé des professionnels exposés à la silice cristalline. Cette démarche, outre une étude de filières et la caractérisation de l’exposition des travailleurs, visait plus particulièrement à faire le point sur les effets sanitaires, en particulier cancérigènes de la silice cristalline et sur les pistes de prévention.
Concernant plus spécifiquement la question des effets sanitaires associés à la silice cristalline, le groupe de travail (GT) mis en place par l’Anses a tout d’abord procédé à une synthèse de rapports institutionnels. Concernant la silicose et le cancer broncho-pulmonaire, cette synthèse a été complétée par une analyse critique des revues de synthèse publiées dans la littérature scientifique depuis la parution de ces rapports. Les autres types d’effets et notamment certaines questions, nouvelles ou peu documentées, ont fait l’objet d’une revue narrative sur la base des articles originaux collectés jusqu’à la fin de l’expertise.
Pour réaliser l’analyse critique des revues de synthèse portant sur la silicose et le cancer broncho-pulmonaire en lien avec une exposition à la silice cristalline, le GT s’est appuyé sur une méthode standardisée de lecture et d’évaluation (R-AMSTAR) qu’il a adaptée. Cette méthode, initialement développée par des chercheurs universitaires pour analyser la qualité méthodologique des revues systématiques d’essais cliniques, repose sur un principe de cotation de 11 items au travers de différents critères définis. Ces items portent notamment sur les modalités de recherche documentaire, de sélection des études et d’extraction des données, sur les conditions d’inclusion des études dans la synthèse, etc. Le score final permet de classer différentes revues systématiques portant sur un même sujet selon leur qualité méthodologique.
Le GT a modifié certains critères d’évaluation et élaboré des règles de décisions afin d’analyser la qualité méthodologique des revues de synthèse épidémiologiques et toxicologiques relatives aux effets de la silice cristalline dans le domaine de la santé au travail.
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th9 p445 maladie de parkinson et travail agricole resultats dune enquete realisee a sousse tunisie auteurs imen jammeli 1 sana ben amor 3 4 olfa el maalel 1 4 nejib mrizak 1 4 asma aloui 1 imene kacem 1 4 meriam hafsia 2 4 manelle makhloufi 1 maher maoua 1 4 aicha brahem 1 4 houda kalboussi 1 4 souahil chatti 1 4 manel ben halima 3 4 etablissement 1 service de medecine de travail chu farhat hached de sousse sousse tunisie 2 service de medecine de travail chu sahloul de sousse sousse tunisie 3 service de neurologie chu sahloul de sousse sousse tunisie 4 faculte de medecine de sousse sousse tunisie presentateur nejib mrizak |
Th9-P445 - Maladie de parkinson et travail agricole : Résultats d’une enquête réalisée à Sousse (Tunisie)
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Imen Jammeli (1), Sana Ben Amor (3,4), Olfa El Maalel (1,4), Nejib Mrizak (1,4), Asma Aloui (1), Imene Kacem (1,4), Meriam Hafsia (2,4), Manelle Makhloufi (1), Maher Maoua (1,4), Aicha Brahem (1,4), Houda Kalboussi (1,4), Souahil Chatti (1,4), Manel Ben Halima (3,4)
Présentateur : Nejib Mrizak
Etablissement : (1) Service de Médecine de travail, CHU Farhat Hached de Sousse, Sousse, TUNISIE; (2) Service de Médecine de travail, CHU Sahloul de Sousse, Sousse, TUNISIE; (3) Service de neurologie, CHU Sahloul de Sousse, Sousse, TUNISIE; (4) Faculté de Médecine de Sousse, Sousse, TUNISIE
Problématique : La maladie de Parkinson (MP) est la deuxième maladie neurodégénérative la plus fréquente après la maladie d'Alzheimer et sa prévalence devrait augmenter au cours des prochaines décennies. Des études antérieures suggèrent que l'exposition aux pesticides est un facteur de risque de cette maladie ainsi le travail agricole représente donc un secteur particulièrement à risque
Objectif : Déterminer l’impact du travail en milieu agricole dans la genèse du cancer du sein.
Matériel et méthodes : Il s’agit d’une enquête transversale de type cas-témoin. Les cas étaient les patients atteints de maladie de parkinson et suivis au service de neurologie du CHU sahloul de Sousse. Les témoins étaient appariés et recrutés parmi les consultants de ce centre hospitalier indemnes de pathologies neurologiques.
Résultats : Nous avons colligé 92 cas de maladie de parkinson durant la période d’étude. La moyenne d’âge était de 65,16 ± 10,98 ans. La majorité des cas exerçait dans le secteur de l’agriculture (40,2%) (p<10?³ ; OR=8,16 IC95% [3,40-19,61]) et exposé aux pesticides (55,7%) (p<10?³ et OR= 14,6 IC95% [5,42-9,34]). Les principaux types de pesticides identifiés dans le groupe des cas étaient les insecticides, les rodenticides, et les organochlorée. Après analyse multivariée, l’exposition professionnelle aux pesticides était indépendamment associé à une augmentation du risque de la MP (p=10?³, OR=19,6[4,23-90,70]).
Conclusion : Nos résultats ont ainsi appuyé le rôle du secteur de l’agriculture dans l’augmentation du risque de développer la MP en rapport avec l’exposition aux pesticides. Ceci doit nous inciter à réaliser d’autres études plus approfondies et prospectives avec le recours à des examens biométrologiques objectifs et ciblés afin d’évaluer les expositions dans ce secteur et afin de mieux élucider les facteurs de risque. |
th9 p447 cancer du larynx chez les ouvriers des batiments et travaux publiques btp en tunisie auteurs hiba t allah mosbah 1 houda kalboussi 1 souheil chatti 1 mohamed abdelkafi 2 najib mrizek 1 aicha brahem 1 marwa saidane 2 mouna belakhdhar 2 wala haouari 1 imen kacem 1 maher maoua 1 sana elguedri 1 wassim karmani 2 etablissement 1 service de medecine du travail hopital farhat hached sousse sousse tunisie 2 service d orl hopital farhat hached sousse sousse tunisie presentateur wala haouari |
Th9-P447 - Cancer du larynx chez les ouvriers des bâtiments et travaux publiques (BTP) en Tunisie.
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
Auteurs : Hiba-T-Allah Mosbah (1), Houda Kalboussi (1), Souheil Chatti (1), Mohamed Abdelkafi (2), Najib Mrizek (1), Aicha Brahem (1), Marwa Saidane (2), Mouna Belakhdhar (2), Wala Haouari (1), Imen Kacem (1), Maher Maoua (1), Sana Elguedri (1), Wassim Karmani (2)
Présentateur : Wala Haouari
Etablissement : (1) Service de médecine du travail. Hôpital Farhat Hached Sousse, Sousse, TUNISIE; (2) Service d'ORL.Hôpital Farhat Hached Sousse, Sousse, TUNISIE
Introduction Le cancer du larynx est le premier cancer des voies aéro-digestives supérieurs dans la majorité des pays notamment en Tunisie où il constitue un problème de santé publique. Les symptômes sont souvent latents, négligés par les patients. Les facteurs de risque les plus importants sont le tabagisme et l’alcoolisme. D’autres facteurs environnementaux et professionnels ont été incriminés. L’objectif de cette étude était de déterminer si les ouvriers de BTP présentaient plus de risque de cancer du larynx.
Matériel et méthodes Il s’agit d’une étude cas-témoin portant sur des travailleurs atteints de cancer du larynx suivis à la consultation et au service d’ORL du CHU Farhat Hached Sousse- Tunisie, durant une période de 10 ans, comparés à une population témoin indemne de toute pathologie cancéreuse et appariés selon l’âge , le genre, le tabagisme et l’alcoolisme.
Résultats Au total 140 patients atteints de cancer du larynx ont été recensés, dont 95 % étaient des hommes. L’âge moyen était 60,12 ± 9,5 ans. L’ancienneté professionnelle au poste actuel était de 17,28 ± 10 ans. Les sujets travaillant au secteur de BTP constituaient 40% des sujets (56 cas). L’exposition au ciment était rapportée par 18% des cas. A l’étude analytique, le secteur de BTP était significativement associé à la survenue du cancer du larynx avec p=0,001, OR=4,621 ; IC95% = [1,82-11,69].
D’autre part, une association significative du cancer du larynx avec les poussières de ciment a été objectivée (p= 0,003 ; OR= 3,19 : IC 95% = [1,43-7,12]) ; ces derniers étaient indépendamment corrélés au cancer du larynx avec un risque multiplié par 3,93 (p=0,042).
Conclusion Nos résultats ont appuyé le rôle de l’exposition au ciment et au travail dans le secteur du BTP dans l’augmentation du risque du cancer du larynx. D’autres études plus approfondies, prospectives, à large échelle avec le recours à des dosages spécifiques sont nécessaires pour mieux objectiver ce lien. D’autre part, des mesures préventives adéquates sur le lieu du travail dans le secteur de BTP doivent faire partie de la stratégie de lutte contre ce cancer. |
th9 p448 impact de la coexposition sur les biomarqueurs d exposition au pesticide pyrethrinoide chez le rat auteurs yelian marc bossou 1 jonathan cote 1 sophie achard 2 michele bouchard 1 etablissement 1 departement de sante environnementale et sante au travail montreal canada 2 laboratoire de sante publique et environnement equipe hera inserm umr 1153 cress universite de paris paris france presentateur yelian marc bossou |
Th9-P448 - Impact de la coexposition sur les biomarqueurs d'exposition au pesticide pyréthrinoïde chez le rat
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
Auteurs : Yélian Marc Bossou (1), Jonathan Côté (1), Sophie Achard (2), Michèle Bouchard (1)
Présentateur : Yélian Marc Bossou
Etablissement : (1) Département de Santé environnementale et santé au travail, Montréal, CANADA; (2) Laboratoire de Santé Publique et Environnement, équipe HERA, INSERM UMR 1153 - CRESS, Université de Paris, Paris, FRANCE
Parmi les insecticides les plus utilisés en milieu agricole, on compte les pyréthrinoïdes, incluant la lambda-cyhalothrine (LCT), pour lequel une coexposition des travailleurs est fréquente notamment avec des fongicides, comme le captane (Cap).
L'objectif de cette étude était d'évaluer l'impact de la coexposition LCT/Cap sur les biomarqueurs d'exposition à ce pyréthrinoïde dans des conditions expérimentales contrôlées.
Des groupes de rats mâles Sprague-Dawley ont été exposés oralement par gavage soit à la LCT seule (2,5 ou 12,5 mg/kg pc) ou ont été coexposés à un mélange de LCT/Cap (2,5/2,5 ou 2,5/12,5 ou 12,5/12,5 mg/kg pc). Afin d’établir les profils temporels des principaux métabolites de la LCT, des échantillons sanguins sériés ont été prélevés (t = -20, 0,5, 1, 2, 4, 8, 12, 24, 30 et 48 h) après le dosage et des collectes d'urine et de fèces ont été réalisées à des intervalles donnés (0-3, 3-6, 6-9, 9-12, 12-24, 24-30, 30-48 heures). Les métabolites 3-(2-chloro-3,3,3-trifluoroprop-1-ényl)-2,2-diméthyl-cyclopropane carboxylique (CFMP) et l’acide 3-phénoxybenzoïque (3-PBA) ont été quantifiés dans ces matrices par UHPLC-MS-Q-ToF.
Les résultats ont montré que les profils temporels du CFMP et du 3-PBA dans le plasma, l’urine et les fèces étaient similaires chez les rats exposés à la dose de 2,5 mg/kg pc de LCT seule ou en coexposition avec le Cap, ce qui ne montre pas d’effet évident de coexposition. Néanmoins, à la dose de 12,5 mg/kg pc de LCT, correspondant au LOAEL, les niveaux plasmatiques de 3-PBA étaient plus élevés chez le groupe exposé à la LCT seule comparativement au groupe coexposé. Cette observation n’exclut donc pas la possibilité d’un effet de la coexposition aux fortes doses sur la voie de formation du métabolite 3-PBA. En revanche, les résultats montrent clairement un effet de dose sur les profils temporels du CFMP et du 3-PBA dans les différentes matrices biologiques lorsqu’on compare les groupes exposés à 2,5 mg/kg pc de LCT à ceux exposés à 12,5 mg/kg pc de LCT. Les résultats montrent aussi une différence dans la cinétique du CFMP par rapport au 3-PBA, avec une élimination plus rapide du 3-PBA comparativement au CFMP, suggérant une accumulation possible du métabolite CFMP lors d’une exposition répétée.
En somme, cette étude a montré le besoin d’approfondir l’analyse de la coexposition, considérant notamment la variabilité biologique observable entre différents groupes. Néanmoins, l'absence d'effet de la coexposition à la faible dose de LCT dans les mélanges (2,5 mg/kg pc) suggère que le CFMP et le 3-PBA demeurent utiles comme biomarqueurs d’exposition aux pyréthrinoïdes en mélanges lorsque les niveaux d’exposition aux pesticides sont inférieurs aux valeurs de références.
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th9 p449 atteinte renale et lexposition aux solvants cas daptitude dun agent de proprete avec insuffisance renale auteurs rachid layazid 1 celine dagrenat 1 etablissement 1 service inter entreprise cmie paris france presentateur rachid layazid |
Th9-P449 - Atteinte rénale et l’exposition aux solvants, cas d’aptitude d’un agent de propreté avec insuffisance rénale
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Rachid Layazid (1), Céline Dagrenat (1)
Présentateur : Rachid Layazid
Etablissement : (1) Service inter-entreprise CMIE , Paris , FRANCE
Introduction Exposition aux solvants, agent de propreté.
Objectif Question d’aptitude au poste d’agent propreté, Mme X qui présente une néphropathie glomérulaire (NG) et le risque d’évolution vers une Insuffisance Rénale Terminale du fait de l’exposition aux solvants organiques (SO). Rôle des solvants dans cette atteinte?
Méthode Recherche bibliographique Depuis 1960, une vingtaine de publications ont rapporté un ou plusieurs cas de NG associée à une exposition professionnelle ou extra-professionnelle à des SO. Ces publications ne démontrent pas l’existence d’une relation de cause à effet entre l’exposition aux SO et le risque de NG mais elles ont suscité des études épidémiologiques pour détecter une association entre une exposition et une affection et l’éventuel caractère causal de ce lien.
17 études cas-témoins ont cherché une association entre l’exposition professionnelle à des SO et le risque de NG chronique. La plupart sont positives.
Une méta-analyse de la plupart de ces études cas-témoins (Ravnskov, 2000) ont montré un excès de risque modéré mais statistiquement significatif (OR=2,0; IC 95% : 1,6-2,3) de NG associée à l’exposition professionnelle à des SO.
4 études de cohortes sont disponibles (Jacobs et al, 2007; Radican et al, 2006; Ravnskov, 1986; Yaqoob et al, 1993). Globalement, elles confirment l’existence d’un excès de risque de NG avec IR associé à l’exposition professionnelle à des SO.
Analyse Globalement, il y a des preuves suffisantes d’une association entre l’exposition professionnelle à des solvants organiques et le risque de NG associée à une IR. Les données disponibles sont également fortement en faveur du caractère causal de cette association (existence d’une relation dose-effet, plausibilité biologique).
Il y a également des preuves suffisantes d’une détérioration de la fonction rénale des insuffisants rénaux quand l’exposition aux SO poursuivie après le diagnostic. Le seul point encore discuté est le caractère initiateur ou seulement promoteur de l’exposition professionnelle aux solvants. Il est établi que l’exposition aux solvants a un effet délétère sur la fonction rénale des insuffisants rénaux et cet effet pourrait suffire à expliquer les résultats des études cas-témoins et de cohortes publiées. Cependant, les données publiées sont également compatibles avec un effet également initiateur de l’exposition aux solvants.
Conclusion Mme X à une maladie rénale. Une aggravation de sa maladie est prévisible. L’exposition à des solvants pourrait aggraver l’atteinte rénale mais il serait impossible de distinguer une évolution naturelle de la maladie de l’aggravation induite par l’activité professionnelle. Ainsi, l’exposition de la salariée à des SO est contre-indiquée. |
th9 p450 travailleuses independantes et produits chimiques grossesses a risques auteurs fanny limoges 1 herve laborde casterot 1 stephane malard 1 2 dominique vodovar 1 3 laurene dufayet 1 jerome langrand 1 3 etablissement 1 aphp nup hopital fernand widal paris france 2 inrs institut national de recherche et de securite paris france 3 inserm umr s1144 universite de paris paris france presentateur herve laborde casterot |
Th9-P450 - Travailleuses indépendantes et produits chimiques : grossesses à risques
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
Auteurs : Fanny Limoges (1), Hervé Laborde-Castérot (1), Stéphane Malard (1,2), Dominique Vodovar (1,3), Laurène Dufayet (1), Jérôme Langrand (1,3)
Présentateur : Hervé Laborde-Castérot
Etablissement : (1) APHP.NUP Hôpital Fernand WIdal, Paris, FRANCE; (2) INRS Institut National de Recherche et de Sécurité, Paris, FRANCE; (3) INSERM UMR S1144 - Université de Paris, Paris, FRANCE
Objectifs Cette étude met en avant la situation particulière des travailleuses indépendantes exposées durant leur grossesse au risque chimique du fait de leur activité professionnelle, alors qu'elles ne bénéficient pas des prestations d'un service de santé au travail. A partir d'une série de cas pris en charge au centre antipoison de Paris, nous proposons une analyse des enjeux sanitaires et socio-économiques inhérents à ces grossesses.
Méthodes Les cas d’exposition professionnelle aux produits chimiques durant la grossesse de femmes ayant un statut de travailleur indépendant ont été extraits de la base de données du centre antipoison de Paris. Ces femmes enceintes étaient en demande de conseils de prévention, en appelant la réponse téléphonique ou en étant reçues à la consultation de pathologie professionnelle. A l'issue de leur grossesse, elles ont été interrogées par questionnaire.
Résultats Entre 2000 et 2018, 31 situations d’exposition chronique à un produit chimique pendant la grossesse ont été identifiés. Vingt-six concernaient des artistes. A chaque fois, des préconisations étaient nécessaires pour prévenir les expositions des femmes enceintes. Six contaminations objectivées par la biologie et deux anomalies fœtales ont été recencées. Sur le plan socio-économique, l’essentiel des ressources du couple était le plus souvent apporté par le conjoint, aussi la diminution d’activité induite par les mesures de prévention n’a pas eu de conséquences économiques significatives. En revanche, dans d'autres cas, plus rares, il n'a pas été possible de réaliser l'éviction des expositions pour un motif économique, ou alors cette éviction a entraîné une perte de revenus conséquente.
Conclusion La grossesse peut constituer une opportunité pour les travailleuses indépendantes de s’interroger sur leurs expositions à des produits chimiques, bien réelles alors qu'elles n'en avaient pas conscience. Le risque sanitaire et socio-économique pour ces femmes est certain. |
th9 p451 biomonitoring de l exposition aux metaux strategies pour le medecin du travail auteurs renaud persoons 1 etablissement 1 chu grenoble alpes grenoble france presentateur renaud persoons |
Th9-P451 - Biomonitoring de l'exposition aux métaux: stratégies pour le médecin du travail
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Renaud Persoons (1)
Présentateur : Renaud Persoons
Etablissement : (1) CHU Grenoble Alpes, Grenoble, FRANCE
De très nombreuses activités professionnelles sont susceptibles d'exposer les travailleurs à des métaux toxiques. La diversité des métiers concernés (métiers de la métallurgie (aciéries, fonderies, fabrication additive, métallurgie des poudres...), soudage, travaux du BTP, couvreurs, fabrication de prothèses, chimie, dépollution des sols...) et des métaux impliqués (Arsenic, Bérylium, Cadmium, Chrome, Cobalt, Manganèse, Mercure, Nickel, Plomb, Titane, Vanadium) est importante, rendant la tâche difficile pour les équipes de médecine du travail.
De plus, les caractéristiques toxicocinétiques (voies d'absorption, vitesse de résorption en fonction du type de sels métalliques, temps de rétention pulmonaire, organes d'accumulation, voies et durées d'élimination) des métaux cités influencent énormément leur toxicité et donc les modalités d'étude de l'imprégnation des travailleurs pour évaluer correctement les risques et prévenir les pathologies professionnelles.
Néanmoins, la littérature scientifique constitue une aide précieuse au repérage des métaux et quelques règles simples permettent également de définir les modalités pratiques de la surveillance biologique de l'exposition professionnelle (SBEP) pour le médecin du travail.
Au travers d'exemples variés dans plusieurs secteurs d'activité (soudeurs, métallurgie, dépollution), le présent travail vise à établir une grille d'aide à la décision sur la pertinence de réaliser une SBEP métaux en fonction du contexte professionnel, de caractéristiques physico-chimiques / toxicocinétiques simples des métaux et des données scientifiques disponibles.
Il a également pour objectif de présenter une stratégie de surveillance (combien de sujets à inclure ? combien de prélèvements ? quelle matrice biologique ? A quel moment ?) et de rappeler les modalités d'interprétation de cette surveillance en fonction des valeurs toxicologiques existantes pour les métaux cités et de leur signification.
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th9 p452 les effets a long terme de l exposition professionnelle au chlorure de vinyle monomere sur la microcirculation une etude transversale 15 ans apres la retraite auteurs frederic dutheil 1 maelys clinchamps 2 marion tempier 2 alain chamoux 1 helene thiel 2 sylvie ughetto 2 marion trousselard 3 geraldine naughton 4 vincent lopez 2 etablissement 1 universite clermont auvergne chu clermont ferrand clermont ferrand france 2 chu clermont ferrand clermont ferrand france 3 armed forces biomedical research institute irba clermont ferrand france 4 australian catholic university melbourne australie presentateur frederic dutheil |
Th9-P452 - Les effets à long terme de l'exposition professionnelle au chlorure de vinyle monomère sur la microcirculation: une étude transversale 15 ans après la retraite
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Frédéric Dutheil (1), Maelys Clinchamps (2), Marion Tempier (2), Alain Chamoux (1), Helene Thiel (2), Sylvie Ughetto (2), Marion Trousselard (3), Geraldine Naughton (4), Vincent Lopez (2)
Présentateur : Frédéric Dutheil
Etablissement : (1) Universite Clermont Auvergne & CHU Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, FRANCE; (2) CHU Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, FRANCE; (3) Armed Forces Biomedical Research Institute (IRBA), Clermont-Ferrand, FRANCE; (4) Australian Catholic University, Melbourne, AUSTRALIE
OBJECTIFS: Évaluer les anomalies résiduelles de la microcirculation à long terme, par capillaroscopie, 15 ans après avoir pris la retraite chez des anciens salariés ayant été exposé professionnellement au chlorure de vinyle monomère (CVM).
METHODE: Etude transversale réalisé parmis une cohorte de 761 (97% d'hommes) retraités exposés à des produits chimiques toxiques. Ces anciens salariés travaillaient antérieurement dans l'Allier, l'un des principaux domaines de production de polychlorure de vinyle en France. L'exposition à des produits chimiques autres que le CVM était un critère d'exclusion. Les anciens salariés inclus ont eu un examen médical comprenant une capillaroscopie, la recherche de symptômes de syndrome de Raynaud et des comorbidités, ainsi qu'une enquête pour déterminer le temps d'exposition, le contact direct ou indirect avec le CVM, le type de métier, le tabagisme et le temps écoulé depuis la fin de l'exposition. Une analyse en double aveugle des images capillaroscopiques a été réalisée. Un groupe témoin était apparié selon l'âge, le sexe et le type de profession.
RÉSULTATS: Sur les 179/761 travailleurs retraités ayant été exposés au CVM dans leur travail, 21 répondaient aux critères d'inclusion et inclus. Le temps d'exposition était de 29,8 ± 1,9 ans et le temps après l'exposition était de 15,9 ± 2,4 ans. Les travailleurs retraités précédemment exposés au VCM présentaient des modifications capillaroscopiques significativement plus élevées que les 35 contrôles: capillaires élargis (19% vs 0%, p <0,001), dystrophie (28,6% vs 0%, p = 0,0012) et augmentation de la longueur de capillaires (33% vs 0 %, p <0,001). L'exposition au temps était liée (p <0,001) à des capillaires élargis (R2 = 0,63), à la dystrophie (R2 = 0,51) et à la longueur des capillaires (R2 = 0,36). Ils présentaient également des symptômes plus élevés de Raynaud (19% vs 0%, p = 0,007) sans corrélation avec les modifications capillaroscopiques.
CONCLUSIONS: Bien que l'exposition au CVM soit déjà connue pour affecter la microcirculation, notre étude démontre des anomalies résiduelles à long terme après une retraite moyenne de 15 ans, avec une réponse d'exposition liée au temps. Les symptômes de Raynaud, bien que statistiquement associés à l'exposition, n'étaient pas liés à des modifications capillaroscopiques; son origine reste à déterminer. |
th9 p454 du diagnostic local a laction pluridisciplinaire de prevention primaire reduire lexposition aux fumees de soudage auteurs dominique baysset 1 irena holeckova 1 josiane magnier 1 monique visentin 1 etablissement 1 cstg32 auch france presentateur dominique baysset |
Th9-P454 - Du diagnostic local à l’action pluridisciplinaire de prévention primaire : Réduire l’exposition aux fumées de soudage
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Dominique Baysset (1), Irena Holeckova (1), Josiane Magnier (1), Monique Visentin (1)
Présentateur : Dominique Baysset
Etablissement : (1) CSTG32, Auch, FRANCE
Objectifs Les objectifs de cette action, menée entre 2014 et 2018, étaient de sensibiliser au risque cancérogène lié à l’inhalation des fumées de soudage et à la mise en œuvre d’un plan d’action visant à réduire ce risque dans les établissements adhérents du Centre de santé au travail en Gascogne dont les salariés étaient exposés aux fumées de soudage.
Méthodes En 2014, afin de confirmer la cible de l’action, un questionnaire, recueillant des informations sur les pratiques de soudage et la connaissance des risques pour la santé, a été adressé à 311 établissements susceptibles d’être concernés, pré-ciblés en fonction des secteurs NAF. Entre 2015 et 2018, l’action de prévention primaire, menée par l’équipe pluridisciplinaire, incluait des actions de sensibilisations collectives et individuelles (employeur, encadrement et soudeurs), des accompagnements à l’évaluation des risques ainsi que des conseils techniques, organisationnels et humains lors de l’élaboration du plan d’action visant à réduire l’exposition. L’évaluation du risque cancérogène dans le document unique a été choisie comme indicateur de prise de conscience du risque cancérogène par l’établissement et a été recueillie sur site avant et après l’action.
Résultats 59% des établissements ont répondu au questionnaire, dont 72% ont confirmé une activité de soudage. L’action de prévention a été priorisée auprès de 51 de ces établissements, correspondant à 312 salariés exposés, à partir des intensités et des durées d’exposition. Le secteur de la métallurgie était initialement la pré-cible principale de l’action. Les résultats du questionnaire ont confirmé l’intérêt d’inclure les secteurs agroalimentaire et de la réparation agricole et automobile correspondant à 38% des salariés finalement ciblés. Pour 12% des établissements, l’évaluation du risque cancérogène était présente dans le document unique avant l’intervention et pour 61% à la fin l’action. 35% des établissements ont mis en place au moins une action de prévention permettant de limiter le risque. 30% des salariés exposés ont ainsi bénéficié d’une modification du poste de travail qui a permis de réduire l’exposition (système de ventilation, modification de procédé ou protection individuelle).
Conclusion L’analyse des données récoltées grâce au questionnaire était indispensable pour concevoir, orienter et prioriser l’action de prévention. Les mesures concrètes mises en place par les établissements sont encourageantes mais nécessitent d’être renforcées. |
th9 p455 inconfort auditif dans l open space auteurs farid azouaoui 1 etablissement 1 cmpc paris france presentateur farid azouaoui |
Th9-P455 - Inconfort Auditif dans l'Open-space
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Farid Azouaoui (1)
Présentateur : Farid Azouaoui
Etablissement : (1) CMPC, Paris, FRANCE
Notre service santé au travail assure la surveillance du secteur de la publicité et de la communication. notre mission est aussi de veiller sur les conditions de travail notamment l’ergonomie au poste de travail et l’environnement au niveau des open-space( environ 95% des entreprises sont concernées)
L’inconfort auditif, un sujet qui nous revient souvent par les salariés, constitue l’un des inconvénients de travailler dans l’open-space. cette nuisance peut être perçue différemment par les salariés, comme un frein à la concentration et à la créativité, et comme un facteur de baisse de la productivité dans l’entreprise.
Le bruit perçu dans les open-spaces est généré par l’humain à 90%.
Les salariés trouvent parfois eux même des solutions pour constituer leurs bulles (casques de musique…).
Cet inconfort auditif nous a amené à réfléchir à des actions de prévention afin de réduire ces contraintes et d' améliorer le bien-être dans l’open-space, ceci dans un cadre global de prévention des risques professionnels, associant aussi d’autres actions améliorant le confort, l’ergonomie, les espaces, l’environnement …
Mon poster a bien ciblé l’inconfort auditif dans l’open-space,il représente une aide simplifiée d’information et de prévention.
Ce poster comprend ; un rappel physique sur les différentes fréquences de la vie quotidienne, les facteurs de nuisances, l'impact du bruit,les mesures préventives collectives, les mesures préventives individuelles, la surveillance et les visites médicales, Action en milieu du travail (sensibilisations des règles de vie en open-space…).
