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th2 fp 02 organisation du suivi medical en sante au travail des internes des hopitaux en aquitaine et au niveau national auteurs audrey panier 2 isabelle buisson valles 3 catherine verdun esquer 1 etablissement 1 chu de bordeaux bordeaux france 2 ahi33 bordeaux france 3 direccte nouvelle aquitaine bordeaux france presentateur catherine verdun esquer |
Th2-FP-02 - Organisation du suivi médical en santé au travail des internes des hôpitaux en Aquitaine et au niveau national
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Audrey Panier (2), Isabelle Buisson-Valles (3), Catherine Verdun-Esquer (1)
Présentateur : Catherine Verdun-Esquer
Etablissement : (1) CHU de Bordeaux, Bordeaux, FRANCE; (2) AHI33, Bordeaux, FRANCE; (3) DIRECCTE Nouvelle Aquitaine, Bordeaux, FRANCE
L’interne est un agent hospitalier public mais il ne semble pas bénéficier du même suivi médical en santé au travail que les autres agents. Il est pourtant exposé à des risques professionnels.
Après avoir mené une réflexion visant à identifier les principaux risques professionnels auxquels sont exposés les internes en fonction de leur spécialité, nous avons fait un état des lieux des modalités de suivi médical en santé au travail des internes pratiqué en France. La finalité était d’optimiser ce suivi en proposant un modèle d’organisation et un outil de suivi.
L’analyse de la Matrice Emploi Exposition spécifique au milieu de soin et une revue de la littérature visaient à répondre au premier objectif. Un questionnaire national destiné aux Services de Santé au Travail des CHU et un autre, régional, destiné au réseau de Médecine du Travail du Personnel Hospitalier d’Aquitaine ont ensuite été diffusés par mail.
Les internes sont concernés par l’ensemble des risques professionnels, allant des risques biologiques aux risques psycho-sociaux. Certains terrains de stage semblent plus exposants à certains risques professionnels (chirurgie notamment en cas de radiologie interventionnelle, réanimation, urgences, oncologie, anatomo-pathologie…). Concernant le suivi en santé au travail, sur les vingt-sept CHU interrogés, dix-huit (66.7%) ont répondu. Dans treize CHU, l’interne bénéficie d’une visite médicale en santé au travail lors de sa prise de fonction. Sur le plan national, au cours de l’internat, les internes bénéficient d’une visite médicale dans 89% des cas (16/18). Concernant les échanges d’information entre les Services de Santé au Travail des CHU et des CH périphériques, huit CHU indiquent qu’il n’y en a aucun, neuf indiquent que le transfert du dossier médical s’effectue si l’interne le demande. Pour le questionnaire régional, 9/17 centres hospitaliers ont répondu. Les internes peuvent bénéficier d’une visite médicale au cours de l’internat dans tous les centres hospitaliers. Les différents types de visite ne sont pas tous effectués.
Ces résultats mettent ainsi en exergue la nécessité de proposer un suivi médical en santé au travail adapté aux spécificités de l’exercice de l’interne, suivi actuellement non uniformisé en France. La communication entre le CHU régional et les centres hospitaliers périphériques n’est pas optimale. Au regard de ce constat, nous proposons d’optimiser l’organisation de ce suivi et de mettre en place un outil de suivi médical en santé au travail dédié et adapté aux internes. |
th2 fp 03 contamination interne du personnel infirmier par les medicaments anticancereux etude multicentrique francaise auteurs antoine villa 2 3 catherine verdun esquer 1 mireille canal raffin 1 3 mathieu molimard 1 emmanuelle bignon 3 beatrice martinez 3 dunia sakr 3 regis lassalle 3 magali rouyer 3 simone mathoulin pelissier 3 isabelle baldi 1 3 etablissement 1 chu de bordeaux universite de bordeaux bordeaux france 2 ap hm chu timone consultation de pathologie professionnelle et de l environnement marseille france 3 universite de bordeaux bordeaux france presentateur mireille canal raffin |
Th2-FP-03 - Contamination interne du personnel infirmier par les médicaments anticancéreux : étude multicentrique Française
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Antoine Villa (2,3), Catherine Verdun-Esquer (1), Mireille Canal Raffin (1,3), Mathieu Molimard (1), Emmanuelle Bignon (3), Béatrice Martinez (3), Dunia Sakr (3), Régis Lassalle (3), Magali Rouyer (3), Simone Mathoulin-Pelissier (3), Isabelle Baldi (1,3)
Présentateur : Mireille Canal Raffin
Etablissement : (1) CHU de Bordeaux / Université de Bordeaux , Bordeaux, FRANCE; (2) AP-HM, CHU Timone, Consultation de Pathologie Professionnelle et de l'Environnement, Marseille, FRANCE; (3) Université de Bordeaux, Bordeaux, FRANCE
Introduction Les médicaments anticancéreux (MAC) sont classés « dangereux à la manipulation » par le National Institute of Occupational Safety Health (NIOSH) du fait de leurs effets cancérogène, mutagène et/ou reprotoxique (CMR). La contamination interne par les MAC pour les travailleurs les manipulant et/ou au contact de patients traités par ces MAC, constitue une préoccupation majeure pour le médecin du travail. Peu de données françaises sont actuellement disponibles sur cette contamination. Il n’existe pas à ce jour de valeur biologique d’interprétation. Etant donné le potentiel CMR des MAC, les niveaux de contamination interne doivent être abaissés aussi bas qu’il est possible de les détecter. Ce travail a pour objectif d’évaluer la contamination interne du personnel infirmier (IDE) de 2 établissements de soins (CHU de Bordeaux ; IUCT-Oncopôle de Toulouse) à l’aide de méthodes de dosage de haute sensibilité.
Matériels et méthodes C’est une étude observationnelle, descriptive, multicentrique, incluant toutes IDE exerçant dans 1 des 11 services de soins sélectionnés où sont manipulés au moins 1 des 5 MAC suivants : 5-fluorouracile (5-FU), cyclophosphamide (CP), doxorubicine (Dx), ifosfamide (IF), méthotrexate (MTX). Pour chaque IDE, 3 prélèvements urinaires (en début de poste / 0-2h après la fin de poste / 7-10h après) et 1 auto-questionnaire collectant des données socio-démographiques et professionnelles (tâches exposantes, ports des équipements de protection,.. ) ont été recueillis.
Résultats Dans cette étude, 93 % des IDE sont de sexe féminin, avec un âge moyen de 34,3 ans. Le taux de contamination interne des IDE est de 60,8 % (n= 45/74), tous médicaments et prélèvements confondus. Dans 50,9% des prélèvements au moins 1 MAC a été détecté (n=113/222). Concernant les IDE, 23% sont contaminées au CP, 20,3% à IF, 25,7% au MTX, 10,8% à l’alpha-fluoro-béta-alanine (FBAL, métabolite du 5FU) et 4,1% à la Dx. Le nombre de MAC détectés était de 1 pour 68,9 % des IDE contaminées, 2 pour 24,4% et 3 pour 6,7%. Les niveaux de concentration s’étendent des limites de quantification des méthodes (CP, IF, MTX : 2,5 ng/L ; Dx : 10 ng/L ; FBAL : 20 ng/L) jusqu’à 459 ng/L pour la Dx.
Conclusion Une sensibilisation est indispensable notamment quant au risque reprotoxique pour le personnel féminin en âge de procréer. Les données issues de l’auto-questionnaire permettront l’étude des déterminants associés à cette contamination. Des prélèvements de surface sont en cours pour compléter cette étude. Une formation est actuellement organisée pour réduire au maximum ces contaminations. Enfin, une traçabilité de ces expositions au long cours est déployée auprès des différentes catégories professionnelles exposées.
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th2 fp 05 contamination des surfaces par les medicaments anticancereux au sein dunites de reconstitutions centralisees des chimiotherapies auteurs mireille canal raffin 1 2 catherine verdun esquer 1 claire leger 1 benoit atge 3 kevin tremolet 1 camille mouilleron 2 beatrice martinez 2 mathieu molimard 1 2 sylvie crasute manciet 1 antoine villa 4 etablissement 1 chu de bordeaux universite de bordeaux bordeaux france 2 universite de bordeaux inserm u1219 bordeaux france 3 association d hygiene industrielle ahi33 bordeaux france 4 ap hm chu timone consultation de pathologie professionnelle et de l environnement marseille france presentateur mireille canal raffin |
Th2-FP-05 - Contamination des surfaces par les médicaments anticancéreux au sein d’Unités de Reconstitutions Centralisées des Chimiothérapies
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Mireille Canal Raffin (1,2), Catherine Verdun-Esquer (1), Claire Léger (1), Benoit Atgé (3), Kevin Tremolet (1), Camille Mouilleron (2), Béatrice Martinez (2), Mathieu Molimard (1,2), Sylvie Crasute-Manciet (1), Antoine Villa (4)
Présentateur : Mireille Canal Raffin
Etablissement : (1) CHU de Bordeaux / Université de Bordeaux , Bordeaux, FRANCE; (2) Université de Bordeaux - Inserm U1219, Bordeaux, FRANCE; (3) Association d'Hygiène Industrielle, AHI33, Bordeaux, FRANCE; (4) AP-HM, CHU Timone, Consultation de Pathologie Professionnelle et de l'Environnement, Marseille, FRANCE
Introduction Les Unités de Reconstitutions Centralisées des Chimiothérapies (URCC) sont concernées au quotidien par le problème de la contamination de l’environnement de travail par les médicaments anticancéreux (MAC). Cette contamination expose le personnel des URCC principalement par voie cutanée. L’objectif était de décrire la contamination des surfaces par les MAC au sein d’URCC et sur la surface des poches de chimiothérapies qui y sont fabriquées.
Matériel et Méthode Le kit de prélèvements de surface développé par le CHU de Bordeaux a permis de détecter et quantifier par UHPLC-MS/MS plusieurs MAC (n=15) : 112 prélèvements ont été réalisés dans 3 URCC : dans l'enceinte de protection collective utilisée pour les préparations (isolateur ou PSMII), sur la surface des poches et leurs suremballages, dans l'environnement immédiat de l'enceinte de préparation (paillasses, poignées de porte, matériel informatique), dans les pièces contigues (zone administrative).
Résultats L’ensemble des prélèvements de surface des 3 URCC (n=51) est contaminé et de 2 à 12 MAC ont été détectés sur 1 même prélèvement. Avec une concentration médiane [C]med de 900ng/compresse (cp) (n=17; 6,6-32700ng/cp, min-max), tous MAC confondus, l’intérieur des enceintes de préparation est la zone la plus contaminée suivie de l’environnement immédiat de la zone de préparation ([C]med = 2ng/cp; 0,0295-430ng/cp, min-max, n=29) dont le matériel informatique et téléphone avec une [C]med de 64ng/cp (n=8). Dans les pièces contigues, une [C]med 6,6 fois plus faible (0,3ng/c; 0,12-1,2ng/cp, min-max, n=5) a été détectée (bureaux, souris d’ordinateur, poignées). L’ensemble des poches (n=29) est contaminé et 90,6% des suremballages (n=29/32).
Les [C]med sont de 4 ng/cp sur les poches (0,05–1 500ng/cp, min-max) et 10 fois plus faible (0,4ng/cp; <0,002-300ng/cp, min-max) sur les suremballages. Une contamination croisée a été mise en évidence : 2 à 11 MAC différents détectés sur 95,1% (n=61) des surfaces des poches et suremballages.
Conclusion Ces résultats montrent une contamination de l’environnement de travail des URCC pour l’ensemble des surfaces dont les pièces contigues aux salles de préparation dans lesquelles le port d’équipements de protection n’est pas préconisé. La contamination de la surface des poches et leurs suremballages expose également les coursiers et les personnels des services de soins. Ce travail permet de rendre visible l’invisible pour sensibiliser le personnel quant à leur exposition et à la nécessité de renforcer les procédures de nettoyage des locaux. Des études sont en cours sur les procédés de décontamination des surfaces pour abaisser les niveaux de contamination aussi bas que possible et réduire l’exposition professionnelle |
th2 p018 lexposition aux rayonnements ionisants dans les bloc operatoire de tlemcen auteurs zakia meziane 1 2 nafissa chabni 1 abdeslam taleb 1 2 etablissement 1 universite abou bekr belkaid tlemcen tlemcen 0 2 laboratoire toxicomed tlemcen 0 presentateur zakia meziane |
Th2-P018 - L’exposition aux rayonnements ionisants dans les bloc opératoire de Tlemcen
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Zakia Meziane (1,2), Nafissa Chabni (1), Abdeslam Taleb (1,2)
Présentateur : Zakia Meziane
Etablissement : (1) Université ABOU BEKR BELKAID TLEMCEN, Tlemcen, 0; (2) Laboratoire TOXICOMED, Tlemcen, 0
Introduction
La radiologie interventionnelle est un examen d’imagerie médicale et comprend l’ensemble des actes médicaux invasifs ayant pour but le diagnostic et/ou le traitement d’une pathologie.
Objectif :
Déterminer la fréquence du personnel soignant exposé au rayonnement ionisant suite à l’utilisation de l’amplificateur de brillance dans les blocs opératoires du CHU Tlemcen.
Matériels et Méthodes :
Notre étude est de type descriptif, s’est déroulée durant la période d’Octobre 2017 à Mars 2018, ayant touché tout le personnel exerçant au bloc opératoire (médical et paramédical) qui est exposé au rayonnement ionisant au moment d’utilisation de l’amplificateur de brillance dans les différents services Bloc opératoire de service traumatologie, Bloc opératoire de service Neurochirurgie, Bloc opératoire de service UMC, Bloc opératoire de cardiologie, CHU Tlemcen.
Notre enquête est basée sur le « Questionnaire ». Portant sur L’aspect social et démographique. L’exposition du rayonnement ionisant au bloc opératoire et la Formation et information sur les risques liés au rayonnement ionisants et sur la radioprotection. La disponibilité des moyens de protection et de surveillance au bloc opératoire et la surveillance dosimétrique et médicale.
La saisie du questionnaire à été faite sur SPSS.21.
Résultats
Notre questionnaire à concerné 30 travailleurs au bloc opératoire tout confondu (médecin, infirmier, AMAR « Auxiliaire Médicale en Anesthésie et Réanimation ».
L’appareil de radiologie ou l’amplificateur de brillance est fréquemment utilisé dans tous les blocs opératoires et ce, dans pratiquement toutes les spécialités chirurgicales dans des différents services.
Dans les blocs opératoires, les chirurgiens et les infirmiers manipulent eux même l’amplificateur de brillance par manque de personnel spécialisé (les manipulateurs en imagerie médicale) sachant que ces personnels soignants n’ont reçu aucune formation sur la radioprotection.
La majorité des personnels exerçant au bloc opératoire sont conscients des dangers liés à l’utilisation des rayonnements, mais ils n’ont acquit aucune formation sur la radioprotection, de même qu’il y’a un manque des équipements de radioprotection dans tous les blocs opératoires du CHU Tlemcen.
Conclusion
Dans notre étude , la totalité des personnels exerçant au bloc opératoire utilisent fréquemment l’amplificateur de brillance, malgré qu’ils n’ont pas subis une formation sur les risques liés aux rayons X et sur la radioprotection, cela peut être un obstacle |
th2 p019 monitoring des prelevements surfaciques lies a lexposition aux produits cytostatiques auteurs zakia meziane 1 2 abdessalam taleb 1 2 etablissement 1 universite abou bekr belkaid tlemcen tlemcen 0 2 laboratoire toxicomed tlemcen 0 presentateur zakia meziane |
Th2-P019 - Monitoring des prélèvements surfaciques liés à l’exposition aux produits cytostatiques
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : ZAKIA MEZIANE (1,2), ABDESSALAM TALEB (1,2)
Présentateur : ZAKIA MEZIANE
Etablissement : (1) Université ABOU BEKR BELKAID tLEMCEN, Tlemcen, 0; (2) Laboratoire Toxicomed, Tlemcen, 0
Introduction :
La manipulation et l’administration des cytotoxiques injectables préoccupent le milieu hospitalier, les nombreux effets secondaires survenant au cours des traitements, ont conduit les chercheurs à s’interroger sur l’éventuelle toxicité de ces moléculespour le personnel
Objectif :
Évaluation et l'identification de l'exposition des travailleurs des établissements de soins de Tlemcen aux produits cytostatiques.
Méthodes :
Une étude descriptive suivi d’une étude exploratrice ont été menée auprès de 74 personnels de soins exposés aux cytostatiques répartis en deux établissements,CHU et l’EHS Tlemcen, entre Janvier 2017 et Janvier 2018.
Les informations de l' enquête sont recueillies par l’administration d'un Questionnaire réalisé par le laboratoired’hygiène Environnementale KU LEUVEN la Belgique et 2e questionnaire inspiré de celui de l’INRS.
Des prélèvements de surface d'échantillonnage ont été réalisés avec un tampon Alpha® à faible teneur organique en carbone pour les cytostatiques, et des prélèvements corporelles sur les mains et les parties non couvertes du corps du personnel soignant.
Tous les échantillons sont envoyés au laboratoire de Toxicologie KU Leuven pour la quantification et l'identification des composés, qui sont les plus utilisés au sein du CHU Tlemcen.
La saisie des données ainsi que l’analyse descriptive des résultats sont réalisés à l’aide de logiciel Epi info 7vs 3.5.
Résultats :
Il s’agit d’une population jeune, l’âge moyen est de 34,4 ± 8,6 ans avec une prédominance du sexe féminin (78%). L’ancienneté moyenne est de 6,3 ± 6,7 ans. Les effets sur la santé sont marqués par céphalées 47,3%, chute de cheveux dans 40,5%, des vertiges dans 37,8%, des troubles digestifs dans 25,7%,notion de fatigue dans 21,6%, une rhinite allergique chez 17agents, asthme chez 04 agents , des brulures cutanées dans 16,2% et des eczémas chez 09 femmes et concernant les effets retardés CMR ; aucun cas de cancer n’a été discerné alors que l’infertilité est signalée exclusivement chez 3 femmes, La notion d’avortement est annoncée chez 5 femmes .
L’utilisation des EPI reste insuffisante et de façon irrégulière,
Les résultats des prélèvements surfaciques et corporels sont revenus très positives avec une contamination très importante surtout dans les services d’Oncologie et de Maternité.
L’étude des conditions de travail révèle que les préparations des cytostatiques se font sous hotte (56,2%) au niveau de service d’oncologie, hématologie et maternité, dont ces hottes sont soit non-conformes, soit non fonctionnelles.
Conclusion.
Cette étude révèle une forte exposition aux cytostatiques, une richesse des signes cliniques, une insuffisance des moyens de protection d’ou` l’intérêt d’une surveillance médicale spécial. |
th2 p021 monitoring lies a lexposition aux produits cytostatiques du personnel soignant auteurs abdessalam taleb 1 2 zakia meziane 1 2 radu cornelloduca 3 godderis lode 4 etablissement 1 universite abou bekr belkaid tlemcen tlemcen 0 2 laboratoire toxicomed tlemcen 0 3 service dhygiene du milieu et surveillance biologique lns luxembourg luxembourg luxembourg 4 environment and health unit department of public health and primary care ku leuven leuven belgique presentateur zakia meziane |
Th2-P021 - Monitoring liés à l’exposition aux produits cytostatiques du personnel soignant
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Abdessalam Taleb (1,2), Zakia Meziane (1,2), Radu Cornelloduca (3), Godderis Lode (4)
Présentateur : Zakia Meziane
Etablissement : (1) Université ABOU BEKR BELKAID tLEMCEN, Tlemcen, 0; (2) Laboratoire TOXICOMED, Tlemcen , 0; (3) Service d’hygiène du milieu et surveillance biologique, LNS -Luxembourg, Luxembourg, LUXEMBOURG; (4) Environment and Health Unit, Department of Public Health and Primary Care,KU Leuven, Leuven, BELGIQUE
Introduction :
La manipulation et l’administration des cytotoxiques injectables préoccupent le milieu hospitalier, la survenue de tumeurs secondaires chez des patients traités par chimiothérapie,ont conduit les chercheurs scientifiques à s’interroger sur l’éventuelle toxicité lors de leur manipulation.
Objectif
Évaluation et l'identification de l'exposition des travailleurs des établissements de soins de Tlemcen aux produits cytostatiques.
Méthodes :
Une étude descriptive suivi d’une étude exploratrice menée auprès de 74 personnels de soins exposés aux cytostatiques répartis en deux établissements; CHU et l’EHSTlemcen , entre Janvier 2017 et Janvier 2018.
Les informations relatives à cette enquête sont recueillies sur les lieux de travail par l’administration d’un questionnaire comportant deux volets; Le premier réalisé par le laboratoire d’hygiène Environnementale KU LEUVEN la Belgique et 2e inspiré de celui de l’INRS.
En outre des prélèvements de surface d'échantillonnage ont été réalisés avec un tampon Alpha® à faible teneur en carbone organique pour les cytostatiques, et des prélèvements corporelles sur les mains et les parties non couvertes du corps du personnel soignant.
Tous les échantillons sont envoyés au laboratoire de Toxicologie KU Leuven pour la quantification et l'identification des composés, qui sont les plus utilisés au sein du CHU Tlemcen.
La saisie des données ainsi que l’analyse descriptive des résultats sont réalisés à l’aide de logiciel Epi info 7vs 3.5.
Résultats :
Il s’agit d’une population jeune, l’âge moyen est de 34,4 ± 8 ans avec une prédominance féminine (78%). L’ancienneté moyenne est de 6,3 ± 6,ans. Les effets sur la santé sont marqués par des céphalées 47,3%, chute de cheveux dans 40,5%, des vertiges dans 37,8%, des troubles digestifs dans 25,7%, notion de fatigue dans 21,6%, une rhinite allergique chez 17 agents, asthme chez 04 agents , des brulures cutanées dans 16,2% et concernant les effets retardés CMR ; aucun cas de cancer n’a été discerné alors que l’infertilité est signalée chez 3 femmes, la notion d’avortement chez 5 femmes soit 13,2%. L’utilisation des EPI reste insuffisante..
Les résultats des prélèvements surfaciques et corporels sont revenus très positives avec une contamination très importante surtout dans les services d’Oncologie et de Maternité.
L’étude des conditions de travail révèle que les préparations des cytostatiques se font sous hotte (56,2%) au niveau de service d’oncologie, hématologie et maternité .
Conclusion
Cette étude révèle une forte exposition aux cytostatiques, une richesse des signes cliniques, une insuffisance des moyens de protection d’ou l’intérêt d’une surveillance médicale spéciale semestrielle, et une amélioration des conditions de travail.
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th2 p022 la prevalence des accidents exposant au sang chez le personnel soignant paramedical des urgences medico chirurgicales du chu tlemcen auteurs zakia meziane 1 2 abdelhafid benmehdi 1 2 abdessalam taleb 1 2 etablissement 1 universite abou bekr belkaid tlemcen tlemcen 0 2 laboratoire toxicomed tlemcen 0 presentateur zakia meziane |
Th2-P022 - La prévalence des accidents exposant au sang chez le personnel soignant paramédical des urgences médico-chirurgicales du CHU Tlemcen
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Zakia Meziane (1,2), Abdelhafid Benmehdi (1,2), Abdessalam Taleb (1,2)
Présentateur : Zakia Meziane
Etablissement : (1) Université ABOU BEKR BELKAID tLEMCEN, Tlemcen, 0; (2) laboratoire Toxicomed, Tlemcen, 0
Introduction
Les accidents d’exposition au sang (AES) restent fréquents, malgré les recommandations, et mettent en danger la vie des professionnels de santé du fait du risque de contamination notamment virale.
Objectif
Déterminer la prévalence des accidents exposant au sang chez le personnel soignant paramédical des urgences du CHU Tlemcen
Matériels et Méthodes
Il s'agit d'une étude descriptive suivi par une étude ergonomique , à travers un questionnaire et une grille d’observation, entre janvier et mars 2018,ayant intéressé les infirmiers de santé publique et les aides soignants des services des urgences du CHU Tlemcen.
Résultats-Discussion
Notre étude à porté sur 25 agents paramédicaux du service des UMC ,avec une prédominance féminine,l’âge moyen de notre population est de 28.4ans, L’ancienneté moyenne 4,5ans,le poste le plus représenté est celui des ATS avec un taux de 52%,les accidents d’exposition au sang sont fréquents dans le service des urgences d’après87,5% des infirmiers .
Le nombre des infirmiers qui ont été sujet d’un AES est de 64% ce qui peut être due au contexte de travail au niveau des urgences (surcharge , stress,...)
68,75% des soignants recherche le statut sérologique du patient source suite à un AES,la majorité des soignants recapuchonnent les aiguilles après leur utilisation de même que la plus part ne mettent pas des gants lors de l’exécution des soins, ce sont deux attitudes à risque qui sont négligées par les soignants et peuvent aboutir à des accidents exposant au sang..
D’après 72% des soignants il n’y a pas un protocole à suivre en cas d’un AES,ceci démontre l’absence d’une conscience de la part de toute l’équipe .Tous les soignants appliquent des soins locaux en cas d’un AES et la majorité 60% utilise l’eau de javel comme désinfectant.
Suite à nos observations faites sur place ,on a remarqué certains divergences par rapport aux résultats du questionnaire.
Le soignant ne porte pas les gants avant chaque gestede soins,le lavage des mains avant et après les soins n’est pas respecté,le port de masque se fait en cas de risque de contamination par des maladies infectieuses et le port des lunettes est absent,le niveau de remplissage des conteneurs n’est pas respecté est souvent débordé,
enfin les résultats du questionnaire a démontré que la fréquence des AES est trés élevée alors que lors de nos observations on a trouvé seulement 5 cas d’AES.
Conclusion
Il ressort de cette étude que les accidents d’exposition au sang sont fréquents chez le personnel infirmier dse urgences du CHUTlemcen et que les connaissances théoriques sont Insuffisantes,surtout en matière de prévention et de conduite à tenir après AES, pour cela Il faut poursuivre l'effort de formation et d'information du personnel.
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th2 p023 les lombalgies des aides soignants le role de linfirmier en sante au travail dans lidentification des facteurs de risque et la prevention globale des tms auteurs mourad layazid 1 otelia szabo gay 1 audrey baunard 1 benjamin sinnasse 1 etablissement 1 ciamt paris france presentateur mourad layazid |
Th2-P023 - Les lombalgies des aides-soignants. Le rôle de l’infirmier en santé au travail dans l’identification des facteurs de risque et la prévention globale des TMS
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Mourad Layazid (1), Otelia Szabo Gay (1), Audrey Baunard (1), Benjamin Sinnasse (1)
Présentateur : Mourad Layazid
Etablissement : (1) CIAMT, Paris, FRANCE
Contexte de l'étude : En France comme dans la plupart des pays, les lombalgies n’arrêtent pas de progresser. Le secteur des soins de santé est reconnu comme étant à risque. Notre démarche de prévention a lieu dans un centre de médecine physique et de réadaptation situé en IDF.
Objectif et population étudiée : Compte-tenu des multiples constats lors des entretiens infirmiers et des indicateurs RH (absentéisme et accidents du travail), l’objectif principal de l’étude consiste à identifier les causes de risques de douleurs lombalgiques chez des aides-soignants et de mettre en place un plan de prévention globale.
L’étude se déroule dans un centre spécialisé en médecine physique et réadaptation situé en région parisienne. Le centre compte 213 salariés, dont 54 aides-soignants avec une majorité de femmes.
Méthode et outils : La première phase de recherche consiste à mener des entretiens individuels dans le but de recueillir les points de vue des aides-soignants sur leur travail, via un questionnaire de dix questions. Par la suite, une étude épidémiologique quantitative et qualitative a été réalisée via l'enquête « EVREST ». La dernière étape, comporte une étude de poste ayant pour objectif d’analyser une situation de travail réelle d’une aide-soignante. Les diverses étapes de cette étude (de l’enquête à l’étude de poste), ont été exposées à la direction de l’établissement.
Résultats et discussion : Identification des facteurs de risques concordants : pression temporelle, charge de travail, manque de reconnaissance, contraintes physiques.
Concernant la pression temporelle : 47% déclarent abandonner une tâche pour une autre non prévue et traiter trop vite une opération qui demande davantage de soin.
Concernant la charge de travail : 100% des salariés ont déclaré que les charges physiques du poste de travail sont pénibles et 80% des aides-soignants considèrent qu’ils sont souvent confrontés à des postures contraignantes.
Concernant les plaintes liées aux TMS, 62% déclaraient avoir des troubles ostéo-articulaires au niveau du membre supérieur, 83% des salariés étudiés ont évoqué des plaintes au niveau du rachis dorsolombaire.
En conclusion, parmi la population enquêtée (n=30), 55.55% présentait un trouble musculo-squelettiques.
Ces résultats concordants amène le médecin du travail et l’infirmier à entamer une réflexion d’accompagnement en vue d’améliorer les conditions de travail, de réduire les accidents de travail et de proposer la mise en place d’une démarche préventive qui se déroulera en plusieurs étapes (Impliquer tous les acteurs, repérer et recueillir des données, élaborer et proposer un plan d’actions d’amélioration et le mettre en œuvre pour ainsi définir les indicateurs de suivi).
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th2 p024 travail en 12h variation de la vigilance et strategies dadaptation auteurs clementine cavelier 1 carole pelissier 1 2 paul vercherin 1 hugues patural 1 luc fontana 1 2 etablissement 1 centre hospitalier universitaire de saint etienne saint priest en jarez france 2 univ lyon univ lyon 1 univ st etienne ifsttar umrestte umr_t9405 saint etienne france presentateur carole pelissier |
Th2-P024 - Travail en 12h, variation de la vigilance, et stratégies d’adaptation
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Clémentine Cavelier (1), Carole Pelissier (1,2), Paul Vercherin (1), Hugues Patural (1), Luc Fontana (1,2)
Présentateur : Carole Pelissier
Etablissement : (1) Centre Hospitalier Universitaire de Saint-Etienne, Saint-Priest-En-Jarez, FRANCE; (2) Univ Lyon, Univ Lyon 1, Univ St Etienne, IFSTTAR, UMRESTTE, UMR_T9405, Saint-Etienne, FRANCE
Introduction La diffusion d’un rythme de travail en 12h alternant chez les soignants interroge sur le maintien au cours du temps d’un niveau de vigilance suffisant pour permettre la qualité des soins du patient. L’objectif de cette étude est de décrire l’évolution au cours du temps de travail, du niveau de vigilance, de somnolence et les stratégies d’adaptation chez les infirmières travaillant pendant 12h successifs.
Matériel et méthode Dix-huit infirmières travaillant sur 33 postes de travail en 12h (19 postes de nuits et 14 postes de jours), ont complété en début de poste puis toutes les 3 heures une échelle de somnolence de Karolinska et ont passé un test bref de vigilance psychomotrice. Les différentes stratégies de régulation du travail et la qualité des soins ont été évaluées à partir d’un auto-questionnaire complété à 3h, 6h, 9h et 12h après le début du poste de travail.
Résultats Le personnel travaillant en 12h de jour ou de nuit ne présente pas de signes de somnolence sévère au cours du temps de travail. Les infirmières sont plus somnolentes à partir de la neuvième heure. Les temps de réaction les plus rapides sont retrouvés dans les six premières heures du poste le jour. La nuit, les temps de réaction ne varient pas significativement. Il n’a pas été mis en évidence de modifications de la qualité des soins perçus par une majorité de soignants au cours de leur temps de travail. Les infirmières privilégient certaines stratégies d’adaptation au cours du temps de travail : « prendre un café/thé » en première partie de poste, « faire une sieste » en deuxième partie de poste, la nuit.
Conclusion Il convient de rester attentif à l’état de santé des soignants exposés au travail en 12h en maintenant une surveillance médicale régulière par le service de santé au travail et en privilégiant les stratégies d’adaptation pour conserver un niveau suffisant de vigilance permettant la qualité des soins.
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th2 p025 evaluation qualitative des contraintes psychosociales du personnel en ehpad auteurs morgane garde 1 nicoleta cimpean 3 luc fontana 1 2 carole pelissier 1 2 etablissement 1 centre hospitalier universitaire de saint etienne saint priest en jarez france 2 univ lyon univ lyon 1 univ st etienne ifsttar umrestte umr_t9405 saint etienne france 3 sud loire sante au travail saint etienne france presentateur carole pelissier |
Th2-P025 - Evaluation qualitative des contraintes psychosociales du personnel en EHPAD
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Morgane Garde (1), Nicoleta Cimpean (3), Luc Fontana (1,2), Carole Pelissier (1,2)
Présentateur : Carole Pelissier
Etablissement : (1) Centre Hospitalier Universitaire de Saint-Etienne, Saint-Priest-En-Jarez, FRANCE; (2) Univ Lyon, Univ Lyon 1, Univ St Etienne, IFSTTAR, UMRESTTE, UMR_T9405, Saint-Etienne, FRANCE; (3) Sud Loire Santé au Travail, Saint-Etienne, FRANCE
Introduction Le personnel travaillant en contact direct des résidents dans les Etablissements d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD), est exposé à des contraintes physiques, psychiques et émotionnelles élevées liées à la prise en charge de résidents de plus en plus dépendants et polypathologiques.
L’objectif de cette étude est de préciser les contraintes psychosociales du personnel non médical travaillant en EHPAD.
Matériel et méthode Une étude qualitative par entretiens semi-directifs a été réalisée de mai à septembre 2019 auprès de 27 salariés (infirmiers, aides-soignants :AS, aides médico-psychologiques et agents de services hospitaliers :ASH) travaillant dans trois EHPAD. Après retranscription, l’analyse des verbatims par thématique a été réalisée.
Résultat Le personnel rapporte une fatigue physique et psychique avec un retentissement sur la vie personnelle. A partir de l’analyse de la retranscription des entretiens, des facteurs psychosociaux ont été identifiés en lien avec les exigences du travail, les exigences émotionnelles, les conflits de valeur et les rapports sociaux (rapport Gollac) . Un défaut de moyens humains et matériel, une pression temporelle pouvant entrainer un conflit de valeur avec qualité empêchée, sont identifiés. Les AS et les ASH décrivent en particulier un défaut de reconnaissance de la hiérarchie avec un déséquilibre effort/ récompense. Le « prendre soin » est une valeur qui définit le soin de qualité en particulier pour le personnel qualifié. Des situations de difficultés relationnelles sont décrites en particulier lorsqu’un défaut d’encadrement par la hiérarchie est présent ou un défaut de communication. Certains soignants rapportent une méconnaissance de la part de la hiérarchie du travail réel. L’entraide, le soutien du collectif, de la hiérarchie directe apparaissent comme des facteurs protecteurs du désir de quitter le travail en EHPAD. L’absence de soutien du collectif de travail, du supérieur hiérarchique apparait comme un facteur favorisant le désir de quitter le travail en EHPAD.
Conclusion Il ressort de cette étude des axes d’amélioration possibles en lien avec un management facilitant la communication avec le personnel, et la juste reconnaissance du travail effectué.
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th2 p026 analyse ergonomique du travail dans un ehpad prevention des tms auteurs dahila hulot 1 etablissement 1 acms marly le roi france presentateur dahila hulot |
Th2-P026 - Analyse ergonomique du travail dans un EHPAD, prévention des TMS
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Dahila Hulot (1)
Présentateur : Dahila Hulot
Etablissement : (1) ACMS, Marly Le Roi, FRANCE
Mon étude, d’un point de vue ergonomique, a été réalisée dans un EHPAD haut de gamme à Paris. L’EHPAD accueille des personnes âgées autonomes, semi-valides et dépendantes en long ou court séjour. Ma mission portait sur l’analyse des situations de travail des aides-soignants (AS) et infirmiers (IDE) à différents étages de l’établissement et en tenant compte du niveau de GIR et de la répartition des CDD/CDI afin de comprendre leurs activités et leurs contraintes qui peuvent être source de TMS et de conditions de travail détériorées.
Ma méthodologie d’intervention a consisté en la création d’un comité de suivi composé de la directrice de l’établissement et de managers clé, en l’analyse documentaire (fiche de postes heurées, plannings, entrées/sorties, …), en observations de l’activité de travail, en organisation d’entretiens individuels avec la direction puis avec des salariés volontaires et leurs représentants et en la mise en place de groupes de travail et de discussions autour de l’activité de travail du personnel de soin. L’analyse documentaire m’a renseignée sur l’existence d’un important turn-over chez les AS ; d’un taux d’absentéisme qui atteint les 15% ; d’un taux de 50% d’AT chez les AS et d’une forte dépendance des résidents du 4ème étage. Les entretiens et groupes de travail ont permis de mettre en avant la charge de travail des IDE, le manque de reconnaissance, les absences régulières du personnel affecté au 4ème étage et de leur charge de travail liée à la présence de vacataires et du manque de temps et de formation pour l’utilisation des aides techniques. Les observations et analyse de l’activité réelle ont permis, entre autres, de mettre en avant des temps de négociation pour un soin de qualité plus courts chez un titulaire en comparaison à un vacataire, de repérer des tâches interférentes qui augmentent la charge de travail et les déplacements chez les IDE ou encore des manques de communication et de concertation entre AS et IDE notamment pour faire face à la forte dépendance des résidents au 4ème étage.
Il est clair que l’organisation du travail est un élément essentiel pour cet établissement, notamment pour la répartition du personnel entre les étages. J’ai proposé des pistes d’amélioration par la mise en place d’un groupe projet, qui inclus naturellement les soignants, autour des contraintes de l’activité, des besoins en communication et en formation à l’utilisation des aides techniques. Par ailleurs, il était évident que l’évaluation des risques de manière plus globale soit faite à travers un document unique et une bonne démarche de prévention des risques co-construite avec les salariés. L’objectif étant de garantir la qualité de service mais également le bien-être des soignants. |
th2 p027 evaluation de l exposition aux cytotoxiques par prelevements surfaciques cutanes auteurs murielle sellin 1 etablissement 1 association sante au travail interservices toulouse france presentateur murielle sellin |
Th2-P027 - Evaluation de l'exposition aux cytotoxiques par prélèvements surfaciques cutanés
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
Auteurs : Murielle Sellin (1)
Présentateur : Murielle Sellin
Etablissement : (1) Association Santé au Travail Interservices, Toulouse, FRANCE
En milieu professionnel, une des principales voies d'absorption des agents cytotoxiques est la voie cutanée (contact direct ou projection lors de la préparation, de la manipulation des excrétas ou de l’élimination des déchets, surfaces contaminées).
Les études ayant porté sur la recherche de tels agents sur les diverses surfaces de travail ne permettent cependant pas d'appréhender les niveaux d'exposition sans avoir à y associer l'utilisation d'un indice biologique d'exposition.
L’identification de quantités mesurables de molécules actives sur des surfaces très variables de l’espace de travail peuvent en effet réveiller des inquiétudes chez les salariés.
Nous proposons de présenter les résultats d'une campagne de prélèvements surfaciques ayant pour objectif l'évaluation de la contamination cutanée au niveau des mains des différents acteurs d'un service d'oncologie.
Cette démarche devrait permettre :
- D’analyser l'efficacité des protections individuelles : l’étanchéité des gants dans les conditions réelles d’utilisation, la pertinence d’une double protection
- D’analyser les pratiques en place : l’efficacité de l’étape de retrait des gants et de nettoyage des mains |
th2 p028 promotion de la vaccination antigrippale durant la visite medicale d embauche auteurs michael currat 1 catherine lazor blanchet 1 giorgio zanetti 1 etablissement 1 chuv lausanne suisse presentateur michael currat |
Th2-P028 - Promotion de la vaccination antigrippale durant la visite médicale d'embauche
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Michael Currat (1), Catherine Lazor-Blanchet (1), Giorgio Zanetti (1)
Présentateur : Michael Currat
Etablissement : (1) CHUV, Lausanne, SUISSE
Introduction La vaccination est le moyen prévention le plus efficace contre l’épidémie de grippe saisonnière. Malgré les recommandations et une active promotion, la couverture vaccinale reste désespérément basse parmi le personnel soignant et médical en milieu hospitalier. Le but de notre étude a été de tester si la visite médicale d’embauche que doit effectuer tout nouveau collaborateur de notre institution pourrait être un moment opportun pour promouvoir la vaccination contre la grippe auprès du nouveau personnel soignant engagé dans un hôpital universitaire.
Méthode Tous les nouveaux employés devant travaillés aux contacts des patients et qui ont dû effectuer une visite médical d’embauche entre la fin de l’épidémie de grippe 2016 et le début de la campagne de grippe suivante ont été randomisés et répartis dans un groupe contrôle ou un groupe intervention. L’intervention a consisté en un entretien semi structuré et la transmission d’une brochure informative sur le thème de la grippe et de la vaccination durant la visite médicale d’embauche et l’envoi d’une carte postale rappelant la démarche informative et encourageant la vaccination contre la grippe au début de la campagne de vaccination contre la grippe suivante. Les taux de vaccination ont été comparés dans les 2 groupes à la fin de l’épidémie de grippe suivante.