Un poster des règles de vie en open-space est disponible aussi… |
th9 p456 evaluation du risque dobesite chez les travailleurs exposes au bruit auteurs imen jammeli 1 nejib mrizak 1 3 asma aloui 1 imene kacem 1 3 meriam hafsia 2 3 maher maoua 1 3 aicha brahem 1 3 sana guedri 1 3 houda kalboussi 1 3 souhail chatti 1 3 olfa el maalel 1 3 etablissement 1 service de medecine de travail chu farhat hached de sousse sousse tunisie 2 service de medecine de travail chu sahloul de sousse sousse tunisie 3 faculte de medecine de sousse sousse tunisie presentateur nejib mrizak |
Th9-P456 - Evaluation du risque d’obésité chez les travailleurs exposés au bruit
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Imen Jammeli (1), Nejib Mrizak (1,3), Asma Aloui (1), Imene Kacem (1,3), Meriam Hafsia (2,3), Maher Maoua (1,3), Aicha Brahem (1,3), Sana Guedri (1,3), Houda Kalboussi (1,3), Souhail Chatti (1,3), Olfa El Maalel (1,3)
Présentateur : Nejib Mrizak
Etablissement : (1) Service de Médecine de travail, CHU Farhat Hached de Sousse, Sousse, TUNISIE; (2) Service de Médecine de travail, CHU Sahloul de Sousse, Sousse, TUNISIE; (3) Faculté de Médecine de Sousse, Sousse, TUNISIE
Problématique : Le bruit est l’un des polluants environnementaux les plus répandus notamment en milieu professionnel. L’exposition à ce fléau peut affecter êtres responsables de plusieurs effets sur la santé. Les effets les plus étudiés sont les effets auditifs. Des études récentes suggèrent une association possible aux troubles métaboliques et à l'adiposité par le biais de mécanismes biologiques liés au stress physiologique et aux troubles du sommeil.
Objectif : Evaluer l’effet de l’exposition professionnelle au bruit sur le risque d’obésité.
Méthodes : Il s’agit d’une étude transversale analytique menée auprès de deux groupes de travailleurs. Le premier groupe, exposé au bruit, est représenté par les salariés d’une Centrale de Production d’Electricité à Sousse travaillant de jour et ayant un poste fixe. Le deuxième groupe, non exposé, était choisi au hasard parmi les travailleurs affectés à deux établissements universitaires et consultants au Service de Médecine de Travail du CHU Farhat Hached de Sousse dans le cadre des visites d’embauche ou périodiques. Les deux populations (exposés et non exposés) ont été appariées selon l’âge et le genre. Le recueil des données a été basé sur un questionnaire préétabli, un examen physique et une étude sonométrique.
Résultats : L’étude a inclu 151 salariés exposés au bruit comparés à 151 non exposés. Le niveau sonore moyen (Leq) chez le groupe des exposés était de 89 dB et de 44,6 dB pour le groupe des non exposés. Le BMI moyen était de 29,3 ±3,5 kg/m2 pour le groupe des exposés versus 28,2 ±4,8 kg/m2 pour le groupe des non exposés avec une différence statistiquement significative (p=0,027). Un surpoids a été rapporté chez 45% des exposés versus 29,8% des non exposés (p=0,004). L’obésité était notée chez 42,4% des exposés et chez 40,4 des non exposés (p=0,7).
Après régression logistique binaire multiple, incluant les variables d’intérêt, le bruit ne semblait pas être associé à l’obésité.
Conclusion : Nos résultats n’ont pas révélé un risque d’obésité chez les travailleurs exposés au bruit. D’autres études épidémiologiques sont nécessaires afin de conclure sur l’exposition prolongée au bruit et le risque d’obésité. |
th9 p457 les motifs de rejets de la surdite professionnelle dans la region du centre tunisien auteurs marwa bouhoula 1 3 olfa el maalel 1 3 souhaiel chatti 1 3 houda kalboussi 1 3 najib mrizak 1 3 maher maoua 1 3 imen kacem 1 3 jihen rejeb 1 3 hamdi gares 2 3 asma aloui 1 3 sana el guedri 1 3 wided boughatas 1 3 aicha brahem 1 3 etablissement 1 service de medecine du travail et de pathologies professionnelles chu farhat hached sousse sousse tunisie 2 service de medecine physique chu sahloul sousse sousse tunisie 3 universite de sousse faculte de medecine de sousse sousse tunisie presentateur jihen rejeb |
Th9-P457 - Les motifs de rejets de la surdité professionnelle dans la région du centre Tunisien.
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Marwa Bouhoula (1,3), Olfa El Mâalel (1,3), Souhaiel Chatti (1,3), Houda Kalboussi (1,3), Najib Mrizak (1,3), Maher Maoua (1,3), Imen Kacem (1,3), Jihen Rejeb (1,3), Hamdi Gares (2,3), Asma Aloui (1,3), Sana El Guedri (1,3), Wided Boughatas (1,3), Aicha Brahem (1,3)
Présentateur : Jihen Rejeb
Etablissement : (1) Service de Médecine du Travail et de Pathologies Professionnelles, CHU Farhat Hached Sousse, Sousse, TUNISIE; (2) Service de Médecine Physique, CHU Sahloul Sousse, Sousse, TUNISIE; (3) Université de Sousse, Faculté de Médecine de Sousse, Sousse, TUNISIE
Introduction Etant agresseur très présent dans les milieux de travail, le bruit est susceptible d’affecter la santé et même la sécurité des travailleurs. En Tunisie, la surdité constitue la seconde maladie professionnelle en nombre de cas indemnisés.
Objectif Analyser les motifs de rejet des demandes de réparation de la surdité professionnelle.
Matériel et méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive réalisée sur une période de dix ans et portant sur tous les cas de surdité professionnelle déclarés du 1er Janvier 2006 jusqu’au 31 décembre 2015, auprès des bureaux de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie de la région du centre tunisien.
Résultats Au total, 900 cas de surdité professionnelle ont été recensés. L’âge moyen des victimes était de 48,05 ± 7,3 ans [24 - 63 ans]. Une prédominance masculine était notée avec un sexe ratio égal à 12,4. Le secteur de travail prédominant était l’industrie des produits minéraux qui représentait 30,7% des cas. La surdité de perception bilatérale a été objectivée chez 88,4 % des victimes. Le caractère professionnel de la maladie a été reconnu pour 70,9% des victimes et rejeté dans 29,1% des cas.
Les motifs de rejet du caractère professionnel de la maladie étaient dans la majorité des cas (66%) le non respect des critères cliniques dont une perte auditive moyenne inférieure à 36 dB sur la meilleure oreille dans 51,1% des cas, le type de surdité qui est de transmission dans 3,1%, l’aspect de la surdité qui n'était pas en faveur d'une surdité professionnelle dans 3,1% des cas, et la non concordance des potentiels évoqués auditifs aux données cliniques et de l’audiogramme dans 7,6% des cas.
Par ailleurs, le rejet était justifié par une exposition à un bruit inférieur à 85 dB dans 28,6% des cas, l’absence de la victime le jour de la commission dans 6,9 % des cas et le dépassement du délai de prise en charge dans 5,3 % des cas.
Conclusion La surdité professionnelle est un problème fréquent, parfois grave et invalidant. Néanmoins, en Tunisie, cette pathologie pose encore des problèmes de reconnaissance et d’indemnisation liés aux critères de reconnaissances qui doivent être révisés. |
th9 p460 mesure avec et sans protecteurs auditifs des bruits impulsionnels des detonateurs de voie auteurs marie laurence daum 1 philippe delattre 2 jean pierre arz 3 michael hernandez 4 victor wang 5 jean marie coz 5 etablissement 1 service medical sncf marseille france 2 service medical sncf lyon france 3 inrs vandoeuvre les nancy france 4 agence d essai ferroviaire sncf vitry sur seine france 5 service medical sncf paris france presentateur marie laurence daum |
Th9-P460 - Mesure avec et sans protecteurs auditifs des bruits impulsionnels des détonateurs de voie
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Marie-Laurence Daum (1), Philippe Delattre (2), Jean-Pierre Arz (3), Michael Hernandez (4), Victor Wang (5), Jean-Marie Coz (5)
Présentateur : Marie-Laurence Daum
Etablissement : (1) Service médical SNCF, Marseille, FRANCE; (2) Service médical SNCF, Lyon, FRANCE; (3) INRS, Vandoeuvre-Lès-Nancy, FRANCE; (4) Agence d'essai ferroviaire SNCF, Vitry Sur Seine, FRANCE; (5) Service médical SNCF, Paris, FRANCE
Contexte et objectif Certaines installations SNCF nécessitent la manipulation de détonateurs dont l’explosion accidentelle peut provoquer un traumatisme sonore. L’INRS a réalisé des mesures pour évaluer les niveaux de crête générés ainsi que l’efficacité de protecteurs individuels contre le bruit (PICB).
Les deux postes de travail les plus à risque sont:
-l’Agent Vérificateur (AV) qui est situé à moins d’un mètre du détonateur ;
-l’Agent Sécurité du Personnel (ASP) situé le long de la voie à environ 5 m du détonateur.
L’objectif était de mesurer les niveaux de pression acoustique de crête à ces deux postes de travail.
Méthodes Ces mesures ont été effectuées sans protecteur auditif pour évaluer si les valeurs d’action réglementaires étaient dépassées et avec différents protecteurs auditifs dans le but de trouver des protecteurs auditifs qui garantissent que la VLE (Valeur Limite d’Exposition) de 140 dB(C) n’était pas dépassée.
Six configurations de protection auditive ont été testées :
-Sans protecteur ;
-Bouchons moulés individuels (BMI) ;
-Serre-tête passif ;
-Double protection: bouchons +serre-tête ;
-Casque à atténuation dépendante du niveau en mode passif ;
-Casque à atténuation dépendante du niveau en mode restitution maximale.
Les mesurages acoustiques ont été réalisés avec du matériel adapté aux bruits impulsionnels de forts niveaux : un capteur GRAS 67SB et une tête acoustique ISL (fabriquée par l’Institut Saint-Louis) adaptée à la mesure de l’atténuation des protecteurs auditifs en bruit impulsionnel.
Résultats pour les deux postes de travail, les mesures réalisées avec le capteur GRAS montrent que les niveaux acoustiques de crête générés par les détonations dépassent largement les valeurs d’action réglementaires (environ 160 dB(C) au poste de l’AV et environ 150 dB(C) au poste de l’ASP. Le port de protecteurs auditifs est donc obligatoire pour éviter toute atteinte auditive.
Quant aux protecteurs auditifs testés sur la tête ISL, il apparaît que les BMI ne peuvent pas être utilisés seuls car la VLE est dépassée aux deux postes (145dB(C)). Par contre, les 4 autres configurations de protecteurs peuvent être envisagées car la VLE n’est pas dépassée.
A l’exception des BMI RC15, les niveaux de crête mesurés sous les autres protecteurs sont toujours inférieurs à la VLE (= 140 dB(C)) d’au moins 7 dB.
Conclusion les protecteurs à atténuation dépendante du niveau constituent une solution bien adaptée à la maintenance des détonateurs. En effet, en plus de protéger efficacement des détonations, ils permettent de ne pas être coupé de l’environnement sonore lorsque les niveaux ambiants sont faibles à modérés (pour la perception de la parole par exemple).
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th9 p461 du radon au pic du midi quelle evaluation du risque reel pour la sante auteurs naima hoffmann 1 florence galatry bouju 1 anne francoise auter 1 etablissement 1 cnrs toulouse france presentateur naima hoffmann |
Th9-P461 - Du radon au pic du midi : quelle évaluation du risque réel pour la santé
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
Auteurs : Naïma Hoffmann (1), Florence Galatry-Bouju (1), Anne-Francoise Auter (1)
Présentateur : Naïma Hoffmann
Etablissement : (1) CNRS, Toulouse, FRANCE
L’Observatoire du Pic du Midi de Bigorre, du haut de ses 2877 mètres, est la figure emblématique de la recherche astronomique française. Cet Observatoire des Sciences de l’Univers fédère plusieurs laboratoires placés sous la tutelle d’établissements publics à caractère scientifique et technologique, industriel et commercial, et universitaire. La plateforme d’observation instrumentée du Pic du Midi abrite une vingtaine d’agents couvrant une expertise en électronique, électrotechnique et mécanique, constituant ainsi un soutien technique et logistique aux expériences scientifiques de l’Observatoire de Midi Pyrénées situé à Toulouse. Le radon émane du sol où il est produit (issu de l’uranium présent dans la croûte terrestre) et s’accumule dans les locaux souterrains et rez-de-chaussée. Le radon est classé cancérigène pulmonaire certain par le Centre International de Recherche sur le Cancer depuis 1988. Chaque année, 10% des nouveaux cas de cancer du poumon sont attribuables au radon. Le risque radon sur un lieu de travail, entré dans le nouveau dispositif réglementaire du risque radiologique (décret 2018-437 du 4/06/2018), doit être géré lorsque l’exposition est susceptible de porter atteinte à la santé des travailleurs ; c’est-à-dire en pratique, lorsque le niveau de référence de l’activité volumique moyenne en radon, fixé à 300 Bq/m3 dans les immeubles bâtis, est atteint ou dépassé (Art. 4451-1 du CT). Fin 2016, une campagne de dépistage du radon (gaz radioactif naturel) est effectuée par l’Institut de Radioprotection et de Sureté Nucléaire. Cette campagne a mis en évidence plusieurs mesures supérieures au premier niveau d’action réglementaire (400Bq/m3) et plusieurs mesures supérieures au second niveau d’action réglementaire (1000Bq/m3). Une évaluation dosimétrique chez quelques agents est réalisée dans un deuxième temps. Les résultats ayant mis en évidence une exposition inférieure à 6mSv/an, les travailleurs ne sont pas considérés comme « personnels exposés » au rayonnement ionisant. Il n’est donc pas nécessaire de mettre en place un suivi dosimétrique, ni de suivi médical renforcé, ni de « zonage radon ». Cependant, cela ne dispense pas l’employeur de limiter l’exposition des travailleurs, ceci au niveau le plus bas raisonnablement possible. Le médecin du travail doit rester alerte sur la surveillance médicale de ces personnels et l’adapter aux particularités individuelles (consommation de tabac, exposition domestique potentielle, exposition radiologique autre) et informer de manière ciblée sur le risque potentiel d’atteinte à la santé.
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th9 p462 etude de la base de donnees infocentre radon mesurage du radon dans les etablissements recevant du public erp auteurs pol bleunven 1 jean dominique dewitte 1 richard pougnet 1 etablissement 1 chru brest brest france presentateur richard pougnet |
Th9-P462 - Etude de la base de données Infocentre Radon : mesurage du radon dans les établissements recevant du public (ERP)
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Pol Bleunven (1), Jean-Dominique Dewitte (1), Richard Pougnet (1)
Présentateur : Richard Pougnet
Etablissement : (1) CHRU BREST, Brest , FRANCE
Introduction Le radon est un gaz naturel radioactif émanant des sous-sols et qui s’accumule dans les locaux mal ventilés. Reconnu comme cancérigène pulmonaire certain et seconde cause de mortalité par cancer du poumon après le tabagisme, il serait responsable de 3000 morts par an en France. L’effet submultiplicatif de la co-exposition radon-tabac est documenté. Cependant, malgré son impact sanitaire important, le risque lié à l’exposition au radon reste souvent méconnu des professionnels de santé. En France, le niveau de référence d’exposition au radon est fixé à 300 Bq/m3 et une surveillance réglementaire s’applique à certains établissements recevant du public dans les territoires concernés.
Méthode (1) Analyse descriptive des mesures du niveau d’activité volumique en radon dans les ERP surveillés de 2015 à 2019 ; (2) analyse préliminaire de l’impact des mesures préventives et correctives sur les données du Finistère.
Résultats Parmi les 4 087 mesures recensées dans la base nationale, 3 606 concernent un « dépistage » dont plus d’un quart dépassent le niveau de référence, et 480 sont des « mesures après travaux » pour lesquelles près de 80% d’entre-elles restent supérieures au niveau de référence.
Discussion Ces données confirment l’intérêt de la surveillance dans les ERP pour la protection du public et des professionnels y travaillant. Elles suggèrent que les mesures correctives ne permettent pas toujours de redescendre en dessous du niveau de référence. Des limites liées à la nature (activité volumétrique maximale) des données recueillies et à leur exhaustivité sont relevées.
Conclusion Ce travail contribue à la sensibilisation des médecins du travail sur cette exposition et devrait permettre d’appuyer leur rôle de conseil auprès de l’employeur dans un objectif du respect des normes réglementaires et de protection des travailleurs. La problématique de santé publique soulevée par l’exposition au radon constitue un axe d’intervention supplémentaire dans la prévention de l’addiction tabagique. A cette fin une information par des moyens simples est à mettre en place, à destination des médecins du travail. |
th9 p463 rayonnements ionisants et sante au travail en installation nucleaire quel support dinformation auteurs helene chartier 2 jean phan van 1 jean binder 2 elisabeth depezeville 2 nathalie dray 2 stephane golin 2 patrice baert 2 dominique frison 2 marie helene boulay 3 frederique levray 1 etablissement 1 edf dpn cnpe st laurent des eaux saint laurent nouan france 2 amtsn paris france 3 edf paris france presentateur jean phan van |
Th9-P463 - Rayonnements ionisants et santé au travail en installation nucléaire : quel support d’information ?
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Hélène Chartier (2), Jean Phan Van (1), Jean Binder (2), Elisabeth Depezeville (2), Nathalie Dray (2), Stéphane Golin (2), Patrice Baert (2), Dominique Frison (2), Marie-Hélène Boulay (3), Frédérique Levray (1)
Présentateur : Jean Phan Van
Etablissement : (1) EDF DPN CNPE St Laurent des Eaux, Saint Laurent Nouan, FRANCE; (2) AMTSN, Paris, FRANCE; (3) EDF, Paris, FRANCE
L’information des salariés sur les expositions professionnelles et leurs effets potentiels sur la santé est une obligation réglementaire. Elle fait partie des principes généraux de prévention et constitue un des volets majeurs de la prévention primaire ; elle est notamment mise en exergue à travers la visite d’information et de prévention (VIP) réalisée par un professionnel de santé qui n’est plus obligatoirement un médecin du travail. Dans ce contexte, proposer un support d’information didactique que l’on peut remettre au salarié, en particulier quand la compréhension du risque est complexe et soulève potentiellement des interrogations, est un atout incontestable. Dans cet objectif, l’Association des médecins du travail des salariés du Nucléaire (AMTSN) fondée en 1995 dont la mission est de contribuer à l’amélioration de la santé au travail des salariés exerçant dans le domaine du nucléaire a remis à jour une plaquette d’information en tenant compte des dernières évolutions des connaissances scientifiques et de la réglementation.
Unités, types de rayonnements, modalités d’exposition (externe, par contact ou interne), effets biologiques déterministes ou stochastiques, études épidémiologiques chez les travailleurs, informations sur les expositions non professionnelles et professionnelles, Radon sont ainsi passés en revue. Des précisions sont également apportées sur les modalités de surveillance médicales des travailleurs, les limites de doses autorisées, la prise en charge en cas d’incidents de contamination soit externe soit interne, les maladies professionnelles et la surveillance post-professionnelle.
Ces plaquettes sont tenues à disposition des professionnels de santé qui les demandent et accessibles sur le site internet de l’AMTSN (http://amtsn.asso.fr/).
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th9 p465 evaluation du portage digestif de salmonelles au sein de la filiere porcine informelle au senegal auteurs armandine eusebia roseline diatta 1 boris gildas hedible 1 mor ndiaye 1 etablissement 1 service de medecine du travail et medecine legale faculte de medecine de pharmacie et d odontologie dakar senegal presentateur armandine eusebia roseline diatta |
Th9-P465 - Evaluation du portage digestif de salmonelles au sein de la filière porcine informelle au Sénégal
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Armandine Eusebia Roseline Diatta (1), Boris Gildas Hedible (1), Mor Ndiaye (1)
Présentateur : Armandine Eusebia Roseline Diatta
Etablissement : (1) Service de Médecine du Travail et Médecine légale/ Faculté de Médecine, de Pharmacie et d'Odontologie, Dakar, SENEGAL
Objectifs Evaluer le niveau de portage digestif de la salmonelle, les facteurs de risque et les marqueurs de résistance au sein de la filière porcine du Sénégal.
Matériel et méthodes Il s’agit d’une étude transversale menée parmi le personnel des fermes d’élevage et d’abattage des porcs de la région de Dakar. L’étude s’est déroulée d’Août 2013 à Janvier 2014 et a concerné l’ensemble du personnel et 50 porcs tirés au sort chaque mois. Les instruments d’étude étaient un questionnaire sur les données socioprofessionnelles des travailleurs, l’analyse des échantillons de selles des travailleurs et des porcs et la caractérisation des gènes β-lactamases. Le traitement des données a été réalisé à l’aide du logiciel R version 3.3.3 et des tests de Fisher, de Chi 2 et de Student.
Résultats Notre population d’étude était de 102 travailleurs et 324 porcs. L’âge moyen était de 43,45 ans avec des extrêmes de 21 à 83 ans. Les femmes étaient majoritaires avec 63% et le sex ratio était égal à 0,39. Les travailleurs étaient célibataires dans 26,5%, monogames dans 43,1%, polygames dans 11,8% et veufs dans 18,6%. L’ancienneté moyenne était de 12,23 ans avec des extrêmes de 5 et 40 ans. Les principales activités étaient le nettoyage des fermes 70,60%, la vente de viande 78,40% et l’alimentation des porcs 58,60%. Chez les travailleurs, les salmonelles étaient retrouvées dans 15,7% et les β-lactamase à spectre élargi dans 8,8%. Parmi les porcs, on notait la présence de salmonelles dans 2,2% et de β-lactamase dans 9,6%. Les facteurs de risque d’infection étaient l’âge avancé (p=0,003), le nombre d’exposition journalière aux porcs (p=0,01) et la présence d’oiseaux sauvages dans les fermes (p=0.02).
Conclusion La présence de salmonelles au sein de la filière porcine est un risque pour les travailleurs mais également pour les consommateurs. Il est donc urgent de réglementer ce secteur avec la mise en œuvre d’une politique inclusive et l’institution d’un cadre normé. |
th9 p466 evaluation des connaissances et pratiques des professionnels de sante sur les risques infectieux associes aux soins aux blocs operatoires auteurs orjouane sassi gharbi 1 mayssa ben hamouda 1 hager kamoun 1 mahbouba boughrara 2 lamia chihi 2 etablissement 1 hopital d enfants bechir hamza tunis tunisie 2 institut salah azaiz tunis tunisie presentateur orjouane sassi gharbi |
Th9-P466 - Évaluation des connaissances et pratiques des professionnels de santé sur les risques infectieux associés aux soins aux blocs opératoires.
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
Auteurs : Orjouane Sassi Gharbi (1), Mayssa Ben Hamouda (1), Hager Kamoun (1), Mahbouba Boughrara (2), Lamia Chihi (2)
Présentateur : Orjouane Sassi Gharbi
Etablissement : (1) Hôpital d'Enfants Béchir Hamza , Tunis, TUNISIE; (2) Institut Salah Azaiz, Tunis, TUNISIE
Introduction : Les infections nosocomiales associées aux soins constituent un problème réel de la santé publique dans le monde entier. Elles sont responsables d’une surmortalité et d’un surcoût liés notamment à l’augmentation de la durée de séjour. Cependant, il y a très peu d’informations sur le risque infectieux et la perception des professionnels de santé sur les risques infectieux en milieu de soins.
Evaluation des connaissances du personnel sur les infections nosocomiales et le risque microbiologique au sein des blocs opératoires à l’institut Salah Azaiez et étudier le niveau d’application des règles et des pratiques d’hygiène.Méthodes : Nous avons réalisé une étude analytique descriptive effectuée au sein du bloc opératoire du service de chirurgie carcinologique et ORL sur une période de 7 jours en Mars 2019. Elle a concerné le personnel de soins des deux blocs présents dans cette période. Une enquête par questionnaire auto administré a été réalisée.
Résultats : Dans notre étude, nous avons inclus 29 personnels de la santé dont 12 affectées au Bloc de chirurgie carcinologique et 17 affectées au Bloc ORL. Parmi ces professionnels, plus de quatre-vingt pour cent (80 %) des personnels interrogés affirmaient que les professionnels et aussi les visiteurs respectaient le port d’une tenue spécifique. Pour l’hygiène des mains, le lavage simple des mains et le port des gants, presque la moitié des personnels interrogés (50%) disaient qu’elles n’étaient pas respectées. Alors que la gestion des déchets, selon les normes ont été respectées. Quatre-vingt pour cent des personnels interrogés étaient informés par tout dysfonctionnement de la centrale de traitement d’air. 90% des personnels interrogés affirmaient que la formation des nouveaux recrutés en matière de risque infectieux n’était pas organisée.
Conclusion : Dans le cadre de la lutte contre les infections associées aux soins, on insiste sur la prévention dont l’une de ses piliers la formation du professionnel de soins aux risques et la sensibilisation à la pratique des règles d’hygiène selon les normes.
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th9 p467 risque biologique bien interroger pour bien proteger auteurs simone munch 1 beata francuz 2 dominique moui 2 anne brun 1 myriam bouselham 3 anne marie thomas 3 etablissement 1 cnrs paris france 2 institut pasteur paris france 3 inserm paris france presentateur simone munch |
Th9-P467 - Risque biologique : bien interroger pour bien protéger
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Simone Munch (1), Beata Francuz (2), Dominique Moui (2), Anne Brun (1), Myriam Bouselham (3), Anne-Marie Thomas (3)
Présentateur : Simone Munch
Etablissement : (1) CNRS, Paris, FRANCE; (2) Institut Pasteur, Paris, FRANCE; (3) INSERM, Paris, FRANCE
La prévention du risque infectieux en laboratoire de recherche suscite quelques interrogations particulières et spécifiques afin de proposer des protocoles adaptés aux manipulations et expositions accidentelles.
Ainsi, l’entérotoxine B de Staphyloccocus aureus est un agent de toxi-infection alimentaire. En cas de contamination accidentelle au laboratoire, au vu des voies d’exposition possibles, quels symptômes seront prééminents ?
Quelle conduite adopter en cas d’exposition à l’anatoxine diphtérique ? Le traitement local sera-t-il suffisant ? Faut-il préconiser un traitement « préventif » par l’antitoxine diphtérique, une antibiothérapie complémentaire ?
Pour déterminer les équipements de prévention nécessaires à la manipulation de parasites, faut-il se référer à leur seul groupe d’appartenance dans la liste des agents biologiques pathogènes ? Le risque principal n’est-il pas surtout lié à la forme évolutive manipulée ? Quelle conduite est adaptée à l’exposition accidentelle ? Avec Plasmodium falciparum par exemple, une chimioprophylaxie identique à celle prescrite lors d’un séjour en zone d’endémie est-elle nécessaire ?
Quel protocole proposer à un agent issu d’une zone d’endémie palustre qui doit intégrer un insectarium assurant l’élevage d’Anophèle gambiae anthropophile ? Existe-t-il un risque de parasiter certains moustiques à partir d’un porteur submicroscopique et de permettre ensuite la transmission de la maladie au sein de l’insectarium ?
Lors de l’utilisation de vecteurs d’arboviroses (Aedes, Culex…), faut-il généraliser les sérologies de contrôle aux opérateurs issus de zones d’endémie en amont de leur entrée dans l’insectarium ? Une autre conduite serait-elle plus adaptée ?
Dans le domaine des vaccinations, les indications officielles ne tiennent jamais compte de la manipulation de souches vaccinales. Faut-il en effet vacciner en amont de l’utilisation d’une telle souche ou une exposition accidentelle ne représenterait-elle finalement qu’une « simple » vaccination, sans autre incidence ? D’autres éléments sont-ils importants à considérer ?
Enfin des interrogations subsistent pour des risques plus « complexes » à appréhender comme la manipulation de protéines anormales (prion, TAU…). Quel est leur potentiel infectieux ? Un suivi biologique après exposition accidentelle est actuellement impossible. Un protocole post-accidentel éprouvé existe pour le prion. La protéine TAU présente-t’elle les mêmes risques ?
Ce rapide survol de quelques risques biologiques spécifiques témoigne de l’originalité de la réflexion du médecin du travail et de la nécessaire collaboration avec les infectiologues. En effet, les analyses et interrogations bien pensées génèrent les réponses les plus circonstanciées. |
th9 p470 evaluation et ressenti des troubles musculo squelettiques dans la maroquinerie de luxe auteurs anna bardeau 1 agnes paraf 1 etablissement 1 aist 87 limoges france presentateur anna bardeau |
Th9-P470 - Evaluation et ressenti des troubles musculo squelettiques dans la maroquinerie de luxe
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Anna Bardeau (1), Agnes Paraf (1)
Présentateur : Anna Bardeau
Etablissement : (1) AIST 87, Limoges, FRANCE
L’industrie de la maroquinerie de luxe connait un fort essor dans notre région. Nous nous sommes donc intéressées au retentissement physique de ce métier alliant techniques artisanales et contraintes de production. La diversité des modèles, le niveau de qualité requis ne permettent pas la mécanisation de certaines tâches. Nous n’avons pas pris en compte dans cette étude le risque chimique auquel les salariés sont également exposés.
L’évaluation des TMS et de leur ressenti ont été réalisés grâce à un questionnaire anonyme de 54 items, présenté préalablement aux membres du CHSCT et remis à chaque salarié de la production. Ils bénéficiaient d’une semaine pour le remplir et le remettre dans une boite scellée. Le questionnaire était découpé en 4 chapitres : généralités, évaluation des TMS, stress et vécu du travail. L’analyse statistique a été réalisée grâce au logiciel SPHINX.