Résultats trois cents cinquante-sept employés ont été inclus. Les taux de vaccination se sont révélés identiques dans les 2 groupes : 79/172 (46%) dans le groupe contrôle et 92/185 (50%) dans le groupe intervention. Un taux de vaccination significativement plus élevé a été mis en évidence chez les médecins (70/117, 60%) que parmi les autres professionnelles (101/240, 42%, p = 0.001). Dans une analyse exploratoire prédéfinie parmi les médecins, il a été mis en évidence un taux de vaccination plus élevé dans le groupe intervention (36/51, 71%) que dans le groupe contrôle (34/65, 52%, p = 0.046).
Conclusion La promotion de la vaccination contre la grippe durant la visite médicale d’embauche n’a pas permis d’augmenter le taux de vaccination chez le personnel soignant ou médical hospitalier durant la campagne de vaccination contre la grippe suivante. Les résultats suggèrent cependant un impact favorable dans le sous-groupe des médecins. Il pourrait être intéressant d'utiliser des stratégies de communication adaptées aux différentes catégories de travailleurs de la santé pour promouvoir le vaccin contre la grippe lors de la visite médical d’embauche. |
th2 p030 evolution des etablissements de sante la sterilisation l arbre qui cache la foret auteurs julie vidal 1 etablissement 1 asti occitanie toulouse france presentateur julie vidal |
Th2-P030 - Evolution des établissements de santé : la stérilisation, l'arbre qui cache la forêt
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Julie Vidal (1)
Présentateur : Julie Vidal
Etablissement : (1) ASTI Occitanie, Toulouse, FRANCE
Près de 10 ans d'interventions menées au sein de services de stérilisation conduisent aujourd'hui à s'interroger à la fois sur l'évolution des problématiques de santé rencontrées, sur les liens avec les changements opérés dans les modes de gestion et d'organisation des établissements mais aussi sur les formes d'intervention conduites pour prévenir les atteintes à la santé des salariés.
Les problématiques de santé, au départ centrées sur la pénibilité physique associée aux activités de lavage et de conditionnement des dispositifs médicaux, s'expriment aujourd'hui à travers un délitement des coopérations des équipes mais aussi une mise à mal des managers dans la coordination des équipes.
Ces fortes dégradations relationnelles s'accompagnent d'impacts majeurs à la fois dans l'organisation du process de stérilisation et sur la santé du personnel.
Au-delà des contraintes spécifiques liées aux activités de stérilisation et aux caractéristiques des équipes (usure professionnelle, difficulté à stabiliser les équipes), le tournant gestionnaire pris dans les établissements de santé (évaluation, objectifs quantitatifs, certification et traçabilité) transparaît de façon aïgue notamment en stérilisation.
Les évolutions de l’activité chirurgicale impactent directement les services de stérilisation avec le développement de l’ambulatoire et le flux tendu généré, l'accroissement des prêts de matériel chirurgical dans une logique de réduction des coûts...
L’accélération du rythme de travail et le changement dans la nature des soins et de la prise en charge des patients interrogent le sens du travail et les repères professionnels. Ces modifications impactent aussi les services support comme la stérilisation ainsi que les modes d’organisation à mettre en place pour l’encadrement.
Ces dégradations viennent aussi révéler des enjeux de reconnaissance (du métier, du travail réel, de sa pénibilité), de charge de travail occasionnée et d'amplitudes horaires générées pour répondre aux objectifs quantitatifs fixés (12h, horaires de nuit).
Ces évolutions dans la nature des problèmes soulevés et les demandes exprimées nécessitent donc aussi de revoir les modes d'intervention dans ces services. La combinaison d'analyse de l’activité par des observations à l’animation d'espaces de discussion collective du rapport subjectif au travail des équipes et à l'accompagnement de l'encadrement dans la coordination des équipes font partie de nouvelles formes d'action déployées pour tenter de répondre aux difficultés soulevées.
Recentrer les conflits sur le travail et ses évolutions permettrait aussi d'amener un éclairage dépassant les services de stérilisation pour venir interroger plus largement le sens du soin vis-à-vis des patients et des salariés.
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th2 p031 enquete sur les connaissances des infirmieres vis a vis du risque chimique aux medicaments anticancereux auteurs antoine villa 1 2 nathalie kiffer 1 sarah bibolet 1 mireille canal raffin 2 3 marie pascale lehucher michel 1 4 etablissement 1 aphm chu timone consultation de pathologie professionnelle et de l environnement marseille france 2 universite de bordeaux inserm 1219 equipe epicene bordeaux france 3 laboratoire de pharmacologie clinique et de toxicologie chu bordeaux bordeaux france 4 universite aix marseille bordeaux france presentateur antoine villa |
Th2-P031 - Enquête sur les connaissances des infirmières vis à vis du risque chimique aux médicaments anticancéreux
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Antoine Villa (1,2), Nathalie Kiffer (1), Sarah Bibolet (1), Mireille Canal-Raffin (2,3), Marie-Pascale Lehucher-Michel (1,4)
Présentateur : Antoine Villa
Etablissement : (1) APHM - CHU Timone - Consultation de pathologie professionnelle et de l'environnement, Marseille, FRANCE; (2) Université de Bordeaux, INSERM 1219, équipe EPICENE, Bordeaux, FRANCE; (3) Laboratoire de Pharmacologie Clinique et de Toxicologie, CHU Bordeaux, Bordeaux, FRANCE; (4) Université Aix-Marseille, Bordeaux, FRANCE
Introduction Les médicaments anticancéreux (MAC) sont classés par le National Institute for Occupational Safety and Health (NIOSH) comme « dangereux à la manipulation ». De nombreuses études menées dans les années 90 et encore aujourd’hui mettent en évidence une contamination interne des infirmières (IDE) manipulant ces MAC. L’objectif de cette étude est d’évaluer le niveau de connaissances des IDE sur les dangers des MAC, les sources et les voies d’exposition, les règles d’hygiène industrielle et le port des équipements de protection individuelle (EPI).
Matériel et méthode L’enquête a été menée par l’intermédiaire d’un questionnaire anonyme auprès d’IDE travaillant en services d’oncologie (n=3) en établissements de soins, en France, en 2019. L’entretien semi-directif, d’une durée de 15 minutes par IDE, était réalisé sur la base du volontariat. L’analyse s’est faite à l’aide du logiciel Excel 2013.
Résultats Le taux de réponse était de 64,7% (55/85). Les IDE interrogées étaient majoritairement des femmes (95%, 52/55) avec un âge médian de 31 ans (23 - 60 ans, min - max). Concernant les dangers des MAC, 25% des IDE ne connaissaient pas les dangers, 40% citaient l’effet reprotoxique et 18% l’effet cancérogène. A propos de la connaissance des voies d’exposition, 98% connaissaient la voie cutanée, 71% citaient la voie respiratoire et seulement 5% la voie digestive. Concernant le port des gants, 85% des IDE n’en portaient pas lors du réglage de la pompe à perfusion, 58% n’en portait pas lors de la gestion des déchets, 56% lors de l’entretien de l’environnement, 49% lors du nettoyage du matériel, 40% lors du retrait des poches de MAC en fin de perfusion, 28% lors du changement de draps et 14% lors des soins de nursing.
A propos du respect des règles d’hygiène, 45% des IDE ne changeaient pas quotidiennement leur tenue de travail et 44% les lavaient à domicile. Plus du quart des IDE avaient une activité ‘‘main-bouche’’ quotidienne : 27% rapportaient une onychophagie, 31% portaient leur stylo à la bouche et 25% fumaient des cigarettes. Pendant leur temps de travail, 96% des IDE utilisaient leur portable personnel. Enfin, 51% des IDE buvaient ou mangeaient dans le service de soins en dehors des lieux dédiés.
Conclusions Les IDE ne mesurent pas les risques liés à l’exposition aux MAC par manque de connaissances sur la dangerosité de ces molécules, sur les sources et les voies d’exposition et le port des EPI. Au regard de ces éléments, il est nécessaire de développer un programme national de formation spécifique (formation initiale, e-learning, …) sur les risques liés aux MAC pour les IDE et pour tout personnel au contact de ces MAC. Cette formation devrait se baser sur des recommandations élaborées au plan national. |
th2 p035 cas de coqueluche chez un salarie correctement vaccine auteurs claire brzezinki 1 etablissement 1 ametra montpellier france presentateur claire brzezinki |
Th2-P035 - Cas de coqueluche chez un salarié correctement vacciné
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Claire Brzezinki (1)
Présentateur : Claire Brzezinki
Etablissement : (1) AMETRA, Montpellier, FRANCE
Nous rapportons un cas clinique de coqueluche avérée chez un salarié d’un établissement de soins accueillant des patients immunodéprimés et ayant bénéficié d’un vaccin dTcP par REPEVAX® l’année précédente.
Contexte Un cas de coqueluche chez un membre du personnel de la direction d’une clinique de cancérologie a été confirmé par PCR en mai 2019. Ce salarié, âgé de 47 ans, présentait une toux non fébrile depuis quinze jours avec évolution par quintes. Le salarié n’a pas bénéficié d’arrêt de travail avant confirmation diagnostique de coqueluche et ne portait pas de masque chirurgical lors de son activité professionnelle depuis l’apparition de sa toux. Ce salarié n’est pas en contact direct avec les patients de son établissement mais est amené à être régulièrement en contact avec le personnel soignant. Ce salarié a été vacciné par REPEVAX® en mai 2018. Il n’a aucun antécédent notable et n’avait aucun traitement médicamenteux au moment de la vaccination pouvant expliquer une non réponse. Il avait bénéficié dans l’enfance de vaccins combinés avec valence coqueluche. La conjointe de ce salarié, travaillant dans le secteur de recherche de cet établissement, a contracté la coqueluche, ce cas ayant été également confirmé par PCR. S’en sont suivis 5 autres cas avérés, 3 cas chez des membres du personnel, un cas chez un enfant venu en atelier de formation et un cas chez une patiente atteinte de cancer venue en consultation de suivi. Ces personnes n’avaient pas bénéficié de vaccination par dTcP dans les 10 dernières années. Une déclaration à l’ARS a été effectuée dès connaissance du 2e cas de la structure ainsi qu’une information à l’ensemble du personnel par le biais de l’EOH (équipe opérationnelle d’hygiène) de l’établissement, associée à une conduite à tenir pour les tousseurs ou futurs tousseurs ainsi qu’une conduite à tenir pour les personnes à risque (femmes enceintes, sujets immunodéprimés, etc).
Discussion Les données de la littérature ne font état de que de peu de cas de coqueluche chez des personnes vaccinées par REPEVAX® dans les moins de 5 ans. Ces cas ne sont probablement pas tous déclarés à la pharmacovigilance. A ce jour, nous n’avons pas connaissance de cas de coqueluche dans les 5 ans après vaccination avec la forme commerciale BOOSTRIXTETRA®.
Conclusion Ce cas nous rappelle qu’il est nécessaire de renforcer la sensibilisation des personnels travaillant dans des établissements de soins vis-à-vis de la vaccination dTcP, l’intérêt d’un rappel tous les 10 ans pour cette population, la nécessité de porter un masque dès symptômes de toux afin de limiter la diffusion de cas. D’autre part, ce cas nous incite à ne pas méconnaître que toute personne vaccinée par un vaccin dTcP peut présenter une coqueluche.
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th2 p037 intervenir aupres des dentistes sans montrer les dents auteurs nadine ackermann 1 catherine pettini cohen 1 lydia baradat 1 sophie triau 1 etablissement 1 acms suresnes france presentateur catherine pettini cohen |
Th2-P037 - Intervenir auprès des dentistes, sans montrer les dents...
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Nadine Ackermann (1), Catherine Pettini-Cohen (1), Lydia Baradat (1), Sophie Triau (1)
Présentateur : Catherine Pettini-Cohen
Etablissement : (1) ACMS, Suresnes, FRANCE
L’ACMS suit près de neuf cents cabinets dentaires qui relèvent du code de la nomenclature d’activités française 8623Z. Pendant l’année 2019, quatre-vingt-trois demandes ont été traitées par les intervenants en prévention des risques professionnels, portant sur les thèmes de l’ergonomie (0.8%), du risque chimique (12%), du document unique (20%) et de la réalisation et mise à jour de la fiche d’entreprise (67%), principal axe d’interventions des techniciens du pôle Sécurité. La maîtrise des risques professionnels dans les cabinets dentaires est complexe car les risques y sont variés et spécifiques : risque biologique, rayonnement ionisant, risque chimique, postures contraignantes. Par ailleurs, la nature des risques professionnels va dépendre des spécialités du praticien : implantologie, petite chirurgie, parodontie, stomatologie, pédodontie, endodontie. Les risques dépendent aussi pour l’assistant dentaire des prérogatives qui lui sont confiées.
Une trame de fiche d’entreprise spécifique aux dentistes a été créée pour aider les techniciens et les médecins du travail de notre service à intervenir et leur faciliter le repérage des risques. Cette trame a été réalisée par un groupe pluridisciplinaire constitué de médecins du travail, de techniciens et ingénieurs du pôle sécurité et du pôle risque chimique. Dans un second temps, elle a été revue et enrichie avec l’aide d’une technicienne Hygiène et Sécurité, forte de vingt ans d’exercice comme assistante dentaire. Son témoignage a permis de soulever des problématiques parfois sous-estimées, comme le niveau d’exposition au bruit quotidien au fauteuil. Suite aux visites des cabinets dentaires, il ressort que le risque biologique est souvent insuffisamment maîtrisé par les dentistes, avec la mise à disposition de gants inadaptés à l’égard des micro-organismes et de masques qui ne protègent que le patient.
Cette trame de fiche d’entreprise spécifique aux dentistes est un outil précieux pour les préventeurs, confrontés à des praticiens souvent peu disponibles pour recevoir des professionnels de la santé au travail et parfois dans le déni des risques professionnels. Notre mission auprès des dentistes reste délicate et complexe.
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th2 p040 capacite dajustement des masques respiratoires auteurs sandrine chazelet 1 myriam bouslama 2 etablissement 1 inrs vandoeuvre les nancy france 2 inrs paris france presentateur sandrine chazelet |
Th2-P040 - Capacité d’ajustement des masques respiratoires
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Sandrine Chazelet (1), Myriam Bouslama (2)
Présentateur : Sandrine Chazelet
Etablissement : (1) INRS, Vandoeuvre-Lès-Nancy, FRANCE; (2) INRS, Paris, FRANCE
La protection des personnels soignants intervenant auprès de patients atteints de certaines infections transmissibles par voie respiratoire, telle que la tuberculose, nécessite le port d’un appareil de protection respiratoire de type demi-masque filtrant de classe FFP2. Pour que cette protection soit efficace, il faut s’assurer que le demi-masque s’ajuste bien au visage de l’opérateur. Plusieurs paramètres permettent d’obtenir un masque bien ajusté : la forme du demi-masque, sa taille, la présence d’éléments de réglage comme la barrette nasale, … Une étude est actuellement menée à l’INRS sur la capacité des demi-masques respiratoires à usage unique, actuellement disponibles dans les établissements de soins, à s’ajuster au visage. L’objectif est d’établir des recommandations pour faciliter la mise en place d’essais d’ajustement dans le secteur hospitalier (présélection des modèles de masques en fonction des dimensions faciales, protocole d’essai d’ajustement).
Ce travail a consisté en la réalisation d’essais d’ajustement en laboratoire sur une sélection de quatorze modèles de demi-masques respiratoires de type FFP 2 actuellement utilisés à l’hôpital et sur quatorze sujets. L’influence de la forme du masque (bec de canard, à plis, à coquille), des dimensions faciales des sujets (longueur et largeur de visage), de l’expérience du sujet vis-à-vis du port du masque, du port de barbe ont été étudiés.
Les résultats montrent une forte augmentation du nombre d’essais d'ajustement réussis :
- lorsque le sujet est formé au port des masques,
- lorsque le sujet est rasé.
Sur quatorze modèles testés, seulement deux modèles s’ajustent bien à l’ensemble des sujets, qui présentent des dimensions faciales variées. Mais chaque sujet a également trouvé un demi-masque FFP2, parmi les quatorze testés, qui s’adapte bien à son visage.
Il est donc primordial, pour proposer une solution de protection respiratoire efficace aux différents personnels soignants, en fonction de leur morphologie du visage, de disposer de différents modèles de demi-masques FFP2. Un premier niveau de sélection des modèles adaptés pourrait être proposé à partir des mesures des dimensions faciales. Ensuite un essai d’ajustement devrait être mené conformément à l’ED6273 1 de l’INRS.
1Protection respiratoire. Réaliser des essais d'ajustement. Protection respiratoire. Réaliser des essais d'ajustement. Aide-mémoire technique. 2016, INRS, ED 6273, 20p.
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th2 p041 troubles psychoaffectifs chez les professionnels de sante travaillant a horaire atypique auteurs dorra brahim 1 najla mechergui 1 faten bouden 1 hanene ben said 1 ghada bahri 1 nizar ladhari 1 imen youssef 1 etablissement 1 service de pathologies professionnelles et d aptitude au travail hopital charles nicolle tunis tunisie presentateur faten bouden |
Th2-P041 - Troubles psychoaffectifs chez les professionnels de santé travaillant à horaire atypique
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Dorra Brahim (1), Najla Mechergui (1), Faten Bouden (1), Hanene Ben Said (1), Ghada Bahri (1), Nizar Ladhari (1), Imen Youssef (1)
Présentateur : Faten Bouden
Etablissement : (1) Service de pathologies professionnelles et d'aptitude au travail, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, TUNISIE
Objectif
Déterminer la fréquence des troubles psychoaffectifs chez les professionnels de santé travaillant à horaire posté.
Méthodes
Il s’agissait d’une étude descriptive et transversale menée auprès des personnels de soins travaillant à horaire atypique dans un hôpital universitaire et volontaires pour répondre aux différents items de l’échelle Hospital Anxiety and Depression (HAD).
Résultats
Au total, 158 personnels ont été interrogés. Les femmes représentaient 70,9%. L’âge moyen était de 36,5±8,9 ans. L’ancienneté professionnelle moyenne était de 11,1±8,9 ans et l’ancienneté professionnelle moyenne dans le travail posté était de 10,3±9,2 ans. Les principaux services représentés étaient ceux de réanimation (15,2% ; n=24), des urgences (11,4% ; n=18), de radiologie (10,8% ; n=17), de cardiologie (10,1% ; n=16) et de gynécologie (9,5% ; n=15).Les infirmiers représentaient la principale catégorie professionnelle (46,2%) suivis des ouvriers (23,4%) et des techniciens supérieurs (19%).
Une symptomatologie anxieuse certaine était retrouvée chez 53,2% (n=84) des personnels interrogés dont 72,7% (n=61) étaient des femmes. Vingt sept participants avaient une symptomatologie dépressive certaine avec un score (D) HAD moyen de 12,4±1,5. Une liaison statistiquement significative était retrouvée entre les symptômes dépressifs et les services (p=0,04) et les catégories professionnelles (p= 0,01) avec une fréquence plus élevée dans les services des urgences et de réanimation (10/27) et chez le personnel infirmier (7/27).
Discussion et conclusion
Une symptomatologie anxio-dépressive était notée chez la majorité du personnel interrogé. Ceci laisse supposer que le travail posté représente un facteur de risque psychosocial d’autant plus qu’il s’associe à une charge de travail élevée caractérisant certains services médicaux et certaines catégories professionnelles.
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th2 p042 recherche intervention sur l empowerment et la qualite de vie de travail des professionnels en ehpad resultats preliminaires auteurs anne armant 1 2 christine jeoffrion 2 baptiste cougot 1 3 4 jules gauvin 1 3 dominique tripodi 1 2 etablissement 1 centre hospitalier universitaire de nantes service de sante au travail et de pathologie professionnelle uic recherche innovation sante travail nantes france 2 universite de nantes faculte de psychologie lppl ea4638 nantes france 3 centre hospitalier universitaire de nantes service de sante publique nantes france 4 universite de tours departement de psychologie qualipsy ee 1901 tours france presentateur anne armant |
Th2-P042 - Recherche intervention sur l'empowerment et la qualité de vie de travail des professionnels en EHPAD : résultats préliminaires.
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Anne Armant (1,2), Christine Jeoffrion (2), Baptiste Cougot (1,3,4), Jules Gauvin (1,3), Dominique Tripodi (1,2)
Présentateur : Anne Armant
Etablissement : (1) Centre Hospitalier Universitaire de Nantes, Service de Santé au Travail et de Pathologie Professionnelle, UIC Recherche Innovation Santé Travail, Nantes, FRANCE; (2) Université de Nantes, Faculté de Psychologie, LPPL EA4638, Nantes, FRANCE; (3) Centre Hospitalier Universitaire de Nantes, Service de Santé Publique, Nantes, FRANCE; (4) Université de Tours, Département de Psychologie, QualiPsy EE 1901, Tours, FRANCE
Problématique Avec un absentéisme record, des turn-over importants et de fortes difficultés de recrutement, la situation des EHPAD français fait débat tant sur la question de la santé et de la qualité de vie au travail des professionnels que du point de vue de la qualité de l’accompagnement des personnes en perte d’autonomie qui y résident. Cette situation est d’autant plus préoccupante que la structure des âges se transforme. Aujourd’hui dans ce système à bout de souffle l’organisation du travail est structurée par spécialisation, par métiers aux frontières rigides et aux pouvoirs très inégaux.
Objectif le projet de recherche-intervention, financé à hauteur de 244 640 € par la CNRACL, a un double objectif : (1) déployer un dispositif d’intervention psychosociale qui vise à augmenter les capacités des professionnels, à s’exprimer et à transformer leur travail (empowerment) dans une optique de qualité de vie au travail et de qualité des services ; (2) évaluer son impact sur la santé et la QVT des professionnels.
Méthodologie Un échantillon de 8 établissements de la fonction publique a été mis en place par tirage au sort (4 expérimentaux / 4 contrôles). L’intervention a été conçue en 5 temps : 1- mesure de la santé et la qualité de vie au travail à l’aide d’échelles psychométriques validées et des indicateurs institutionnels d’absentéisme et de turn-over ; 2- Un temps de recueil de données qualitatives par entretiens et observations dans les établissements ; 3- Co-élaboration du diagnostic ; 4- accompagnement dans la conception de solution et leurs mises en place ; 5- mesures à 1 mois et 12 mois après intervention. L’échantillon comporte 217 individus pour les mesures quantitatives. 90 entretiens qualitatifs et 30 heures d’observation de terrain.
Résultats L’intervention est en cours. Les premières analyses transversales des phases 1 à 4 montrent des tendances structurelles et des réalités contrastées suivant les EHPADs. Parmi les déterminants centraux des problématiques de santé on retrouve : les variations importantes de la charge de travail avec la variation de la dépendance sans ajustement d’effectif ; la division organisée dans le travail avec une plus ou moins grande rigidité des statuts qui peut entraver le déploiement du soutien social, du développement professionnel et créer des cliques ; une gestion de l’absentéisme à courte vue qui crée des boucles de renforcement négatif de surcharge.
Discussion Les premiers résultats laissent entrevoir les freins structurels que rencontrent les EHPAD de la fonction publique dans leur capacité à se transformer. Ils invitent à observer les déterminants et l’impact de l’engagement des acteurs dirigeants dans la transformation.
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th2 p043 aptitude de travail au poste de medecin a propos dune serie de 36 cas auteurs ghada bahri 1 ghada garali 1 dorra essid 1 mongi hamdouni 2 nesrine chaouech 1 najla mechergui 1 imen youssef 1 nizar ladhari 1 etablissement 1 service de pathologies professionnelles et d aptitude au travail hopital charles nicolle tunis tunisie 2 caisse nationale d assurance maladie tunis tunisie presentateur dorra essid |
Th2-P043 - Aptitude de travail au poste de médecin : A propos d’une série de 36 cas
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Ghada Bahri (1), Ghada Garali (1), Dorra Essid (1), Mongi Hamdouni (2), Nesrine Chaouech (1), Najla Mechergui (1), Imen Youssef (1), Nizar Ladhari (1)
Présentateur : Dorra Essid
Etablissement : (1) Service de pathologies professionnelles et d'aptitude au travail, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, TUNISIE; (2) Caisse Nationale d'Assurance Maladie, Tunis, TUNISIE
Objectif
Discuter les décisions d’aptitude au travail au poste de médecin en considérant les caractéristiques professionnelles et médicales de cette catégorie professionnelle.
Méthodes
Etude descriptive et rétrospective ayant concerné les médecins adressés à la consultation de pathologie professionnelle à l’hôpital Charles Nicolle pour un avis médical d’aptitude au travail durant la période allant du premier Janvier 2014 au 31 Décembre 2018.
Résultats
Durant la période d’étude, 36 cas ont été colligés. La moyenne d’âge était de 43±8,6 ans avec un sexe ratio de 0,25. L’ancienneté professionnelle moyenne était de 10,6 ans±9,7 ans.
Les médecins inclus, tous exerçant dans le secteur public, étaient des médecins généralistes (n=25), dentistes (n=6) ou spécialistes (n=5). Les principaux motifs de consultation étaient : pathologies psychiatriques (44,4%), rhumatologiques (30,5%) et dermatologiques (11,1%).
Un aménagement ou des restrictions d’aptitude ont été prescrits dans 69% des cas. Trois médecins souffrant de sclérose en plaque (SEP) ont bénéficié d’une éviction du travail de nuit.
Une éviction des gestes de soins a été indiquée chez un médecin exerçant dans un hôpital de circonscription, atteint d’une maladie de Parkinson. Un reclassement professionnel vers un poste à caractère administratif a été recommandé pour trois patients (un médecin généraliste atteint d’une SEP évoluée, un dentiste souffrant d’une tendinopathie récidivante de l’épaule et un médecin généraliste souffrant d’une psychose délirante).
Aussi, six déclarations de maladies professionnelles ont été établies : il s’agissait de trois cas de troubles musculo-squelettiques chez des dentistes, un cas de radiodermite des mains chez un assistant en radiologie et deux cas d’eczéma de contact au Latex chez deux chirurgiens.
Discussion et Conclusion
Le poste de travail de médecin, comme tout autre poste, expose à des contraintes professionnelles particulières. Afin de garantir une bonne qualité des soins et services prodigués, il est primordial de réévaluer périodiquement l’aptitude au travail des praticiens.
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th2 p044 dependance tabagique chez le personnel de soins etat des lieux dans un centre hospitalo universitaire tunisien auteurs dorra brahim 1 faten bouden 1 najla mechergui 1 nesrine chaouech 1 ghada garali 1 nizar ladhari 1 imen youssef 1 etablissement 1 service de pathologies professionnelles et d aptitude au travail hopital charles nicolle tunis tunisie presentateur faten bouden |
Th2-P044 - Dépendance tabagique chez le personnel de soins : état des lieux dans un centre hospitalo-universitaire tunisien
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Dorra Brahim (1), Faten Bouden (1), Najla Mechergui (1), Nesrine Chaouech (1), Ghada Garali (1), Nizar Ladhari (1), Imen Youssef (1)
Présentateur : Faten Bouden
Etablissement : (1) Service de pathologies professionnelles et d'aptitude au travail, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, TUNISIE
Objectifs
-Déterminer la fréquence du tabagisme parmi le personnel soignant d’un hôpital universitaire.
-Evaluer la dépendance tabagique chez le personnel fumeur et décrire leur profil socioprofessionnel et médical.
Méthodes
Etude descriptive transversale, menée durant une période de deux mois allant de janvier 2019 à février 2019, ayant intéressé tout le personnel paramédical d’un hôpital universitaire. Le niveau de dépendance physique au tabac était évalué par le test de Fangeström.
Résultats
Au total, 147 personnels étaient interrogés. La fréquence du tabagisme était évaluée à 55,7% avec une consommation moyenne de 23,2±9,9 Paquets/Année. Dans ce groupe, l’âge moyen était de 41±3,6 ans. Le sexe ratio (H/F) était de 1,9. Des antécédents médicaux de diabète de type 2 et d’hypertension artérielle étaient trouvés chez 37,2% des cas. L’ancienneté professionnelle moyenne était de 16,8±4,6 ans. Les personnels tabagiques étaient des infirmiers (40,2%), des ouvriers (18,2%) et des techniciens supérieurs (13,4%). Ils appartenaient principalement au service des urgences (21,9%) d’anesthésie réanimation (17%) et de chirurgie générale (14%).Le score moyen de Fangeström était de 6,4±1,6/10.La dépendance était forte (6-7) chez 41,5% des personnels, moyenne (5) chez 28% d’entre eux et faible (3 à 4) chez 13,4% des fumeurs. Les hommes étaient plus dépendants à la nicotine que les femmes (p=0,02). Une liaison statistiquement significative était trouvée entre le niveau de dépendance tabagique et la catégorie professionnelle (p=0,03) avec un niveau plus élevé chez le personnel infirmier.
Discussion et conclusion
Une fréquence élevée du tabagisme avec une forte dépendance étaient notées chez les professionnels de santé imposant l’adaptation d’une stratégie antitabac globale et la mise en place des mesures de prévention psychologique, médicale et légale nécessaires pour lutter contre ce fléau.
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th2 p045 degre de satisfaction au travail des infirmiers de gynecologie obstetrique etude comparative secteur public secteur prive auteurs mariem ben rhouma 1 mejda bani 1 dorra essid 1 nada mjahed 2 imene yousfi 1 nizar ladhari 1 imen youssef 1 etablissement 1 service de pathologies professionnelles et d aptitude au travail hopital charles nicolle tunis tunisie 2 inspection medicale du travail de tunis tunis tunisie presentateur dorra essid |
Th2-P045 - Degré de satisfaction au travail des infirmiers de gynécologie obstétrique : étude comparative secteur public/secteur prive
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
Auteurs : Mariem Ben Rhouma (1), Mejda Bani (1), Dorra Essid (1), Nada Mjahed (2), Imene Yousfi (1), Nizar Ladhari (1), Imen Youssef (1)
Présentateur : Dorra Essid
Etablissement : (1) Service de pathologies professionnelles et d'aptitude au travail, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, TUNISIE; (2) Inspection médicale du travail de Tunis, Tunis, TUNISIE
Objectifs
- Décrire les caractéristiques socioprofessionnelles des infirmiers affectés dans des services de gynécologie obstétrique dans le secteur public et privé.
- Evaluer et comparer la satisfaction au travail de ces infirmiers.
Méthodes
Enquête transversale descriptive menée auprès de deux groupes d’infirmiers travaillant aux services de gynécologie obstétrique : le premier concernant le secteur public et le second concernant le secteur privé. L’étude, menée entre février et mars 2017, s’était basée sur un questionnaire auto-administré « SAPHORA-JOB© » modifié.
Résultats
L’étude avait inclus 100 infirmiers : 51 du secteur public (taux de réponse de 85%) et 49 du secteur privé (taux de réponse de 82%). Notre population était à prédominance féminine dans les deux secteurs (78% et 86%). L’âge moyen était de 32,7 ± 12,6 ans. L’ancienneté professionnelle était en moyenne de 12 ans au secteur public et 5 ans au secteur privé. Les infirmiers des hôpitaux assuraient en moyenne 39 heures de travail par semaine et ceux des cliniques 44 heures.
Au total, 55% des cas étaient globalement satisfaits de l’organisation et du contenu du travail dans le secteur privé contre 39% dans le secteur public. Concernant les relations humaines en milieu professionnel, 57% des infirmiers des cliniques étaient satisfaits alors que les infirmiers des hôpitaux étaient satisfaits dans 22% des cas. L’étude de la reconnaissance dans le secteur public et privé a trouvé respectivement que 50% et 86% des infirmiers estimaient avoir une reconnaissance de leurs efforts au travail. 65% des infirmiers du secteur public et 80% du secteur privé n’étaient pas satisfaits de leur rémunération considérant leur salaire bas comparé à la complexité, la charge et la responsabilité au travail.
Discussion et Conclusion
La démotivation et l’insatisfaction au travail retentissent sur le bien-être du soignant mais aussi sur la qualité des soins prodigués. De ce fait, des mesures préventives doivent être entreprises tels l’adaptation des horaires de travail, l’encouragement à l’autonomie, la valorisation du travail d’équipe, la reconnaissance des compétences et des efforts fournis et l’augmentation des salaires et des avantages.
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th2 p049 connaissance et gestion du risque radiologique chez les ambulanciers auteurs mathilde boulanger 1 elodie laurent 1 marion marie 1 mathieu dumontier 1 etienne fourreau 1 anne guihot leclerc 2 etablissement 1 cmaic herouville st clair france 2 smpp universite de caen caen france presentateur mathilde boulanger |
Th2-P049 - Connaissance et gestion du risque radiologique chez les ambulanciers
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
Auteurs : Mathilde Boulanger (1), Elodie Laurent (1), Marion Marie (1), Mathieu Dumontier (1), Etienne Fourreau (1), Anne Guihot-Leclerc (2)
Présentateur : Mathilde Boulanger
Etablissement : (1) CMAIC, Hérouville St Clair, FRANCE; (2) SMPP Université de Caen, Caen, FRANCE
Introduction Le transport de patients expose les ambulanciers à de multiples risques, parmi lesquels le risque radiologique lors de la prise en charge des patients de médecine nucléaire. Notre travail avait pour objectifs (1) de faire un état des lieux des pratiques pour la gestion de ce risque, méconnu pour cette profession à en juger par le manque de littérature ; (2) de l’évaluer plus précisément. Matériel et méthodes La population source était celle des sociétés d’ambulance adhérant à notre service de santé au travail en mars 2018. (1) Tous les employeurs ont reçu un courrier d’information, puis ont été contactés pour la passation d’un questionnaire portant sur l’organisation du travail, le transport des patients, la connaissance et la gestion du risque radiologique. (2) Des entreprises représentant la variété des contextes de travail ont ensuite été sélectionnées pour la réalisation d’études de poste et de dosimétries passives – personnelles et d’ambiance dans les véhicules –, pendant 3 mois. Les dosimètres étaient confiés à des salariés volontaires, pouvant respecter les consignes d’utilisation. Un recueil de l’ensemble des transports de patients depuis les services de médecine nucléaire était fait par l’entreprise, dans un tableau-type. Une approche complémentaire a permis d’estimer la dose reçue par l’ambulancier selon l’examen et le temps de transport. Résultats Sur les 21 entreprises éligibles représentant 360 salariés, 16 (81%), représentant 321 salariés (89%), ont accepté de répondre au questionnaire. La médiane du nombre de salariés était de 19 (min 8, max 45). (1) Le risque radiologique n’était pas pris en compte dans la formation des personnels ni dans l’organisation quotidienne du travail, mais 5 employeurs mentionnaient ne pas affecter les femmes enceintes au transport de patients radio-injectés. Sur les 16 DUER, 3 mentionnaient le risque radiologique. La traçabilité des transports était assurée pour 5 employeurs. Enfin, aucun protocole de gestion des déchets biologiques ne prenait en compte le risque radiologique. (2) Pour les 13 travailleurs et 13 véhicules retenus pour la deuxième partie de l’étude, aucun dosimètre n’est revenu positif. La modélisation a permis d’établir qu’une dose annuelle de 1 mSv pouvait théoriquement être atteinte dans certaines configurations. Discussion Il existe une méconnaissance claire du risque radiologique dans notre population d’étude, aussi une restitution et un échange avec les employeurs ont-ils été prévus pour les former. Le caractère local et la faible taille de l’échantillon ne permettent pas une généralisation à l’ensemble du territoire, mais ces premiers résultats doivent inciter les équipes pluridisciplinaires à une vigilance particulière. |
th2 p050 evaluation des troubles anxio depressifs chez 74 infirmiers exercant dans un hopital universitaire auteurs faten bouden 1 ghada garali 1 ghada bahri 1 dorra aouida 1 nizar ladhari 1 imen youssef 1 etablissement 1 service de pathologies professionnelles et d aptitude au travail hopital charles nicolle tunis tunisie presentateur dorra aouida |
Th2-P050 - Evaluation des troubles anxio-dépressifs chez 74 infirmiers exerçant dans un hôpital universitaire
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Faten Bouden (1), Ghada Garali (1), Ghada Bahri (1), Dorra Aouida (1), Nizar Ladhari (1), Imen Youssef (1)
Présentateur : Dorra Aouida
Etablissement : (1) Service de pathologies professionnelles et d'aptitude au travail, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, TUNISIE
Objectifs Evaluer la dépression et l’anxiété chez le personnel infirmier d’un hôpital universitaire à Tunis
Déterminer les éventuels facteurs individuels et professionnels en cause.
Méthodes Etude descriptive transversale réalisée auprès des infirmiers exerçant à l’hôpital Habib Thameur de Tunis. Elle s’était basée sur un questionnaire préétabli précisant les caractéristiques socio-professionnelles et sur le questionnaire d’anxiété dépression HAD (Hospital anxiety and depression) validé en langue arabe.
Résultats La population était composée de 74 infirmiers. L’âge moyen était de 36,9 ± 10,6 ans avec une nette prédominance féminine (71,6%). Les infirmiers étaient mariés dans 70% des cas et 49% n’avaient pas d’enfants à charge. L’addiction au tabac était retrouvée chez 13% des cas. Le personnel soignant travaillait dans un service de médecine dans 58% des cas. Les horaires de travail étaient les suivants : horaire matinal fixe (n=12), horaire alterné (n=45) et travail de nuit (n=31). L’ancienneté moyenne au poste de travail était de 12,7 ans±3,5. Les infirmiers subissaient des violences verbales dans 50% des cas et des violences physiques dans 28% des cas. Des conflits avec les collègues étaient rapportés par 57% des cas. Le salaire était considéré comme insuffisant dans 85% des cas. La reconnaissance hiérarchique n’était retrouvée que dans 27% des cas. Selon le questionnaire HAD, 40% des cas avaient une anxiété certaine et 34% avaient un syndrome dépressif certain. L’anxiété était significativement associée au travail en horaire alterné (p=0,01) et la dépression était associée au statut marital (p=0,25), au travail alterné (p=0,04) et au travail de nuit (p=0,03).
Discussion et conclusion Les manifestations psychiques chez cette population d’infirmiers étaient notables. Elles paraissaient liées notamment au mode organisationnel du travail d’où la nécessité d’instaurer des mesures préventives afin d’éviter l’absentéisme et la dégradation de la qualité des soins.
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th2 p051 evaluation de la qualite de vie au travail chez les chirurgiens de lhopital charles nicolle a propos de 35 cas auteurs zied khessairi 1 najla mechergui 1 faten bouden 1 dorra essid 1 nizar ladhari 1 imen youssef 1 etablissement 1 service de pathologies professionnelles et d aptitude au travail hopital charles nicolle tunis tunisie presentateur zied khessairi |
Th2-P051 - Evaluation de la qualité de vie au travail chez les chirurgiens de l’hôpital Charles Nicolle : a propos de 35 cas
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
Auteurs : Zied Khessairi (1), Najla Mechergui (1), Faten Bouden (1), Dorra Essid (1), Nizar Ladhari (1), Imen Youssef (1)
Présentateur : Zied Khessairi
Etablissement : (1) Service de pathologies professionnelles et d'aptitude au travail, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, TUNISIE
Objectif Evaluer la qualité de vie au travail chez des chirurgiens exerçant dans un hôpital universitaire.
Méthodes Etude descriptive transversale, ayant intéressé les chirurgiens de l’hôpital Charles Nicolle de Tunis durant une période de deux mois (de janvier à février 2019). Elle était basée sur un auto-questionnaire inspiré de « l’ISQVT ».
Résultats Au total, 35 chirurgiens ont participé, soit un taux de réponse de 76%. La répartition selon les services était: chirurgie générale (11 cas), urologie (3 cas), oto-rhino-laryngologie (2 cas), gynécologie (10 cas), orthopédie (5 cas) et chirurgie maxillo-faciale (4 cas). L’âge moyen était de 43,5±8,2 ans. Le sex-ratio était de 2,5. Des antécédents de maladie chronique étaient retrouvés chez cinq cas. On a recensé 11 professeurs, 10 maitres de conférence agrégés, 12 assistants hospitalo-universitaires et 2 spécialistes en chirurgie. L’ancienneté professionnelle moyenne était de 12,5±9,03 années. La cadence était estimée élevée tout le long de la journée dans 15 cas. Les conflits étaient résolus plus ou moins de manière équitable dans 10 cas. Le supérieur hiérarchique était toujours disposé à écouter au sujet des problèmes au travail dans 12 cas. Seize cas avaient été très souvent irritables et sentaient certainement que le travail leur a pris tellement d’énergie que cela avait un impact négatif sur leur vie privée. Le travail était souvent éprouvant sur le plan émotionnel dans 14 cas. 11 cas étaient insatisfaits de leur travail dans son ensemble.