L’échantillon était de 52 personnes, nous avons obtenu 42 réponses. Il était composé de 81 % de femmes, la moyenne d’âge est de 37 ans, 67 % des salariés ont moins de 5 ans d’ancienneté et 90 % sont droitiers et 76 % sont polyvalents sur les postes de travail. Les douleurs sont évaluées sur les 12 derniers mois.
65 % des salariés évoquent des douleurs du rachis cervical, 67 % du rachis thoracique et 52 % du rachis lombaire. 43 % se plaignent de TMS de l’épaule droite, 26 % de l’épaule gauche, 14 % au niveau du coude droit et 7 % du coude gauche, 60 % du poignet et de la main droite et 41 % du poignet et de la main gauche.
83 % des répondants se disent stressés, 64 % présentent des troubles du sommeil, 50 % ressentent une contrainte de temps forte ou très forte, 90 % ont une fatigue musculaire.
La polyvalence ne modifie pas le ressenti des douleurs. Cependant, on en note une disparition chez les salariés ayant plus de 25 ans d’expérience. En revanche, on note 67 % de douleurs fortes ou insupportables chez les salariés ayant moins de 5 ans d’expérience, toutes localisations confondues.
86 % des salariés portent un intérêt fort voire passionné à leur travail.
L’évaluations des TMS chez les salariés de la maroquinerie de luxe est peu documentée dans la littérature. Malgré la petite taille de notre échantillon, nous avons été surpris de la diminution des douleurs au cours de la vie professionnelle, peut être par adaptation des postures et des gestes ? Cependant, une amélioration ergonomique des postes de travail est indispensable pour diminuer les contraintes du rachis. Les douleurs des membres supérieurs sont pour la plupart la conséquence de gestes associant force et précision et ne peuvent être automatisés. L’apport de nouvelles technologies de type exosquelettes pourra peut-être permettre de diminuer les TMS des membres supérieurs ? |
th9 p471 les facteurs de risque de tms des salaries du btp auteurs emilie chazelle 1 melanie bertin 2 julien dugas 2 anna lloyd 2 natacha fouquet 1 laurence cherie challine 1 etablissement 1 sante publique france saint maurice france 2 universite d angers inserm irset angers france presentateur natacha fouquet |
Th9-P471 - Les facteurs de risque de TMS des salariés du BTP
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Emilie Chazelle (1), Mélanie Bertin (2), Julien Dugas (2), Anna Lloyd (2), Natacha Fouquet (1), Laurence Chérié-Challine (1)
Présentateur : Natacha Fouquet
Etablissement : (1) Santé publique France, Saint-Maurice, FRANCE; (2) Université d'Angers, Inserm-Irset, Angers, FRANCE
Objectif Cette étude vise à identifier les salariés des sous-secteurs du BTP les plus fréquemment exposés aux facteurs de risque (FdR) biomécaniques, psychosociaux et organisationnels de troubles musculo-squelettiques (TMS).
Méthodes Les expositions des salariés du BTP à ces FdR ont été décrites à partir d’un échantillon de 2436 salariés issu de l’enquête Sumer 2010 (Surveillance médicale des expositions au risque professionnel). Les expositions aux FdR biomécaniques et organisationnels des 7 derniers jours étaient renseignées par le médecin du travail lors d’une consultation. Les FdR psychosociaux étaient évalués par un auto-questionnaire (Karasek). Les facteurs socio-professionnels associés aux différents types de FdR ont été étudiés à l’échelle du secteur à l’aide de régressions logistiques.
Résultats Les salariés du BTP sont deux fois plus souvent exposés aux FdR biomécaniques que les salariés des autres secteurs (51,8 % VS 23,3 %, p<0,001) mais ils sont moins souvent exposés aux FdR psychosociaux (job strain : 15,6 % VS 23,4 %, p<0,001) et organisationnels (contraintes de rythme : 78,1 % VS 81,8 %, p<0,001). La co-exposition à des contraintes biomécaniques et à des contraintes de rythme dans le travail touche 40 % des salariés du BTP et la co-exposition à des contraintes de rythme et au job strain 12,6 %. Le risque d’être exposé aux FdR biomécaniques est plus élevé chez les ouvriers que dans les autres catégories professionnelles (p<0,001) et chez les salariés des petits établissements (statistiquement non significatif). Il est moins élevé chez les plus de 50 ans (p<0,01) que chez les plus jeunes (<30 ans). Les salariés réalisant des travaux de construction spécialisés sont les plus fréquemment exposés aux FdR biomécaniques mais le type de facteur auquel ils sont exposés diffère suivant la nature de leurs travaux. Ainsi, les salariés des entreprises de revêtements de sols et des murs sont particulièrement exposés aux vibrations transmises aux membres supérieurs, aux gestes répétitifs, à la position à genoux, et à la position forcée de leurs articulations. Les salariés des travaux de démolition sont très exposés aux vibrations transmises aux membres supérieurs ou générées par des installations fixes.
Conclusion Les actions de prévention dans le secteur du BTP devraient cibler en priorité les FdR biomécaniques chez les jeunes salariés des petits établissements des travaux de construction spécialisés, notamment des sous-secteurs des travaux de finition (plâtrerie, menuiserie, peinture et vitrerie, revêtement des sols et des murs) et de démolition. |
th9 p472 evaluation du syndrome du canal carpien chez le marin pecheur du secteur artisanal au maroc auteurs tarik ghailan 1 imane mourabiti 1 luisa canals 3 chakib laraqui hosini 4 tahar hakim benchekroun 5 etablissement 1 societe marocaine de medecine maritime tanger maroc 2 hygiene and security institute tanger maroc 3 societe espagnole de medecine maritime barcelone espagne 4 ecole superieure d ingenierie de la sante casablanca maroc 5 conservatoire national des arts et metiers paris france presentateur tarik ghailan |
Th9-P472 - Evaluation du syndrome du canal carpien chez le marin pêcheur du secteur artisanal au Maroc
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
Auteurs : Tarik Ghailan (1), Imane Mourabiti (1), Luisa Canals (3), Chakib Laraqui Hosini (4), Tahar Hakim Benchekroun (5)
Présentateur : Tarik Ghailan
Etablissement : (1) Société Marocaine de Médecine Maritime, Tanger, MAROC; (2) Hygiene and Security Institute, Tanger, MAROC; (3) Société espagnole de médecine maritime, Barcelone, ESPAGNE; (4) Ecole supérieure d'ingénierie de la santé, Casablanca, MAROC; (5) Conservatoire national des arts et métiers, Paris, FRANCE
Introduction Les activités et tâches professionnelles du marin pêcheur en pêche artisanale sont très variées et polyvalentes, elles sollicitent la plupart des articulations et plus particulièrement celles des membres supérieurs. Le syndrome du canal carpien (SCC) est une pathologie assez répandue chez les travailleurs qui sollicitent en permanence leurs poignets. L’objectif de cette étude était d’apprécier la prévalence du SCC chez les marins pêcheurs du secteur artisanal tout en caractérisant les gestes et les types d’activités incriminés et son éventuelle association avec d’autres facteurs professionnels. En fin elle propose des mesures préventives en fonction des résultats obtenus.
Population et méthodes Il s’agit d’une étude épidémiologique transversale et rétrospective réalisée en début de l’année 2017 sur un échantillon tiré au hasard parmi les marins pêcheurs ouvrant en secteur de la pêche artisanale au niveau du port de Tanger au nord du Maroc. L’enquête comportait deux volets : un questionnaire et à un examen clinique. Le questionnaire qui était anonyme et individuel comportait une partie pour les données générales et une partie spéciale consacrée au SCC : le Boston Carpal Tunnel Syndrome Questionnaire (BCTQ). Les cas ayant eu une recherche anamnestique compatible par le BCTQ ont bénéficié d’un examen clinique comprenant les manœuvres spécifiques du SCC.
Résultats Un total de 239 marins pêcheurs travaillant à bord d’embarcations artisanales au port de Tanger ont participé à cette enquête. L’état de santé était marqué principalement par les TMS 55,6% dont 36,4% de lombalgies et par les pathologies respiratoires 18,8%. La prévalence du syndrome du canal carpien au était de 8,4% (20 cas) dont 8 cas (40%) avaient des manœuvres spécifiques du SCC positives à l’examen clinique. Parmi les cas positifs, l’atteinte était bilatérale dans 30% (n : 6), et touchait exclusivement la main dominante dans 60% (n : 12). Un déficit moteur associé a été retrouvé dans 10% (n : 2). L’étude statistique montrait une association significative entre le SCC et l’activité de réparation des filets (0,033).
Conclusion Le SCC est une maladie multifactorielle, son origine professionnelle chez le marin pêcheur artisanal serait en rapport avec la polyvalence des activités et des taches à bord et sur la terre ferme de ce travailleur très particulier. Un plan national de prévention des TMS chez le marin pêcheur serait d’une grande valeur. |
th9 p473 stress professionnel et tms chez les femmes en peche artisanale cas des femmes plongeuses pour la collecte des oursins de mer auteurs tarik ghailan 1 imane mourabiti 2 ahmed ahami 3 tahar hakim benchekroun 4 etablissement 1 societe marocaine de medecine maritime tanger maroc 2 hygiene and security institute tanger maroc 3 departement de neurosciences faculte des sciences universite ibn tofail kenitra maroc 4 conservatoire national des arts et metiers paris france presentateur tarik ghailan |
Th9-P473 - Stress professionnel et TMS chez les femmes en pêche artisanale : cas des femmes plongeuses pour la collecte des oursins de mer
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
Auteurs : Tarik Ghailan (1), Imane Mourabiti (2), Ahmed Ahami (3), Tahar Hakim Benchekroun (4)
Présentateur : Tarik Ghailan
Etablissement : (1) Société Marocaine de Médecine Maritime, Tanger, MAROC; (2) Hygiene and Security Institute, Tanger, MAROC; (3) Département de neurosciences, Faculté des sciences, Université Ibn Tofail, Kenitra, MAROC; (4) Conservatoire national des arts et métiers, Paris, FRANCE
Introduction La pêche artisanale au Maroc occupe une main d’ouvre importante, cependant la participation de la femme dans ce secteur reste très limitée et représentée particulièrement par des plongeuses en apnée qui collectent les oursins de mer dans sur les côtes d’El Jadida à l’Ouest du Maroc. L’objectif de cette enquête réalisée auprès des femmes travaillant en secteur de la pêche artisanale au Maroc était d’apprécier la prévalence du niveau du stress professionnel et des TMS, tout en évaluant les contraintes psychosociales durant leur activité.
Méthodes Cette étude épidémiologique transversale et rétrospective s’est déroule en 2017 à la commune d’Al Jadida à l’ouest du Maroc chez des femmes qui pratiquent la plongée en apnée pour la collecte des oursins de mer. Le support de l’étude était un auto-questionnaire anonyme et individuel comportant une partie consacrée aux données générales et professionnelles, une autre pour l’évaluation des TMS à travers le Questionnaire nordique et une troisième dédiée à l’évaluation du stress au travail par le «Job Content Questionnaire» de Karasek.
Résultats Trois cent quarante cinq femmes ont répondu à notre questionnaire. L’âge moyen était 36,3±12,6 ans. L’état de santé était particulièrement marqué par la forte prévalence des TMS (69,9%). Les articulations les plus touchées étaient l’épaule (47,7%) et le genou (39%). La prévalence du stress professionnel était élevée avec un Isostrain à 62,3% et un Job strain à 78,8%. Une forte demande psychologique était associée à la tranche d’âge de 30 à 39 ans et aux femmes mariées ayant un plus grand nombre d’enfants. Les phases de travail les plus pénalisantes étaient la phase de la collecte au fond marin et celle de la séparation de l’oursin de sa coquille. Les principales suggestions concernaient l’obtention de combinaisons de plongée, la surveillance médicale au travail et la structuration de cette activité.
Conclusions Cette étude justifie l’instauration d’un programme préventif pour améliorer les conditions du travail et l’environnement psychosocial de ces plongeuses et protéger leur santé. L’état est doté d’un rôle important pour l’organisation de ce secteur en particulier et l’instauration d’une médecine des gens de mer efficace en milieu de la pêche artisanale en général. |
th9 p474 les determinants des troubles musculo squelettiques multi sites en milieu du travail auteurs chayma sridi 1 2 najib mrizak 1 2 lynn guetari 1 2 imen kacem 1 2 olfa el maalel 1 2 meriam hafsia 1 2 maher maoua 1 2 aicha brahem 1 2 sana guedri 1 2 houda kalboussi 1 2 souhail chatti 1 2 etablissement 1 chu farhat hached de sousse sousse tunisie 2 faculte de medecine sousse tunisie presentateur lynn guetari |
Th9-P474 - Les déterminants des troubles musculo-squelettiques multi-sites en milieu du travail
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Chayma Sridi (1,2), Najib Mrizak (1,2), Lynn Guetari (1,2), Imen Kacem (1,2), Olfa El Maalel (1,2), Meriam Hafsia (1,2), Maher Maoua (1,2), Aicha Brahem (1,2), Sana Guedri (1,2), Houda Kalboussi (1,2), Souhail Chatti (1,2)
Présentateur : Lynn Guetari
Etablissement : (1) CHU Farhat Hached de Sousse, Sousse, TUNISIE; (2) Faculté de médecine, Sousse, TUNISIE
Introduction Les troubles musculo-squelettiques (TMS) représentent un problème majeur de santé au travail. Ces pathologies multifactorielles sont responsables de lourdes charges humaines et sociales.
Objectif Etudier les facteurs sociodémographiques, médicaux et professionnels déterminant la survenue des TMS multi-sites chez une population active.
Matériel et méthodes Il s'agit d'une étude transversale menée auprès des patients ayant consulté au service de Médecine du Travail et de Pathologie Professionnelle de l’EPS Farhat Hached de Soussse pour TMS sur une période allant du Janvier 2018 au Décembre 2019. La population étudiée a été subdivisée en deux groupes ; un groupe des patients ayant un seul site de TMS (G1) et un groupe des patients ayant deux sites ou plus (G2).
Résultats Au total, 118 patients ont été colligé répartis en 49 cas (41,5%) pour G1 et 69 cas (58,5%) pour G2. La survenue des TMS multi-sites a été statistiquement corrélée au genre (p<10-3), à la présence des comorbidités (p<10-3), aux antécédents d’HTA (p=0,048) et des maladies cardio-vasculaires (p=0,049), à la prise médicamenteuse au long cours (p=0,001), à l’hyper sollicitation des membres supérieurs (p=0,021) et au travail dans le secteur de confection (p=0,045). Après régression logistique binaire, trois facteurs étaient indépendamment associés à la survenue des TMS multi-sites : le genre (p=0,001 ; ORa= 4,8 ; ICa95%= [1,93-12,15]), l’exposition professionnelle à la chaleur (p=0,028 ; ORa= 14,2 ; ICa95%= [1,33-151,57]) et la présence des comorbidités (p=0,001 ; ORa= 4,1 ; ICa95%= [1,73-9,65]).
Conclusion Les TMS multi-sites sont des affections assez fréquentes en milieu professionnel. Leur survenue semble être favorisée par le genre, les expositions professionnelles et les comorbidités. Une bonne prévention centrée sur une démarche ergonomique, comprenant une sensibilisation, un dépistage précoce et un aménagement de postes de travail serait nécessaire.
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th9 p482 etude sur les rps menee en collaboration medico infirmiere aupres d agents dune direction sncf auteurs severine calero 1 martine setan 1 caroline goltz 1 etablissement 1 sncf optim services services medicaux centre medical regional de paris rive gauche paris france presentateur severine calero |
Th9-P482 - Etude sur les RPS menée en collaboration médico-infirmière auprès d'agents d’une direction SNCF
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Severine Calero (1), Martine Setan (1), Caroline Goltz (1)
Présentateur : Severine Calero
Etablissement : (1) SNCF, Optim'Services, Services Médicaux, Centre médical régional de Paris Rive Gauche , Paris, FRANCE
Contexte Au sein d’une direction SNCF en Île-de-France, 600 agents ont vécu récemment une réorganisation en structure matricielle, visant à l’ augmentation des performances et ciblant les finalités stratégiques du groupe. Ils subissent de nombreux dysfonctionnements du nouveau logiciel informatique, et sont en attente d’un futur déménagement en banlieue. La prévention collective et le suivi individuel en santé au travail est assurée en binôme médecin du travail et infirmière de santé au travail. L’objectif de ce travail mené en collaboration était d’explorer les facteurs de risques psychosociaux (RPS) de cette population.
Objectifs D’abord, explorer les facteurs de RPS. Ensuite, mettre en œuvre un plan d’action pluridisciplinaire de prévention collective. Enfin, adapter le suivi individuel lors des visites d’information et de prévention (VIP) périodique.
Méthode Elle comprend des recherches bibliographiques, une analyse d’indicateurs de santé au travail, du nombre de visites occasionnelles, l’analyse et l’évaluation des RPS. L’étude a été menée sur 100% des 142 VIP périodiques infirmier réalisées sur l’établissement et a porté sur différents indicateurs : l’échelle visuelle analogique (EVA) du stress, la satisfaction au travail, les inquiétudes liées au déménagement et les difficultés rencontrées. L’analyse prend en compte l’âge, le genre, l’ancienneté, et comprend l’évaluation de l’impact potentiel du stress, de la présence de trouble du sommeil, de trouble musculosquelettique (TMS), d’hypertension artérielle ou de surpoids.
Résultats Parmi les agents, 51% présentent une EVA du stress ≥ 5 sur 10 et 68% sont inquiets du déménagement. 73% des femmes évaluent leur stress comme étant ≥ à 5, presque deux fois plus que les hommes. Lorsque le niveau de stress est ≥ 5, les troubles du sommeil et les TMS augmentent significativement, de près de ¾. Idem, lorsque le niveau de satisfaction est ≤ à 5, les troubles du sommeil augmentent de près de ½ et les TMS de près de ¼. Les agents inquiets du déménagement présentent près de deux fois plus souvent des troubles du sommeil et des TMS. Concernant les difficultés évoquées, 34% des agents déclarent une surcharge de travail et 17% font part de la répétitivité des tâches.
Conclusion et perspectives Cette étude menée en collaboration médico-infirmière a permis de recueillir les préoccupations rencontrées par les agents, et de mesurer leur impact potentiel sur leur santé. Pour répondre aux problématiques relevées, un plan d’actions en pluridisciplinarité devra être élaboré dans le cadre de la prévention :
- Primaire sur l’organisation du travail et l’aménagement des espaces,
- Secondaire sur l’éducation pour la santé,
- Tertiaire par l’accompagnement médico-psychologique. |
th9 p483 enquete de sante sommeil et horaires atypiques travaux postes astreintes auteurs frederique levray 1 jean phan van 2 isabelle lambert 3 armelle horeau rios 4 noella malherbe 4 karine tufel 5 etablissement 1 service de sante au travail cnpe dampierre en burly ouzouer sur loire france 2 service de sante au travail cnpe st laurent des eaux st laurent des eaux france 3 service de sante au travail cnpe civaux civaux france 4 service de sante au travail cnpe flamanville les pieux france 5 service de sante au travail cnpe paluel cany barville france presentateur frederique levray |
Th9-P483 - Enquête de santé : sommeil et horaires atypiques (travaux postés, astreintes)
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Frédérique Levray (1), Jean Phan Van (2), Isabelle Lambert (3), Armelle Horeau Rios (4), Noëlla Malherbe (4), Karine Tufel (5)
Présentateur : Frédérique Levray
Etablissement : (1) Service de Santé au Travail CNPE DAMPIERRE en BURLY, Ouzouer Sur Loire, FRANCE; (2) Service de Santé au Travail CNPE St LAURENT des EAUX, St Laurent Des Eaux, FRANCE; (3) Service de Santé au Travail CNPE CIVAUX, Civaux, FRANCE; (4) Service de Santé au Travail CNPE FLAMANVILLE, Les Pieux, FRANCE; (5) Service de Santé au Travail CNPE PALUEL, Cany Barville, FRANCE
Les effets délétères des troubles du rythme circadien ont été démontrés entre autre, grâce aux études des effets sur la santé du travail de nuit et des travaux postés.
La dernière réglementation (loi santé travail 2016-1088 et son décret d’application 2016-1908) privilégie les actions de prévention collective. La surveillance individuelle de l’état de santé des travailleurs doit être adaptée aux conditions de travail, aux risques professionnels auxquels sont exposés les salariés. Pour les salariés exposés au travail de nuit, la loi fixe des limites de périodicité à ne pas dépasser (3 ans) et laisse la responsabilité au médecin du travail d’établir les modalités et la périodicité du suivi individuel.
En 2015, un groupe de travail composé de médecins du travail et d’infirmières du SSTIE Nucléaire d’EDF s’est constitué pour réfléchir à l’amélioration de la surveillance professionnelle des salariés travaillant de nuit: 15% de population intervenant dans les Centres Nationaux de Production d’Electricité (CNPE) est concernée par le travail posté, et près de 50% par les horaires atypiques (travaux postés occasionnels, astreintes).
La 1ère étape fut le recueil et l’analyse d’indicateurs de santé en lien avec le travail. Ce travail issu du questionnaire EVREST complété par 4 questions sur le sommeil a montré des effets protecteurs inattendus sur les travailleurs postés (probable effet travailleur sain) et a soulevé une problématique santé concernant les astreintes (confirmant nos constats issus de la clinique). Il nous a incités à poursuivre l’exploration des effets de l’astreinte sur le sommeil, la sphère cognitive et l’effet protecteur de la pratique de la sieste.
La bibliographie sur ce type d’organisation du travail est peu fournie. Il nous a paru intéressant de procéder à une enquête auprès des salariés et en mars 2019, via la messagerie, un questionnaire anonyme a été adressé à 3873 salariés sur 4 sites. Le taux de réponse a été de 61%.
Les analyses sont en cours mais les premiers résultats confirment nos précédents travaux: les troubles du sommeil sont influencés par le rythmes de travail, le déficit de sommeil est plus important chez les salariés assujettis à une astreinte avec une proportionnalité liée à sa pénibilité.
Comprendre les déterminants professionnels associés aux troubles du sommeil et par conséquence pouvant impacter le dynamisme, la somnolence, la concentration et le risque d’erreurs au travail, aidera à orienter les actions de prévention, affiner les modalités de surveillance médicale et convaincre plus facilement les Directions de mettre en œuvre les recommandations de prévention collective.
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th9 p486 etude de l absenteisme chez des ouvrieres en confection relation entre la charge mentale et les troubles musculo squelettiques auteurs radhia toumi jemal 1 riadh kraeim 1 dorra karray 2 kamel lahmar 3 adel gaalich 4 etablissement 1 direction regionale des affaires sociales sousse tunisie 2 direction regionale des affaires sociales sfax tunisie 3 direction regionale des affaires sociales tunis tunisie 4 caisse nationale d assurance maladie monastir tunisie presentateur radhia toumi jemal |
Th9-P486 - Etude de l'absentéisme chez des ouvrières en confection : relation entre la charge mentale et les troubles musculo-squelettiques
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Radhia Toumi Jemal (1), Riadh Kraeim (1), Dorra Karray (2), Kamel Lahmar (3), Adel Gaalich (4)
Présentateur : Radhia Toumi Jemal
Etablissement : (1) DIRECTION RÉGIONALE DES AFFAIRES SOCIALES , Sousse, TUNISIE; (2) DIRECTION RÉGIONALE DES AFFAIRES SOCIALES, Sfax, TUNISIE; (3) Direction régionale des affaires sociales, Tunis, TUNISIE; (4) CAISSE NATIONALE D'ASSURANCE MALADIE, Monastir, TUNISIE
L'absentéisme est un phénomène social qui touche les travailleurs dans toutes les activités professionnelles en particulier le secteur de confection. De ce fait, nous avons réalisé une étude exhaustive dans une entreprise de confection située à Monastir Tunisie.
Objectif déterminer le profil de ces absentées, évaluer le niveau de la charge mentale de ces ouvrières et étudier la relation entre les troubles musculo-squelettiques (TMS) et la charge mentale.
Méthode Il s’agit d’une étude transversale par questionnaire portant sur des ouvrières qui se sont absentées pour raison médicale pendant une durée ≥ 15 jours et ce durant 2017 et 2018. La charge mentale a été évaluée à l’aide du Job Content Questionnaire de Karasek, version courte à 14 questions.
Résultats
La prévalence des salariées absentes est de 8,5 %. La moyenne d’âge des ouvrières est de 35,2 ± 7,2 ans, La majorité des salariées avaient une ancienneté dépassant les 10 ans (70,5%).
56,2% des cas consultaient pour dépression. 96,2% des ouvrières se plaignaient d'un ou plusieurs TMS, soient 88,6% au niveau du rachis lombo-sacré, 74,3% au niveau de l'épaule, 59% au niveau de la nuque et 51,4% au niveau du poignet. 43,8% des absentées étaient stressées. 73,9% des ouvrières ayant des activités extraprofessionnelles qui dépassaient les 5h par semaine étaient stressées (p=0,005). Les ouvrières stressées se plaignaient plus de TMS surtout au niveau du rachis lombo-sacré (91,3%) et au niveau de l'épaule (78,3%) . Toute fois, on n’a pas trouvé de relation statistiquement significative.
Discussion Les TMS peuvent surgir en conséquence d'une contradiction entre la charge de travail (demande et exigence) et la capacité du travailleur (aptitude et compétence). Plusieurs auteurs rapportent qu'il existe un lien étroit entre les conditions de travail et les problèmes de santé mental. Dans le secteur de confection, la station assise prolongée, de même la station debout prolongée constituent un facteur de risque des TMS du dos. Les TMS des membres supérieurs sont en rapport avec la répétitivité et la force des mouvements, les positions extrêmes et l'exposition aux vibrations.
95,7% des ouvrières stressées avaient un ou plusieurs TMS. Toute fois, on n'a pas trouvé de relation statistiquement significative. Certains auteurs affirment que le stress amplifie la perception de la douleur et rend les opérateurs plus sensibles aux facteurs de risque de TMS.
Conclusion Des mesures de prévention sont indispensables a fin de réduire les arrêts de travail qui doivent être centrées sur la sensibilisation de tous les acteurs de l’entreprise et le renforcement de la sécurité. |
th9 p488 faire le point outil devaluation des risques psycho sociaux dans une entreprise tunisienne exercant dans le secteur tertiaire auteurs meriem mersni 1 sonia fehri 1 hajer gannouchi 1 lynda haddad 1 mohamed chatti 1 dorra essid 1 meriem farah 1 mejda bani 1 habib nouaigui 1 etablissement 1 institut de sante et securite au travail tunis tunisie presentateur dorra essid |
Th9-P488 - « FAIRE LE POINT » : Outil d’évaluation des risques psycho-sociaux dans une entreprise tunisienne exerçant dans le secteur tertiaire.
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Meriem Mersni (1), Sonia Fehri (1), Hajer Gannouchi (1), Lynda Haddad (1), Mohamed Chatti (1), Dorra Essid (1), Meriem Farah (1), Mejda Bani (1), Habib Nouaigui (1)
Présentateur : Dorra Essid
Etablissement : (1) Institut de santé et sécurité au travail, Tunis, TUNISIE
Introduction L'évaluation des risques psychosociaux en milieu de travail est devenue possible grace à différents questionnaires et outils.
Objectifs Evaluer et analyser les risques psychosociaux (RPS) dans une entreprise tunisienne exerçant dans le secteur tertiaire.
Méthodes Il s’agissait d’une enquête collective d’évaluation d’actions qui s’est déroulée dans une entreprise tunisienne exerçant dans les services des assurances pour la mise en place d’un plan d’action de gestion des RPS entre Janvier 2016 et Juin 2018. Elle s’est déroulée en trois étapes : une évaluation initiale à travers le questionnaire « Faire le point » élaboré par l’Institut national de recherche et de sécurité(INRS), composé de 41 questions permettant d’évaluer les différents facteurs psychosociaux et leurs ampleurs au niveau des différents départements de l’entreprise, une mise en place d’un plan d’action et une réévaluation après action. Les recommandations établies étaient communes à tous les départements avec certaines spécificités liées à la nature du travail de chaque sous-direction.
Résultats Le niveau du risque global dans l’entreprise était faible dans 16,6%, modéré dans 60,4% et élevé dans 22,9% des cas. Les thèmes relatifs à l’impact des RPS sur l’entreprise et les salariés et au contexte de prévention dans l’entreprise avaient les niveaux de risque les plus élevés. L’insécurité de la situation au travail était le facteur qui avait le niveau de risque le plus faible. Des plans d’action étaient réalisés avec des corrections ciblant les problèmes spécifiques de chaque département pour les facteurs de RPS ayant un niveau modéré à élevé.Lors de la réévaluation, la plupart des facteursrestaient à un niveau modéré.L’intensité et temps de travail et les exigences émotionnelles avaient un niveau de risque élevé dans 33,3% et 25% des cas respectivement lors de l’évaluation initiale et passaient à 8% après la mise en œuvre du plan d’action.
Conclusions Le secteur tertiaire a subit une évolution et une modification organisationnelle remarquable donnant naissance à des risques professionnels particuliers : les RPS. L’approche collective par l’outil « Faire le point »a permis d’analyser l’ensemble des facteurs de RPS et de trouver des pistes d’actions permettant d’améliorer les conditions et l’organisation du travail dans l’entreprise afin de préserver la santé physique et psychologique des salariés.
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th9 p489 etude des conges de maladie de longue duree pour maladies psychiatriques chez les salaries dune societe de distribution delectricite et de gaz auteurs ines ben rhouma 2 habib nouaigui 1 mejda bani 1 meriem mersni 1 sonia fehri 1 lynda haddad 1 mohamed chatti 1 dorra essid 1 hedi znaidi 3 sami chtourou 3 etablissement 1 institut de sante et securite au travail tunis tunisie 2 caisse nationale dassurance maladie tunis tunisie 3 direction medicale societe tunisienne delectricite et de gaz tunis tunisie presentateur dorra essid |
Th9-P489 - Etude des congés de maladie de longue durée pour maladies psychiatriques chez les salariés d’une société de distribution d’électricité et de gaz.