Discussion et conclusion Dans cette série, les conditions de travail ont un impact négatif sur la santé et la vie privée des chirurgiens ce qui impose des mesures correctives adéquates afin de promouvoir leur qualité de vie.
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th2 p052 diminution de lexposition professionnelle au formol a linstitut medico legal auteurs dana macovei 1 irene savio 1 jean marc soulat 1 fabrice herin 1 etablissement 1 chu toulouse toulouse france presentateur fabrice herin |
Th2-P052 - Diminution de l’exposition professionnelle au formol à l’institut médico-légal
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
Auteurs : Dana Macovei (1), Irène Savio (1), Jean-Marc Soulat (1), Fabrice Herin (1)
Présentateur : Fabrice Herin
Etablissement : (1) CHU Toulouse, Toulouse, FRANCE
Introduction L’utilisation du formol est soumise aux règles de prévention des risques d’exposition aux produits cancérogènes, mutagènes et reprotoxiques (CMR) catégorie 1 et 2. L’analyse du document unique identifie l’utilisation du formol dans 30 % des scénarios comportant la manipulation ou l’exposition à des produits CMR sur le CHU. L’utilisation du formol est un risque prioritaire à l’institut médico-légal (IML).
Matériel et méthodes Une analyse des conditions d’utilisation du formaldéhyde à l’IML a été menée par l’équipe pluridisciplinaire en santé au travail. Des observations approfondies de terrain de toutes les activités exposantes au formol, ont été réalisées: dans les 2 salles d’autopsie, la salle de fœtopathologie et la salle de stockage. Des prélèvements d’ambiance et des prélèvements sur le personnel exposé ainsi que des contrôles des ventilations et des sorbonnes ont été réalisés par des sociétés extérieures.
Résultats Les situations identifiées comme étant le plus à risque pour les soignants sont le transvasement de formol sur les organes à conserver pour analyse judiciaire et la destruction de contenants scellés, après accord du magistrat. Le contrôle des ventilations a mis en évidence la non-conformité de 2 sorbonnes (salle de fœtopathologie et salle d’autopsie 2). Les prélèvements de formol réalisés sur opérateur n’ont pas dépassées 10% de la valeur limite d’exposition professionnelle (VLEP). Les mesures d’ambiance dans le local de stockage ont montré des valeurs à 9% de la VLEP. Pour l’activité de destruction aucune mesure de formol n’a été réalisée du fait qu’une alternative n’exposant plus l’opérateur au formol a été trouvée.
Discussion Les résultats des mesures doivent être interprétés avec précaution; il s’agit de mesures ponctuelles et non annuelles (réglementation CMR). Une séance de sensibilisation au risque chimique et au risque lié à l’exposition au formol a été dispensée au personnel. La solution trouvée pour éviter l’exposition au formol lors de la destruction comporte l’élimination directe des contenants par une entreprise spécialisée. D’autres mesures mises en place incluent l’installation d’une table aspirante dans la salle d’autopsie 1, d’un système de robinet pour le formol, le remplacement de la sorbonne non conforme avec une hotte.
Conclusion La démarche pluridisciplinaire de prévention a permis de diminuer l’exposition au formol (CMR). Lors du déménagement prévu dans quelques années l’ensemble de ces mesures de prévention doivent être pris en compte et le service de santé au travail associé dès la conception de locaux afin d’éviter qu’une situation similaire, d’exposition du personnel aux produits CMR, se reproduise. |
th2 p053 etude de laptitude du personnel de sante au travail de nuit auteurs asma gaddour 2 3 olfa el maalel 1 3 nejib mrizak 1 3 myriam fendri 1 imene kacem 1 3 haifa aroui 2 3 maher maoua 1 3 aicha brahem 1 3 sana guedri 1 3 houda kalboussi 1 3 souhail chatti 1 3 etablissement 1 service de medecine de travail chu farhat hached de sousse sousse tunisie 2 service de medecine de travail ibn jazzar de kairouan kairouan tunisie 3 faculte de medecine de sousse sousse tunisie presentateur myriam fendri |
Th2-P053 - Etude de l’aptitude du personnel de santé au travail de nuit
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
Auteurs : Asma Gaddour (2,3), Olfa El Maalel (1,3), Nejib Mrizak (1,3), Myriam Fendri (1), Imene Kacem (1,3), Haifa Aroui (2,3), Maher Maoua (1,3), Aicha Brahem (1,3), Sana Guedri (1,3), Houda Kalboussi (1,3), Souhail Chatti (1,3)
Présentateur : Myriam Fendri
Etablissement : (1) Service de Médecine de travail, CHU Farhat Hached de Sousse, Sousse, TUNISIE; (2) Service de Médecine de travail, Ibn Jazzar de Kairouan, Kairouan, TUNISIE; (3) Faculté de Médecine de Sousse, Sousse, TUNISIE
Introduction :
Les horaires atypiques, et tout particulièrement le travail de nuit, peuvent constituer un facteur de risque pour les travailleurs exerçant dans des secteurs professionnels multiples notamment le personnel de santé. Le travail de nuit a été incriminé dans divers problèmes de santé et l’OMS le considère comme cancérigène probable. Même si l’adaptation des travailleurs à ces contraintes horaires est possible, leurs aptitudes au travail pourraient être mises en jeu du fait des désynchronisations auxquelles leurs organismes sont soumis en permanence
Objectif : Déterminer les différents motifs d’inaptitude de travail de nuit chez le personnel de santé.
Matériel et méthodes :
Il s’agit d’une étude descriptive rétrospective portant sur tous les dossiers médicaux du personnel de santé ayant consulté au service de médecine de travail du CHU Farhat Hached de Sousse pour avis d’aptitude et ceci durant une période de 8 ans (de 2012 à 2019).
Résultats :
Au total 62 patients ont été inclus dans cette étude. L’âge moyen était de 41,8±9,3 ans avec une prédominance féminine 67,7%. Environ 12% des consultants étaient des tabagiques avec une moyenne de consommation de 47±23 PA. La population d’étude était constituée principalement d’infirmiers (43,5%) suivie des médecins (22,6%).La majorité des consultants exerçaient au service des urgences (35%) et au service de gynécologie obstétrique (18,3%) avec une ancienneté professionnelle de 14,38±11 ans. Le travail de nuit fixe avait concerné 11,3% des patients. L’inaptitude au travail de nuit était jugée temporaire chez 20% des travailleurs avec une période de réévaluation allant de 6 mois à 1 an. Les motifs d’inaptitude les plus fréquents étaient au premier lieu la dépression (34,4%) suivi par le diabète (18%).
Conclusion :
L’aptitude médicale est une adéquation entre l’état de santé du salarié et les caractéristiques du poste de travail. Seul le médecin du travail est juge de telle décision. La mise en place de mesures préventives chez le personnel hospitalier de nuit est nécessaire afin de garantir la santé de ces travailleurs et la sécurité des patients et de minimiser les avis d’inaptitude |
th2 p054 le travail de nuit chez les medecins en cours de formation le repos compensateur est il souhaitable auteurs nesrine kammoun 1 mejda bani 1 mounira hajjaji 2 nada kotti 2 dorra essid 1 mohamed larbi masmoudi 2 khaouther jmal hammami 2 etablissement 1 institut de sante et securite au travail tunis tunisie 2 service de medecine du travail et de pathologies professionnelles chu hedi chaker de sfax sfax tunisie presentateur dorra essid |
Th2-P054 - Le travail de nuit chez les médecins en cours de formation: le repos compensateur est il souhaitable ?
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Nesrine Kammoun (1), Mejda Bani (1), Mounira Hajjaji (2), Nada Kotti (2), Dorra Essid (1), Mohamed Larbi Masmoudi (2), Khaouther Jmal Hammami (2)
Présentateur : Dorra Essid
Etablissement : (1) Institut de santé et sécurité au travail, Tunis, TUNISIE; (2) Service de Médecine du Travail et de Pathologies Professionnelles CHU Hédi Chaker de Sfax, Sfax, TUNISIE
Introduction La fatigue chez les internes et les résidents en médecine est un phénomène bien connu. En effet, l’activité de gardes est source d’une réelle contrainte et pénibilité chez les médecins en cours de formation.
Objectifs Evaluer la répercussion du travail de nuit sur la fatigue et le besoin de récupération chez les internes et les résidents en médecine.
Matériels et méthodes Il s’agit d’une étude transversale conduite auprès des internes et des résidents des deux CHU de Sfax. Un questionnaire portant sur les facteurs organisationnels, le besoin de récupération et le niveau de fatigue a été utilisé moyennant des échelles validées.
Résultats Notre population d’étude était composée de 92 internes et résidents avec un taux de réponse de 26,8%. Le temps de travail hebdomadaire moyen était plus de 60 heures dans 38,6% des cas. Le nombre d’heures travaillées par semaine était significativement corrélé avec la rumination et un impact négatif sur la vie privée. Parmi les médecins en cours de formation, 12 % signalaient s’endormir au moins une fois en conduisant. Le besoin de récupération chez les internes et les résidents était corrélé avec le nombre de malade en charge par jour, l'insatisfaction au travail et un mauvais équilibre travail et famille. Les conditions de travail étaient jugées déplorables dans la moitie des cas. Les exigences temporelles importantes du travail étaient à l’origine des erreurs médicales commises par notre population de jeunes médecins.
Conclusion Au vu de ces résultats, les auteurs soulignent l’importance de l’amélioration des conditions du travail des médecins en cours de formation aux CHU de Sfax. Le repos compensateur pourrait être l’une des solutions envisageables.
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th2 p055 les accidents de travail et les contraintes psychosociales et organisationnelles chez le personnel soignant auteurs nesrine kammoun 1 mejda bani 1 mounira hajjaji 2 k loukil 2 dorra essid 1 mohamed larbi masmoudi 2 khaouther jmal hammami 2 etablissement 1 institut de sante et securite au travail tunis tunisie 2 service de medecine du travail et de pathologies professionnelles chu hedi chaker de sfax sfax tunisie presentateur dorra essid |
Th2-P055 - Les accidents de travail et les contraintes psychosociales et organisationnelles chez le personnel soignant
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Nesrine Kammoun (1), Mejda Bani (1), Mounira Hajjaji (2), K Loukil (2), Dorra Essid (1), Mohamed Larbi Masmoudi (2), Khaouther Jmal Hammami (2)
Présentateur : Dorra Essid
Etablissement : (1) Institut de santé et sécurité au travail, Tunis, TUNISIE; (2) Service de Médecine du Travail et de Pathologies Professionnelles CHU Hédi Chaker de Sfax, Sfax, TUNISIE
Objectif Rechercher une relation entre les risques organisationnels et psychosociaux perçus et la survenue des accidents du travail en milieu de soins.
Méthodologies Nous avons mené une enquête transversale au prés de personnel hospitalier moyennant un questionnaire portant sur les caractéristiques socioprofessionnelles, les antécédents d’accident du travail, la présence de risques psychosociaux et la qualité des relations avec l’entourage professionnel.
Résultats Notre population comptait 326 sujets dont 115 hommes et 211 femmes.L’antécédent d’un ou plusieurs accidents du travail était trouvé chez 36,8% des personnels interrogés. Les accidents d’exposition au sang étaient les plus fréquents dans 66,1% des cas. L’inattention lors des soins prodigués aux patients était le principal mécanismede la survenue d’accident du travail (46.7%). La situation de jobstarin était notée chez 68,7% des cas. L’antécédent de survenue d’accidents du travail était associée significativement aux caractéristiques socioprofessionnelles (le sexe, les problèmes de la santé générale, le statut matrimonial, le grade professionnel, le poste et les horaires du travail) et non associée à la présence d’une situation du jobstrain. Par ailleurs, il existait une association significative entre les situations de jobstrain et d’isostrain et des circonstances de survenue d’accident du travailtels que les soins, le nettoyage, le brancardage, le glissade, la chute d´escalier, la projection sur les yeux de liquide biologique. Les comportements indésirables subis au travail étaient rapportés par 44,5% du personnel soignant. Nous avons trouvé une corrélation positive entre ces comportements subis et la présence d’une situation de jobstrain et/ou d´isostrain.
Discussion et conclusion Les contraintes psychosociales et organisationnelles au travail empêchent le personnel de gérer les situations difficiles auxquelles il doit faire face et en conséquence, il sera à risque d’être victime des accidents du travail.
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th2 p058 qualite de vie du personnel soignant dans les hopitaux regionaux auteurs manel zaidi 1 ines rassas 1 asma kheder 1 imen jammeli 1 taoufik khalfallah 1 aouatef mahfoudh 1 etablissement 1 faculte de medecine de monastir tunisie monastir tunisie presentateur imen jammeli |
Th2-P058 - Qualité de vie du personnel soignant dans les hôpitaux régionaux
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
Auteurs : Manel Zaidi (1), Ines Rassas (1), Asma Kheder (1), Imen Jammeli (1), Taoufik Khalfallah (1), Aouatef Mahfoudh (1)
Présentateur : Imen Jammeli
Etablissement : (1) Faculté de médecine de Monastir-Tunisie, Monastir, TUNISIE
Objectif : évaluer la qualité de vie du personnel infirmier dans leur contexte socio-professionnel.
Matériels et méthodes : nous avons réalisé une enquête transversale s’étendant sur une période de trois mois. L’étude a intéressé ainsi tous les personnels infirmiers des hôpitaux de circonscription de la région de Mahdia. Nous avons passé à cette population un questionnaire préétabli, portant sur la description des caractéristiques sociodémographiques, de l’état de santé et des caractéristiques professionnelles. L’évaluation des contraintes psycho-organisationnelles a été réalisée grâce au questionnaire NWI-EO (NWI-Extended Organization) traduit en langue française. Pour évaluer la qualité de vie, nous avons utilisé le questionnaire SF12.
Résultats : La population étudiée était relativement jeune, 26,51 %, avaient un âge moyen de 41 ± 11 ans. L’ancienneté professionnelle moyenne de la population étudiée était de 17±11 ans. Les contraintes soulevaient par la plupart des infirmiers n’étaient pas liées uniquement à l’organisation du travail, notamment les interruptions fréquentes des taches de soins et l’effectif insuffisant en personnels, mais aussi à des difficultés relationnelles au sein de l’équipe médicale. Dans notre étude, le score moyen de la santé mentale a été de 50. Une altération de la qualité de vie mentale a été constatée chez 48% des personnels soignants avec un score de santé mentale < 50. Parmi les caractéristiques démographiques, le genre était corrélé à une détérioration de la qualité de vie mentale de nos travailleurs, avec une vulnérabilité d’autant plus élevée des femmes.
La qualité de vie mentale était perçue plus altérée par les femmes et les personnels soignants âgés de 45 ans ou plus. Cette altération est concomitante avec une l’augmentation de l’ancienneté professionnelle.
Conclusion : L’infirmière exposée à la pénibilité mentale et physique au travail, se trouve confrontée à une lourde charge familiale, ce qui retentit sur son bien-être et sa santé physique. |
th2 p060 demarche pluridisciplinaire de prevention du risque associe aux medicaments cytotoxiques par le biais daction en milieu de travail couplee a des consultations auteurs aude levant herin 1 jean bessieres 1 amandine girin 1 lysianne grosjean 1 michel niezborala 1 etablissement 1 astia toulouse france presentateur aude levant herin |
Th2-P060 - Démarche pluridisciplinaire de prévention du risque associé aux médicaments cytotoxiques par le biais d’action en milieu de travail couplée à des consultations
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Aude Levant-Herin (1), Jean Bessieres (1), Amandine Girin (1), Lysianne Grosjean (1), Michel Niezborala (1)
Présentateur : Aude Levant-Herin
Etablissement : (1) ASTIA, Toulouse, FRANCE
Objectif : cette étude a pour objectif principal de diminuer le risque associé à l’exposition de salariés d’une clinique toulousaine aux médicaments cytotoxiques par le moyen d’une évaluation précise de ce risque, d’une sensibilisation des salariés et de préconisations de mesures de prévention du risque à la direction
Méthodologie : cette étude toujours en cours se déroule en 2019-2020 dans une clinique toulousaine. La démarche initiale a été de proposer l’étude à la direction de la clinique et en CSSCT. Deuxièmement, il a été nécessaire de repérer le circuit des cytotoxiques dans l’établissement de leur réception à leur élimination. Des entretiens avec les cadres des secteurs concernés ont été réalisés par le médecin du travail pour présentation de la démarche. Des études de poste en binôme préventeur-infirmière en santé travail avec l’appui d’une trame de repérage ont été réalisées pour identifier les situations à risque de contamination afin de cibler les salariés éligibles à une biométrologie. En parallèle, des consultations médicales et des entretiens infirmiers pour les salariés des services concernés ont été programmés afin d’analyser leur niveau de connaissance du risque. Une restitution auprès de la direction et en CSSCT est prévue ainsi qu’une sensibilisation des salariés et un rendu de préconisations à la direction pour diminuer le risque.
Résultats attendus : cette étude a permis un travail en plurisdisciplinarité permettant de croiser les regards des membres de l’équipe pluridisciplinaire. L’adhésion de la direction de l’établissement a été acquise par les démarches préalables à l’étude réalisée. Cette étude permettra à court terme une évaluation au plus près du risque pour faire des préconisations pertinentes à la fois pour les salariés mais aussi pour l’employeur. |
th2 p061 etude epidemiologique des troubles musculosquelettiques au chu de bouake auteurs anny adjoua chantal kra 1 irel narcisse arnaud aka 2 andre arsene bhellys kouame 1 ya madina ouattara 1 linda melissa affoue n guessan 1 chimene pulcherie guiegui 2 aime francois tchicaya 2 etablissement 1 centre hospitalier universitaire de bouake bouake cote d ivoire 2 centre hospitalier universitaire de yopougon abidjan 0 presentateur anny adjoua chantal kra |
Th2-P061 - Etude épidémiologique des troubles musculosquelettiques au CHU de Bouaké
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Anny Adjoua Chantal Kra (1), Irel Narcisse Arnaud Aka (2), Andre Arsene Bhellys Kouame (1), Ya Madina Ouattara (1), Linda Melissa Affoue N'guessan (1), Chimene Pulcherie Guiegui (2), Aime Francois Tchicaya (2)
Présentateur : Anny Adjoua Chantal Kra
Etablissement : (1) CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE BOUAKE, Bouake, COTE D'IVOIRE; (2) CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE YOPOUGON, Abidjan, 0
Introduction Les troubles musculo-squelettiques (TMS) constituent un problème majeur de santé en milieu hospitalier.
Objectif Décrire les caractéristiques épidémiologiques des troubles musculo-squelettiques chez le personnel soignant au CHU de Bouaké.
Matériels et méthode Du 1er Juillet au 30 Septembre 2019, nous avons réalisé une étude transversale à visée descriptive des TMS chez le personnel soignant du CHU de Bouaké. Les données ont été recueillies à l’aide d’une fiche d’enquête inspirée des questionnaires de l’INRS (octobre 2000) et de la Quick Exposure Check. Au plan clinique le protocole SALTSA a servi de matrice pour la conduite de l’examen.
Résultats Sur une population de 394 personnels de soins, 314 (79,7%) ont déclaré souffrir de troubles musculo-squelettiques. Ces troubles siégeaient généralement au niveau du bas du dos (68,27%).
Au plan clinique, le syndrome rachidien dorso-lombaire et les cervicalgies étaient les troubles les plus observés dans 54,7% des cas.
Les principaux facteurs de risque étaient la flexion du rachis et la manutention manuelle dans respectivement 64,9% et 83,2% des cas ; aussi des situations à risques telles que la répétitivité des mouvements (51,5%), le travail avec le bras à hauteur de la poitrine ou des épaules (43,2%) ont-elles été observées.
Un risque élevé de TMS au niveau du dos a été retrouvé chez 32,7% des travailleurs.
Conclusion Les services hospitaliers exposent les travailleurs au risque de TMS. Ceux-ci ont des répercussions sur le salarié et sur la qualité des prestations. Il s’avère donc nécessaire de mettre en place de mesures préventives telle que la formation en les gestes et postures à adopter lors des opérations de manutentions et pendant l’administration des soins. |
th2 p062 evaluation du risque sonore dans lunite dimagerie medicale par resonnance magnetique auteurs imene magroun 1 hiba ziedi 1 ghada bahri 1 abir ayadi 1 etablissement 1 hopital abderrahmane mami ariana tunisie 2 groupement de medecine du travail de l ariana ariana tunisie presentateur imene magroun |
Th2-P062 - Evaluation du risque sonore dans l’unité d’imagerie médicale par résonnance magnétique
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Imene Magroun (1), Hiba Ziedi (1), Ghada Bahri (1), Abir Ayadi (1)
Présentateur : Imene Magroun
Etablissement : (1) Hôpital Abderrahmane MAMI , Ariana, TUNISIE; (2) Groupement de Médecine du Travail de l'Ariana, Ariana, TUNISIE
Introduction L’appareil d’imagerie par résonance magnétique (IRM) émet un bruit variable intense nécessitant le port de protecteurs auriculaires des patients subissant cet examen. Le personnel de soins affecté à cette unité ne devrait pas être soumis à cette contrainte physique.