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Ines Ben Rhouma (2), Habib Nouaigui (1), Mejda Bani (1), Meriem Mersni (1), Sonia Fehri (1), Lynda Haddad (1), Mohamed Chatti (1), Dorra Essid (1), Hèdi Znaidi (3), Sami Chtourou (3)
Présentateur : Dorra Essid
Etablissement : (1) Institut de santé et sécurité au travail, Tunis, TUNISIE; (2) Caisse Nationale d’Assurance Maladie., Tunis, TUNISIE; (3) Direction médicale.Société Tunisienne d’Electricité et de Gaz, Tunis, TUNISIE
Introduction Les maladies psychiatriques ont un impact économique important qui se traduit par les jours de travail perdus à l’occasion des congés de longue durée et la baisse de la productivité au sein de la société.
Objectif Dresser le profil sociodémographique, professionnel et clinique des travailleurs ayant bénéficié de congés de maladie de longue durée au sein de la société tunisienne de distribution de l’électricité et du gaz.
Méthodes Etude descriptive rétrospective ayant concerné les dossiers des agents de la société de distribution de l’électricité et de gaz ayant eu des congés de maladie de longue durée sur une période de dix ans. Le recueil des données a été fait à partir des dossiers médicaux des agents. La collecte des données s’est basée sur une fiche synoptique préétablie
Résultats Notre étude a intéressé 144 salariés ayant eu des congés de maladie de longue durée (CMLD) prescrit pour des troubles mentaux et qui se sont présentés à la commission des CMLD durant la période de 2008 à 2018. Notre population d’étude était à prédominance masculine avec un sex ratio de 1,15 et ayant un âge moyen de 46 +/- 8,2 ans. Soixante-dix-sept pourcent des salariés étaient mariés avec un niveau scolaire secondaire dans 68,1% des cas. La moitié de notre population était représentée par la catégorie des agents de gestion suivie par les cadres (23,6%), les agents techniques (17,4%) et les ouvriers (9%). L’ancienneté professionnelle moyenne était de 20 +/- 9,5 ans.Le syndrome dépressif était la pathologie psychiatrique la plus représentée dans notre population (53%) suivi par le syndrome anxio-dépressif (27%), le trouble bipolaire (15%) et le trouble dissociatif (4%).Le congé de maladie longue durée était prescrit par un psychiatre installé dans le secteur privé dans 85% des cas.
La durée moyenne des congés était de 371,5 +/- 402,8 jours.Le facteur déclenchant était dans 20% des cas professionnel.Les agents avaient repris le travail après le CMLD dans 92% des cas.La rechute était présente dans notre population dans un tiers des cas.
Conclusion Les congés de maladie de longue durée pour motif psychiatrique constituent un handicap pour la productivité au sein de la société. Les facteurs non professionnels seraient pourvoyeurs de ces troubles de la santé mentale. La mise en place et le renforcement des structures sociales dans l’entreprise aideraient à diminuer le nombre de congés de maladie de longue durée. |
th9 p491 evaluation de la consultation souffrance au travail du centre de consultation de pathologie professionnelle du chru de tours etude retrospective sur les annees 2016 et 2017 auteurs stephanie roullier 1 sandra aymeric 1 2 martine bideault 1 emmanuel rusch 1 2 francoise joffrineau 1 etablissement 1 chru de tours tours france 2 universite de tours tours france presentateur sandra aymeric |
Th9-P491 - Evaluation de la consultation « souffrance au travail » du Centre de consultation de pathologie professionnelle du CHRU de Tours. Etude rétrospective sur les années 2016 et 2017.
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Stéphanie Roullier (1), Sandra Aymeric (1,2), Martine Bideault (1), Emmanuel Rusch (1,2), Françoise Joffrineau (1)
Présentateur : Sandra Aymeric
Etablissement : (1) CHRU de Tours, Tours, FRANCE; (2) Université de Tours, Tours, FRANCE
Introduction Les risques psycho-sociaux émaillent l’actualité. La consultation « souffrance au travail » au sein du Centre de consultation de pathologie professionnelle (CCPP) du CHRU de Tours, créée il y a 8 ans, n’a fait l’objet, jusqu’à présent, d’aucune évaluation. L’objectif de cette étude était de décrire la population consultante, d’analyser les retours des patients et des médecins adressants, ainsi que d’étudier l’utilité, pour les médecins et les patients, de la monographie médicale rédigée par le médecin consultant.
Méthode Il s’agit d’une étude rétrospective et descriptive des caractéristiques sociodémographiques, professionnelles et médico-psychologiques des patients vus lors de la consultation « souffrance au travail » pendant les années 2016 et 2017 au CHRU de Tours. Pour cela, les comptes-rendus médicaux de consultation et les réponses aux questionnaires envoyés habituellement après la consultation aux patients et aux médecins adressants ont été analysés.
Résultats La population était majoritairement féminine (67,8 %), en arrêt de travail (83,04 %), issue de très grandes entreprises (32 %), avec un emploi de type agent de maîtrise (33 %), et adressée par le médecin traitant (41,9 %). Les critères d'exposition aux risques psycho-sociaux du rapport Gollac les plus exprimés étaient les conflits de valeurs (88,18 %) et les rapports sociaux dégradés (80 %). Quatre mois après la consultation, avec un taux de retour médecin de 37,5 % et de retour patient de 63,39%, cette même population était estimée comme ayant une évolution favorable de leur situation, selon leur médecin traitant (59,52 %), et selon eux même (60,56 %). Par rapport à l’emploi : 47,2 % étaient encore en arrêt de travail lors de la consultation, contre 83,04 % au moment de la prise de rendez-vous.
Conclusion La consultation « souffrance au travail » au CHRU de Tours semble contribuer à une meilleure prise en charge médicale et accompagnement du patient. Une étude explorant les consultations « souffrance au travail » des autres CCPP serait à entreprendre afin de nous interroger sur la multiplicité des pratiques et l’intérêt de leur mise en commun.
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th9 p493 interactions entre bains de bouche et mesures dalcool dans lair expire auteurs kirushanthi sakthithasan 1 christophe allanic 1 josiane sicot 1 valerie jouannique 1 etablissement 1 ratp paris france presentateur kirushanthi sakthithasan |
Th9-P493 - Interactions entre bains de bouche et mesures d’alcool dans l’air expiré
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Kirushanthi Sakthithasan (1), Christophe Allanic (1), Josiane Sicot (1), Valérie Jouannique (1)
Présentateur : Kirushanthi Sakthithasan
Etablissement : (1) RATP, Paris, FRANCE
Introduction:
Les bains de bouche sont largement utilisés pour l'hygiène buccale quotidienne et contiennent souvent de l'éthanol comme excipient. Le rôle principal de l’éthanol est de solubiliser des substances responsables de la saveur ou de molécules actives pour augmenter leur biodisponibilité.
Suite à un dépistage positif à l’alcool en milieu du travail par l’employeur chez un salarié niant toute consommation, le service de santé au travail a été sollicité sur l’interférence possible d’un bain de bouche contenant de l’alcool effectué dans les minutes précédant les mesures d’alcool dans l’air expiré. La positivité de ce test peut avoir des conséquences économiques et socioprofessionnelles pour les salariés.
L'objectif de cette étude était d’évaluer l’interaction d’un bain de bouche dans les conditions habituelles d’utilisation sur les concentrations d’alcool mesurées dans l’air expiré.
Méthodes:
Quatre sujets volontaires d’âge et de sexe différents ont participé à l'étude. Des mesures d’alcool dans l’air expiré ont été effectuées après un bain de bouche à différents moments au moyen d’éthylotest et éthylomètres homologués, vérifiés et conformes. Le produit utilisé pour cet essai est le CHLORHEXIDINE / CHLOROBUTANOL 0,5 ml/0,5 g pour 100 ml, contenant une concentration en éthanol de 96%. La dilution a été réalisée selon la notice. Avant la réalisation du bain de bouche, chaque sujet avait un taux d’alcool dans l’air expiré équivalent à zéro.
Résultats:
Après un bain de bouche, les taux d’alcool mesurés dans l’air expiré sont positifs dans les 10 premières minutes. Ces taux deviennent négatifs en 15 minutes.
Les taux observés peuvent être très élevés jusqu’à 0,22 mg/ml d’air expiré, correspondant à 0,44 g/l en cas d’ingestion d’alcool.
En cas de rinçage à l’eau après la réalisation du bain de bouche, la concentration d’alcool mesurée dans l’air expiré devient nulle rapidement dans les 10 premières minutes.
Conclusion:
Les résultats obtenus lors de cet essai et les données de la littérature à disposition confortent l’hypothèse d’une interaction directe d’un produit contenant de l’alcool utilisé en bain de bouche avec les mesures d’alcool dans l’air expiré dans les 15 premières minutes. Cette interférence justifie donc des précautions lors des contrôles alcool, en particulier des mesures répétées jusqu’à 20 minutes. |
th9 p494 croyances emotions et retour a lemploi apres un cancer auteurs julie daul 1 etablissement 1 comite du bas rhin ligue contre le cancer strasbourg france presentateur julie daul |
Th9-P494 - Croyances, émotions et retour à l’emploi après un cancer
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Julie Daul (1)
Présentateur : Julie Daul
Etablissement : (1) Comité du Bas-Rhin - Ligue contre le cancer, Strasbourg, FRANCE
Contexte et constat La reprise du travail après un cancer est une période particulière tant pour :
- La personne malade qui retrouve son activité professionnelle tout en faisant face aux séquelles suite à son traitement (ex : fatigue, troubles cognitifs, besoin d’aménagement de poste).
- L’entreprise, c’est-à-dire les managers et les ressources humaines, qui ont souvent le sentiment d’être démunis, d’avoir un manque de préparation à gérer ces situations, ainsi qu’une peur de mal faire auprès de ces collaborateurs.
Ce constat témoigne de la difficulté d’accompagnement au retour à l’emploi suite à un cancer.
Un levier pour mieux accompagner cette reprise professionnelle semble donc être celui de mieux prendre en considération les affects négatifs liés à une situation nouvelle et non maitrisée. Cette communication propose d’aborder la nécessité de considérer la gestion des émotions comme un élément primordial du processus d’accompagnement au retour à l’emploi, en particulier dans le cadre d’une sensibilisation des managers et des ressources humaines.
Les études récentes en psychologie témoignent du poids des réactions émotionnelles dans la détermination des comportements.
Ainsi, il s’agit de voir au travers de cette communication, comment en faisant évoluer les croyances et en réduisant l’anxiété de faire face à un collaborateur malade (au travers d’une meilleure familiarité avec la maladie et d’une transmission d’outils lui permettant d’agir sans appréhension) permettent de favoriser les comportements d’accompagnements. Ces mêmes comportements peuvent se décliner sous plusieurs formes comme :
- Le déploiement de comportements de soutien social
- Un meilleur accueil dans l’entreprise
- Une meilleure prise en compte des besoins et des séquelles de l’autre pour un aménagement de poste.
- Etc.
Matériel et méthodes Ce constat et l’analyse qui s’en suit, reposent sur l’évaluation des impacts d’une journée de sensibilisation à destination des ressources humaines et managers sur le thème : « Accompagner un collaborateur atteint de cancer » organisée par la Ligue Contre le Cancer au niveau du Bas-Rhin.
Cette journée a fait l’objet d’une évaluation à plusieurs niveaux :
- « à chaud » : évaluation de la satisfaction de la formation, évaluation des apprentissages retirés de la journée (mesures avant et après l’intervention)
- « à froid » : évaluation de la transférabilité de la formation et du changement de pratiques professionnelles
Ces évaluations ont permis de mettre en exergue le rôle des affects des managers et ressources humaines dans le retour au travail d’un collaborateur atteint de cancer. |
th9 p495 quand 93 des salaries pensent etre en bonne sante auteurs emile phan chan the 1 thi my hanh nguyen 1 francois warin 1 benjamin sinnasse 1 patricia le tich 1 etablissement 1 ciamt paris france presentateur emile phan chan the |
Th9-P495 - Quand 93% des salariés pensent être en bonne santé …
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Emile Phan Chan The (1), Thi My-Hanh Nguyen (1), Francois Warin (1), Benjamin Sinnasse (1), Patricia Le Tich (1)
Présentateur : Emile Phan Chan The
Etablissement : (1) CIAMT, Paris, FRANCE
Suite à celle de 2017, une 2ème enquête sous la forme d’un questionnaire volontaire et anonyme (16 questions avec réponse binaire [oui ou non] ou à choix multiple) a été proposée aux salariés (N = 273) vus en visite périodique courant novembre - décembre 2019 dans un centre parisien. Le traitement statistique a été réalisé avec le logiciel Epi Info™ 7.
Près de 57% des salariés sont des hommes, 4,5% ont plus de 62 ans et 32,5% ont entre 45 ans et 62 ans. Quatre salariés sur dix déclarent travailler plus de 35 heures par semaine et 46% ont entendu parler de la consultation en télécabine (ou téléconsultation). Six salariés sur dix sont favorables à avoir une téléconsultation mais pas sur leur lieu de travail.
Au cours des 7 derniers jours :
1) Plus de 9 salariés sur 10 déclarent avoir consommé au moins une des substances psychoactives suivantes : café (75,1%), tabac (42,9% versus 35,0% en 2017), alcool (34,4%), thé (30,8%), médicaments psychotropes [anti-dépresseurs, somnifères, et/ou anxiolytiques] (9,2% vs 3,3% en 2017) et/ou drogues [cannabis, etc.] (7,3% vs 2,9% en 2017) ;
2) Un salarié sur quatre déclare dormir moins de 6 heures par nuit (H/N) dont 4,9% moins de 5 H/N. Moins d’un salarié sur cinq déclare dormir plus de 7 H/N.
Dormir trop peu comporte des risques pour la santé-sécurité au travail et notamment un risque de burnout.
L’usage quotidien d’un ordinateur portable est déclaré par plus d’un salarié sur deux, dont plus de 4 heures par jour au bureau pour un salarié sur dix. Sans aménagement ergonomique, cet usage prolongé augmente le risque de TMS.
Pour aller au travail, un salarié sur cinq déclare quitter leur domicile au plus tard à 6H30 dont 3,9% avant 5H30, et les moyens de transport utilisés sont : en transport en commun (66,7%), en voiture (29,3%), à pied (21,6% vs 10,7% en 2017), en vélo (5,9%), en moto ou en scooter (3,7%), et/ou en trottinette (1,5%).
Au cours des 12 derniers mois :
1) Un salarié sur cinq déclare avoir eu une prescription de la vitamine D par leur médecin traitant ;
2) Un quart des salariés a eu au moins un arrêt-maladie et 5,3% un accident du travail et/ou une maladie professionnelle.
Le stress au travail concerne un salarié sur cinq, et dure depuis plus de 6 mois pour un salarié sur quinze.
Ils déclarent prendre moins de traitement médicamenteux en 2019 (19%) qu’en 2017 (38%).
A la question « Pensez-vous être en bonne santé ? », moins d’un salarié sur dix (7,1%) a répondu « non » (vs 10% en 2017) et un sex ratio femme/homme de 2,1.
Ces derniers travaillent plus à temps partiel, moins favorables à avoir une téléconsultation, dorment moins, sont plus stressés par leur travail, prennent plus de médicaments (y compris les psychotropes) et ont plus d’arrêt-maladie. |
th9 p496 impact de la prise en charge de la leucemie myeloide chronique par les medicaments inhibiteurs des proteines kinases sur lactivite professionnelle auteurs flora vayr 1 cecile conte 1 fabien despas 1 martin gauthier 1 jean marc soulat 1 maryse lapeyre mestre 1 fabrice herin 1 etablissement 1 hopitaux de toulouse toulouse france presentateur fabrice herin |
Th9-P496 - Impact de la prise en charge de la leucémie myéloïde chronique par les médicaments inhibiteurs des protéines kinases sur l’activité professionnelle
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Flora Vayr (1), Cécile Conte (1), Fabien Despas (1), Martin Gauthier (1), Jean-Marc Soulat (1), Maryse Lapeyre-Mestre (1), Fabrice Herin (1)
Présentateur : Fabrice Herin
Etablissement : (1) Hôpitaux de Toulouse, Toulouse, FRANCE
Objectifs La prise en charge de la leucémie myéloïde chronique (LMC) a connu un changement de paradigme depuis le développement des inhibiteurs de protéines kinases (IPK). Notre objectif principal était d’explorer le retentissement professionnel et ses déterminants dans une population de patients atteints de Leucémie Myéloïde Chronique dans les deux ans suivant la primo prise en charge thérapeutique par IPK.
Méthodes Cette étude observationnelle analytique était de type cas témoin nichée dans une cohorte reconstituée à partir du Système National des Données de Santé. Les patients de la cohorte étaient sélectionnés selon les critères suivants : âge entre 18 et 60 ans, couverture par le régime général de l’assurance maladie, cas incidents de LMC, non invalides au moment de l’initiation des IPK. Les cas correspondaient aux patients ayant eu au moins un arrêt de travail initié dans les deux ans suivant la première prescription d’IPK. Les témoins étaient appariés sur le sexe et l’année d’initiation des IPK. L’analyse statistique multivariée était réalisée à l’aide d’une régression logistique conditionnelle.
Résultats Entre le 01er janvier 2011 et le 31 décembre 2014, 646 patients ont été inclus dans la cohorte. Parmi eux, 268 (41.49%) ont nécessité au moins une période d’arrêt de travail dans les deux ans suivant l’initiation des IPK. Le nombre total médian de jours d’arrêts maladie prescrits durant la période d’étude pour les patients concernés était de 115 jours. En analyse multivariée, les facteurs associés à un risque supérieur d’interruption du travail pour raisons médicales suivant l’initiation des IPK étaient un traitement par IPK de 2e génération par rapport au traitement de 1e génération (odds ratio (OR)=2.842[1.430-5.649], p = 0.0029) et le nombre de consultations médicales en médecine de ville dénombrées durant les 12 mois précédant l’initiation des IPK. Les patients qui bénéficiaient de la complémentaire de la couverture maladie universelle avaient une probabilité plus faible de bénéficier d’un arrêt de travail (OR=0.097[0.028-0.337], p = 0.0002).
Conclusions Le retentissement professionnel de la LMC dans les deux ans suivant la première prescription d’IPK semble limité lorsqu’il est évalué sur le plan quantitatif et est influencé par des facteurs médico-sociaux. Notre étude constitue une première étape vers la caractérisation des conséquences médico-professionnelles de la LMC chez les patients en âge de travailler. |
th9 p498 etude observationnelle visant a evaluer la securite et lefficacite dun dispositif medical creme reparatrice emolliente dans une population pediatrique et adulte atteinte deczema atopique ou deczema chronique des mains auteurs laetitia liegard 1 valerie mengeaud 1 gautier doat 1 etablissement 1 laboratoire dermatologique ducray pierre fabre dermo cosmetique lavaur france presentateur gautier doat |
Th9-P498 - Étude observationnelle visant à évaluer la sécurité et l’efficacité d’un dispositif médical crème réparatrice émolliente dans une population pédiatrique et adulte atteinte d’eczéma atopique ou d’eczéma chronique des mains
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Laetitia Liegard (1), Valerie Mengeaud (1), Gautier Doat (1)
Présentateur : Gautier Doat
Etablissement : (1) Laboratoire dermatologique Ducray, Pierre Fabre Dermo cosmétique , Lavaur , FRANCE
Introduction et objectifs Un dispositif médical crème réparatrice émolliente (DMCRE) a été développé afin de fournir une barrière de protection mécanique sur les lésions d’eczéma. Une étude multicentrique ouverte montre que le DMCRE est bien toléré sur la peau lésée des patients pédiatriques et adultes souffrant d’eczéma atopique (EA). Un essai contrôlé randomisé étaye l’utilisation du DMCRE en association avec des corticoïdes topiques (CT) durant les poussées d’EA (modéré à sévère), et en traitement d’entretien. Le DMCRE a un intérêt dans la prise en charge de l’eczéma chronique des mains (ECM) léger à modéré. Une étude observationnelle regroupant 148 médecins français en cabinet privé a été menée pour étudier l’efficacité et la sécurité de ce dispositif médical appliqué sur la peau lésée des patients pédiatriques et adultes atteints d’EA ou d’ECM pendant une période de 2 mois.
Matériel et méthodes Les patients inclus appliquaient quotidiennement le DMCRE, d’abord en association avec les traitements médicamenteux, puis seul en traitement d’entretien pendant 2 mois. La variation du L-SCORAD (Local Scoring Atopic Dermatitis) pour l’EA ou du mTLSS (modified Total Lesion Symptom Score) pour l’ECM, ainsi que la tolérance du produit ont été évaluées par les médecins après 2 mois. Les paramètres de tolérance, d’efficacité subjective, d’impact sur la qualité de vie et l’acceptabilité cosmétique ont été évalués à l’aide d’un questionnaire rempli par les sujets.
Résultats 469 patients (âge moyen 26,1) ont été recrutés : 309 avec EA (âge moyen 20) et 150 avec ECM (âge moyen 38,8).
Pour le groupe EA, après 2 mois :
- amélioration significative du L-SCORAD de -67%
- amélioration significative des signes objectifs (érythème -61% ; excoriation -69% ; xérose -60%) et subjectifs (prurit -62% ; insomnie -67%)
- tolérance globale jugée très bonne à excellente par les médecins pour 92% des patients
- satisfaction de 97% des sujets concernant les propriétés galéniques du DMCRE.
Pour le groupe ECM, après 2 mois :
- amélioration significative du mTLSS de 72%
- amélioration significative des signes objectifs (érythème -67% ; desquamation -66% ; fissures -73%) et subjectifs (prurit -61% ; douleur -79%)
- réduction significative de l’impact sur le travail ou les études lié à l’ECM de 75%
- tolérance globale jugée très bonne à excellente par les médecins pour 91% des patients
Conclusion Le DMCRE appliqué pendant 2 mois réduisait les signes objectifs et subjectifs de lésions d’EA et d’ECM lorsqu’il était utilisé d’abord en association avec des traitements médicamenteux, puis en phase d’entretien. Il améliorait la qualité de vie. La bonne tolérance et les propriétés galéniques du produit amélioraient la satisfaction des sujets.
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th9 p499 sclerose en plaques et aptitude medicale au travail etude de 38 cas auteurs dorra brahim 1 ghada bahri 1 nada mjahed 2 najla mechergui 1 zied khessairi 1 nizar ladhari 1 imen youssef 1 etablissement 1 service de pathologies professionnelles et d aptitude au travail hopital charles nicolle tunis tunisie 2 inspection medicale du travail de tunis tunis tunisie presentateur zied khessairi |
Th9-P499 - Sclérose en plaques et aptitude médicale au travail : Etude de 38 cas.
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Dorra Brahim (1), Ghada Bahri (1), Nada Mjahed (2), Najla Mechergui (1), Zied Khessairi (1), Nizar Ladhari (1), Imen Youssef (1)
Présentateur : Zied Khessairi
Etablissement : (1) Service de pathologies professionnelles et d'aptitude au travail, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, TUNISIE; (2) Inspection médicale du travail de Tunis, Tunis, TUNISIE
Objectifs
Déterminer les caractéristiques socioprofessionnelles et médicales des salariés atteints sclérose en plaques (SEP) et étudier le retentissement professionnel de cette pathologie.
Méthodes
Etude descriptive rétrospective ayant concerné les salariés atteints de SEP adressés à la consultation de pathologies professionnelles de l’hôpital Charles Nicolle, durant la période allant du 1er janvier 2013 au 31 mars 2019.
Résultats
Nous avons recensé 38 cas. La moyenne d’âge était de 36,98± 8,1 ans avec un sex ratio de 0,46. Un syndrome anxio-dépressif était retrouvé chez 26% de la population. Trente deux cas avaient une forme récurrente rémittente. La durée moyenne d’évolution de la maladie était de 5,5 ±5,03 ans. Un traitement de fond était prescrit chez 33 patients. L’ancienneté professionnelle moyenne était de 9,9 ± 8,01 ans. Le secteur de la santé était le plus représenté (26%) suivi de celui de la télécommunication (13%). Les principaux postes occupés étaient ceux des ouvriers (huit cas), téléconseillers (cinq cas), médecins et enseignants (quatre cas pour chacun). La décision d’aptitude professionnelle était une éviction du travail de nuit (sept cas), une éviction des efforts physiques (onze cas), un aménagement horaire (14 cas), une éviction de la conduite professionnelle (trois cas). Deux cas de retraites anticipées pour cause d’invalidité étaient proposés et deux malades étaient aptes à poursuivre leur activité professionnelle habituelle.
Discussion et conclusion
Le retentissement de la SEP sur l’aptitude médicale au travail des malades était noté dans la majorité des cas. Ceci suggère que le maintien en emploi de ces derniers représente un enjeu majeur qui nécessite une évaluation précoce et une coopération multidisciplinaire.
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th9 p500 relation entre la capacite de travail et l absenteisme chez des ouvrieres en confection auteurs radhia toumi jemal 1 riadh kraiem 1 dorra karray 2 kamel lahmar 3 adel gaalich 4 etablissement 1 direction regionale des affaires sociales sousse tunisie 2 direction regionale des affaires sociales sfax tunisie 3 direction regionale des affaires sociales tunis tunisie 4 caisse nationale d assurance maladie monastir tunisie presentateur radhia toumi jemal |
Th9-P500 - Relation entre la capacité de travail et l'absentéisme chez des ouvrières en confection
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Radhia Toumi Jemal (1), Riadh Kraiem (1), Dorra Karray (2), Kamel Lahmar (3), Adel Gaalich (4)
Présentateur : Radhia Toumi Jemal
Etablissement : (1) DIRECTION RÉGIONALE DES AFFAIRES SOCIALES , Sousse, TUNISIE; (2) DIRECTION RÉGIONALE DES AFFAIRES SOCIALES , Sfax, TUNISIE; (3) Direction régionale des affaires sociales, Tunis, TUNISIE; (4) CAISSE NATIONALE D'ASSURANCE MALADIE, Monastir, TUNISIE
Le secteur de confection constitue un secteur à risque élevé de développer les TMS et influence la capacité de travail d’une main d’œuvre à prédominance féminine. Le but est de déterminer le profil des ouvrières ayant eu un congé de maladie, de préciser les principales causes d’absentéisme et d’évaluer la capacité du travail.
Méthode Il s’agit d’une étude transversale par questionnaire portant sur des ouvrières en confection dans la région de Monastir Tunisie qui se sont absentées pendant une durée ≥ 15 jours et ce durant 2017 et 2018. L’évaluation de la capacité de travail est effectuée à l’aide du score de Work Ability Index (WAI).
Résultats La prévalence des salariées absentes est de 8,5%. La moyenne d’âge des ouvrières est de 35,2 ± 7,2 ans, La majorité des salariées ont une ancienneté dépassant les 10 ans (70,5%).
Le score moyen de WAI a été de 35,8% ± 4,9 avec un minimum de 25 et un maximum de 48.
91,4% des absentées ont une moyenne capacité de travail. La mauvaise capacité de travail concernait les absentées les plus âgées (p=0,17), les plus anciennes (p=0,04) et ayant eu des congés les plus longues (p=0,39).
Discussion Dans notre étude, les absentées les plus âgées avaient la mauvaise capacité de travail. Certains auteurs trouvent que les exigences du travail ne changent pas avec l’âge alors que le corps et les capacités fonctionnelles se modifient avec l’âge. Malgré le déclin des capacités, la lutte contre le vieillissement et l’usure professionnelle est basée sur deux actions à savoir la charge physique ajustée à l’âge et l’exercice physique. Malchaire et al ajoutent que le vieillissement accélère l’apparition de certaines maladies en particulier les TMS. Les ouvrières ayant une mauvaise capacité de travail prenaient des congés de maladie les plus longues. Il n’y a pas de corrélation entre le score de WAI et les TMS. Cependant, certains auteurs trouvent qu’une inadéquation entre la charge de travail et la capacité de travail entraine des TMS qui deviennent de plus en plus important avec l’âge.
Conclusion L’absentéisme au travail est dû non seulement à une nécessité objective et médicale d’arrêt de travail mais aussi aux troubles de la vie sociale et professionnelle. La mise en place d’une démarche de prévention doit être centrée sur la sensibilisation de tous les acteurs de l’entreprise et le renforcement de la sécurité.
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th9 p501 etude des demandes de recours suite a un accident de travail ou une maladie professionnelle auteurs radhia toumi jemal 1 riadh kraeim 1 kamel lahmar 2 dorray karray 3 adel gaalich 4 etablissement 1 direction regionale des affaires sociales sousse tunisie 2 direction regionale des affaires sociales tunis tunisie 3 direction regionale des affaires sociales sfax tunisie 4 caisse nationale d assurance maladie monastir tunisie presentateur radhia toumi jemal |
Th9-P501 - Etude des demandes de recours suite à un accident de travail ou une maladie professionnelle
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Radhia Toumi Jemal (1), Riadh Kraeim (1), Kamel Lahmar (2), Dorray Karray (3), Adel Gaalich (4)
Présentateur : Radhia Toumi Jemal
Etablissement : (1) DIRECTION RÉGIONALE DES AFFAIRES SOCIALES , Sousse, TUNISIE; (2) Direction régionale des affaires sociales, Tunis, TUNISIE; (3) DIRECTION RÉGIONALE DES AFFAIRES SOCIALES, Sfax, TUNISIE; (4) CAISSE NATIONALE D'ASSURANCE MALADIE, Monastir, TUNISIE
Notre étude s'intéresse particulièrement aux victimes d'accident de travail (AT) et de maladie professionnelle (MP), ayant déposées des demandes de recours au sein de la direction régionale de l'inspection médicale de travail (IMT) de Monastir Tunisie pour rejet du congé de maladie par la CNAM.