Objectif Evaluer le risque sonore à l’unité IRM dans un hôpital universitaire.
Méthodes Visites des locaux de l’unité d’IRM avec étude des conditions du travail et mesurages du bruit. Revue de la littérature nationale et internationale.
Résultats L’étude du poste du travail a révélé la présence de bruit séquentiel, saccadé discontinu. Un mur avec une fenêtre vitrée séparaient l’appareil IRM du personnel de soins. Son épaisseur était faible. Les niveaux sonores n’ont pas dépassé les normes règlementaires tunisiennes. Les fréquences graves étaient prédominantes et dépassaient 60 dB. Le personnel de soins affecté à cette unité travaillait cinq jours sur 7 et ne faisait pas de rotation. Il se plaignait de nervosité, d’irritabilité et de trouble du sommeil.
Conclusion La réduction du niveau sonore prend en considération les deux contraintes physiques : bruit et vibration. L’isolement de l’appareil IRM était recommandé par la pose d’un revêtement mural et le recouvrement du sol par une résine absorbante. Cette évaluation du risque, primordiale, permet d’émettre les mesures préventives adéquates et spécifiques visant la promotion de la santé du personnel affecté à cette unité. |
th2 p063 etude de lintradermoreaction a la tuberculine chez le personnel hospitalier auteurs hiba ziedi 1 ghada bahri 1 abir ayadi 1 sihem ayari 1 hafaoua daghfous 1 imene magroun 1 myriam fendri 2 etablissement 1 hopital abderrahmane mami ariana tunisie 2 service de medecine de travail chu farhat hached sousse tunisie presentateur myriam fendri |
Th2-P063 - Etude de l’intradermoréaction à la tuberculine chez le personnel hospitalier
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Hiba Ziedi (1), Ghada Bahri (1), Abir Ayadi (1), Sihem Ayari (1), Hafaoua Daghfous (1), Imene Magroun (1), Myriam Fendri (2)
Présentateur : Myriam Fendri
Etablissement : (1) Hôpital Abderrahmane MAMI , Ariana, TUNISIE; (2) Service de Médecine de travail, CHU Farhat Hached, Sousse, TUNISIE
Introduction La tuberculose demeure une maladie fréquente en Tunisie. Le risque de transmission de la maladie est considérable chez la population générale et particulièrement chez le personnel de soins dans les structures dédiées à la prise en charge des patients souffrants d’affections respiratoires. L’intradermoréaction à la tuberculine (IDR) est un test couramment utilisé pour le dépistage de cette maladie.
Objectif Relever les caractéristiques socioprofessionnelles du personnel hospitalier ayant une IDR à la tuberculine positive.
Méthodes Etude transversale descriptive incluant le personnel hospitalier qui s’est présenté à la consultation de médecine du travail dans le cadre de la visite périodique. L’étude a été menée du 1er janvier 2017 au 19 Mai 2018. Les participants ont bénéficié d’un examen physique, d’une IDR à la tuberculine. Des examens complémentaires ont été demandés : une radiographie du thorax et la recherche du Bacille de Koch (BK) dans les crachats.
Résultats L’étude a inclus 85 personnels de soins. Le sex ratio était de 0,27. L’âge moyen était de 36 ± 8,4 ans. L’ancienneté professionnelle moyenne était de 6 ± 5,2 ans. Les ouvriers et les techniciens supérieurs représentaient respectivement 40% et 32% de la population étudiée. La notion de contage tuberculeux dans la famille n’a pas été rapportée. L’IDR à la tuberculine était positive chez 12% du personnel. Une réaction phlycténulaire a été notée chez 4% du personnel. Elle était statistiquement associée aux antécédents de TB pulmonaire (p=0,008) et de polyarthrite rhumatoïde (p=0,043). Un cas de tuberculose a été retenu après avis des pneumologues. Le personnel ayant un diabète sucré (p=0,05) ou une ancienneté professionnelle supérieure à 5 ans avait un risque plus élevé de positivité de l’IDR. Les radiographies de thorax et la recherche de BK dans les crachats étaient sans anomalies chez toute la population d’étude.
Conclusion La positivité de l’IDR à la tuberculine est liée au terrain du personnel hospitalier et de son ancienneté professionnelle (durée de contact avec les malades infectés). Cette technique, à interprétation délicate, trouve tout son intérêt lors des visites d’embauche du personnel hospitalier. Toutefois, elle semble insuffisante lors du suivi périodique ultérieur d’où la nécessité de la mise en place d’une procédure de dépistage claire adoptant des tests immunologiques plus sensibles. |
th2 p068 satisfaction au travail des medecins hospitalo universitaires tunisiens auteurs mejda bani 1 sabrine soltani 3 kaouala lassoued 1 dorra essid 1 ghada garali 1 sonia fehri 1 adel amri 2 hedia bellali 4 habib nouaigui 1 etablissement 1 institut de sante et securite au travail tunis tunisie 2 centre militaire de medecine du travail et de securite professionnelle tunis tunisie 3 service de radiologie chu mongi slim tunis tunisie 4 service epidemiologie et stataistique hopital a mami ariana tunisie presentateur dorra essid |
Th2-P068 - Satisfaction au travail des médecins hospitalo-universitaires Tunisiens
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Mejda Bani (1), Sabrine Soltani (3), Kaouala Lassoued (1), Dorra Essid (1), Ghada Garali (1), Sonia Fehri (1), Adel Amri (2), Hèdia Bellali (4), Habib Nouaigui (1)
Présentateur : Dorra Essid
Etablissement : (1) Institut de santé et sécurité au travail, Tunis, TUNISIE; (2) Centre Militaire de Médecine du Travail et de Sécurité Professionnelle, Tunis, TUNISIE; (3) Service de radiologie CHU Mongi Slim, Tunis, TUNISIE; (4) Service Epidémiologie et Stataistique Hôpital A Mami, Ariana, TUNISIE
Introduction Dans le secteur de la santé publique, la satisfaction au travail des médecins hospitalo-universitaires est étroitement liée à la qualité et à l'efficacité des services, ainsi qu’à la satisfaction des patients. L’objectif de ce travail était d’évaluer la satisfaction au travail des médecins hospitalo-universitaires et d’identifier leurs principales sources d’insatisfaction.
Méthodes Etude descriptive transversale avec un recueil prospectif des données, ayant concerné les médecins hospitalo-universitaires exerçant dans sept hôpitaux universitaires de Tunis et menée entre janvier et avril 2017. La collecte des données s’était basée sur le questionnaire « Saphora Job ».
Résultats Le taux de réponse au questionnaire était de 58,6%. L’âge moyen des participants était de 39 ± 6,6 ans. Ils avaient une ancienneté professionnelle moyenne de 8,2 ± 6,9 ans. Les médecins appartenaient au corps A dans 36,1% et au corps B dans 63,9%. Leurs spécialités étaient médicales dans 61,5% des cas, chirurgicales dans 23,6% des cas et fondamentales dans 14,9% des cas.
L’étude de la satisfaction générale au travail montrait que les médecins étaient satisfaits dans 10,1% des cas, assez satisfaits dans 70,7% des cas et non satisfaits dans 19,2 % des cas. Les facteurs de satisfaction les plus fréquemment relevés étaient relatifs aux sections relations entre les professionnels (53,3%), encadrement (46,6%), organisation du travail (26,6%) et reconnaissance positive au travail (23,1%). Les principaux facteurs d’insatisfaction étaient relatifs au droit du travail (55%), à la relation avec la direction (46,7%) et à la rémunération (54,9%).
Conclusion En Tunisie, l’insatisfaction au travail des médecins hospitaliers constitue une cause principale d’abandon de postes dans le secteur de la santé publique. La mise en place d’un projet de réforme visant l’amélioration de leurs sources d’insatisfaction devrait lutter contre ce fléau.
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th2 p069 lombalgies et presenteisme impact sur la productivite au travail auteurs asma kheder 1 imen jammeli 1 taoufik khalfallah 1 aouatef mahfoudh 1 etablissement 1 maculte de medecine de monastir tunisie monastir tunisie presentateur imen jammeli |
Th2-P069 - Lombalgies et présentéisme : impact sur la productivité au travail
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
Auteurs : Asma Kheder (1), Imen Jammeli (1), Taoufik Khalfallah (1), Aouatef Mahfoudh (1)
Présentateur : Imen Jammeli
Etablissement : (1) Maculté de médecine de Monastir-Tunisie, Monastir, TUNISIE
Introduction : Le présentéisme est « le problème de la présence des travailleurs sur les lieux du travail sans être totalement fonctionnels en raison d’une condition médicale ». Selon certains auteurs, il en découle une perte de la productivité dont le coût peut être plus élevé que celui de l’absentéisme.
Objectif : Déterminer les facteurs associés au présentéisme au travail chez le personnel hospitalier lombalgique.
Méthodes : Etude transversale descriptive, conduite auprès du personnel hospitalier -toutes catégories confondues- ayant consulté au service de médecine du travail et des pathologies professionnelles au CHU de Mahdia - Tunisie pour lombalgie, durant l’année 2017 et 2018. La fiche d’enquête a comporté des informations relatives aux données socio-démographiques, professionnelles et médicales, en plus de la version française du WRFQ « Work Role Functionning questionnaire ». Le WRFQ évalue à travers 5 sous-échelles (exigences horaires, physiques, mentales, sociales et celles reliées à la productivité), l’impact d’un problème de santé sur la productivité au travail. Le score varie de 0% à 100%. Un score élevé signifie moins de difficultés au travail. Une analyse statistique à l’aide du logiciel SPSS a été réalisée.
Résultats : Durant la période d’étude, 32 dossiers ont été colligés. La population d’étude était à prédominance féminine (59,4%) avec un âge moyen de 42,59 ± 10,6 ans. La catégorie professionnelle la plus représentée était celle des infirmiers (56,3%) appartenant le plus fréquemment au service des urgences (18,8%). L’ancienneté professionnelle hospitalière moyenne était de 16,12 ± 9,93 ans. Les lombalgies étaient d’intensité modérée dans 62,5% des cas. Concernant le WRFQ, toutes les sous-échelles avait un score moyen >50% sauf celui des exigences physiques (49,17 ± 29,17 %). Le score moyen du WRFQ total était de 69,90 ± 20,26 %. Après analyse uni variée, la productivité au travail était significativement plus altérée chez les travailleurs ayant des lombalgies durant plus de trentes jours durant les douze derniers mois (p=0,01), ceux qui estimaient leurs douleurs comme fortes (p=0,002), ceux qui rapportaient une réduction de leurs activités quotidiennes pendant plus que 8 jours durant l’année écoulée (p=0,002) ainsi que chez ceux ayant eu recourt à une consultation médicale (p=0,01). Au niveau de l’analyse multivariée, seulement le fait d’avoir des douleurs estimées comme fortes a été retenu (p=0,01).
Conclusion :
La sévérité de la douleur lombaire était associée avec une productivité significativement plus faible chez le personnel hospitalier. |
th2 p072 analyse des facteurs dinsatisfaction des medecins hospitalo universitaires en tunisie auteurs mejda bani 1 sabrine soltani 3 kaouala lassoued 1 dorra essid 1 lynda haddad 1 adel amri 2 hedia bellali 4 habib nouaigui 1 etablissement 1 institut de sante et securite au travail tunis tunisie 2 centre militaire de medecine du travail et de securite professionnelle tunis tunisie 3 service de radiologie chu mongi slim tunis tunisie 4 service epidemiologie et stataistique hopital a mami ariana tunisie presentateur dorra essid |
Th2-P072 - Analyse des facteurs d’insatisfaction des médecins hospitalo-universitaires en Tunisie
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Mejda Bani (1), Sabrine Soltani (3), Kaouala Lassoued (1), Dorra Essid (1), Lynda Haddad (1), Adel Amri (2), Hèdia Bellali (4), Habib Nouaigui (1)
Présentateur : Dorra Essid
Etablissement : (1) Institut de santé et sécurité au travail, Tunis, TUNISIE; (2) Centre Militaire de Médecine du Travail et de Sécurité Professionnelle, Tunis, TUNISIE; (3) Service de radiologie CHU Mongi Slim, Tunis, TUNISIE; (4) Service Epidémiologie et Stataistique Hôpital A Mami, Ariana, TUNISIE
Introduction En Tunisie, la problématique de satisfaction au travail des médecins hospitaliers est d’actualité. En effet, les conditions de travail ont un impact important sur leur démotivation et constituent une cause principale d’abandon de postes dans ce secteur, surtout ces dernières années.
Objectif Analyser les facteurs d’insatisfaction au travail selon les caractéristiques socio-professionnelles des médecins.
Méthodes l’étude a concerné les médecins hospitalo-universitaires exerçant dans sept hôpitaux universitaires de Tunis.Le niveau de satisfaction a été évalué à l’aide du questionnaire « Saphora Job ».
Résultats Le nombre de médecins participants était de 208. Seulement 10,1% des cas étaient « satisfaits ».L’analyse de la satisfaction au travail selon les caractéristiques socio-professionnelles des médecins participants montrait une association significative entre certains items du questionnaire et le genre, l’âge, l’ancienneté professionnelle, le grade universitaire et la spécialité. Les femmes étaient moins satisfaites que leurs collègues de sexe masculin pour les items relatifs à l’organisation et au contenu du travail, au développement professionnel, à l’encadrement et à la reconnaissance. Nos jeunes médecins étaient moins satisfaits pour certains items du questionnaire relatifs au développement professionnel, à la rémunération, au droit du travail et à la relation avec la direction. Les médecins hospitalo-universitaires spécialistes dans les branches fondamentales étaient les plus satisfaits, ceux ayant des spécialités chirurgicales étaient les moins satisfaits dans des items relatifs à l’organisation et au contenu du travail et à la reconnaissance.
Conclusion Notre étude a essayé d’identifier les sources d’insatisfaction des médecins hospitalo-universitaires tunisiens leur amenant à quitter leurs postes de travail au niveau des centres hospitalo-universitaires. A la lumière de nos résultats, nous avons proposé les recommandations qui pourront améliorer la situation professionnelle des médecins hospitalo-universitaires.
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th2 p073 periodes de tachycardie et astreinte cardiaque des medecins urgentistes pendant les gardes de nuit auteurs frederic dutheil 1 2 3 4 5 6 fares moustafa 3 jeannot schmidt 3 gil boudet 1 4 foued marhar 7 christophe perrier 3 geraldine naughton 5 alain chamoux 1 pascal huguet 4 martial mermillod 8 9 foued saadaoui 10 etablissement 1 institut de medecine du travail faculte de medecine universite clermont auvergne clermont ferrand france 10 saudi electronic university college of sciences and theoretical studies riyadh arabie saoudite 2 centre hospitallier universitaire service sante travail environnement clermont ferrand france 3 centre hospitallier universitaire service de medecine d urgence clermont ferrand france 4 laboratoire de pscychologie sociale et cognitive lapsco umr ubp cnrs 6024 equipe 3 stress physiologique et psychosocial bien etre clermont ferrand france 5 australian catholic university faculty of health school of exercise science melbourne australie 6 wittyfit paris france 7 centre hospitallier universitaire servie d anesthesie et de soins intensifs toulouse france 8 universite grenoble alpes cnrs laboratoire de psychologie et neurocognition grenoble france 9 institut universitaire de france paris france presentateur frederic dutheil |
Th2-P073 - Périodes de tachycardie et astreinte cardiaque des médecins urgentistes pendant les gardes de nuit
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Frédéric Dutheil (1,2,3,4,5,6), Fares Moustafa (3), Jeannot Schmidt (3), Gil Boudet (1,4), Foued Marhar (7), Christophe Perrier (3), Geraldine Naughton (5), Alain Chamoux (1), Pascal Huguet (4), Martial Mermillod (8,9), Foued Saâdaoui (10)
Présentateur : Frédéric Dutheil
Etablissement : (1) Institut de Médecine du Travail, Faculté de Médecine, Université Clermont-Auvergne, Clermont-Ferrand, FRANCE; (10) Saudi Electronic University, College of Sciences and Theoretical Studies., Riyadh, ARABIE SAOUDITE; (2) Centre Hospitallier Universitaire, Service Santé Travail Environnement, Clermont-Ferrand, FRANCE; (3) Centre Hospitallier Universitaire, Service de Médecine d'Urgence , Clermont-Ferrand, FRANCE; (4) LAboratoire de Pscychologie Sociale et Cognitive (LAPSCO)-UMR UBP-CNRS 6024, Equipe 3: Stress Physiologique et Psychosocial, Bien-Être, Clermont-Ferrand, FRANCE; (5) Australian Catholic University, Faculty of Health, School of Exercise Science, Melbourne, AUSTRALIE; (6) WittyFit, Paris, FRANCE; (7) Centre Hospitallier Universitaire, Servie d'anesthésie et de soins intensifs , Toulouse, FRANCE; (8) Université Grenoble Alpes, CNRS,Laboratoire de Psychologie et NeuroCognition, Grenoble, FRANCE; (9) Institut Universitaire de France, Paris, FRANCE
Contexte Les médecins urgentistes sont une population à risque de stress chronique et d'épuisement professionnel, car leur travail est une interaction complexe entre le stress (imprévisibilité des situations stressantes, urgences vitales), le manque de sommeil et la fatigue due à de longues heures de travail et une vigilance soutenue. Le stress chronique au travail accroît le risque cardiovasculaire. Objectifs Comparer la tachycardie et l’astreinte cardiaque entre les gardes de nuit de 24 heures (G24) et les gardes de 14 heures (G14) chez les médecins urgentistes, et étudier les facteurs influençant ces deux paramètres. Méthodes La fréquence cardiaque (FC) a été monitorée à l’aide d’un Holter-ECG dans le cadre d'un essai randomisé comparant une garde de 24 heures, une garde de 14 heures et un jour de contrôle, chez 19 médecins urgentistes. Nous avons également monitoré le troisième jour (J3) après chaque système de gardes et un jour de contrôle (C). Nous avons mesuré le stress perçu à l'aide d'une échelle visuelle analogique et le nombre de prises en charge d'urgences vitales. Résultats Les 17 médecins urgentistes complétant l'ensemble du protocole ont atteint une FC maximale (180,9 ± 6,9 bpm) au cours des deux systèmes de gardes. Les minutes de tachycardie > 100 bpm étaient plus élevées en garde de 24 heures (208,3 ± 63,8), que les autres jours (G14 : 142,3 ± 36,9; J3 / G14: 64,8 ± 31,4; J3 /G 24: 57,6 ± 19,1; jour contrôle: 39,2 ± 11,6 min, p <0,05). Les gardes induisaient une astreinte cardiaque deux fois plus élevée que pendant les jours sans contact avec les patients. Chaque urgence vitale augmentait de 26 min la période de tachycardie ≥ 100 bpm (p <0,001), de 7 min celle ≥ 110 bpm (p <0,001), et de 2 min celle ≥ 120 bpm (p <0,001) et de 19 min l’astreinte cardiaque ≥ 30% (p = 0,014). Le stress était associé à une plus grande durée de tachycardie ≥ 100, 110 et 120 bpm, et d’astreinte cardiaque ≥ 30% (p <0,001). Conclusions Nous avons démontré plusieurs incidences de FC maximale pendant les quarts de travail combinés avec une astreinte cardiaque élevée. La durée de la tachycardie était la plus élevée en garde de 24 heures et durait plusieurs heures. Ces valeurs sont comparables à celles des travailleurs exposés à des tâches physiques exigeantes ou à la chaleur. Par conséquent, nous suggérons que les médecins urgentistes limitent les gardes de 24 heures. De plus, nous avons démontré l’intérêt du monitorage de la fréquence cardiaque pour identifier les événements stressants.