L’objectif
déterminer le profil des victimes,
préciser les principales pathologies déclarées et reconnues par la CNAM,
analyser l'évolution des AT et MP au cours de la période d'étude.
Matériel et méthodes Il s’agit d’une étude transversale descriptive portant sur toutes les demandes de recours déposées au sein de l'inspection médicale entre 1er janvier 2008 jusqu’à 31 décembre 2017. Le recueil des données s’est basé sur une fiche d’enquête.
Critères d’inclusion :
demandes de recours déposées au sein de l'inspection médicale de travail avec
signature de la victime en question,
traitements de ces demandes.
La saisie et l'analyse des données ont été effectuées à l'aide du logiciel SPSS version 18.
Résultats Au cours de la période d'étude, nous avons recensé 208 cas. La majorité des victimes est ouvrière mariée âgée de plus de 40 ans avec une ancienneté moyenne de 23,3 ans. Les demandes de recours sont en augmentation à partir de 2010 avec un pic en 2014. La confection, la broderie et la sérigraphie sont les secteurs les plus touchés. Les AT ayant engendrés des traumatismes lombaires sont les plus fréquents (26%). Le syndrome du canal carpien est la MP la plus signalée (15,4%). 93,3% des sujets ont repris leur travail. 19,3% des cas exigent un changement de poste. La retraite anticipée pour usure prématurée de l'organisme concerne 2,9% des victimes.
Discussion La majorité des victimes sont ouvrières. Les traumatismes du rachis lombaires et des membres inférieurs sont les plus enregistrés. Les risques de manutention sont associés aux dangers de manipulation manuelle ou mécanique de charges plus ou moins lourdes. Concernant les MP, le syndrome du canal carpien est le plus signalé. La répétitivité des gestes avec des postures inadaptées accroissent le risque de TMS. Ainsi il est recommandé d'organiser en leur faveur des cycles ou des séances d'information et de formation dans le domaine de la sécurité au travail.
Conclusion Cette étude ne reflète qu'une partie des déclarations reconnues par la CNAM. Par ailleurs, l'approfondissement de ce travail en impliquant la CNAM permet d'analyser une grande variété de situations professionnelles afin de mettre en place une politique de gestion des risques au sein des entreprises. |
th9 p503 le sommeil des bergers auteurs marc delanoe 1 philippe nonie 2 etablissement 1 msa midi pyrenees nord albi france 2 msa midi pyrenees sud toulouse france presentateur marc delanoe |
Th9-P503 - Le sommeil des bergers
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
Auteurs : Marc Delanoë (1), Philippe Nonie (2)
Présentateur : Marc Delanoë
Etablissement : (1) MSA Midi-Pyrénées Nord, Albi, FRANCE; (2) MSA Midi-Pyrénées Sud, Toulouse, FRANCE
Depuis quelques années, des ours sont réintroduits dans les Pyrénées. Nous avons voulu évaluer le retentissement de leur présence sur le sommeil des bergers qui gardent des troupeaux de brebis dans les estives, certains d’entre eux ayant été confrontés à des attaques d’ours. Nous les avons équipés d’une montre actimètre qui enregistre le rythme veille sommeil associé à un agenda de sommeil.
Dans les Pyrénées, un berger monte en estive, en juin et redescend en octobre. Il gère et protège un troupeau d’environ 1500 brebis, provenant d’élevages différents. Il effectue des rondes pour repérer les animaux malades, les brebis ayant agnelé et rassemble les bêtes quand un ours est signalé.
Il vit en autonomie presque 5 mois, souvent coupé du monde extérieur, dans une cabane au confort rudimentaire située entre 1500 et 2000 m d’altitude. Elle est construite sur place ou héliportée en début de saison, équipée d’une douche et d’un WC, avec le nécessaire pour la vie courante : bouteille de gaz, poêle à bois et sa réserve pour se réchauffer. Il effectue 6 jours de travail et 1 jour de repos dans la semaine qui lui permet de retrouver son domicile. Pour rejoindre sa cabane, il utilise la voiture mais il est contraint de finir le chemin à pied en portant dans son sac à dos les victuailles de la semaine.
En 2018, dans le secteur retenu pour cette étude, 15 attaques d’ours sont répertoriées mais aucune durant l’été 2019 malgré sa présence signalée. L’emploi de chiens de race Patou, adaptés à la montagne et aux troupeaux, en est certainement une des raisons. A partir des relevés d’actimétrie et de l’étude des agendas de sommeil, nous estimons que les troubles du sommeil relèvent plutôt de risques psychosociaux, liés à l’inquiétude générée par la venue des éleveurs qui impose au berger de rassembler les bêtes souvent dispersées, de les compter voire de les soigner mais aussi quand le berger retourne sur son exploitation et constate l’accumulation du travail d’entretien au cours de la semaine.
Le métier de berger est un métier difficile, qui demande de réelles qualités physiques, cognitives et mentales, pour affronter l’hostilité de la montagne et posséder la capacité à supporter les moments de solitude. Cette étude centrée sur le sommeil indique qu’il peut être affecté par les conditions météo, notamment en cas de brouillard où se repérer est quasiment impossible et le risque de chute majeur, par la présence éventuelle de l’ours au cours de la nuit, avec le risque de perdre des animaux et d’avoir des comptes à rendre aux éleveurs. L’analyse des résultats de l’actimétrie et la réflexion sur l’organisation du travail avec les bergers, notamment par l’anticipation des tâches, ont permis d’améliorer les conditions de travail.
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th9 p504 syndrome parkinsonien en carrosserie auteurs ingrid clerc pfrommer 1 nathalie nourry 1 etablissement 1 hopitaux universitaire de strasbourg strasbourg france presentateur ingrid clerc pfrommer |
Th9-P504 - Syndrome Parkinsonien en Carrosserie
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Ingrid Clerc-Pfrommer (1), Nathalie Nourry (1)
Présentateur : Ingrid Clerc-Pfrommer
Etablissement : (1) Hopitaux Universitaire de Strasbourg, Strasbourg, FRANCE
Introduction Le Syndrome Parkinsonien (SP) est décrit lors d’une exposition professionnelle aux pesticides. Mais il est encore peu décrit après une exposition aux solvants. Concernant une personne exerçant le métier de carrossier-peintre, seul un lien direct et essentiel permet la reconnaissance par le Comité Régional de Reconnaissance des Maladies Professionnelles (CRRMP) d'un SP en tant que Maladie Professionnelle (MP).
Problématique Le métier de carrossier-peintre peut-il expliquer l'apparition d'un syndrome parkinsonien ?
Méthode Une analyse d'un cas lors d'une consultation de pathologie professionnelle aux Hôpitaux Universitaire de Strasbourg a été la porte d'entrée à la réalisation d'une revue de la littérature sur le syndrome parkinsonien secondaire à une exposition aux solvants.
Une extraction des données de la base du réseau National de Vigilance et de Prévention des Pathologies Professionnelles (RNV3P) a permis de sélectionner un échantillon de salariés d'entreprises des milieux industriels et artisanaux présentant un SP, à l'exception des cas exposés aux pesticides faisant déjà l'objet d'une reconnaissance en MP (tableau 58 RA).
Résultats 56 cas de SP ont été inclus et 54% d'entre-eux avaient été exposés aux solvants. Le trichloréthylène était retrouvé pour 29 % des solvants rapportés. Les métiers d'ingénieur / technicien des sciences physique et chimique et les mécaniciens, réparateurs, régleurs industriels étaient les métiers les plus représentés.
Conclusion Cette étude de cas a mis en évidence le lien possible entre une exposition aux solvants et l'apparition d'un SP. La revue de la littérature mentionne plusieurs cas de syndrome parkinsonien chez des salariés exposés aux solvants, dont certains sont reconnus en maladie professionnelle par le CRRMP au titre de l'alinéa 4.
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th9 p507 l aptitude au travail et les contraintes socioprofessionnelles auteurs nesrine kammoun 1 mounira hajjaji 2 mejda bani 1 feriel dhouib 2 dorra essid 1 mohamed larbi masmoudi 2 khaouther jmal hammami 2 etablissement 1 institut de sante et securite au travail tunis tunisie 2 service de medecine du travail et de pathologies professionnelles chu hedi chaker de sfax sfax tunisie presentateur dorra essid |
Th9-P507 - L'aptitude au travail et les contraintes socioprofessionnelles
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Nesrine Kammoun (1), Mounira Hajjaji (2), Mejda Bani (1), Fériel Dhouib (2), Dorra Essid (1), Mohamed Larbi Masmoudi (2), Khaouther Jmal Hammami (2)
Présentateur : Dorra Essid
Etablissement : (1) Institut de santé et sécurité au travail, Tunis, TUNISIE; (2) Service de Médecine du Travail et de Pathologies Professionnelles CHU Hédi Chaker de Sfax, Sfax, TUNISIE
Introduction Les risques psychosociaux et leur prévention sont devenus une préoccupation majeure en santé mentale au travail. En milieu de soins, les services de santé au travail sont fréquemment sollicités pour un avis d´aptitude souvent rattaché à des facteurs organisationnels et relationnels.
Objectifs Etudier la relation entre les risques psychosociaux et les motifs de contrôle d´aptitude.Evaluer leur retentissement sur la capacité au travail.
Matériel et méthodes Nous avons soumis tous les consultants pour un avis d´aptitude durant une période de deux mois et demi à une analyse des motifs du contrôle d’aptitude, moyennant le recueil des données démographiques et professionnellesassocié aux questionnaires de Karasek et de Work Ability Index.
Résultats Durant La période d’étude, 32 femmes et 10 hommes avaient consulté pour un avis d’aptitude. Les comorbiditésles plus signalées étaient les pathologies psychiatriques et les troubles musculosquelettiques.Plus de la moitié des consultants rattache leurs pathologies ou son aggravation aux nuisances du milieu de travail. Les facteurs de risque professionnels favorisants l´altération de l´état de santé physique ou mentale étaient majoritairement des risques mécaniques (42,9%), des risques psychosociaux (28,6%) et des problèmes organisationnels (14,3%). Les deux tiers de notre échantillon étaient en situation de Jobstarin. La capacité au travail était mauvaise dans 59,9% des cas selon le modèle WAI. Une mauvaise capacité au travail était en association positive avec les antécédents psychiatriques, les troubles relationnels et organisationnels au travail et l´éloignement familial.
Conclusion Les risques psychosociaux venaient en deuxième lieu après les problèmes dégénératifs comme facteurs professionnels motivant un avis d´aptitude et altérant la capacité au travail. La prévention de ce risque émergent demeure une nécessitepour favoriser une stabilité professionnelle et améliorer la qualité de vie au travail.
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th9 p512 tuberculose pulmonaire commune et activite professionnelle auteurs haifa aroui 2 3 souhail chatti 1 3 olfa el maalel 1 3 najib mrizek 1 3 maher maoua 1 3 asma koubaa 1 imene kacem 1 3 asma gaddour 2 3 sana guedri 1 3 sana aissa 1 4 aicha brahem 1 3 houda kalboussi 1 3 etablissement 1 service de medecine du travail chu farhat hached sousse tunisie 2 consultation de medecine du travail chu ibn jazzar kairouan tunisie 3 faculte de medecine de sousse universite de sousse tunisie sousse tunisie 4 service de pneumologie chu farhat hached sousse tunisie presentateur asma koubaa |
Th9-P512 - Tuberculose pulmonaire commune et activité professionnelle
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Haifa Aroui (2,3), Souhail Chatti (1,3), Olfa El Maalel (1,3), Najib Mrizek (1,3), Maher Maoua (1,3), Asma Koubaa (1), Imène Kacem (1,3), Asma Gaddour (2,3), Sana Guedri (1,3), Sana Aissa (1,4), Aicha Brahem (1,3), Houda Kalboussi (1,3)
Présentateur : Asma Koubaa
Etablissement : (1) Service de médecine du travail, CHU Farhat Hached, Sousse , TUNISIE; (2) Consultation de médecine du travail, CHU Ibn Jazzar, Kairouan, TUNISIE; (3) Faculté de médecine de Sousse, Université de Sousse, Tunisie, Sousse, TUNISIE; (4) Service de pneumologie, CHU Farhat Hached, Sousse, TUNISIE
Introduction Une augmentation de l'incidence de la tuberculose a été observée dans certains types de professions qui sont associés à un risque élevé de cette maladie dont la principale porte d’entrée est le système respiratoire. L’objectif de cette étude était de décrire les caractéristiques socioprofessionnelles des patients atteints de tuberculose pulmonaire commune dans le gouvernorat de Sousse en Tunisie.
Matériel et méthodes Il s’agit d’une étude descriptive rétrospective des patients atteints de tuberculose pulmonaire commune confirmée par la bactériologie pris en charge dans deux services spécialisés de la régiondurant une période de cinq ans.
Résultats Nous avons recueilli 180 cas d’âge moyen de 41,71 ans et avec une prédominance masculine (78,3% des cas). Nous avons trouvé que 51,1% des malades exerçaient une activité professionnelle et que 25% étaient des chômeurs. Parmi les patients actifs, la majorité (63% des cas) était des ouvriers non qualifiés. Les secteurs d’activité les plus décrits étaient les secteurs du bâtiment et construction (19,5%), de l’agro-alimentaire (8,6%) et du textile et habillement (7,6%). Un seul cas de personnel de la santé a été déclaré.
Conclusion Les mauvaises conditions socio-économiques et la promiscuité expliquent la transmission tuberculeuse dans ces secteurs alors qu’elle est en baisse dans le secteur de la santé en Tunisie comme dans le monde. |
th9 p515 evaluation des facteurs de risque dinfertilite masculine en milieu professionnel auteurs nasreddine benamar 1 mohamed wafid benzian 2 younes ghezini 2 ali mekhatri 1 etablissement 1 service de gynecologie obstetrique unite dinfertilite etablissement hospitalier et universitaire doran algerie oran algerie 2 service de medecine du travail etablissement hospitalier et universitaire doran faculte de medecine doran oran algerie presentateur nasreddine benamar |
Th9-P515 - Evaluation des facteurs de risque d’infertilité masculine en milieu professionnel
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
Auteurs : Nasreddine Benamar (1), Mohamed Wafid Benzian (2), Younes Ghezini (2), Ali Mekhatri (1)
Présentateur : Nasreddine Benamar
Etablissement : (1) Service de Gynécologie-Obstétrique Unité d’infertilité. Etablissement Hospitalier et Universitaire d’Oran. Algérie., Oran, ALGERIE; (2) Service de Médecine du Travail- Etablissement Hospitalier et Universitaire d’Oran - Faculté de Médecine d’Oran, Oran, ALGERIE
Introduction En Algérie, l’infertilité masculine a été longtemps considérée comme un tabou. Les causes sont souvent méconnues. Très peu d’études des facteurs de risque d’infertilité en milieu professionnel ont été réalisés.
Objectif - Evaluer les facteurs de risque d’infertilité masculine en milieu professionnel
Malades et méthodes Il s’agit d’une étude descriptive transversale réalisée de juin 2017 à décembre 2017 et incluant 246 travailleurs de différents secteurs d’activité.
Tous les travailleurs consultant pour infertilité datant d’au moins deux ans dans le cadre de la consultation médicale du couple orienté par des professionnels de santé au niveau de l’unité d’infertilité masculine du service de gynécologie-obstétrique.
Lors de la consultation, un questionnaire type d'infertilité masculinea été utilisé permettant de recueillir les données personnelles et de caractériser les expositions professionnelles à des facteurs de risque (FDR) pour la reproduction.
Résultats L’âge moyen de nos patients était de 43,8 ans, la tranche d’âge de 35- 44 ans la plus touchée par le problème d’infertilité. L’IMC était supérieur à 26 chez plus de la moitié des cas. La tabagisme actif a été retrouvé chez 65% des patients et la sédentarité était l’apanage de 181 travailleurs (soit 73,5%)
L’infertilité primaire est plus fréquente avec 82,9% contre 16,1% d’infertilité secondaire.
Sur les 212 spermogrammes réalisés, 172 se sont révélés pathologiques soit 81,1%.
Parmi les produits chimiques utilisés en milieu professionnel, on retrouve les HAP (11,4 %), pesticides (12,6 %) et solvants (17,0 %).
Les professions à risque demeurent les activités s’exerçant dans les positions statiques (débout ou assises) prolongées et/ou en contact prolongé avec la chaleur : les fonctionnaires administratifs (29%), les agents de sécurité (19%), les chauffeurs (17%) et les commerçants représentent plus du tiers de notre population.
Conclusion L’évaluation des facteurs de risque d’infertilité masculine constitue une étape essentielle dans la prévention des expositions professionnelles des travailleurs afin de garantir leur santé reproductive.
Enfin, une meilleure sensibilisation et une prise de conscience de tous les acteurs de la santé et du milieu professionnel sont nécessaires pour une meilleure prise en charge. |
th9 p519 sentinhealth un nouvel outil digital pour une nouvelle pratique en sante au travail auteurs bruno benyounes 1 sebastien leroy 1 etablissement 1 sanofi paris france presentateur bruno benyounes |
Th9-P519 - Sentin’health: un nouvel outil digital pour une nouvelle pratique en santé au travail
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Bruno Benyounes (1), Sebastien Leroy (1)
Présentateur : Bruno Benyounes
Etablissement : (1) sanofi, Paris, FRANCE
Nous souhaitons présenter la seconde version de Sentin’health.
Ce programme s'appuie sur la mise à disposition des services de santé au travail d'un nouvel outil digital qui permet d'évaluer et de suivre le niveau de risque de développer des pathologies chroniques pour chaque salarié.
Cet outil s’intègre dans les nouvelles pratiques de consultation en santé au travail dans un service de groupe sur toute la France qui assure la surveillance médicale d’environ 25 000 salariés.
Il utilise des questionnaires validés scientifiquement, des données d’examen clinique et paracliniques dont les résultats sont immédiats par l’utilisation de POCT (Point-of-Care-Testing) qui correspond à des tests de laboratoire réalisés au contact du patient c’est une ADBD (analyses de biologie délocalisées).
La seconde version est enrichie par 3 piliers supplémentaires?: le sommeil, le stress et le tabac.
Lors de la consultation effectuée par le professionnel de santé un bilan est remis sous forme d’un livret personnalisé.
Les salariés prennent conscience de leur risque de développer une pathologie cardiovasculaire, un diabète ou une maladie rénale.
Le salarié peut ainsi choisir d'adapter son hygiène de vie afin de maîtriser, autant que possible, ses facteurs de risque pour la santé.
L’organisation de ces nouvelles pratiques au sein même de l’entreprise permet d’appliquer des comportements de santé et de les promouvoir.
Le rôle du médecin et de l'infirmier en santé au travail est mis en valeur, par la mise en œuvre de programmes de prévention développés dans l'entreprise sur des populations ciblées.
Le recueil de données dans le cadre du RGPD et les statistiques disponibles automatiquement dans l’outil améliorent la pratique professionnelle grâce au développement de programmes de prévention ciblés. Les données peuvent ainsi être partagées et suivies dans le temps de façon individuelle ou de façon collective une fois anonymisées.
Les résultats de la version pilote de Sentin’health ont montré que les salariés sont satisfaits de cette nouvelle démarche qui s’inscrit dans la stratégie nationale de santé 2018-2022 et permet l’évolution des pratiques en santé au travail.
Les salariés ont plébiscité ce nouvel outil.
L’outil digital et les résultats disponibles de la nouvelle version enrichie pourront être présentés lors du congrès de juin 2020. |
th9 p521 coherence entre levaluation des risques du logiciel seirich et les donnees dexposition de la base colchic auteurs abir aachimi 1 frederic clerc 1 etablissement 1 inrs vandoeuvre les nancy france presentateur abir aachimi |
Th9-P521 - Cohérence entre l’évaluation des risques du logiciel Seirich et les données d’exposition de la base Colchic
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Abir Aachimi (1), Frédéric Clerc (1)
Présentateur : Abir Aachimi
Etablissement : (1) INRS, Vandoeuvre-Lès-Nancy, FRANCE
L’évaluation du risque en milieu professionnel fait partie des obligations réglementaires de chaque employeur. Le logiciel Seirich développé et diffusé par l’INRS permet de réaliser l’évaluation des risques chimiques aux postes de travail, en se basant sur l’analyse du travail réel et des conditions opératoires. Seirich utilise des algorithmes pour attribuer un score de risque qui permet de prioriser les situations à traiter par le préventeur. Par ailleurs, la base de données Colchic rassemble et centralise un ensemble de mesures d’exposition professionnelle aux agents chimiques réalisées dans les entreprises françaises par les laboratoires de chimie des CARSATs.
Ce travail vise à déterminer la cohérence de l’évaluation réalisée par Seirich avec celle réalisée à partir des données d’exposition de Colchic.
Les données d’exposition de Colchic ont été structurées pour correspondre à des situations de travail définies selon les critères de Seirich : tâche, type de procédé, niveau de volatilité et type de protection collective. Pour chaque situation, un score d’exposition professionnelle a été construit en fonction des mesures disponibles dans la base, ce score est comparé au score calculé par les algorithmes de Seirich.
Les résultats montrent une cohérence entre l’évaluation de l’exposition de Colchic et celle de Seirich pour les substances très volatiles par voie inhalée. Cependant, il n’existe pas de corrélation entre les scores pour les substances moyennement et pas volatiles. Ceci est dû au nombre faible de mesures présentant ces deux niveaux de volatilité dans Colchic.
Ainsi, la base de données Colchic est un outil qui permet de confirmer certaines évaluations de la partie « exposition » des algorithmes de Seirich. Cependant, un travail reste à mener pour confirmer les autres aspects des algorithmes : les dangers des substances, les risques cutanés et les risques d’incendie et d’explosion.
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th9 p522 developpement dune cartographie des risques processus et dun referentiel de cotation selon le referentiel iso 31000 v2009 au sein de lunite d oncologie de l hopital d enfants bechir hamza auteurs orjouane sassi gharbi 1 hager kamoun 2 abir manai 1 lilia azouzi 1 faten fedhila 1 etablissement 1 hopital d enfants bechir hamza tunis tunisie 2 institut mohamed kassab d orthopedie tunis tunisie presentateur orjouane sassi gharbi |
Th9-P522 - Développement d’une cartographie des risques processus et d’un référentiel de cotation selon le référentiel ISO 31000 v2009 au sein de l’unité d? Oncologie de l'Hôpital d'Enfants Béchir Hamza.
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
Auteurs : Orjouane Sassi Gharbi (1), Hager Kamoun (2), Abir Manai (1), Lilia Azouzi (1), Faten Fedhila (1)
Présentateur : Orjouane Sassi Gharbi
Etablissement : (1) Hôpital d'Enfants Béchir Hamza , Tunis, TUNISIE; (2) Institut Mohamed Kassab d'orthopédie, Tunis, TUNISIE
Introduction : L’exigence de certification, la culture de la qualité ont profondément transformé l’organisation hospitalière, nécessite des moyens spécifiques. Ces domaines sont une priorité qui se traduit par un engagement constant de tous les personnels à évaluer régulièrement leurs pratiques et à mettre en œuvre les objectifs prioritaires du programme d’actions, pour la qualité et la sécurité des soins. Le secteur hospitalier, devant la concurrence public- privé et devant les progrès de l’état pour la modernisation et l’amélioration de la qualité des soins en Tunisie. En fait, la sécurisation de l’ensemble du circuit des produits de chimiothérapie à l’hôpital et en particulier du processus de gestion de ces anticancéreux et des procédures de manipulation de ces produits cytotoxiques s’intègre dans cette démarche qualité.
Objectifs : L’objectif de notre travail est de développer une démarche de Management du Risque selon la norme ISO 31000 et ceux en identifiant les risques 0associés aux processus cytotoxique par l’établissement d?une analyse SWOT, évaluer la criticité des risques et les classer dans une matrice des risques, établir la cartographie des risques processus afin d’élaborer des plans d’action de maîtrise des risques inacceptables et proposer des recommandations de bonnes pratiques de manipulation des produits de la chimiothérapie anticancéreuse.
Résultats: Nous avons élaboré une cartographie des processus qui nous offre une vue globale du fonctionnement de l’organisme et permet de visualiser ses processus ainsi que leurs interactions. L’identification du risque selon le processus a mis des faiblesses au niveau des : Climat général du travail défavorable, absentéisme, moyens de protection insuffisants, négligence des bonnes pratiques d’hygiène, taux d’accidents de travail non négligeable, équipements non dédiés à l’activité de préparation de médicaments toxiques, pas de procédures écrites et validées au niveau de la préparation des produits anticancéreux, Difficultés de recrutement des infirmiers et préparateurs. Suite au développement de notre cartographie du risque des processus et l’analyse SWOT du service , nous avons procédé à un plan d’action regroupant toutes les actions correctives qu’il faut réaliser afin de réduire le maximum des risques.
Conclusion : La mise en place d’une bonne gestion des risques ne relève pas d’un problème de coûts, ou de ressources, mais véritablement de la capacité de tous les responsables de l’établissement à mettre en œuvre des outils et des processus tout en créant une véritable culture du risque ancrée à tous les niveaux de l’organisation.
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th9 p523 mise a jour et diffusion du thesaurus des expositions professionnelles aux acteurs en sante au travail presentation de la demarche partenariale et de la methodologie auteurs claire chauvet 1 pascal andujar 2 corinne letheux 3 nathalie serres 4 catherine verdun esquer 5 du gt membres 1 etablissement 1 anses maisons alfort france 2 chi creteil creteil france 3 presanse paris france 4 cnam paris france 5 ccpp bordeaux bordeaux france presentateur claire chauvet |
Th9-P523 - Mise à jour et diffusion du Thésaurus des expositions professionnelles aux acteurs en Santé au travail. Présentation de la démarche partenariale et de la méthodologie
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Claire Chauvet (1), Pascal Andujar (2), Corinne Letheux (3), Nathalie Serres (4), Catherine Verdun-Esquer (5), Du Gt Membres (1)
Présentateur : Claire Chauvet
Etablissement : (1) Anses, Maisons Alfort, FRANCE; (2) Chi Créteil, Créteil, FRANCE; (3) Présanse, Paris, FRANCE; (4) Cnam, Paris, FRANCE; (5) CCPP Bordeaux, Bordeaux, FRANCE
Introduction
Le Thésaurus des expositions professionnelles (TEP), version beta 2, existe depuis 2014 et est utilisé par de nombreux acteurs en santé travail (services autonomes et interentreprises, Réseau national de vigilance et de prévention des pathologies professionnelles (RNV3P) ou Santé publique France). Initialement élaborée par un groupe de travail (GT) multi partenarial, cette nomenclature standardisée des expositions professionnelles, demande à être complétée, modifiée et actualisée.
Dans le cadre du PST 3, qui encourage l’utilisation de thésaurus harmonisés, la Direction générale du Travail a saisi l’Anses en 2018 pour la rénovation du TEP. Un GT, animé par l’Anses, rassemblant différents organismes (Cnamts, INRS, MSA, SFMT, SPF, Présanse, Direccte NA, Anact, Dares, RNV3P) ainsi que des médecins de services de santé interentreprises et de Centres de consultation de pathologies professionnelles, a été chargé de recueillir les besoins des partenaires, d’élaborer une méthodologie standardisée d’évolution et d’identifier les fonctionnalités d’un outil informatique de mise à disposition du TEP. L’objectif partagé des partenaires est de disposer d’un TEP qui soit un langage commun de description des expositions libre d'accès et porté par l’Anses.
Méthodologie et démarche
Les premiers travaux du GT ont consisté à élaborer une méthodologie standardisée à destination du GT et des sous-GT associés et s’appliquant aux différents axes de rénovation du TEP : la surveillance active des besoins des acteurs de la santé au travail (veille des besoins), l’évolution régulière du TEP (maintenance évolutive des 9 classes du TEP), ainsi que, éventuellement, une évolution plus lourde du TEP. Par ailleurs, le GT s’est attaché au recueil des besoins des utilisateurs en vue de l’élaboration du futur outil informatique.
Résultats préliminaires
Cette méthodologie standardisée est désormais opérationnelle depuis 2019 et a été testée et ajustée lors de la mise à jour des deux premières classes : « facteur biomécanique » et « lieu et local de travail ». Un calendrier de travail a été établi avec une mise à disposition progressives des 7 autres classes à revisiter : « agent chimique », « agent biologique », « roche et autre substance minérale », « agent physique », « facteur organisationnel, relation et éthique », « produit et procédé industriel » et « équipement, outil, machine et engin de travail ».
Conclusion
Les premières classes réactualisées seront disponibles en 2020. Les travaux se poursuivent actuellement sur les classes « agent chimique » et « facteur organisationnel, relationnel et éthique ». Les utilisateurs du TEP sont invités à faire remonter leurs besoins d’évolution auprès d’un des partenaires du GT.
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th9 p524 aide a l identification des risques des entreprises exterieures auteurs oriane rassemusse 1 anicha nkoua 1 julie simion 1 etablissement 1 service de sante au travail interentreprises agestra metz france presentateur oriane rassemusse |
Th9-P524 - Aide à l'identification des risques des entreprises extérieures
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Oriane Rassemusse (1), Anicha Nkoua (1), Julie Simion (1)
Présentateur : Oriane Rassemusse
Etablissement : (1) Service de santé au travail interentreprises - Agestra, Metz, FRANCE
Une entreprise extérieure (EE) fait intervenir du personnel aux fins d’exécuter une opération ou de participer à l’exécution d’une opération, quelle que soit sa nature, industrielle ou non, dans un établissement d’une entreprise, dite utilisatrice (EU), ou dans ses dépendances ou chantiers. Le chef de l’entreprise extérieure est responsable de prévenir la santé et la sécurité de ses salariés. Conjointement avec l'EU, il doit identifier les risques spécifiques liés à la réalisation de l'activité des salariés et les sensibiliser.
D’après l’article R4512-7 du Code du travail, le plan de prévention est établi par écrit et arrêté avant le commencement des travaux dès lors que l'opération à réaliser par les EE représente un nombre total d'heures de travail au moins égal à 400 heures (prévisible ou non prévisible) sur une période inférieure ou égale à douze mois, que les travaux soient continus ou discontinus. Cependant, les travaux de toute EE ne s’étendent pas toujours sur 400 heures et les risques encourus par les EE lors de leurs interventions sont difficilement décelables et évaluables. Ce qui entraîne une faible maîtrise des risques des salariés des EE par leur employeur, l’EU et le service de santé au travail Interentreprises (SSTI).
Le SSTI a pour mission la prévention des risques professionnels et l’amélioration des conditions de travail des salariés. Les intervenants en prévention des risques professionnels (IPRP) en relation avec le médecin du travail s’organisent dans un contexte pluridisciplinaire (ergonomie, toxicologie, hygiène industrielle, organisation du travail) pour atteindre les objectifs de leur mission. Au sein des EE, les modalités des interventions du SSTI sont strictes :
- durée de chantier et périmètre géographique variable ;
- dépendance de l’EE vis-à-vis de l’EU ;
- coactivité.
Les avantages de ce travail sont multiples :
- pour l’IPRP :
- repérer les dangers des activités des salariés des EE ;
- améliorer les actions de l’IPRP au sein des EE.
- pour l’équipe médicale, assurer un meilleur suivi des salariés ;
- pour l’équipe médicale et l’IPRP, sensibiliser les EU des dangers encourus par les EE ;
- pour l’EE, mettre en place des plans de prévention EE/EU adaptés à chaque risque.
Les secteurs d’activité retenus dans le cadre de ce projet sont : la logistique, le transport, le nettoyage, la maintenance et l’entretien des espaces verts. Cet outil sera présenté sous la forme d’un logigramme avec comme ressources : des articles scientifiques sur les thématiques des secteurs d’activité choisis et des retours d’expérience portant sur les études réalisées par les membres du pôle pluridisciplinaire (études de poste, analyse de dangers, enquêtes sur déclaration de maladie professionnelle, …).
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th9 p525 facteurs organisationnels relationnels et ethiques etat des lieux a partir du programme des maladies a caractere professionnel de 2009 a 2016 auteurs pauline delezire 1 maelle robert 1 loic garras 1 julie homere 1 juliette chatelot 1 etablissement 1 sante publique france paris france presentateur julie homere |
Th9-P525 - Facteurs organisationnels, relationnels et éthiques : état des lieux à partir du programme des maladies à caractère professionnel de 2009 à 2016
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Pauline Delezire (1), Maëlle Robert (1), Loïc Garras (1), Julie Homere (1), Juliette Chatelot (1)
Présentateur : Julie Homere
Etablissement : (1) Santé publique France, Paris, FRANCE
Introduction
Les maladies à caractère professionnel (MCP) sont définies comme toutes pathologies causées ou aggravées par le travail et n’ayant pas fait l’objet d’une reconnaissance en maladie professionnelle. Le programme de surveillance des MCP est un dispositif s’appuyant sur l’expertise des médecins du travail volontaires et de leurs équipes afin de caractériser ces MCP.
Objectifs
L’objectif était de décrire les agents d’exposition de type facteurs organisationnels, relationnels et éthiques (Fore) en lien avec des MCP signalées chez les salariés vus dans le cadre du programme entre 2009 et 2016 et d’étudier leurs évolutions.
Méthodes
Chaque année, les médecins du travail signalent toutes les MCP diagnostiquées durant deux périodes de quinze jours. Pour chaque pathologie signalée, entre 1 et 3 agents d’exposition professionnelle sont renseignés et codés à l’aide du thésaurus harmonisé des expositions (Anses). Les caractéristiques socioprofessionnelles de tous les salariés vus sur les mêmes périodes sont également recueillies. Des analyses descriptives ont été menées sur les différents Fore selon les grands groupes de pathologies : troubles musculo-squelettiques (TMS), souffrance psychique, etc. Pour les signalements TMS lié à au moins un Fore, leurs liens avec les caractéristiques des salariés ainsi que leur évolution de 2009 à 2016 ont été étudiés en utilisant des modèles multivariés de régression logistique mixtes.
Résultats
Les agents d’exposition Fore liés à un signalement de souffrance psychique étaient pour la moitié de type « management » et pour un tiers de type «relation au travail et violence». La moitié des Fore associés à un TMS appartenaient au groupe « exigence de l’activité » et un tiers à celui du « management ». Le fait d’être cadre était associé à un risque plus élevé d’avoir un agent d’exposition Fore lié au TMS que le fait d’être ouvrier (Femmes : OR 2,6 [1,6;4,2]; Hommes : OR 4,5 [2,6;7,6]). La proportion d’agents Fore associés à des signalements de TMS baissait de façon significative sur la période, quel que soit le sexe du salarié.
Conclusion
La fréquence des Fore de type pratiques managériales ou violences au travail souligne l’importance de poursuivre cette surveillance afin de proposer des actions de prévention ciblées. Les Fore étaient plus fréquemment associés à des TMS chez les cadres que chez les ouvriers. Ces résultats démontrent l’intérêt d’étudier les agents d’exposition associés aux MCP selon des variables socio-démographiques, notamment la catégorie socio-professionelle. Le programme de surveillance des MCP, fondé sur des données de terrain, est essentiel pour décrire l’état de santé des salariés et orienter la prévention au niveau des politiques nationales.
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th9 p527 evaluation du recueil des indicateurs dans les services interentreprises de sante au travail auteurs cedric boussemart 2 helene verdier 2 christophe costes 2 yolande esquirol 1 etablissement 1 chu toulouse umr1027 universite paul sabatier toulouse 3 toulouse france 2 samsi service de sante au travail toulouse france presentateur cedric boussemart |
Th9-P527 - Evaluation du recueil des indicateurs dans les services interentreprises de sante au travail
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Cédric Boussemart (2), Helene Verdier (2), Christophe Costes (2), Yolande Esquirol (1)
Présentateur : Cédric Boussemart
Etablissement : (1) CHU toulouse / UMR1027 Université Paul Sabatier Toulouse 3, Toulouse, FRANCE; (2) SAMSI, Service de Santé au Travail, Toulouse, FRANCE
Afin de mener leurs différentes missions, les services de santé au travail interentreprises ont recours à des indicateurs. Le rôle de ces indicateurs a été renforcé progressivement au gré des réformes qui ont marqué le monde de la santé au travail, des parutions de différents rapports récents ou encore par les Plans Santé Travail nationaux et régionaux. Objectifs Evaluer les différents types d’indicateurs recueillis au sein des Services de Santé au Travail interentreprises et analyser les freins et les leviers à la réalisation de ce recueil. Méthode Un questionnaire en ligne adressé aux différents membres des équipes de santé au travail (médecins du travail, infirmiers en santé au travail, intervenants et techniciens en prévention des risques professionnels (IPRP/TPRP), assistantes en santé travail, et directeurs des services de santé au travail.) a permis de collecter 48 variables permettant de caractériser ces indicateurs. Résultats 27 services ont participé à l’enquête, permettant de recueillir 207 réponses (43% de médecins du travail, 20,8% d’infirmiers, 22,2% d’IPRP/TPRP, et 7,7% d’assistantes), principalement dans le département de la Haute-Garonne (51,7% des réponses). Les indicateurs recueillis par les services répondants sont principalement liés aux inaptitudes (82%), aux risques professionnels (72%) et aux pathologies (53%). Le type de ces indicateurs est principalement orienté par le choix des médecins du travail et les projets de services. Les principaux freins au recueil des indicateurs repérés au cours de cette enquête sont : l’absence d’existence d’objectif de recueil d’indicateurs au sein de certains services, la méconnaissance de l’intérêt de ce recueil, le manque de formation. Des leviers sont proposés tels que la détermination d’objectifs en matière d’indicateurs en santé au travail aux niveaux local et national, l’information et l’implication des membres des équipes des services, l’harmonisation des pratiques, l’utilisation d’outils adaptés mais aussi la formation à leur utilisation. Conclusion le recueil des indicateurs pourrait progresser en donnant plus d’explications, des formations, du temps spécifique et des moyens techniques adaptés aux acteurs de santé au travail.
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th9 p530 travail en horaires decales sur la plate forme aeroportuaire roissy cdg conseils aux acteurs auteurs oren semoun 1 etablissement 1 acms roissy cdg france presentateur oren semoun |
Th9-P530 - Travail en horaires décalés sur la plate-forme aéroportuaire Roissy CDG : conseils aux acteurs
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Oren Semoun (1)
Présentateur : Oren Semoun
Etablissement : (1) ACMS, Roissy Cdg, FRANCE
L’aéroport Roissy CDG, premier aéroport français, fonctionne 24h/24 et emploie plus de 90 000 salariés. Le secteur ACMS de Roissy assure le suivi de 14 000 de ces salariés, dont une large majorité travaille en horaires décalés (c’est-à-dire différents des horaires « de bureau »). La mise en place d’une enquête auprès de ces travailleurs a permis de montrer les retentissements du travail en horaires décalés (THD) sur leur santé et d’organiser une sensibilisation auprès des salariés et employeurs sur les mesures à prendre pour limiter l’impact du THD.
Objectif En partant de l’étude menée auprès des salariés, l’objectif principal était de faire prendre conscience du risque professionnel et de favoriser une évolution des pratiques au sein des entreprises de l’aéroport en sensibilisant les différents acteurs sur les conséquences du THD sur la santé et sur les moyens de prévention existants.
Méthode L’enquête a été menée d’avril à juin 2015 et les résultats présentés en novembre 2016 lors de 3 sessions de sensibilisations où étaient conviés les représentants des employeurs et des salariés des entreprises aéroportuaires suivies par l’ACMS Roissy. Un diaporama et un poster ont été produits avec les résultats de l’enquête. Une affiche destinée aux représentants des salariés et une aux représentants des employeurs ont été réalisées pour donner des conseils afin de réduire le retentissement du THD.
Résultats L’enquête, qui a concerné 254 salariés, montre la nécessité de différencier le travail en horaires décalés réguliers (HDR) et irréguliers (HDI). Les HDR sont prévisibles (horaires décalés fixes, 2x8, 3x8…), les HDI n’ont pas de prévisibilité. Les impacts HDI sont plus importants que ceux des HDR, à la fois médicaux (poids…), psychologiques (stress, irritabilité…) et sociaux (organisation familiale, activités extra-professionnelles…).
Les sessions ont rassemblé des salariés et employeurs de 19 entreprises (représentant au total 6 766 salariés). Elles ont permis de transmettre des conseils en termes de prévention sur le THD.
Pour les salariés, il s’agissait principalement de rappel des règles hygiéno-diététiques (alimentation, gestion du sommeil, réduction de la dette de sommeil, activité physique…).
Pour les employeurs, les conseils étaient d’ordre organisationnel (aménagements des plannings, horaires les plus fixes possibles, plages d’alternances longues, plannings prévus en amont, temps de pauses, locaux…).
Conclusion A l’issue de cette sensibilisation, plusieurs entreprises ont mis en place certaines recommandations présentées, par exemple affectation en horaires fixes plutôt qu’un roulement ou des HDI, aménagement de périodes de roulement plus longues, variations des plannings dans le sens horaires.
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th9 p531 carnet de prevention de la sante au travail des arts du cirque auteurs pauline thierry 1 etablissement 1 sist cmb paris france presentateur pauline thierry |
Th9-P531 - Carnet de prévention de la santé au travail des arts du cirque
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Pauline Thierry (1)
Présentateur : Pauline Thierry
Etablissement : (1) SIST CMB, Paris, FRANCE
Le SIST CMB est chargé depuis 2009 du suivi en santé au travail des artistes et techniciens intermittents du spectacle sur l’ensemble du territoire. A ce titre, il est le spécialiste de la prévention des risques professionnels dans le secteur du spectacle, à destination des salariés et en accompagnant leurs employeurs.
Ce guide a pour ambition d’être un outil au quotidien qui s'adresse en tout premier lieu aux salariés, artistes de cirque et à leur corps outil.
Il s’agit également d’accompagner les médecins du travail et les préventeurs ayant en charge ces artistes.
L’ambition de ce guide est d’apporter des réponses concrètes à leurs questionnements et également des sources d’interrogations, voire de remises en question de leurs pratiques professionnelles.
Il ne s'agit pas seulement d'une somme médicale, mais d'un guide centré sur la prévention pratique liée à l’environnement de travail et aux outils de l’artiste, une source d’information sociale, économique et réglementaire.
C’est en ce sens que le CMB à remis à jour ce guide gratuit et souhaite le diffuser le plus largement possible en le proposant gratuitement sur le stand du poster, ainsi qu’en consultation libre sur son site internet.
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th9 p532 consultation en equilibre alimentaire en sante au travail auteurs helene doerflinger 1 etablissement 1 service medical sncf lyon france presentateur helene doerflinger |
Th9-P532 - consultation en équilibre alimentaire en santé au travail
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Hélène Doerflinger (1)
Présentateur : Hélène Doerflinger
Etablissement : (1) Service médical SNCF, Lyon, FRANCE
Les déséquilibres alimentaires, le surpoids et l’obésité sont des problèmes de santé publique à l’origine de nombreuses pathologies et ne cessent d’augmenter depuis 20 ans en France.
L’action de Santé Publique « Plus saine la vie » mise en place en 2011 dans les Services Médicaux SNCF, ainsi que les consultations infirmières en équilibre alimentaire déployées sur l’ensemble du territoire depuis plusieurs années ont un but : répondre aux besoins croissants des agents en conseils sur leur hygiène de vie.
La consultation s’adresse aux agents ayant des déséquilibres alimentaires souvent liés à une hygiène de vie peu adaptée, à un travail en horaires décalés ou de nuit, mais aussi à des personnes qui sont en déplacement et qui mangent régulièrement au restaurant ou « sur le pouce ».
Une perte de poids diminue le risque de maladie cardio-vasculaire, d’hypertension artérielle, de dyslipidémie, d’accident vasculaire cérébral, de diabète de type 2, du syndrome d’apnée du sommeil, l’incidence des lombalgies, et de ce fait permet de diminuer les risques d’inaptitude et de favoriser le maintien dans l’emploi.
L’objectif sensibiliser sur la connaissance et la compréhension des règles d’équilibre alimentaire, le mécanisme de prise de poids en tenant compte des connaissances de l’agent dans le but d’appliquer ces règles lors des différentes situations rencontrées (travail, cellule familiale).
En pratique en 2019 Effectif 29 agents suivis, 82 consultations.
Temps moyen accordé aux agents 60 à 90 min.
Nombre de consultations par agent 1 à 9 en fonction des besoins individuels.
Genre 12 femmes et 17 hommes.
Age moyen 41 ans.
IMC moyen 33.
Horaires de travail 22 agents ont un poste en horaire de journée et 17 en horaires décalés.
Motif initial de la consultation 17 agents viennent pour un surpoids, 5 pour de l’obésité, 3 pour des troubles intestinaux, 1 pour une addiction au sucre, 1 pour des troubles du sommeil et 1 pour des conseils en hygiène de vie.
Recrutement 6 agents sont orientés par un médecin de soins, 2 par un médecin spécialiste, 3 par un(e) infirmier(ère) et 16 sont venus d’eux-mêmes (dont 4 suite à un forum ou une réunion d’information).
Bilan de l’année 2019 3kg perdus par agent en moyenne et un IMC moyen qui est passé de 33 à 28,6.
Cette consultation s’inscrit dans un axe de prévention primaire et secondaire pour apporter une aide aux agents demandeurs ou qui sont orientés par des professionnels de santé.
C’est une démarche d’appropriation individuelle à réaliser qui reste primordiale pour la réussite de la prise en charge de chacun (avec une volonté de vouloir modifier ses comportements). Elle est complémentaire à une action de sensibilisation collective (forum,…). |
th9 p533 la pratique dexercices dechauffement musculaire dans le btp auteurs caitlin troussier thevenot 1 pascal girardot 1 etablissement 1 oppbtp boulogne billancourt france presentateur pascal girardot |
Th9-P533 - La pratique d’exercices d’échauffement musculaire dans le BTP
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Caitlin Troussier-Thévenot (1), Pascal Girardot (1)
Présentateur : Pascal Girardot
Etablissement : (1) OPPBTP, Boulogne-Billancourt, FRANCE
La pratique des échauffements se développe rapidement depuis plus d’une décennie sur les chantiers du BTP. Pendant une dizaine de minutes, sous les indications d’un animateur, les compagnons réalisent des exercices permettant un réveil musculaire avant leur prise de poste.
Devant l’importance du phénomène et sa progression de plus en plus rapide, l’OPPBTP a décidé de comprendre les raisons pour lesquelles les entreprises initient des projets de ce type, les modalités qu’elles mettent en œuvre, les partenaires et les compétences qu’elles associent, les effets qu’elles constatent et les avantages qu’elles en retirent.
Pour mener cette étude, deux approches complémentaires ont été conduites en parallèle :
- Une première autour de la sélection et de la synthèse d’articles scientifiques consacrés à ce phénomène ;
- Une seconde sous la forme d’entretiens avec les responsables des projets relatifs aux échauffements.
Une vingtaine d’entretiens a été réalisée aussi bien auprès d’entreprises du bâtiment ou de travaux publics, ainsi qu’auprès de prestataires de ces entreprises. La durée moyenne des entretiens était d’environ une heure. Le principe retenu reposait sur des « questions ouvertes ».
Les entretiens ont été conduits selon une structuration identique autour des thèmes suivants.
- L’origine du projet : La finalité est de comprendre les motivations de l’entreprise, de déterminer les acteurs ayant pris la décision d’engager la démarche et ceux ayant assuré la mise en œuvre effective, et enfin d’avoir connaissance des constats initiaux dans l’entreprise à l’origine de la démarche.
- L’élaboration du projet : La méthodologie proposée par le prestataire est celle réellement déployée par l’entreprise. Des questions spécifiques ont été posées pour déterminer si les acteurs de la santé, notamment le service de santé, a été associé à la démarche ou si des acteurs spécifiques ont été sollicités pour le suivi et l’évaluation.
Les conditions de mise en œuvre : L’idée était ici de mieux saisir les conditions dans lesquelles le déploiement a été réalisé sur les chantiers, la réaction des différents acteurs concernés par le projet et les éventuelles adaptations qui auraient été pratiquées.
- Les constats et les effets : Enfin, les entretiens ont permis de mesurer les conséquences de la mise en place des échauffements, avec notamment un questionnement sur les effets sur la santé ainsi que sur les relations sociales engendrées.
Nous présentons les enseignements de cette étude ainsi que les préconisations qui ont pu être élaborées à son issue.
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th9 p534 la prevention des maladies cardiovasculaires en sante au travail auteurs frederic dutheil 1 alain chamoux 1 gil boudet 2 karine rouffiac 3 martine jacquand 3 bruno pereira 1 etablissement 1 universite clermont auvergne chu clermont ferrand clermont ferrand france 2 universite clermont auvergne universite clermont auvergne france 3 chu clermont ferrand universite clermont auvergne france presentateur frederic dutheil |
Th9-P534 - La prévention des maladies cardiovasculaires en Santé au Travail
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Frédéric Dutheil (1), Alain Chamoux (1), Gil Boudet (2), Karine Rouffiac (3), Martine Jacquand (3), Bruno Pereira (1)
Présentateur : Frédéric Dutheil
Etablissement : (1) Universite Clermont Auvergne & CHU Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, FRANCE; (2) Universite Clermont Auvergne, Universite Clermont Auvergne, FRANCE; (3) CHU Clermont-Ferrand, Universite Clermont Auvergne, FRANCE
La première cause de mortalité avant l’âge de 60 ans est cardiovasculaire. La prévention du risque cardiovasculaire est un enjeu majeur de santé publique et l’organisation de la Santé au Travail en France, via les visites systématiques obligatoires, pourrait être un atout majeur. En effet, avant l’âge de 60 ans, les personnes ne consultent que rarement leur médecin traitant et les pathologies se découvrent souvent par un évènement cardiovasculaire bruyant ou un décès prématuré. La prévention secondaire (dépistage) a alors tout son sens. Le Pr Alain CHAMOUX avait initié une étude pilote en calculant le risque cardiovasculaire absolu (RCVA) des salariés du CHU à partir de critères cliniques et biologiques. Le RCVA est la probabilité d’avoir un évènement cardiovasculaire (infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral) dans les 10 ans. Tous les salariés dont le RCVA à 10 ans était >30% avaient une épreuve d’effort. Sur 7000 visites en santé au travail du personnel hospitalier, 152 salariés avaient un RCVA >30% : 100 étaient déjà connus et suivis par un cardiologue, et 52 étaient totalement asymptomatiques et ignoraient leur condition à risque. Ces 52 salariés ont bénéficié d’une épreuve d’effort. Tous ont eu un problème de santé détecté (hypertension artérielle, diabète, dyslipidémie, etc.) et pris en charge ensuite par la médecine de soins. Sur les 52 épreuves d’effort réalisées, 3 salariés totalement asymptomatiques avaient une pathologie coronarienne et ont pu bénéficier de stents. Toutefois cette étude observationnelle était de faible niveau de preuves et n’a pas permis de proposer des recommandations de bonne pratique clinique en Santé au Travail. Nous proposons la première étude randomisée contrôlée en grappes (clusters), comparant un groupe témoin (pratique usuelle) à un groupe interventionnel avec épreuve d’effort si RCVA >20% (seuil d’intervention recommandé par l’HAS) ou indication d’épreuve d’effort (référence Société Française de Cardiologie). Il s’agit de démontrer le rôle que pourrait avoir la Santé au Travail pour améliorer l’accès aux filières de soin existantes. |
th9 p535 la sedentarite au travail un enjeu majeur en sante au travail auteurs frederic dutheil 1 jean ferrieres 3 valentin magnon 2 catherine auxiette 2 guillaume vallet 2 david thivel 2 gil boudet 2 yolande esquirol 3 etablissement 1 universite clermont auvergne chu clermont ferrand clermont ferrand france 2 universite clermont auvergne clermont ferrand france 3 universite paul sabatier chu toulouse toulouse france presentateur frederic dutheil |
Th9-P535 - La sédentarité au travail: un enjeu majeur en santé au travail
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Frédéric Dutheil (1), Jean Ferrières (3), Valentin Magnon (2), Catherine Auxiette (2), Guillaume Vallet (2), David Thivel (2), Gil Boudet (2), Yolande Esquirol (3)
Présentateur : Frédéric Dutheil
Etablissement : (1) Universite Clermont Auvergne & CHU Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, FRANCE; (2) Université Clermont Auvergne, Clermont-Ferrand, FRANCE; (3) Université Paul-Sabatier & CHU Toulouse, Toulouse, FRANCE
Cette intervention a pour but de démontrer que 1) La sédentarité tue, 2) Nous ne sommes sédentaires que et uniquement au travail, 3) La sédentarité est un risque professionnel à part entière. Nous proposons un rappel historiques sur les bénéfices de l’activité physique, des fameuses 30 minutes d’activité physique par jour aux études qui individualisent clairement l’effet de l'actvité physique et l’effet de la sédentarité. Pour rappel, les activités sédentaires (« sedentary behavior » en anglais) consistent à rester assis ou allongé, sans dormir, et en faisant une activité engendrant une dépense énergétique inférieure à 1.5 MET (donc typiquement une activité professionnelle en secteur tertiaire). Nous rappelons aussi qu’il n’y a pas de seuil officiel au-delà duquel une personne serait qualifié de « sédentaire » (pour qualifier l’état de la personne et non son activité au temps t) et qu’il y aurait besoin d’un mot pour qualifier cet état - « sedentariness » a été proposé. On peut donc tout à fait être sédentaire une grosse partie de la journée et être sportif de haut niveau (profil du cadre administratif qui reste assis au travail mais qui va s’entrainer pour le marathon après le travail) ou au contraire être non sédentaire mais ne pas faire d’activité physique (être debout la plupart de la journée au travail sans faire d’activité physique). De façon intéressante, ces deux profils ont des mortalités similaires. Une façon d’améliorer la santé facilement serait de limiter les temps sédentaires. Puis nous citons les grandes études qui ont démontré, via des actimètres portés en continu sur plusieurs jours et sur de grandes cohortes, que nous ne sommes sédentaires que et uniquement que au travail. Nous ne sommes pas sédentaires dans notre vie de loisirs. Puis nous citons les études observationnelles qui démontrent l’augmentation de mortalité directement liée à la sédentarité au travail. En conséquence la sédentarité au travail est un risque professionnel à part entière, et doit figurer dans le document unique d’évaluation des risques professionnels recensés par l’employeur. Nous abordons ensuite les études interventionnelles visant à lutter contre la sédentarité au travail (sans augmenter l’activité physique sinon cela reviendrait à étudier les bénéfices de l’activité physique), avec des résultats majeurs obtenus via des études randomisées contrôlées … en laboratoire - les études interventionnelles seront l’un des principaux axes de recherche des prochaines décennies. Nous citons aussi les bénéfices économiques pour les employeurs d’avoir des salariés en bonne santé (concept gagnant-gagnant). |
th9 p536 le soutien sanitaire operationnel lors des entrainements zonaux interministeriels nrbce auteurs naima baladi 1 francois gerard lechon 1 guy cattin 1 roger viney 1 jean gabriel damizet 1 etablissement 1 sdmis lyon france presentateur naima baladi |
Th9-P536 - Le soutien sanitaire opérationnel lors des entrainements zonaux interministériels NRBCE
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Naima Baladi (1), François-Gérard Lechon (1), Guy Cattin (1), Roger Viney (1), Jean-Gabriel Damizet (1)
Présentateur : Naima Baladi
Etablissement : (1) SDMIS, Lyon, FRANCE
Introduction Une des missions prioritaires du service de santé et de secours médical (SSSM) du service départemental-métropolitain d’incendie et de secours (SDMIS) est d’assurer le soutien sanitaire opérationnel (SSO) adapté et de dispenser les soins d’urgence aux sapeurs-pompiers (SP) en intervention. Il est assuré par des infirmiers SP (ISP) protocolés, des médecins SP, des psychologues SP. Il est mis en place sur des interventions courantes et également dans des interventions plus exceptionnelles comme pour le risque NRBCE, le SSSM devient alors responsable du SSO de l’ensemble des acteurs (SP, forces de sécurité intérieure, SMUR...).Le Centre d’Entrainement Zonal NRBCE (CEZ) en est l’illustration.
Méthodologie Le SDMIS héberge le CEZ de la zone de défense et de sécurité Sud-Est sous la responsabilité du Centre National Civil et Militaire de Formation et d’Entrainement NRBCE. Depuis 2014, 2 entrainements interministériels ont lieu chaque année.Ils regroupent des acteurs issus des différents ministères, 200 stagiaires par entrainement. Chacun dure 2 jours avec une partie théorique, des ateliers de mécanisation et un jeu dirigé.Le SSSM assure le SSO dont on va décrire l’organisation,son rôle préventif et curatif.
Résultats Lors de ces entrainements tous les joueurs issus des différents ministères sont en EPI, tenue filtrante ou étanche. Avant d’intégrer le site, ils doivent tous passer par le SAS interservices.Celui-ci est garant de la traçabilité et de la sécurité du personnel engagé.Ils sont enregistrés au secrétariat à l’entrée de la zone à risque. Leur équipement est vérifié et chaque acteur doit avoir l’autorisation du Commandant des Opérations de Secours (COS) pour entrer sur zone. Une zone d’observation est installée à proximité de ce SAS interservices armée par un ISP protocolé. Il mesure le temps d’engagement des différents personnels et conseille le COS pour d’éventuelles relèves du personnel .A la sortie de la zone chaque acteur après déshabillage selon un protocole bien défini, doit à nouveau passer par le secrétariat et rester en zone d’observation pour un contrôle par l’ISP avant d’être autorisé à sortir. Par ailleurs d’autres ISP assurent le SSO de tous les joueurs sur les ateliers ou le jeu dirigé puisque ces derniers sont soumis tout ce temps aux contraintes physiologiques de leurs tenues.
Conclusion Le rôle préventif et curatif de ce SSO est primordial pour la sécurité au travail de tous les agents. Il est à présent reconnu par les acteurs des différents ministères.Ces entrainements réguliers en interministériel depuis 6 ans, la richesse de cette acculturation ont permis à tous d’améliorer les pratiques, de mieux travailler en interservices dans le respect des missions de chacun.
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th9 p537 promouvoir la sante au travail aupres des etudiants en medecine un projet de collaboration entre l universite de medecine pierre et marie curie paris vi et le ciamt centre interentreprises et artisanal de medecine du travail auteurs otelia szabo gay 1 vinh ngo 1 marie christine renaud 2 alexandre duguet 2 etablissement 1 ciamt paris france 2 universite de medecine pierre et marie curie paris france presentateur otelia szabo gay |
Th9-P537 - Promouvoir la santé au travail auprès des étudiants en médecine. Un projet de collaboration entre l'Université de Médecine Pierre et Marie Curie – Paris VI et le CIAMT (Centre Interentreprises et Artisanal de Médecine du travail)
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Otelia Szabo Gay (1), Vinh Ngo (1), Marie Christine Renaud (2), Alexandre Duguet (2)
Présentateur : Otelia Szabo Gay
Etablissement : (1) CIAMT, Paris, FRANCE; (2) UNIVERSITE DE MEDECINE PIERRE ET MARIE CURIE, Paris, FRANCE
Le plan santé au travail 2016-2020 prévoit dans le cadre de l'objectif opérationnel 8 II-1 de renforcer les acteurs de la prévention en entreprise.