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th2 p074 suicide des medecins et des professionnels de sante revue systematisee de la litterature et meta analyse auteurs frederic dutheil 1 valentin navel 1 claire aubert 2 bruno pereira 1 michael dambrun 3 fares moustafa 1 mermillod martial 4 julien steven baker 5 marion trousselard 6 francois xavier lesage 7 etablissement 1 universite clermont auvergne chu clermont ferrand clermont ferrand france 2 universite de versailles saint quentin en yvelines versailles france 3 universite clermont auvergne clermont ferrand france 4 univ grenoble alpes univ savoie mont blanc grenoble france 5 hong kong baptist university hong kong hong kong 6 french armed forces biomedical research institute irba bretigny sur orge france 7 university of montpellier chu montpellier montpellier france presentateur frederic dutheil |
Th2-P074 - Suicide des médecins et des professionnels de santé : Revue systématisée de la littérature et méta-analyse
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Frédéric Dutheil (1), Valentin Navel (1), Claire Aubert (2), Bruno Pereira (1), Michael Dambrun (3), Fares Moustafa (1), Mermillod Martial (4), Julien Steven Baker (5), Marion Trousselard (6), Francois-Xavier Lesage (7)
Présentateur : Frédéric Dutheil
Etablissement : (1) Universite Clermont Auvergne & CHU Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, FRANCE; (2) Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, Versailles, FRANCE; (3) Université Clermont Auvergne, Clermont-Ferrand, FRANCE; (4) Univ. Grenoble Alpes, Univ. Savoie Mont Blanc, Grenoble, FRANCE; (5) Hong Kong Baptist University, Hong Kong, HONG-KONG; (6) French Armed Forces Biomedical Research Institute-IRBA, Brétigny-Sur-Orge, FRANCE; (7) University of Montpellier & CHU Montpellier, Montpellier, FRANCE
Introduction: Nous avons cherché à réaliser une revue systématisée de la littérature et une méta-analyse sur le risque de suicide chez les professionnels de santé.
Méthode: Les recherches ont été effectuées dans les bases de données PubMed, Cochrane Library, Science Direct et Embase jusqu'en avril 2019 avec les mots-clés suivants: suicide* AND (« health-care worker* » OR physician* OR nurse*). Quand il était possible, nous avons stratifié les résultats par sexe, zones géographiques, périodes et spécialités.
Résultats: 61 articles ont été inclus. Le SMR global des suicides était 1.44 (95CI 1.16, 1.72) avec une hétérogénéité importante (I2=94%, p<0.001). Les femmes étaient à risque plus élevé (SMR=1.90; 95CI 1.49, 2.58; ES=0.67; 95CI 0.19, 1.14; p<0.001 comparé aux hommes). Les médecins des USA étaient à plus haut risque (ES=1.34; 95CI 1.28, 1.55; p<0.001 vs reste du monde). Le taux de suicide a diminué avec le temps, spécifiquement en Europe (ES=0.18; 95CI 0.00, 0.37; p=0.044). Certaines spécialités sembleraient plus à risque telles que les anesthésistes, les psychiatres et les médecins généralistes. Il y a 1% (95CI 1.0, 2.0; p<0.001) de tentatives de suicide et 17% (95CI 12, 21; p<0.001) d’idées suicidaires chez les médecins. Il n’y a pas assez de données sur les autres professionnels pour réaliser des méta-analyses.
Conclusion: Les médecins sont à risque de suicide, spécialement les femmes. Le taux de suicide diminue avec le temps, spécifiquement en Europe. La prévalence élevée des médecins ayant fait une tentative de suicide ou de ceux ayant eu des idées suicidaires devraient servir à mettre en place des stratégies préventives. Enfin l’absence de donnée sur les autres professionnels de santé, suggère un besoin d’investigations. |
th2 p075 les facteurs de stress des infirmiers tunisiens exercant dans des services de pathologies psychiatriques auteurs mejda bani 1 kaouala lassoued 1 meriem mersni 1 dorra essid 1 ghada garali 1 nesrine kammoun 1 mohamed chatti 1 eya grioui 2 habib nouaigui 1 etablissement 1 institut de sante et securite au travail tunis tunisie 2 infirmiere en attente d embauche tunis tunisie presentateur dorra essid |
Th2-P075 - Les facteurs de stress des infirmiers tunisiens exerçant dans des services de pathologies psychiatriques
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Mejda Bani (1), Kaouala Lassoued (1), Meriem Mersni (1), Dorra Essid (1), Ghada Garali (1), Nesrine Kammoun (1), Mohamed Chatti (1), Eya Grioui (2), Habib Nouaigui (1)
Présentateur : Dorra Essid
Etablissement : (1) Institut de santé et sécurité au travail, Tunis, TUNISIE; (2) infirmière en attente d'embauche, Tunis, TUNISIE
Objectif :Evaluer les sources de stress dans le milieu du travail en psychiatrie
Méthodes : Enquête descriptive transversale auprès des infirmiers exerçant dans des services de psychiatrie. Pour mesurer les sources de stress professionnel chez les infirmiers, nous nous sommes basés sur le questionnaire "Job Stress Survey (JSS)"
Résultats :Notre population était composée de 60 infirmiers affectés dans des services psychiatriques àl’hôpital Razi de Manouba. L’âge moyen des infirmiers était de 34 ans avec une ancienneté professionnelle moyenne de 6,5 ans. Les résultats de notre étude ont bien confirmé l’existence, à des proportions variables, de facteurs de stress professionnel chez les infirmiers.Les infirmiers, dans 85% des cas, étaient fréquemment obligés de combler le travail d’un autre collègue. Cet évènement induisait un niveau de stress élevé chez 61,7 % parmi eux. Le salaire inadéquat, le deuxième facteur qui entrainait un taux de stress élevé pour 91,7% des cas.
L’insuffisance de temps,trop papier à remplir, les fluctuations fréquentes allant d’activités ennuyeuses à des activités exigeantes,les interruptions fréquentes,l’environnement de travail bruyant, les collaborateurs peu motivés et l’insuffisance de personnel pour mener adéquatement une mission étaient des évènements survenant d’une façon fréquente dans des proportions supérieures à 70% de nos infirmiers. Ces facteurs étaient des sources de stress élevé dans des taux variant entre 58 % pour l’évènement remplir trop de papiers et 28% pour l’évènement fluctuations fréquentes allant d’activités ennuyeuses à des activités exigeantes.Les conflits avec les autres départements et travailler des heures supplémentaires étaient des évènements fréquents dans l’activité de l’infirmier dans respectivement 76,7% et 66,7% des cas. Ces deux évènements impliquaient un niveau de stress élevé chez 70% et 65% des infirmiers.
Conclusion : Les facteurs de stress professionnel sont liés à l’organisation du travail. Nous avons proposé des recommandations pour éviter l’altération de la santé mentale de ces infirmiers.
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th2 p077 la mesure du stress chez les infirmiers des services de psychiatrie tunisiens auteurs kaouala lassoued 1 mejda bani 1 dorra essid 1 meriem mersni 1 nesrine kammoun 1 eya grioui 2 mohamed chatti 1 habib nouaigui 1 etablissement 1 institut de sante et securite au travail tunis tunisie 2 infirmiere en attente d embauche tunis tunisie presentateur dorra essid |
Th2-P077 - La mesure du stress chez les infirmiers des services de psychiatrie tunisiens
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Kaouala Lassoued (1), Mejda Bani (1), Dorra Essid (1), Meriem Mersni (1), Nesrine Kammoun (1), Eya Grioui (2), Mohamed Chatti (1), Habib Nouaigui (1)
Présentateur : Dorra Essid
Etablissement : (1) Institut de santé et sécurité au travail, Tunis, TUNISIE; (2) infirmière en attente d'embauche, Tunis, TUNISIE
Introduction les infirmiers en milieu psychiatrique fourniront en plus des soins communs à toutes les unités de soins, un effort supplémentaire pour les patients agités, en confusion ou avec des problèmes psychiatriques lourds. Cette confrontation journalière aura des répercussions sur la santé mentale de l’infirmier tel que le stress permanent et le Burn out.
Objectif Evaluer le niveau de stress au travail des infirmiers affectés aux services de psychiatrie de l’hôpital Razi à Tunis en Tunisie.
Méthodes Enquête descriptive transversale, auprès d’une population d’infirmiers travaillant dans des services de psychiatrie. Notre étude a duré 4 semaines à partir de 10 septembre 2018 jusqu’à le 6 Octobre 2018.Le recueil des données a été réalisé par le questionnaire (Perceived Stress Scale (PSS)/ Echelle de stress perçu).
Résultats Notre étude a concerné 60 infirmiers. Le calcul des scores du questionnaire(PSS) nous a permis de constater que 37% des infirmiers étaient en état de stress modéré(21≤score≥26) et dans 67% des cas ils étaient en état de stress permanent(score>26).Les infirmiers dans 35% des cas étaient souvent dérangés par un événement inattendu. Dans 51.7% des cas les infirmiers indiquaient qu’ils leur semblent souvent difficile de contrôler les choses importantes dans leurs vies. Un taux de 45% de la population indiquait qu’ils étaient assez souvent sentis nerveux ou stressés. Les infirmiers dans 55% des cas n’étaient presque jamais capables de maitriser leur énervement.Les infirmiers dans 45% des cas indiquaient qu’assez souvent ils se sentaient irrités parce qu’un événement échappait de leurs contrôles.
Conclusion Notre étude a permis de mettre en lumière que les infirmiers exerçant en milieu psychiatrique souffraient d’un état de stress permanent. Ce stress est dû à des facteurs multiples qui méritent d’être identifiés et analysés par une autre étude.
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th2 p078 le stress parmi les infirmieres des unites d urgence d anesthesiologie et de soins intensifs depend de la qualification auteurs frederic dutheil 1 marion trousselard 2 geraldine naughton 4 sylvie cosserant 3 sylvie amadon 3 christian duale 3 pierre schoeffler 1 etablissement 1 universite clermont auvergne chu clermont ferrand clermont ferrand france 2 armies biomedical research institute irba bretigny sur orge france 3 chu clermont ferrand clermont ferrand france 4 australian catholic university melbourne australie presentateur frederic dutheil |
Th2-P078 - Le stress parmi les infirmières des unités d'urgence, d'anesthésiologie et de soins intensifs dépend de la qualification
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Frédéric Dutheil (1), Marion Trousselard (2), Geraldine Naughton (4), Sylvie Cosserant (3), Sylvie Amadon (3), Christian Duale (3), Pierre Schoeffler (1)
Présentateur : Frédéric Dutheil
Etablissement : (1) Universite Clermont Auvergne & CHU Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, FRANCE; (2) Armies' Biomedical Research Institute (IRBA), Bretigny Sur Orge, FRANCE; (3) CHU Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, FRANCE; (4) Australian Catholic University, Melbourne, AUSTRALIE
CONTEXTE: La littérature sur le stress infirmier fait état d'une culture d'acceptation des facteurs de stress au travail, ironiquement liée au contrôle des situations de travail pour gérer efficacement le stress. L'un des principaux modèles de perception du stress au travail est le modèle Karasek ou modèle Job Demand-Control-Support (JDCS). Cependant, on sait peu de choses sur les effets du niveau de qualification sur le stress vécu par les infirmiers, en particulier dans les services de soins médicaux urgents (soins intensifs, SAMU, urgences)
MÉTHODES: Une enquête utilisant le modèle JDCS a été menée auprès de 385 infirmiers travaillant dans services de soins médicaux urgents (soins intensifs, SAMU, urgences) d'un hôpital universitaire. Des questions spécifiques ont exploré des variables telles que le sexe, les unités de soins actifs, le niveau de qualification et l'expérience de travail.
RÉSULTATS: Deux cents questionnaires ont été retournés. Un niveau élevé de stress au travail a été mis en évidence sans effet de genre et en l'absence d'isostrain. Les infirmiers des unités de soins médicaux urgents étaient situées dans le quadrant de stress élevé du modèle JDCS. À l'inverse, les autres infirmiers sont généralement situées dans le quadrant «actif». Un niveau de scolarité plus élevé était associé à un stress professionnel plus élevée et à un niveau de latitude décisionnelle plus faible.
CONCLUSIONS: Dans des services de soins médicaux urgents, un niveau de scolarité élevé était un facteur majeur lié à un stress au travail élevé et était associé à une perception d'un faible contrôle des situations de travail, qui peuvent tous deux être des prédicteurs de troubles mentaux. En particulier, le manque de contrôle a été associé à la détresse morale, une caractéristique fréquemment signalée dans les milieux de soins urgents. Des stratégies pour aider les infirmières à gérer les facteurs de stress quotidiens dans les soins actifs sont nécessaires.
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th2 p079 aptitude medicale au travail chez les medecins auteurs emna baraketi 1 abdelmajid ben jemaa 1 nihel khouja 1 saloua ismail 1 jihen hsinet 1 abir ayadi 1 dorra aouida 1 ons grissa 1 rania laaroussi 1 aida benzarti 1 etablissement 1 service de medecine du travail et de maladies professionnelles chu la rabta tunis tunisie presentateur dorra aouida |
Th2-P079 - Aptitude Médicale au Travail chez les Médecins
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Emna Baraketi (1), Abdelmajid Ben Jemaa (1), Nihel Khouja (1), Saloua Ismail (1), Jihen Hsinet (1), Abir Ayadi (1), Dorra Aouida (1), Ons Grissa (1), Rania Laaroussi (1), Aida Benzarti (1)
Présentateur : Dorra Aouida
Etablissement : (1) Service de Médecine du Travail et de Maladies Professionnelles CHU La Rabta, Tunis, TUNISIE
Introduction Le métier de médecin expose à une multitude de risques dont le nombre ne cesse de s’accroitre devant l’innovation continue dans les domaines du diagnostic, des soins et de l’hygiène. C’est un poste de sécurité ayant des exigences médicales particulières. Objectif Discuter l’aptitude médicale au travail des médecins en fonction des morbidités recensés.
Méthodes Etude descriptive rétrospective ayant intéressé les médecins adressés, pour avis d’aptitude médicale au travail, à la consultation du service de médecine du travail de l’hôpital la Rabta de Tunis, entre 1999 et 2019.
Résultats L’étude a concerné 42 patients avec une prédominance féminine (sex-ratio H/F à 0,5) et un âge moyen de 35,8 ans. Ils étaient des médecins en cours de formation (52,4%), des médecins généralistes (38,1%), des spécialistes (2,4%) et des dentistes (7,1%). Ils travaillaient dans le secteur public dans 92,8% des cas et ils avaient une ancienneté moyenne de 7,6 ans. Les services les plus concernés étaient les services chirurgicaux (31%) et les urgences (26,2%). Ils avaient un travail posté avec garde de nuit dans 78,6% des cas. Les motifs de consultation étaient majoritairement des lésions cutanées (38%), des troubles musculo-squelettiques (19,2%), neurologiques (12%), respiratoires (9,6%), endocriniens (7,2%) et psychiatriques (4,8%). Les diagnostics retenus étaient essentiellement des dermatites de contact allergiques (23,9%), dermatites de contact irritatives (14,2%), tuberculose (9,5%), asthme allergique (4,8%), diabète insulino-nécessitant (4,8%) et tendinopathies de l’épaule (4,8%). Les patients étaient aptes au poste du travail dans 31% des cas et inaptes temporairement dans 4,8%. Un aménagement du poste était proposé dans 64,3% des cas (essentiellement une éviction du travail de nuit dans 23,9% des cas ou une prescription de gants adaptés dans 19,1%). Il s’agissait d’une maladie professionnelle dans 28,6% et d’un accident de travail dans 11,9% des cas.
Conclusion Le poste de médecin expose à plusieurs risques professionnels et requiert des exigences médicales strictes. Le retentissement de certaines pathologies chroniques sur l’aptitude médicale à ce poste est considérable et pourrait être évité par une prévention adéquate par le médecin du travail qui commence dès l’orientation professionnelle. |
th2 p083 stress physiologique et psychosocial l interet des biomarqueurs du stress en medecine du travail auteurs frederic dutheil 1 jeannot schmidt 1 gil boudet 1 christophe perrier 1 martial mermillod 3 fares moustafa 1 pierre bertrand 2 laurie mondillon 2 guillaume vallet 2 jean baptiste bouillon minois 1 etablissement 1 universite clermont auvergne chu clermont ferrand clermont ferrand france 2 universite clermont auvergne clermont ferrand france 3 universite grenoble alpes universite savoie mont blanc grenoble france presentateur frederic dutheil |
Th2-P083 - Stress physiologique et psychosocial: l'intérêt des biomarqueurs du stress en médecine du travail
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Frédéric Dutheil (1), Jeannot Schmidt (1), Gil Boudet (1), Christophe Perrier (1), Martial Mermillod (3), Fares Moustafa (1), Pierre Bertrand (2), Laurie Mondillon (2), Guillaume Vallet (2), Jean-Baptiste Bouillon-Minois (1)
Présentateur : Frédéric Dutheil
Etablissement : (1) Universite Clermont Auvergne & CHU Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, FRANCE; (2) Universite Clermont Auvergne, Clermont-Ferrand, FRANCE; (3) Université Grenoble Alpes, Université Savoie Mont Blanc, Grenoble, FRANCE
En médecine du travail, les risques psychosociaux sont une préoccupation majeure. Un médecin du travail a besoin d'outils pour une évaluation objective du stress psychoscial. Ces outils pourraient être des questionnaires tels que l'échelle visuelle analogique du stress ou le questionnaire de contrôle de la demande par jod de Karasek, qui peuvent être utiles pour détecter les travailleurs les plus à risque. Ces outils pour évaluer le stress pourraient également être des biomarqueurs de stress. Par exemple, nous avons été la première équipe à proposer du DHEAS salivaire comme biomarqueur fiable du stress. Ensuite, le stress peut aussi être physiologique. Le stress physiologique principal est un stress mental, un stress physique (exercice), un apport nutritionnel insuffisant ou une privation de sommeil. Les médecins d'urgence sont un modèle de stress car ils combinent tous les types de stress. Ils sont dans un contexte psychosocial particulier et ils sont confrontés à la mort, ils doivent parfois courir, ils ne peuvent pas manger quand ils veulent et parfois ne mangent pas pendant 24 heures, ils ne peuvent pas non plus dormir… Nous présenterons les principaux articles publiés de l'étude JOBSTRESS qui a comparé plusieurs biomarqueurs putatifs du stress à travers différents types de quarts de nuit, grâce à une conception contrôlée randomisée par quart de travail. Les principaux biomarqueurs du stress sont la fréquence cardiaque et la variabilité de la fréquence cardiaque, ainsi que les cytokines pro-inflammatoires. Nous avons démontré plusieurs incidences de FC maximale pendant les quarts de travail combinées à une tension cardiaque élevée, ainsi qu'une mauvaise variabilité de la fréquence cardiaque et une inflammation systématique. Les quarts de travail consécutifs de 24 heures ont montré les changements les plus importants dans les biomarqueurs de stress. Nous avons également mis en évidence une réponse prolongée aux quarts de nuit avec la réponse la plus élevée 3 jours après les quarts. Le principal facteur explicatif de l'augmentation des biomarqueurs de stress était les urgences de vie ou de mort. Par conséquent, nous suggérons que les médecins d'urgence limitent leur exposition aux quarts de travail de 24 heures et soient prudents le troisième jour après le quart de travail. |
th2 p086 prevention des tms en ephad resultats a 1 an auteurs thierry marc 1 etablissement 1 tminstitute montpellier france presentateur thierry marc |
Th2-P086 - Prévention des TMS en EPHAD : résultats à 1 an
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
Auteurs : Thierry Marc (1)
Présentateur : Thierry Marc
Etablissement : (1) TMInstitute, Montpellier, FRANCE
Introduction le personnel travaillant en EPHAD présente un taux de sinistralité 3 fois supérieur à la moyenne nationale. L'objecti de ce travail est d'étudir l’efficacité d’un programme de prévention des TMS (Ostéart) visant à diminuer les douleurs et les gènes au niveau de l’appareil musculo-squelettique sur un groupe de 20 salariés. Dans un deuxième temps nous avons contrôlé la stabilité des résultats 1 an après la fin du programme.
Matériel et méthode le personnel a participé au programme Osteart réalisé par des kinépréventeurs (KP) spécialisés en prévention des TMS. Après recueil du consentement du salarié, une réunion de 3 heures « acteur de sa santé », permettant de mettre en mouvement les salariés, était organisée. Le programme se déroulait sur 6 mois (4 heures individuelles et 7 heures d’atelier collectif, réparties sur 6 mois)). Les sessions individuelles de 45 minutes (effectuées au début et à la fin de l’action) comportent : un interrogatoire (localisation et intensité de la douleur EVA 0 à 10), un bilan clinique détaillé du membre supérieur, du rachis, du membre inférieur et de la posture et équilibre. A l’issu de ce bilan des mobilisations articulaires étaient réalisées par le KP. En fonction des résultats des exercices individuels étaient prescrits. Ces sessions étaient suivies de séances de groupe ou des exercices communs étaient enseignés (échauffement, étirement, équilibre, tonification musculaire …).