L'action 3.5 préconise de renforcer les services de santé au travail ; renforcer l’attractivité de la filière médecine du travail, en développant des actions d’information et de communication en direction des élèves en médecine pour valoriser et accroître l’attractivité de la profession et en améliorant l’attractivité de la carrière hospitalo universitaire avec une forte influence sur la recherche universitaire.
Depuis 2013 l'Université de Médecine Pierre et Marie Curie a commencé une collaboration avec le CIAMT proposant aux étudiants en médecine de 4ème année une matinée de stage de découverte en service de santé au travail. Les étudiants ont assisté à une consultation avec le médecin du travail et parfois avec l'infirmier en santé au travail. A la fin de ce stage les étudiants ont répondu à un questionnaire d'évaluation du stage. Nous vous présentons les résultats de ces évaluations et l’intérêt porté par les étudiants participants entre 2013 et 2017.
821 étudiants en 4ème année de médecine ont effectué un stage d'une matinée dans le service de santé au travail. Seulement 796 questionnaires ont pu être exploités.
A la question « Ce stage est utile pour l'item N°178. Environnement professionnel et santé au travail » 82,3 % des étudiants ont répondu favorablement (d'accord et tout à fait d'accord).
A la question « Ce stage est utile pour l'item N°179. Organisation de la médecine du travail. Prévention des risques professionnels » 84,55 % des étudiants ont répondu favorablement (d'accord et tout à fait d'accord).
A la question « Ce stage est utile pour l'item N°180. Accidents du travail et maladies professionnelles : définitions et enjeux » 67,21 % des étudiants ont répondu favorablement (d'accord et tout à fait d'accord).
A la question «Ce stage aide à comprendre le rôle du médecin du travail » 96,86 % des étudiants ont répondu favorablement (d'accord et tout à fait d'accord).
Concernant la question « Ce stage fait découvrir une pratique de la médecine peu connue » 94,97 % des étudiants ont répondu favorablement (d'accord et tout à fait d'accord).
A remarquer qu'à la question « Ce stage donne envie d'approfondir mes connaissances en médecine du travail » 45 % des étudiants ont répondu favorablement (d'accord et tout à fait d'accord) et 54,6 % ne sont pas d'accord.
En conclusion à l'item « Ce stage a changé mon regard sur la médecine du travail » 62 % des étudiants ont répondu favorablement (d'accord et tout à fait d'accord).
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th9 p539 ne vous laissez pas tomber soyez acteur de votre chute auteurs mathilde cahoreau viaud 1 florence labour 1 etablissement 1 msa midi pyrenees nord montauban france presentateur mathilde cahoreau viaud |
Th9-P539 - Ne vous laissez pas tomber, soyez acteur de votre chute
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Mathilde Cahoreau-Viaud (1), Florence Labour (1)
Présentateur : Mathilde Cahoreau-Viaud
Etablissement : (1) MSA Midi Pyrénées-Nord, Montauban, FRANCE
A partir de 2016 et au regard de l’accidentologie de la filière hippique, former les futurs cavaliers professionnels à la prévention des traumatismes graves pouvant émaner de la chute de cheval est devenu une priorité nationale pour la Mutualité Sociale Agricole.
Nous avons choisi de collaborer avec des cascadeurs équestres professionnels. En effet, cette approche nous semblait adaptée à la réalité du terrain (exercices réalisés en tenue et lieu de travail, avec l’animal et la hauteur associée). De plus, intervenants et professionnels ont comme dénominateur commun la passion du cheval.
Le but de l’approche consiste à apporter un nouveau regard sur la chute de cheval et permettre aux cavaliers de devenir acteurs, et garder le pouvoir de décider de leur chute (où, quand, comment). Le principe est de dissiper une partie de l’énergie cinétique engendrée lors de la chute et ne pas concentrer le choc sur un seul impact.
Les professeurs d’équitation et de sport, complémentaires dans leur approche, étaient définis comme cible initiale, afin qu’ils déclinent de façon autonome l’enseignement auprès des élèves. Au vu de l’adhésion à la démarche, nous avons étendu la formation aux cavaliers professionnels.
Le déroulé vise à mobiliser son corps et se repérer dans l’espace par l’apprentissage de la chute par la roulade. En complément, la pratique de la voltige à cheval permet de gérer l’appréhension de la hauteur, de développer l’équilibre et de se libérer du cheval.
Le programme pédagogique propose une série d’exercices physiques allant progressivement du travail au sol jusqu’à la prise de hauteur avec réalisation de chutes depuis un montoir et un cheval mécanique.
L’expérience a mis en évidence la nécessité d’une condition physique minimale, ainsi qu’une évolution des représentations sur la chute de cheval : passage du déni du risque de chute (« à cheval, on ne tombe pas ») à une prise de conscience du risque et des conséquences de la chute sur la santé du cavalier. Cette action a aussi permis de créer du lien entre enseignants autour d’un projet commun.
Le travail en pluridisciplinarité génère une compilation de regards et de savoir-faire complémentaires dans le montage du projet (préparation physique/gestion de projet).
A ce jour, il reste à évaluer l’appropriation de la démarche par les cavaliers professionnels formés, avec la difficulté de quantifier son impact (chutes non comptabilisées et sous-déclaration des accidents du travail). Toutefois, nous sommes convaincues de la pertinence de cette action grâce à ses différents angles d’approche. Elle sera idéalement associée à une formation relative au comportement équin également proposée par nos services. |
th9 p540 risques lies au changement climatique sur la sante des travailleurs auteurs remi poirier 1 caroline norrant 9 serge planton 5 nicolas viovy 10 aurelie niaudet 1 olivier merckel 1 murielle lafaye 2 ariane adam poupart 3 anthony cadene 1 karine chalvet monfray 4 jean claude cohen 5 clemence fourneau 1 thierry gauquelin 6 colette le bacle 7 fabrice michiels 8 etablissement 1 agence nationale de securite sanitaire de l alimentation de l environnement et du travail anses maisons alfort france 10 commissariat a l energie atomique et aux energies alternatives cea saclay france 2 centre national d etudes spatiales cnes toulouse france 3 institut national de sante publique du quebec inspq quebec city canada 4 umr epidemiologie des maladies animales et zoonotiques inra vetagro sup marcy l etoile france 5 meteo france toulouse france 6 institut mediterraneen de biodiversite et d ecologie marine et continentale imbe marseille france 7 institut national de recherche et de securite inrs paris france 8 association interentreprises pour la sante au travail en correze aist19 brive la gaillarde france 9 universite lille 1 lille france presentateur remi poirier |
Th9-P540 - risques liés au changement climatique sur la santé des travailleurs
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Rémi Poirier (1), Caroline Norrant (9), Serge Planton (5), Nicolas Viovy (10), Aurélie Niaudet (1), Olivier Merckel (1), Murielle Lafaye (2), Ariane Adam-Poupart (3), Anthony Cadene (1), Karine Chalvet-Monfray (4), Jean-Claude Cohen (5), Clémence Fourneau (1), Thierry Gauquelin (6), Colette Le Bâcle (7), Fabrice Michiels (8)
Présentateur : Rémi Poirier
Etablissement : (1) Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses), Maisons-Alfort , FRANCE; (10) Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), Saclay, FRANCE; (2) Centre national d'études spatiales (CNES), Toulouse, FRANCE; (3) Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), Quebec City, CANADA; (4) UMR épidémiologie des maladies animales et zoonotiques (INRA-VetAgro Sup), Marcy-L'etoile, FRANCE; (5) Météo France, Toulouse, FRANCE; (6) Institut méditerranéen de biodiversité et d'écologie marine et continentale (IMBE), Marseille, FRANCE; (7) Institut national de recherche et de sécurité (INRS), Paris, FRANCE; (8) Association interentreprises pour la santé au travail en Corrèze (AIST19), Brive-La-Gaillarde, FRANCE; (9) Université Lille 1, Lille, FRANCE
Contexte le changement climatique est susceptible d’affecter la santé humaine, avec des effets spécifiques ou aggravés sur la santé de certains professionnels.
But les travaux de l’Anses visaient à identifier les risques professionnels susceptibles d’être impactés par le changement climatique.
Méthode l’Anses a coordonné cette expertise confiée à un groupe de travail multidisciplinaire, composé de scientifiques spécialistes en climatologie, météorologie, bioclimatologie et biométéorologie, écologie et biodiversité, épidémiologie, médecine du travail. Dans le cadre d’une démarche prospective, nous avons étudié les effets sanitaires liés aux changements climatiques et environnementaux prévisibles à court terme (5 ans) et à moyen terme (2050). L’exploitation de la littérature scientifique a permis d’identifier d’une part les changements climatiques et environnementaux déjà observés, et d’autre part les scénarios d’évolution climatique les plus probables. Nous nous sommes attachés à caractériser les interactions entre climat, environnement et santé au travail. Afin de relier le changement climatique aux risques professionnels répertoriés, les connaissances sur les mécanismes d’impact du changement climatique sur la santé ont également été examinées.
Résultat malgré des lacunes dans les connaissances concernant les processus d’impacts du changement climatique sur la santé des travailleurs, ces travaux montrent qu’à l’exception des risques liés au bruit et aux rayonnements artificiels, tous les risques professionnels sont et seront affectés par le changement climatique et les modifications environnementales. Des exemples de circonstances d’expositions professionnelles ont été associés à chaque risque professionnel potentiellement accru par les modifications climatiques. Trois principales modifications climatiques et environnementales sont à l’origine des augmentations de risques professionnels identifiés : hausse des températures, évolution de l’environnement biologique et chimique, modification de la fréquence et de l’intensité de certains aléas climatiques. Les travaux de l’Anses mettent également en évidence la pertinence d’une approche dite par « circonstances d’exposition », qui permet de regrouper les professionnels en fonction de leurs expositions réelles et non pas en fonction de leur métier.
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th9 p542 contre indication et restrictions a la plongee professionnelle etude retrospective sur un centre auteurs richard pougnet 1 2 laurence pougnet 2 3 jean dominique dewitte 1 2 brice lodde 1 2 david lucas 1 2 etablissement 1 chru brest brest france 2 societe francaise de medecine maritime brest france 3 hopital d instruction des armees clermont tonnerre brest france presentateur jean dominique dewitte |
Th9-P542 - Contre-indication et restrictions à la plongée professionnelle: étude rétrospective sur un centre
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
Auteurs : Richard Pougnet (1,2), Laurence Pougnet (2,3), Jean-Dominique Dewitte (1,2), Brice Loddé (1,2), David Lucas (1,2)
Présentateur : Jean-Dominique Dewitte
Etablissement : (1) CHRU Brest, Brest, FRANCE; (2) Société Française de Médecine Maritime, Brest, FRANCE; (3) Hôpital d'Instruction des Armées, Clermont-Tonnerre, Brest, FRANCE
Introduction: En France, le suivi des plongeurs professionnels est réglementé. La société française de médecine du travail et la société française de médecine hyperbare ont émis des recommandations de suivi pour les plongeurs professionnels. Les décisions médicales peuvent être l’absence de contre-indication ; mais il peut s’agit d’avis particuliers comme la contre-indication temporaire ou définitive à la plongée professionnelle, ou bien une restriction de la condition physique. Le but de l'étude était de faire le point sur les avis particuliers sur un centre de pathologies professionnelles.
Méthode: Les dossiers des plongeurs ont été sélectionnés à partir du Réseau national français de vigilance et de prévention des maladies professionnelles (RNV3P). Seuls les dossiers ayant fait l'objet d'une décision médicale particulière sur le CPP de Brest, entre 2002 et 2019, ont été sélectionnés.
Résultats: 396 plongeurs professionnels sont suivis dans notre centre et 1371 visites médicales ont été effectuées entre 2002 et 2019. Il y avait 29 plongeurs (7,3%) avec une décision médicale spéciale, émise au cours de 42 (3,1%) visites médicales. Douze (3,0%) plongeurs ont eu une contre-indication définitive. La principale cause d'inaptitude était les maladies pulmonaires: 3 emphysèmes, 2 BPCO, 2 asthmes. Seize (4,0%) plongeurs ont eu une contre-indication provisoire. Les principales causes étaient cardiovasculaires (4 fois) et neurologiques (6 fois). Douze plongeurs (3,0%) avaient eu au moins accident de décompression de type II.
Conclusion: Les avis de contre-indication à la plongée étaient rares, mais ils étaient souvent dus à une maladie pouvant décompensée en cours de plongée. Le suivi médical des plongeurs professionnels semblait donc utile pour diminuer le risque d'accident mortel lors des plongées professionnelles. |
th9 p543 pour une coherence des procedures sst avec le samu auteurs virginie garreau 1 etablissement 1 service medical sante au travail angers france presentateur virginie garreau |
Th9-P543 - Pour une cohérence des procédures sst avec le samu
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
Auteurs : Virginie Garreau (1)
Présentateur : Virginie Garreau
Etablissement : (1) SERVICE MEDICAL SANTE AU TRAVAIL, Angers, FRANCE
Introduction Le service de santé au travail a un rôle important dans l’organisation des secours en entreprise. Il élabore un protocole d’urgence, conseille l’employeur pour la mise en place des plans d’évacuations, des trousses de secours.De plus,dans notre entreprise de transport ferroviaire, il prend en charge la formation des Sauveteurs Secouristes du Travail (SST) Cette formation est optimale car le moniteur connait le milieu de travail, et les risques professionnels associés aux postes.
Contexte En 2017, à l’occasion de la prise en charge d'une victime sur le lieu de travail, le SAMU (Service d'Aide Médicale d'Urgence) a demandé qu'elle soit acheminée aux urgences par un collègue: nous avons évoqué les consignes d'un SST qui ne doit jamais prendre en charge une victime dans sa propre voiture(ou par tout autre moyen) pour l'accompagner aux urgences.
C’est dans ce contexte que j’ai demandé, en tant qu’infirmière en santé au travail et monitrice SST, la possibilité d'accompagner des SST, sur leur temps personnel, au SAMU-Centre 15 afin d'échanger avec ce service que nous sollicitons régulièrement.
Méthode Neuf SST et moi-même ont été accueillis par l’infirmière anesthésiste, le cadre de santé du centre 15,et un ambulancier, avec ces consignes :confidentialité(pas de photo sur les réseaux sociaux ni en diffusion élargie) et silence.
Ces professionnels nous ont présenté le SAMU : constitué du Centre 15, centre d’appel dans la salle de régulation, et du SMUR, Service Mobile d’Urgence et de Réanimation (véhicules équipés) Plusieurs personnes interviennent : l’assistant régulateur médical, le médecin régulateur, l’ambulancier, et l’infirmier et/ou l’infirmier anesthésiste.
Résultats Cette visite a permis à tous les SST présents d’apprendre à connaître le fonctionnement du Centre 15, afin de donner le meilleur message d’alerte possible : coordonnées du SST, coordonnées très précises de l’endroit de la situation d’accident, pour raccourcir le plus possible le délai d’intervention des secours. Ils ont également insisté sur le bilan très précis de la victime, qui permet le départ du véhicule approprié, et la prise en charge optimisée à l’arrivée aux urgences (par exemple : scanner cérébral dans le cas de signes faisant penser à un AVC)
Conclusion Ce moment a concrétisé la formation que j’effectue auprès des SST, avec l’appui de professionnels spécialisés. Nous avons pu mettre en cohérence les procédures de premiers secours en entreprise, dictées par l' INRS pour l'employeur et les SST, concernant leurs responsabilités, avec les procédures du Centre 15.
Cette expérience serait intéressante à renouveler afin de pouvoir évaluer le bénéfice de ces échanges,sur de futures prises en charge d’accidents du travail.
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th9 p546 etude des motifs des demandes de retraite anticipee a propos de 74 cas auteurs ghada bahri 1 khawla lassoued 1 imene yousfi 1 mongi hamdouni 2 anja meghirbi 1 najla ben charrada 1 dorra essid 1 imen youssef 1 nizar ladhari 1 etablissement 1 service de pathologies professionnelles et d aptitude au travail hopital charles nicolle tunis tunisie 2 caisse nationale d assurance maladie tunis tunisie presentateur dorra essid |
Th9-P546 - Etude des motifs des demandes de retraite anticipée : A propos de 74 cas
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Ghada Bahri (1), Khawla Lassoued (1), Imene Yousfi (1), Mongi Hamdouni (2), Anja Meghirbi (1), Najla Ben Charrada (1), Dorra Essid (1), Imen Youssef (1), Nizar Ladhari (1)
Présentateur : Dorra Essid
Etablissement : (1) Service de pathologies professionnelles et d'aptitude au travail, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, TUNISIE; (2) Caisse Nationale d'Assurance Maladie, Tunis, TUNISIE
Objectif
Etudier les caractéristiques socioprofessionnelles et médicales des salariés demandeurs d’une retraite anticipée.
Méthodes
Etude descriptive et rétrospective, intéressant tous les dossiers médicaux des sujets qui ont consulté le service de pathologies professionnelles à l’hôpital Charles Nicolle pour une demande de retraite anticipée durant la période allant du premier Janvier 2015 au 31 Décembre 2018.
Résultats
Au cours de la période d’étude nous avons colligé 74 cas. La moyenne d’âge était de 52,5±6 ans. Notre population était à prédominance masculine (N=43). L’ancienneté professionnelle moyenne était de 23,7 ans±9,7 ans. Le secteur du bâtiment et travaux publics et le secteur de confection étaient les principaux secteurs représentés avec des taux respectifs de 14,9% et 12,2%, suivis par le secteur agroalimentaire (10,8%) et le secteur de soins (10,8%).
Dans cette série, 61% pour usure prématurée de l’organisme et 39% cas ont été proposés pour une retraite anticipée pour cause d’invalidité. Les pathologies en cause étaient d’ordre ostéoarticulaire (41,9%), cardiovasculaires (32,4%), métabolique à type de diabète au stade de complications dégénératives (21,6%). Deux cas de retraite anticipée ont été attribués suite à une maladie professionnelle reconnue (un cancer de la vessie du aux amines aromatiques chez un ouvrier de métallurgie et une hépatite C chronique contractée en milieu de soins). Les accidents du travail ont été à l’origine d’une proposition à la mise en retraite anticipée chez cinq salariés.
Discussion et Conclusion
A conséquences socioéconomiques assez lourdes, plusieurs pathologies peuvent affecter l’aptitude médicale au travail et être à l’origine d’un arrêt prématuré de l’activité professionnelle. Ainsi, il est important de dépister précocement les maladies chroniques et d’améliorer les conditions du travail ce qui permettrai de prévenir le phénomène d’usure par le travail largement constaté dans notre série.
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th9 p550 pathologies en relation avec le travail prt dans le secteur de ladministration publique donnees du reseau national de vigilance et de prevention des pathologies professionnelles rnv3p 2001 a 2018 auteurs fabrice herin 1 natalie vongmany 2 serge faye 2 juliette bloch 2 christophe paris 3 membres rnv3p 4 etablissement 1 ccpp hopitaux de toulouse toulouse france 2 agence nationale de securite sanitaire de lalimentation de lenvironnement et du travail anses maisons alfort france 3 ccpp chu rennes rennes france 4 ccpps france france presentateur fabrice herin |
Th9-P550 - Pathologies en relation avec le travail (PRT) dans le secteur de l’administration publique : données du réseau national de vigilance et de prévention des pathologies professionnelles (RNV3P) 2001 à 2018
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Fabrice Herin (1), Natalie Vongmany (2), Serge Faye (2), Juliette Bloch (2), Christophe Paris (3), Membres Rnv3P (4)
Présentateur : Fabrice Herin
Etablissement : (1) CCPP - Hôpitaux de Toulouse, Toulouse, FRANCE; (2) Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses, Maisons-Alfort, FRANCE; (3) CCPP - CHU Rennes, Rennes, FRANCE; (4) CCPPs, France, FRANCE
Nous présentons une analyse descriptive des pathologies en relation avec le travail (PRT) enregistrées dans la base de données du RNV3P (BDD) entre 2001 et 2018 et pour lesquelles le secteur de l’administration publique (O dans la classification NAF08) a été renseigné comme étant le plus en lien avec les expositions d’imputabilité moyenne ou forte. Une analyse comparative du secteur d’intérêt (G) par rapport aux autres secteurs mentionnés dans les PRT de la BDD est présentée. La méthodologie complète est décrite par ailleurs (Vongmany N et coll).
Le secteur d’intérêt concerne 9% des 115 810 PRT (avec imputabilité moyenne ou forte), ce qui représente respectivement 11% des PRT chez les femmes et 7,7% des PRT chez les hommes. Il s’agit du 5ème secteur d’activité le plus représenté au sein des PRT. Dans ce secteur comparativement aux autres secteurs, les hommes sont moins nombreux (50% vs 58%) et l’âge médian est quasi-identique (49,5 ans vs 49,1 ans).
Ce secteur comporte 3 types d’activité différents (sous-secteurs) : administration générale, économique et sociale (84.1) caractérisée principalement dans notre échantillon par l’administration publique générale (8411Z, 72,3% des PRT du secteur « O »), les services de prérogatives (84.2) caractérisé principalement dans notre échantillon par la Défense (8422Z, 8,1% des PRT du secteur « O ») et le sous-secteur de la sécurité sociale obligatoire (84.3).
Chez les femmes, comme dans les autres secteurs d’activité, les maladies psychiques puis les troubles musculo-squelettiques (TMS) arrivent en tête des pathologies. Chez les hommes, alors que dans les autres secteurs les pathologies respiratoires sont majoritairement rencontrées suivies des cancers, dans l’administration publique, ce sont les TMS puis les maladies psychiques suivies des affections de l’appareil respiratoire qui arrivent en tête. Dans le sous-secteur de la Défense, les pathologies respiratoires sont majoritairement rencontrées suivies des cancers et des maladies psychiques.
Parmi les PRT étudiées, comparativement aux autres secteurs d’activité, les maladies psychiques sont plus rapportées dans les deux sexes dans le secteur de l’administration publique
Cette analyse permet de mettre en évidence que les types de pathologies en relation avec le travail recensés dans les CCPP varient selon le secteur ou sous-secteur d’activité en raison des différences de situations professionnelles en terme de taches et d’expositions, qui seront détaillées dans la présentation. |
th9 p551 methodologie danalyse des pathologies en relation avec le travail prt par grands secteurs dactivite donnees du reseau national de vigilance et de prevention des pathologies professionnelles rnv3p 2001 2018 auteurs natalie vongmany 1 catherine nisse 2 serge faye 1 lynda larabi 1 claire chauvet 1 juliette bloch 1 christophe paris 3 membres rnv3p 4 etablissement 1 anses maisons alfort france 2 chu de lille pathologie professionnelle et environnement lille france 3 chru pontchaillou rennes service de sante au travail de pathologie professionnelle et environnementale rennes france 4 ccpps france france presentateur natalie vongmany |
Th9-P551 - Méthodologie d’analyse des pathologies en relation avec le travail (PRT) par grands secteurs d’activité : données du Réseau national de vigilance et de prévention des pathologies professionnelles (RNV3P) 2001-2018
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Natalie Vongmany (1), Catherine Nisse (2), Serge Faye (1), Lynda Larabi (1), Claire Chauvet (1), Juliette Bloch (1), Christophe Paris (3), Membres Rnv3P (4)
Présentateur : Natalie Vongmany
Etablissement : (1) Anses, Maisons-Alfort, FRANCE; (2) CHU de Lille, Pathologie professionnelle et environnement, Lille, FRANCE; (3) CHRU Pontchaillou Rennes, Service de Santé au Travail & de Pathologie Professionnelle et Environnementale, Rennes, FRANCE; (4) CCPPs, France, FRANCE
Le RNV3P est un réseau d’experts et de partenaires institutionnels coordonné par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). Depuis 2001, les informations non nominatives issues des consultations de l’ensemble des centres de consultation en pathologies professionnelles (CCPP), répartis sur le territoire national (au nombre de 30 en 2019) sont enregistrées dans une base de données (BDD) consacrée à la vigilance et la prévention en santé au travail.
L’unité statistique de la BDD est le problème de santé au travail (PST) identifié par le clinicien lors de la consultation. Les données sont codées selon des nomenclatures internationales (CIM-10 pour le codage des maladies, CITP-08 pour le codage des postes de travail) ou nationales (NAF-08 pour le codage des secteurs d’activité, thésaurus des expositions du RNV3P dit TEP pour le codage des expositions professionnelles). Le clinicien estime la force de l’association entre l’exposition professionnelle et la pathologie principale selon une échelle d’imputabilité variant de 0 (sans relation) à 3 (forte). Lorsque le PST semble lié à au moins une exposition professionnelle avec une imputabilité au moins faible, on le qualifie de pathologie en relation avec le travail (PRT). Le clinicien retient comme situation professionnelle responsable le secteur d’activité (SA) et poste de travail le plus en lien avec les expositions recensées.
Nous proposons une description des PRT d’imputabilité moyenne ou forte (PRT2-3) sur la période du 01/01/2001 au 31/12/2018 selon les SA codés selon le premier niveau de la NAF08. Huit secteurs représentent plus de 3,5% des PRT2-3 de la BDD (N=115810) : l’industrie manufacturière (25,4%), la santé humaine et l’action sociale (12,9%), la construction (12,2%), le commerce/réparation d’automobiles et de motocycles (9,7%), l’administration publique (9%), les transports et l’entreposage (4,4%), les autres activités de services (4,3%) et les activités de services administratifs et de soutien (3,6%).
Pour chaque type de SA retenu, une analyse quantitative des PRT2-3 a été réalisée (pathologies, situations professionnellles, données démographiques). L’étude a été complétée par une analyse comparative du SA d’intérêt aux autres SA de la BDD (hors le SA d’intérêt) pour déterminer s’il existe une notification disproportionnée d'une pathologie dans le sous-secteur d’intérêt spécifique par rapport à d'autres pathologies dans d'autres secteurs.
Les résultats de cette étude sont présentés dans d’autres communications. Ils montrent la plus-value apportée par ce dispositif de vigilance original pour améliorer les connaissances sur les liens entre pathologies et situations professionnelles. |
th9 p552 pathologies en relation avec le travail dans les secteurs des activites de services donnees du reseau national de vigilance et de prevention des pathologies professionnelles rnv3p 2001 2018 auteurs gerard lasfargues 1 2 natalie vongmany 2 serge faye 2 lynda larabi 2 juliette bloch 2 membres rnv3p 3 etablissement 1 institut sante travail paris est universite paris est creteil creteil france 2 anses maisons alfort france 3 cccps france france presentateur gerard lasfargues |
Th9-P552 - Pathologies en relation avec le travail dans les secteurs des activités de services : données du réseau national de vigilance et de prévention des pathologies professionnelles (RNV3P) 2001 -2018.
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Gérard Lasfargues (1,2), Natalie Vongmany (2), Serge Faye (2), Lynda Larabi (2), Juliette Bloch (2), Membres Rnv3P (3)
Présentateur : Gérard Lasfargues
Etablissement : (1) Institut santé-travail Paris Est, Université Paris-Est Créteil, Créteil, FRANCE; (2) ANSES, Maisons-Alfort, FRANCE; (3) CCCPs, France, FRANCE
Nous présentons une analyse descriptive des pathologies en relation avec le travail (PRT) enregistrées dans la base de données du RNV3P (BDD) entre 2001 et 2018 dans les secteurs des services administratifs et de soutien (N dans la classification NAF08) et des autres activités de services (S dans la classification NAF08). Sont considérés les PRT en lien avec les expositions professionnelles d’imputabilité moyenne ou forte. Une analyse comparative de ces secteurs d’intérêt par rapport aux autres secteurs mentionnés dans les PRT de la BDD est présentée. La méthodologie complète est décrite par ailleurs (abstract Vongmany N et al.).
Le secteur N concerne 4198 PRT, représentant 4,4% des PRT de la BDD chez les femmes (F) et 3,1% chez les hommes (H). Le secteur S concerne 4976 PRT représentant 8,8 % des PRT chez les F et 1,1 % chez les H. Dans les échantillons des secteurs N et S, les H représentent respectivement 49,9% et 14,9% (vs 58,4% dans la BDD). L’âge médian est inférieur, 47 ans et 34 ans respectivement dans les secteurs N et S (vs 50 dans la BDD).
Au sein du secteur N le sous-secteur le plus représenté est celui des services relatifs aux bâtiments et aménagement paysager avec 2075 PRT (1288 F et 787 H) , comportant principalement des activités de nettoyage et des postes de travail du type aides de ménage (87,4% des postes F et 58,1% H). Les pathologies correspondantes sont dans l’ordre les TMS (34,1%), pathologies respiratoires (19,6%), dermatoses (17,4%), pathologies psychiques en y incluant burnout et stress (16,3%). Les postes de travail sont marqués par des polyexpositions : gestes répétitifs, manutention de charges, agents chimiques (produits entretien…), facteurs de risques psychosociaux (RPS).
Parmi les autres sous-secteurs, les activités liées à l’emploi ainsi que les activités administratives et autres activités de soutien représentent la majorité (1407 PRT). On y observe une prédominance des pathologies psychiques imputables à des facteurs de RPS liés à l’organisation du travail, aux modes de management et relations avec la hiérarchie.
Le secteur S concerne essentiellement les autres services personnels avec 4161 PRT. Les services de coiffure et soins de beauté représentent 65,5% des PRT (70,9 des PRT F et 36,1 H), avec des expositions aux produits de coiffure et autres agents chimiques et des facteurs de RPS. Les pathologies correspondantes sont des dermatoses (1782 PRT ; 35,8%), pathologies respiratoires (1202 PRT ; 24,2%) et pathologies psychiques (1015 ; 20,4%).
En conclusion, l’analyse met en évidence les surreprésentations de PRT liées aux situations professionnelles dans les secteurs des services. Ces résultats et les tendances temporelles seront détaillées dans la présentation. |
th9 p553 pathologies en relation avec le travail prt dans le secteur du commerce reparation dautomobiles et de motocycles donnees du reseau national de vigilance et de prevention des pathologies professionnelles rnv3p 2001 2018 auteurs catherine nisse 1 natalie vongmany 2 nadege lepage 1 serge faye 2 lynda larabi 2 juliette bloch 2 membres rnv3p 3 etablissement 1 consultations de pathologies professionnelles et environnementales chu lille lille france 2 anses maisons alfort france 3 ccpps france france presentateur catherine nisse |
Th9-P553 - Pathologies en relation avec le travail (PRT) dans le secteur du Commerce - réparation d’automobiles et de motocycles : données du Réseau national de vigilance et de prévention des pathologies professionnelles (RNV3P) 2001-2018
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Catherine Nisse (1), Natalie Vongmany (2), Nadège Lepage (1), Serge Faye (2), Lynda Larabi (2), Juliette Bloch (2), Membres Rnv3P (3)
Présentateur : Catherine Nisse
Etablissement : (1) Consultations de pathologies professionnelles et environnementales, CHU Lille, Lille, FRANCE; (2) Anses, Maisons-Alfort, FRANCE; (3) CCPPs, France, FRANCE
Nous présentons une analyse descriptive des pathologies en relation avec le travail (PRT) enregistrées dans la base de données du RNV3P (BDD) entre 2001 et 2018 et pour lesquelles le secteur du commerce-réparation d’automobiles et de motocycles (G dans la classification NAF08) a été renseigné comme étant le plus en lien avec les expositions d’imputabilité moyenne ou forte. Une analyse comparative du secteur d’intérêt (G) par rapport aux autres secteurs mentionnés dans les PRT de la BDD est présentée. La méthodologie complète est décrite par ailleurs (Vongmany N et coll).
Le secteur d’intérêt concerne 9,7% des 115 810 PRT (avec imputabilité moyenne ou forte), ce qui représente respectivement 11% des PRT chez les femmes et 8,7% des PRT chez les hommes. Il s’agit du 4ème secteur d’activité le plus représenté au sein des PRT. Dans ce secteur comparativement aux autres secteurs, les hommes sont moins nombreux (53% vs 58%) et l’âge médian inférieur (45 ans vs 50 ans).
Ce secteur comporte 3 types d’activité différents (sous-secteurs): commerce de détail à l’exception des automobiles et motocycles (G47, 52%), commerce et réparation d’automobiles et de motocycles (G45, 26%) et commerce de gros (G46, 22%). Chez les femmes, le commerce de détail est majoritaire (75% des PRT des femmes) alors que chez les hommes c’est le commerce et réparation d’automobiles (44%) suivi du commerce de détail (33%).
Chez les femmes, comme dans les autres secteurs d’activité, les maladies psychiques puis les troubles musculo-squelettiques (TMS) arrivent en tête des pathologies dans chacun des 3 sous-secteurs. Chez les hommes, alors que dans les autres secteurs les pathologies respiratoires sont majoritairement rencontrées suivies des cancers, dans le commerce de gros comme de détail, ce sont les maladies psychiques suivies des TMS qui arrivent en tête, et dans le commerce et la réparation automobile, ce sont les cancers qui sont le plus souvent rencontrés suivis des pathologies respiratoires et cutanées.
Parmi les PRT étudiées, comparativement aux autres secteurs d’activité, les maladies psychiques sont plus rapportées chez la femme dans le commerce de gros et la réparation automobile et les TMS dans le commerce de détail ; chez les hommes, les maladies psychiques et les TMS sont sur-notifiés dans le commerce de détail et de gros et les cancers dans la réparation automobile.
Cette analyse permet de mettre en évidence que les types de pathologies en relation avec le travail recensés dans les CCPP varient selon le secteur ou sous-secteur d’activité en raison des différences de situations professionnelles en termes de taches et d’expositions, qui seront détaillées dans la présentation.
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th9 p554 pathologies en relation avec le travail prt dans le secteur du transports et entreposage donnees du reseau national de vigilance et de prevention des pathologies professionnelles rnv3p 2001 2018 auteurs lynda bensefa colas 1 2 natalie vongmany 3 barbara charbotel 5 serge faye 3 lynda larabi 3 juliette bloch 3 membres rnv3p 4 etablissement 1 aphp paris france 2 universite de paris paris france 3 anses maison alfort france 4 ccpps france france 5 hcl lyon france presentateur lynda bensefa colas |
Th9-P554 - Pathologies en relation avec le travail (PRT) dans le secteur du Transports et entreposage : données du Réseau national de vigilance et de prévention des pathologies professionnelles (RNV3P) 2001-2018
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Lynda Bensefa-Colas (1,2), Natalie Vongmany (3), Barbara Charbotel (5), Serge Faye (3), Lynda Larabi (3), Juliette Bloch (3), Membres Rnv3P (4)
Présentateur : Lynda Bensefa-Colas
Etablissement : (1) APHP, Paris, FRANCE; (2) Université de Paris, Paris, FRANCE; (3) Anses, Maison-Alfort, FRANCE; (4) CCPPs, France, FRANCE; (5) HCL, Lyon, FRANCE
Nous présentons une analyse descriptive des pathologies en relation avec le travail (PRT) enregistrées dans la base de données du RNV3P entre 2001 et 2018 et pour lesquelles le secteur du Transports et entreposage (H dans la classification NAF08) a été renseigné comme étant l’un des plus en lien avec les expositions d’imputabilité moyenne ou forte. Une analyse comparative du secteur d’intérêt (H) par rapport aux autres secteurs mentionnés dans les PRT de la BDD est présentée. La méthodologie complète est décrite par ailleurs (Vongmany N et coll).
Le secteur d’intérêt concerne 4,4% des 115 810 PRT (avec imputabilité moyenne ou forte), ce qui représente respectivement 2,6% des PRT chez les femmes et 5,6% des PRT chez les hommes. Il s’agit du 6ème secteur d’activité le plus représenté au sein des PRT. Dans ce secteur comparativement aux autres secteurs, les hommes sont plus nombreux (75% vs 58%) et l’âge médian comparable (51,5 ans vs 50 ans).
Ce secteur comporte des types d’activité différentes (sous-secteurs) : Transports terrestres et transport par conduites (H49, 48%), Transports terrestres et transport par conduites (H52, 22%), Activités de poste et de courrier (G53, 19%), transports aériens (H51, 6%) et par eau (H50&61, 5%). Chez les femmes, les activités de poste et de courrier sont les plus fréquentes (45% des PRT des femmes) alors que chez les hommes ce sont les transports terrestres (53%).
Chez les femmes, comme dans les autres secteurs d’activité, les maladies psychiques puis les troubles musculo-squelettiques (TMS) arrivent en tête des pathologies dans chacun des 3 premiers sous-secteurs. Chez les hommes, alors que dans les activités d’entreposage, comme pour les autres grands secteurs, pathologies respiratoires puis cancers sont majoritairement rencontrées, dans les activités de poste et de courrier, ce sont les maladies psychiques et les TMS qui arrivent en tête, et dans les transports terrestres, les TMS.
Parmi les PRT étudiées, comparativement aux autres grands secteurs d’activité, les maladies psychiques sont sur-notifiés chez la femme dans le secteur d’intérêt et les principaux sous-secteurs ; chez les hommes, les maladies psychiques et les TMS sont sur-notifiés dans les transports terrestres et les activités de poste et les maladies respiratoires dans les activités d’entreposage.
Cette analyse permet de mettre en évidence que les types de PRT notifiés par les CCPP varient selon le secteur ou sous-secteur d’activité en raison de risques différents et qui seront détaillées dans la présentation. |
th9 p555 pathologies en relation avec le travail prt dans certains secteurs de l industrie manufacturiere donnees du reseau national de vigilance et de prevention des pathologies professisonnelles rnv3p 2001 2018 auteurs jean claude pairon 1 juliette bloch 2 membres rnv3p 3 natalie vongmany 2 serge faye 2 marie therese le cam 1 pascal andujar 1 mireille matrat 1 claire chauvet 2 lynda larabi 2 gerard lasfargues 2 etablissement 1 ccppe creteil creteil france 2 anses maisons alfort france 3 ccpps france france presentateur jean claude pairon |
Th9-P555 - Pathologies en relation avec le travail (PRT) dans certains secteurs de l'industrie manufacturière: données du Réseau national de vigilance et de prévention des pathologies professisonnelles (RNV3P) 2001-2018
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Jean-Claude Pairon (1), Juliette Bloch (2), Membres Rnv3P (3), Natalie Vongmany (2), Serge Faye (2), Marie-Thérèse Le Cam (1), Pascal Andujar (1), Mireille Matrat (1), Claire Chauvet (2), Lynda Larabi (2), Gérard Lasfargues (2)
Présentateur : Jean-Claude Pairon
Etablissement : (1) CCPPE Créteil, Créteil, FRANCE; (2) ANSES, Maisons Alfort, FRANCE; (3) CCPPs, France, FRANCE
Objectif
Le but de ce travail est de décrire les pathologies en relation avec le travail (PRT) enregistrées dans la base de données du RNV3P entre 2001 et 2018, pour lesquelles le secteur de l’industrie manufacturière (C dans la classification NAF08) a été renseigné comme étant en lien avec les expositions retenues d’imputabilité moyenne ou forte.
Méthodes
Les pathologies et expositions les plus fréquentes ont fait l’objet d’une analyse descriptive spécifique, avec comparaison par rapport aux autres secteurs d’activité des PRT enregistrés dans la base de données sur la même période. La procédure employée pour les analyses statistiques est décrite en détail dans une autre présentation (Vongmany et al).
Résultats
Le secteur de l’industrie manufacturière concerne 25,4% des 115 810 PRT de la base pour lesquelles une imputabilité moyenne ou forte a été retenue. Il s’agit du secteur le plus fréquent, qui couvre un nombre élevé de sous-secteurs (n=23). L’âge médian des sujets est de 64 ans (contre 49 ans pour les autres secteurs d’activité), avec une prédominance masculine (80,2% contre 58,4%). Une analyse plus détaillée a été réalisée sur les 3 sous-secteurs les plus fréquents. Pour le secteur de la réparation et installation de machines et d’équipements (n=3942 PRT, âge médian : 60 ans), les pathologies les plus fréquentes enregistrées sont des pathologies de l’appareil respiratoire (58,5%) et des cancers (19,1%) ; la nuisance la plus fréquemment retenue est l’amiante (63,4%), avec des expositions plus ou moins anciennes. Le 2nd sous-secteur est la métallurgie (n=3031 PRT, âge médian : 59 ans), les maladies respiratoires sont à nouveau les plus fréquentes (39%), suivies des cancers (28,1%) et affections ORL (6,8%), avec une fréquence élevée des expositions antérieures à l’amiante (79,3% des PRT), puis du bruit (3,9%). Le 3e sous-secteur est l’industrie alimentaire (n=3031 PRT, âge médian : 39 ans), où les pathologies principales sont les maladies respiratoires (40,5%), suivies des psychopathologies (19,2%), des dermatoses (16%) et des TMS (15,2%). La nuisance la plus fréquemment en cause pour les PRT rapportés dans ce secteur est la farine (22,6%).
Conclusion
L’analyse des données recueillies dans le cadre du RNV3P en fonction du secteur d’activité apporte un éclairage sur les principales nuisances et pathologies observées dans chaque secteur d’activité, permettant d’identifier des actions de prévention à mettre en œuvre dans ce secteur d’activité. Les expositions à l’amiante correspondent à des expositions en général anciennes pour la réparation et l’installation de machines, ou la métallurgie. En revanche, cette exposition était actuelle pour la majeure partie des PRT enregistrés dans l’industrie alimentaire.
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th9 p556 pathologies en relation avec le travail prt dans le secteur sante humaine et action sociale donnees du reseau national de vigilance et de prevention des pathologies professionnelles rnv3p 2001 2018 auteurs nathalie nourry 1 2 natalie vongmany 1 3 lynda bensefa 4 catherine verdun esquer 5 serge faye 3 lynda laraby 3 juliette bloch 3 membres rnv3ps 6 etablissement 1 hopitaux universitaires de strasbourg strasbourg france 2 faculte de medecine de strasbourg strasbourg france 3 agence nationale de securite sanitaire de l alimentaion de l environnement et du travail anses maisons alfort france 4 assistance publique des hopitaux de paris hotel dieu paris france 5 centre hospitalier universitaire de bordeaux bordeaux france 6 ccpps france france presentateur nathalie nourry |
Th9-P556 - Pathologies en relation avec le travail (PRT) dans le secteur Santé humaine et action sociale : données du Réseau national de vigilance et de prévention des pathologies professionnelles (RNV3P) 2001-2018
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Nathalie Nourry (1,2), Natalie Vongmany (1,3), Lynda Bensefa (4), Catherine Verdun Esquer (5), Serge Faye (3), Lynda Laraby (3), Juliette Bloch (3), Membres Rnv3Ps (6)
Présentateur : Nathalie Nourry
Etablissement : (1) Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, Strasbourg, FRANCE; (2) Faculté de Médecine de Strasbourg, Strasbourg, FRANCE; (3) Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentaion, de l'environnement et du travail ANSES, Maisons Alfort, FRANCE; (4) Assistance Publique des Hopitaux de Paris, Hotel Dieu, Paris, FRANCE; (5) Centre hospitalier universitaire de Bordeaux, Bordeaux, FRANCE; (6) CCPPs, France, FRANCE
Nous présentons une analyse descriptive des pathologies en relation avec le travail (PRT) enregistrées dans la base de données du RNV3P (BDD) entre 2001 et 2018 et issus du secteur de la Santé humaine et action sociale (Q dans la classification NAF08). Les PRT inclus sont ceux pour lesquels au moins une exposition a été estimée en lien avec une pathologie avec un niveau d’imputabilité au moins moyenne ou forte. Il sera également fait une analyse comparative du secteur d’intérêt (Q) par rapport aux autres secteurs mentionnés dans de la BDD. La méthodologie complète est décrite par ailleurs (Vongmany N et coll).
Le secteur Q concerne 12,9% des 115 810 PRT (avec imputabilité moyenne ou forte), ce qui représente respectivement 25,3% des PRT chez les femmes et 4,1% des PRT chez les hommes de la BDD. Il s’agit du 2ème secteur d’activité le plus représenté au sein des PRT et le premier parmi les femmes. Dans ce secteur par rapport aux autres secteurs, les hommes sont nettement moins nombreux (18% vs 58%) et l’âge médian inférieur (46 ans vs 51 ans).
Les maladies psychiques (5658 soit 37,9% des PRT du secteur Q) sont les plus fréquemment rencontrées, sans différence entre les hommes et les femmes. Les troubles musculo-squelettiques TMS (3660 soit 24,5%) suivent, puis les pathologies cutanées (3055 soit 20,4%). Une prédominance féminine est constatée dans les deux derniers groupes.
Ce secteur comporte 3 types d’activité différents (sous-secteurs) : l’activité pour la santé humaine, l’action sociale sans hébergement et l’hébergement médico-social et social. Les maladies psychiques (37,9%) ont une nette prépondérance dans l’action sociale avec ou sans hébergement (56%) ; les TMS sont de fréquence (24,5%) relativement identiques dans l’ensemble des sous-secteurs ; les pathologies cutanées (20,4%) concernent plus le sous-secteur de la santé humaine (25%), les pathologies respiratoires, cancéreuses et les maladies infectieuses sont plus présentes dans la santé humaine.
Comparativement aux autres secteurs d’activité de la BDD, les maladies psychiques, les TMS, les pathologies cutanées, les maladies infectieuses sont plus rapportées dans le secteur étudié que dans les autres secteurs (37,9% vs 27% ; 24,5% vs 16,6% ; 20,4% vs 9,5% et 1,3% vs 0,2% respectivement). Les pathologies respiratoires et cancéreuses sont moins fréquentes que dans les autres secteurs (9,2% vs 23% ; 1,3% vs 12 ,5% respectivement).
Cette analyse permet de mettre en évidence que les types de pathologies en relation avec le travail recensés dans la BDD varient selon le secteur ou sous-secteur d’activité en raison des différences de situations professionnelles en termes de taches et d’expositions, qui seront détaillées dans la présentation. |
th9 p557 pathologies en relation avec le travail prt dans le secteur de la construction donnees du reseau national de vigilance et de prevention des pathologies professionnelles rnv3p 2001 2018 auteurs christophe paris 1 natalie vongmany 3 serge faye 3 lynda larabi 3 membres du rnv3p 2 etablissement 1 chu pontchaillou rennes france 2 ccpps france france 3 anses maisons alfort france presentateur christophe paris |
Th9-P557 - Pathologies en relation avec le travail (PRT) dans le secteur de la Construction: données du Réseau national de vigilance et de prévention des pathologies professionnelles (RNV3P) 2001-2018
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Christophe Paris (1), Natalie Vongmany (3), Serge Faye (3), Lynda Larabi (3), Membres Du Rnv3P (2)
Présentateur : Christophe Paris
Etablissement : (1) CHU Pontchaillou, Rennes, FRANCE; (2) CCPPs, France, FRANCE; (3) ANSES, Maisons-Alfort, FRANCE
Nous présentons une analyse descriptive des pathologies en relation avec le travail (PRT) enregistrées dans la base de données du RNV3P (BDD) entre 2001 et 2018 et pour lesquelles le secteur de la Construction (F dans la NAF 08, construction spécialisée, construction de bâtiments et génie civil) a été renseigné comme étant le plus en lien avec les expositions d’imputabilité moyenne ou forte. Une analyse comparative du secteur d’intérêt (F) par rapport aux autres secteurs mentionnés dans les PRT de la BDD est présentée. La méthodologie complète est décrite par ailleurs (Vongmany N et coll).
Le secteur de la construction concerne 14 164 des 115 810 PRT (avec imputabilité moyenne ou forte) soit 12.2% du total, étant ainsi le troisième secteur en nombre absolu dans la base RNV3P, après l’industrie manufacturière et le secteur de la santé. Il existe une prédominance masculine nette, les hommes représentant 93,9% des PRT de ce secteur et près de 20% de l’ensemble des PRT sur le plan national contre moins de 2% des PRT chez les femmes. La moyenne d’âge des patients est sensiblement plus élevée que la moyenne de ceux de la base nationale (54.6+/-14 vs 48.4+/-13.9 respectivement).
Chez les hommes, les pathologies les plus fréquentes sont le cancer bronchique (2737 PRT, 20.6%), et les plaques pleurales (2213, 16.6%). Viennent ensuite les pathologies ostéo-articulaires (dorsalgies : 884, 6.6% ; pathologies de l’épaule : 468, 3.5%, atteintes du membre supérieur : 203, 1.5%). Les pathologies allergiques (asthme : 323, 2.4% ; dermite de contact :635, 4.8%) sont également fréquentes de même que la silicose et la surdité. Chez les femmes, les troubles anxieux (211, 24.5%) et les syndromes dépressifs (199, 23.1%) sont les plus fréquents, devant les plaques pleurales (79, 9.2%).
De manière parallèle, les expositions à l’amiante, au port de charges lourdes, à la silice et au bruit sont retrouvées le plus fréquemment.
La comparaison dans les trois grands secteurs montre une relative similitude de la prévalence des pathologies (pathologies respiratoires, pathologies tumorales et ostéo-articulaires) et des expositions professionnelles (amiante, charges lourdes, silice et bruit) pour les plus fréquentes d’entre elles, seules, les expositions aux HAP étant plus fréquentes dans le secteur du Génie Civil.
Cette analyse permet de mettre en évidence que certains types de pathologies en relation avec le travail recensés dans les CCPP varient de manière importante dans le secteur de la Construction en comparaison de la base nationale, soulignant l’intérêt de ce recueil pour mieux connaître les particularités de chaque secteur, et mieux orienter les efforts de prévention.
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th9 p558 exposition aux pesticides et sante chez les jardiniers et travailleurs des espaces verts auteurs lucie de graaf 1 isabelle baldi 1 pierre lebailly 2 etablissement 1 bordeaux population health universite de bordeaux bordeaux france 2 centre francois baclesse umr1086 cancers preventions caen france presentateur lucie de graaf |
Th9-P558 - Exposition aux pesticides et santé chez les jardiniers et travailleurs des espaces verts.
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Lucie De Graaf (1), Isabelle Baldi (1), Pierre Lebailly (2)
Présentateur : Lucie De Graaf
Etablissement : (1) Bordeaux Population Health - Université de Bordeaux , Bordeaux, FRANCE; (2) Centre François Baclesse · UMR1086 Cancers & Preventions, Caen, FRANCE
En France, le secteur des espaces verts et du paysage regroupe 29 100 entreprises et emploie près de 100 000 travailleurs. Les professionnels de ce secteur sont divers : paysagistes, jardiniers des propriétés privées, des parcs publics, pelouses des terrains de sport et entretien routier et des communes.
Cette population est exposée à de nombreux risques professionnels physiques, biologiques et chimiques. Parmi les expositions d’intérêt pour la santé figurent les pesticides. Le rôle de ces substances sur la santé a principalement été exploré dans les populations agricoles et peu chez les professionnels des espaces verts. Pourtant, les usages de pesticides dans ce secteur ont des spécificités en termes de substances utilisées (usage important d’herbicides totaux tels que le glyphosate par exemple), de matériel utilisé et de contexte d’usage.
Compte tenu du manque de données sur les expositions réelles et effets de santé dans cette population, cette thèse a pour objectif, à partir d’études associant épidémiologie, médecine du travail, métrologie et ergonomie, d’apporter des connaissances nouvelles sur les expositions aux pesticides passées et présentes dans le secteur des espaces verts et les effets de santé pouvant être reliés aux pesticides. Ces données seront utiles à des mesures de prévention
Cette thèse, réalisée au sein de l’équipe EPICENE (Université de Bordeaux, centre Inserm 1219), est encadrée par le Pr Isabelle Baldi et financée dans le cadre du Parcours Doctoral en Santé Travail (PDST), coordonné par l’École des Hautes Études en Santé Publique (EHESP) a été obtenu.
Ce travail s’appuiera sur l’expérience acquise et les hypothèses formulées au travers des projets développés par l’équipe EPICENE : la cohorte d’agriculteurs AGRICAN, la matrice emploi-exposition PESTIMAT et PESTEXPO (études d’observation du travail réel en agriculture). Quatre phases constitueront ce travail de recherche. En premier lieu, les données concernant les jardiniers qui sont inclus dans la cohorte AGRICAN seront analysées en termes d’exposition et d’effets de santé. La deuxième phase consistera à incrémenter la matrice emploi-exposition PESTIMAT avec les données concernant l’usage des pesticides en espace vert et notamment les herbicides totaux. Une étude d’observation inspirée de PESTEXPO permettra de quantifier les expositions aux pesticides et analyser les déterminants associés aux niveaux de contamination. Enfin, les données obtenues durant les phases évoquées ci-dessus permettront d’envisager la mise en place d’une cohorte spécifique aux travailleurs des espaces verts afin d’étudier sur le long terme, les effets des pesticides sur la santé de ces travailleurs. |
th9 p559 presentation du parcours doctoral national en sante travail auteurs veronique daubas letourneux 1 etablissement 1 ehesp rennes france presentateur veronique daubas letourneux |
Th9-P559 - Présentation du Parcours doctoral national en santé travail
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
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Auteurs : Véronique Daubas-Letourneux (1)
Présentateur : Véronique Daubas-Letourneux
Etablissement : (1) EHESP, Rennes, FRANCE
Le poster proposé vise à présenter un dispositif national récent de soutien à la recherche en santé travail :
Le Parcours doctoral national en santé travail est un dispositif inscrit dans le 3e Plan santé au travail 2016-2020 (PST3), précisément dans l’action 3.14, qui prévoit de "poursuivre la mise en cohérence et le renforcement de la programmation stratégique de la recherche en santé au travail", et préconise la création d'un parcours doctoral en santé sécurité au travail afin de renforcer la recherche dans le domaine et rendre visibles les travaux de recherche existants.
Soutenu par le COCT, la Direction Générale du Travail, la Direction Générale de la Santé, l’INRS, l’ANSES et Santé Publique France, le Parcours doctoral national en santé travail (PDNST) a été mis en place en septembre 2016. Il est animé par l’Ecole des hautes études en santé publique, en lien avec un Comité d’Orientation regroupant les financeurs et un Conseil Scientifique composé de quatre collèges (CEHUMT, universitaire pluridisciplinaire, institutionnel, doctorants).
Objectifs Les objectifs du PDNST sont d’attirer des candidats d’excellence vers la thématique de recherche en santé-travail et d’améliorer la visibilité de cette thématique et des équipes de recherche œuvrant dans ce champ, condition d’une plus grande attractivité nationale et internationale.
Le parcours a 3 principales fonctions : l’attribution de contrats doctoraux après sélection des meilleurs candidats ; l’allocation de bourses d’aide à la mobilité dans un autre laboratoire durant la thèse en France ou à l’étranger ; la facilitation de l’accès à une formation de haut niveau en santé-travail et santé publique par la labellisation de séminaires doctoraux dédiés, l’accès aux séminaires du réseau doctoral en santé publique (EHESP) et l’attribution d’aides pour le suivi de ces séminaires.
Concours Un concours est ouvert annuellement pour l’attribution de contrats doctoraux. Le concours est ouvert à toutes les écoles doctorales et toutes les disciplines (sciences de la vie et de la matière et sciences humaines et sociales). Le PDNST vise à soutenir des recherches en prise avec les politiques publiques en matière de santé au travail et les besoins exprimés par les acteurs de terrain. En ce sens, les sujets de thèse en lien avec une ou plusieurs priorités du PST3 définies par les partenaires sociaux sont particulièrement attendus. La singularité du dispositif est aussi d’encourager les recherches mobilisant l’apport croisé de plusieurs disciplines.
Actualité Actuellement, cinq thèses en cours bénéficient du soutien du PDNST. Elles seront précisées sur le poster et ont été soumises par ailleurs pour une communication ou un poster pour ce congrès MT 2020.
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th9 p560 mutation du travail et doctrine de prevention auteurs alexis chambel 1 valerie pueyo 1 pascal beguin 1 etablissement 1 evs environnement ville societe lyon 2 lyon france presentateur alexis chambel |
Th9-P560 - Mutation du travail et doctrine de prévention
Thème: THÈME 9 : Libre (pour appel à communications)
Auteurs : Alexis Chambel (1), Valérie Pueyo (1), Pascal Béguin (1)
Présentateur : Alexis Chambel
Etablissement : (1) EVS (Environnement Ville Société)/Lyon 2, Lyon, FRANCE
Cette communication présente la thèse en ergonomie débuté au 1er octobre 2019 sous la direction de Valérie Pueyo et Pascal Béguin. Cette thèse est financée dans le cadre du Parcours Doctoral National en Santé Travail (PDNST).
Introduction Ce projet marque la continuation d’une action de recherche, réalisée pour la DGT dans le cadre du PST3 (Plan Santé Travail 3), qui a porté sur la prévention des risques professionnels des aides à domicile salariés de « particuliers employeurs ». Ce travail préliminaire a conduit à interroger ce qu’on peut désigner comme une « doctrine de prévention » actuellement mobilisée pour penser, cadrer et agir la prévention. Cette doctrine représente un dispositif au sens de Foucault soit un ensemble d’éléments hétérogènes qui font système. Celui-ci émerge dans un contexte d’urgence, pour répondre à un objectif spécifique, et par extension oriente l’action. Il s’agit alors dans un premier temps de qualifier ce dispositif, cette doctrine, pour ensuite s’interroger sur sa construction et ses limites.
La doctrine de prévention Cette doctrine est tout d’abord constituée d’un ensemble de modèles, comme par exemple celui de la santé. Alors que cette dernière est théorisée comme « un état de complet bien-être physique, mental et social », elle devient en pratique l’absence de maladie ou d’infirmité. Elle est également constituée de concepts tels que le danger, le risque et l'exposition. Pour s'en prémunir, la doctrine se fonde sur des registres de connaissances issues de méthodes et d’approches scientifiques (toxicologie, épidémiologie, etc.) couplés à des schémas d’action relevant de ce que Weber qualifierait d’éthique de la conviction. L’ensemble de ces éléments sont articulés par des règles et des principes d’ordre juridique, moral et philosophique. Le tout se cristallise dans un ensemble d’objets physiques et symboliques.
L’inadéquation de la doctrine de prévention avec les classes de situations servicielles Cette doctrine s’est historiquement construite en réponse aux classes de situations industrielles. Or, malgré la diversité des classes de situations servicielles, celles-ci partagent certaines caractéristiques communes les différenciant des situations industrielles, telle que la présence du bénéficiaire qui induit une situation de co-production et une nouvelle source de prescription. Ces dissemblances viennent requestionner la stabilité du cadre et ainsi l'idée d'une prévention ancrée dans la subordination et teintée de normation.
Méthodologie Enfin, cette communication sera aussi l’occasion de présenter de manière succincte la méthodologie envisagée qui s’appuie notamment sur la comparaison entre plusieurs projets de prévention dans des activités de service diverses. |