Résultats au début de l’action 85% des salariés ressentaient douleur, ce taux diminuait à 44% à 6 mois et se stabilisait à 14% un an après la fin du programme. 75% avait une douleur supérieure à 5/10 à au début, à 6 mois seul 8% avait une douleur supérieure à 5et 0% un an après. Pour les 14% qui étaient encore douloureux, la douleur était à 2 ou 3.
Les amplitudes articulaires étaient augmentées pour les épaules, le rachis cervical (inclinaison et rotation) et le poignet (flexion, extension et supination). Les signes cliniques de la coiffe des rotateurs ont nettement diminués et ceux du canal carpien ont disparu.
Conclusion cette étude démontre qu’il est possible de diminuer très significativement les douleurs de l’appareil musculo-squelettiques des salariés d'un EPHAD. Grâce à la participation active et à la modification de leurs comportements, les salariés continuent de s’améliorer dans l’année qui suit. Ainsi, l’objectif défini par le rapport El Khomri, de diminuer d’un cinquième la sinistralité d’ici 2025 dans les métiers d’aides-soignants et d’accompagnants, semble être parfaitement atteignable.
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th2 p087 aborder la vaccination grippale des soignants autrement et pourquoi pas par un film danimation auteurs thierry bonjour 1 hind letaief 2 jerome ory 1 etablissement 1 chu de nimes nimes france 2 chu de montpellier montpellier france presentateur thierry bonjour |
Th2-P087 - Aborder la vaccination grippale des soignants autrement : et pourquoi pas par un film d’animation ?
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Thierry Bonjour (1), Hind Letaief (2), Jérôme Ory (1)
Présentateur : Thierry Bonjour
Etablissement : (1) Chu de nîmes, Nîmes, FRANCE; (2) Chu de Montpellier, Montpellier, FRANCE
Selon les objectifs de couverture vaccinale inscrits dans la loi, les professionnels de santé devraient être vaccinés à 75% contre la grippe saisonnière. Or, malgré de nombreuses compagnes d’information à destination des professionnels de santé, la France est encore loin de ce résultat.
En effet, pour la saison 2018-2019 (1) seuls 35% des professionnels de santé exerçant dans les établissements de soins étaient vaccinés contre la grippe.
Alors que l’éventualité de passer par la coercition pour augmenter les taux de vaccination est une solution régulièrement évoquée par les pouvoir publics, pouvoir communiquer autrement auprès des personnels soignants pour rappeler l’importance de cette vaccination apparait être un enjeu essentiel.
En effet, les déterminants de la vaccination ou de la non vaccination grippale sont nombreux et ont fait l’objet de publications scientifiques. Les personnels soignants ne sont pas exsangues eux aussi de fake-news au sujet du vaccin (2).
Notre objectif était de réaliser un film d’animation afin de promouvoir d’une manière originale la vaccination antigrippale des personnels soignants en y expliquant la balance bénéfices-risques favorable à partir d’une revue de la littérature scientifique et d’aborder l’autodétermination vaccinale des professionnels de santé par une approche bienveillante et optimiste.
Ce film (3) s’intitule « Sylvie et le vaccin contre la grippe », il raconte l’histoire d’une infirmière qui hésite une année de plus à se faire vacciner contre la grippe. Il a été déployé au CHU de Nîmes et Montpellier pour la campagne vaccinale 2019-2020 et dans plus d’une quinzaine d’établissement de soin en France et est accessible librement sur le réseau social YOUTUBE.
Il a pour ambition d’être un outil facile d’accès pouvant être utilisé comme campagne d’information « prêt à l’emploi » pour ouvrir la discussion sur la vaccination avec des professionnels de santé ou des étudiants qui au contact quotidien avec leurs patients sont plus à risque de contracter et de propager le virus de la grippe (4).
1) Bulletin de santé publique France. Octobre 2019. Couverture vaccinale antigrippale chez les professionnels de santé.
2) Vivion M and al.- Promotion de la vaccination contre la grippe saisonnière : des stratégies efficaces pour rejoindre les travailleurs de la santé. Québec : Institut National de Santé Publique, 2013.
3) Sylvie et le vaccin contre la grippe : https://www.youtube.com/watch?v=pBQRtVqBsvA
4) Kuster and al. - PLoS One. 2011 - Incidence of Influenza in Healthy Adults and Healthcare Workers: A Systematic Review and Meta-Analysis. |
th2 p089 les facteurs de risque psychosociaux et laddiction au travail chez les medecins auteurs jihen turki 1 nehla rmadi 3 irtyah merchaoui 2 etablissement 1 inspection medicale au travail et de la securite professionnelle zaghouan tunisie 2 service de medecine de travail et de pathologie professionnelle de monastir monastir tunisie 3 service de medecine du travail hopital hedi chaker sfax tunis tunisie presentateur jihen turki |
Th2-P089 - Les facteurs de risque psychosociaux et l’addiction au travail chez les médecins
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Jihen Turki (1), Nehla Rmadi (3), Irtyah Merchaoui (2)
Présentateur : Jihen Turki
Etablissement : (1) Inspection Médicale au Travail et de la Sécurité Professionnelle, Zaghouan, TUNISIE; (2) Service de Médecine de Travail et de Pathologie professionnelle de Monastir, Monastir, TUNISIE; (3) Service de médecine du travail. Hôpital Hedi Chaker Sfax, Tunis, TUNISIE
Objectifs du travail Le workaholisme ou addiction au travail est un investissement excessif dans les activités professionnelles, s’accompagnant d’une présence abusive sur le lieu de travail et de la recherche frénétique de la performance ou de la productivité. Dans ce travail, nous proposons d’évaluer les différents facteurs de risque de l’addiction au travail chez un groupe de médecins de travail tunisiens.
Méthodologie Notre étude a été menée auprès de 34 Médecins de travail du terrain. Elle s’est basée sur une entrevue avec un questionnaire explorant les données personnelles, les caractéristiques du travail et le bienêtre au travail. L’addiction au travail a été évaluée par le WART test.
Résultats Notre population était 100% des femmes. L’âge moyen était de 35,9±1,5 ans. Près de 56% étaient mariées. L’ancienneté professionnelle moyenne était de 3,85 ±0,9 ans. La moyenne de nombre d’heures de travail par semaine était de 35,6±1,6. Près du tiers de notre population jugeait que leur charge mentale était forte.
Dix personnes (29,4%) présentaient une addiction au travail et plus de la moitié était en danger d’addiction (53%). Le score moyen d’addiction au travail était de 63,9 ±9,4.
Le modèle de régression linéaire, du score d’addiction au travail était composé du statut social (p=0,00) et des antécédents personnels (p=0,004), il a expliqué la variation de 19,8% du score.
Discussion et Conclusion L’addiction au travail est un problème majeur dont la résolution implique un processus de prise en charge multidisciplinaire. Une démarche concertée de réduction des risques psychosociaux est nécessaire. |
th2 p091 ressenti au travail des agents d un hopital peripherique auteurs martine jacquand 1 2 mustapha haloui 1 eric hounhoui gan 1 liza segovia 1 frederic dutheil 2 etablissement 1 centre hospitalier de moulins yzeures clermont ferrand france 2 chu de clermont ferrand clermont ferrand france presentateur martine jacquand |
Th2-P091 - Ressenti au travail des agents d'un hôpital périphérique
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Martine Jacquand (1,2), Mustapha Haloui (1), Eric Hounhoui Gan (1), Liza Segovia (1), Frederic Dutheil (2)
Présentateur : Martine Jacquand
Etablissement : (1) Centre Hospitalier de Moulins-Yzeures, Clermont Ferrand, FRANCE; (2) CHU de Clermont-Ferrand, Clermont Ferrand, FRANCE
Contexte de l’étude La crise de l’hôpital public ne semble épargner aucun établissement. Le centre hospitalier périphérique étudié comprend plusieurs pôles : chirurgie et médecine, femme mère enfants, filière gériatrique, santé mentale, support et logistique, pour un peu plus de 2000 agents. Devant la constatation d’un absentéisme particulièrement marqué et les situations de mal-être constatées lors des entretiens médicaux, il est rapidement apparu la nécessité de préciser la nature des difficultés exprimées.
Méthodologie Des questionnaires anonymes reprenant certains items de Karasek et Siegrist ont été distribués pendant l’été 2019 à tous les agents non médicaux et retournés en moins d’un mois dans le service santé travail pour analyse. L’objectif est de trouver des pistes de réflexion afin de poursuivre le travail dans de meilleures conditions, compte-tenu des contraintes hospitalières qui pèsent sur l’établissement.
Résultats Le taux de réponses est de 68 % (951 réponses sur 1400 questionnaires envoyés). Huit sur dix sont des femmes, titulaires et travaillant à temps complet avec une moyenne d’âge de 41 ans (+/- 10.5). Plus d’une femme sur deux est soignante principalement infirmière (IDE) et aide-soignante (AS). L’ancienneté de plus de 10 ans concerne 1 agent sur 2 dans la fonction et 1 agent sur 4 dans le poste. Globalement, 2 agents sur 3 se déclarent satisfaits au travail et 6 sur 10 autonomes. La moitié des agents limiterait leur temps de pause ou de repas du fait de la charge de travail. En gériatrie, les agents se sentent moins autonomes avec une charge de travail plus importante (p<0,05). Plus de la moitié des agents estiment faire un travail de qualité et près de 8 sur 10 des choses qu’ils ne désapprouvent pas (6 sur 10 pour les AS et en gériatrie). Si 2 agents sur 3 pensent être reconnus par les collègues et par les patients, 1 sur 2 par les familles et l’encadrement, ils ne sont plus que 2 sur 10 par l’Institution. Six agents sur 10 se disent informés des projets et des choix d’organisation du service et très peu pouvoir y contribuer. Lorsque les agents se trouvent en difficulté dans leur travail (1 sur 3), ils s’adresseraient plutôt à leur collègue et leurs proches (7 sur 10) qu’auprès de leur hiérarchie et des professionnels de santé (2 à 3 sur 10). Plus de la moitié des agents envisage un changement d’activité et 2 sur 10 pensent souvent ou toujours changer d’emploi. Ils sont 14% à penser quitter le monde de la santé et 20% pour les AS.
Conclusion Un Comité de Pilotage a été créé au pôle gériatrique en vue d’établir des axes notamment organisationnels privilégiant la prévention primaire et secondaire. L’analyse des facteurs de risques est poursuivie. |
th2 p095 prevalence du burnout des medecins en europe auteurs chloe hiver 1 marie pascale lehucher michel 1 etablissement 1 faculte medecine marseille marseille france presentateur chloe hiver |
Th2-P095 - Prévalence du Burnout des Médecins en Europe
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : Chloé Hiver (1), Marie-Pascale Lehucher-Michel (1)
Présentateur : Chloé Hiver
Etablissement : (1) Faculté Médecine Marseille, Marseille, FRANCE
Introduction Le syndrome d’épuisement professionnel ou « burnout », est à ce jour un phénomène largement étudié qui touche particulièrement les populations médicales. Cependant, ce terme n’est toujours pas parfaitement défini et il existe de nombreux outils pour l’évaluer. Le Maslach Burnout Inventory (MBI), est un outil de recherche permettant son évaluation et le calcul de sa prévalence. Il permet l’évaluation du burnout selon 3 dimensions distinctes : l’épuisement émotionnel, la dépersonnalisation et le manque d’accomplissement personnel.
Problématique Cet outil ne bénéficie pas d’une méthode d’utilisation consensuelle et est laissé à l’interprétation de chaque auteur offrant un large panel de définitions et de méthodes de mesure. Cela pose alors le problème de l’extrapolation des résultats de chacune des études publiant sur le sujet. Ainsi aucune étude n’a permis à ce jour la réalisation d’une méta-analyse fiable du taux de prévalence du burnout des médecins en Europe.
Objectif Devant ce phénomène grandissant du burnout des médecins, de ses conséquences supposées et du manque de connaissance en termes de prévalence dans ce domaine, nous nous sommes intéressés à l’évaluation du taux de prévalence du burnout des médecins européens.
Méthode Nous avons réalisé une revue de la littérature pour la période 2006-2018 à l’aide des ressources de Pubmed/Medline, Web of Science et de la BDSP. Seules les études publiées en anglais, et mesurant à l’aide du MBI le taux de prévalence du burnout de médecins installés dans un pays européens ont été inclues. Les résultats de 56 études répondant à ces critères ont alors pu être utilisés dans la méta-analyse. Une étape préalable a cependant été nécessaire : la classification des résultats des études selon la définition du burnout donnée par chaque auteur. La première, dite « définition tridimensionnelle » correspond aux études considérant un état de burnout lorsque chacune des trois dimensions du MBI est perturbée ; la deuxième, la « définition bidimensionnelle » lorsque au moins deux des trois dimensions sont perturbées et la troisième dite « définition unidimensionnelle » lorsqu’une seule des dimensions du MBI est perturbée.
Résultats La méta-prévalence du burnout des médecins européens, estimée selon chacune des trois des définitions du burnout était de 8% pour la définition à trois dimensions, 24% pour celle à deux dimensions et 40% pour celle à une dimension.
Conclusion Ces résultats renforcent la nécessité d’une définition et d’une méthode d’évaluation consensuelle du burnout et illustrent l’importance grandissante de ce syndrome au sein de la population médicale.
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th2 p098 evaluation des connaissances et attitudes du personnel sur le risque professionnel dans les laboratoires danathomo cyto pathologie dun hopital tunisien auteurs orjouane sassi gharbi 1 jihene hsinet 3 hager kamoun 4 dekhra kacem 2 aida benzarti 3 karima mrad 2 etablissement 1 hopital d enfants bechir hamza tunis tunisie 2 institut salah azaiez tunis tunisie 3 eps la rabta tunis tunisie 4 institut mohamed kassab d orthopedie tunis tunisie presentateur orjouane sassi gharbi |
Th2-P098 - Evaluation des connaissances et attitudes du personnel sur le risque professionnel dans les laboratoires d’Anathomo-cyto-pathologie d’un hôpital tunisien.
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
Auteurs : Orjouane Sassi Gharbi (1), Jihène Hsinet (3), Hager Kamoun (4), Dekhra Kacem (2), Aida Benzarti (3), Karima Mrad (2)
Présentateur : Orjouane Sassi Gharbi
Etablissement : (1) Hôpital d'Enfants Béchir Hamza , Tunis, TUNISIE; (2) Institut Salah Azaiez, Tunis, TUNISIE; (3) EPS La Rabta, Tunis, TUNISIE; (4) Institut Mohamed Kassab d'orthopédie, Tunis, TUNISIE
Introduction : Le département d’Anatomie et de Cytologie Pathologique a pour mission d’établir le diagnostic formel de lésion tumorale et d’en préciser les caractéristiques morphologiques (lésion bénigne, maligne, degré d’agressivité, limites d’exérèse d’une tumeur). Ce diagnostic peut s’établir à partir de pièces opératoires, de biopsies ou de prélèvements cytologiques. En cancérologie, il est indispensable avant de débuter tout traitement. Les personnels, qui y travaillent, sont exposés assez souvent à de nombreux produits chimiques, responsables d’actions nocives sur l’organisme et d’accidents physiques ; incendie, explosion.
L’évaluation du risque chimique dans ces laboratoires hospitaliers a pu être réellement envisagée depuis la mise en place de ces laboratoires. Cette évaluation a pour objectifs de déterminer les niveaux de connaissance des personnels des laboratoires anatomo-pathologie et immuno-histochimique de l’institut sur les produits chimiques manipulés et leurs effets toxiques, identifier les attitudes du personnel face aux risques de ces produits, déterminer les procédures entretenues lors de la gestion des déchets chimiques et décrire et évaluer la qualité de la prévention collective et individuelle dans ces laboratoires.
Méthodes : Nous avons réalisé une étude transversale descriptive sur une période de trois mois, qui a concerné tout le personnel de santé affecté dans les deux laboratoires. Une enquête par questionnaire auto administré et une observation des conditions de travail.
Résultats : Au total, 29 professionnels ont répondues aux questionnaires. On a trouvé une insuffisance au niveau des connaissances des personnels aux dangers des produits chimiques manipulés, un non respect des règles d’hygiène, un manque des équipements de protections collectives (les hottes aspirantes, les armoires à feu…) et individuelles (les lunettes, les masques respiratoires…), l’absence d’un système de collecte et de traitement des déchets liquides et solides, le manque des mesures de prévention (formation, suivi médical…). Le stockage des produits chimiques se fait d’une façon hiérarchique, qui rend le risque d’accident chimique plus important ce qui n’allège pas l’impact et l’absence de fiches des données de sécurité dans les deux laboratoires.
Conclusion : La gestion du risque chimique dans les laboratoires d’anatomo-cyto-pathologie nécessite une identification du risque et prendre les mesures préventives nécessaires afin de le réduire voire le rendre inexistant.
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th2 p103 evaluation des pratiques et risques professionnels lies a lutilisation du meopa au chu de nantes auteurs francois leger 1 emmanuelle kuhn 1 claire longuenesse 1 julien nizard 1 etablissement 1 chu de nantes nantes france presentateur francois leger |
Th2-P103 - Évaluation des pratiques et risques professionnels liés à l’utilisation du MEOPA au CHU de Nantes
Thème: THÈME 2 : Préserver la santé des soignants et des médecins : de l'hôpital au domicile, en passant par le secteur médico-social
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Auteurs : François Léger (1), Emmanuelle Kuhn (1), Claire Longuenesse (1), Julien Nizard (1)
Présentateur : François Léger
Etablissement : (1) CHU de Nantes, Nantes, FRANCE
Introduction Le Mélange Équimolaire d’Oxygène et de Protoxyde d’Azote (MEOPA) est de plus en plus utilisé pour ses propriétés analgésiques et anxiolytiques[1,2]. Pour autant, les études sur son utilisation dans les services de soins sont rares et la question des risques professionnels fait toujours débat, en particulier les risques toxicologiques[3,4,5]. S’il n’y a pas de valeur limite d’exposition professionnelle (VLEP) en France, il semble nécessaire de limiter les expositions en-deçà des recommandations actuelles[2,3,4,5]. Nous avons évalué les pratiques d'utilisation et les expositions professionnelles auprès des soignants du CHU de Nantes.
Méthodes Nous avons réalisé une étude descriptive transversale auprès des soignants exposés au MEOPA par la diffusion d’un questionnaire dématérialisé de juin à août 2018. Une analyse statistique a été faite par un test du Khi2 et une régression logistique binomiale pour l’estimation de facteurs de risque de survenue de symptômes lors des expositions. Le seuil de significativité a été fixé à 0,05. Parallèlement, la Caisse d’Assurance Retraite et de la Santé au Travail (CARSAT) a réalisé des prélèvements atmosphériques de N2O et recueilli les paramètres aérauliques dans 3 services grands consommateurs de MEOPA.
Résultats Trois cent quarante-trois questionnaires ont été exploités dont un tiers (33%) de pédiatrie où ce produit est largement utilisé[1]. Près de la moitié (45%) a déclaré au moins un symptôme rythmé par les expositions. Les aides-soignantes, auxiliaires de puériculture, infirmières et les soignants exposés plus de 5 fois par semaine ou qui travaillent dans un service consommant plus de 200 bouteilles par an semblent plus à risque de déclarer un symptôme. En revanche, nous n’avons pas identifié de relation statistiquement significative entre troubles de la reproduction et expositions. Plus du tiers (36,2%) a bénéficié d’une formation à l’utilisation du MEOPA, mais seulement 10,5% des aides-soignantes et 19,4% des auxiliaires de puériculture, également exposées lors des soins. Pour les prélèvements atmosphériques, nos résultats ont dépassé les recommandations françaises[3,4,5] pour 7 des 12 soignants suivis sur 8 soins.
Conclusion Des mesures préventives sont nécessaires pour une utilisation du gaz en toute sécurité, limiter les expositions et la pollution atmosphérique des locaux: formation aux bonnes pratiques d’administration, sensibilisation aux risques professionnels, amélioration de la ventilation, utilisation d’une valve à la demande ou d’une aspiration à la source, suivi en médecine du travail[3,4]. Des prélèvements atmosphériques à distance des mesures préventives retenues nous permettront d’évaluer le bénéfice sur les niveaux d’exposition. |